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C’est la fin de Windows 7 : que faire si vous êtes encore dessus ?
Julien Lausson - 13/01/2020 L'arrêt du support étendu de Windows 7 prend fin le 14 janvier 2020. Désormais, il n'y aura plus aucun correctif de sécurité pour le système d'exploitation de Microsoft, sorti fin 2009. Si vous êtes encore sur cet OS, plusieurs possibilités s'offrent à vous.
RESTER SUR WINDOWS 7 L’arrêt du support étendu est certes programmé pour le 14 janvier 2020, mais cela ne signifie en aucune façon que le système d’exploitation ne fonctionnera plus après cette date. Dans les faits, cela veut dire que Microsoft ne fournira plus le moindre correctif de sécurité aux particuliers. Seule exception, qui sera monnayée : les entreprises qui pourront payer auront droit à un support prolongé jusqu’au mois de janvier 2023. Les prix seront de plus en plus élevés d’une année à l’autre.
Rester sur Windows 7 va devenir de plus en plus périlleux avec le temps, car les failles qui seront découvertes après le 14 janvier ne seront plus colmatées — sauf pour les sociétés ayant souscrit un support prolongé. Les vulnérabilités vont donc s’accumuler et être autant d’angles d’attaque potentiels pour des personnes malveillantes. À cela s’ajoute aussi l’arrêt de la maintenance des logiciels sur ce système d’exploitation, jugé hors d’âge. Par exemple, Google Chrome devrait être délaissé le 15 juillet 2021.
TENTER DE MIGRER GRATUITEMENT SUR WINDOWS 10 Quand Microsoft a rendu public Windows 10, le 29 juillet 2015, le système d’exploitation a fait une offre à sa clientèle ayant une licence valide de Windows 7 ou 8 : au cours de la première année, le nouvel OS de la firme de Redmond pouvait être récupéré gratuitement. La proposition était en principe valable jusqu’au 26 juillet 2016, à minuit. Au-delà de cette date, la mise à niveau vers Windows 10 est devenue payante. En théorie. Dans la pratique, la porte semble toujours entrouverte.
Comme le pointe le site Bleeping Computer, il existe une manipulation que l’on peut tenter de faire pour basculer gratuitement sur Windows 10 depuis un poste équipé d’une licence Windows 7 valide, à condition que son matériel ne soit pas trop vétuste. Cela requiert de suivre quelques étapes — par prudence, il est conseillé de faire une sauvegarde avant toute mise à niveau. Cela peut valoir le coup de tenter sa chance et, si ce n’est pratique, il est toujours possible de revenir en arrière.
ACHETER UNE LICENCE WINDOWS 10 Si l’astuce mentionnée ci-dessus ne marche pas, il reste la possibilité d’acquérir dans le commerce une licence Windows 10. L’édition la plus courante est la « familiale », qui est vendue 149 euros (une licence pour un poste). D’autres éditions existent, mais elles s’adressent à des publics plus spécifiques et comportent des options dont vous n’aurez peut-être pas l’utilité. C’est le cas par exemple de l’édition professionnelle, vendue au prix de 259 euros.
ACHETER UN NOUVEAU PC Il est possible que l’achat d’une licence Windows 10 ne suffise pas, parce que vous risquez d’installer un système d’exploitation sur une machine trop poussive pour correctement le faire fonctionner. Dans ce cas, c’est peut-être l’achat d’un nouvel ordinateur qu’il va vous falloir considérer. Si vous achetez un PC portable, une licence Windows 10 sera en principe fournie avec. Idem pour un ordinateur prêt à l’emploi. Mais si vous voulez le monter vous-même, n’oubliez pas de rajouter un OS dans votre panier.
PASSER SUR UN AUTRE OS C’est la dernière possibilité qui s’offre à vous : la mise à la retraite de Windows 7 peut-être l’occasion rêvée de changer d’écosystème. Même si l’on devine que nombre d’individus préféreront poursuivre avec Microsoft, certains en profiteront peut-être pour changer d’air. Vous avez deux grands choix qui s’offrent à vous : vous pouvez basculer sur macOS, ce qui nécessitera de changer de matériel. Ce ne sera pas le Mac Pro, qui ne vous est pas destiné, mais peut-être le MacBook Pro ou le MacBook Air.
Si vous voulez garder votre machine, alors c’est peut-être en direction d’une distribution Linux qu’il vous faudra vous tourner. Certaines sont faciles à prendre en main — on pense évidemment à Ubuntu — et il existe même des solutions taillées pour des ordinateurs qui sont vraiment à bout de souffle. L’avantage d’une distribution Linux, c’est que vous pouvez la tester avant de l’installer, ce qui vous permet de voir si c’est fait pour vous et quelle est la distribution la plus adaptée à vos besoins.
L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l'hommage de mages. Elle a lieu le 6 janvier. Depuis 1971, dans les pays où l'Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël, c'est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier. En France, c'est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.
La fête s'appelle aussi - en particulier chez les orthodoxes - « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».
Diverses coutumes sont observées à cette occasion. En France, en Suisse et en Belgique, depuis le Moyen Âge, une « galette des rois » ou un « gâteau des rois », pâtisseries contenant une fève, sont partagées ce jour-là ; celui ou celle qui trouve la fève dans sa part est surnommé « roi » ou « reine ».
Étymologie
Le substantif féminin Épiphanie (prononcé [epifani]) est un emprunt, par l'intermédiaire du latin chrétien Epiphania, au grec Ἐπιφάνεια (Epipháneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » du verbe φαίνω (phaínō), « se manifester, apparaître, être évident ». Il est le neutre substantivé de l'adjectif epiphanios, de epiphanês « illustre, éclatant », de épi- « sur » et phainein « briller ».
L'utilisation du terme est antérieure au christianisme. Les « Épiphanes » sont, dans la culture grecque, les douze divinités de l'Olympe apparues aux hommes, avec en premier lieu, Zeus, le dieu de la Justice céleste.
Historique À l'origine, une fête de la Lumière
À l'origine, l'Épiphanie fait partie du cycle de Noël et tire son fond et son sens des célébrations païennes de la Lumière. En effet, Noël, avant d'être un jour, est d'abord un cycle qui atteint son apogée au jour marquant le solstice d'hiver, le 22 décembre. Cette nuit du solstice — la plus longue de l'année — annonce le rallongement des jours et — par extension — la renaissance de la Lumière censée être à l'origine de toutes choses. Puis la célébration se prolonge après le 25 décembre durant un nombre de jours hautement symbolique : 12 jours et 12 nuits.
Le nombre 12 représentant entre autres la Totalité (12 mois, 12 heures, 12 dieux olympiens, 12 tribus d'Israël, 12 apôtres, etc.)
Le cycle prend fin le 6 janvier. C'est à ce moment que les jours commencent à s'allonger de façon sensible, que la promesse de la nuit solsticiale est tenue, et c'est cette date que choisit le Père de l'Église Épiphane de Salamine, dans son Panarion, comme date de naissance de Jésus, afin de réfuter une date concurrente proposée par la secte gnostique des Alogoi. On célèbre alors l'Épiphanie, la manifestation de la Lumière. Par sa forme ronde et sa couleur dorée, la galette symbolise le soleil. Il est à noter également que c'est ce jour (en tout cas son équivalent, car le calendrier alors en vigueur — le calendrier julien — diffère du nôtre) qu'avait lieu sous la Rome antique la fête des 12 Dieux épiphanes (autrement dit les 12 Olympiens).
La Fête romaine des Saturnales
La date de l'Épiphanie correspond aussi à l'origine à une fête païenne : sous l'Antiquité, les Romains fêtent les Saturnales qui durent sept jours pendant lesquels la hiérarchie sociale et la logique des choses peuvent être critiquées sinon brocardées et parodiées.
À cette occasion, par exemple :
les soldats tirent au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devient « roi » le temps des réjouissances. Une fois les Saturnales achevées, la sentence est exécutée ;
parmi les jeunes soldats, un roi est élu et peut commander tout ce qui lui plait ;
peut être opéré un changement de rôle uniquement durant la fête des Saturnales entre le « maître » et l'« esclave » déterminé ou non par tirage au sort.
Une fête chrétienne
Jusqu'à la fin du ive siècle, l'Épiphanie est la grande et unique fête chrétienne « de la manifestation du Christ dans le monde » (manifestation exprimée, d'abord, par la venue des mages puis par différents épisodes : la Nativité, la voix du Père et la présence d'une colombe lors du baptême sur le Jourdain, le miracle de Cana, etc.). Des pères de l'Église comme Jean Chrysostome ont fixé des traditions pour commémorer le même jour trois événements lors de la fête de la théophanie : l'Adoration des mages, le Baptême dans le Jourdain situé trente ans plus tard et les Noces de Cana trente-et-un ans plus tard. Dès le Moyen Âge, la liturgie chrétienne a rassemblé ces trois événements mais la piété et l'art chrétiens ont privilégié l'Adoration des mages.
Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, la liturgie actuelle de l'Épiphanie met l'accent sur des sens spécifiques selon les confessions et les cultures.
Depuis le xixe siècle on l'appelle aussi le « jour des rois » en référence directe à la venue et à l'Adoration des rois mages.
Sens chrétien de l'Épiphanie L'Épiphanie chrétienne célèbre, ainsi que le rapportent l'évangile et la tradition, la manifestation publique du fils de Dieu incarné, Jésus, au monde, non pas comme dans la mythologie grecque à partir d'une révélation extérieure à l'humanité et faite sous les apparences de l'humanité, mais sous la forme d'un enfant engendré, en un temps historique donné, au sein du peuple juif (dans la lignée de David). Le Messie, qui, après avoir rencontré les petits et les proches (les bergers), prend place et rencontre le monde dans toute sa diversité, telle qu'elle est symbolisée par des mages, que l'on dit être rois ou savants, dits traditionnellement de toutes origines et venus de pays lointains (bien que le texte évangélique ne donne qu'une indication vague de l'origine des mages, mais parle cela dit « d'Orient », ce qui indique l'Est par rapport à la Terre Sainte). Ainsi est réaffirmée la dimension universelle du message évangélique.
Dans l'Église latine
Cette fête célèbre la visite et l'adoration de l'Enfant Jésus par les « mages », relatée dans l'Évangile selon Matthieu. Bien que la Bible ne donne pas leur nombre et ne parle que de « savants venus d'Orient », la tradition a fait qu'ils sont habituellement appelés les trois Rois mages et sont nommés respectivement : Gaspard, Melchior et Balthazar, noms dont les initiales reprennent celles de la bénédiction : « Christus Mansionem Benedicat », « que le Christ bénisse la demeure ».
Elle est la quatrième des cinq grandes fêtes cardinales de l'année liturgique catholique.
Dans certains pays, la célébration liturgique de la fête est reportée à un dimanche, en vertu d'un indult papal. Il s'agit de permettre aux gens de célébrer la fête dans les cas où ils doivent travailler le 6 janvier si ce jour n'est pas férié. Ainsi, en France et en Belgique, cette fête est célébrée le deuxième dimanche après Noël. En Espagne, où la célébration de l'Épiphanie est particulièrement importante, le jour est férié.
Dans les Églises byzantines
La fête commémore le baptême du Christ dans le Jourdain, la descente du Fils de Dieu au milieu de sa création, la stupeur de cette création qui reconnaît son Créateur (le Jourdain retourne en arrière) et la manifestation de la divine Trinité (la voix du Père et la colombe rendent témoignage au Fils).
Dans certains pays de tradition byzantine, en particulier en Grèce, en Bulgarie, en Roumanie, en Serbie, en Ukraine et en Russie, une croix est lancée par l'évêque dans un fleuve ou dans la mer et les jeunes gens rivalisent, en cette saison froide, pour plonger et la rapporter. La fête s'y appelle généralement Théophanie et elle est préparée par un jeûne strict le 6 janvier et célébrée le 7.
À Jérusalem, au mont Athos, en Russie, en Serbie et en Géorgie, la fête est célébrée le 6 janvier selon le calendrier julien qui coïncide actuellement avec le 19 janvier du calendrier grégorien.
Dans l'Église arménienne
Dans l'Église arménienne, la fête est une des plus grandes fêtes de l'année car Noël n'est pas fêté le 25 décembre mais, selon l'usage chrétien ancien, le 6 janvier.
Cela correspond aussi aux anciennes traditions des premières églises chrétiennes (antérieures à la conversion de l’Empire romain) et même aux traditions familiales de l’époque, selon lesquelles un enfant ne devient le fils de son père que le jour de sa présentation à lui et la reconnaissance du fils par son père, et ce jour-là, on rend aussi grâce à la mère pour cet enfant reconnu par son père et qui se soumet à sa volonté.
Le baptême de Jésus dans le Jourdain correspond donc à cette présentation du Fils au Père, c’est aussi l’acte de la soumission de Jésus à la volonté divine et c’est aussi la date où le Père se révèle à lui. La nativité fêtée prend alors une signification plus théologique que dans l’Église catholique romaine, puisque c’est aussi traditionnellement la date par laquelle il reçoit du père la révélation de sa mission prophétique : ce qui est fêté est plus la naissance du « Christ sauveur » et la manifestation de Dieu (théophanie), que celle de l’enfant Jésus, même si cette célébration est directement liée à sa naissance. L'église arménienne procède à la bénédiction des eaux comme dans la tradition byzantine.
L'Épiphanie dans la tradition populaire Tirer les rois
La tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de « tirer les rois » : une fève et parfois une figurine sont cachées dans les pâtisseries (galette des rois, gâteau des rois) ; le convive qui découvre cette fève devient le roi de la journée.
Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique. Pendant ces fêtes païennes célébrées début janvier, les rôles étaient inversés entre les maîtres et les esclaves qui devenaient les « rois d'un jour».
Ce n'est que vers 1875 que les figurines en porcelaine remplacent les fèves. Les Romains pratiquent déjà l'usage d'une fève dissimulée dans un gâteau pour désigner le roi. Chez les Romains, la tradition conduisait le plus jeune enfant de la famille à se glisser sous la table pour désigner la part revenant à chaque convive.
En France
Depuis le xive siècle, on mange la galette des rois et le gâteau des rois à l'occasion de cette fête. La tradition veut que l'on partage la pâtisserie en autant de parts que de convives, plus une. Cette dernière, appelée « part du bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre », est destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
Usage actuel
La traditionnelle fève est accompagnée ou remplacée par un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la pâtisserie. La personne ayant dans sa part la fève est symboliquement couronnée roi ou reine (de plus en plus, entre amis et/où surtout dans le contexte professionnel : le roi se doit d'offrir la prochaine pâtisserie; et lorsqu'il y a un sujet, celui qui l'a, se doit d'offrir la boisson (cidre, mousseux, muscat, ou champagne).
Gabriel Metsu, La Fête des Rois ou Le Roi boit, v. 1650-1655, (Alte Pinakothek, Munich) – La Fête des Rois aux Pays-Bas septentrionaux au XVIIe siècle. Lorsqu'il y a des enfants, l'un d'entre eux – en général le plus jeune – se place sous la table ; tandis que la personne qui fait le service choisit une part, l'enfant désigne le destinataire de cette portion.
Certaines familles s'arrangent pour que la fève ou la figurine revienne à un des plus jeunes enfants. Il est couronné roi ou reine et il choisit alors son roi ou sa reine (qui est souvent sa mère ou son père).
Fréquemment, les « rois » sont tirés plusieurs fois au cours de la période.
Dans le Sud de la France autour de la Méditerranée, l'usage est de préparer un grand pain au levain sucré et en forme de couronne, (nommée gâteau des rois, couronne des rois, corona dels reis, royaume reiaume), couronne bordelaise, corona bordalesa, pogne, còca) et qui est parfois couverte de sucre . En plus du sucre, elle peut être garnie et/ou couverte de fruits confits.
Dans le Sud-Est, un santon (généralement santon-puce) accompagne généralement la fève.
Ce gâteau des rois est très présent dans le Sud-Ouest, même si le commerce propose de la galette, parfois moins chère (les fruits confits seraient coûteux) mais surtout de fabrication et conservation plus facile (voire de manipulation !), et elle tendrait à diminuer dans le Sud-Est.
À Paris, les boulangers-pâtissiers offrent tous les ans la galette de l'Élysée. Cette galette ne contient pas de fève de façon que le président de la République ne puisse pas être couronné. Cette tradition remonte à l'année 1975, date à laquelle fut offerte à Valéry Giscard d'Estaing une grande galette d'un mètre de diamètre.
En Moselle-Est, des garçons déguisés en rois mages allaient de maison en maison en chantant, tout en faisant tourner une étoile montée sur un bâton : « Es kummen drey Weissen vom Morgenland » (Trois mages sont venus de l'Orient). Ils obtenaient ensuite des friandises ou des piécettes.
Suivi de cette tradition
En 2014, un sondage réalisé en France révèle que 97 % des Français fêtent l'Épiphanie ; un autre sondage OpinionWay donne quant à lui 85 %. Ils mangent pour :
70 % une galette frangipane ;
11 % un gâteau des rois, principalement dans l'extrême Sud ;
8 % une galette des rois à la pomme.
9 % en consomment plus de cinq. 68 % trichent pour donner la fève aux plus jeunes.
Galette/gâteau des rois et laïcité
Alors qu'en 2014, la présence de crèches dans des lieux publics avait suscité une polémique en France, la galette ou le gâteau n'entraînent, quant à eux, guère de conflits.
Les racines historiques de ces pâtisseries ne sont originellement pas religieuses. Elles peuvent se rattacher, ou non, à la fête de l'épiphanie ; elles peuvent comporter, une ou plusieurs fèves, ou aucune. De même pour les couronnes. Il n'existe pas de décision de justice notable qui concerne la galette ou le gâteau des rois.
Marginalement, par exemple, lors de la préparation des cérémonies des galettes en 2013 à Brest, la mairie a décidé de retirer toutes les couronnes. Les services expliquent que « Cette année, sur la couronne était inscrit le mot « Épiphanie ». À nos yeux, c'était faire rentrer le religieux à l'école, ce qui est interdit par la loi »
Dans les autres pays : coutumes similaires
Épiphanie au Royaume-Uni, Isaac Cruikshank, 1794. En Espagne, au Portugal (Bolo Rei) et dans les pays d'Amérique latine : le Día de los Reyes Magos y est souvent un jour férié et les enfants y reçoivent leurs cadeaux plutôt qu'à Noël.
En Belgique et aux Pays-Bas : on mange également une galette à la pâte d’amande. Le plus jeune se cache sous la table pour désigner les parts et le roi du jour choisit sa reine. Pendant la journée les enfants parcourent les rues en chantant la chanson de l’étoile et font du porte à porte pour recevoir des mandarines et des bonbons. Cette coutume tend à disparaître en Belgique. Dans les campagnes flamandes cela se fait encore. Notons au passage qu’en Wallonie, c’est à ce moment qu’on commence la préparation du Carnaval.
Dans le Sud des États-Unis la tradition de tirer les Rois existe sous le nom de king cake. Ceux-ci sont mangés pendant toute la période qui va de l'Épiphanie jusqu'au carnaval de mardi gras, le 6 janvier.
En Grèce et à Chypre, il n'y a pas de galette « des rois » à proprement parler. La Vassilopita est aujourd'hui une galette en l'honneur de saint Basile de Césarée. Cette galette est préparée la veille du nouvel an et ce n'est qu'au 1er janvier, jour anniversaire de la mort du saint qu'elle est coupée. On y dispose traditionnellement une pièce en or, mimant ainsi une disposition que fit adopter le saint pour répartir de manière égale la rançon non utilisée pour stopper le siège de Césarée. Toutefois, l'origine de la tradition byzantine remonte très certainement aux Kronia de la Grèce antique et aux Saturnales de Rome, comme l'a démontré l'anthropologue Margarett Hasluck.
Fêtes locales
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Danse traditionnelle des hommes en Bulgarie réalisée pour l'Épiphanie, dans l'eau glacée. Selon les pays, des festivités particulières issues de traditions locales, sont organisées. Ainsi, en Bulgarie, les hommes exécutent une danse traditionnelle, le horo, dans l'eau glacée.
Dans les Flandres, existe la tradition De Drie Keuningen commençant à Noël et finissant à l'Épiphanie.
Au Danemark et dans d'autres pays chrétiens on pratique la bénédiction de la craie.
Au Bénin, à Porto-Novo, l'Épiphanie est fêtée le premier dimanche de l'année (depuis 1923) sous la forme d'une pièce de théâtre représentée dans toutes les paroisses de la ville, puis d'un grand défilé carnavalesque qui rassemble des milliers de personnes. Cette célébration est issue de la collaboration d'un missionnaire, Francis Aupiais, et d'un haut dignitaire du Vaudou, Zounon Medje, qui ont écrit la pièce ensemble au début des années 1920. C'est un exemple exceptionnel de créolisation africaine du catholicisme.
Prénoms fêtés C'est le jour de l'Épiphanie que l'on fête les Tiphaine (en français), Tifenn (en breton), Tiffany (en anglais) ou Théophano, Théano (en grec). Ce prénom correspond en effet au mot Théophanie, ou manifestation de Dieu, autre nom de la fête. On fête les Jordan et les Jordane. On fête aussi les Noël ... s'ils sont Arméniens.
Durant les quatre premiers siècles de l'histoire chrétienne, l'Église avait l'habitude de fêter le 6 janvier toutes les manifestations de Dieu sur la terre : la Nativité (Noël), l'Adoration des mages, le baptême du Christ et les noces de Cana. Le changement de l'eau en vin et la multiplication des pains (ou Phagiphanie) étaient ainsi commémorés par une même fête avec la Nativité.
Les fêtes ont ensuite été dissociées : pour le 6 janvier, les Latins ont retenu l'Adoration des mages et les Grecs le Baptême du Christ. Les Éthiopiens et les Arméniens ont conservé une fête unique pour la célébration de Noël, le 6 janvier pour les Arméniens et le 6 ou le 7 janvier pour les Éthiopiens en fonction du calendrier.
La synthèse additive des couleurs est le procédé consistant à combiner les lumières de plusieurs sources colorées dans le but d'obtenir une lumière colorée quelconque dans un gamut déterminé.
La synthèse additive utilise généralement trois lumières colorées : une rouge, une verte et une bleue (RVB ou RGB en anglais pour red, green, blue). L'addition de ces trois lumières colorées en proportions convenables donne la lumière blanche. L'absence de lumière donne du noir.
Les écrans et les projecteurs de télévision et d'ordinateur utilisent le procédé de la synthèse additive. Ils ne dépendent pas d'un éclairage extérieur. La photographie argentique en couleurs et l'impression en couleurs utilisent un procédé appelé synthèse soustractive car ses colorants absorbent en partie la lumière d'un illuminant dont ils dépendent pour le rendu des couleurs.
La vision photopique humaine se base sur trois types de récepteurs de la rétine de l'œil, les cônes, de sensibilité différente selon la longueur d'onde des rayons lumineux. Deux rayonnement lumineux, quel que soit leur spectre, sont vus identiquement s'ils impressionnent avec la même intensité chacun des trois types de cônes. En conséquence, il est possible de reproduire une sensation colorée intermédiaire quelconque en mélangeant trois couleurs primaires entre elles.
La synthèse additive est donc rendue possible par la façon dont l'œil humain détecte la couleur ; celle-ci n'est pas une propriété intrinsèque de la lumière. En effet, il y a une grande différence « physique » entre une lumière jaune, de longueur d'onde 580 nm, mélangée à un peu de lumière blanche, et un mélange de lumières rouge et verte. Cependant, ces deux phénomènes stimulent les cellules de l'œil de façon semblable, ce qui fait que l'on ne perçoit pas la différence.
Les expériences de perception des couleurs montrent que toute lumière peut être perçue comme un mélange d'une lumière monochromatique d'une longueur d'onde donnée, dite dominante, et d'une lumière blanche. La proportion entre ces deux composantes est la pureté colorimétrique.
Le mélange de deux lumières colorées produit, selon les proportions, une série de couleurs de longueur d'onde dominante intermédiaire entre ces deux lumières, et de pureté moindre que celle obtenue à proportion des puretés des composantes.
Le mélange de trois lumières colorées peut se décomposer en deux mélanges de deux lumières, et le raisonnement montre qu'on peut ainsi reconstituer toutes les couleurs, dans les limites de pureté qu'on vient de décrire.
Les couleurs des lumières, pour la synthèse additive, doivent être mutuellement primaires, c'est-à-dire qu'on ne doit pas pouvoir en reconstituer une par un mélange des autres. Elles doivent être au moins trois. Leur composition spectrale est indifférente, seule leur couleur compte. On peut augmenter le gamut avec plus de trois primaires, mais cette possibilité est peu exploitée, la vision humaine étant plus sensible aux différences entre teintes pour les couleurs pâles que pour les couleurs vives, et les scènes à reproduire, par la synthèse additive, ne comportant pas, le plus souvent, de couleurs pures.
La synthèse additive est à la base des mesures de la perception des couleurs, en laboratoire, qui fondent la colorimétrie. C'est le principe de composition des couleurs utilisé notamment dans les écrans cathodiques, les écrans LCD et les vidéoprojecteurs.
Le spectre des lumières colorées n'ayant pas d'importance dans le procédé, tous les moyens peuvent servir. On peut filtrer la lumière blanche, la séparer en composantes colorées par des miroirs dichroïques, utiliser des sources à spectre de raies (fluorescence) ou presque monochromatiques comme les diodes électroluminescentes.
Dans les systèmes formateurs d'image, l'addition des lumières se fait parfois par superposition des lumières colorées, comme dans les vidéoprojecteurs tritubes. Le plus souvent, cependant, elle se fait par une mosaïque de points suffisamment petits pour se confondre à la vue, à la distance normale d'observation de l'image. C'est le cas dans les écrans de télévision et d'ordinateur. Les vidéoprojecteurs à matrice de micro-miroirs projettent successivement sur les mêmes point les composantes de couleur, la persistance rétinienne effectuant le mélange.
Dans les années 1990, Polaroïd a proposé des diapositives couleurs à développement instantané selon un procédé à matrices de points.
Les autochromes des frères Lumière réalisés dès la fin du xixe siècle utilisaient des pigments pour recréer la couleur par synthèse additive. Ces pigments agissaient comme des filtres colorés qui, à la prise de vue permettaient de n'impressionner une surface sensible noir et blanc qu'avec l'une des trois couleurs primaires, et à l'examen de la photo par transparence, de restituer la couleur de ce point de l'image.
Le père Noël est un personnage folklorique, archétypal, fictif et mythique lié à la fête de Noël dont les racines profondes remontent à des rites et croyances antiques. Il est associé à la mère Noël.
Origines
« Le Bonhomme Noël » par Osvaldo Tofani dans ses habits verts et sur une luge (Le Monde illustré, 21 décembre 1895). Le père Noël tel qu'il est communément représenté (comme ci-contre, à droite) ne se réduit pas à la fonction « pédagogique » qui dominerait son usage actuel. Il peut être vu comme une construction syncrétiste relativement moderne mais ayant de lointaines origines : si Nicolas de Myre est traditionnellement considéré comme le saint à l'origine du père Noël, ce personnage cosmopolite est le fruit d'un mélange entre plusieurs traditions, contes, légendes et folklores. La sociologue Martyne Perrot résume ce syncrétisme : « l'idée que le père Noël est américain est partiellement vraie car la construction de ce personnage est en fait liée à l'histoire des migrants newyorkais ; c'est un personnage migrant, qui a pris un peu de tous les pays où il est passé et il est riche d'emprunts culturels divers. »
Noël renvoie au jour de la Nativité, c'est-à-dire au jour de la naissance de Jésus : le père Noël est donc avant tout rattaché à une fête chrétienne.
Pendant longtemps, on fêta la Nativité et l'Épiphanie — fixée au 6 janvier — le même jour. Au ive siècle, sous le règne de l'empereur Constantin, la toute première célébration chrétienne de Noël a lieu à Rome à la date du 25 décembre 336 et il s'ensuivit que les deux événements furent fêtés distinctement.
Une fête païenne associée au solstice d'hiver
Le rapprochement de la fête de Noël avec celle des Saturnales dans la Rome antique a été fait depuis longtemps. Marquées par de grandes réjouissances populaires, les Saturnales voyaient les barrières sociales disparaître : on organisait des repas, on échangeait des cadeaux, on offrait des figurines aux enfants et on plaçait des plantes vertes dans les maisons, notamment du houx, du gui et du lierre. À partir de 274, les Saturnales sont prolongées le 25 décembre par le Dies Natalis Solis Invicti « le jour de naissance de Sol Invictus », le retour du soleil, le rallongement du jour.
Pendant longtemps, l'année commençait avec les premiers jours du printemps, qui donnait lieu également à des rites. Symmaque écrit à la fin du ive siècle, que « aux premiers jours de mars, en ville, on vit advenir la coutume d'offrir des cadeaux en souvenir du roi Tatius qui avait été le premier à lire les signes de bons auspices pour l'année à venir dans les branches de l'arbre fertile qui se trouvait dans le bois sacré de Strena. » Certains exégètes juifs et chrétiens ont écrit que les fêtes de Hanoucca et de la Nativité avaient été créées pour contrebalancer les fêtes du « soleil invaincu ». Au Moyen Âge, la fête des fous donna lieu à tant d'excès qu'elle fut limitée, voire recadrée.
D'autres origines païennes
Des ethnobotanistes comme Jonathan Ott (en) suggèrent l'idée que la tenue rouge et blanche du père Noël est liée à l'amanite tue-mouches utilisée par les chamanes en Sibérie pour ses propriétés psychoactives qui altèrent leur état de conscience, pouvant ainsi réaliser leur « vol » à travers le trou de fumée d'une yourte (ce rituel chamanique étant analogue au passage du père Noël par les cheminées). L'historien Ronald Hutton juge cette thèse sans fondement sérieux. Le renne volant pourrait symboliser l'utilisation d'amanite tue-mouches par des chamanes samis.
D'autres hypothèses relient le père Noël à la mythologie nordique. Il pourrait puiser ses origines dans les dieux Thor, vieillard habillé en rouge et à barbe blanche voyageant sur son char que tirent des boucs, ou Odin chevauchant Sleipnir, son cheval à huit pattes (avatar du traîneau du père Noël, tiré par huit rennes). Certains ethnologues, tel Arnold van Gennep, veulent y voir le succédané ou la survivance d'un prétendu dieu celte Gargan qui portait une hotte et des bottes.
La légende de saint Nicolas, une récupération des traditions païennes
Avec l'arrivée de la chrétienté, il y eut plusieurs réformes pour essayer de supprimer les anciens rituels : en France, sous l'Ancien Régime, le 1er janvier est fixé comme premier jour de l'année civile par l'édit du Roussillon du 9 août 1564, mais d'autres États l'avaient adopté auparavant, comme le Saint-Empire romain. Du côté de Lyon, avant cet édit, par exemple, l'année commençait justement le 25 décembre.
La légende de saint Nicolas est établie depuis le Moyen Âge : on le célèbre le 6 décembre, mais selon le calendrier Julien, le jour tombe le 19 décembre. Ce rite vient naturellement se confondre avec ceux, plus anciens, de célébration du solstice d'hiver. Personnage populaire de l'hagiographie chrétienne, son culte se développe rapidement en Europe occidentale après l'arrivée de ses reliques à Bari en Italie en 1087.
Lors des Croisades, au xie siècle, sa dépouille avait été volée par des marchands italiens. Les reliques ont été transférées à Bari. Un chevalier lorrain aurait aussi récupéré une de ses phalanges et l’offrit à l’église de Port. Devenue lieu de pèlerinage, la ville est alors rebaptisée Saint-Nicolas-de-Port. Saint Nicolas devient le saint patron de la Lorraine. En 1477, le duc de Lorraine, René II, lui attribue sa victoire contre Charles le Téméraire. Par la suite, sa légende sera reliée à la Nativité. Il deviendra dans presque toute la France « Papa Noël » soit « père de la Nativité ».
À Bari, la relique aurait produit des miracles. Selon une légende, saint Nicolas aurait ressuscité trois enfants découpés par un horrible boucher. Il est alors présenté comme le saint protecteur des tout-petits. C’est pourquoi, en sa mémoire, le 6 décembre de chaque année, principalement dans les pays d’Europe du Nord et de l’Est (notamment dans l’Est de la France en Alsace, à Metz, à Nancy et à Saint-Nicolas-de-Port), la coutume veut qu’un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l’était (grande barbe, crosse d’évêque, mitre, grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages. Au xvie siècle, la légende du saint s’enrichit avec le personnage du père Fouettard qui punit les enfants désobéissants (selon certaines traditions, celui-ci serait en fait le boucher de la légende). En France, à partir du xiie siècle également, le vieux qui présidait ce cortège est par la suite appelé « Noël ».
Dans l'historiographie, le « bonhomme Hiver » remonte au Moyen Âge, il est cet homme usé qui vient se réchauffer au feu nouveau (la grosse bûche consacrée) et à qui l'on offre des présents. Au xviiie siècle, l'idée de Noël comme jour sacré de la famille fait son chemin tant dans l'aristocratie que chez les bourgeois et les artisans. Au cours de la première révolution industrielle, se met en place un processus qui associe cadeaux, commerce et moments de générosité envers les enfants : c'est l'invention de la vitrine pleine de jouets et du mythe de la cheminée, profondément urbaine.
Réforme, Father Christmas et saint Nicolas des Flandres néerlandaises
Au moment de la Réforme, les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l’enfant Jésus (le Christkind allemand). Aux Pays-Bas, saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, Sinter Klaas par l’influence des huguenots. Au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps le personnage de l’enfant Jésus, alors que Santa Claus se charge de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. Au xviiie siècle, les souverains allemands entament un processus de laïcisation : les figures chrétiennes sont remplacées par d’anciens symboles germaniques. C’est le retour du petit peuple des fées, des elfes et du vieil homme de Noël (le Weihnachtsmann) qui distribue en traîneau des sapins décorés de cadeaux.
L'historiographie du père Noël est donc très complexe : à la fin du xviie siècle, on trouve par exemple un « father Christmas » dans des gravures anglaises, qui renvoie à des mascarades depuis longtemps établies au moment du solstice d'hiver dans toutes les îles Britanniques. La tradition du père Noël semble donc avoir des origines en Europe du Nord.
Le père Noël est l'équivalent français du Father Christmas britannique, du Santa Claus nord-américain dont le nom est lui-même une déformation du Sinterklaas (saint Nicolas) néerlandais. Il est, par son apparence, en partie inspiré de Julenisse, un lutin nordique qui apporte des cadeaux, lors de la fête du milieu de l'hiver appelée la Midtvintersblot.
Le père Noël a-t-il toujours été en habits rouges, avec une barbe et un bonnet pointu ? Non : l'imagerie française le montre vers 1870-1890 en vieil homme habillé d'un manteau principalement vert et parfois bleu. Un peu avant 1914, il s'habille de rouge.
De saint Nicolas à Santa Claus
Portrait moderne du père Noël fréquemment montré comme écoutant les souhaits de Noël des enfants.
Des enfants entourant le père Noël du magasin Eaton de Montréal en 1941. Montréal, Québec. Le père Noël tel que nous le connaissons aujourd'hui est issu d'un triple mouvement en profondeur, l’américanisation, l’uniformisation et la déchristianisation. Il est popularisé dans la deuxième moitié du xixe siècle aux États-Unis, nation d’immigrants, en majorité de protestants qui rapportent avec eux les traditions européennes et les légendes des pays froids, leurs rennes, leurs lutins et leurs sapins. Il prend le nom de Santa Claus, directement inspiré du saint Nicolas des Flandres néerlandaises.
En 1821, le livre A New-year’s present, to the little ones from five to twelve (Un Cadeau pour le nouvel an aux petits de cinq à douze ans) est publié à New York (sous l’influence des Hollandais qui, en fondant La Nouvelle-Amsterdam au xviie siècle, importent le Sinter Klaas). Il contient le poème anonyme Old Santeclaus qui décrit un vieil homme qui apporte des cadeaux aux enfants sur un traîneau tiré par des rennes.
Le 23 décembre 1823, le journal Sentinel de Troy, dans l'État de New York, publie anonymement (mais attribué au professeur américain Clement Clarke Moore ou au major Henry Livingston Junior) le poème A Visit from St. Nicholas dans lequel saint Nicolas est présenté comme un lutin sympathique, dodu et souriant, qui distribue des cadeaux dans les maisons et se déplace sur un traîneau volant tiré par huit rennes nommés respectivement : Fougueux (Dasher), Danseur (Dancer), Fringant (Prancer), Rusé (Vixen), Comète (Comet), Cupidon (Cupid), Tonnerre (Donder) et Éclair (Blitzen). Ce poème a joué un rôle très important dans l’élaboration du mythe actuel, reprenant les attributs de saint Nicolas (barbe blanche, vêtements rouges et hotte) mais troquant sa mitre, sa crosse et son âne pour un bonnet rouge, un sucre d'orge et un traîneau tout en se débarrassant du père Fouettard. Après le journal Sentinel en 1823, il est repris les années suivantes par plusieurs journaux britanniques et américains (notamment sous l'influence des illustrateurs John Tenniel pour l'hebdomadaire Punch en 1850 et Thomas Nast dans le Harper's Weekly en 1863 qui fixent la figure du père Noël que nous connaissons aujourd'hui, un joyeux vieillard dodu à barbe blanche de 153 à 193 ans, pantalon bouffant retenu par un ceinturon noir et vareuse bordée de fourrure blanche, bonnet rouge et hotte remplie de jouets), puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
Il ne semble pas que la fête de Saint-Nicolas soit réapparue à New York durant la guerre d'indépendance, pour raviver la mémoire de l'origine hollandaise de la ville, autrefois appelée La Nouvelle-Amsterdam : cette thèse a été réfutée par Charles W. Jones qui affirme ne pas avoir retrouvé de documentation pour l'étayer. Howard G. Hageman, qui maintient l'existence d'une fête populaire de Saint-Nicolas chez les premiers colons hollandais de la vallée de l'Hudson en dépit de l'hostilité de la hiérarchie protestante, affirme cependant que cette tradition hollandaise de fêter saint Nicolas avait complètement disparu lorsque Washington Irving fonda la St. Nicholas Society of New York en 1835.
C'est vers 1850 que le passage de la célébration de la Saint-Nicolas à celle de Noël se fixe au Royaume-Uni, en lien avec Charles Dickens et ses « Livres de Noël » qui connaissent un gros succès (des traductions en français sont disponibles moins de dix ans plus tard). En 1863, le journal new-yorkais Harper's Weekly représente un « Santa Claus » vêtu d'un costume orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir. Pendant près de trente ans, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste du journal, décline ensuite par des centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus et donne au mythe ses principales caractéristiques visuelles : un petit bonhomme rond, vêtu d'une houppelande en fourrure, la pipe au coin de la bouche comme un Hollandais (notamment dans un livre en couleur de 1866 intitulé Santa Klaus and his works où la couleur rouge de l'habit est établie, mais pas encore le blanc de la fourrure parfois de couleur sombre). C'est également Nast qui, dans un dessin de 1885, établit la résidence officielle du père Noël au pôle Nord. Les raisons du choix d'une contrée froide et éloignée ne sont pas claires mais certainement en rapport avec l'iconographie de Santa Claus habillé chaudement et utilisant un traîneau tiré par des rennes. Le petit-fils de Nast a affirmé que le choix de son grand-père a été dicté par le fait que ce pôle est équidistant de la majorité des pays de l'hémisphère Nord. Cette idée est reprise l'année suivante par l'écrivain George P. Webster qui précise que « sa manufacture de jouets et sa demeure, pendant les longs mois d'été, sont cachées dans la glace et la neige du pôle Nord ».
Fonction
Qu'il soit appelé Father Christmas ou Santa Claus en anglais, Weihnachtsmann en allemand, ou père Noël, sa fonction principale est de distribuer des cadeaux aux enfants dans les maisons pendant la nuit de Noël qui a lieu chaque année du 24 au 25 décembre.
Même si le mythe peut varier fortement d'une région à l'autre, notamment à cause du climat du 25 décembre qui peut aller du début de l'hiver dans l'hémisphère nord au début de l'été dans l'hémisphère sud, on l'imagine généralement comme un gros homme avec une longue barbe blanche, habillé de vêtements chauds de couleur rouge avec un liseré de fourrure blanche ; des lutins l'aident à préparer les cadeaux. Il effectue la distribution à bord d'un traîneau volant tiré par des rennes.
Il entre dans les maisons par la cheminée et dépose les cadeaux dans des chaussures disposées autour du sapin de Noël ou devant la cheminée (en France), dans des chaussettes prévues à cet effet accrochées à la cheminée (en Amérique du Nord et au Royaume-Uni), ou tout simplement sous le sapin. En Islande, il dépose un petit cadeau dans une chaussure que les enfants laissent sur le bord d'une fenêtre dès le début du mois de décembre. Au Québec, les cadeaux au pied du sapin sont de mise, en plus des « bas de Noël » disposés sur la cheminée dans lesquels on met les petites surprises.
Rennes du père Noël
Jusqu'au tournant du xxe siècle, le père Noël n'a que huit rennes (Tornade, Danseur, Furie, Fringant, Comète, Cupidon, Éclair et Tonnerre). Le neuvième, nommé Rudolph (Rodolphe en français), fut créé en 1939 par le poète Robert L. May dans un conte où le père Noël doit affronter des conditions météorologiques si mauvaises qu'il risque d'être en retard dans sa livraison de cadeaux. Dans cette histoire, il réussit à les distribuer grâce au nez lumineux de Rudolph qui l'orientait dans la tempête.
En 2001 est sorti un film d'animation anglais avec des personnages en pâte à modeler dont le héros est Robbie le renne qui rêve de devenir un membre de l'attelage du père Noël comme son père.
Lieu d'habitation
Bureau de poste du Père Noël à Rovaniemi. Le lieu d'habitation supposé du père Noël est très controversé. Selon les Norvégiens il habite à Drøbak, à 50 km au sud d'Oslo. Pour les Suédois, c'est à Gesunda (en), au nord-ouest de Stockholm, et pour les Danois au Groenland. Les Américains considèrent encore aujourd'hui qu'il habite au pôle Nord. En 1927 les Finlandais ont décrété que le père Noël ne pouvait pas y vivre, car il lui fallait nourrir ses rennes : ils fixèrent sa résidence en Laponie, au Korvatunturi puis, cette région étant un peu isolée, ils l'ont fait déménager près de la ville de Rovaniemi au Village du Père Noël. Depuis 1999, Ded Moroz, le cousin russe du père Noël, avec sa petite fille Snégourotchka, a une résidence officielle dans la ville de Veliki Oustioug, dans le nord de la Russie. Au Canada une grande partie de la population croit qu'il réside au pôle Nord, certains qu'il serait dans le grand nord canadien. Selon la célèbre chanson de Joseph (Pierre Laurendeau), reprise par Les Colocs, le personnage serait en fait québécois comme l'indique le titre lui-même, Le Père Noël c't'un Québécois.
En 1953, Réal Rousseau et Jacques T. Melchers construisirent la résidence d'été du père Noël à Val-David dans les Laurentides, au Québec. Le père Noël y déménagea l'année-même et y arriva en hélicoptère. Il y revient à chaque été et a reçu près de 3 millions de visiteurs.
Dans le Pacifique, l'île Christmas se revendique également comme une résidence secondaire du père Noël. La Turquie, qui a gardé des reliques de saint Nicolas dans la très touristique région d'Antalya, est aussi de la partie.
Dans certains pays, une lettre envoyée au père Noël (quelle que soit l'adresse inscrite : pôle Nord, Laponie ou autre) peut être traitée par le service des postes qui répond ainsi aux jeunes expéditeurs.
Dans le monde
Au Canada
H0H 0H0 est un code postal utilisé par Postes Canada pour acheminer le million de lettres annuelles destinées au père Noël au pôle Nord. En 1974, le personnel de Postes Canada à Montréal recevait une quantité considérable de lettres adressées au père Noël et ces lettres étaient traitées comme « indistribuables ». Comme les employés ne voulaient pas que les expéditeurs, pour la plupart des enfants, soient déçus par l'absence de réponse, ils se mirent à répondre eux-mêmes. La quantité de courrier adressé au père Noël a augmenté chaque année, au point où Postes Canada décida de mettre en place un programme officiel de réponse aux lettres adressées au père Noël, en 1983. Environ un million de lettres pour le père Noël sont reçues chaque année, dont certaines provenant d'autres pays que le Canada. Chaque expéditeur recevra une réponse dans la langue qu'il a utilisée pour écrire au père Noël.
Postes Canada a mis en place une adresse spéciale pour le père Noël, avec son code postal dédié : Père Noël, Pôle Nord H0H 0H0, Canada. Le code postal « H0H 0H0 » a été choisi en ressemblance au rire caractéristique du père Noël (en anglais) : « Ho ! Ho ! Ho ! ».
Le 22 décembre 2010, le ministre canadien de la Citoyenneté et de l’Immigration a affirmé lui avoir remis son certificat de citoyenneté.
En France
Image humoristique d'Henry Gerbault (avant 1913) : un père Noël vert à bonnet pointu portant une hotte pleine de cadeaux. Apparition de l'expression en français
D'après la Base historique du vocabulaire français, le premier emploi attesté de la locution nominale père Noël se trouve dans le numéro de La Revue comique à l'usage des gens sérieux paru le 23 décembre 1848 :
« – Pan ! pan !
– Qui est là ?
– Le vieux père Noël de 1848.
– Farceur !
– Il n'y a pas de farceur ; je suis réellement le père Noël qui vient vous rendre visite. Ouvrez, je meurs de froid.
– Entrez, alors ; mais, à vrai dire, je ne vous attendais guère. Pourquoi n'êtes-vous pas tombé chez moi par la cheminée, selon l'usage ? »
Le Trésor de la langue française informatisé retient comme premier emploi significatif de père Noël celui qu'en fait l'écrivaine George Sand dans son Histoire de ma vie, parue en 1855 :
« Ce que je n'ai pas oublié, c'est la croyance absolue que j'avais à la descente par le tuyau de la cheminée du petit père Noël, bon vieillard à barbe blanche, qui, à l'heure de minuit, devait venir déposer dans mon petit soulier un cadeau que j'y trouvais à mon réveil. »
Légende de Morlac
Une légende née des entrailles de la forêt de Morlac relaterait que le Père Noël ne se manifesterait qu'une année sur deux. En effet, c'est dans cette mystérieuse forêt que l'un des 9 rennes, Cupidon, se serait égaré lors d'une distribution de cadeaux. Afin d'exprimer sa tristesse, le Père Noël accompagné de ses 8 rennes ne ferait désormais son apparition que les années impaires. La date de la disparition de Cupidon coïncide étrangement à la première découverte d'ivoire dans les dents humaines.
Provence, Italie
Cet usage propre à Sand cité ci-dessus n'est pas général à la France de cette époque, puisque dans la deuxième partie du xixe siècle, on parle du « bonhomme de Noël », du « bonhomme Noël », ou du « petit Noël ou petit Jésus ». D'autre part, la France est surtout un ensemble de traditions locales très riches et variées : par exemple, la Provence privilégie les santons, la crèche et l'arrivée des Rois Mages chargés de cadeaux ; en Franche-Comté, il s'agit d'une fée montée sur son âne, qui arrive le jour de Noël ou, bien plus tard, le jour de l’Épiphanie — l'arrivée des Rois chargés de présents —, comme en Italie, où la Befana, qui est aussi une sorte de fée ou de mère-fouetarde, vient récompenser ou punir les enfants dans la nuit précédent le jour de l'Épiphanie : elle offre soit des bonbons soit du charbon, et cette tradition est encore très vive dans la Péninsule, profondément attachée aux figures féminines (comme la Vierge), et où les enfants n'ont leurs cadeaux que ce jour-là et non pas le soir du 24 décembre.
Manifestations
Depuis le début du xxe siècle, cette fête se laïcise et n'est plus l'apanage des chrétiens.
En 1946, la chanson Petit Papa Noël est transmise sur les ondes françaises : à l'origine, elle a été créée en hommage aux enfants dont les pères sont absents du fait de la guerre.
Après la Seconde Guerre mondiale, le père Noël à l'image actuelle (vieillard débonnaire barbu, rondelet et jovial, à la houppelande rouge et au ceinturon noir) arrive en France avec le plan Marshall et la marque Coca-Cola qui fige cette image du père Noël qu’il n’a pas créée, mais simplement popularisée, dans les années 1930. Une campagne de presse condamnant son utilisation comme outil de merchandising est alors menée et atteint son paroxysme lorsqu'un prêtre dijonnais, Jacques Nourissat, condamne au bûcher le personnage du père Noël, outré qu'il soit à l'effigie des grands magasins de Dijon. Cet autodafé a lieu sur les grilles de la cathédrale Saint-Bénigne le 23 décembre 1951. Cet évènement donne lieu à de vifs débats entre les écrivains catholiques Gilbert Cesbron et François Mauriac, qui reprochent la marchandisation du père Noël, tandis que des personnalités comme René Barjavel, Jean Cocteau ou Claude Lévi-Strauss prennent sa défense.
Le secrétariat du Père Noël est créé par le ministre des PTT, Jacques Marette, en 1962 dans le service des « rebuts » de l'hôtel des Postes à Paris. Il est ensuite transféré en 1967 au sein du centre des recherches du courrier la Poste à Libourne (le seul qui soit autorisé à ouvrir le courrier). La lettre au Père Noël est donc ouverte pour retrouver l'adresse de l'expéditeur et lui envoyer gratuitement une carte-réponse. La première « secrétaire du père Noël » qui rédige ainsi la première réponse par l'entremise des PTT en 1962, est en réalité la propre sœur du ministre Marette, la pédiatre et psychanalyste38 Françoise Dolto.
Cette opération, plébiscitée par les enfants et leurs parents, connaît un succès grandissant : le courrier reçu par le père Noël a plus que doublé en dix ans. En 2007, le père Noël a reçu plus d'1,6 million de courriers, dont 1,43 million de lettres et 181 200 courriels (via le portail Internet du Groupe La Poste et le site du père Noël de La Poste - www.laposte.fr/pere-noel), cette évolution se stabilisant depuis. Le Service Client Courrier de Libourne est toujours au service du père Noël. En 2012, plus de 1 700 000 lettres et de 200 000 courriels, en provenance de plus de 120 pays. Chaque enfant peut imaginer l'adresse qu'il souhaite et le nom du père Noël, la lettre arrivera et sera traitée. En 2014, toute l'histoire du secrétariat du père Noël de La Poste est racontée pour la première fois dans un livre scientifique.
Récupération marchande
Le Père Noël en couverture du magazine américain Puck du 7 décembre 1904. La dimension mercantile de Noël ne doit pas être évacuée : c'est un dispositif mis en place depuis au moins le milieu du xixe siècle. Comme le démontre du reste Martyne Perrot, « il s’agit d’une fête et d’une pratique qui sont étroitement liées aux différentes évolutions du commerce, que ce soit pour les bimbeloteries ou le développement des grands magasins. On voit apparaître alors, dès le xixe siècle, différentes innovations qui perdurent encore de nos jours : les catalogues qui soulignent les tendances du moment, les affiches publicitaires avec les premiers personnages incarnant Noël, l’empaquetage systématique du présent par du papier cadeau, ou encore l’instauration des premières vitrines animées des grands magasins. »
L'idée selon laquelle le père Noël aurait été dessiné par la compagnie Coca-Cola en 1931 est une légende urbaine. Une étude de la représentation du père Noël dans les années précédentes montre en effet que l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui était déjà répandu, y compris sa couleur rouge, utilisée dès 1866, et même avant, par exemple aux Pays-Bas. Ainsi, dès 1896, le père Noël apparaît déjà habillé en rouge et blanc essentiellement sous sa forme actuelle dans plusieurs couvertures du magazine Puck. Cette couleur est dès lors celle qui est principalement associée à la pompe ecclésiastique, de même que la mitre : cependant, lorsque l'on regarde l'iconographie de saint Nicolas sur plusieurs siècles, l'habit prend de multiples couleurs... Coca-Cola, en 1931, associe sa marque aux représentations de Santa Claus fabriquées par l'illustrateur Haddon Sundblom qui travailla longtemps pour la D'Arcy Advertising Agency (en) : il s'inspira du poème A Visit From St. Nicholas datant de 1822 et se prit lui-même pour modèle. De nombreuses entreprises avaient déjà utilisé son image dans des publicités, comme le fabricant de stylos Waterman en 1907, le manufacturier de pneumatiques Michelin en 1919, le fabricant de savon Colgate en 1920 et même Coca-Cola, dès les années 1920, qui reprit alors les illustrations de Thomas Nast. Néanmoins, il est vraisemblable que Coca-Cola ait largement contribué à fixer l'image actuelle du père Noël.
Dans les régions européennes où la tradition de Santa Claus n'existait pas, l'arrivée du père Noël sous sa forme actuelle a pu être ressentie comme l'intrusion d'une fête américaine dans un contexte principalement marchand, ce qui a pu susciter quelques réactions de rejet. Ainsi, le 23 décembre 1951, un Dijonnais particulièrement exalté brûla l'effigie du père Noël sur le parvis de la cathédrale.
Aujourd'hui, le père Noël est également utilisé, le 25 décembre, dans des pays n'ayant pas de tradition chrétienne, tels que la Chine, comme outil de vente et comme occasion d'offrir des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille. La hotte du père Noël peut être un panier ou être une sorte de grand sac marron dans lequel les cadeaux des enfants doivent être entreposés.
« La marque « Papa Noël » vaut 1 600 milliards de dollars, tandis qu'Apple est évaluée à 87,3 milliards », affirmait David Haigh, PDG de Brand Finance en 2013, qui ajoute : « Il n'est pas étonnant que des marques comme Coca-Cola, Volkswagen ou KFC se pressent pour obtenir son appui. »
Toutes ces marques sont connues dans le monde entier, comme l'image actuelle du père Noël, qui est en définitive aussi le fruit d'une mondialisation des imaginaires, dont les repères ont tendance à s'uniformiser du fait des modes de consommation.
Un auxiliaire de traction ou truck moteur (surnommé en Amérique du Nord « slug », de l'anglais « limace ») est un engin moteur accessoire à une locomotive diesel-électrique. Il a des bogies avec des moteurs de traction, mais est incapable de se déplacer par ses propres moyens car il ne contient pas de moteur thermique pour produire de l'électricité (contrairement à une « unité B »). Il est donc relié à une locomotive, appelé la « mère », qui fournit le courant pour alimenter les moteurs de traction.
Ci-dessous figure la liste des pays par taux d'homicide volontaire par an pour 100 000 habitants. La fiabilité des données concernant les homicides peut varier selon les pays et selon leur définition d'homicide volontaire qui peut inclure ou non l'euthanasie, l'infanticide ou les violences ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner.
Ces statistiques doivent être corrigées par le fait que :
les chiffres peuvent être volontairement sous-estimés par un organisme ou un gouvernement pour des raisons politiques ou par l'effet de la sous-administration
de même il peut y avoir une imprécision dans les chiffres pour des raisons inversées: certains décès liés à une guerre civile étant qualifiés d'homicide relevant de la loi pénale.
le niveau général de médicalisation et surtout par l'efficacité des services hospitaliers d'urgence du pays considéré : les victimes meurent moins et le nombre d'homicides décroit mais le nombre des délits de coups et blessures augmente.
Dès lors, et il est relativement important de le souligner, le taux d'homicide volontaire ne reflète pas forcément le niveau de violence de la société d'un pays.
En effet, et il s'agit là du point le plus important, certains pays ayant un taux d'homicide en apparence élevé peuvent être paradoxalement moins dangereux que d'autres qui, à l'inverse, détiennent un taux inférieur. Ainsi, bien que les pays d'Amérique latine possèdent un moyen voire parfois fort taux d'homicide, il semble que certains d'entre eux soient pourtant moins risqués que des zones situées au Moyen-Orient (ou autres) frappées par les guerres civiles mais qui, pour plusieurs raisons, présentent des taux moins élevés. Cela s'explique notamment par le fait que la plupart des homicides en Amérique latine sont généralement liés à la drogue et au grand banditisme. En conséquence, les meurtres perpétrés par les habitants de la population "lambda" ne représentent pas la majorité de ces crimes. Il est donc nécessaire de noter que le taux d'homicide, même s'il n'est pas négligeable, peut, dans certains cas, ne pas être représentatif de la dangerosité et/ou du risque réellement encourus dans les pays concernés. Toutefois, cela ne signifie pas que tous les pays du classement se trouvant hors des zones de guerres sont sûrs. Cela signifie seulement que ces chiffres, en raison des multiples paramètres qu'ils comportent, doivent être traités avec beaucoup de précautions.
Enfin, le classement ne prend pas en compte les homicides causés par les conflits militaires. De fait, il est également possible que les chiffres qui y sont énoncés ne reflètent pas la réalité interne de chaque pays. C'est le cas par exemple de la Syrie. Les chiffres dont le classement fait mention en ce qui concerne la situation dans ce pays sont en fait très différents de la réalité : ainsi, en comptant les meurtres liés à la guerre, ce n'est non pas 463 mais bien plus de 73 600 homicides qui ont été commis en Syrie en 2013. Cette statistique porte la Syrie au rang du pays avec le plus fort taux d'homicide.
Pays | Taux (pour 100 000 h.) | Nombre d'homicides | Continent | Région | Année |
Afghanistan | 6,5 | 1948 | Asie | Asie du Sud | 2012 |
Afrique du Sud | 34 | 19016 | Afrique | Afrique australe | 2016 |
Albanie | 2,7 | 79 | Europe | Europe du Sud | 2016 |
Algérie | 1,4 | 542 | Afrique | Afrique du Nord | 2015 |
Allemagne | 1,2 | 963 | Europe | Europe de l'Ouest | 2016 |
Andorre | 0 | 0 | Europe | Europe du Sud | 2015 |
Angola | 4,9 | 1217 | Afrique | Afrique centrale | 2012 |
Anguilla | 27,8 | 4 | Amérique | Antilles | 2014 |
Antigua-et-Barbuda | 10,3 | 10 | Amérique | Antilles | 2012 |
Arabie saoudite | 1,5 | 472 | Asie | Asie de l'Ouest | 2015 |
Argentine | 5,9 | 2605 | Amérique | Amérique du Sud | 2016 |
Arménie | 3 | 87 | Asie | Asie de l'Ouest | 2016 |
Aruba | 1,9 | 2 | Amérique | Antilles | 2014 |
Australie | 0,9 | 227 | Océanie | Australasie | 2016 |
Autriche | 0,7 | 57 | Europe | Europe de l'Ouest | 2016 |
Azerbaïdjan | 2,1 | 208 | Asie | Asie de l'Ouest | 2016 |
Bahamas | 28,4 | 111 | Amérique | Antilles | 2016 |
Bahreïn | 0,5 | 7 | Asie | Asie de l'Ouest | 2014 |
Bahreïn | 0,5 | 2 | Asie | Asie du Sud-Est | 2013 |
Bangladesh | 2,5 | 4035 | Asie | Asie du Sud | 2015 |
Barbade | 10,9 | 31 | Amérique | Antilles | 2015 |
Belgique | 2 | 220 | Europe | Europe de l'Ouest | 2015 |
Belize | 37,6 | 138 | Amérique | Amérique centrale | 2016 |
Bénin | 6,2 | 654 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2015 |
Bermudes | 13 | 8 | Amérique | Amérique du Nord | 2016 |
Bhoutan | 1,3 | 9 | Asie | Asie du Sud | 2016 |
Biélorussie | 3,6 | 340 | Europe | Europe de l'Est | 2014 |
Birmanie | 2,3 | 1198 | Asie | Asie du Sud-Est | 2016 |
Bolivie | 6,3 | 686 | Amérique | Amérique du Sud | 2016 |
Bosnie-Herzégovine | 1,3 | 45 | Europe | Europe du Sud | 2016 |
Botswana | 18,4 | 368 | Afrique | Afrique australe | 2012 |
Brésil | 29,5 | 61283 | Amérique | Amérique du Sud | 2016 |
Bulgarie | 1,1 | 81 | Europe | Europe de l'Est | 2016 |
Burkina Faso | 8 | 1311 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2012 |
Burundi | 6 | 635 | Afrique | Afrique de l'Est | 2016 |
Cambodge | 6,5 | 964 | Asie | Asie du Sud-Est | 2012 |
Cameroun | 4,2 | 880 | Afrique | Afrique centrale | 2012 |
Canada | 1,7 | 611 | Amérique | Amérique du Nord | 2016 |
Cap-Vert | 11,5 | 62 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2016 |
Chili | 3,5 | 620 | Amérique | Amérique du Sud | 2016 |
Chine | 0,6 | 8634 | Asie | Asie de l'Est | 2016 |
Chypre | 1,1 | 13 | Asie | Asie de l'Ouest | 2016 |
Colombie | 25,5 | 12202 | Amérique | Amérique du Sud | 2016 |
Comores | 7,7 | 60 | Afrique | Afrique de l'Est | 2015 |
Corée du Nord | 4,4 | 1110 | Asie | Asie de l'Est | 2016 |
Corée du Suda 1 | 0,7 | 356 | Asie | Asie de l'Est | 2016 |
Costa Rica | 11,9 | 578 | Amérique | Amérique centrale | 2016 |
Côte d'Ivoire | 11,6 | 2688 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2015 |
Croatie | 1 | 44 | Europe | Europe du Sud | 2016 |
Cuba | 5 | 572 | Amérique | Antilles | 2016 |
Danemark | 1 | 56 | Europe | Europe du Nord | 2016 |
Djibouti | 6,5 | 60 | Afrique | Afrique de l'Est | 2015 |
Dominique | 21,1 | 15 | Amérique | Antilles | 2010 |
Égypte | 2,5 | 2207 | Afrique | Afrique du Nord | 2012 |
Émirats arabes unis | 0,9 | 83 | Asie | Asie de l'Ouest | 2016 |
Équateur | 12,4 | 1924 | Amérique | Amérique du Sud | 2012 |
Érythrée | 8 | 390 | Afrique | Afrique de l'Est | 2015 |
Espagne | 0,6 | 294 | Europe | Europe du Sud | 2016 |
Estonie | 3,2 | 42 | Europe | Europe du Nord | 2015 |
États fédérés de Micronésie | 4,7 | 5 | Océanie | Micronésie | 2015 |
États-Unis | 5,4 | 17250 | Amérique | Amérique du Nord | 2016 |
Éthiopie | 7,6 | 7552 | Afrique | Afrique de l'Est | 2015 |
Fidji | 2,3 | 20 | Océanie | Mélanésie | 2014 |
Finlande | 1,4 | 78 | Europe | Europe du Nord | 2016 |
France | 1,4 | 875 | Europe | Europe de l'Ouest | 2016 |
Gabon | 8 | 155 | Afrique | Afrique centrale | 2015 |
Gambie | 9,1 | 181 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2015 |
Géorgie | 1 | 39 | Asie | Asie de l'Ouest | 2016 |
Ghana | 6,1 | 1537 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2012 |
Grèce | 0,8 | 84 | Europe | Europe du Sud | 2016 |
Grenade | 10,3 | 11 | Amérique | Antilles | 2016 |
Groenland | 5,3 | 3 | Amérique | Amérique du Nord | 2016 |
Guam | 2,5 | 4 | Océanie | Micronésie | 2011 |
Guatemala | 27,3 | 4520 | Amérique | Amérique centrale | 2016 |
Guinée | 8,8 | 1067 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2015 |
Guinée équatoriale | 2,3 | 27 | Afrique | Afrique centrale | 2015 |
Guinée-Bissau | 9,6 | 169 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2015 |
Guyana | 18,3 | 142 | Amérique | Amérique du Sud | 2016 |
Guyane | 13,3 | 30 | Amérique | Amérique du Sud | 2009 |
Haïti | 10 | 1033 | Amérique | Antilles | 2012 |
Honduras | 56,5 | 7172 | Amérique | Amérique centrale | 2016 |
Hong Kong | 0,4 | 28 | Asie | Asie de l'Est | 2016 |
Hongrie | 2,1 | 202 | Europe | Europe de l'Est | 2016 |
Îles Caïmans | 8,5 | 5 | Amérique | Antilles | 2014 |
Îles Cook | 3,5 | 1 | Océanie | Polynésie | 2012 |
Îles Turques-et-Caïques | 5,9 | 2 | Amérique | Antilles | 2014 |
Îles Vierges britanniques | 8,4 | 2 | Amérique | Antilles | 2006 |
Îles Vierges des États-Unis | 52,6 | 56 | Amérique | Antilles | 2013 |
Inde | 3,2 | 42678 | Asie | Asie du Sud | 2016 |
Indonésie | 0,5 | 1292 | Asie | Asie du Sud-Est | 2016 |
Irak | 9,9 | 3339 | Asie | Asie de l'Ouest | 2013 |
Iran | 2,5 | 1936 | Asie | Asie du Sud | 2014 |
Irlande | 0,8 | 38 | Europe | Europe du Nord | 2016 |
Islande | 0,3 | 1 | Europe | Europe du Nord | 2016 |
Israël | 1,4 | 110 | Asie | Asie de l'Ouest | 2015 |
Italie | 0,7 | 400 | Europe | Europe du Sud | 2016 |
Jamaïque | 47 | 1354 | Amérique | Antilles | 2016 |
Japon | 0,3 | 362 | Asie | Asie de l'Est | 2016 |
Jordanie | 1,6 | 145 | Asie | Asie de l'Ouest | 2016 |
Kazakhstan | 4,8 | 853 | Asie | Asie centrale | 2015 |
Kenya | 4,9 | 2363 | Afrique | Afrique de l'Est | 2016 |
Kirghizistan | 4,5 | 267 | Asie | Asie centrale | 2016 |
Kiribati | 7,5 | 8 | Océanie | Micronésie | 2012 |
Kosovo | 1,6 | 29 | Europe | Europe du Sud | 2016 |
Koweït | 1,8 | 61 | Asie | Asie de l'Ouest | 2012 |
Laos | 7 | 467 | Asie | Asie du Sud-Est | 2015 |
Lesotho | 41,3 | 897 | Afrique | Afrique australe | 2016 |
Lettonie | 3,4 | 67 | Europe | Europe du Nord | 2015 |
Liban | 4 | 235 | Asie | Asie de l'Ouest | 2016 |
Liberia | 3,2 | 135 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2012 |
Libye | 2,5 | 156 | Afrique | Afrique du Nord | 2015 |
Liechtenstein | 0 | 0 | Europe | Europe de l'Ouest | 2016 |
Lituanie | 5,3 | 153 | Europe | Europe du Nord | 2016 |
Luxembourg | 0,8 | 4 | Europe | Europe de l'Ouest | 2014 |
Macao | 0,2 | 1 | Asie | Asie de l'Est | 2016 |
Macédoine du Nord | 1,6 | 33 | Europe | Europe du Sud | 2014 |
Madagascar | 7,7 | 1863 | Afrique | Afrique de l'Est | 2015 |
Malaisie | 2,1 | 627 | Asie | Asie du Sud-Est | 2013 |
Malawi | 1,7 | 279 | Afrique | Afrique de l'Est | 2012 |
Maldives | 0,8 | 3 | Asie | Asie du Sud | 2013 |
Mali | 10,9 | 1905 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2015 |
Malte | 0,9 | 4 | Europe | Europe du Sud | 2015 |
Maroc | 1,2 | 431 | Afrique | Afrique du Nord | 2015 |
Maurice | 1,8 | 23 | Afrique | Afrique de l'Est | 2016 |
Mauritanie | 9,9 | 416 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2015 |
Mexique | 19,3 | 24599 | Amérique | Amérique du Nord | 2016 |
Moldavie | 3,2 | 130 | Europe | Europe de l'Est | 2014 |
Monaco | 0 | 0 | Europe | Europe de l'Ouest | 2015 |
Mongolie | 5,7 | 171 | Asie | Asie de l'Est | 2016 |
Monténégro | 4,5 | 28 | Europe | Europe du Sud | 2016 |
Montserrat | 20,4 | 1 | Amérique | Antilles | 2008 |
Mozambique | 12,4 | 3133 | Afrique | Afrique de l'Est | 2012 |
Namibie | 17,1 | 388 | Afrique | Afrique australe | 2012 |
Nauru | 0 | 0 | Océanie | Micronésie | 2012 |
Népal | 2,2 | 627 | Asie | Asie du Sud | 2016 |
Nicaragua | 7,4 | 453 | Amérique | Amérique centrale | 2016 |
Niger | 4,4 | 788 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2012 |
Nigeria | 9,9 | 17843 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2015 |
Norvège | 0,5 | 27 | Europe | Europe du Nord | 2016 |
Nouvelle-Zélande | 1 | 45 | Océanie | Australasie | 2014 |
Oman | 0,7 | 27 | Asie | Asie de l'Ouest | 2014 |
Ouganda | 11,5 | 4473 | Afrique | Afrique de l'Est | 2014 |
Ouzbékistan | 3,7 | 1060 | Asie | Asie centrale | 2012 |
Pakistan | 4,4 | 8516 | Asie | Asie du Sud | 2016 |
Palaos | 3,1 | 1 | Océanie | Micronésie | 2012 |
Palestine | 0,7 | 33 | Asie | Asie de l'Ouest | 2016 |
Panama | 9,7 | 390 | Amérique | Amérique centrale | 2016 |
Papouasie-Nouvelle-Guinée | 10,4 | 713 | Océanie | Mélanésie | 2010 |
Paraguay | 9,3 | 617 | Amérique | Amérique du Sud | 2015 |
Pays-Bas | 0,6 | 94 | Europe | Europe de l'Ouest | 2016 |
Pérou | 7,7 | 2435 | Amérique | Amérique du Sud | 2016 |
Philippines | 11 | 11385 | Asie | Asie du Sud-Est | 2016 |
Pologne | 0,7 | 256 | Europe | Europe de l'Est | 2016 |
Porto Rico | 18,5 | 679 | Amérique | Antilles | 2016 |
Portugal | 0,6 | 66 | Europe | Europe du Sud | 2016 |
Qatar | 0,4 | 9 | Asie | Asie de l'Ouest | 2014 |
République centrafricaine | 19,8 | 913 | Afrique | Afrique centrale | 2016 |
République démocratique du Congo | 13,6 | 10322 | Afrique | Afrique centrale | 2015 |
République dominicaine | 15,2 | 2268 | Amérique | Antilles | 2016 |
République du Congo | 9,3 | 466 | Afrique | Afrique centrale | 2015 |
République tchèque | 0,6 | 65 | Europe | Europe de l'Est | 2016 |
Roumanie | 1,3 | 247 | Europe | Europe de l'Est | 2016 |
Royaume-Uni | 1,2 | 791 | Europe | Europe du Nord | 2016 |
Russie | 10,8 | 15561 | Europe | Europe de l'Est | 2016 |
Rwanda | 2,5 | 293 | Afrique | Afrique de l'Est | 2015 |
Saint-Christophe-et-Niévès | 34,2 | 18 | Amérique | Antilles | 2012 |
Saint-Marin | 0,7 | 1 | Europe | Europe du Sud | 2012 |
Saint-Vincent-et-les-Grenadines | 36,5 | 40 | Amérique | Antilles | 2016 |
Sainte-Lucie | 19,3 | 34 | Amérique | Antilles | 2014 |
Salomon | 4,3 | 24 | Océanie | Mélanésie | 2012 |
Salvador | 82,8 | 5257 | Amérique | Amérique centrale | 2017 |
Samoa | 3,2 | 6 | Océanie | Polynésie | 2013 |
Samoa américaines | 5,4 | 3 | Océanie | Polynésie | 2016 |
Sao Tomé-et-Principe | 3,3 | 6 | Afrique | Afrique centrale | 2011 |
Sénégal | 7,4 | 1105 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2015 |
Serbie | 1,4 | 123 | Europe | Europe du Sud | 2016 |
Seychelles | 12,7 | 12 | Afrique | Afrique de l'Est | 2016 |
Sierra Leone | 1,7 | 124 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2015 |
Singapour | 0,3 | 18 | Asie | Asie du Sud-Est | 2016 |
Slovaquie | 1,1 | 57 | Europe | Europe de l'Est | 2016 |
Slovénie | 0,5 | 10 | Europe | Europe du Sud | 2016 |
Somalie | 4,3 | 599 | Afrique | Afrique de l'Est | 2015 |
Soudan | 11,2 | 4159 | Afrique | Afrique du Nord | 2012 |
Soudan du Sud | 13,9 | 1504 | Afrique | Afrique de l'Est | 2012 |
Sri Lanka | 2,6 | 530 | Asie | Asie du Sud | 2016 |
Suède | 1,1 | 106 | Europe | Europe du Nord | 2016 |
Suisse | 0,5 | 45 | Europe | Europe de l'Ouest | 2016 |
Suriname | 6,1 | 33 | Amérique | Amérique du Sud | 2012 |
Swaziland | 33,8 | 416 | Afrique | Afrique australe | 2012 |
Syrie | 2,2 | 463 | Asie | Asie de l'Ouest | 2010 |
Tadjikistan | 1,6 | 126 | Asie | Asie centrale | 2011 |
Taïwan | 0,8 | 192 | Asie | Asie de l'Est | 2016 |
Tanzanie | 7 | 3746 | Afrique | Afrique de l'Est | 2015 |
Tchad | 9 | 1266 | Afrique | Afrique centrale | 2015 |
Thaïlande | 3,2 | 2229 | Asie | Asie du Sud-Est | 2016 |
Timor oriental | 3,6 | 39 | Asie | Asie du Sud-Est | 2010 |
Togo | 9 | 668 | Afrique | Afrique de l'Ouest | 2015 |
Tonga | 1 | 1 | Océanie | Polynésie | 2012 |
Trinité-et-Tobago | 30,9 | 420 | Amérique | Antilles | 2015 |
Tunisie | 3 | 332 | Afrique | Afrique du Nord | 2012 |
Turquie | 3,2 | 3216 | Asie | Asie de l'Ouest | 2012 |
Tuvalu | 18,7 | 2 | Océanie | Polynésie | 2012 |
Ukraine | 6,3 | 2845 | Europe | Europe de l'Est | 2014 |
Uruguay | 7,7 | 265 | Amérique | Amérique du Sud | 2016 |
Vanuatu | 2,1 | 6 | Océanie | Mélanésie | 2015 |
Vatican | 0 | 0 | Europe | Europe du Sud | 2016 |
Venezuela | 56,3 | 17778 | Amérique | Amérique du Sud | 2017 |
Viêt Nam | 3,3 | 3037 | Asie | Asie du Sud-Est | 2012 |
Yémen | 6,7 | 1703 | Asie | Asie de l'Ouest | 2012 |
Zambie | 10,7 | 1501 | Afrique | Afrique de l'Est | 2012 |
Zimbabwe | 6,7 | 981 | Afrique | Afrique de l'Est | 2012 |
Les riches volent plus que les pauvres Le vol à l'étalage n'est pas l'apanage des personnes défavorisées –bien au contraire. Repéré par Odile Romelot sur The Guardian
06/11/2019 à 6h54
Andrew Francis Lippi III est un riche avocat résidant en Floride. Le 6 avril 2019, il est arrêté dans un supermarché à Key West, après avoir essayé de retourner des achats pour obtenir un remboursement.
Alors qu'il avait acheté deux machines à café (une Keurig à 153,99 dollars et une Hamilton Beach à 54,99 dollars), il a rendu un emballage contenant un ballon de basket dégonflé, ainsi qu'une autre boîte lestée d'une vieille machine à café. Quelques semaines plus tôt, Lippi achetait une île dans l'archipel des Keys, au sud de la Floride, pour 8 millions de dollars.
Le Guardian pose la question: pourquoi un multimillionnaire se prêterait-il à un larcin de ce type alors qu'il a les moyens d'acheter plusieurs dizaines de milliers de cafetières?
Selon Kabinet Bangoura, responsable de la prévention des pertes de Kmart interrogé par le quotidien britannique, «les millionnaires pensent qu'ils sont au-dessus de la loi et qu'ils peuvent s'en tirer à bon compte».
Le vol à l'étalage est un sport qui transcende les classes sociales, le genre et l'âge. Une personne sur onze s'y adonnerait en moyenne, mais les riches franchiraient plus souvent le pas que les pauvres. En 2008, une étude conduite par l'American Journal of Psychiatry indiquait que les personnes gagnant 70.000 dollars [63.000 euros] par an volaient davantage que celles touchant annuellement 20.000 dollars [18.000 euros].
Mal-être ou morale défaillante
Entre 2016 et 2018, c'est une avocate qui volait des cosmétiques dans un magasin d'une base militaire à Quantico, en Virginie, pour un total (modeste) de 257,99 dollars. En septembre 2018, la sergente Eva Pena, qui travaille pour la police de New York, a été prise en train de voler des vêtements chez Macy's. Cette dernière gagnait plus de 107.000 dollars par an mais n'avait pas souhaité s'acquitter des 359 dollars que coûtaient les habits.
Terrence Shulman, fondateur d'un centre d'aide aux personnes concernées par le vol et les achats compulsifs ou l'accumulation maladive, souligne que «le vol n'est que la première couche de l'oignon» et qu'«au-dessous se trouvent toutes les pertes non résolues, les traumatismes, les agressions et les souvenirs refoulés».
D'autres spécialistes ont beaucoup moins tendance à disculper les plus fortuné·es. Le psychologue Stanton E. Samenow détaille le mode de pensée des individus commettant des vols en prenant l'exemple d'un patient qui appréciait le challenge représenté par l'infraction. Il fallait d'aborder identifier l'objet à subtiliser, chercher une sortie puis esquiver les vigiles: «C'était une question d'excitation et d'estime de soi.»
Plus simplement, les riches ont peut-être des principes moraux plus flexibles, comme le suggèrent plusieurs études portant sur le respect des lois et des conventions sociales.
Une banque sur trois menacée de disparition dans le monde
Selon le cabinet de conseil McKinsey, la fragilité de ces établissements s'explique par un environnement de taux bas et des prévisions de croissance inquiétantes.
Par Le Figaro
Publié il y a 5 heures, mis à jour il y a 2 heures
Près d'un établissement bancaire sur trois dans le monde est susceptible de mettre la clef sous la porte dans les prochains mois. C'est le verdict sans appel prononcé par McKinsey dans une étude dévoilée ce lundi par Les Echos. Le cabinet de conseil, qui s'est penché sur la situation de 1000 banques dans le monde, estime plus précisément que 354 établissements sont menacés de disparition en cas de retournement de conjoncture.
Dix ans après la crise financière, ces banques se retrouvent dans une situation délicate. Leur fragilité s'observe dans leur rentabilité moyenne (rentabilité sur fonds propres tangibles ou RoTE) qui atteint seulement 1,6%. Les banques les plus solides font dix fois mieux. Plus de 40% des banques ainsi menacées de disparition sont situées dans «les pays développés d'Asie» et 37% se trouvent en Europe de l'Ouest, souligne l'étude.
Perspectives de croissance alarmistes Le cabinet de conseil pointe du doigt plusieurs facteurs. Le premier d'entre eux est l'environnement de taux faibles, voire négatifs, qui pèse sur les revenus des établissements bancaires. Pour faire face, les banques ont misé sur les volumes en octroyant massivement des prêts. Une stratégie risquée qui pourrait s'avérer désastreuse en cas de retournement de conjoncture. Les incidents de paiement pourraient alors se multiplier, mettant en péril la survie de la banque.
Or McKinsey constate justement un ralentissement de la croissance mondiale. Et la suite ne s'annonce pas bonne. Le Fonds monétaire international (FMI) vient une nouvelle fois d'abaisser ses prévisions, avec un PIB mondial en progression de 3%. Les réunions d'automne du FMI et de la Banque mondiale se sont achevées, samedi 19 octobre, sur une nouvelle note alarmiste. Conflits commerciaux, Brexit...«L'environnement international continue de poser des risques considérables, avec une nouvelle escalade des tensions commerciales et des risques géopolitiques croissants», a résumé le patron de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi. Dans les colonnes des Echos, Sébastien Lacroix, senior partner chargé du secteur financier chez McKinsey, estime qu'«on pourrait arriver en bout de cycle».
Suppressions de postes Consciente des enjeux, les banques ont déjà entamé leur processus de rationalisation. Et la potion est amère. En 10 ans (2008-2018), déjà 600.000 emplois bancaires ont été supprimés sur le seul périmètre de la zone euro. Vacillante, la première banque allemande, Deutsche Bank, a notamment annoncé cet été qu'elle supprimerait 18.000 emplois à travers le monde d'ici 2022 dans le cadre d'un plan de restructuration de 7,4 milliards d’euros.
D'après McKinsey, les établissements bancaires n'ont d'autres choix que de recentrer leur activité sur certains métiers. À l'image de Deutsche Bank qui va tirer un trait sur la quasi-totalité de ses activités liées aux marchés actions. «Les banques doivent désormais se concentrer sur leur cœur de métier», préviennent les auteurs de l'étude.
Une auto-école ou autoécole, appelée également « école de conduite », est un établissement d’enseignement qui dispense la formation théorique et pratique et des apprentissages qui permettent de se protéger des dangers de la circulation et de tenir compte des autres usagers de l'espace routier (des piétons et des cyclistes), et en vue de passer l'examen du code de la route relative à divers véhicules routiers dans le but d'obtenir un permis de conduire, et pour conduire une automobile. Différentes formations existent en fonction du type de permis.
Épreuves
Pour les pays qui en sont signataires, la convention de Vienne prévoit que les autorités nationales doivent vérifier les connaissances et les capacités des candidats au permis de conduire. Elle prévoit en particulier que «Le contenu et les modalités des épreuves théorique et pratique sont définis par la législation nationale;».
Examen théorique : 40 questions (35 réponses justes pour obtenir son E.T.G : Examen Théorique Général)
L'auto-école est dans l'obligation d'évaluer l'élève avant le début de la formation. Pour la formation théorique visant à l'obtention de l'examen du code de la route, la formation à l'auto-école s'effectue le plus souvent grâce à des DVD avec des boîtiers de réponses semblables à ceux de l'examen. L'examen se déroule dans une salle avec plusieurs autres candidats, surveillés par un inspecteur, et il faut répondre à 40 questions via un boitier. Pour réussir il faut répondre correctement à au moins 35 questions.
Examen pratique : conduite sur route de 32 minutes pour vérifier si le candidat est capable de conduire une automobile dans le respect du code de la route et en respectant les autres usagers (agglo, hors agglo et autoroute). Pendant cet examen vous devez effectuer une manœuvre (marche arrière ligne droite, marche arrière en courbe, demi tour, rangement en bataille, en épi ou en créneau), répondre à deux questions sur les vérifications du véhicule, une sur l'intérieur et une sur l'extérieur du véhicule (documents, état mécanique, niveaux, tableau de bord, lumières des phares, plaque d'immatriculation,).
La formation pratique est assurée sur un véhicule dont le poids total autorisé en charge (PTAC) n'excède pas 3 500 kg, dans lequel les commandes sont dédoublées (double-pédalage) afin de permettre au formateur de rectifier une éventuelle erreur dangereuse de l'élève ou d'effectuer une démonstration de manœuvre par exemple.
L'apprentissage anticipé de la conduite (AAC), permet à l'élève d'apprendre la conduite d'un véhicule en situation réelle, en parallèle de sa formation traditionnelle. Pour cela, l'élève doit être âgé d'au moins 15 ans et l'accompagnateur doit être titulaire du permis de conduire approprié depuis au moins 5 ans. Il faut également souscrire une extension d'assurance (le plus souvent gratuite) pour le véhicule choisi et ce pour pouvoir présenter aux forces de l'ordre les documents adéquats. Dans un premier temps l’élève devra obtenir son code puis faire vingt heures de conduite minimum dans une auto-école. Lorsque le moniteur l'estime capable de conduire avec un accompagnateur, il lui signe une « attestation de fin de formation initiale ». Puis il y aura un rendez-vous préalable de deux heures avec l'accompagnateur afin de donner toutes les directives de travail pour utiliser au mieux cette conduite accompagnée. L'élève devra faire un an de conduite accompagnée minimum avec 3 000 km minimum et assister à deux rendez-vous pédagogiques avec son accompagnateur. Enfin, il pourra se présenter à l'examen du permis de conduire avec beaucoup plus d’expérience qu'un candidat n'ayant pas suivi cet apprentissage car l'élève sera en situation réelle et autonome, sans que le double-pédalage ni l'accompagnateur ne puissent modifier sa conduite.
Canada
Au Canada (Québec), le cours de conduite n’est pas obligatoire pour obtenir certaines classes de permis de conduire. Cependant, il est obligatoire de réussir un test d’aptitude en se présentant à l’un des établissements de la Société de l'assurance automobile du Québec. Au Québec et en Ontario, il est aussi possible de prendre un cours de conduite pour réduire la période d'attente pour obtenir un permis de conduire probatoire. Ceux qui prennent ce cours peuvent attendre seulement huit mois au lieu de douze pour obtenir le permis probatoire.
En décembre 2007, le projet de loi no 42 a été adopté par l'assemblée nationale et qui rendra les cours de conduite automobile et cyclomoteur obligatoires. La date d'entrée en vigueur des cours obligatoires n'est pas encore connue, les cours redeviendront obligatoires à une date qui sera fixée par la Société de l'assurance automobile du Québec. La durée des futurs cours de conduite auto et cyclomoteur n'est pas encore définie puisque la SAAQ révisera en 2008 l'ensemble du programme de formation.
La nouvelle loi s'applique depuis le 17 janvier 2010. Ainsi, il est dorénavant obligatoire de passer par une école de conduite. Le nouveau programme comprend 24 heures de cours théorique et 15 heures de cours de conduite pratique.
Au Québec, le cours de conduite moto est déjà obligatoire et est obligatoirement divisé en trois étapes :
Cours de théorie (9 heures)
Cours pratique en circuit fermé (4 × 4 h 30)
Cours pratique sur la route. (2 × 2 heures)
France
En France, les auto-écoles sont des sociétés qui participent à l’apprentissage de la conduite, — une pratique considérée dans le métier comme savoir fondamental indispensable pour s’intégrer dans la société — elles délivrent l’enseignement des techniques de maniement d’une voiture, elles interviennent lors de la préparation du permis de conduire et en amont de l'examen, mais aussi en aval.
lors de la préparation du permis de conduire — pour consolider les bases apprises lors de la scolarité obligatoire —,
en amont de l'examen — actions éducatives liées à l'APER et aux ASSR niveau 1 et 2, de compétence Éducation Nationale, ASR et BSR —
en aval de l'examen — stages de remise à niveau, stages de récupération de points, interventions dans les entreprises… — dans le cadre du continuum éducatif
Belgique
En Belgique, l'apprentissage de la conduite est accessible à travers deux filières : (i) la filière libre et ; (ii) la filière auto-école.
Contrairement à la France, un moniteur breveté et indépendant peut travailler en dehors de tout réseau d'auto-école. C'est d'ailleurs l'objet de la startup Benjago qui permet aux personnes désireuses d'apprendre à conduire d'être en relation avec des moniteurs brevetés et indépendants.
La filière libre ne donne pas droit à un permis provisoire pour conduire seul (18 mois) contrairement à la filière auto-école qui prévoit qu'un permis provisoire peut être délivré après 20 heures de cours.
Dans les deux cas, un stage minimum de trois mois est prévu avant de pouvoir passer l'examen pratique.
Depuis, le transfère de compétences fédérales vers les régions en matière de mobilité il y a eu beaucoup de changement. Chaque région (Flandre, Wallonie, Bruxelles) a établis ses propres réglementations. Le site officiel, www.goca.be permet d'obtenir les informations nécessaire aux démarches et choix qu'ils existent pour passer le permis de conduire fonction de la région dans laquelle le domicile est établi.
La Flandre propose différents types formations
En filière libre il en existe de deux types :
- Permis provisoire de 36 mois avec un apprentissage auprès d'un proche ayant le permis définitf depuis 8 ans et n'ayant pas de déchéance endéans les trois dernières années. Dans ce cas, le guide doit suivre une formation de sensibilisation dans une auto école agrée. Ensuite, l'apprenti doit patienter pendant 9 mois avant de présenter l'examen définitif au centre d'examen. Cette examen n'est accessible qu'après la réussite d'un "Test de perception de risque" à présenter dans ce même centre. Une feuille de route doit être remplie pour chaque sortie avec le véhicule reprennant des informations sur la durée et le nombre de kilomètre parcourus.
- Permis provisoire de 36 mois combiné à des heures d'auto écoles (14h). Dans ce cas, c'est la même approche que pour la première situation juste que le faite d'avoir fait 14h d'auto école permis de raccourcir la période d'attente de 9 mois à 6 mois.
Via la fillière auto école:
- Permis provisoire 18 mois après avoir suivit 20h de cours dans une auto école. A la suite de ces 20h , une attestation est délivrée par l'auto école elle même. Avec cela, le candidat pour aller chercher son permis provisoire 18 mois à la commune. Celui - ci permet au candidat de continuer à rouler seule sur la voie publique avec une période d'attente de 3 mois avec de présenter son examen finale. Pour cet examen, le "Test de perception de risques" est toujours nécessaire afin d'y avoir accès.
Pour la région Bruxelloise
Via la filière libre
- Permis provisoire de 36 mois avec un apprentissage auprès d'un proche ayant le permis définitf depuis 8 ans et n'ayant pas de déchéance endéans les trois dernières années. Dans ce cas, le guide doit suivre une formation de sensibilisation dans une auto école agrée. Ensuite, l'apprenti doit patienter pendant 9 mois avant de présenter l'examen définitif au centre d'examen. Cette examen n'est accessible qu'après la réussite d'un "Test de perception de risque" à présenter dans ce même centre. Une feuille de route doit être remplie pour chaque sortie avec le véhicule reprennant des informations sur la durée et le nombre de kilomètre parcourus et une formation de sensibilisation au sein de la Croix-Rouge est obligatoire.
- Permis provisoire de 36 mois combiné à des heures d'auto écoles (14h). Dans ce cas, c'est la même approche que pour la première situation juste que le faite d'avoir fait 14h d'auto école permis de raccourcir la période d'attente de 9 mois à 6 mois.
Via la fillière auto école:
- Permis provisoire 18 mois après avoir suivit 20h de cours dans une auto école. A la suite de ces 20h , une attestation est délivrée par l'auto école elle même. Avec cela, le candidat pour aller chercher son permis provisoire 18 mois à la commune. Celui - ci permet au candidat de continuer à rouler seule sur la voie publique avec une période d'attente de 3 mois avec de présenter son examen finale. Pour cet examen, le "Test de perception de risques" est toujours nécessaire afin d'y avoir accès ainsi qu'une formation de sensibilisation au sein de la Croix-Rouge.
- Accès direct, après avoir suivit une formation de 30h dans une auto école de la région Bruxelloise, il est possible pour le candidat, moyennant la réussite du "Test de perception de risque" et du suivit d'une formation de sensibilisation "Croix-Rouge"
Pour la région Wallone:
Via la filière libre
- Permis provisoire de 36 mois avec un apprentissage auprès d'un proche ayant le permis définitf depuis 8 ans et n'ayant pas de déchéance endéans les trois dernières années. Dans ce cas, le guide doit suivre une formation de sensibilisation dans une auto école agrée. Ensuite, l'apprenti doit patienter pendant 9 mois avant de présenter l'examen définitif au centre d'examen. Cette examen n'est accessible qu'après la réussite d'un "Test de perception de risque" à présenter dans ce même centre. Une feuille de route doit être remplie pour chaque sortie avec le véhicule reprennant des informations sur la durée et le nombre de kilomètre parcourus.
- Permis provisoire de 36 mois combiné à des heures d'auto écoles (14h). Dans ce cas, c'est la même approche que pour la première situation juste que le faite d'avoir fait 14h d'auto école permis de raccourcir la période d'attente de 9 mois à 6 mois.
Via la fillière auto école:
- Permis provisoire 18 mois après avoir suivit 20h de cours dans une auto école. A la suite de ces 20h , une attestation est délivrée par le centre d'examen de la région. Avec cela, le candidat pour aller chercher son permis provisoire 18 mois à la commune. Celui - ci permet au candidat de continuer à rouler seule sur la voie publique avec une période d'attente de 3 mois avec de présenter son examen finale. Pour cet examen, le "Test de perception de risques" est toujours nécessaire afin d'y avoir accès.
- Accès direct, après avoir suivit une formation de 30h dans une auto école de la région Bruxelloise, il est possible pour le candidat, moyennant la réussite du "Test de perception de risque".
Cependant, les lois sont en cours de révision et les choses risquent de changer d'ici peu.
Catégories de formation
B1 : Tricycles et quadricyles à moteur dont la puissance nette n'excède pas 20,4 ch (15 kW). La puissance brute du véhicule soit, la puissance du moteur est à différencier de la puissance nette car elle ne prend pas en compte la perte d'énergie issue de la transmission. Ce calcul est décrit dans une norme européenne. Elle est employée principalement pour l'homologation des quads.
B : Véhicules à quatre roues, toutes cylindrées.
Le permis de conduire de la catégorie E(B) autorise la conduite des ensembles des véhicules dont le poids total autorisé en charge (PTAC) dépasse 3 500 kg (une voiture de la catégorie B, attelée d'une remorque ou d'une caravane).
Être titulaire du permis B au préalable, mais le permis E(B), ne peut être l'objet d'un apprentissage en conduite accompagnée.
Maniabilité : Effectuer une marche arrière avec l'ensemble des véhicules sur un parcours sinueux entre des piquets. Si un piquet est touché ou s'il y a sortie de piste, le candidat est ajourné des épreuves hors circulation et ne pourra pas passer l'épreuve de conduite sur route.
Stockage externe : SSD, disques durs, nos recommandations et comment choisir
Un SSD ou un disque dur externe est l’accessoire idéal pour sauvegarder ses données. Que faut-il choisir entre SSD ou HDD, et quelles sont les meilleures références ? Voici nos conseils et nos astuces pour bien acheter.
Les entrailles d’un disque à plateaux. Image : Matt Nicklas sur Flickr CC-BY-SA
Vous avez peut-être déjà vécu l’expérience traumatisante d’un disque dur ou d’un ordinateur qui tombe en panne, ou pire encore d’un vol, sans avoir aucun moyen de récupérer les données présentes. En quelques minutes, c’est toute une vie numérique qui disparaît. Documents importants, photos de famille, bibliothèque audio ou vidéothèque c’est toujours handicapant.
C’est pour cette raison que l’une des bonnes pratiques à adopter est de sauvegarder régulièrement ses données sur des disques externes ou dans le cloud. Si cette deuxième option est fiable, elle est aussi un peu moins facile d’accès et nécessite souvent un abonnement payant sauf à rester limitée en taille. Investir dans un disque dur externe est donc une solution plus simple pour mettre ses données en sécurité. Nous en avons sélectionné trois pour vous simplifier la tâche. Tous les disques de cette sélection fonctionneront aussi bien sur Mac que sur PC.
Samsung T5 500 Go : le plus polyvalent
Si vous cherchez un disque dur externe à tout faire. Nous recommandons d’opter pour le T5 de Samsung. Ce SSD portable est disponible en version 250 Go, 500 Go, 1 To ou 2 To. Il est peu encombrant et léger, et comme il s’agit d’un SSD il est également robuste. Vous pourrez ainsi aussi bien le laisser sur votre bureau et le brancher quand vous en avez besoin ou bien l’emmener au bureau ou en vacances.
Sa connectique USB-C assure de bons débits de transfert, sa vitesse d’écriture et de lecture dépasse les 500 Mo/s. Rapide, fiable et compact. Il a tout pour plaire. Par ailleurs, il est livré dans la boîte avec deux câbles : USB-C vers A, et USB-C vers C. Autrement dit, il fonctionnera avec toutes les machines du marché, PC, Mac, console de jeux. Cela marchera aussi avec les téléphones Android disposant d’un connecteur USB-C et les iPad Pro qui sont passés à l’USB-C.
Nous recommandons de choisir le modèle 500 Go qui laissera un peu de marge pour vos documents,
Je choisis le SSD Samsung T5 si :
Je n’ai pas de besoin spécifique, je veux simplement sauvegarder mes données importantes
Je veux pouvoir le déplacer de temps en temps ou régulièrement
Je veux quelque chose de discret et compact
Je n’ai pas envie de lire la suite de ce guide
Western Digital MyBook, (très) grande capacité Vous avez besoin de stocker énormément de données ? Pour des raisons professionnelles ou personnelles. On vous recommande le Western Digital MyBook dont les capacités s’étendent de 3 To sur une seule baie à 24 (!) To sur deux baies (deux disques). Pour offrir d’aussi grandes capacités, il s’appuie bien évidemment sur des disques à plateaux (HDD) de 3,5 pouces.
Cela a deux conséquences principales : il n’est pas autoalimenté via son câble USB, il faudra donc le brancher à une prise électrique, et il est encombrant, surtout en version double baies. Autrement dit, c’est un disque destiné à être posé sur votre bureau où à côté de votre console de jeux et ne plus bouger. Il sera un candidat idéal pour une sauvegarde Time Machine sous Mac OS également.
Il se connecte en USB 3.0 ou en USB C pour une vitesse de transfert rapide, mais les disques à plateaux seront toujours moins vifs que les SSD. Libre à vous de choisir la quantité de stockage dont vous avez besoin, mais quitte à opter pour ce disque externe, autant y aller franchement
Je choisis le Western Digital My Book si :
J’ai besoin de beaucoup de place
Je compte le laisser sur mon bureau
Je veux sauvegarder la totalité des fichiers de mon ordinateur
Toshiba HDTB410EK3AA : sauvegarder à petit budget Si vous avez un budget serré, il faudra se tourner vers un disque dur à plateaux de plus petite capacité. La bonne nouvelle, c’est que vous aurez tout de même 1 To de stockage. Les HDD sont bien meilleur marché que les SSD. La preuve avec ce disque 1 To de Toshiba vendu moins de 50 euros. C’est la moitié du prix du Samsung T5 pour la moitié du prix.
C’est un disque évidemment plus basique, qui ne s’embarrasse que de l’essentiel, mais en USB 3.0 tout de même pour des vitesses de transfert suffisamment rapides pour ne pas être pénibles. Au format 2,5 pouces, il sera alimenté directement via le câble USB sans autre forme de procès. Disque à plateaux oblige, et même s’il est de petite taille, on recommandera de le ménager lors de déplacements. Cela reste toutefois une solution très économique pour sauvegarder ses fichiers.
Je choisis le Toshiba HDTB410EK3AA si :
Je veux protéger mes données et mon porte-monnaie
Je ne compte pas le déplacer trop souvent
Je veux pouvoir le ranger et l’utiliser facilement
Comment choisir la bonne capacité pour mon disque externe ?Pour vous aider à choisir Cela dépend beaucoup de vos usages, mais on peut vous donner une règle empirique simple pour estimer vos besoins. Prenez la capacité de l’ordinateur dont vous souhaitez sauvegarder les données et achetez un disque externe du double de cette capacité. Cela vous assurera de pouvoir mettre de côté toutes vos données actuelles et vous laissera de la marge pour les mois et années à venir.
Si vous ne connaissez pas la capacité de votre machine, 500 Go ou 1 To (1000 Go) qui sont aujourd’hui des capacités qui peuvent être considérées comme standard.
Comment choisir entre un SSD ou un HDD ?
Si votre budget est extensible, c’est très simple : optez pour un SSD si vous cherchez avant tout des performances et de la solidité, optez pour un HDD si vous cherchez avant tout beaucoup d’espace de stockage. Sachez qu’un HDD sera toujours moins onéreux qu’un SSD à capacité identique.
SSD et HDD : quelles sont les différences ?
En matière de disques durs, deux familles cohabitent : les Solide State Drive ou SSD et les Hard Disk Drive ou HDD. Les premiers s’appuient sur de la mémoire dite « flash » utilisée désormais dans tous les appareils mobiles, car elle ne se base pas sur des pièces mécaniques. Les données sont stockées sur des transistors qui portent ou non une charge électrique.
Elle est ainsi plus rapide, résiste mieux aux chocs et consomme moins d’énergie. Elle est en revanche plus chère et si elle reste longtemps sans être alimentée (un an et plus) certaines données peuvent être endommagées. En fonction du type de mémoire utilisé, sa longévité est également plus limitée (entre 10 000 et 100 000 cycles d’écriture). En pratique, c’est assez rare d’arriver au bout des cycles ou de voir ses données disparaître.
Pour les HDD, c’est un peu l’inverse. Ils reposent quant à eux sur des disques mécaniques qui doivent donc être lus par des têtes elles aussi mécaniques. Cette tête magnétise ou non un matériau ferromagnétique pour inscrire les données. Pièces mécaniques obligent, ils résistent donc moins aux chocs, sont plus bruyants et consomment plus. Ils sont en revanche de plus grandes capacités, et meilleur marché.
À quelle fréquence dois-je sauvegarder mes données ?
Aussi souvent que possible. Les sauvegardes, c’est ce genre de choses que l’on repousse indéfiniment jusqu’à ce que l’on se retrouve devant le fait accompli, maudissant sa procrastination. Une sauvegarde par trimestre est selon l’attitude a adopter par défaut. Plus vos données sont importantes, plus nous vous recommandons de le faire souvent.