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Faune

Chèvre

Publié à 01:55 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci
Chèvre

 

La chèvre domestique (Capra hircus Linnaeus, 1758 ou Capra aegagrus hircus) est une espèce de mammifères herbivore ruminant, appartenant à la famille des bovidés, sous-famille des caprins. La plupart du temps, les chèvres sont domestiquées, mais on les trouve aussi à l'état sauvage dans quelques contrées du Caucase, d'Iran, d'Afghanistan ou d'Irak. Leur domestication est ancienne (au moins VIIIe millénaire av. J.-C.). On les élève pour leur lait, leur cuir, leur poil et leur viande.

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A8vre

 
     
     
     
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Bouquetin des Alpes

Bouquetin des Alpes

Le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), bouquetin ou ibex, est un mammifère de la famille des Bovidés, de l'ordre des Artiodactyles et de la sous-famille des Caprinés.

Sorte de chèvre sauvage, il existe dans l’arc alpin où il a failli disparaître au XIXe siècle avant de bénéficier de programmes de réintroductions. L’espèce est aujourd’hui hors de danger. Les dernières populations naturelles de bouquetins existaient en Italie et en France, mais il se rencontre désormais aussi en Suisse, en Allemagne, en Autriche et en Slovénie.

Une espèce proche, le bouquetin ibérique (Capra pyrenaica), occupe la péninsule ibérique. Le genre Capra est représenté par six autres espèces présentes en Asie centrale, au Moyen-Orient et dans le nord-est de l’Afrique, elles sont la chèvre du Caucase (Capra caucasica), le Markhor (Capra falconeri), le bouquetin de Nubie (Capra nubiana), le Yanghir (Capra sibirica) et le bouquetin d'Abyssinie (Capra walie). La chèvre domestique, Capra hircus, est parfois distinguée de son homologue sauvage, le bézoar (Capra aegagrus ou C. hircus aegagrus).

 

Étymologie et nomenclature

 

Le mot « bouquetin » dérive du provençal boc-estain, dont l'origine viendrait soit de l'occitan boc estanc (« bouc au pied solide »), soit de l'allemand Steinbock (« bouc de rocher »). Capra est le nom latin de la chèvre, ibex est un type de chèvre. Les mâles sont appelés bouquetins, les femelles étagnes, les jeunes mâles éterlous et les jeunes femelles éterles.

L’espèce Capra ibex a été décrite pour la première fois par Linné en 1758, sa localité type est située dans le Valais. Elle est aujourd’hui considérée comme monotypique.

 

Histoire

 

Jusqu'au Tardiglaciaire, le bouquetin vivait dans toutes les régions montagneuses d'Europe. Il est source d'inspiration pour les hommes du Paléolithique supérieur qui le représentent dans de nombreuses grottes à l'instar de celle de Lascaux. C'est pendant cette période que les sous-espèces s'individualisent tandis que les différentes populations gagnent progressivement les altitudes les plus élevées au fur et à mesure que le climat se réchauffe.

Jusqu'au milieu du XVe siècle, le bouquetin était encore répandu dans tout l'Arc alpin, mais le développement des armes à feu raréfie l'espèce. L'animal, facile à approcher et à chasser, est alors consommé pour sa viande. Il est également prisé dans la médecine de l'époque : les cornes broyées en poudre sont alors utilisées comme remède contre l'impuissance, son sang comme remède contre les calculs rénaux, l'os cruciforme situé au niveau du cœur comme talisman contre la mort subite, que les locaux portaient autour du cou. Enfin l'estomac est utilisé pour vaincre les dépressions.

L'espèce doit sa survie aux rois de Piémont-Sardaigne. Le constat de la quasi-disparition de l'espèce présenté à l’Académie Royale des Sciences à Turin conduisit en effet le roi Charles-Félix de Savoie à interdire par décret la chasse des bouquetins alpins sur les terres royales du Grand Paradis le 12 septembre 1821, puis sur l'ensemble des terres de la Maison de Savoie.

Le roi Victor-Emmanuel II fit ensuite protéger en 1856 les derniers individus situés en Vallée d'Aoste pour sa chasse personnelle, en créant la réserve royale du Grand Paradis, avec le château de Sarre et la maison de chasse d'Orvieille au Valsavarenche comme points de référence. Il engagea un corps de garde-chasses afin de protéger cette population.

Les successeurs italiens de Victor-Emmanuel II – les rois Humbert Ier et Victor-Emmanuel III – poursuivirent les achats de terre et de fermage en Vallée d’Aoste et dans le Piémont, régions dans lesquelles les bouquetins étaient alors strictement surveillés, des battues annuelles étant organisées sous contrôle des gardes royaux. En 1922, la réserve royale de chasse du Grand Paradis devient parc national italien et la chasse y est complètement interdite.

Côté français, une petite population relictuelle se maintenait sur les hauteurs du massif de la Vanoise, sur le versant de la Maurienne plus difficilement accessible car plus escarpé et d'altitude moyenne plus élevée. La création du parc national de la Vanoise, contigu au parc national italien du Grand Paradis, facilita les échanges entre les deux populations et contribua ainsi au renouveau de l'espèce.

 

Habitat

 

Le bouquetin est une espèce rupicole. Son milieu de prédilection comprend des murailles abruptes, des falaises à pics ou des parois escarpées. Il ne fréquente la forêt qu’exceptionnellement.

Dans les Alpes, selon les saisons, l'altitude à laquelle on peut le trouver varie de 500 à 3 300 m. C'est l'été que les animaux montent le plus haut, aux cols les plus élevés pour profiter surtout des pâturages non consommés par les autres herbivores sauvages ou domestiques, sur les sommets ou les crêtes. L'hiver, ils peuvent descendre jusque dans les vallées pour trouver de la nourriture.

Le 4 août 2017, un bouquetin a été photographié à plus de 3 700 m d’altitude dans la face sud de la Meije

Description

Le mâle

Trapu, il possède de courtes mais solides pattes, un cou large et des yeux assez écartés mais la caractéristique la plus frappante chez le bouquetin mâle réside dans ses cornes.

Trois mois après sa naissance, il se dote en effet d'une paire de cornes, lesquelles grandissent tout au long de la vie, leur croissance se ralentissant cependant avec l'âge. Recourbées vers l'arrière et plus ou moins divergentes selon les individus, en forme de cimeterres, elles se parent de nodosités également appelées bourrelets de parure. À l'âge adulte, les cornes du mâle atteignent 70 à 100 cm et peuvent peser jusqu'à 6 kg la paire. On peut souvent voir des bouquetins s'en servir pour se gratter le dos ou les cuisses.

 

La femelle, ou étagne

 

La femelle appelée « étagne », et éterle quand elle est jeune, est plus petite et plus fine que le mâle. Elle mesure entre 70 et 78 cm de hauteur au garrot pour une longueur comprise entre 1,05 et 1,45 mètre. Son poids varie entre 35 et 50 kg. Mais la différence principale réside dans la longueur des cornes. Ces dernières sont en effet beaucoup plus courtes, mesurant 20–25 cm (30 au maximum) et ne pesant que 100 à 300 grammes la paire. Les cornes des femelles sont plus fines et par ailleurs dépourvues de bourrelets

 

Le petit, ou cabri

 

Chez les petits bouquetins, la reconnaissance des sexes est impossible avant 5-6 mois et reste très difficile jusqu'à 1 an ; on parle alors de cabris.

Au-delà d'un an, il devient possible de différencier le sexe des individus par l'observation du diamètre des cornes. Il est plus important chez les jeunes mâles : les cornes se font plus épaisses à la base du fait de l'apparition des premières nodosités. Chez les jeunes femelles, les cornes sont plus minces et dépourvues de bourrelets.

Les cornes constituent donc une clef de détermination des sexes, mais aussi de l'âge d'un individu.

 

Éléments d'anatomie

Les cornes

 

Contrairement aux idées reçues, les nodosités des cornes des bouquetins mâles ne permettent pas de calculer leur âge. Ce sont en fait les stries de croissance de l'encornure formant une suite d'étuis emboîtés qu'il faut compter pour déterminer l'âge d'un mâle adulte.

 

Chez les individus non adultes, cabris, ce sont la taille et le diamètre des cornes qu'il convient de prendre en compte. En deçà de 15 centimètres, on parle de cabri et il est alors impossible de déterminer le sexe de l'individu alors âgé de moins d'un an.

Les conditions environnementales (climat, ressources alimentaires, etc.) conditionnent la croissance des cornes et l'estimation de l'âge en est rendue difficile.

 

Au-delà de quinze centimètres, chez les individus mâle, l'âge peut être évalué de la sorte :

deux ans d'âge : 20 centimètres ;

trois ans d'âge : 40 centimètres ;

quatre ans d'âge : 50 centimètres ;

cinq ans d'âge et plus : cornes égales ou supérieures à 60 centimètres.

Chez les jeunes femelles ou éterles :

deux ans d'âge : cornes ne dépassant pas les 20 centimètres ;

au-delà, il devient très difficile d'apprécier l'âge de la femelle.

 

Le pelage

 

La coloration de la robe du bouquetin varie au fil des saisons. En période estivale, le poil est court, et beige, brun clair. À l'automne, il tombe lentement et est remplacé par une fourrure à poils plus longs et épais, de couleur brun foncé, presque noir. Cette épaisse fourrure protégera le bouquetin du froid hivernal, et sa couleur plus foncée absorbera les rayons du soleil.

Une mue s'opère au sortir de l'hiver en mai-juin. Les bouquetins se débarrassent de leur fourrure hivernale en se frottant aux rochers et aux arbres. Il n'est pas rare à cette période de retrouver des poils accrochés à la pierre et aux arbustes.

Cette mue est également à l'origine de démangeaisons que les bouquetins mâles tentent de calmer à l'aide de leurs longues cornes.

Le pelage d'été du bouc est de couleur gris fer hormis le ventre qui est parfois blanc, le dessus de la queue brun marron, les membres plutôt brun foncé voire noirâtres et une bande médiane sur le dos de couleur presque noire (celle-ci peut cependant faire défaut). Dès le mois de novembre, le pelage des mâles s'assombrit et devient marron foncé.

Le pelage de la femelle est d'un beige jaunâtre ou châtain clair, à l'exception du ventre plutôt blanchâtre et des membres qui sont brun foncé. Il s'assombrit légèrement en hiver. Quoi qu'il en soit, été ou hiver, la robe de l'étagne est plus claire que celle du bouc.

Le pelage des jeunes bouquetins est beige fauve à la naissance, plus clair que celui des étagnes, et demeure ainsi jusqu'à l'âge de deux ans.

 

Le sabot

 

Animal d'une grande agilité sur les parois rocheuses, le bouquetin possède un large sabot renflé au niveau du talon, avec une partie molle appelée la sole. Ses deux doigts ne sont pas solidaires. La surface d'appui au sol par rapport au poids de l'animal est faible, ce qui rend ses déplacements dans la neige très difficiles, contrairement au chamois. Dans les pentes raides, à l'arrière de ses talons, des ergots font saillie et augmentent la surface d'adhérence au rocher.

Le bouquetin se déplace généralement au pas, même si on le sait capable de galoper très rapidement jusqu'à 50 km/h et faire des pointes avoisinant les 70 km/h. La marque de ses sabots est plus large et plus longue que chez le chamois : les pinces sont légèrement recourbées vers l'avant. La marque mesure de 6 à 9 cm de long pour 5 à 6 cm de large.

 

Alimentation

 

Le bouquetin est un animal essentiellement diurne, s'activant avant le lever du soleil et les premières heures du jour, et le soir avant la tombée de la nuit. Le reste du temps, il se prélasse sur des terrasses herbeuses bien exposées au soleil.

Herbivore, le bouquetin peut manger jusqu'à 20 kilogrammes par jour de graminées, légumineuses mais encore de rameaux de genévrier, rhododendrons ou de mousses et lichens pourtant difficiles à digérer. Il n'est pas rare de le rencontrer en montagne aux abords des pierres à sel destinées aux troupeaux, sel dont son organisme a besoin et qu'il trouve également dans les schistes. Pour le trouver, il est capable d'escalader et de descendre de véritables murailles.

Le bouquetin boit très peu, se contentant souvent de la rosée du matin.

Au printemps, il se nourrit d'arbustes, tels le noisetier, ou l'Aulne vert dont il apprécie les pousses tendres et vertes, les bourgeons et les chatons.

L'hiver, il se nourrit de la rare végétation accessible, et descend des hauts alpages lorsque les conditions météorologiques sont trop difficiles pour offrir suffisamment de nourriture. Lorsque la nourriture est rare, le bouquetin peut se montrer opportuniste en profitant de la découverte de rares touffes comestibles par des étagnes et en les écartant. L'étagne, forcée à brouter les résidus à même la terre, s'abîme ainsi les incisives, diminuant fortement sa durée de vie. De plus, c'est une des raisons qui fait que bouquetins et étagnes ont tendance à vivre séparés en dehors des périodes de reproduction.

Le bouquetin est un ruminant de la sous-famille des caprins.

 

Reproduction

 

Le bouquetin est un animal polygame.

La période de rut commence début décembre pour se terminer mi-janvier. Les bouquetins mâles et femelles se regroupent.

Au sein de ces troupeaux se crée une hiérarchie. Il y a généralement un mâle dominant par groupe – souvent parmi les plus vieux-, qui s'impose après un combat de cornes, combats rarement violents qui s'échelonnent tout au long de l'année et dont on peut entendre le choc très caractéristique jusqu'à un kilomètre de distance. Le dominant se réserve le droit de saillir la femelle de son choix, de sorte que les mâles plus jeunes ont moins de chance de se reproduire, alors qu'ils se montrent beaucoup plus excités…

La maturité sexuelle des mâles est atteinte vers 18 mois, 2 ans pour les étagnes. Pour les femelles, la meilleure productivité se situe entre 3 et 13 ans avec un maximum aux alentours de 8 ou 9 ans. Les mâles peuvent eux se reproduire jusqu'à l'âge de 16-17 ans et les femelles jusque vers 14-15 ans.

Le mâle en rut a la queue rabattue sur l'échine laissant ainsi éclater la blancheur de son fessier. La femelle, elle, manifeste son désir en frétillant de la queue. Plusieurs coïts ont lieu en quelques heures et les accouplements se déroulent généralement à la tombée du jour ou la nuit.

Après l'accouplement hivernal, la mise bas a lieu généralement vers mi-juin, après 170 jours de gestation, dans un endroit inaccessible. Il naît un seul petit, rarement deux, qui se tient debout dès les premières heures, de sorte que les femelles reprennent leur migration saisonnière au bout d'une semaine. L'allaitement dure de deux à trois mois et les cabris ne sont sevrés qu'à la mi-septembre.

 

Vie sociale

 

Les bouquetins forment des hardes séparant mâles et femelles. Les mères sont accompagnées de leur chevreaux pendant une année entière et se regroupent en hardes mêlant jeunes femelles, mères allaitantes et jeunes d'un an. Les jeunes mâles quittent la famille et la harde pour rejoindre celle des mâles adultes dans laquelle ils devront trouver leur place dans la hiérarchie. Mâles et femelles se regroupent au moment du rut (décembre et janvier) uniquement. Le bouquetin vit en groupes, jusqu'à 100 individus.

Réintroductions et effectifs

 
Répartition géographique du bouquetin des Alpes :

Zone d'origine

Zone où il est inexistant

 

Grâce à différentes réintroductions, l'espèce se trouve de nouveau aujourd'hui dans la quasi-totalité du massif des Alpes, mais de façon très discontinue, en petits habitats dispersés.

Les populations ont augmenté régulièrement depuis les années 1960. Dans les années 1990, il était estimé que 30 000 individus vivaient dans les Alpes et les effectifs ont été estimés à plus de 50 000 individus pour l'année 2013.

Une autre étude estime à 55 297 (intervalle de crédibilité à 95 % : 51 157 ; 62 710) le nombre de bouquetins dans les Alpes en 2015.

En 2015, le nombre de bouquetins des Alpes serait supérieur à 16 800 individus en Suisse, à 14 800 en Italie et à 10 500 en France selon les comptages réalisés périodiquement. Parmi les autres pays de l'arc alpin, il y aurait environ 6 730 bouquetins des Alpes en Autriche, 400 en Allemagne et 300 en Slovénie. Toutefois, ces protocoles de terrain tendent à sous-estimer fortement l'abondance (parfois de plus de 50 % par rapport aux estimations obtenues par capture-marquage-recapture), en particulier en été, ce qui suggère que les effectifs réels seraient bien supérieurs à ceux qui peuvent être reportés au travers des estimations habituelles

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouquetin_des_Alpes

 
     
     
     
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Poussin

Publié à 01:24 par dessinsagogo55 Tags : merci sur course centerblog center animal livre
Poussin

Un poussin est un juvénile récemment éclos de Poule domestique (Gallus gallus domesticus). Il s'agit d'un oisillon de type nidifuge lors de l'éclosion. Le terme « poussin » peut désigner par extension tout type de jeune oiseau.

 

Étymologie

 

Le substantif masculin poussin (prononcé [pusɛ̃]) est issu du bas latin pulliceīnus (« jeune poulet »), devenu pullicinus (« la famille du coq »), par changement de suffixe.

 

Dans la culture

Dans la littérature jeunesse

 

Les poussins sont omniprésents dans l'œuvre de Claude Ponti. On les rencontre régulièrement dans ses ouvrages mais on les trouve plus particulièrement dans la série d'albums consacrés à Blaise, le poussin masqué : Blaise et la tempêteuse bouchée (1991), Le jour du mange-poussin (1991), Blaise dompteur de taches (1992), Blaise et le robinet (1994), Blaise et le château d'Anne Hiversère (2004), Mille secrets de poussins (2005), Blaise et le kontrôleur de Kastatroffe (2014) ainsi que dans la série d'albums autour de Tromboline et Foulbazar : Le Bébé bonbon (1995), Les Masques (1995), La Boîte (1995), Le Nuage (1998), Le A (1998), Le Cauchemar (1998), Dans rien (2009), L'avion (2009) ou encore dans La course en livre (2017).

 

 
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Loup

Publié à 17:08 par dessinsagogo55 Tags : merci centerblog sur fond
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Cygne

Publié à 15:24 par dessinsagogo55 Tags : sur centerblog merci
Cygne

 

 
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Lion : Crinière

Publié à 02:53 par dessinsagogo55 Tags : sur centerblog bonne afrique merci vie animal chez
Lion : Crinière

 

Crinière

 

Les mâles possèdent une longue crinière, le plus souvent brun foncé, mais également dans certains cas, noire, brun clair ou fauve. Les lions du Tsavo, sont quant à eux dépourvus de crinières. La crinière apparaît vers l'âge de trois ans et s'étend des joues jusqu'au-dessus des épaules, quelquefois aussi sur le ventre et sur la poitrine. La forme et la couleur des mâles peuvent varier non seulement entre les individus, mais également chez un même individu au cours de sa vie en fonction de sa constitution physique.

 

Une crinière longue et foncée est un indicateur d'une bonne constitution et d'une grande force de combat, car le statut hormonal et la nutrition ont des conséquences sur l'épaisseur ainsi que sur la longueur de la crinière. Des examens expérimentaux avec des crinières empaillées ont montré que les femelles réagissent positivement aux modèles avec une crinière longue et sombre, et que les mâles évitent les modèles aux crinières prononcées. L'explication en est qu'une crinière foncée et épaisse constitue un handicap, car elle capte et conserve la chaleur. Les mâles ainsi handicapés, mais néanmoins « survivants », se révèlent donc être les porteurs de meilleurs gènes. Cela est avéré par le fait qu'un animal affaibli d'une manière ou d'une autre présente une crinière plus claire et moins importante (des changements d'aspect de la crinière ont été observés chez un même individu au cours du temps).

 

En pratique, la crinière pourrait être une protection contre les coups de griffes lors de combats contre des mâles rivaux.

 

Par ailleurs, les dernières recherches ont également prouvé que la température a aussi un effet important sur la longueur de la crinière, et les mâles de régions plus froides, même indépendamment de leur sous-espèce, forment une crinière plus importante que ceux vivant dans des régions très chaudes. Ainsi, les individus mâles des zoos de régions au climat plus continental forment le plus souvent une crinière bien plus importante que celle de leurs congénères restés dans des pays plus chauds.

 

Chez les lions d'Asie, ainsi que certains spécimens d'Afrique de l'Ouest (au parc de la Pendjari au Bénin, par exemple), la crinière est clairement moins prononcée que chez leurs cousins d'Afrique, les poils ont la particularité d'être également plus fins.

 

 
Liens externes                                                  
 

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Lion : Description

Publié à 02:50 par dessinsagogo55 Tags : merci centerblog sur image base afrique vie monde animaux animal png chez article nature livre
Lion : Description

 

 

Biométrie

Le lion est le deuxième plus grand félidé, après le tigre, et ainsi le plus grand carnivore d'Afrique. Un mâle mesure de 172 à 250 centimètres de long du bout du museau à la base de la queue et possède une queue d’en moyenne 90 centimètres. Les mâles atteignent une masse comprise entre 145 et 225 kilogrammes à l'âge adulte. Les femelles adultes mesurent de 158 à 192 centimètres sans la queue et possède une queue mesurant environ 85 cm. Elles pèsent entre 83 et 168 kg et ont une corpulence en moyenne 20 à 50 % moins importante que celle d'un mâle.

 

La taille au garrot peut varier de 100–128 cm (en moyenne, 123 cm pour les mâles et 107 cm pour les femelles). Les plus grands mâles pouvant exceptionnellement atteindre une taille à l'épaule de 1,50 m. Ils peuvent ainsi avoir une taille à l'épaule de 30 cm plus importante que celle des tigres mais sont moins longs que ces derniers. Si une taille de 189–300 cm du bout du museau à la base de la queue a souvent été évoqué pour le tigre, il est admis que le tigre est au maximum de 30 cm plus long que le lion soit une longueur de 2,80 m du bout du museau à la base de la queue. Les plus grands lions vivent dans le sud de l’Afrique, les plus petits en Asie. Le record du monde dans la vie sauvage est détenu par un lion du Transvaal de 313 kg. Les lions en captivité ont tendance à être plus gros que les lions vivant dans la nature, dans certains cas, les lions ont atteint en captivité un poids de 375 kg, notamment le célèbre lion à crinière noire « Simba » du zoo de Colchester en Angleterre dont la masse a été reconnue par le Livre Guinness des records

 

 

 
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Lion : Tête

Publié à 02:42 par dessinsagogo55 Tags : france centerblog sur merci
Lion : Tête

 

Avec une longueur de crâne de 26,7 à 42 cm en moyenne, il est généralement admis que c'est le lion qui possède la plus grande longueur de crâne parmi les grands félins, devançant ainsi dans ce domaine le tigre de Sibérie qui est la sous-espèce de tigre ayant le crâne le plus imposant avec une longueur en moyenne de 25,3 à 38 cm environ.

 

Les lions ont des yeux ambre voire jaunes et une truffe noire. Leurs oreilles, couleur sable, sont arrondies. Leurs canines peuvent atteindre six centimètres de long. Leur langue est recouverte de papilles cornées recourbées leur permettant de saisir la nourriture, mais aussi de se débarrasser des parasites.

 

 
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Un "cyclone" de rennes impressionnant filmé en Russie

Un "cyclone" de rennes impressionnant filmé en Russie

Un renne© pixabay

 

Un "cyclone" de rennes impressionnant filmé en Russie

 

Grâce à un drone, le photographe russe Lev Fedoseyev a pu filmer un troupeau de rennes former une immense spirale, tel un cyclone.

Ce sont des images impressionnantes qu'a réussi à capturer le photographe Lev Fedoseyev. Il a pu observer un immense cyclone de rennes en Russie, dans la péninsule de Kola, à côté de la Finlande. La région est connue pour abriter des Samis, un peuple autochtone éleveur de rennes.

 

Pourquoi un tel comportement ?
 

Alors que les cervidés étaient en train de brouter tranquillement les rares touffes d'herbe non recouvertes de neige en toute liberté, ils ont été regroupés par des hommes sur des motoneiges. Ceux-ci ont alors dirigé le troupeau dans un enclos, afin que le service vétérinaire régional puisse vacciner les animaux contre l'anthrax.

A cause du réchauffement climatique, le permafrost fond, libérant la bactérie mortelle. En 2016, ce sont ainsi plus de 2 000 rennes qui étaient décédés, des dizaines de personnes avaient été hospitalisées, et un enfant était même décédé.

Comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous, les rennes se sont mis à courir, formant une immense spirale, tel un cyclone. Il s'agit d'une stratégie défensive et de protection face à un prédateur. Les mâles adultes restent à l'extérieur du cercle, alors que les biches et les jeunes restent au centre. Face à cette spirale infernale, les prédateurs comme les loups ou les ours sont désorientés et ne savent plus quel animal attaquer.

A noter que cette stratégie défensive est utilisée par d'autres animaux, comme les bisons ou certaines espèces de poissons. Les manchots utilisent également cette technique de la spirale lorsque les températures sont très basses. Serrés les uns contre les autres, ils changent ainsi constamment de place afin de ne pas avoir froid. Les individus à l'extérieur du cercle se mettent dos au vent, alors que ceux au centre peuvent bénéficier d'une température proche des 30°C !

 

https://www.geo.fr/environnement/un-cyclone-de-rennes-impressionnant-filme-en-russie-204325?utm_campaign=20210409&utm_medium=email&utm_source=nl-geo-environnement#nlref=c31a8b7b684f6a316ce829d801aa5d16&part%255name%5D=pm&part%255token%5D=c31a8b7b684f6a316ce829d801aa5d16&srAuthUserId=c31a8b7b684f6a316ce829d801aa5d16&utm_campaign=20210409&utm_medium=email&utm_source=nl-geo-environnement&nlsha=190fab20c2668491288756b154c73a7d2fed63e879780c6f3f649ab1ee47fa93

https://youtu.be/fpWHs58qMkA

 



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Pinson des arbres

Pinson des arbres

 

Fringilla coelebs

 

Le Pinson des arbres (Fringilla coelebs) est une espèce de petits passereaux, partiellement migrateur, très répandu, de la famille des fringillidés. C'est la plus fréquente et la plus répandue des trois espèces de pinsons. Il est présent dans toute l'Europe à l'exception de l'Islande et de la Scandinavie la plus septentrionale, son aire de répartition s'étend vers l'est jusqu'en Sibérie centrale. C'est aussi un oiseau reproducteur en Afrique du Nord et au Proche-Orient jusqu'en Iran. En Nouvelle-Zélande et en République sud-africaine, le pinson a été introduit par l'homme.

 

En Europe centrale, le pinson est l'un des oiseaux reproducteurs les plus répandus. Son aire de répartition s'étend de la côte à la limite des arbres dans les montagnes. Les pinsons d'Europe du Nord et de l'Est sont des oiseaux migrateurs, alors qu'en Europe centrale, ils sont des migrateurs partiels. On distingue plusieurs sous-espèces. Trois d'entre elles se trouvent aux îles Canaries, ainsi qu'une aux Açores, à Madère, en Sardaigne et en Crète. Comme tous les fringillidés, c'est une espèce protégée en France.

 

Morphologie

 

Le pinson des arbres adulte, d'environ 15 cm de long, ainsi que le juvénile possèdent deux barres alaires blanches, assez significatives et la queue est gris-ardoisé au centre, avec les rectrices blanches. Ses yeux sont marron foncé. Ses pattes et ses doigts sont brun clair à gris foncé. L'hiver, le plumage du pinson se ternit légèrement. Adulte, il pèse entre 18 et 25 grammes.

 

Le mâle adulte a le dos brun-noisette, le ventre et la gorge rosâtre, les côtés de la tête rougeâtres, la calotte et la nuque bleu gris (tirant sur le brun en hiver) qui le différencient de la femelle, le front noir, les sous-caudales blanchâtres et le croupion verdâtre. Le bec du mâle est bleu acier au printemps, puis se brunit en hiver. La femelle est beaucoup plus terne que le mâle, avec son ventre blanchâtre et son dos brun-olive pâle et les motifs de ses ailes sont moins marqués et moins étendus. Le bec de la femelle est brun clair à corne toute l'année.

 

Les pinsons des arbres fraîchement éclos montrent un duvet gris fumé pâle sur le dessus du corps, les ailes, les cuisses et le ventre au début. La peau est de couleur rose chair. La gorge est rose foncé, le renflement du bec est blanc ou crème à teinte jaunâtre. Les jeunes oiseaux ressemblent aux femelles adultes, mais les plumes de la tête et du corps sont un peu plus courtes et plus douces, les plumes rectrices sont plus étroites et s'étendent de façon plus pointue.

 

Il peut être confondu, notamment en vol, du pinson des arbres avec le pinson du Nord, assez semblable à la différence de son croupion blanc et de ses couleurs plus orangées.

 

Écologie et comportement

Locomotion

 

Le vol du pinson des arbres est onduleux, et une série de petits battements alterne la fermeture des ailes. Les individus nordiques, lors de la migration peuvent voler sur de très longues distances sans s'arrêter, car même fatigués ils continuent à voler, se laissant porter par le vent. Les pinsons des arbres marchent sur le sol à pas courts, mais rapides, avec un hochement de tête rythmé.

 

Alimentation

Régime alimentaire

 

Le pinson des arbres se nourrit essentiellement de petits invertébrés et de leurs larves, de graines et de bourgeons.Son bec, à la fois large à la base et pointu, traduit une adaptation à ce régime alimentaire. Les graines d’arbres les plus prisées sont celles de hêtres (Fagus), d’érables (Acer), de bouleaux (Betula), d’aulnes (Alnus) et de résineux. Les bourgeons, baies et fruits sauvages et cultivés ainsi que les graines des plantes herbacées et céréalières (surtout le colza) sont aussi consommés mais en période de reproduction le régime devient nettement insectivore à l'opposé de la majorité des passereaux. Les oisillons sont nourris essentiellement de larves d'insectes et de chenilles. La recherche de nourriture se fait au sol et, au printemps et en été, dans les arbres et buissons. Les pinsons des arbres capturent des insectes dans les branches et sur les feuilles, voire au cours de petits vols vifs et acrobatiques. En dehors de la saison de reproduction, les pinsons des arbres recherchent souvent leur nourriture en groupes, en association avec des moineaux, des verdiers d'Europe et des pinsons du nord.

 

Acquisition de la nourriture

 

Le pinson des arbres préférant se nourrir sous les mangeoires que dedans, on le trouve souvent à sautiller sur le sol à récupérer les graines tombées.

 

Comportement social

Comportement territorial

 

Le pinson des arbres est très sociable en dehors de la saison de reproduction. Lors de cette période, le pinson des arbres est très territorial. Le mâle se montre très agressif, il défend son territoire en mettant en fuite les voisins et intrus. Lors de la parade nuptiale, les disputes entre partenaires ne sont pas rares mais ils continuent tout de même à se nourrir ensemble. Les pinsons des arbres sont en grande partie sédentaires, et les juvéniles ne peuvent se déplacer que sur de courtes distances depuis le lieu de leur éclosion. Les mâles et les femelles pinsons, se séparent souvent en groupes de chaque sexe, comme l'hiver et lors de la migration (que seuls les jeunes et les femelles effectuent).

 

Le chant du pinson des arbres est une série brève, mais vigoureuse, de notes descendantes s'achevant sur une fioriture finale plus complexe, par exemple : « tchip-tchip-tchip-tchip-chett-chett-chett-chett-diddip-diddiooo ». Il comporte de nombreuses variations (individuelles et régionales). Son cri à l'arrêt est un typique « pink-pink », bien audible, et au vol c'est un « yùp-yùp », plus discret. Son cri d'alarme est un « tseee » ténu. Son cri de rut, lui, est variable, allant du « ruit » au « pchuîît ». Il fait aussi parfois entendre un « hweet » demandeur. Et lors des migrations les groupes lancent un « tchoop-tchoop » assez bas.

 

Lorsqu'il chante (le mâle étant le seul à chanter), c'est le plus souvent du haut d'un perchoir élevé, ou alors d'une branche basse, d'un arbuste, ou encore - mais c'est plus rare - à même le sol. Il chante très souvent, une grande partie de l'année, surtout entre février et mi-juillet. Les juvéniles acquièrent leur chant au contact des adultes. Voir par exemple : Metzmacher, M. 1995. La transmission du chant chez le Pinson des arbres (Fringilla c. coelebs) : phase sensible et rôle des tuteurs chez les oiseaux captifs. Alauda 63 : 123 – 134. 

 

Au posé, il lance un « pink » explosif alors qu’en vol il émet habituellement un « yup » plus doux. Un « riiit », parfois appelé « cri de pluie », traduit une fonction mal déterminée, entre contact, alarme et marquage du territoire. Le chant est typique, stéréotypé, vigoureux et inlassablement répété. Cette phrase, qui dure environ 2,5 secondes (1,5 jusqu'à 3 s) présente deux parties : un trille, divisé d'habitude en plusieurs sections de fréquence le plus souvent décroissante, et une fioriture finale (end phrase, terminal flourish, en anglais ; Überschlag, Endschnörkel, en allemand) formée d'un lot de syllabes plus hétérogènes . Entre les différentes sections, on trouve parfois une (ou deux) syllabe(s) de forme particulière (transitional syllabe, en anglais ; Einzelsilbe, en allemand). Chaque répertoire individuel, enfin, présente d’une à six phrases de ce type, mais le plus souvent 2 ou 3

 

Début mars, les mâles commencent à bredouiller des chants informes. Avec le temps, ils gagnent en puissance et en durée jusqu’à l’obtention du chant complet avec la fioriture finale. Des variantes locales appelées « dialectes » ont été détectées, à la fois, dans les cris et les chants

 

Reproduction

 

Le pinson préfère se reproduire dans les forêts claires à feuilles caduques et mixtes ainsi que dans les haies, les parcs et les jardins. En Europe centrale, la période de couvaison commence au plus tôt à la fin du mois de mars, mais les pinsons n'arrivent à couver qu'à partir de la mi-avril jusqu'en juin. Au Maroc et en Algérie, les pinsons se reproduisent de fin mars à début juin. Dans le sud-ouest de la province du Cap, cependant, de septembre à novembre. Selon le climat et l'endroit, ils élèvent une ou deux couvées annuelles par an. En Europe, l'éventuelle deuxième nichée intervient en juin-juillet.

 

Au début de la période de reproduction, le mâle marque son territoire de reproduction par un chant fort et la femelle vient le rejoindre peu après. La taille de l'aire de reproduction varie considérablement en fonction de la zone de distribution, En Europe, plus le territoire de reproduction est au nord, plus il est grand. Dans le maquis marocain, les aires de reproduction ont une superficie moyenne de 270 mètres carrés. Les aires de reproduction sont vigoureusement défendues par les deux oiseaux d'un couple, les intrus sont chassés.

 

Le nid à parois épaisses, soigneusement construit, exclusivement par la femelle, est constitué de racines, de fibres d'écorce, de tiges, de mousses, de fils d'araignée et de lichens. L'intérieur est rembourré avec des cheveux et des plumes individuelles. Le nid est généralement construit à une hauteur de deux à dix mètres sur des buissons ou dans des arbres à une fourche de branche et est bien camouflé par les mousses, les lichens et l'écorce de l'arbre même dans lequel il est bâti. La couvée se compose habituellement de quatre à six œufs brun clair ou blanc bleuté, qui sont marqués de taches rouges à brun foncé et de fines rayures. Le motif est parfois si dense qu'il recouvre la coloration de base. La taille des oeufs est de 20 x 14 mm. La période d'incubation est de treize à quatorze jours. La femelle couve seule et commence généralement avec la couvaison après le dépôt de l'avant-dernier œuf. Après l'éclosion, les jeunes sont nourris (insectes et araignées essentiellement) par les deux oiseaux adultes, mais la femelle a une plus grande part dans les soins des jeunes. La période de nidification est habituellement de 11 à 18 jours, mais les jeunes oiseaux s'envolent généralement après 14 jours. Il arrive que les jeunes oiseaux forment une unité familiale avec leurs parents pendant 20 à 35 jours supplémentaires. Les jeunes oiseaux sont capables de se nourrir environ 14 jours après s'être envolés.

 

Prédateurs

 

Les œufs et les oisillons du Pinson des arbres sont prédatés par les corneilles, les écureuils roux et gris, les chats domestiques et probablement aussi par les fouines et les belettes. Les couvées commencées plus tard au printemps souffrent moins de la prédation, un effet qui serait dû à l'augmentation de la végétation rendant les nids plus difficiles à trouver. Contrairement au Pinson du Nord qui lui est étroitement apparenté, le Pinson des arbres n'est pas parasité par le Coucou gris.

 

Santé

 

Le plus vieil oiseau bagué trouvé jusqu'à présent a atteint l'âge de 14 ans. En règle générale, les pinsons vivent rarement plus de cinq ans. La mortalité au nid est particulièrement élevée les années où il y a un manque de chenilles.

 

Le parasite protozoaire Trichomonas gallinae était connu pour infecter les pigeons et les rapaces, mais à partir de 2005 en Grande-Bretagne, on a découvert que des carcasses de Verdiers d'Europe et de pinsons morts étaient infectées par le parasite. La maladie s'est propagée et en 2008, des carcasses infectées ont été trouvées en Norvège, en Suède et en Finlande et un an plus tard en Allemagne. On pense que la propagation de la maladie a été favorisée par les pinsons, car un grand nombre d'oiseaux se reproduisent en Europe du Nord et hivernent en Grande-Bretagne. En Grande-Bretagne, le nombre de carcasses infectées récupérées chaque année a diminué après avoir atteint un pic en 2006. On a constaté une réduction du nombre de verdiers mais pas de diminution significative du nombre total de pinsons. Un schéma similaire s'est produit en Finlande où, après l'arrivée de la maladie en 2008, on a constaté une réduction du nombre de verdiers mais seulement une petite modification du nombre de pinsons.

 

Les pinsons peuvent développer des tumeurs sur leurs doigts et leurs pattes causées par le papillomavirus Fringilla coelebs. La taille des papillomes varie d'un petit nodule sur un doigt à une grosse excroissance impliquant à la fois le pied et la jambe. La maladie est peu fréquente : dans une étude réalisée en 1973 aux Pays-Bas, sur environ 25 000 pinsons, seuls 330 papillomes ont été dépistés.

 

Répartition et habitat

 
Répartition géographique

 

Groupe coelebs :

zone de reproduction d'été

zone d'habitat permanent

zone d'hivernage

zone d'introduction humaine (Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud)

 

Autres groupes :

spodiogenys

canariensis

 

Répartition

 

Le Pinson des arbres vit dans toute l'Europe à l'exception de l'Islande, au Maghreb, en Égypte, dans certaines parties du Moyen-Oient et en Asie centrale. Il fait partie des oiseaux chanteurs les plus fréquents d'Europe. Il a aussi été introduit en Nouvelle-Zélande (entre 1862 et 1880) et en Afrique du Sud (vers 1898). En Nouvelle-Zélande, il s’est acclimaté et a colonisé tout le pays et les îles voisines au point d’être maintenant le passereau introduit le plus abondant et le plus répandu de la région. Il a aussi été aperçu au Groenland et au Québec.

 

Seuls les individus nordiques sont considérés comme migrateurs.

 

Habitat

 

Il est inféodé globalement aux bois de conifères, décidus ou mixtes en plaine et en moyenne montagne. Mais il fréquente aussi les forêts claires avec leurs lisières et leurs clairières, les landes, les taillis, les vergers, les bosquets, les cultures, les parcs et les jardins des villes et des villages, autant de zones boisées pourvu qu’il dispose d’espace libre entre les arbres d’où sa rareté en forêt dense. Il est très répandu et son adaptation aux milieux ouverts transformés par l’homme a probablement contribué à son extension.

 

En Afrique du Nord, il est plus courant dans les forêts de chêne-liège, de cèdre, de pin d'Alep, de thuya, d'eucalyptus, de noyer, de sandaraque et d'arganier, et dans les oliveraies. En Cyrénaïque, il est particulièrement commun dans les forêts de genévrier.

 

Migration

 

En Europe centrale, les pinson des arbres sont des migrateurs partiels, en Europe de l'Est et du Nord des oiseaux migrateurs. Une grande partie de la population reste dans l'aire de reproduction tout au long de l'année. Les pinsons, qui migrent vers des régions au climat plus favorable pendant les mois d'hiver, migrent de jour comme de nuit. Ils suivent en partie le littoral, les vallées fluviales ou les cols de montagne. Au Maroc, les oiseaux migrateurs en provenance d'Europe peuvent être observés surtout de la fin août à novembre. Dans le détroit de Gibraltar, on peut observer des pinsons européens en migration dès janvier et la migration se poursuit jusqu'en avril. Au Maroc, on a déjà trouvé un oiseau qui avait été bagué à l'origine à Kaliningrad, à 3 250 kilomètres de là. En Algérie, des oiseaux d'Allemagne, de Suisse, de France et d'Italie font partie des oiseaux récupérés.

 

Systématique

 

L'espèce Fringilla coelebs a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758.

Liste des sous-espèces

Groupe coelebs.

Fringilla coelebs coelebs (incluant F. c. hortensis, sous-espèce de l'Europe occidentale invalide pour de nombreux auteurs). Scandinavie, Pays-Bas, France, Sibérie, Italie, Balkans, Grèce, Turquie d’Europe, Ukraine et Russie d’Europe.

Fringilla coelebs solomkai. Crimée, rivage de la mer Azov, NE de la mer noire et au Caucase.

Fringilla coelebs caucasica. Iran, Azerbaïdjan et Asie Mineure.

Fringilla coelebs alexandrovi. Nord de l'Iran, en hiver au Moyen Orient.

Fringilla coelebs transcaspia. Nord-Est de l'Iran et Turkménie, en hiver au Moyen Orient.

Fringilla coelebs syriaca. Levant et Chypre.

Fringilla coelebs gengleri. Grande-Bretagne et Irlande.

Fringilla coelebs blearica. Portugal, Espagne et Baléares.

Fringilla coelebs tyrrhenica. Corse.

Fringilla coelebs sarda. Sardaigne.

Groupe spodiogenys.

Fringilla coelebs africana. Maroc, Algérie, NO Tunisie et NE Libye.

Fringilla coelebs spodiogenys. Tunisie et NO Libye.

Groupe canariensis.

Fringilla coelebs canariensis (synonyme F. c. tintillon). Tenerife, Grande Canarie et Gomera (Canaries).

Fringilla coelebs palmae. La Palma (Canaries).

Fringilla coelebs ombriosa. Hierro (Canaries).

Fringilla coelebs maderensis. Madère.

Fringilla coelebs moreletti. Açores.

Seules certaines variétés d'élevage sont considérées comme domestiques.

 

Le Pinson des arbres et l'Homme

Etymologie

 

Le nom scientifique du genre, Fringilla, vient du nom de l'oiseau en latin et a donné, en italien, fringuello. L'épithète spécifique, coelebs, signifie, en latin, célibataire (caelebs). Elle aurait été choisie par Linné car en Suède, seuls les femelles et les juvéniles migrent en hiver tandis que les mâles restent sur place. Le mot pinson vient du latin vulgaire pincio. La première partie, pinc, est une onomatopée décrivant son cri et se retrouve dans de très nombreuses langues européennes comme l'allemand fink ou le breton pint.

 

Utilisation comme oiseau d'ornement

 

Le pinson était autrefois populaire comme oiseau chanteur en cage et un grand nombre d'oiseaux sauvages étaient piégés et vendus. À la fin du 19e siècle, le piégeage a même réduit le nombre d'oiseaux dans les parcs de Londres. En 1882, l'éditeur anglais Samuel Orchart Beeton a publié un guide sur les soins des oiseaux en cage et y a inclus cette recommandation : "Aux parents et tuteurs accablés par un garçon morose et boudeur, je conseille de lui acheter un pinson." Des concours étaient organisés où l'on pariait sur le pinson en cage qui répéterait son chant le plus grand nombre de fois. Les oiseaux étaient parfois aveuglés avec une aiguille chaude, croyant que cela les encourageait à chanter. Cette pratique est le sujet du poème The Blinded Bird de l'auteur anglais Thomas Hardy qui contraste avec la cruauté qu'implique le fait d'aveugler les oiseaux avec leur chant zélé. En Grande-Bretagne, la pratique de garder les pinsons comme animaux de compagnie a décliné après que le piégeage des oiseaux sauvages ait été interdit par les Wild Birds Protection Acts de 1880 à 1896.

 

Le pinson est toujours un oiseau de compagnie populaire dans certains pays européens. En Belgique, le sport traditionnel du vinkenzetting oppose les pinsons mâles les uns aux autres dans un concours pour le plus grand nombre d'appels d'oiseaux en une heure.

 

Statut de conservation

 

Le Pinson des arbres a une vaste aire de répartition, estimée à 7 millions de kilomètres carrés et une grande population comprenant environ 130-240 millions de couples reproducteurs en Europe. Si l'on tient compte des oiseaux nichant en Asie, la population totale se situe entre 530 et 1 400 millions d'individus. Il n'y a aucune preuve d'un déclin global sérieux des effectifs, de sorte que l'espèce est classée par l'Union internationale pour la conservation de la nature comme étant de préoccupation minimale. Les populations de pinsons des arbres avaient été menacées vers les années 1950, par l'usage intensif des pesticides et des herbicides, mais ils sont à présent largement répandus et communs, grâce au recul de l'utilisation de certains produits.

 

Les sous-espèces endémiques des îles de l'Atlantique sont vulnérables à la perte d'habitat, en particulier F. c. ombriosa à El Hierro, aux îles Canaries, où la population reproductrice compte entre 1 000 et 5 000 couples.

 

Statut légal et protection

France

 

Le pinson des arbres bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est donc interdit sous peine de deux ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter. Depuis 2009, ces interdictions ne s'appliquent plus aux sujets nés et élevés en captivité. Pourtant, dans le sud-ouest de la France et notamment dans le département des Landes, tous les pinsons (au sens large, pris pour fringillidés et autres "petits oiseaux") restent abondamment capturés en automne en substitution des ortolans devenus rares, dans le cadre d'une tolérance délivrée chaque année oralement par la préfecture. La demande de dérogation déposée par la Fédération des Chasseurs des Landes en 2013 a reçu une réponse négative, soulignant le statut de protection de ces espèces.

 
Pinsons dans la fiction

 

L'album Chante Pinson publié par Paul François et illustré par Romain Simon dans la collection du Père Castor en 1950 raconte l'histoire d'un pinson et d'un écureuil.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pinson_des_arbres

 

 

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