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allan ehrhardt www.seucon2 vi sureu ibm.fr
Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Vache est le nom de la femelle adulte de l'espèce Bos taurus, un ruminant appartenant à la famille des bovidés.
Par extension, surtout en élevage laitier, ce nom est utilisé pour désigner l'espèce dans son entier, peut-être parce qu'il s'agit du sexe considéré comme productif, et est dans ce cas synonyme de Bos taurus.
Les individus mâles sont appelés taureaux, ou bœufs s'ils sont castrés ; et les jeunes, veaux. Une génisse ou vachette, appelée aussi taure au Québec ou dans le Poitou, est une vache qui n'a pas vêlé. Descendant de plusieurs sous-espèces d'aurochs, les bovins actuels (zébus compris) sont élevés pour produire du lait et de la viande, ou comme animaux de trait. En Inde, la vache est sacrée. Le mot vache vient du latin vacca, de même sens.
En dehors de Bos taurus qui comprend aussi le zébu (Bos taurus indicus) et leur ancêtre l'aurochs (Bos taurus primigenius), le mot vache peut désigner la femelle du bison (Bison spp.) de même que bisonne, celle du yack (Bos grunniens) ou « vache de Tartarie » qui peut aussi désigner l'espèce dans son entier, et celle de l'orignal (Alces americanus). Par contre la femelle du buffle, qui ressemble beaucoup à une vache, est toujours appelée bufflonne ou bufflesse.
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Le terme escargot est un nom vernaculaire qui en français désigne des gastéropodes à coquille, généralement terrestres et appelés aussi des limaçons, ou colimaçons par opposition aux limaces. Ce sont tous des mollusques, quelle que soit leur taille (le plus petit escargot mesure à peine un millimètre de diamètre, tandis que le plus grand escargot mesure 20 cm) ou leur forme. 40 % des mollusques étant des escargots terrestres, certains escargots toutefois sont des espèces aquatiques, plutôt d'eau douce : Basommatophora tels les limnées ou les planorbes, souvent appelés « escargots nettoyeurs » par les amateurs d'aquariophilie. La plupart des escargots sont phytophages, quoique quelques espèces soient omnivores, zoophages ou détritivores.
Il en existe de nombreuses espèces, les plus discrètes restant très mal connues et beaucoup sans doute encore inconnues. En 2004, près de 80 000 avaient été décrites, sur les 200 000 mollusques répertoriés (selon le biologiste Benoît Fontaine il pourrait en exister de 5 à 10 millions), dont 500 en France. Rien qu'en Slovaquie, les spécialistes ont identifié 53 espèces aquatiques (en eau douce) et 175 terrestres, soit 228 au total. C'est beaucoup plus qu’aux Pays-Bas, où 169 espèces ont quand même été identifiées (52 en eau douce et 117 sur terre).
Il est fréquent de trouver des espèces endémiques sur les îles ou dans des milieux très isolés depuis longtemps.
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Un poulet est une jeune volaille, mâle ou femelle, de la sous-espèce Gallus gallus domesticus, élevée pour sa chair. S'il s'agit du même animal, les conditions de production des poulets de chair diffèrent de celles des poules pondeuses qui sont élevées pour leurs œufs. Par exemple le rythme de croissance des poules pondeuses est bien moins important que celui des poulets de chair.
En France l'élevage de poulets est majoritairement intensif, c'est-à-dire que les animaux sont élevés en grand nombre dans des bâtiments fermés pendant 35 jours en moyenne.
La sélection des reproducteurs et le développement de nouveaux types d'alimentation permettent d'accélérer la croissance des oiseaux afin de produire beaucoup de muscles, ce qui n'est pas sans risque pour la santé des animaux.
Définitions
Un poulet mâle est un coquelet, un poulet femelle est une poulette. Un jeune coq châtré pour que sa chair soit plus tendre est un chapon, une poulette à qui on a donné une nourriture riche pour retarder la ponte pour le même motif est une poularde.
Les parties suivantes sont distinguées dans la découpe du poulet :
les filets ou « blancs », dits aussi « poitrines » au Québec, masse pectorale de part et d'autre du bréchet ; ces parties ont parfois tendance à se dessécher lors des cuissons rôties ;
les sot-l'y-laisse ;
les ailes ;
les cuisses ;
les pilons (entre cuisses et pattes) ;
les abats de poulet : le gésier, le foie, le cœur, les reins, les pattes.
Cuisine
Poulet à griller, viande blanche rôtie | |
Valeur nutritionnelle moyenne pour 100 g | |
Apport énergétique | |
---|---|
Joules | 723 832 kJ |
(Calories) | (173 kcal) |
Principaux composants | |
Glucides | 1.76 g |
– Amidon | 0 g |
– Sucres | 0 g |
Fibres alimentaires | 0 g |
Protéines | 30.9 g |
Lipides | 4.5 g |
– Saturés | 1.3 g |
– Mono-insaturés | 1.5 g |
– Poly-insaturés | 1.0 g |
Eau | ? g |
Minéraux et oligo-éléments | |
Calcium | 0 mg |
Fer | 0 mg |
Vitamines | |
Acides aminés | |
Acides gras | |
Le poulet se cuisine de multiples façons :
le poulet rôti, qui peut se préparer dans un plat au four ou à la broche, sur une rôtissoire ; le poulet peut être farci avec une préparation aromatique ;
diverses préparations en sauce ;
le poulet frit, typique, entre autres, du sud des États-Unis ;
le poulet Marengo, préparé avec du vin, de la farine et de l'eau ; ainsi nommé en référence à une recette préparée par le cuisinier de Napoléon Bonaparte, au lendemain de la Bataille de Marengo.
La viande de poulet contient, en pourcentage de masse, deux à trois fois plus de graisses polyinsaturées que la plupart des viandes rouges.
La viande de poulet contient en général peu de graisses (excepté la viande de chapon). La graisse est essentiellement concentrée dans la peau du poulet. Une portion de 100 g de poulet cuit contient :
4 g de gras et 31 g de protéines pour du blanc de poulet ;
8 g de gras et 27 g de protéines pour de la cuisse de poulet sans la peau ;
14 g de gras et 26 g de protéines pour de la cuisse de poulet avec la peau.
En comparaison, une même portion de bifteck de bœuf contient 10 g de gras et 27 g de protéines.
Production
Pays | Production (en t) | |||
---|---|---|---|---|
1 | États-Unis | 19 568 042 | ||
2 | Brésil | 14 914 563 | ||
3 | Chine | 13 957 911 | ||
4 | Russie | 4 543 002 | ||
5 | Inde | 3 590 525 | ||
6 | Mexique | 3 338 372 | ||
7 | Indonésie | 2 544 105 | ||
8 | Japon | 2 250 347 | ||
9 | Iran | 2 187 068 | ||
10 | Turquie | 2 156 671 | ||
Source : Faostat |
Les poulets sont de tous les animaux terrestres les plus nombreux à être élevés pour la consommation alimentaire. En 2016, ont été élevés et abattus : 66 milliards de poulets dans le monde, 7,4 milliards de poulets au sein de l’Union européenne, 800 millions de poulets en France. 23 milliards de poulets vivent à tout moment sur Terre, soit 10 fois plus que n'importe quelle autre espèce d'oiseaux et 40 fois plus que le nombre de moineaux. La chercheuse Carys Bennett indique que « la masse totale des poulets domestiques est trois fois supérieure à celle de toutes les espèces d'oiseaux sauvages réunies »
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Sus domesticus est un mammifère domestique sentient, omnivore de la famille des Suidae (Porcins). Appelé porc (du latin porcus) ou cochon ou encore cochon domestique, il est resté proche du sanglier avec lequel il peut se croiser.
Le statut taxonomique a changé au cours du temps : après avoir longtemps considéré le porc comme une sous-espèce du sanglier (Sus scrofa), sous le nom de Sus scrofa domesticus, le code international de nomenclature zoologique (CINZ) a décidé de classer cette forme domestique (et de nombreuses autres) comme espèce séparée, afin d'éviter les confusions entre les populations sauvages et domestiques, tout en laissant la liberté de décider d'inclure ou non les animaux domestiques dans le concept d'espèces sauvages, conformément aux objectifs déclarés de liberté taxonomique dans le CINZ (dans le chapitre : 5. Recommendation for the names of domestic forms). Dans les faits, le CINZ n'a pas été suivi. C'est ainsi que la classification conserve le statut du porc comme une sous-espèce de sanglier (Sus scrofa). Sus domesticus (ou Sus domestica) est donc soit une sous-espèce nommée Sus scrofa scrofa, soit une sous-espèce nommé Sus scrofa domesticus.
La femelle adulte est la truie (coche), la jeune femelle élevée pour la reproduction est une cochette, le mâle est le verrat et le jeune cochon (avant le sevrage) s’appelle porcelet, cochonnet, goret (ou cochon de lait dans l’assiette), le jeune porc sevré se nomme nourrain (ou nourrin).
Le terme désigne aussi la viande fournie par cet animal qui est la viande la plus consommée dans le monde alors même que le porc fait l'objet d'un interdit alimentaire dans certaines religions (dans le judaïsme, l'islam et trois églises chrétiennes : l'adventisme, l'Église orthodoxe éthiopienne et l'Église kimbanguiste). La production se concentre dans trois zones : l'Europe (y compris la Russie), l'Asie (notamment la Chine) et l'Amérique du Nord (le Canada – l'un des plus grands producteurs, avec notamment le Québec – et les États-Unis). La Chine avec 46 millions de tonnes (2003) produit presque la moitié du total mondial.
Étymologie
Le substantif masculin « porc » (prononcé [pɔ:ʀ]) est un emprunt au latin porcus (« porc, cochon, pourceau »), lui-même probablement issu du grec.
L'étymologie du substantif masculin « cochon » (prononcé [kɔʃɔ̃]) est de son côté incertaine. La plupart des termes servant à décrire ou à désigner le porc sont d’origine latine, mais le mot cochon, quant à lui, n’est issu ni du latin, ni du germanique ou du celtique. Il procède peut-être de l'onomatopée koš-koš exprimant le grognement du porc, d'où le cri d'appel de cet animal, suivi du suffixe -on. Le terme apparaît en français vers le xie siècle et devient courant dès le xiiie siècle, mais à cette époque, il désigne surtout le porcelet et principalement dans les parlers de langue d'oïl. Il ne prend son sens actuel et se répand dans toutes les régions françaises qu’à partir de la fin du xviie siècle.
Le porc femelle est la truie, mais aussi la coche, restée dans les dialectes.
Le tableau suivant donne un aperçu de l'étymologie des différents mots connus en français pour désigner le porc. Lorsque le terme n'est pas mixte, le genre de l'animal désigné est indiqué entre parenthèses.
origine | étymon | individu adulte | jeune |
---|---|---|---|
Latin | porcus, porc domestique | porc, pourcel, pourceau | porcelet |
Latin | porcus singularis, puis porc sanglier, mâle sauvage et solitaire | sanglier (m.) laie (f.) | marcassin |
Latin | sus, porc sauvage ou domestique | suie (f.) | |
Latin | nutritem | nourrain, nourrin | |
Latin | bas latin troia, féminin. L'origine du mot est disputée. Certaines sources le retracent à l'expression (porcus) troianus concernant une recette de porc farc. D'autres sources le rattachent à "un étymon gaulois, *trogja, formé du rad. *trŏgh « tirer » (dont sont issus, notamment en a. et m. irl. des termes signifiant « fertile, productif »)"22. | truie (f.) | |
Ancien Bas-francique (attesté v. 800) | lêha (puis laye en français) | laie (f.) | |
? (xie siècle) | inconnu | cochon (m.), coche (f.) | cochon, cochonnet, cochon de lait, cochette (f.) |
Ancien français | gore, gorre | goure (f.) | goret, gouri |
Ancien français | ver | verrat (m.) | |
Provençal, franco-provençal | caïon, caion, crayon |
cayon en Dauphiné et en Savoie, ainsi que dans le Pilat (Loire) où l'on rencontre également cayonnée (portée de porcelets) et caye (truie)
variante en « ou » : cayou (cochon), ayounet (porcelet) et cayounée, cayounade (portée de porcelets), caye (truie)) en Velay (Haute-Loire)
mouchu dans le Cantal
goret, gorette, treue pour les mères, en Poitou-Charentes
gagnou en Limousin
pourcê en Wallonie
couessot dans le Morvan
vêtu en Normandie
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Il est communément admis que les lionnes sont plus rapides que les mâles et peuvent atteindre des vitesses maximales proches de 60 km/h, mais cette vitesse ne peut être maintenue que sur de faibles distances. Très musclés et longs, ils peuvent faire des sauts remarquables, de 3,70 m en hauteur et 11 m de longueur
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Le plus étonnant chez les lions est leur queue se terminant par un pinceau de poils noirs ; non seulement cette dernière est indispensable contre les mouches, mais à l'extrémité se trouve une vertèbre non développée, découverte par Didyme d'Alexandrie. Ce dernier trouva à l'extrémité de la queue, caché au milieu des poils, un ergot corné noirâtre, et il supposa que c'était là l'organe qui, lorsque le lion, au moment du danger, agitait violemment sa queue, lui piquait les flancs à la manière d'un éperon et l'excitait à se jeter sur ses ennemis. Cette observation passa presque inaperçue, et soit que les naturalistes modernes n'en eussent pas connaissance, soit qu'ils la révoquassent en doute, aucun d'eux n'en parla jusqu'à Johann Friedrich Blumenbach, qui confirma l'exactitude du fait anatomique rapporté par Didyme, mais sans adopter l'opinion de celui-ci relative aux usages de cette partie.
Tout à l'extrémité de la queue du lion, l'ergot noirâtre de consistance cornée, de 8 à 11 mm de longueur, est entouré à sa base par un repli annulaire de la peau et adhère fermement à un follicule unique d'apparence glanduleuse ; la couleur est celle de la corne, devenant d'ailleurs de plus en plus obscure, jusqu'à l'extrémité qui est presque noire. Il est comprimé latéralement dans toute son étendue ; droit depuis la pointe jusqu'au tiers de sa longueur, il se coude légèrement en ce point, qui est marqué par une faible dépression ; à partir de cette courbure, il s'élargit rapidement jusqu'à sa base. Ces parties, si petites, et la pointe cornée sont littéralement ensevelies au milieu de la touffe terminale de la queue. Gérard Paul Deshayes, en 1829, décrit cette partie comme une sorte d'ongle ou de production cornée ayant la forme d'un cône un peu recourbé vers la pointe, adhérant par sa base à la peau seulement, et non à la dernière vertèbre caudale, dont il est séparé de 4 à 6 mm. Cet ergot peut être assez facilement détaché, l'adhérence n'est pas bien forte et il reste mou à sa base dans toute la partie qui adhérait à la peau. Il manque fréquemment sur les spécimens ; la présence de cet organe semble cependant indépendante de l'âge ainsi que du sexe
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Leur pelage court est de couleur sable, jaune-or ou ocre foncé. La face intérieure des pattes est toujours plus claire, tout comme le ventre, chamoisé chez le mâle, presque blanc chez la femelle. Les jeunes lionceaux ont des taches sombres sur l'ensemble du corps, mais qui disparaissent déjà au cours de la première année. Dans des cas très rares, ces taches restent encore visibles à l'âge adulte, mais demeurent insignifiantes, n'étant visibles que de près.
Comme chez les tigres, il existe chez les lions des cas occasionnels de leucistisme ; moins d'une centaine de spécimens dans le monde possèdent cette particularité génétique due à un gène récessif, qui donne une couleur blonde, crème voire blanche au pelage. Le leucistisme est différent de l’albinisme, et ne pose aucun problème direct sur la physiologie de l'animal. Les yeux conservent leurs pigments et restent le plus souvent de couleur normale (noisette ou or), mais peuvent également être bleu-gris ou vert-gris. Les lèvres et les coussinets restent également normalement pigmentés.
Chez le mâle leucistique, la crinière ainsi que l'extrémité de la queue, normalement sombres voire noires, sont très pâles. Les spécimens les plus connus sont sans doute les lions blancs de Timbavati en Afrique du Sud, où deux lions blancs sont nés d'une lionne et d'un lion de couleur fauve dans une réserve naturelle privée. Chris McBride a été le premier à les observer en octobre 1975 et a écrit deux livres sur le sujet. En 2005, deux lionceaux au pelage blanc et aux yeux bleus sont nés dans un parc zoologique à proximité d'Agen et quatre au parc zoologique de Jurques, près de Caen, le 20 mai 2007, de deux parents blancs également. Le zoo de Beauval en Loir-et-Cher fut le premier parc français à présenter un couple de lions blancs au public.
Il n'existe aucune preuve tangible de l’existence de lions mélaniques (noir)
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Tout comme les autres félins, le lion a de nombreuses moustaches épaisses, également connues sous le nom de vibrisses. Ces longs poils sensibles aux vibrations aident le lion à se diriger dans l'obscurité, ou quand son champ visuel est obstrué. La majeure partie de sa chasse se déroulant la nuit, ils l'aident presque à « sentir » son chemin dans l'obscurité, le nez vers le ciel. Les plus longues moustaches sont sur sa lèvre supérieure ; ce sont les vibrisses mystaciales. Les moustaches au-dessus des yeux sont appelées les vibrisses superciliaires. Il y a également des vibrisses sur l'une ou l'autre joue, appelées les vibrisses géniales. Les vibrisses peuvent se développer non seulement sur le visage, mais aussi bien sur le dos des pattes : ces dernières sont appelées poils de carpelle et sont utilisées pour ressentir des vibrations terrestres.
Il est possible d'identifier les lions en dénombrant les points noirs qui mouchettent leur peau au-dessus de leurs babines, à la base des poils de leurs moustaches.
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Les punaises de lit, appelées aussi punaises des lits, sont des espèces d'insectes hétéroptères de la famille des Cimicidae, présentes dans diverses régions du monde. Exclusivement hématophages, les adultes, mâles et femelles, piquent et sucent (durant dix à vingt minutes) le sang de leur hôte, mais peuvent survivre sans manger jusqu’à un an et demi, voire deux ans dans de bonnes conditions. Elles sont sources de fortes démangeaisons et de dermatites. Leur taille varie entre cinq et huit millimètres.
Ces insectes sont exclusivement nocturnes, lorsque leur population augmente ils peuvent se déplacer également le jour.
Histoire
On a d'abord cru que ces punaises ont eu les chauves-souris comme premières proies il y a environ 60 millions d'années, mais selon une étude de 20191 basée sur l'ADN de dizaines d'espèces de punaises actuelles, leurs ancêtres étaient déjà présents sur Terre au moins 50 millions d'années avant l'apparition des premières chauves-souris : il y a environ 100 millions d'années, et elles côtoyaient les dinosaures.
Elles vivaient déjà aux dépens de l'humain dans l'Antiquité (on en a retrouvé dans des tombes égyptiennes fermées il y a 3 550 ans, mais on sait maintenant que les deux espèces qui s'attaquent le plus à l'humain (punaise des lits commune Cimex lectularius et punaise des lits tropicale Cimex hemipterus) sont apparues bien avant notre espèce.
Comme le précisent de nombreux témoignages littéraires, les punaises des lits étaient une fatalité à laquelle le peuple devait s'accommoder comme il pouvait. Les auberges, hôtels, hébergements de charité étaient particulièrement touchés. Les recettes pour limiter l'infestation étaient nombreuses (badigeon de colle sur les pieds de lit, utilisation du froid l'hiver, fumigations diverses, utilisation de poivre en poudre, nettoyage à l'eau bouillante…), sans grand résultat. La généralisation du chauffage central à la fin du xixe siècle ne fit qu'aggraver le phénomène.
Elles faisaient des ravages dans les tranchées, et dans de nombreuses habitations jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, où le dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT) a permis, au moins provisoirement et dans les pays riches, de presque les éliminer (années 1950). Puis, depuis la fin du xxe siècle, leurs populations se développent à nouveau, notamment dans les environnements urbains, en raison essentiellement de la multiplication des échanges commerciaux et des mouvements de population (tourisme, voyages d'affaires...).
L'étude génomique de 2019 a conclu que tous les 500 000 ans environ, une nouvelle espèce de punaises de lit s'adapte à l'humain sans pour autant en faire une proie spécifique, c'est-à-dire en restant capable de revenir à son hôte d'origine. Certaines espèces sont généralistes et d'autres se spécialisent2. En 2020, le gouvernement français met en place un plan national, de nombreux témoignages existent, la presse fait de nombreux articles à ce sujet.
Entre 2017 et 2022, 11 % des foyers français sont touchés, selon un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES).
Espèces
Classiquement, la punaise des lits désigne :
Cimex lectularius, une punaise des lits très largement à nouveau répandue dans le monde.
Cimex hemipterus (espèce tropicale parasitant aussi des volailles et mammifères, dont les chauves-souris) ;
Occasionnellement l'humain est aussi piqué par
Cimex columbarius
Cimex pipistrelli
Oeciacus hirundinis
Cimex Oeciacus
Parmi les autres espèces, on compte :
Cimex pilosellus (parasitant les chauves-souris) ;
Cimex pipistrella (parasitant les chauves-souris) ;
Leptocimex boueti (tropicales, de l'Afrique de l'Ouest et d'Amérique du Sud, s'attaquant aux humains et aux chiroptères) ;
Haematosiphon inodora (d'Amérique du Nord, ciblant surtout les volailles).
Les espèces du genre Oeciacus (en), bien que ne faisant pas partie de la famille des punaises des lits, possèdent beaucoup de points communs avec celles-ci, mais affectent surtout les oiseaux.
Pour étudier ces espèces et leur sexualité (insémination traumatique), dès le début du xxe siècle, des méthodes d'élevage (avec nourriture artificielle) ont été mises au point.
La revue Nature a publié en février 2016 les premières données génomiques sur la punaise du lit, qui pourraient permettre d'affiner les méthodes de prévention et de lutte.
Contamination
Il ne s'agit pas d'un problème de propreté. Elles peuvent voyager dans des bagages, des personnes peuvent les avoir apportées, il peut s'agir également d'une arrivée depuis chez un voisin, ou lors d'un déplacement dans un lieu infesté, bibliothèque, cinéma, transports publics, de meubles et vêtements récupérés et achetés d'occasion, etc.
Reproduction et cycle de vie
L'adulte peut vivre de 6 à 24 mois. Lors de l'accouplement, le mâle effectue une « insémination traumatique » en transperçant la cuticule de l'abdomen de la femelle dans une zone dénommée « ectospermalège » pour y injecter son sperme ; il arrive qu'il manque cette cible, mais l’insémination peut ne pas échouer car un organe interne de la femelle (dit « mésospermalège ») capte et draine les spermatozoïdes jusqu’à la spermathèque. Le traumatisme de la reproduction va néanmoins tuer de nombreuses femelles (phénomène observé en élevage et en milieu naturel) car le mâle introduit ainsi des germes pathogènes dans l'organisme des femelles qu'il féconde. Des comportements homosexuels sont aussi observés chez les mâles, si bien que les spermatozoïdes de l'assaillant se mêlent à celui de l'assailli qui (s'il ne meurt pas) lors de sa prochaine insémination d'une femelle lui transférera deux souches de spermatozoïdes au lieu d'une.
Les œufs (blanchâtres, très ovales, longs de 1 à 3 mm operculés) sont émis par paquets de cinq à quinze, trois à dix jours après la fécondation au plus tard, si la température est comprise entre 14 °C et 27 °C. Un repas sanguin est nécessaire à leur maturation. Une femelle peut être fécondée plusieurs fois et pondre de 200 à 500 œufs dans sa vie.
La nymphe passe par cinq stades de croissance pour devenir adulte, chaque stade nécessitant un repas sanguin et durant trois à quinze jours.
À jeun la larve est presque translucide, ce qui la rend souvent discrète.
Interactions écologiques
Elles sont des ectoparasites exclusivement hématophages, elles piquent et sucent le sang de leur hôte puis se cachent dix à douze jours pour le digérer.
Ces insectes hématophages, qui fuient la lumière, sont principalement actifs la nuit. Lors d'un repas sanguin, qui dure trois à dix minutes, une punaise de lit est capable de prélever sept millimètres cubes de sang. Une personne devrait donc subir théoriquement 143 piqûres pour perdre un centimètre cube de sang.
D'après le Centre de collaboration nationale des maladies infectieuses (CCNMI), jusqu'à ce jour, on n'a pas démontré que les punaises de lits pourraient transmettre des maladies infectieuses comme peuvent le faire les moustiques. Mais elles restent considérées comme un problème de santé publique en raison des manifestations dermatologiques qu'induisent leurs piqûres.
En 1979, Jupp et McElligott concluent que le risque de transmission vectorielle de l'hépatite B par Cimex lectularius n'existe pratiquement pas.
En 2014, alors que les populations de punaises de lit ont explosé et parce qu'elles partagent de nombreux traits biologiques importants avec les insectes triatomes (véhicules fréquents du parasite Trypanosoma cruzi, l'agent étiologique de la maladie de Chagas), l'hypothèse que la punaise de lit puisse aussi être vectrice de Trypanosoma cruzi a aussi été étudiée. Ce travail montre qu'une transmission efficace (et bidirectionnelle) de Trypanosoma cruzi d'hôtes à la punaise de lit est possible (en conditions de laboratoire au moins) : là, presque toutes les punaises de lit qui s'étaient nourries sur des souris expérimentalement infectées ont acquis le parasite. Ensuite une majorité de souris non infectées ont acquis le parasite après une période de cohabitation avec des punaises de lit infectées. En outre le trypanosome Trypanosoma cruzi a aussi été transmis aux souris après que seuls des excréments de punaises de lit infectées aient été appliqués sur la peau de l'hôte.
Enfin, les mesures quantitatives de défécation des punaises de lit étaient similaires à celles des vecteurs importants de la triatomine. Les auteurs en concluaient que la punaise de lit commune pourrait être un vecteur compétent de Trypanosoma cruzi, laquelle pourrait donc éventuellement transmettre la maladie de Chagas à l'humain ou à d'autres animaux.
La punaise de lit tropicale Cimex hemipterus (tout comme la puce et le pou) peut être porteuse (durant plusieurs semaines) de la bactérie Bartonella quintana (également retrouvée vivante dans ses excréments), ce qui en fait a priori un vecteur possible de la Bartonella, autrefois dite fièvre des tranchées et considérée comme une maladie réémergente. Cela a été montré à partir de punaises de lit échantillonnées dans deux prisons du Rwanda. Des études immunohistochimiques ont montré que la bactérie est présente dans le tube digestif intestinal. Elle a aussi été trouvée dans les larves du premier et du second stade, ce qui peut laisser penser qu'elle puisse aussi être vecteur d'autres agents pathogènes.
Pour autant si la punaise de lit n'est pas ou peu vectrice de maladie, elle peut malgré tout avoir un impact sur la santé des personnes infestées, et en particulier sur le plan psychiatrique avec le développement d'insomnies et des troubles anxieux, voire de troubles psychiques (crises d’angoisse, insomnie, paranoïa).
Symptômes cliniques
Les manifestations dermatologiques des piqûres de punaises de lit sont diverses, allant de lésions maculeuses (taches planes), papuleuses (boutons surélevés) et prurigineuses (responsables de démangeaisons) à des éruptions bulleuses.
Des médecins internistes de l'hôpital Lariboisière (Paris) ont rapporté en 2023 le cas d'un homme, isolé socialement, qui a fini par développer une anémie sévère, imputable à de multiples piqûres de punaises de lit. En 2020, des médecins de l'hôpital Avicenne (Bobigny, Seine-Saint-Denis) ont également décrit un cas d’anémie sévère chez un homme âgé de 70 ans, adressé aux urgences pour perte de connaissance dans la rue.
Prédateurs
Le plus grand prédateur naturel de la punaise des lits serait la Scutigère véloce (Scutigera coleoptrata), un petit arthropode myriapode. Il appartient au groupe des Chilopodes, c'est-à-dire des mille-pattes chasseurs : il est peu trapu et a de longues pattes.
Les punaises sont également attaquées par des réduvidés prédateurs, la fourmi pharaon, les araignées, les pseudoscorpions, les mites et les cafards.
Des cas d'éradication d'infestation de punaises des lits par des fausses veuves (araignées du genre Steatoda) sont considérés comme plausibles.
Habitat
Jacques-Christophe Valmont de Bomare liste les endroits où se trouvaient les punaises des lits au xviiie siècle :
« Aussi naissent-ils abondamment dans les vieux bâtimens, dans les appartemens voisins des poulailliers, des colombiers, des cages de cailles & des fours, dans les vieilles solives des maisons, dans les lits, sur-tout dans ceux dont le bois est de sapin, où il y a de vieilles paillasses, ou dont la paille & les draps ne sont pas assez souvent renouvelés, ainsi que les matelas ; dans ceux qui sont proches de vieilles cloisons ou de vieilles murailles enduites de plâtre, ou près de vieux livres : on en voit une plus grande quantité aux chambres d'en haut, aux lieux secs et exposés au midi, principalement dans les grandes villes bien peuplées, et où les maisons sont à plusieurs étages, comme à Paris : elles sont moins communes à la campagne. »
Détection
Les indices de présence des punaises sont visibles surtout dans les chambres à coucher :
des taches de sang sur les draps ;
des déjections, liquides au moment de l'émission, formant ensuite des points noirs (amas de 1 à 3 mm) éventuellement noyés dans les fibres du tissu du drap ou de la taie d'oreiller. Il faut observer également les matelas, lattes ou fentes du sommier, bois intérieurs du lit, plinthes dans l'angle des murs. Elles fuient la lumière et s'abritent dans des endroits sombres, parfois étroits et peu accessibles.
des carapaces vides sur le sol, car elles muent plusieurs fois
Sur la peau, les piqûres, généralement situées sur les parties découvertes du corps, mais aussi sur les jambes et les pieds, surviennent la nuit et font penser à des piqûres de moustique ou de puces et peuvent se regrouper par 3 ou 4 sur la peau, parfois en ligne. La lésion cutanée la plus courante, se présente sous forme de prurit érythémateux et macula-palpeux de 0,5 à 2 cm de diamètre, avec un point hémorragique au centre, comme toute piqûre d'insecte. Elles provoquent des démangeaisons importantes et parfois des réactions allergiques. On peut utiliser une crème à base de corticoïdes et des désinfectants locaux, par ailleurs des antihistaminiques peuvent être prescrits.
Pour détecter les nids de punaises, il est utile de passer les surfaces planes (murs, matelas, meubles) en lumière rasante (très près d'un mur) d'une lampe de poche.
Elles sont brunes, ne sautent pas et ne volent pas, mais sont visibles à l’œil nu. Elles peuvent vivre de 5 à 6 mois sans se nourrir, leur nourriture est le sang. Une même punaise peut piquer 90 fois en une nuit.
La punaise préfère l'obscurité, elle mesure entre 5 et 8 mm. Les conséquences sur la santé sont nombreuses.
Traitements face à une infestation importante
Se débarrasser totalement des punaises de lit est difficile, même avec les techniques modernes.
Selon le Dr Arezki Izri (entomologiste médical de l'hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, de l'université Paris XIII), coauteur en 2015 d'un rapport sur les punaises de lit, « le recours aux insecticides demeure trop systématique et devance la lutte mécanique (aspiration, chaleur, froid, vapeur sèche) qui, à condition qu'elle soit bien menée, peut suffire ». Certaines entreprises de désinsectisation (activité non encadrée) ont parfois des méthodes peu rigoureuses, proposent des services à des prix parfois élevés (souvent plusieurs centaines d'euros, y compris pour de petites surfaces)27. Elles disposent généralement d'équipements et de produits plus efficaces que les particuliers, tels que des nébulisateurs électriques permettant de créer des nuages d'insecticide dans des endroits clos. Les traitements professionnels les plus chers, mais aussi les moins toxiques, sont des traitements thermiques de l'habitation entière par la chaleur ou le froid.
Le traitement chimique doit se faire par une société de désinfection qui procédera à des traitements espacés de 15 jours utilisant de la perméthrine ou des pyréthrinoïdes de synthèse. Les personnes doivent quitter leur logement pendant la durée de ce traitement.
Un chien détecteur de punaises peut aider à détecter avec précision les zones infestées et ainsi mieux cibler les traitements de désinsectisation. Très souvent utilisée aux États-Unis et au Canada, cette méthode existe aussi en France. Cela dit, cette technique n'a pas encore fait ses preuves.
Jacques-Christophe Valmont de Bomare décrit les méthodes d'éradication en vigueur au xviiie siècle :
« Il est étonnant de voir la quantité de recettes que les Anciens & les Modernes nous donnent pour empêcher que ces vilains insectes ne troublent notre repos : huiles, graisses, onguents, lotions, fumigations, talismans, amulettes, ex voto &c. tout a été mis en usage ; mais les plus spécifiques sont l'huile de vitriol versée sur le sel marin, la fumée de tabac, de soufre, de mercure, de cuir brûlé, de poivre, & toutes autres drogues fortes : c'est la raison pourquoi l'on ne voit que peu ou point de cette vermine chez les Droguistes, les Apothicaires, & sur-tout chez les Corroyeurs. Aldrovande approuve fort l'usage des claies d'osier mises au chevet du lit, car les punaises s'y retirent volontiers quand elles voient le jour ; & il suffit de secouer ces nattes ou claies pour les écraser facilement. Plus ces nattes sont vieilles, & meilleures elles sont, parce que ces insectes ayant l'odorat très-fin, l'odeur de leurs semblables les y attire en foule ; les araignées les mangent quand elles en peuvent attraper. Un autre moyen pour ne pas avoir de punaises, est d'avoir soin de tenir ses appartemens & ses meubles dans une grande proprété. »
Sophie Trébuchet, la mère de Victor Hugo, qui accompagnait son mari le général Hugo alors en campagne en Espagne dans les années 1810, se bat quant à elle contre les punaises de lit :
« Quand elle arrivait, elle faisait enlever tous les meubles qui étaient dans la chambre où elle allait coucher ; elle la faisait nettoyer ; et elle faisait dresser le lit qu'elle avait apporté. Elle se réveillait couverte de punaises. À la couchée suivante, elle s'imagina de mettre les quatre pieds du lit dans des seaux d'eau. Elle se croyait entièrement à l'abri : comment les punaises auraient-elles pu arriver ? Elle se réveilla couverte de punaises. Les punaises grimpaient au plafond, et se laissaient tomber du plafond sur le lit. Elle finit par coucher dans les cours — les cours en Espagne sont presque toutes en marbre. Eh bien, dans ce marbre, elle en avait encore. Les enfants couchaient comme tout le monde dans l’intérieur. Leur lit se composait, en général, d'une couchette de bois et d'une paillasse de maïs. Les punaises fourmillaient ; mais les enfants dorment malgré tout. »
On peut utiliser le froid par congélation à −22 °C pendant 48 h. La plupart des congélateurs n'atteignent cependant pas une température assez basse pour être efficaces.
Certains professionnels proposent un traitement par l'azote liquide −196 °C, ce qui constitue probablement un moyen au moins aussi efficace que la forte chaleur.
Traditionnellement, on stockait une semaine les objets contaminés l'hiver, ces insectes n'étant pas capables de survivre en dessous de 9 °C plus d'une semaine (alors qu'ils peuvent survivre des mois sans piquer entre 9 et 13 °C).
Un chauffage à plus de 65 °C avec de la vapeur sèche pendant 5 heures détruit les punaises, à tous les stades de leur développement. Il est important de s'assurer que la température requise est atteinte en profondeur de l'objet en cours de désinsectisation. Par exemple, un oreiller mis en machine à laver à plus de 55 °C (certains par sécurité recommandant 95 °C pour des objets de type oreiller/coussins). L'ébullition durant 10-30 min dans une marmite est plus efficace, mais abîme certains objets désinsectisés. Le repassage scrupuleux avec un fer à repasser vapeur est un moyen efficace contre les œufs et les punaises de lit adultes cachés dans le linge ou vêtements (à condition que celles-ci ne s’échappent pas en cours de procédure). Le nettoyage-vapeur tue instantanément les œufs, larves et adultes (120 °C) dans les recoins ou tissus d’ameublement.
Certains traitements professionnels usent désormais de la chaleur pour éradiquer les punaises en faisant monter la température de l'ensemble du logement à plus de 60 °C. Ces traitements thermiques dits par « canon à chaleur » sont très répandus aux États-Unis, mais encore assez peu en France où ils restent très couteux.
Un cas clinique dramatique et exceptionnel, a été rapporté en 2008 par des médecins légistes américains après que l'appartement d'un couple de personnes âgées ait été infesté et qu'une entreprise ait utilisé la diffusion de chaleur sèche pour élever la température ambiante à 60°C pendant plusieurs heures. La femme locataire, âgée de 81 ans, est décédée d'hyperthermie après avoir récupéré son appartement, dont la climatisation était défaillante. Les légistes concluaient qu'il convient d'attendre environ 24 heures avant de rentrer dans un appartement soumis à une chaleur intense afin que la température ambiante ne soit plus dangereuse pour les personnes les plus vulnérables.
Depuis plusieurs décennies des souches de punaises des lits se sont adaptées au DDT et à divers insecticides (phénomène de résistance aux pesticides)53,54. Ainsi les produits qui peuvent être achetés dans des grandes surfaces sont généralement très peu efficaces contre les souches de punaises de lit devenues résistantes, et des produits efficaces il y a quelques années peuvent ne plus l'être.
De plus certains insecticides détruisent les adultes et nymphes, mais pas les œufs, ce qui implique de les réutiliser à un intervalle de 2 à 3 semaines afin d'empêcher que les larves issues des œufs ne deviennent adultes[réf. nécessaire]. Enfin certains insecticides (tels le DDT ou l'ivermectine, parmi de nombreux d'autres) ont des effets secondaires et écologiques problématiques.
Une aspiration scrupuleuse des sols, plinthes, recoins peut ralentir la progression d'une infestation. Souvent il est préférable de désassembler les meubles avant de passer l'aspirateur sur chaque pièce du meuble, séparément.
Une autre solution consiste à empêcher le contact entre la punaise et sa victime : en enveloppant le matelas et les oreillers d'un emballage de qualité et en tapissant les murs de papier collant. Cette méthode possède l'avantage de ne pas présenter de risque grave pour la santé humaine. Les punaises de lit adultes parvenant à traverser les surfaces du papier collant bureautique, l'utilisation du papier collant spécial contre les insectes s'impose. Une variante plus efficace de la méthode consiste à mettre les pieds du lit dans des récipients glissants pour les punaises ou des coupelles remplies d'eau, ou à les enduire de vaseline. Pour juger de l'efficacité de telles isolations, il ne faut pas oublier que les punaises peuvent tomber du plafond sur le lit, si elles trouvent un moyen d'y monter.
Enfin, les punaises se cachant dans des recoins ou fissures durant le jour, il convient de reboucher fentes et jointures du logement, y compris dans le mobilier, et de limiter le nombre d'objets dans l'espace infesté pour permettre un nettoyage parfait.
Dessécher l'insecte avec de la terre de diatomée : une solution ancestrale consiste à répandre de la terre de diatomée autour du lit et même dans le lit (version alimentaire), ainsi que dans le reste du logement. C'est un insecticide mécanique inoffensif pour les animaux domestiques et les humains, peu coûteux à l'usage et qui se nettoie d'un simple coup d'aspirateur.
À noter qu'après quelques jours, la terre de diatomée absorbe de l'eau et de la poussière et perd son efficacité. Donc la poudre est à aspirer et à renouveler régulièremenf
Une exposition prolongée d'une personne peut cependant exposer à un risque de pneumoconiose, comme la silicose, du fait de sa teneur en silice cristalline (variable selon les terres de diatomée utilisées). La terre de diatomée n'agit que sur les punaises adultes, il faut donc en répandre régulièrement tant qu'il reste des œufs à éclore. Son efficacité s'applique à tous les insectes, même bénéfiques, en absorbant la couche de cire qui leur permet de conserver leur hydratation corporelle, ce qui les dessèche en quelques jours. Il vaut donc mieux éviter d'en répandre à l'extérieur du logement.
Une méthode ancestrale récemment redécouverte consiste à disposer des feuilles fraîches de haricot vert autour de son lit. Ces végétaux sont porteurs de sortes de poils acérés (des trichomes) qui agissent comme une planche à clous pour les punaises qui s'y empalent les pattes. Comme les feuilles se fanent vite, les chercheurs essaient de mettre au point une surface comparable pour piéger ces punaises.
Une fois désinsectisés, les objets doivent être préservés de la recontamination. Pour cela, les sacs plastiques transparents à fermeture étanche sont bien adaptés (sacs de congélation pour petits objets ou similaires pour des objets plus grands). Pour protéger les objets de façon efficace, il est nécessaire de faire un test de fuite de l'air au préalable, de fermer des trous éventuels avec du ruban adhésif, et évidemment de bien fermer les sacs. Un marquage des sacs : objets propres/objets infestés peut également être utile.
Les meubles infestés jetés doivent être déposés directement aux déchetteries ou au moins marqués comme infestés par punaises de lit et donc dangereux, afin de prévenir la contamination de ceux qui pourraient éventuellement les reprendre.
Résurgence
Les punaises de lit ont resurgi dans les années 1980 pour des raisons qui ne sont pas claires, mais les facteurs qui y ont contribué peuvent être la résistance aux pesticides, l'interdiction de certains pesticides jugés dangereux pour l'humain et l'augmentation des échanges mondiaux.
La National Pest Management Association a signalé une augmentation de 71 % de la population entre 2000 et 2005 aux États-Unis. Le nombre d'incidents signalés à New York seul est passé de 500 en 2004 à 10 000 en 2009. En outre, les punaises de lit ont atteint des régions où elles ne s’étaient jamais établies avant, comme en Amérique du Sud.
Une théorie récente sur la réapparition de la punaise de lit aux États-Unis est que celle-ci n’avait jamais vraiment disparu, mais parasitait d'autres hôtes. Les enquêteurs ont trouvé ainsi de fortes populations de punaises de lit dans les élevages de volaille en Arkansas.
Prise en charge des frais entre locataire et propriétaire selon le droit français
Depuis l'adoption de la loi ELAN à l'assemblée en novembre 2018, les règles en matière de prise en charge des frais de désinsectisation entre le locataire et le propriétaire ont évolué. La loi dispose que « Le bailleur est tenu de remettre au locataire un logement décent ne laissant pas apparaître de risques manifestes pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé, exempt de toute infestation d'espèces nuisibles et parasites ».
Dans le cas d'une infestation apparaissant peu après l'installation du locataire sur les lieux ou dans le cas d'une infestation étendue à tout l'immeuble, c'est donc au propriétaire de prendre en charge le traitement pour éliminer les punaises.
L'État français accompagne les personnes touchées, par des explications, des conseils et met à disposition un numéro vert. Le ministère de la santé dédie une page à la question.
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Le chat est un animal territorial. Cela signifie que la préservation de son lieu de vie est le moteur principal de ses interactions avec les autres individus. Lorsque plusieurs chats partagent le même appartement, il n'est pas rare de les voir choisir chacun son propre « chemin » pour aller d'un lieu à un autre ; ils se partagent ainsi leur territoire.
Le chat n'est pas un animal strictement solitaire : selon l'espace et les ressources disponibles, les chats forment différentes structures spatiales et sociales. Cela va des chats solitaires en milieu rural aux larges et denses groupes en milieu urbain. Il est démontré que ces différentes organisations spatiales et sociales entraînent différents systèmes d'appariement : en milieu rural, le système est polygyne, tandis qu'en milieu urbain, il est difficile pour les mâles dominants de monopoliser plusieurs femelles. En raison de leur forte cohésion, différents groupes de chats se voisinant ont tendance à devenir éloignés génétiquement et la même recherche a démontré un important déficit en hétérozygotes.
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