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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Madeleine Mourgues est une femme française élue Miss France 1930.
On ne sait pratiquement rien de Madeleine Mourgues sinon qu'elle était téléphoniste aux P.T.T. au moment de son élection.
En 1930, Yvette Labrousse, Miss Lyon 1929, est élue Miss France par le comité de Maurice de Waleffe tandis que Madeleine Mourgues, Miss Languedoc-Roussillon1929, est élue le 4 juillet 1930 également à Paris mais par un comité concurrent.
C'est elle qui représentera la France au concours Miss Univers 1930 qui se tient en août suivant à Galveston, Texas
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Manitou Group est une entreprise française basée à Ancenis (Loire-Atlantique) qui conçoit, produit, distribue et assure le service de matériels de manutention à destination de la construction, de l'agriculture et des industries. Elle emploie plus de 5 500 salariés sur dix sites de productions, dont six en France. Manitou Group dispose d'un réseau de 800 concessionnaires dans de nombreux pays et distribue ses produits sous les marques « Manitou » et « Gehl ». Le groupe est coté à la bourse de Paris sur le marché Euronext.
Histoire
La société « Braud Mécanique Générale » est créée en 1944 par Andrée Braud, veuve de Marcel Braud, à Ancenis. La société fabrique des bétonnières, des grues et des presses à blocs de béton. Leur fils, Marcel Braud, s'associe ensuite à Henri Faucheux pour fonder en 1953 la société « Braud & Faucheux », qui compte une douzaine de salariés. Henri Faucheux en prend la direction.
L'entreprise se développe en 1958 avec l'invention par Henri Faucheux (brevet no 1-249-359 et 1-249-358) du premier chariot élévateur tout-terrain, hybride entre le chariot élévateur existant à l'époque et le tracteur agricole. Son principe réside dans l'inversion du schéma hydraulique d'un tracteur agricole et de l'ajout d'un mât de levage. Henri Faucheux confie à Marcel Braud le développement du produit baptisé « Manitou » (celui qui manie tout), un nom aussitôt déposé à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI).
En 1971, Marcel Braud succède à Henri Faucheux et signe l'année suivante un accord de distribution avec Toyota, constructeur japonais d'engins de manutention. Le groupe s'internationalise, en 1972, avec l'ouverture de Manitou UK (United-Kingdom), première filiale du groupe, qui ouvre ses portes à Chandler's Ford, près de Southampton en Angleterre. L'année suivante, l'entreprise déménage, quittant ses ateliers du boulevard Pasteur, près de la gare, pour s'installer dans la zone industrielle au nord d'Ancenis. Braud-Faucheux devient « Manitou », en 1981, prenant le nom de sa principale marque. Trois ans plus tard, la société entre en bourse, sur le second marché.
Cinq ans plus tard, la filiale Manitou Italia est inaugurée. Son site de production et ses bureaux d'études à Castelfranco sont spécialisés dans les chariots télescopiques rotatifs et des modèles de fort tonnage développés pour le secteur minier. Cette filiale dispose également d'un Centre de compétences accessoires (ACC). En 1993, la société Loc Manutention est rachetée par le groupe Manitou. Spécialiste des produits de magasinage, la filiale aujourd’hui appelée « LMH Solutions » dispose d’un site de production situé à Beaupréau. En 2006, Manitou achète une usine taïwanaise produisant des chariots industriels à Hangzhou, en Chine. La filiale Manitou Hangzhou deviendra plus tard Manitou China. Par la suite, en 2008, le groupe Manitou acquiert la société américaine Gehl
Jean-Christophe Giroux est nommé à la tête du groupe, en juin 2009. Le directeur général réorganise le groupe autour de ses catégories de produits. Il quitte la société en mars 2013 et c'est Dominique Bamas, alors Administrateur, qui assurera la direction générale à titre provisoire. En janvier 2014, Michel Denis est nommé comme Directeur général.
L'année suivante, Manitou Group s'implante à Dubaï, avec sa filiale Manitou Middle East, dont les bureaux se trouvent à Jafza (Jebel Ali Free Zone). Dans la foulée, le groupe inaugure son premier site de production au Brésil, à Vinhedo, dans l’État de São Paulo, spécialisé dans les chariots télescopiques moyennes et grandes hauteurs.
En juin 2017, Marcel Braud, fondateur du premier chariot élévateur Manitou, quitte la présidence du conseil d'administration pour devenir président d'honneur de Manitou Group. C'est désormais sa sœur Jacqueline Himsworth qui exerce les fonctions de présidente du conseil d'administration du groupe. Manitou inaugure, la même année, sa nouvelle entité Manitou Equipment India dans la banlieue de New Delhi, à Greater Noida, résultant de l'acquisition récente de Terex Equipment Private Limited, spécialisée dans la conception et la fabrication de mini-chargeuses et de tractopelles.
En décembre 2017, après 4 années au poste de directeur général, le mandat de Michel Denis est reconduit pour 4 années supplémentaires jusqu'en 2022.
En février 2018, Manitou Group inaugure un nouveau centre de recherche et d'essais nommé “R&D Test Center” à Ancenis à proximité de son siège social. Ce nouvel espace permet de réaliser des tests d’endurance et de durabilité sur l’ensemble des prototypes et composants Manitou.
En octobre 2019, le groupe Manitou inaugure son nouveau "Training Center" basé à Ancenis. Un centre de formation de 1 600 m2 permettant de répondre à la demande de formations des concessionnaires.
Début 2020, Manitou Group annonce avoir franchi le seuil des deux milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2019. Ses ventes ont augmenté de 11 % par rapport à l'année précédente, mais le groupe table pour une chute de 10 % de ces mêmes ventes en 2020. En septembre 2020, le groupe revoit ses prévisions à la baisse avec - 30 % attendus, fait part d'un chiffre d'affaires en régression depuis mi 2019, régression aggravée par la crise de la covid-19.
En décembre 2020, l'entreprise annonce la fermeture en mars 2021 de l'usine de Waco (Texas) employant 148 salariés.
Début 2021, Michel Denis, Directeur général du groupe, dévoile la nouvelle feuille de route New Horizons 2025 ayant pour objectif de réaliser un CA supérieur à 2,5 milliards et incluant la stratégie RSE. Le groupe publie aussi son chiffre d’affaires en baisse de 24 % par rapport à 2019. Cependant, le carnet de commandes de l’entreprise atteint un nombre record au 4e trimestre 2020.
En mars 2022, Michel Denis, Directeur général, et Jacqueline Himsworth, présidente du conseil d'administration, inaugurent le dixième site de production du groupe. Située à Candé (Maine-et-Loire), cette nouvelle usine de 18 000 m2 dédiée aux nacelles tout-terrain a pour objectif de répondre à un marché mondial en croissance depuis plusieurs années, notamment sur les gammes électriques.
Début 2023, Manitou Group prend une prise de participation majoritaire à hauteur de 82 % de la société française easyLi , spécialisée dans la conception et la production de batteries lithium-ion. Cette opération stratégique permet au groupe de se doter de compétences spécifiques dans le cadre de sa transition énergétique.
Début 2024, Manitou Group acquiert 75 % de la société italienne COME S.r.l, spécialisée dans la production de pièces mécano-soudées, et de 75 % de l'entreprise italienne Metal Work S.r.l, spécialisée dans la découpe laser. Ces investissements visent à accompagner le développement du groupe en intégrant deux étapes amont de l'assemblage des machines produites dans l'usine italienne de Castelfranco.
En mars 2024, Manitou Group publie ses résultats annuels 2023 avec un résultat net record de 143,4 millions d'euros. Son chiffre d’affaires annuel atteint également un niveau historique avec 2,9 milliards d'euros.
Chiffre d'affaires
En 2023 : 2,9 milliards d'euros
Répartition par zone géographique (2023):
1 048 M€ Europe du Nord
971 M€ Europe du Sud
599 M€ Amériques
254 M€ APAM (Asie Pacifique Moyen-Orient)
Répartition par marché (2023):
61 % construction
12 % industries
27 % agriculture
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Catherine de Lorraine, née le 3 novembre 1573 et morte le 7 mars 1648, est la fille du duc Charles III de Lorraine et de Claude de France. Elle reçoit à sa naissance le prénom de sa grand-mère, la reine et régente de France Catherine de Médicis.
Fille du duc de Lorraine, petite-fille du roi de France Henri II, belle-sœur du duc de Bavière, la princesse est une proche parente des derniers Valois mais également une proche cousine de la reine de France née Louise de Lorraine-Vaudémont, du duc Maximilien Ier de Bavière qui a épousé sa sœur Élisabeth, tous ardents défenseurs du catholicisme romain face à la réforme protestante.
Elle a deux ans quand sa mère meurt en couches. Voulant à tout prix se consacrer à Dieu, elle refuse les plus beaux partis dont l'empereur.
Coadjutrice d'Anne de Salm, abbesse du prestigieux et très aristocratique chapitre de dames nobles de Remiremont, elle lui succède en 1611.
Catherine ne réussit pas à faire accepter par ses chanoinesses une vie moins mondaine et plus conforme à leur engagement religieux ainsi que le préconise le concile de Trente. Elle fonde alors les Dames du Saint-Sacrement.
Dès 1618, ayant le souci de conserver dans le patrimoine familial sa riche abbaye, elle nomme coadjutrice suivant l'usage de l'époque sa nièce de trois ans Marguerite de Lorraine, fille cadette de son frère François de Lorraine, comte de Vaudémont. Cependant, la princesse épousera en 1632 Gaston de France duc d'Orléans, héritier du trône de France en rébellion. Réfugiée à Bruxelles, la douce princesse connaîtra l'exil, la vie aventureuse des princes en disgrâce et devra lutter contre le puisant ministre français, cardinal de Richelieu.
En 1624, son frère le duc Henri II, le Bon s'éteint. Après une querelle de succession qui évince la fille du duc, Nicole de Lorraine, au profit de son mari et cousin Charles IV de Lorraine, commence pour les duchés le temps des troubles.
Minés par l'influence grandissante de la France, les duchés sont entraînés dans la guerre de Trente Ans. La France puis ses alliés suédois dévastent le pays. La misère favorise les épidémies, le pays est exsangue.
Tandis que la famille ducale s'éparpille sur les routes de l'exil entre les Pays-Bas espagnols, la Toscane, l'Autriche voire la France, Catherine soutient la cause de son pays et de sa famille à l'instar du graveur Jacques Callot qui refuse de se mettre au service de Louis XIII de France et exécute son œuvre majeure Les Grandes Misères de la guerre ou de son voisin Pierre Fourier, curé de Mattaincourt qui sera expulsé sur ordre du Cardinal de Richelieu tandis que le peintre Lunévillois Georges de La Tour collabore avec l'occupant.
En 1638 face aux troupes françaises de Turenne qui risquent de prendre la ville, l'abbesse sexagénaire parviendra à mobiliser ses dames à des travaux de terrassement et galvanise à ce point la population que le valeureux homme de guerre renonce à poursuivre le siège de la cité.
Le 28 novembre 1639, elle parvient à faire ratifier un traité par le roi de France et son neveu Charles IV de Lorraine qui proclama la neutralité des villes vosgiennes Épinal, Saint-Dié, Bruyères, Arches et... Remiremont.
En mars 1641, les duchés, amputés de certaines places-fortes remises à la France, retrouvent leur indépendance mais dès l'été suivant, les troupes françaises occupent les villes du sud-lorrain dont Mirecourt, Châtel-sur-Moselle et Épinal mais pas Remiremont.
L'année suivante, les combats ont lieu dans les Vosges, Neufchâteau est prise et commence le second siège de La Mothe mais Remiremont et sa région sont épargnées.
Catherine de Lorraine meurt à 75 ans en 1648. Sa petite-nièce française Élisabeth-Marguerite d'Orléans, cousine de Louis XIV mais fille de son ex-coadjutrice lui succède. La nouvelle abbesse a deux ans ce qui permet à la France d'étendre son influence sur le sud des duchés lorrains.
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Cosme II de Médicis (Florence, 12 mai 1590 - Florence, 28 février 1621), est le premier fils de Ferdinand Ier de Médicis et de Christine de Lorraine. Il a épousé Marie-Madeleine d'Autriche, et a eu huit enfants. Il fut grand-duc de Toscane de 1609 à sa mort et régna ainsi 12 ans.
Fils aîné du grand-duc Ferdinand Ier et de Christine de Lorraine, il reçoit dès l'enfance une éducation moderne et scientifique, avec pour précepteur Galilée de 1605 à 1608. C'est le début d'une grande amitié qui ne devait disparaître qu'avec la mort prématurée de Cosme II.
Son père Ferdinand, toujours à la recherche d'un équilibre entre France et Italie, choisit comme épouse pour le jeune prince une sœur de la reine d'Espagne, l'archiduchesse Marie-Madeleine d'Autriche. Le mariage, célébré en 1608, est heureux et couronné de la naissance de huit enfants.
En 1609, Ferdinand Ier meurt et son fils monte sur le trône à peine âgé de 19 ans. Déjà miné par la tuberculose, qui devait l'emporter une dizaine d'années plus tard et conscient de sa faiblesse physique, le jeune souverain s'appuie pour gouverner sur le Premier ministre, Belisario Vinta. Leur politique consiste à se mouvoir entre France et Espagne, dans le souci de ne prendre part à aucun conflit, sans grand succès. En effet, Cosme II est contraint de donner généreusement troupes et deniers aux Espagnols, ainsi qu'à son neveu Ferdinand de Gonzague, durant la guerre de succession de Montferrat. En dépit de ces complications internationales, le gouvernement de Cosme II est sage et intelligent, garantissant à la Toscane une période de bien-être économique et de croissance démographique, malgré quelques années de mauvaises récoltes.
Parmi les artistes qui travaillent pour lui, Giovanni Bilivert est employé de 1611 à 1621, comme artiste de pietra dura (marqueterie de pierre). Il commande également un Saint Jérôme et deux anges au peintre Bartolomeo Cavarozzi qu'il paie en 1617. Cette œuvre est conservée à la galerie Palatine.
Cosme II se consacre assidûment au développement de la flotte toscane, guidée par l'amiral Jacopo Inghirami, qui se distingue dans des actions contre la flotte ottomane, ainsi qu'au développement du port de Livourne, dont il confirme le statut voulu par son père mais redimensionne des projets déraisonnables concernant la taille des bassins.
Il devient le protecteur de Thomas Dempster à qui il donne le poste de professeur de droit civil à l'université de Pise, rouverte par Cosme Ier de Toscane en 1543.
Faible et maladif, il fait fermer la banque des Médicis, source de richesse de la famille, mais il a la sagesse de favoriser une collaboration entre ses nombreux enfants afin que l'aîné, Ferdinand II, ne se retrouve pas à affronter seul le lourd héritage. Cosme prend par ailleurs des dispositions précises pour la régence, qu'il confie à sa mère et à sa femme : pas de charges données à des étrangers, pas de confesseurs de cour qui ne soient franciscains, pas d'atteinte au trésor grand-ducal. Mais les deux femmes ne respectent pas sa volonté et se disputèrent la régence, favorisant par ailleurs l'Inquisition, dont l'une des victimes est l'ancien précepteur du grand-duc, Galilée, que le souverain a pourtant toujours protégé.
Cosme II s'éteint le 28 février 1621 à cause d'une tuberculose. Son fils Ferdinand lui succède.
Il est grand maître de l'Ordre de Saint-Étienne, pape et martyr.
Adepte des jeux pratiqués à la cour, il observe un paradoxe.
Un jeu consiste à lancer trois dés et à effectuer la somme des résultats obtenus. Il y a 6 combinaisons donnant une somme de 9 et 6 combinaisons donnant une somme de 10. Pourtant on peut observer que la somme 10 est obtenue légèrement plus souvent que la somme 9.
Galilée répondit à ce paradoxe dans ce qui peut être considéré comme l'un des premiers écrits sur le "calcul des hasards".
Marie-Christine (24 août 1609 - 9 août 1632), née difforme ou retardée, elle n'est baptisée que le 21 novembre 1610. Enfermée dans le couvent Santo Stefano, elle ne prononce jamais ses vœux. D'après le journal de cour de Cesare Tinghi, elle meurt à la villa médicéenne de Poggio Imperiale.
Ferdinand II (1610-1670) épouse en 1637 Vittoria della Rovere (1622-1694) ;
Jean-Charles (24 juillet 1611 - 23 janvier 1663), cardinal en 1644 ;
Marguerite (31 mai 1612 - 6 février 1679), qui épouse le 11 octobre 1628 Édouard Ier Farnèse, duc de Parme ;
Mattias (9 avril 1613 - 11 octobre 1667), capitaine et gouverneur de Sienne ;
Francesco (16 octobre 1614 - 25 juillet 1634), destiné à la carrière militaire ;
Anne (21 juillet 1616 - 11 septembre 1676), qui épousa le 10 juin 1646 l'archiduc Ferdinand-Charles d'Autriche ;
Léopold (6 novembre 1617 - 10 novembre 1675), cardinal en 1667.
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Christine de Lorraine (née le 16 août 1565 à Nancy et morte le 19 décembre 1637 à Florence) est la fille aînée de Charles III, duc de Lorraine et de Bar, et de Claude de France. Elle est l'épouse de Ferdinand Ier de Médicis.
Seconde enfant et première fille du couple ducal, elle reçoit le prénom de sa grand-mère paternelle Christine de Danemark, régente des duchés de 1545 à 1552.
À la mort de sa mère, Christine a dix ans. Elle est alors élevée par sa grand-mère Catherine de Médicis qui s'attache fort à elle et la considère comme sa fille. Christine vit donc à la cour des Valois de France, dans l'hôtel de la reine à Paris. Malgré un visage disgracieux, ses nobles prétendants sont nombreux. Catherine de Médicis opte pour un sien cousin Médicis Ferdinand Ier, grand-duc de Toscane. Le départ de Christine pour Florence en 1589 se déroule pendant des jours sombres. Outre la guerre et la Ligue, Catherine de Médicis meurt peu de temps avant le grand départ. Christine hérite de tous ses biens meubles, tapisseries et œuvres d'art.
Christine de Lorraine fait son entrée à Florence à la cour ducale le 2 mai 1589, pour célébrer son mariage avec Ferdinand, ce qui est l'occasion de festivités somptueuses. Comme un théâtre permanent, le theatro mediceo est installé au palais des offices avec des machines sophistiquées, des célébrations théâtrales intitulées en son honneur La Pellegrina sont organisées par Bernardo Buontalenti le jour même, entrecoupées de six intermèdes ou intermezzi. Le spectacle nécessite 286 costumes, sans compter les masques réalisés par Giulio Parigi avec l'aide de son père Alfonso Parigi. La musique thématique est sous la responsabilité du Giovanni de Bardi, qui est associé aux autres musiciens Luca Marenzio, Giulio Caccini et Jacopo Peri.
Veuve en 1609, elle perd son fils en 1621 et se consacre avec sa belle-fille, l'archiduchesse Marie-Madeleine, à l'éducation de ses petits-enfants et au gouvernement de la Toscane. Elle est parfois également présentée, par ses échanges épistolaires, comme un soutien du mathématicien et physicien Galilée, de même Jacques Callot aurait été son protégé durant son séjour à Florence.
En 1615, Galilée lui adresse sa Lettre à la grande-duchesse Christine, qui fait suite à une discussion impromptue engagée par la duchesse Christine de Lorraine à la table des Médicis, en décembre 1613, concernant les rapports entre le système de Copernic et les Saintes Écritures. N'ayant pas assisté à la discussion, Galilée s'en était fait donner un compte-rendu par son ancien élève Benedetto Castelli ; Galilée saisit alors l'occasion de donner son opinion sur le sujet.
Christine de Lorraine et Ferdinand Ier de Médicis ont huit enfants :
Cosme II (1590 † 1621), grand-duc de Toscane, marié en 1609 à Marie-Madeleine d'Autriche ,
Éléonore (1591 † 1617),
Catherine (1593 † 1629), mariée en 1617 à Ferdinand de Gonzague (1587 † 1626), duc de Mantoue,
François (1594 † 1614), prince de Capistrano,
Charles (1595 † 1666), cardinal, évêque d'Ostie,
Philippe (1598 † 1662),
Marie-Madeleine (1600 † 1633),
Claude (1604 † 1648), mariée en 1621 à Frédéric Ubaldo della Rovere (1605 † 1623), puis en 1626 à Léopold V d'Autriche (1586 † 1632), comte de Tyrol.
En 1606, à l'occasion de la naissance de Christine de France, seconde fille du roi Henri IV et de la reine Marie de Médicis, elle est choisie par le couple royal pour être la marraine de la jeune princesse, à laquelle elle donne son prénom. Le père de la grande-duchesse, le duc Charles III de Lorraine est quant à lui choisi comme parrain.
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François II, duc de Lorraine et de Bar, né à Nancy le 27 février 1572, mort le 14 octobre 1632, est le troisième fils du duc Charles III et de Claude de France.
Influencé par son fils le co-duc Charles IV de Lorraine, il fut amené à se faire proclamer duc de Lorraine et de Bar brièvement du 21 au 26 novembre 1625.
Sixième enfant et troisième fils du duc Charles III et de Claude de France, il fut d'abord titré comte de Vaudémont. En 1575, la duchesse Claude s'éteint tandis que le roi Henri III de France épouse une cousine de la branche cadette Louise de Vaudémont.
Petit-fils d'Henri II de France et de Catherine de Médicis, il est un proche parent des derniers Valois mais aussi des Guise. Prince de Lorraine, il est le beau-frère de l'électeur Maximilien Ier de Bavière et du grand-duc de Toscane Ferdinand Ier de Médicis.
Confronté à la faiblesse de son héritier, son père le nomma lieutenant général des États ducaux pendant les voyages qui le menaient en France, en 1594 afin de conclure la paix avec le roi Henri IV de France. La paix avec la France permit au jeune prince de devenir gouverneur et lieutenant général du roi de France dans les villes sous protectorat français de fait depuis 1552,Toul et Verdun.
Il fut un temps généralissime de la république de Venise et demanda en vain la main de la nièce du grand-duc de Toscane, Marie de Médicis (qui épousa Henri IV de France).
De retour dans les duchés, il y épousa en 1597 Christine, comtesse héritière de Salm qui lui apportait en dot la souveraineté du comté de Salm, une fortune considérable et lui donna six enfants.
De septembre à octobre 1606, il effectua également pour son père un voyage diplomatique en Angleterre.
En 1608, le duc Charles III s'éteignit laissant le trône à son fils aîné Henri II. En 1608, également naquit Nicole de Lorraine, première enfant viable du duc Henri. François et ses enfants n'étaient plus héritiers des trônes ducaux.
Déjà, le puissant roi de France songeait à marier la future duchesse de Lorraine et de Bar à son fils le futur Louis XIII afin que Lorraine et Barrois soient naturellement et légitimement unis à la couronne de France. Le roi de France fut assassiné en 1610 et sa veuve Marie de Médicis dont François avait en vain convoité la main, assumant la régence, délaissa l'alliance lorraine pour l'alliance espagnole.
François espérait que la future duchesse épouserait son fils aîné Charles, le plus proche héritier en ligne masculine.
Or le duc Henri II songeait à marier sa fille qui avait treize ans. Il fixa son choix sur son favori, le talentueux baron d'Ancerville, Louis de Guise. Malgré les nombreux talents du baron et bien qu'il soit apparenté à la Maison de Lorraine, le choix du duc heurtait les membres de la famille ducale, de la noblesse lorraine et de la cour souveraine ; en effet, le baron, fils adultérin du défunt cardinal de Guise, n'était pas un prince légitime.
En 1621, brouillé avec son frère et pour montrer sa désapprobation à l'Europe entière, le comte de Vaudémont et sa famille quittèrent les duchés et demandèrent sa protection à l'empereur.
Il rejoignit l'armée impériale et combat les Protestants allemands. Son fils aîné, Charles, âgé d'à peine seize ans, se distinguera à la bataille de la Montagne Blanche.
Un accord fut conclu entre les deux frères : la fille du duc épousait son cousin Charles, fils de François, tandis que le favori du duc épousait Henriette, fille de François qui recevait les principautés de Phalsbourg et de Lixheim.
Charles s'engageait à régner avec Nicole mais reconnaissait qu'il tenait ses pouvoirs de son épouse.
Le duc Henri II mourut le 31 juillet 1624, et, n'ayant pas de fils, il avait désigné pour lui succéder sa fille Nicole de Lorraine, mariée à Charles de Vaudémont, le fils aîné de François, en précisant que Charles tenait son autorité de sa femme.
Une nouvelle dynastie était censée naître de mariage : la Maison de Lorraine-Vaudémont mais l'héritier tardait à venir.
Ainsi défini, commença le règne des co-souverains, une duchesse de seize ans et son mari de vingt ans. La jeune souveraine signait les décrets, son jeune époux les contresignait. Les pièces de monnaie montraient de profil au premier plan la souveraine, au second le co-duc.
Une telle situation gênait le fringant jeune homme peu fait pour le métier de prince consort et préférait régner seul. Son père, notre François, se résolut à lui permettre d'arriver à ses fins.
Un testament du duc René II, le glorieux vainqueur du Téméraire - daté de 1506 et retrouvé fort à propos - spécifiait que les duchés ne pouvaient se transmettre qu'en lignée masculine (cette loi salique, pour le duché de Lorraine, correspondait à la tradition des seigneuries du St-Empire dont il relevait ; le duché de Bar s'était transmis deux fois par les femmes : par Yolande de Bar-Yolande d'Aragon-René d'Anjou, puis Yolande d'Anjou-René II et le duché de Lorraine par Isabelle Ire de Lorraine). La cour souveraine, favorable au comte de Vaudémont, attesta de l'authenticité du document et le prince François se trouva être le véritable héritier des duchés au détriment de sa nièce.
En novembre 1625, François de Vaudémont, s'appuyant sur ledit testament de René II, revendiqua les duchés. Les États Généraux de Lorraine estimèrent sa requête légitime. La duchesse Nicole et le duc Charles abdiquèrent et François de Vaudémont devint duc le 21 novembre 1625. Il quitta le comté de Salm et sa capitale Badonviller où il avait soutenu la politique pro-catholique du rhingrave Othon-Henri co-comte de Salm, récemment converti, pour Nancy.
Il en profita pour rembourser ses dettes avec les finances ducales. Cinq jours plus tard, il abdiqua en faveur de son fils, qui devint le duc Charles IV.
Celui-ci en profita pour se séparer de son épouse Nicole, principale victime de cette conjuration politico-familiale. Il tenta en vain de faire annuler son mariage par le pape. A bout d'argument, il alla jusqu'à prétendre que le baptême de Nicole n'était pas valide et fit condamner pour sorcellerie et brûler vif le prêtre qui avait baptisé la princesse.
François, qui perdit son épouse en 1627, se consacra à la gestion de ses comtés de Vaudémont et de Salm.
Il protégea le compositeur Nicolas Signac qui lui dédia son recueil de psaumes publié en 1630, et peut-être également son troisième livre d'airs à quatre parties de 1625.
En 1632, les intrigues de son fils et sa politique étrangère désastreuse ayant indisposé le puissant voisin français, celui-ci fit envahir les duchés par son armée. L'occupation étrangère dura jusqu'à la fin du siècle et les populations des duchés souffrirent grandement des ravages de la guerre de Trente Ans et de l'inconséquence de leur duc.
La même année, l'ex-duc François II de Lorraine et de Bar, comte de Vaudémont, marquis de Hattonchattel, comte de Salm, de Chaligny, baron de Viviers, Ruppes, Brandebourg, Turquestein et Monthureux-sur-Saône, s'éteignit paisiblement dans son château de Badonviller à l'âge de soixante ans. Dans son testament, il précisait qu'il n'avait « jamais eu l'ambition de porter la couronne en ce monde ».
N'ayant pu épouser la richissime Marie de Médicis, il fit néanmoins un mariage lucratif en épousant le 12 mars 1597 la très riche Christine de Salm, fille de Paul de Salm et de Marie Le Veneur de Tillières (1575-1627).
Ils eurent :
Henri (1602 † 1611), marquis de Hattonchâtel ;
Charles IV (1604-1675) qui épouse :
puis en 1663, confirmation du premier mariage d'avec Béatrix de Cusance (1614-1663),dont il eut deux enfants (légitimés mais non dynastes). Excommunié en 1642 pour cause de bigamie, il dut se séparer temporairement de Béatrix. Le duc accepta cette confirmation dans le but de légitimer ses enfants.
enfin en 1665, Marie-Louise d'Apremont (1651-1693), sa cadette de quarante-sept ans (sans postérité) ;
Henriette (1605-1660), dame de Neufchâteau, Hombourg, St-Avold, Sampigny..., mariée en 1621 à Louis de Guise († 1631), prince de Phalsbourg et Lixheim, puis en 1643 à Charles/Carlos Guasco marquis de Sallario et un peu plus tard à Christophe de Moura, enfin en 1652 à François-Joseph Grimaldi († 1693 ; son neveu Alexandre Grimaldi hérite de la principauté de Lixheim jusqu'à sa mort en 1702) ;
Nicolas II François (1609-1670), cardinal, puis duc de Lorraine et de Bar ;
Marguerite (1615-1672), mariée en 1632 à Gaston de France (1608-1660), duc d'Orléans ;
Christine (1621-1622).
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Claude Chabrol, né le 24 juin 1930 à Paris où il est mort le 12 septembre 2010, est un réalisateur français, également producteur, scénariste, dialoguiste et à l'occasion acteur.
Membre de la génération de la Nouvelle Vague, il est d'abord critique de cinéma, puis producteur, avant de passer à la réalisation. Se signalant par son humour volontiers sarcastique et son érudition cinéphile, il alterne, en plus de cinquante ans de carrière, comédie de mœurs, drames, films noirs, films de genre et adaptations cinématographiques littéraires.
Fils unique de Madeleine, née Delarbre, et Yves Chabrol, il naît malgré les conseils de médecins qui recommandent à sa mère alors enceinte de trois mois d'avorter, les époux Chabrol ayant été trouvés inanimés à la suite d'une asphyxie due à un chauffe-eau défectueux. Grandissant dans l'appartement familial du 14e arrondissement, situé au-dessus de la pharmacie paternelle, il fréquente les salles de cinéma parisiennes à partir de l'âge de 4 ans. Son père, résistant, envoie l'enfant, durant la Seconde Guerre mondiale, dans la maison de famille de sa grand-mère maternelle, à Sardent, dans la Creuse.
Plus tard, devenu célèbre, Claude Chabrol affabule excessivement autour d'évènements survenus durant son séjour de quatre ans à Sardent. En particulier il raconte maintes fois (et finit par croire ?) qu'à l'âge de seulement 11 ans il créa lui-même dans ce village une société civile immobilière, récolta des fonds importants parmi les notables, puis fut projectionniste et programmeur dans la salle de cinéma qu'il improvisa dans un garage désaffecté. En réalité le « Cinéma sardentais » fut créé en 1942 (et animé jusqu'en 1948) par un adulte, Georges Mercier (1910-1975), ingénieur des arts et métiers, passionné entre autres par le cinéma et ses techniques. Pour d'obscures raisons, Chabrol a souvent occulté l'existence et le rôle de cet homme inventif. Après un premier récit flatteur dans son autobiographie Et pourtant je tourne, l'épisode du cinéma sardentais a été relaté dans l'ouvrage de Wilfrid Alexandre La Traversée des apparences. Par la suite Michel Pascal puis François Guérif recueillent des récits plus proches de la réalité. Néanmoins la légende du marmot-cinéaste est encore amplifiée en 2012 dans un album composé par Michel Pascal. En 2013, Daniel Domec met heureusement fin au colportage de cette invention naïve, dans une étude méticuleusement documentée publiée par le conseil général de la Creuse, intitulée À chacun son cinéma : Histoire et petites histoires du cinéma dans la Creuse.
De retour à Paris après la Libération, il fait des études de lettres et de droit (au cours desquelles il côtoie Jean-Marie Le Pen) puis, sous l'influence parentale, et sans conviction, des études de pharmacie, qu'il abandonne après avoir quadruplé sa première année. C'est le cinéma qui lui sourit : il entre à la Fox (en 1955) comme attaché de presse, tout en agissant comme critique de cinéma dès l'aurore de la Nouvelle Vaguefrançaise, aux côtés de François Truffaut et de Jacques Rivette, ses collègues aux Cahiers du cinéma. De 1953à 1957, dans la revue à couverture jaune, fondée par André Bazin et Jacques Doniol-Valcroze, il participe à la défense de la politique des auteurs et publie, en 1957 avec Éric Rohmer, un livre sur Alfred Hitchcock, le maître du suspense et celui qui a su imposer son style au système hollywoodien. Une autre rencontre est, pour la suite, également déterminante : celle du romancier Paul Gégauff, son futur scénariste, dont l'univers l'éloigne de l'éducation bourgeoise reçue, bien qu'il s'en avoue toujours encore marqué de traces profondes, indélébiles.
Il épouse, le 26 juin 1952 Agnès Goute, fille d'un haut fonctionnaire et petite-fille du banquier et caricaturiste Paul Goute. Agnès Goute reçoit en 1957 une donation de son père de 35 millions d'anciens francs, ce qui permet au nouveau cinéaste de financer leur maison de production, Ajym (1956-1961), sigle formé des initiales du prénom de son épouse Agnès et de celles de leurs deux fils, Jean-Yves (né en 1954 et futur architecte) et Matthieu (né en 1956 et futur compositeur de la musique de ses films). Agnès et Claude Chabrol ayant déjà coproduit un court métrage de Jacques Rivette, Le Coup du berger (1956), avec Jean-Claude Brialy. Et, dès la fin de 1957, Claude Chabrol tourne avec ce dernier son premier film, Le Beau Serge à Sardent, puis Les Cousins, sortis en 1959, qui deviennent les premiers longs métrages — « le manifeste inaugural » — de la Nouvelle Vague.
Il divorce en 1964 et convole en secondes noces le 4 décembre 1964 avec l'actrice Stéphane Audran (née Colette Dacheville), qu'il connaît depuis 1958 et qui est la mère de son troisième fils, Thomas (né en 1963, futur acteur). Avec elle, il poursuit une fructueuse coopération, jusque très au-delà de leur séparation en 1980. Durant cette période, il se fait spécialiste de l'analyse féroce de la bourgeoisie française, dont l'apparent conformisme sert de couvercle à un bouillonnement de vices et de haines. Que ce soit sur le registre de la comédie grinçante ou du polar, souvent de concert avec le romancier scénariste Paul Gégauff, il ne cesse d'en traquer l'hypocrisie, les coups bas et la bêtise, avec une délectation rare et jubilatoire, à laquelle participent activement ses acteurs fétiches : Stéphane Audran, Michel Bouquet, Jean Yanne. Il dresse ainsi le portrait de la France des années 1970 dans La Femme infidèle, Le Boucher, Juste avant la nuit, Les Biches.
En 1983, il se marie en troisièmes noces, avec Aurore Pajot (aussi dite « Aurore Paquiss » ou « Maistre », puis Chabrol), qui est sa scripte sur pratiquement tous ses films depuis Les Biches (1968). La fille de celle-ci et de l'acteur François Maistre, Cécile Maistre (née en 1967), est son assistante sur de nombreux films. Il donne régulièrement des rôles à son fils cadet Thomas, tandis qu'un autre fils, Matthieu, est compositeur de la musique de ses films à partir du milieu des années 1980. Des quatre enfants de la famille recomposée, Claude Chabrol n'a donc que son fils aîné, Jean-Yves, architecte, qui ne travaille pas sur ses films.
À la fin de la décennie, il effectue un tournant en optant pour des sujets plus éclectiques dans lesquels son inspiration s'émousse parfois, il l'avoue. Mais sa rencontre en 1978 avec la jeune Isabelle Huppert, qu'il contribue à révéler, est décisive. Violette Nozière, l'empoisonneuse parricide qui fit scandale dans les années 1930, ajoute une dimension supplémentaire à la galerie de monstres jusqu'ici filmés par Chabrol (il avait déjà adapté un autre fait divers sanglant dans Landru avec Charles Denner). En même temps, il entame avec l'actrice un duo redoutablement efficace, qui touchera tant les rives de la comédie policière (Rien ne va plus) que celles de l'adaptation littéraire (Madame Bovary), du film politique (L'Ivresse du pouvoir), ou du fait divers sanglant (La Cérémonie), adaptée du roman A Judgment in Stone (L'Analphabète) de Ruth Rendell.
Sur un registre plus léger, il aura également entre-temps fait jouer Jean Poiret dans le rôle-titre de Inspecteur Lavardin ainsi que dans Poulet au vinaigre, de la même manière qu'il revient régulièrement au « polar provincial », par des films tels que Au cœur du mensonge ou La Demoiselle d'honneur. Dans un registre fantastique inattendu, il réalise en 1976 Alice ou la Dernière Fugue, avec Sylvia Kristel, un genre qu'il n'abordera qu'à cette unique occasion.
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Filmographie
1958 : Le Beau Serge
(Voile d'argent au Festival de Locarno, en 1958, et prix Jean-Vigo en 1959)
1959 : Les Cousins
(Ours d'or du Festival de Berlin)
1959 : À double tour
1960 : Les Bonnes Femmes
1961 : Les Godelureaux
1962 : Les Sept Péchés capitaux
(segment L'Avarice avec J.-C. Brialy)
1962 : L'Œil du Malin
1963 : Ophélia
1963 : Landru
1964 : L'Homme qui vendit la tour Eiffel
(segment dans Les Plus Belles Escroqueries du monde)
1964 : Le Tigre aime la chair fraîche
1965 : Paris vu par... (segment La Muette)
1965 : Marie-Chantal contre docteur Kha
1965 : Le Tigre se parfume à la dynamite
1966 : La Ligne de démarcation
1967 : Le Scandale
1967 : La Route de Corinthe
1968 : Les Biches
1969 : La Femme infidèle
1969 : Que la bête meure
1970 : Le Boucher
1970 : La Rupture
1971 : Juste avant la nuit
1971 : La Décade prodigieuse
1972 : Docteur Popaul
1973 : Les Noces rouges
1974 : Nada
1975 : Une partie de plaisir
1975 : Les Innocents aux mains sales
1976 : Les Magiciens
1976 : Folies bourgeoises
1977 : Alice ou la Dernière Fugue
1978 : Les Liens de sang
1978 : Violette Nozière
1980 : Le Cheval d'orgueil
1982 : Les Fantômes du chapelier
1984 : Le Sang des autres
1985 : Poulet au vinaigre
1986 : Inspecteur Lavardin
1987 : Masques
1988 : Le Cri du hibou
1988 : Une affaire de femmes
1990 : Jours tranquilles à Clichy
1990 : Docteur M
1991 : Madame Bovary
1992 : Betty
1993 : L'Œil de Vichy
(une sélection des actualités du régime de Vichy)
1994 : L'Enfer
1995 : La Cérémonie
1997 : Rien ne va plus
1999 : Au cœur du mensonge
2000 : Merci pour le chocolat (prix Louis-Delluc)
2002 : La Fleur du mal
2004 : La Demoiselle d'honneur
2006 : L'Ivresse du pouvoir
2007 : La Fille coupée en deux
2009 : Bellamy
Il a réalisé 26 fictions pour la télévision
1973 : Le Père (série Réalité-Fiction de Jean Frapat- Service de la recherche de ORTF) | 1980 : Le Tramway fantôme (série Fantômas) |
1974 : Le Banc de la désolation (série Nouvelles de Henry James) | 1980 : L'Échafaud magique (série Fantômas) |
1974 : Nul n'est parfait (série Histoires insolites) | 1981 : Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume |
1974 : Monsieur Bébé (série Histoires insolites) | 1981 : Les Affinités électives |
1974 : Les Gens de l'été (série Histoires insolites) | 1982 : La Danse de mort |
1974 : Une invitation à la chasse (série Histoires insolites) | 1982 : M. le maudit |
1976 : De Grey, un récit romanesque (série Nouvelles de Henry James) | 1988 : L'Escargot noir (série Les Dossiers de l'inspecteur Lavardin) |
1978 : Monsieur Saint-Saëns (série Il était un musicien) | 1989 : Maux croisés |
1978 : 2 + 2 = 4 (série Madame le juge) | 2001 : Les Redoutables |
1979 : La Boucle d'oreille (série Histoires insolites) | 2007 : La Parure (série Chez Maupassant) |
1979 : Monsieur Liszt (série Il était un musicien) | 2008 : Le Petit Fût (série Chez Maupassant) |
1979 : Monsieur Prokofiev (série Il était un musicien) | 2009 : Le Petit Vieux des Batignolles (série Au siècle de Maupassant) |
1979 : Jeunesse et Spiritualité Cyprien Katsaris (7 juillet 1979) | 2009 : Le Fauteuil hanté (série Au siècle de Maupassant) |
1959 : Les Jeux de l'amour de Philippe de Broca
1960 : Saint-Tropez Blues de Marcel Moussy
1961 : Les Menteurs d'Edmond T. Gréville
1961 : Les Sept Péchés capitaux, sketch « L'Avarice » + (réalisation)
1961 : L'Œil du Malin (+ réalisation)
1962 : Les Ennemis d'Édouard Molinaro
1963 : Les Durs à cuire de Jack Pinoteau
1965 : Paris vu par..., sketch « La Muette » (+ réalisation)
1965 : Marie-Chantal contre le Docteur Kha (+ réalisation)
1965 : Le Tigre se parfume à la dynamite (+ réalisation)
1965 : Brigitte et Brigitte de Luc Moullet
1967 : La Route de Corinthe (+ réalisation)
1968 : Les Biches (+ réalisation)
1968 : La Femme écarlate de Jean Valère
1970 : Sortie de secours de Roger Kahane
1970 : Aussi loin que l'amour de Frédéric Rossif
1972 : The Other Side of the Wind d'Orson Welles(inachevé)
1972 : Un meurtre est un meurtre d'Étienne Périer
1973 : Le Permis de conduire de Jean Girault
1976 : Folies bourgeoises (+ réalisation)
1977 : L'Animal de Claude Zidi
1981 : Les Folies d'Élodie d'André Génovès
1982 : Les Voleurs de la nuit de Samuel Fuller
1983 : Polar de Jacques Bral
1985 : Suivez mon regard de Jean Curtelin
1986 : Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk
1986 : Sale Destin de Sylvain Madigan
1987 : Jeux d'artifices de Virginie Thévenet
1987 : L'Été en pente douce de Gérard Krawczyk
1987 : Alouette je te plumerai de Pierre Zucca
1988 : Sueurs froides (série télévisée) : le présentateur
1992 : Sam suffit de Virginie Thévenet
1996 : Le Fils de Gascogne de Pascal Aubier
2002 : La Deuxième Vérité de Philippe Monnier : Julien Lecoeur, un médecin
2005 : Lucifer et moi de Jean-Jacques Grand-Jouan
2006 : Avida de Benoît Delépine et Gustave Kervern
2010 : Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar : le producteur
2010 : Le Jour des corneilles (voix) de Jean Christophe Dessaint
1969 : Et crac de Jean Douchet
1974 : La Bonne Nouvelle d'André Weinfeld
1984 : Homicide by night de Gérard Krawczyk
2001 : Tu devrais faire du cinéma de Michel Vereecken
2009 : À bicyclette de Jean Douchet
Chabrol avait, au début de sa carrière, produit des films avec sa société Ajym Films
1956 : Le Coup du berger de Jacques Rivette
1958 : Véronique et son cancre de Eric Rohmer
1958 : Un Américain de Alain Cavalier
1959 : Le Beau Serge de Claude Chabrol
1959 : Les Cousins de Claude Chabrol
1960 : Les Jeux de l'amour de Philippe de Broca
1961 : Le Farceur de Philippe de Broca
1961 : Paris nous appartient de Jacques Rivette
1962 : Le Signe du Lion de Éric Rohmer
1964 : La Ligne droite de Jacques Gaillard
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