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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Triceratops est un genre éteint célèbre de dinosaures herbivores de la famille des cératopsidés qui a vécu à la fin du Maastrichtien, au Crétacé supérieur, il y a 68 à 66 millions d'années, dans ce qui est maintenant l'Amérique du Nord.
Il a été l'un des derniers dinosaures non-aviens vivants avant leur disparition lors de la grande extinction Crétacé-Paléogène
Ayant une grande collerette osseuse, trois cornes et quatre grandes pattes, et montrant des similitudes avec le rhinocéros, le tricératops est l'un des dinosaures le plus reconnaissable et le genre le plus connu des cératopsidés. Il a notamment vécu à la même période que le redoutable tyrannosaure dont il était la proie
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Le Mégalodon (Otodus megalodon) est une espèce éteinte de requins lamniformes ayant vécu du Miocène (Aquitanien) au milieu du Pliocène (Zancléen), il y a entre 23 et 3,6 millions d'années, bien que d'autres estimations fixent sa date d'extinction au Pléistocène inférieur (Calabrien) soit il y a 1,6 million d'années. La classification et la disparition du mégalodon, qui n'est connu que par ses dents, sont l'objet de débats : appartient-il à la famille des Lamnidés (comme le grand requin blanc Carcharodon carcharias qui pourrait alors être une forme devenue « naine » faute de proies suffisantes) ou bien à la famille éteinte des Otodontidés (c'est cette dernière hypothèse qui semble prévaloir de nos jours). Des divergences subsistent en ce qui concerne son genre : Carcharocles, Megaselachus, Otodus ou encore Procarcharodon. Le genre le plus admis aujourd'hui est Otodus.
Les scientifiques suggèrent que le Mégalodon serait soit une version trapue et géante du grand requin blanc, soit un proche du requin pèlerin ou du requin-taureau. Considéré comme l'un des prédateurs marins les plus importants et les plus puissants à avoir jamais existé, les dents fossiles de mégalodon suggèrent qu'il aurait pu atteindre une longueur de 14,2 à 20,3 mètres, avec une taille moyenne de 10,5 mètres, ce qui en fait l'un des plus grands poissons de l'histoire, en rivalité avec le requin-baleine et Leedsichthys. En se basant sur les mâchoires de requins actuels, celles du Mégalodon pouvaient exercer une force de morsure allant de 108 500 à 182 200 newtons (soit environ 11-18,5 tonnes-force), ce qui en fait la plus puissante de tout le règne animal. Ses dents étaient épaisses et robustes, conçues pour saisir les proies et briser les os.
Le Mégalodon a probablement eu un impact majeur sur la structure des communautés marines. Les fossiles indiquent qu'il avait une répartition cosmopolite. Il ciblait probablement de grandes proies, telles que les baleines, les phoques et les tortues de mer. Les juvéniles habitaient les eaux côtières chaudes où ils se nourrissaient de poissons, de petits cétacés et de pinnipèdes. Contrairement au grand requin blanc, qui mord les parties molles de ses proies, le mégalodon a probablement utilisé sa forte mâchoire pour percer la cavité thoracique et toucher ses proies au cœur et aux poumons.
L'animal a eu à faire face à la concurrence de cétacés carnivores se nourrissant de baleines, tels que Livyatan, Hoplocetus et d'autres cachalots, qui ont persisté jusqu'au Pliocène. Des orques ancestraux telles qu'Orcinus citoniensis, apparues au milieu du Pliocène, ont également été citées comme concurrentes du requin, bien qu'elles soient plus petites que les orques contemporaines. Comme le mégalodon préférait les eaux chaudes, on pense que le refroidissement océanique associé au début des périodes glaciaires, ainsi que l’abaissement du niveau de la mer et la perte des zones de reproduction adaptées, pourrait avoir contribué à son déclin. Une réduction de la diversité des baleines à fanons et un déplacement de leur répartition vers les régions polaires pourraient avoir réduit la principale source de nourriture du mégalodon. La disparition du Mégalodon a affecté d'autres animaux : par exemple, la taille des baleines a considérablement augmenté après la disparition du requin.
Description
Le Mégalodon est principalement connu grâce aux multiples glossopètres (dents) et quelques vertèbres fossilisées que l'on a retrouvées. Il s'agit, au même titre que les requins modernes, d'un poisson cartilagineux, c’est-à-dire dont le squelette est constitué de cartilage et non pas d'os, ce qui explique pourquoi peu de squelettes fossilisés ont été retrouvés. Cependant, les grandes dents du Mégalodon ont traversé les âges et s'avèrent similaires en de nombreux points à celles du grand requin blanc. Elles mesuraient jusqu'à 20,3 centimètres pour les plus longues jamais trouvées et étaient plus larges qu'une paume de main. Des études ont suggéré que le mégalodon était un proche parent du Grand requin blanc actuel, mais un nombre croissant de chercheurs contestent cette proche parenté et voient dans les similarités dentaires le fruit d'une évolution convergente. Néanmoins, ce sont des extrapolations entre la taille des dents de Mégalodons et celles de requins modernes qui ont permis d'évaluer les caractéristiques de ce prédateur. La taille de ce requin est depuis toujours un sujet de débat, mais voici les extrapolations les plus récentes :
La première reconstitution de mâchoire de Mégalodon date de 1909 au Muséum américain d'histoire naturelle. Le professeur Dean Bashford avait monté une mâchoire mesurant 2,70 m de hauteur et 1,80 m de large, pour des dents de 12 cm. L'animal était censé mesurer 24 mètres. On sait aujourd'hui que la mâchoire est incorrecte car fondée sur une mauvaise connaissance du ratio entre les dents et la longueur du corps. Dans les années 1980 et début 1990, plusieurs scientifiques ont ramené la taille du Mégalodon à 13 et 12 mètres de long.
Le prothésiste dentaire et paléontologue Daniel Pouit effectue en 1991 la 1re reconstitution européenne de mégalodon pour le Bioparc de Doué-la-Fontaine, commune déléguée de Doué-en-Anjou (Maine-et-Loire, France) à partir de dents des faluns (sables coquilliers) d'Anjou-Touraine du Miocène moyen et supérieur. La plus grande dent des faluns d'Anjou mesure 16 cm dans sa hauteur (dent antérieure de la mâchoire supérieure) et la mâchoire reconstituée d'1,80 m d'ouverture buccale avec 150 dents pour 3 rangs de dents fonctionnelles.
En 1996, le paléontologue Mike Gottfried et son équipe ont procédé à une nouvelle étude, basée sur une dent antérieure de la mâchoire supérieure de 16,5 cm. En calculant le ratio exact avec les dents du grand requin blanc, ils sont parvenus à une longueur de 15,90 mètres pour le propriétaire de cette dent. Par ailleurs, l'aspect massif des dents du mégalodon et la forme de toute la denture disponible, des dents de la mâchoire supérieure aux plus petites latérales, ainsi que l'étude des rares vertèbres retrouvées leur ont permis de donner un aspect plus précis de l'animal. Selon ces considérations, le mégalodon était beaucoup plus massif en proportion que le grand requin blanc, pesant près de 50 tonnes pour un animal de 15 mètres. Son corps était plus musclé, ses mâchoires étaient plus larges à cause de l'absence des deux dents latérales légèrement atrophiées que le requin blanc possède. Son museau plus trapu, ses nageoires pectorales plus développées. Son nombre de vertèbres aurait aussi été plus élevé. Le mégalodon possédait l'allure d'un gigantesque Carcharodon carcharias « bodybuildé ». Mike Gottfried a par ailleurs hypothétiquement estimé, en se basant sur les plus grands individus de requins blancs actuels, que les plus grands Mégalodons atteignaient 20,2 mètres.
Le collectionneur renommé Vito Bertucci, ayant étudié les dents de requins fossiles pendant plus de 20 années, avait retrouvé en 2002 une dent latérale de plus de 18 cm, les plus grandes dents étant celles sur la mâchoire supérieure. Bertucci était d'ailleurs à l'origine de la plus grande reconstruction de mâchoire au monde ; mesurant 3 m de hauteur et 3,30 m de large, elle contient 182 dents, dont les plus grandes dépassaient 18 cm. Le spécimen qui aurait porté cette mâchoire était estimé avoir mesuré plus de 22 mètres pour Bertucci.
Le spécialiste des requins Cliff Jeremiah a quant à lui établi une méthode d'estimation basée sur la largeur totale des dents antérieures de la mâchoire supérieure. Il estime que pour chaque centimètre en largeur de dent, il y a approximativement 1,37 mètre de longueur de corps. Une dent de Mégalodon large de 12 centimètres proviendrait donc d'un individu mesurant environ 16,4 mètres. À noter qu'un certain nombre de dents dépassent ces dimensions.
Mais d'après les techniques de mesure scientifiques les plus étudiées, celle de Mike Gottfried en se basant sur la longueur de la dent et celle de Cliff Jeremiah en utilisant la largeur de la racine, il apparaît que si la taille du mégalodon a longtemps été débattue et erronée, à la suite d'une mauvaise connaissance de la physiologie des requins lamnoïdes à l'époque, les experts actuels accordent généralement au Mégalodon une taille à l'âge adulte de 15,9-20,3 mètres, et un poids compris entre 40 et 60 tonnes. C'est largement supérieur aux dimensions des plus grands cachalots et reptiles marins connus du mésozoïque (à l’exception peut être des plus grands ichtyosaures). Le Mégalodon est de ce fait couramment considéré comme le plus grand macroprédateur marin fossile connu.
Le Mégalodon semble avoir possédé une mâchoire puissante. Une équipe de paléontologues australiens dirigée par le docteur Stephen Wroe, a mené une série d'études sur ordinateur pour connaitre la puissance exercée par le grand requin blanc et son cousin fossile le mégalodon. Il apparaît que là où Carcharodon carcharias possède une morsure estimée à 2 tonnes/cm2 de pression, la morsure du mégalodon aurait été 6 à 10 fois supérieure, soit entre 12 et 20 tonnes/cm2 de pression, suffisant pour arracher une nageoire ou broyer la cage thoracique d'une baleine de taille moyenne. Le Mégalodon posséderait ainsi la plus puissante morsure du règne animal. De nos jours, la plus puissante morsure du règne animal appartient à l'alligator du Mississippi, suivi par les crocodiles, l'orque et enfin le grand requin blanc.
Étymologie et dénomination
D'après les récits de la Renaissance, on pensait autrefois que les dents fossiles gigantesques et triangulaires souvent trouvées incrustées dans des formations rocheuses étaient les langues pétrifiées de dragon et de serpents, et on leur donnait le nom de glossopetrae. Cette interprétation a été corrigée en 1667 par le naturaliste danois Nicolas Steno, qui les a identifié comme des dents de requin et a publié une représentation célèbre d'une tête de requin portant de telles dents. Il a décrit ses découvertes dans le livre The Head of a Shark Dissected, qui contenait également l'illustration d'une dent de mégalodon.
Le naturaliste suisse Louis Agassiz a donné à ce requin son nom scientifique, "Carcharodon megalodon", dans son ouvrage de 1843 "Recherches sur les poissons fossiles", basé sur des dents fossilisées Le paléontologue anglais Edward Charlesworth, dans son article publié en 1837, utilisa le nom de Carcharias megalodon en citant Agassiz comme auteur, indiquant qu'Agassiz avait décrit l'espèce avant 1843. En 1928, le paléontologue anglais Charles Davies Sherborn a énuméré une série d'articles d'Agassiz publiés en 1835 contenant la première description scientifique du requin. Le nom spécifique Megalodon se traduit par "grosse dent", de grec ancien : μέγας et οδόντος ( odontús ), « dent ». Les dents du Mégalodon sont morphologiquement similaires à celles du grand requin blanc et, sur la base de cette observation, Agassiz a mis le mégalodon dans le genre Carcharodon.
Répartition géographique
Répartition des fossiles de Mégalodon.
Des dents de Mégalodon ont été retrouvées dans les quatre coins du monde (Europe, Asie de l'Est, Amérique, Caraïbes et dans l'Océanie), ce qui indique, comme certains requins actuels, qu'il devait avoir une répartition cosmopolite.
Taxinomie
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Relation entre le mégalodon et d'autres requins, y compris le grand requin blanc ( Carcharodon carcharias ). |
Bien que les premiers restes connus de mégalodon remontent à l'Oligocène supérieur, il y a environ 28 millions d'années, un désaccord subsiste quant à sa date d'apparition, avec des dates pouvant aller jusqu'à 16 millions d'années. Les auteurs pensaient que le mégalodon s'était éteint vers la fin du Pliocène, il y a environ 2,6 millions d'années, parce que les allégations relatives aux dents de mégalodon du Pléistocène, âgées de moins de 2,6 millions d'années, sont considérées comme non fiables. Une évaluation plus récente remet la date d'extinction au début du Pliocène, il y a 3,6 millions d'années.
Le Mégalodon est maintenant considéré comme un membre de la famille Otodontidae, au genre Otodus et au sous-genre Megaselachus, par opposition à sa classification antérieure dans la famille Lamnidae et le genre Carcharodon. La classification du mégalodon dans Carcharodon était due à une similitude dentaire avec le grand requin blanc, mais la plupart des auteurs pensent actuellement que cela est dû à une évolution convergente. Dans ce modèle, le grand requin blanc est plus étroitement apparenté au requin mako à grandes dents (†Cosmopolitodus hastalis) qu'au Mégalodon, comme en témoigne une dentition plus semblable chez ces deux requins. Les dents du mégalodon ont des dentelures bien plus fines que les dents du grand requin blanc. Ce dernier est plus étroitement apparenté au requin mako (Isurus spp.) avec un ancêtre commun autour de 4 millions d'années, tandis que le Mégalodon est apparenté à Otodus obliquus.
Le genre Palaeocarcharodon a été créé à côté de Procarcharodon qui représente le début de la lignée et dans lequel le mégalodon et le grand requin blanc sont étroitement liés à leur dernier ancêtre commun. Il est supposé être une impasse évolutive sans rapport avec les requins Carcharocles par les auteurs qui rejettent ce modèle.
Le genre Otodus contient actuellement 12 espèces qui sont :
† Otodus aksuaticus
† Otodus limhamnensis
† Otodus minor
† Otodus naidini
† Otodus obliquus
† Otodus poseidoni
† Otodus megalodon
† Otodus chubutensis
† Otodus aksuaticus
† Otodus auriculatus
† Otodus sokolovi
† Otodus angustidens
Mais le sous-genre Megaselachus ne contient que Otodus (Megaselachus) megalodon
Le genre Charcharocles est désormais souvent considéré comme invalide, et le mégalodon peut appartenir au genre Otodus, le rendant ainsi Otodus megalodon. Une étude réalisée en 1974 sur les requins paléogènes par Henri Cappetta a créé le sous-genre Megaselachus, classant le requin dans Otodus (Megaselachus) megalodon, ainsi que O. (M.) chubutensis.
Extinction
On ignore les causes de son extinction, mais son temps d'existence, Miocène et Pliocène, correspond en grande partie à celui du pélagornis, oiseau marin de 7 mètres d'envergure, et on peut supposer que leur disparition est peut-être liée et due à la raréfaction de leurs proies, des poissons de grande taille, elle-même liée au refroidissement du climat durant le Pliocène. En effet, n'importe quelle perturbation prolongée de la chaîne alimentaire est à même d'éradiquer un prédateur ayant de tels besoins métaboliques.
Si l'on suppose qu'il se nourrissait principalement de dugongs et cétacés, on peut penser que le Carcharocles megalodon s'est éteint lorsque les mers polaires, en se refroidissant, devinrent trop froides pour les requins, mais purent constituer un refuge pour les cétacés à sang chaud. L'émergence de grands cétacés prédateurs chassant en groupe tels que l'orque n'a pas contribué à l'extinction du mégalodon, mais ces espèces ont pu profiter de la raréfaction du grand requin. Contrairement à lui, les orques ont la capacité de vivre en eau glaciale.
Il n'y a pas d'indices d'une concurrence entre les orques et le mégalodon. Durant le règne du requin, aucun mammifère marin carnivore ne l'a supplanté, mais des espèces de cétacés carnivores comme les orques sont apparues, et d'autres ont disparu avant l'extinction du mégalodon. Il est possible que ce soient d'autres requins plus petits et mieux adaptés à la chasse aux proies plus modestes, mais plus nombreuses (pinnipèdes, poissons pélagiques) qui ont concurrencé le mégalodon, trop grand et trop spécialisé dans la chasse aux grands cétacés qui purent se réfugier aux pôles.
Autre supposition : le début des glaciations, en provoquant l'abaissement du niveau marin, aurait fait émerger, donc disparaître en tant que milieux marins, les larges plates-formes épicontinentales peu profondes où le mégalodon se reproduisait et grandissait, dans les herbiers à l'abri des prédateurs du large (dont les adultes de sa propre espèce).
Le mégalodon et l'homme
Quelques cryptozoologistes ont suggéré que le requin aurait bien pu disparaître plus récemment, voire être encore vivant, alors qu'on n'en trouve pas de trace plus récente que 1,6 million d'années. Passant outre le fait qu'une dent est l'élément squelettique le plus solide, le mieux conservable, et le plus long à se minéraliser (fossiliser), ils avancent les arguments suivants :
à la fin du XIXe siècle, le navire océanographique Challenger aurait remonté des fonds du Pacifique des dents longues de 12,5 cm (ce qui est nettement supérieur aux 7,5 cm en moyenne chez les requins blancs que nous connaissons), vieilles seulement de 10 000 ans et non-fossilisées ;
des dents vieilles de seulement 5 000 ans auraient été retrouvées non-fossilisées au large de la côte australienne (état de Victoria) ;
Pierre Clostermann rapporte dans son livre Des poissons si grands (1969) un incident survenu 15 ans auparavant au large de Timor (Indonésie), et attribué à un gigantesque requin blanc : « [...] en mars 1954, le cotre australien Rachel Cohen passait en cale sèche à Adélaïde pour un carénage. 17 dents de Carcharodon carcharias ayant en moyenne 8 cm à la base et 10 cm du collet à la pointe, furent extraites de la quille en bois, juste à l'aplomb de l'arbre d'hélice tordu. Le demi-cercle décrit par l'implantation des dents et des traces avait pratiquement un mètre de rayon ! » « Le capitaine du Rachel Cohen se souvenait d'un choc nocturne violent lors d'une tempête au large de Timor et avait conclu à une collision avec un des nombreux troncs d'arbre flottant dans cette mer. » « Les ichtyologues australiens ont attribué environ 24 m de long au possesseur d'une telle denture, attiré probablement, comme cela est très fréquent, par les reflets de l'hélice. ». L'estimation faite sur la taille du spécimen reste relative aux connaissances de l'époque ;
le biologiste marin David George Stead (en) a mentionné plusieurs observations de requins blancs de grande taille dans les eaux australiennes : « En mai 1939, au cours de discussions dans la presse de Sydney au sujet de la taille des requins, le capitaine J. S. Elkington du Queensland m'écrivit pour me parler d'une observation qu'il fit en 1894 d'un grand requin au large de Townsville Breakwater. (Je puis mentionner que le capitaine Elkington a passé une partie considérable de sa vie au service de la mer, et a toujours été un observateur avisé de la nature.) Il disait que pendant que la chaloupe de 35 pieds [10,5 m] dans laquelle il était se trouvait à l'arrêt durant une demi-heure, ce requin resta à dix pieds [3 m] de la chaloupe, lui donnant l'ample occasion de l'observer. "Ce n'était pas un requin pèlerin, écrivait-il, mais un vrai de type blanc ou jaunâtre, qui se projetait de quelques pieds au moins au-delà de chaque côté de la chaloupe. Cet observateur connaissait le requin pèlerin et il était sûr que celui qu'il avait vu était le grand requin blanc. »,
la chaîne de télévision Discovery Channel a diffusé en août 2013 un documentaire intitulé « Megalodon: The Monster Shark Lives », soit « Mégalodon, le requin monstrueux est vivant ». Ce documentaire était censé apporter des preuves de l'existence contemporaine du mégalodon, en particulier la photo d'un sous-marin U-Boat avec en arrière-plan l'aileron d'un requin espacé de 64 pieds (près de 20 m) de sa nageoire caudale. Outre le fait que la taille du spécimen serait alors largement supérieure à toutes les estimations de mensurations maximales, il a été démontré que la photo était truquée car construite à partir d'un film où l'aileron ne figure pas.
Deux des dents récoltées par le HMS Challenger en 1875 en Polynésie française ont été datées par Tschernezky Wladimir en 1959. Il a mesuré les croûtes de dioxyde de manganèse présentes sur les dents et en déduisit qu'une des dents a 11 333 ans et l'autre 24 206 ans. Cependant, plusieurs critiques peuvent être apportées à cet article. Tout d'abord, le texte comporte une erreur de calcul : la dent N2 est datée de 24 206 ans alors qu'une fois le calcul revérifié, elle aurait plutôt 24 267 ans. Ajoutons que l'auteur n'utilise que la valeur minimale de précipitation donnée par Pettersson (1955) qui est de 0,15 mm de dioxyde de manganèse en 1 000 ans. Le chiffre maximal (de 1,4 mm pour 1 000 ans) donne donc les âges suivants : 1 214 ans pour la dent N1 et 2 600 ans pour la dent N2. Enfin, Tschernezky s'est trompé dans sa conclusion. Par une telle procédure, il n'a pas daté l'âge des dents, mais le temps de formation des croûtes de dioxyde de manganèse et, par conséquent, le temps d'exposition des dents sur le fond océanique. Notons également que les chiffres donnés par Pettersson sont des chiffres établis dans des conditions physico-chimiques et biologiques bien précises, et que donc les temps de formation sont à prendre avec beaucoup de précautions. La seule méthode de datation viable serait une étude approfondie des roches sédimentaires des fonds marins, plaçant ainsi les dents de mégalodon dans un contexte géologique rigoureux.
Concernant les tailles extraordinaires, il faut signaler que, pendant des décennies, des captures de requins blancs de plus de 10 m voire 11 m ont été signalées : les vérifications scientifiques ont toutefois établi que ces dimensions étaient exagérées, et qu'aucun requin atteignant 7 m n'a jamais été capturé. Toutefois, le record de taille et de poids d'un grand requin blanc, a été établi lors d'une prise en Méditerranée, au large de la Tunisie, soit : 7,10 m de longueur, pour une masse de 1 500 kg. Il s'agissait très probablement d'une femelle. Précisons aussi que le grand requin blanc est un requin d'eau froide et tempérée. Grand nageur (nageoire caudale homocerque), il est plutôt donné pour un requin côtier.
En fait, aucune preuve ne soutient ces allégations, considérées comme fantaisistes d'un point de vue scientifique, mais dignes de la fascination que les grands requins exercent dans la culture populaire.
Culture populaire
Le Mégalodon est bien connu du public, car étant plus grand que le grand requin blanc, il est perçu comme plus dangereux et redoutable.
Le Mégalodon est très apprécié des scénaristes, notamment pour les films d'horreur comme Shark Attack 3: Megalodon ou bien Mega Shark vs Giant Octopus, mais leur taille y est, le plus souvent, exagérée. Le Mégalodon est au centre de l'histoire de l'album de bande dessinée Carthago (actuellement 8 volumes), qui reprend l'hypothèse de la survie de l'espèce jusqu'à nos jours, et fait référence à diverses découvertes de fossiles récents de mégalodon. Il est aussi présent en tant que « easter eggs » dans le jeu vidéo Battlefield 4. Après une quasi absence au cinéma depuis 2002 (les apparitions étant majoritairement dans des direct-to-video ou à la télévision), il y marque son retour en apparaissant en 2018 dans le film En eaux troubles dans lequel il est l'antagoniste principal ; sa taille y est, pour une fois, proche de celle de la réalité.
On peut également voir le Mégalodon dans le docu-fiction produit par la BBC Les Monstres du fond des mers, où il est incorrectement désigné comme l'ancêtre du grand requin blanc.
Les œuvres cinématographiques ou télévisuelles suivantes mettent en scène un ou plusieurs Mégalodons :
2001 : Shark Hunter de Matt Codd
2002 : Shark Attack 3: Megalodon de David Worth
2003 : La Chasse au Requin Tueur (Hai Alarm Auf Mallorca) de Jorgo Papavassiliou
2003 : Les Monstres du fond des mers (Sea Monsters) (série documentaire), épisode 3e océan le plus dangereux de tous les temps
2004 : Killing Sharks (Megalodon) de Pat Corbitt
2009 : Psycho shark de John Hijiri
2009 : Mega Shark vs. Giant Octopus (Mega Shark Versus Giant Octopus) (direct-to-video) de Jack Perez
2010 : Mega Shark vs. Crocosaurus (direct-to-video) de Christopher Douglas-Olen Ray
2011 : Super Shark de Fred Olen Ray
2012 : Sharkzilla (téléfilm) de Michael J. Miller, John Tindall et John Blush
2014 : Mega Shark vs. Mecha Shark (direct-to-video) de Christopher Douglas-Olen Ray
2015 : Mega Shark vs. Kolossus (direct-to-video) de Christopher Douglas-Olen Ray
2016 : Sous les mers (série d'animation), épisode Étrange migration (Strange Migration) - La famille Nekton découvre deux mégalodons, un mâle et une femelle, encore vivants.
2018 : En eaux troubles (The Meg) de Jon Turteltaub
2018 : Megalodon de Pat Corbitt, avec Michael Madsen
Dans le jeu arcade de Sega The Ocean Hunter (1998), l'un des boss, le second, est un mégalodon nommé « Léviathan », créé par une divinité appelée « Rahab » pour contrôler la mer "Luna Sea", le second niveau.
Dans Jaws Unleashed (2005), le requin que le joueur incarne, bien qu'identifié comme un grand requin blanc, a une taille exagérée (un humain peut tenir entier dans sa mâchoire) et proche de celle d'un mégalodon.
Dans le jeu Endless Ocean 2 : Aventuriers des fonds marins (2009), l'un des animaux légendaires récurrents, Thanatos, est un immense requin insensible aux effets du pulsar (arme qui délivre des décharges électriques) ; bien qu'étant identifié comme un grand requin blanc, sa taille laisse à penser qu'il s'agit d'un mégalodon.
Dans Jaws Ultimate predator (2011), le requin que contrôle le joueur fait face à un mégalodon dans l'un des niveaux du jeu.
Dans les applications Android Jurassic Park Builder (2012) et Jurassic World le jeu, il est possible de faire évoluer des Mégalodons.
Dans la franchise Hungry Shark, comme Hungry Shark Evolution (2012) et Hungry Shark World (2016), il est possible d'obtenir le Mégalodon.
Dans Battlefield 4 (2013), le Mégalodon est présent comme "easter egg" dans l'une des cartes du jeu, pour le faire apparaître, il suffit qu'un nombre déterminé de joueurs se tiennent près d'une balise, en mer, pour que le requin apparaisse et les écrase.
Dans le jeu Stranded Deep (2015), le joueur peut rencontrer et tuer des mégalodons.
Dans Ark: Survival Evolved (2017), l'un des animaux marins que le joueur peut rencontrer parmi le bestiaire du jeu est le Mégalodon, qu'il peut apprivoiser.
Le mégalodon est présent en tant que boss dans le jeu Sea of Thieves (2018).
Dans le jeu Maneater (2020), l'évolution ultime du requin-taureau que le joueur incarne est le Mégalodon.
Dans le jeu sur Steam Depth, il existe un mode dans lequel des plongeurs doivent tuer un Mégalodon, le joueur qui achève la créature se voit permis d'incarner cette dernière.
Dans le jeu sur Steam Feed and Grow: Fish, des Mégalodons apparaissent dans une zone de la carte Océan.
Des Mégalodons apparaissent quelquefois dans les aventures du super-héros DC Aquaman.
Le grand requin blanc est également le thème dans Carthago, série de bande dessinée fantastique française dessinée par Éric Henninot et écrite par Christophe Bec depuis 2007.
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Le coq est le représentant mâle adulte de plusieurs espèces d'oiseaux, presque exclusivement de galliformes, en particulier le coq domestique, issu du coq bankiva. Sa femelle est la poule. Certaines espèces portent ce qualificatif dans leur nom vernaculaire comme le Coq de bruyère, Coq de Java, Coq de Lafayette, Coq de Sonnerat. Le Coq-de-roche péruvien est le nom donné à un passereau sud-américain. Chez ces espèces, le dimorphisme sexuel est assez marqué.
Le coq domestique (ainsi que le paon) ont été introduits en Europe par l'Asie Mineure autour des VIIe – VIe siècles av. J.-C. Le premier devient un animal domestique commun et élevé pour la consommation par les humains à partir du Ve siècle av. J.-C.
L'onomatopée cocorico, imitant le cri du coq domestique, serait à l'origine du terme
Exemples de mâles
Coq domestique
Coq faisan, plusieurs espèces
Coq de bruyère, ou grand Tétras
Petit coq de bruyère ou tétras lyre
Coq de perdrix
Coq de roche
Coq d'Inde : synonyme vieilli pour dindon
Chant et transcriptions
La poule caquète, le poussin pépie, le coq chante. Selon les langues et les pays, la transcription phonétique de son chant prend des formes très différentes. Le chant du coq est inné, il n'est pas appris.
En français, le chant du coq est traduit par l'onomatopée cocorico.
Kikeriki en allemand.
Cock-a-doodle-do en anglais
Kokokog et Kekele en breton.
唂唂唂 en cantonais.
咕咕咕 en chinois standard.
Quiquiriquí en espagnol.
kukuruku en basque.
Kokeriko en espéranto.
Koukourikou en grec.
Kukuruyuk en indonésien.
Mac na hóighe slán en irlandais.
Chicchirichi en italien.
Kokekoko en japonais.
Kokodiako en kikongo
Kukeleku en néerlandais
Cocorococo en portugais, et cocoricó au Brésil.
Cucuriguuu en roumain.
Koukarekou en russe.
Kuckeliku en suédois.
Ky-ky-ri-ký en tchèque.
Ake-e-ake-ake en thaï.
Ò-ó-o-o en vietnamien.
Kokioo en coréen
koukouyoukou en créole haïtien.
Kokouukuuu en Arabe marocain
Gaggalagaggalagó en islandais
Ü-ürrü-Ü en turc
« Cocorico » est utilisé par certains Français pour manifester leur chauvinisme, probablement parce que ce cri est interprété comme une manifestation d'orgueil de la part du coq, mais surtout parce que le coq gaulois est devenu un emblème du pays.
Avant l'invention de l'horloge mécanique et de la montre, le cri du coq a longtemps servi pour donner l'heure (heure solaire), dans toute l'Eurasie et parfois de manière quasi-légale. Ainsi l'une des lois sultaniennes de l'empire ottoman (le kânûn) édictée par Mehmed II (le conquérant de Constantinople), décrétait qu'à propos des moulins dont les roues tournent dans ses états : « Les meuniers seront surveillés. Il est interdit d’élever des poules dans un moulin afin que la farine et le blé des particuliers ne subissent de dommages. On gardera tout au plus un coq pour connaître l’heure. »
Le coq, comme les passereaux, produit un premier pic sonore à l'aube et un dernier au crépuscule avec un petit creux en cours de journée, mais il chante (à un niveau sonore de 50 à 60 dB) toute la journée. On remarque plus son chant à l'aube car il émerge alors du « bruit de fond » présent dans la journée
Le coq gaulois est un symbole national de la France.
Le coq hardi est le symbole du Mouvement wallon, de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne.
Le coq de Barcelos est un symbole national du Portugal.
Le club de football anglais Tottenham Hotspur a le coq pour emblème.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coq | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
DEFINITION | Coq | ||||||||||||||||||||||||||
Symbolisme du coq | |||||||||||||||||||||||||||
CRATION | Coq | ||||||||||||||||||||||||||
Coq | |||||||||||||||||||||||||||
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Le chevreuil (Capreolus capreolus) est une espèce de cervidés européens et asiatiques, du sous-ordre des ruminants, qui vit dans les forêts de feuillus ou mixtes (feuillus et conifères).Appellations et espèces voisines
Le chevreuil mâle est appelé « brocard » lorsqu'il a un an à un an et demi et que ses bois ne sont pas ramifiés. Terme issu du normanno-picard broque qui signifie « dague ». Orthographié également et anciennement « broquart ». À ne pas confondre avec « brocart » qui signifie « broché » et qui est issu de l'italien brocatto et qui désigne une étoffe de soie brochée d'or 1. Le chevreuil seul porte des bois, mais il les perd à l'automne. La femelle du chevreuil est la chevrette. Elle ne porte pas de bois (une vieille chevrette stérile est appelée « bréhaigne »). Le jeune chevreuil s'appelle le « faon » (jusqu'à 6 mois), puis « chevrillard » (de 6 à 12 mois).
Le genre des chevreuils, Capreolus, est désormais subdivisé en deux espèces distinctes :
Capreolus capreolus, le chevreuil européen, est l'espèce qui vit en Europe et en Asie Mineure.
Capreolus pygargus, le chevreuil d'Asie ou chevreuil de Sibérie, vit de l'est de la Russie d'Europe jusqu'à l'Extrême-Orient.
En québécois, le mot chevreuil peut désigner aussi le cerf de Virginie.
Description
Le chevreuil est un petit animal agile et très rapide, à la robe brunâtre et à la face plutôt grise, qui atteint à l'âge adulte des tailles variant selon les individus, de 57 à 67 cm (62 en moyenne) de hauteur au garrot pour les femelles et de 62 à 72 cm (67 en moyenne) de hauteur au garrot pour les mâles, avec une longueur du corps de 90 à 105 cm pour les femelles et de 105 à 120 cm de long pour les mâles. Son poids varie de 17 kg à 23 kg pour les femelles contre de 20 kg à 25 kg pour les mâles (35 maximum dans un habitat très riche). Il peut vivre jusqu'à 15 ans (avec un record de 20 ans, mais la plupart ne dépassant toutefois pas 10 ans dans la nature). À âge égal, le mâle pèse 2 kg à 3 kg de plus que la femelle. De par sa taille, il est considéré comme le plus petit cervidé d'Europe
Il porte des bois caducs (qui tombent chaque année) et plutôt courts. Le chevreuil est dit anoure, c'est-à-dire sans queue, mais il dispose d'un petit toupet commandé par un muscle et un reste de vertèbres caudales qui par le passé formaient une queue qui s'est atrophiée (soudure des lames vertébrales). Il le lève en cas d'alerte afin de signaler à ses semblables qu'il faut fuir, révélant ainsi son miroir (tâches blanches) dont les poils se hérissent pour doubler de volume. Il est aussi artiodactyle : il marche sur un nombre pair de doigts porteurs, à chaque membre.
Pelage : celui du faon est tacheté durant deux mois, les taches étant alignées contrairement à celles du faon de cerf. Le chevreuil subit deux mues par an, au printemps (le pelage devient roux vif) et en automne (le pelage vire au gris-brun). En hiver, certains chevreuils ont la base du cou ornée d'une ou deux taches claires, dites serviette.
La tache claire et érectile qui orne le fessier est dite miroir ou rose ; d'un blanc pur en hiver, elle devient jaunâtre en été.
Dimorphisme sexuel : le brocard a un corps plus trapézoïdal, au centre de gravité porté vers l’avant. Hormis en novembre-décembre, ses bois le distinguent de la femelle. En hiver, son miroir en forme de rein ou de haricot (alors que celui de la femelle a une forme de cœur) le distingue, de même que son pinceau pénien (de profil). La chevrette a un centre de gravité porté vers l'arrière et ne porte pas de bois.
L'âge est déterminé par l'observation des dents de la mâchoire inférieure :
de 0 à 4 mois (4 incisives, 3 prémolaires, dont la troisième est trilobée) ;
au 4e mois, la 1re molaire apparaît ;
de 10 à 12 mois, une 3e molaire (trilobée) apparaît ;
de 12 à 14 mois, les prémolaires remplacent les dents de lait (la 3e prémolaire définitive est bilobée) ;
à 15 mois, la denture est complète (32 dents, dont 4 incisives, 3 prémolaires, 3 molaires).
La mâchoire supérieure est normalement dépourvue d’incisives, mais chez certains sujets une, voire deux, canines reliques apparaissent, ce sont des vestiges d’anciennes défenses encore présentes chez le cerf (on les appelle crochets ou fleurs de lys).
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Les pélicans (du grec Πελεκάνος) forment le genre d'oiseaux Pelecanus, unique représentant de la famille des Pelecanidae (ou pélécanidés) qui compte huit espèces vivantes.
Description
Les pélicans sont de grands oiseaux (de 105 à 350 cm) aquatiques essentiellement piscivores, caractérisés par un grand bec muni d'une volumineuse poche extensible.
Cosmopolites à l'exception des hautes latitudes, les pélicans fréquentent les étendues d'eau libre, à la fois sur les côtes et à l'intérieur des terres, depuis les régions tropicales jusqu'aux zones tempérées.
Position systématique
Le placement traditionnel des pélicans dans l'ordre des Pelecaniformes a été remis en question par la classification de Sibley-Ahlquist, qui les rangeait dans l'ordre élargi des ciconiidés.
Le Bec-en-sabot du Nil (Balaeniceps rex) a longtemps été classé dans cette famille, mais des études génétiques ont montré qu'il devait être placé dans une famille séparée, celle des balaenicipitidae.
D'après la classification de référence (version 5.1, 2014) du Congrès ornithologique international (ordre phylogénique) :
Pelecanus onocrotalus – Pélican blanc - nichent et dorment à terre en colonies denses et pêchent souvent en groupe
Pelecanus rufescens – Pélican gris - se dispersent pour s’alimenter ; peuvent se percher dans les arbres ; colonies éparpillées
Pelecanus philippensis – Pélican à bec tacheté - se dispersent pour s’alimenter ; peuvent se percher dans les arbres ; colonies éparpillées
Pelecanus crispus – Pélican frisé - nichent et dorment à terre en colonies denses et pêchent souvent en groupe
Pelecanus conspicillatus – Pélican à lunettes - nichent et dorment à terre en colonies denses et pêchent souvent en groupe
Pelecanus erythrorhynchos – Pélican d'Amérique - nichent et dorment à terre en colonies denses et pêchent souvent en groupe
Pelecanus occidentalis – Pélican brun - peut plonger pour se nourrir ; espèce plus fréquemment marine que les autres
Pelecanus thagus – Pélican thage - peut plonger pour se nourrir
Espèces fossiles :
† Pelecanus cadimurka Rich and Van Tets, 1981
† Pelecanus cautleyi Davies 1880
† Pelecanus fraasi Lyddeker 1891
† Pelecanus gracilis Milne-Edwards 1867
† Pelecanus grandiceps De Vis 1905
† Pelecanus halieus Wetmore 1933
† Pelecanus intermedius Fraas 1870
† Pelecanus odessanus Widhalm 1866
† Pelecanus proavus De Vis 1892
† Pelecanus schreiberi Olson, 1999
† Pelecanus sivalensis Davies 1880
† Pelecanus tirarensis Miller 1966
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Les Bisons (Bison) forment un genre de grands bovidés ruminants dont il existe deux espèces vivantes : le bison d'Europe (Bison bonasus) et le bison d'Amérique du Nord (Bison bison) qui est elle-même divisée en deux sous-espèces : le bison des bois (Bison bison athabascae) et le bison des plaines (Bison bison bison). Le bison des plaines vit essentiellement dans les steppes nord-américaines tandis que le bison des bois et le bison d'Europe occupent des habitats forestiers.
Les relations entre les deux espèces vivant actuellement ne sont pas totalement claires. Elles sont sans conteste très proches, puisqu'elles font des hybrides fertiles. Il semble que la fertilité des hybrides soit la même que celle des animaux non hybridés. Il existe d'ailleurs des troupeaux d'hybrides vivant en liberté dans le Caucase russe depuis les années 1950. Il faudrait donc considérer Bison bison et Bison bonasus comme deux sous-espèces, et non comme deux espèces distinctes. Certains biologistes défendent d'ailleurs cette position, mais la majorité des auteurs considèrent cependant toujours que les deux groupes sont des espèces distinctes.
Origine du genre
Il est généralement admis que le genre Bison trouve son origine en Asie du sud. Des formes antérieures au genre Bison sont identifiées au Pliocène récent : Probison dehmi et Protobison kushkunensis provenant d'Inde, et Eobison degiulii, provenant d'Europe.
Liste des espèces et sous-espèces
Bison bison (Linnaeus, 1758) : Amérique du Nord.
Bison bonasus (Linnaeus, 1758) : Europe.
†Bison antiquus (Leidy, 1852) : Amérique du Nord.
†Bison latifrons (Harlan, 1825; Leidy, 1852) : Amérique du Nord.
†Bison menneri (Sher, 1997) : Europe.
†Bison palaeosinensis (Teilhard & Piveteau, 1930) : Asie.
†Bison priscus (Bojanus, 1827) : Eurasie et Amérique du Nord.
†Bison schoetensacki (Freudenberg, 1910) : Europe.
†Bison sivalensis (Falconer, 1878) : Chine.
†Bison tamanensis (Vereshchagin, 1959) : Russie.
†Bison voigtstedtensis (Fischer, 1965) : Europe.
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Liste alphabétique de noms vernaculaires attestés en français.
Note : Cette liste exclut les races de lapins domestiques. Certaines espèces ont plusieurs noms et, les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide. En gras, les espèces les plus connues des francophones.
Lapin américain (ou Lapin d'Amérique) - Sylvilagus spp
Lapin aquatique - Sylvilagus aquaticus
Lapin asiatique - voir Lapin de l'Assam
Lapin de l'Assam - Caprolagus hispidus
Lapin d'Audubon - Sylvilagus audubonii
Lapin de Bachman - Sylvilagus bachmani
Lapin des bochimans - Bunolagus monticularis
Lapin des bois - voir Lapin de garenne
Lapin du Brésil - Sylvilagus brasiliensis
Lapin commun - voir Lapin de garenne, dont est issu le lapin domestique
Lapin de Diaz - voir Lapin des volcans
Lapin européen - voir Lapin de garenne
Lapin de Floride - voir Lapin à queue blanche
Lapin de garenne - Oryctolagus cuniculus
Lapin hottentot - voir Lapin des bochimans
Lapin des îles Amami - voir Lapin des Ryukyu
Lapin des marais - voir Lapin palustre
Lapin de Nouvelle-Angleterre - Sylvilagus transitionalis
Lapin de Nuttall - Sylvilagus nuttallii
Lapin ordinaire - voir Lapin de garenne
Lapin palustre - Sylvilagus palustris
Lapin pygmée (ou Lapin pygmée de l'Idaho) - Brachylagus idahoensis
Lapin à queue blanche - Sylvilagus floridanus
Lapin à queue de coton - voir Lapin à queue blanche
Lapin riverin - voir Lapin des bochimans
Lapin roux de Jameson - Pronolagus randensis
Lapin roux de Smith - Pronolagus rupestris
Lapin des Ryukyu (Lapin de Ryukyu ou lapin du Ryu kyu) - Pentalagus furnessi
Lapin sauvage - voir Lapin de garenne
Lapin sauvage d'Afrique centrale (ou Lapin sauvage d'Afrique) - Poelagus marjorita
Lapin de Sumatra - Nesolagus netscheri
Lapin des volcans - Romerolagus diazi
Lapin vulgaire - voir Lapin de garenne
etc.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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Lapin : Noms en français des espèces et noms scientifiques | |||||||||||||||||||||||||||
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Le mot lapin (/lapε̃/) est un terme très général qui désigne en français certains animaux lagomorphes à longues oreilles, que l'on différencie des lièvres par une silhouette moins élancée et par les petits qui naissent aveugles et nus, cachés dans un nid creusé au sol. Ces animaux ne correspondent donc pas à un niveau précis de classification scientifique.
« Lapin » est en fait un nom vernaculaire ambigu, désignant une partie seulement des différentes espèces de mammifères classées dans la famille des Léporidés, une famille qui regroupe à la fois les lièvres et les lapins. Longtemps classés dans l'ordre des rongeurs, ils sont maintenant regroupés dans un ordre à part : les Lagomorphes.
En employant le terme « lapin », on fait toutefois référence le plus souvent au lapin domestique issu du Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus), l'espèce sauvage d'origine européenne qui s'est répandue un peu partout, puisqu'elle est à la base des multiples races de lapins élevées à présent dans le monde entier, y compris des lapins nains. Cependant, les lapins ne se limitent pas à cette seule espèce européenne : il existe en effet plus d'une vingtaine d'espèces de lapins sauvages dans le monde, réparties dans neuf genres biologiques, mais dont plusieurs sont menacées d'extinction et protégées au XXIe siècle.
Le lapin est un gibier traditionnel, classé en cuisine avec les volailles et il est un mets apprécié dans de nombreux pays . C'est aussi un animal très présent dans de nombreux domaines culturels. L'« animal aux longues oreilles » est évoqué dans l'art et la littérature tout autant que dans la culture populaire, la mythologie et la symbolique de plusieurs continents. De nombreux personnages célèbres de fiction sont des lapins, notamment dans l'univers enfantin. Le mot « lapin » est par ailleurs utilisé aussi bien comme patronyme que comme marque commerciale.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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Noms français et noms scientifiques correspondants
Liste alphabétique des noms vulgaires ou des noms vernaculaires attestés en français.
Note : certaines espèces ont plusieurs noms et, les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide. En gras, les espèces les plus connues des francophones.
Écureuil d'Abert - Sciurus aberti
Écureuil d'Alexandre - Paraxerus alexandri
Écureuil d'Allen - Sciurus alleni
Écureuil-Antilope - Ammospermophilusspp
Écureuil de Barbarie (ou de Berberie) - Atlantoxerus getulur
Écureuil des bois de Boehm - Paraxerus boehmi
Écureuil de Bolivie - Sciurus ignitus
Écureuil du Brésil - Sciurus gilvigularis
Écureuil de Carruther - Funisciurus carruthersi
Écureuil de Collie - Sciurus colliaei
Écureuil de Colombie - Sciurus pucheranii
Écureuil de Corée - Tamias sibiricus(Eurasie) ou Tamias striatus (Amérique)
Écureuil de Deppe - Sciurus deppei
Écureuil d'Ebi - Epixerus ebii
Écureuil d'Eurasie - Sciurus vulgaris
Écureuil fauve - Sciurus niger
Écureuil du Fernando Po - Paraxerus poensis-
Écureuil de Finlayson - Callosciurus finlaysonii
Écureuil fouisseur de Barbarie - Atlantoxerus getulus
Écureuil de Gambie - Heliosciurus gambianus
Écureuil géant - Ratufa spp. et par extension le plus commun du genre: Ratufa affinis
Écureuil géant de Ceylan - Ratufa macroura
Écureuil géant commun - Ratufa affinis
Écureuil géant gris - Ratufa macroura
Écureuil géant de l'Inde - Ratufa indica
Écureuil géant de Malaisie - Ratufa bicolor
Écureuil gétule - Atlantoxerus getulus
Écureuil gris - Sciurus carolinensis
Écureuil gris d'Arizona - Sciurus arizonensis
Écureuil gris de Caroline - Sciurus carolinensis
Écureuil gris du Mexique - Sciurus aureogaster
Écureuil du Guayaquil - Sciurus stramineus
Écureuil de la Guyane - Sciurus aestuans
Écureuil des Indes - Sciurus indicus ou Sciurus palmarum
Écureuil du Japon - Sciurus lis
Écureuil du Junin - Sciurus pyrrhinus
Écureuil multicolore - Sciurus variegatoides
Écureuil du Nayarit - Sciurus nayaritensis
Écureuil occidental - Sciurus griseus
Écureuil des palmiers - Epixerus ebii
Écureuil palmiste - Epixerus ebii ou Funambulus spp.
Écureuil de Perse - Sciurus anomalus
Écureuil de Peter - Sciurus oculatus
Écureuil des Pins - Sciurus deppei
Écureuil pygmée (d'Afrique) - Myosciurus pumilio
Écureuil à queue de cheval - Sundasciurus hippurus
Écureuil à queue rouge - Sciurus granatensis
Écureuil de Raffles - Ratufa affinis
Écureuil de Richmond - Sciurus richmondi
Écureuil des rochers - Spermophilus variegatus
Écureuil roux - Sciurus vulgaris(Europe) ou Tamiasciurus hudsonicus(Amérique)
Écureuil roux du Canada - Sciurus hudsonius
Écureuil roux du nord de l'Amazonie - Sciurus igniventris
Écureuil roux du sud de l'Amazonie - Sciurus spadiceus
Écureuil du Sanborn - Sciurus sanborni
Écureuil de terre à quatre raies - Lariscus hosei
Écureuil de terre à tête de musaraigne - Rhinosciurus laticaudatus
Écureuil de terre à trois raies - Lariscus insignis
écureuil terrestre - certains spermophiles au sein du genre Spermophilus
Écureuil terrestre Arctique - Spermophilus parryii
Écureuil terrestre de Californie - Spermophilus beecheyi
Écureuil terrestre à manteau doré - Spermophilus lateralis
Écureuil terrestre de Franklin - Spermophilus franklinii
Écureuil terrestre du Mexique - Spermophilus mexicanus
Écureuil terrestre nord-africain - Atlantoxerus getulus
Écureuil terrestre à queue ronde - Spermophilus tereticaudus
Écureuil terrestre de Washington - Spermophilus washingtoni
Écureuil du Venezuela - Sciurus flammifer
Écureuil à ventre rouge - Callosciurus erythraeus
écureuil volant - qualifie la famille des Anomaluridés ou la sous-famille des Pteromyinés
Écureuil de Wilson - Epixerus wilsoni
Écureuil du Yucatán - Sciurus yucatanensis
Grand écureuil de Stanger - Protoxerus stangeri
Écureuil Fouisseur d'Afrique
etc.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cureuil#Noms_fran%C3%A7ais_et_noms_scientifiques_correspondants | |||||||||||||||||||||||||||
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Les différentes espèces de crocodiles présentent un dimorphisme sexuel, les mâles grandissant plus vite et étant plus imposants que les femelles. La taille des crocodiles diffère aussi selon les espèces. La plus petite est le Crocodile nain, mesurant à l'âge adulte entre 1,5 et 2 mètres, alors que le Crocodile marin peut dépasser 6 m.
Le plus grand crocodile au monde capturé vivant est Lolong, un crocodile marin de 6,17 m pesant 1 150 kg, mort en février 2013. Actuellement, le plus grand crocodile vivant connu est Cassius (en), long de 5,48 m et pesant 1 300 kg résidant en captivité à île Verte (Queensland, Australie).
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Crocodile | |||||||||||||||||||||||||||
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