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LE SAVIEZ-VOUS ?

A propos du nouveau Président : Emmanuel Macron !

Publié à 12:21 par yvonne92110 Tags : le saviez vous à propos du préident emmanuel macron
A propos du nouveau Président : Emmanuel Macron !

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               1. C’est un pianiste hors pair :

Plus jeune, Emmanuel Macron suivait des cours de solfège et de piano au conservatoire d’Amiens. À force de travail, il finit même par y obtenir le troisième prix de l’établissement. Selon le journal Le Monde, lors de son passage au gouvernement en tant que ministre de l’Économie, il était surnommé par ses collègues le « Mozart de l’Élysée ».

2. Sa grand-mère est décédée dans ses bras :

Emmanuel Macron est depuis toujours très proche de sa grand-mère qu’il appelle « Manette ». Certains de ses proches décrivent cette relation comme étant « inédite, d’une force extrême. » Mais en avril 2013, il reçoit un appel en urgence de sa mère : « Il était à l’Élysée, il a tout de suite foncé dans une voiture pour la rejoindre. Elle est morte dans ses bras. »

3. Il est passionné de philosophie :

Lors de ses études, Emmanuel Macron a fait son DEA de philosophie avec comme sujet principal l'intérêt général. Ses travaux s’étendent notamment à la philosophie du droit d’Hegel. Plus tard, il deviendra l'assistant personnel de Paul Ricoeur, connu et reconnu comme l'un des plus grands philosophes français du XXème siècle.

4. Et voulait devenir écrivain :

Bien avant de se lancer en politique, le jeune Emmanuel Macron avait un faible pour la littérature. Il affirmait d’ailleurs, en février dernier lors d’un entretien à L’Obs, qu’il avait à l’époque pour « unique vocation » de devenir écrivain. Jean-Baptiste de Froment, ancien camarade de classe du nouveau président, raconte : « Il avait commencé à écrire un livre ambitieux. L’histoire se passait en Amérique du Sud, c’était épique. Le roman faisait déjà une centaine de pages, l’univers y était construit. »

5. Il était très en vue chez Rothschild :

Arrivé chez Rothschild & Co en 2008, Emmanuel Macron s’y fait remarquer dès avril 2012 grâce à un coup très important. En effet, il conclut le rachat de la marque Pfizer par la célèbre multinationale Nestlé, une transaction qui se chiffre à plus de 9 milliards d’euros. Un deal réussi grâce à la relation de confiance qu’il a construit avec Peter Brabeck, ancien directeur de Nestlé, et réputé « vraiment pas commode ». « Il séduirait une porte de prison » dit de Macron l'un de ses anciens collègues de chez Rothschild dans Le Figaro.

6. Il a un coach vocal chanteur d’opéra :

Depuis qu’il a fait la une de tous les JT en s’époumonant dans son micro à la fin de son meeting à Paris le 10 décembre dernier, Emmanuel Macron a fait appel à un professionnel. C’est L’Opinion qui révèle qu’il a pris des cours avec Jean-Philippe Lafont, un chanteur d’opéra toulousain. Dans leur contenu, ces séances consisteraient à travailler sur le souffle, lire un texte en essayant de ralentir, insister sur un mot, réfléchir aux liaisons ou encore chanter un texte ou le mimer.

7. Il était en cours de théâtre avec la fille de Brigitte Macron :

Lors de ses années au Lycée de la Providence à Amiens, il participe à des cours de théâtre. C’est à cette époque qu’il tombe amoureux de sa professeure de français, Brigitte Trogneux. Mais ce que l’on sait moins, c’est que la fille de Brigitte (alors âgée de 16 ans, tout comme Emmanuel Macron, ndlr) prend également part aux cours de théâtre. Ironie du sort, ce n’est pas avec la fille mais bien avec la mère qu’il finira par se marier.

8. Il a failli être acteur :

Les heures de pratique ont failli porter leurs fruits en ce qui concerne la carrière cinématographique du jeune Macron. En effet, pendant sa jeunesse, le candidat à la présidentielle a passé plusieurs castings pour des rôles, dont notamment un dans un film avec l’illustre Jean-Pierre Marielle, sans avoir été retenu. Cette information a été révélée par un ancien camarade de classe au Parisien Magazine.

9. Il était dans la même école que Laurent Delahousse :


Aussi surprenant que cela puisse paraître, le journaliste et l’homme politique de 39 ans ont tous les deux fréquentés la même école : le Lycée de la Providence à Amiens. Il faut dire que l’établissement privé jésuite est particulièrement apprécié de la bourgeoisie locale.

10. Il adore le vin rouge :

Lors d’un entretien accordé au magazine spécialisé Terre de Vins, Emmanuel Macron s’est confié quant à ses goûts concernant la boisson alcoolisée : « Pour moi, le socle, c'est mon verre de vin de Bordeaux » a-t-il affirmé, signifiant au passage sa préférence pour le rouge comparé au blanc. Selon plusieurs sources, il tiendrait ça de ses grands-parents.

11. Il a été présenté à François Hollande par Jacques Attali :

Emmanuel Macron rencontre François Hollande en 2006 par le biais de… Jacques Attali ! « Il l'a présenté au futur président au cours d'un dîner, en 2007, et le choisit pour être rapporteur général adjoint (puis membre) de sa Commission pour la libération de la croissance française » peut-on lire dans les colonnes de L’Express. Dithyrambique à son sujet, celui qui a été conseiller de François Mitterrand va même jusqu’à dire que des hommes d'une telle envergure, « on n'en voit pas un comme ça tous les dix ans ».

12. Sa relation avec Brigitte n’a pas plu à sa famille :

Si aujourd’hui tout semble aller pour le mieux pour le candidat et sa femme, les débuts de leur relation n’ont pas été faciles, notamment en ce qui concerne sa famille à lui, qui aurait eu beaucoup de mal à accepter la différence d’âge.

« Quand ils ont appris cette relation, les parents d’Emmanuel Macron n’ont pas sauté de joie, c’est certain, ils ont même tenté de la freiner. À l’époque, les parents d’Emmanuel décident de rencontrer Brigitte et de lui demander de ne plus voir leurs fils jusqu’à sa majorité », raconte Anne Fulda à France Info, auteure du livre Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait (Plon). « Vous ne vous rendez pas compte ! Vous avez déjà votre vie, lui, il n’aura pas d’enfants » aurait notamment lancé la maman de Macron à Brigitte.

Quelque temps plus tard, le futur leader d’En Marche sera envoyé faire ses études à Paris, notamment pour l’éloigner de cette femme plus âgée que ses parents voyaient d’un mauvais œil. « Ça a été un déchirement, mais on n’a pas rompu le fil » a avoué Brigitte Macron à nos confrères de Paris Match.

13. On dit de lui qu’il est « un très gros bosseur » :

Lors de son meeting à Lyon le 4 février dernier, il a écrit 27 versions différentes du discours qu’il allait prononcer. Finalement, « il a envoyé trois versions totalement différentes à ses proches six heures seulement avant son meeting. À la fin, nous étions perdus », indique l’un de ses proches au JDD. Et ce n’ est pas la première fois que ce genre de bruit de couloir fuite. Par exemple, les personnes ayant travaillé à ses côtés le qualifient volontiers de « perfectionniste ». Julien Dray va même plus loin en disant de lui qu’il est « un très gros bosseur, un bourreau de travail. »

14. Son sport favori est la boxe française :

Depuis toujours, Emmanuel Macron accorde au sport une place importante dans sa vie. Si lors de son passage à l’ENA il adorait jouer au foot avec ses camarades de promo, son sport favori reste avant tout la boxe française. Le nouveau président de la République en a d’ailleurs fait pendant un certain temps, avant de rendre les gants.   

Cerises des Monts de Venasque (Vaucluse) ...

Publié à 11:24 par yvonne92110 Tags : le saviez vous cerises monts de venasque vaucluse
Cerises des Monts de Venasque  (Vaucluse)  ...

Cerises des Monts de Venasque ...

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Avec près de 2 700 hectares plantés en cerisiers et une récolte annuelle de 14 500 tonnes de cerises de bouche en 2009, leVaucluse se place au 1er rang de la production nationale.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Le saviez‐vous ?

La queue de la cerise ou pédoncule est le meilleur indicateur de sa fraîcheur : si elle est verte et turgescente, c’est signe que le fruit a été récemment cueilli, si elle est flétrie et brune, renoncez-y.                                                                                                                                                                                                                                                                               

"Pour rien au monde je ne manquerais d’aller picorer sur mon cerisier ou mieux encore sur ceux des voisins, à Faucon, la Burlat, La Napoléon, ou le Coeur‐de‐pigeon".

(Jean Ferniot)

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       Sur la route de la Cerise des Monts de Venasque :

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Cette Route passe par les 21 communes de production : une signalétique routière spécifique identifie les communes du terroir.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    

route-de-la-cerise-des-monte-de-venasque

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Beaumont du Ventoux - Malaucène - Le Barroux - Caromb - Saint Pierre de Vassols - Modène - Bedoin - Flassan - Mormoiron - Carpentras - Mazan - Villes sur Auzon - Blauvac - Malemort - Saint Didier - Méthamis - Pernes les Fontaines - Venasque - Lioux - Le Beaucet - La Roque sur Pernes.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  De la ceriseraie à la table :

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Environ 45 % de la production est destinée à la transformation (fruits confits, pâtisseries,…). Le reste est dégusté en frais. Les vergers sont essentiellement situés en coteaux, au pied du Ventoux, dans le Val de la Nesque, les Monts de Venasque et dans le Luberon, principalement dans la vallée du Calavon. Le calendrier de production s’étale de la mi‐mai à début juillet.

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                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      En ce qui concerne les produits régionaux à base de cerises, il y a des confiseries comme les Berlingots de Carpentras, les pâtes de fruits et les cerises confites préparées par la Confiserie Clavel à Carpentras.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Un clafoutis ultra léger :

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                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Plus léger qu'un clafoutis traditionnel grâce au lait d’amande qui lui confère une saveur subtile et originale. La farine de riz complet et de Petit Épeautre de Haute Provence lui apportent un léger goût de grillé. Aucune raison de se priver de ce dessert aux accents de Provence. Découvrir ci-dessous, la recette du clafoutis ultra léger aux cerises.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          

soupe-glacee-aux-cerises-cvalerie-biset

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Ingrédients pour 4 personnes :

– 400 g. de belles cerises

– 75 gr de sucre en poudre

– 3 feuilles de gélatine alimentaire ou de l’agar-agar

– Crème chantilly ou glace pour accompagner (en option)

– 4 biscuits légers et craquants de type gaufre ou tuile

 

Préparation :

Dénoyautez les cerises

Faites tremper la gélatine dans un bol d’eau froide 

Plongez les cerises dans 45 cl d’eau bouillante avec le sucre. Laissez cuire 10 minutes sur feu doux puis égouttez les délicatement dans une passoire en conservant l’eau de cuisson.

Faites réduire ensuite cette eau de cuisson de moitié sur un feu vif pendant environ 10 minutes.

Essorez la gélatine et incorporez la dans le jus de cerises hors du feu. Fouettez le mélange jusqu’à dissolution de la gélatine.

Versez les cerises dans les verrines et recouvrez les de jus. 

Placez les au frais 3 heures minimum avant de servir. Cette recette peut être faite la veille. 

Vous pourrez servir vos verrines accompagnées d’un biscuit, soit tel quel soit avec de la chantilly ou de la glace.

 

Bon à savoir ... entre autres !

Publié à 11:25 par yvonne92110 Tags : le saviez vous bon à savoir entre autres
Bon à savoir   ...   entre autres  !

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       * Le verre met plus d'un million d'années à se décomposer, ce qui signifie qu'on peut constamment et sans cesse, le recycler.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           * L'or est le seul métal qui ne peut rouiller, même enfoui dans la terre pendant des milliers d'années.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          * La langue est le seul muscle du corps humain qui n' y est rattaché que par une seule de ses extrémités...
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   * Si vous n'avez plus soif, il vous faut boire davantage. En effet, lorsque le corps humain est déshydraté, le mécanisme de la soif s'interrompt.
 
* Le zéro est le seul chiffre qu'on ne trouve pas dans les chiffres romains.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   * Les cerfs-volants étaient utilisés durant la guerre civile américaine pour la livraison de courriers et de journaux.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            * La chanson "Auld Lang Syne" est entonnée au coup de minuit de chaque nouvelle année, dans la plupart des pays anglophones.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               * Boire de l'eau après le repas permet de réduire de 61 % le taux d'acide dans la bouche.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      * L'huile d'arachide est utilisée prioritairement dans les sous-marins car elle ne dégage pas de fumée quand elle est chauffée à moins de 230 C°.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                * Le bruit que l'on entend lorsque nous nous collons un coquillage contre l' oreille n'est pas le bruit de la mer, mais bien celui de la circulation sanguine dans l'oreille.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            * 90 % des créatures vivantes évoluent dans les océans !

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             * La banane ne peut se reproduire par elle-même. La manipulation humaine est la seule manière de la propager.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    * Les aéroports situés en haute attitude nécessitent des pistes d'envol plus longues car la densité de l'air y est moindre.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              * L'université de l'Alaska s'étend sur quatre fuseaux horaires.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          * La dent est le seul organe du corps humain qui ne peut se guérir par elle-même.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            * Dans la Grèce antique, le fait de lancer une pomme à une dame, équivalait traditionnellement à une demande en mariage, et si la dame l'attrapait, elle signifiait son acceptation.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            * La compagnie Warner a déboursé 28 millions de $ pour acquérir les droits d'auteur du refrain "Happy Birthday" (Bon Anniversaire)

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 * Les gens intelligents ont davantage de zinc et de cuivre dans leurs cheveux.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            La * La queue d'une comète pointe toujours dans la direction opposée à celle du soleil.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    * En 1976, le vaccin préventif contre la grippe porcine a causé la mort ou rendu malades, plus de personnes qu'elle n'en a sauvées !!!

                                                                                                                                                                                                                                                                                                             * La caféine renforce le pouvoir de l'aspirine contre les douleurs, c'est pour cela qu'on en trouve dans plusieurs médicaments.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                * La tradition du salut militaire remonte au Moyen Age : pour un chevalier, c'était l'action de relever la visière de son casque  d' armure afin de s'identifier.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           * Si vous vous trouvez au fond d'un puits ou d'une cheminée, regarder vers le haut vous permettra de voir les étoiles, même en plein jour.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 * Lors du décès d'une personne, l'ouïe est le dernier sens à rester actif, et la vue fait défaut en premier..

                                                                                                                                                                                                                                                                                                     * Au Moyen-Age, le fait de se serrer la main apportait la preuve de l'absence d'une arme.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              * La framboise est le seul fruit dont la graine pousse à l'extérieur.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         * Le fruit qui possède le plus de calories est l'avocat (167 calories par 100 grammes).

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           * La lune s'éloigne de la terre d'environ 5 cm chaque année, et la terre s'alourdit de 100 tonnes par jour à cause des retombées de poussières spatiales.

                                                                                                                                                                                                                                                                                              * La gravité terrestre limite la hauteur maximale des montagnes à environ 15.000 mètres.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                            * En Italie, Mickey Mouse est connu sous le nom de «Topolino».

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        * En traversant un pont, les militaires évitent de marcher au pas afin de ne pas générer de vibrations pouvant fragiliser sa structure et le détruire.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     * Chaque kilogramme supplémentaire à bord d'une fusée spatiale nécessite 530 kg de carburant.


* La lettre J  n'apparaît nulle part dans le tableau périodique des éléments.

 

La Faïencerie de Gien ... dans le Loiret !

Publié à 15:03 par yvonne92110 Tags : le saviez vous faiencerie de gien dans le loiret

Vase en faïence de Gien © Manufacture de Gien                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  La Faïencerie de Gien  ...

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        La faïencerie de Gien dans le Loiret, en région Centre-Val-de-Loire, a été fondée, en 1821, par… un Anglais !

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Thomas Edme Hulm dit Hall, est un industriel britannique issu d'une famille qui possédait une manufacture de faïence située à Montereau-Fault-Yonne en Seine-et-Marne. Afin de faire rayonner en France la faïence fine anglaise, il s’installe sur les bords de Loire, dans l’ancien couvent des Minimes de Gien.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Cette implantation géographique est stratégique avec les matières premières locales à disposition (cailloux siliceux de la Loire, argiles, sables) et le bois des forêts orléanaises, pouvant être facilement acheminés par la Loire, pour alimenter les fours de cuisson.

Assiettes en faïence de Gien

La faïencerie est spécialisée dans la production de vaisselle. D’abord blanche aux décors bleus, elle évolue ensuite pour s’inspirer des services de table les plus connus : Saxe, Chine, Marseille, Empire ottoman ou encore de la Renaissance pour les rendre plus accessibles. C’est un franc succès et de nombreux artistes sont conviés afin d’imaginer des formes et des décors nouveaux.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Les productions de la manufacture reçoivent de nombreuses récompenses internationales entre 1855 et 1900.

 

Encrier de la manufacture de Gien en 1871 © Robert Valette - CC BY-SA 3.0
Encrier de la manufacture de Gien en 1871

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       C'est en 1875 que la manufacture prend le nom de Faïencerie de Gien, après avoir fusionné avec la société  "Les émaux de Briare".
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         L’entreprise développe ainsi la technique des émaux cloisonnés, offrant de nouvelles perspectives pour les décors.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

Vases aux pivoines © Manufacture de Gien - Carole BELLAICHE
Vases aux pivoines

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             En 1882, la faïencerie se lance dans la production des carreaux de revêtement en céramique. Elle obtient notamment le marché du métropolitain parisien en 1906, afin de fournir l’ensemble des carreaux qui couvrent les murs du métro. Ce contrat n’a cessé qu’en 1980.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          

Station de métro Porte de Clichy

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Station Station de Métro : Porte de Clichy  (hauts de seine)                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            La Première Guerre Mondiale marque un coup d’arrêt pour la faïence de Gien. Malgré des commandes de vaisselle armoriée venues de toute l’Europe dans les années 1920, la production décline.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Après la Seconde Guerre Mondiale, la faïencerie modernise ses outils et fait créer les plus grands fours à tunnel d’Europe. Mais minée par les productions de qualité plus médiocre, qui affluent d’autres pays européens, la société dépose le bilan en 1983.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  

Service de table aux Grands Oiseaux © Manufacture de Gien - Carole BELLAICHE
Service de table aux Grands Oiseaux

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Reprise en 1984, la faïencerie se recentre sur la production haut-de-gamme et invite à nouveaux des artistes pour créer des collections inédites, c’est le cas de Paco Rabanne ou Andrée Putman entre autres.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            En 2014, la faïencerie, à nouveau en danger, est reprise par deux hommes passionnés de son histoire, son patrimoine et son savoir-faire. Ils l’inscrivent dans cette perspective d’excellence à la française en intégrant le Comité Colbert et en obtenant le label Entreprise du Patrimoine Vivant.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       

Service prestige pivoines bleues © Manufacture de Gien
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Service prestige aux Pivoines bleues

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Vous pouvez également découvrir l’ensemble de cette histoire et des productions de la faïencerie de Gien, dans le musée qui lui est dédié, situé dans le lieu originel de production : l’ancien couvent des Minimes, à Gien dans le Loiret ... 

 

Lapin de garenne et son petit ...

Publié à 13:00 par yvonne92110 Tags : le saviez vous lapin de garenne et son petit

 

Lapin de garenne et son petit, France

 

Si dans de nombreuses régions de France, ce sont les cloches qui, au retour de Rome, traditionnellement apportent les œufs de Pâques, dans l’Est de la France cette tâche est confiée à un lapin ou un lièvre.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            C’est C'est évidemment du côté des pays germaniques qu’il nous faut chercher l’origine de cette coutume. Dans cette partie du globe, le lapin est un symbole de fertilité et du printemps, et ce depuis l’Antiquité.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   C’est tout naturellement qu’il a par la suite été associé à la fête chrétienne de Pâques. Il a ensuite traversé l’Atlantique avec les migrants allemands qui se sont installés aux États-Unis au XVIIIème siècle.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Rebaptisé “Easter Bunny”, le lapin de Pâques est devenu une superstar dans son pays d’adoption, au point de faire complètement oublier les cloches.

                                                                                                                                                                                                                                                                                

Chocolat Menier ... Le Moulin du Chocolat à Noisiel !

Publié à 15:32 par yvonne92110 Tags : le saviez vous moulin du chocolat menier à noisiel
Chocolat Menier  ...  Le Moulin du Chocolat à Noisiel !

Le moulin en chocolat  :

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Qui ne se souvient pas, enfant, avoir croqué dans une plaquette de chocolat Menier ? Cette réussite familiale exemplaire débute au XIXème siècle. A cette époque le chocolat, comme le thé ou le café, était particulièrement consommé pour ses vertus curatives. 
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Jean-Antoine Brutus Menier (1795-1853), pharmacien de son état, décide de se lancer dans la production de chocolat alimentaire et bon pour la santé, en plus de ses poudres médicamenteuses.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

Affiche chocolat Menier
Célèbre campagne publicitaire pour le chocolat Menier

Cette activité prend rapidement son essor et, en 1834, Jean-Antoine Menier rachète un moulin qui surplombe la Marne, à Noisiel . Il se sert de la force hydraulique pour broyer finement les poudres curatives et les fèves de cacao : une grande amélioration technique pour l"époque !
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             Continuant d'innover, Jean-Antoine Menier crée, en 1836, la première tablette de chocolat enrobée dans du papier. C’est un succès immédiat.

En 1842, sa santé commençant à décliner, Jean-Antoine laisse les rênes de l’entreprise à son fils Emile-Justin Menier.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             Au moment de la passastion, le moulin a encore un aspect rudimentaire, mais en 1867, alors que le site est recentré sur la production unique de chocolat, des travaux importants d’extension commencent. C’est l’architecte Jules Saulnier qui est choisi pour mener à bien cette construction. Le chantier sera en fait une révolution architecturale !                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       

Moulin construit par Saulnier © Benh LIEU SONG - CC BY-SA 3.0
Le moulin construit par Jules Saulnier en 1872

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Achevé Achevé en 1872, le nouveau moulin Menier est le premier bâtiment au monde à avoir une structure en fer apparente. Cette innovation ouvre la voie à des audaces de plus en plus importantes dont la plus impressionnante et la plus célèbre est la Tour Eiffel !

La structure métallique du moulin Menier
La structure métallique du moulin construit par Jules Saulnier

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Les Les façades, qui étaient auparavant à pans de bois, sont donc remplacées par un treillage de fer agrémenté de briques vernissées ou ornées de céramiques. Les motifs ornementaux créés s’inscrivent dans le courant orientaliste. Ce style architectural se reconnaît aux motifs d'arabesques, aux clavaux de couleurs alternées ou encore aux céramiques polychromes. L'orientalisme est en vogue depuis les années 1820, mais il devient encore plus important à la fin du XIXème siècle, avec la colonisation du Maghreb et l’étude approfondie du Palais de l’Alhambra de Grenade, en Espagne.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              

Détail du décor de la façade du moulin Menier ©Thibault Taillandier - CC BY-SA 3.0
Détail de la façade du moulin

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          La La Famille Menier est également innovatrice en matière sociale ! Devenu maire de Noisiel en 1871, Emile-Justin décide de faire construire une cité ouvrière, sur le modèle anglais et de la cité de Mulhouse, pour accueillir quelques-uns des 2200 salariés de la chocolaterie. Il fait placer l’école au centre de la cité en symbole de l’élévation ouvrière et il place en principales préoccupations l’hygiène et la santé.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

Emile-Justin Menier © Saga Menier
Emile-Justin Menier par Nadar

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Après Après la Seconde Guerre Mondiale, l’entreprise Menier, restée aux mains de la famille, subit de plein fouet la concurrence des produits américains et perd peu à peu de son influence. Elle finit par être rachetée par Nestlé qui fait du moulin de Noisiel son siège social français en 1996.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Noisiel a été classée Ville d’Art et d’Histoire en 2000, en reconnaissance de son riche patrimoine industriel et historique.

 

Pourquoi dit-on « être baba » ?!!

Publié à 15:28 par yvonne92110 Tags : le saviez vous pourquoi dit on etre baba
Pourquoi dit-on « être baba » ?!!

 

etre baba

 

 

Pourquoi dit-on « être baba » ?

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                « Etre baba » ou « rester baba » consiste à être surpris, stupéfait. Le recours au terme « baba » peut sembler énigmatique. Créé à la fin du 18ème siècle, il vient du mot ‘batare’ en bas-latin, qui avait pour signification « ébahi » ou « ouvrir la bouche ».

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Mais Mais il semble que « baba » ait été auparavant une onomatopée, utilisée pour indiquer un état de grand étonnement. La personne qui était baba ne pouvait ainsi prononcer de mots intelligibles, compte tenu du degré d’ébahissement. Il semble que l’expression « rester comme Baba » ait également existé.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Mais attention car ce baba ci est différent du baba de l’expression « l’avoir dans le baba » qui signifie « se faire avoir » et dont le baba désigne le sexe féminin. A la fin du 19ème siècle l’expression perd son allusion obscène et connait le sens que nous lui attribuons de nos jours.


 

Choix d’un prénom jadis et registres le consignant !

Publié à 11:19 par yvonne92110 Tags : le saviez vous choix d un prénom jadis et registres
Choix d’un prénom jadis et registres le consignant !

Choix d’un prénom jadis et avènement des registres le consignant ...

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Chaque siècle, chaque province de l’ancienne France eurent leurs prénoms de prédilection ; les mœurs, les coutumes et les usages diffèrent en effet, non seulement avec les époques, mais encore avec les diverses régions d’un même pays. Un fait historique, un évènement quelconque, souvent sans importance, suffirent quelquefois pour en mettre certains en vogue, l’enregistrement officiel des prénoms étant instauré avec l’apparition des registres de baptême en 1539.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Jadis, lorsque dans une petite ville ou un village, une personne notable, fort connue ou mise en évidence par des fonctions publiques, découvrait et donnait à l’un de ses enfants un prénom, inusité jusque-là, facile à prononcer et flattant agréablement l’oreille, dix ans après, le sixième ou le cinquième des enfants de ses concitoyens, nés depuis cette époque, avaient reçu ce nom, devenu promptement populaire.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Chaque enfant recevait au baptême un seul prénom, au commencement du XVème siècle, conformément à un antique usage, qui se transmit de génération en génération et se perpétua jusqu’à nous, principalement dans les classes populaires des villes, les villages et les fermes, où les anciennes coutumes furent observées longtemps, où les vieilles formes de langage et les expressions démodées furent conservées quelquefois pendant plusieurs siècles.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Du XVIème siècle à la Révolution, l’influence de la littérature, des pièces de théâtre, des romans, s’est fait sentir sur le choix des prénoms d’une manière plus sensible que de nos jours. Après le succès retentissant de l’admirable pièce de Racine intitulée Esther (1689), le prénom Esther fut extrêmement recherché. Un nombre incroyable d’enfants porta désormais ce nom ; des dames de la cour poussèrent même leur enthousiasme jusqu’à quitter leur propre prénom pour usurper le nom de la nièce de Mardochée. Athalie, prénom issu de la pièce éponyme de Racine publiée en 1691, fut également assez longtemps en vogue.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Jamais le choix d’un prénom n’a été livré au hasard, sauf dans des cas exceptionnels, comme celui d’un enfant trouvé. Sous l’Ancien Régime, les prénoms étaient appelés noms de baptême. Depuis l’établissement du christianisme, chaque nouveau-né recevait, lors de son baptême, un nom. Si ce n’était pas celui de son parrain, le prêtre veillait soigneusement à ce que le père de l’enfant choisisse le nom d’un saint. L’Église fit tous ses efforts pour que les fidèles suivissent ponctuellement cette règle souvent éludée par la noblesse grâce à la connivence du clergé, et qu’elle entrât complètement dans les mœurs.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Au XVème siècle, la bourgeoisie, et principalement le peuple, se conformaient à cette prescription avec une assez grande régularité. Toutefois un abus se produisit fréquemment ; on substitua volontiers, pendant les premières années ou durant l’adolescence de l’enfant, un autre prénom à celui du baptême, qui était répudié dès qu’il avait cessé de plaire. Les registres de baptême n’étaient pas encore connus.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        L’ordonnance les instituant fut rendue par François Ier à Villers-Cotterêts en août 1539, à la fois dans l’intérêt des familles et pour remédier aux graves désordres de la collation des bénéfices ecclésiastiques, qui dégénéraient parfois en scandales.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     Les registres de mariages et ceux de décès furent créés seulement en 1579, par l’ordonnance de Blois, avec établissement de trois publications pour les mariages.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     Les curés des paroisses furent chargés de tenir tous ces registres. Soit insouciance, soit ignorance, ils remplirent assez mal la mission qui leur avait été confiée : erreurs sur les personnes, confusion de noms, renseignements insuffisants, surcharges, signatures omises, pas de témoins, blancs, ratures...

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        A la suite de la Réforme, les ministres protestants avaient pris l’habitude de constater l’état civil de leurs coreligionnaires ; leurs registres furent déposés aux greffes des bailliages et des sénéchaussées lors de la révocation de l’édit de Nantes. Aux termes de l’article 7 du titre II de la constitution de 1791 et de la loi du 20 septembre 1792, les officiers des municipalités furent désormais officiers de l’état civil ; il leur fut ordonné de ne faire aucune distinction de religion.

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       Mais, les officiers municipaux d’un grand nombre de communes rurales étant absolument illettrés, ou peu instruits, on retrouve au moins pendant vingt ans encore, le même désordre qu’autrefois dans la rédaction des actes, où furent inscrits quelque temps les noms les plus ridicules, plus tard reniés formellement : Nationale-Pique, Révolution, Carotte, Flore, Olive, Liberté, Raison, Humanité ...

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     Antérieurement à l’ordonnance de Villers-Cotterêts, on rencontre quelques registres, sur lesquels les curés transcrivaient parfois un court résumé des principaux évènements qui se succédaient autour d’eux.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Les plus anciens registres, connus en France, sont ceux de Châteaudun, remontant à 1478. A Paris les registres de mariages ont été tenus dès 1515 pour la petite paroisse de Saint-Jean-en-Grève, ceux de baptême en 1525 pour les paroisses de Saint-André-des-Arcs et Saint-Jacques de la Boucherie, et ceux de décès dès 1527 pour les paroisses Saint-Josse et Saint-Landry. A Lyon et à Rouen les registres de naissances apparaissent en 1555 (paroisse Sainte-Croix) et en 1535 (paroisse Saint-Gervais). Le premier recueil de mortuaires de Marseille appartenait à l’église Saint-Martin ; il fut commencé en 1532.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              La naissance, le mariage et la mort, les trois principaux événements de la vie, n’étant pas constatés, au XVème siècle, la majorité des Français ne pouvait établir leur état que par la possession ; les usurpations ou les substitutions de noms et de prénoms étaient aisées. Pour les « personnes de qualité » ou les grandes familles, les obituaires — registre renfermant le nom des morts et la date anniversaire de leur sépulture afin de célébrer des offices religieux pour le repos de leur âme —, les nécrologes et divers documents tels que les chartes et les registres domestiques, permettaient de suppléer partiellement à l’absence des actes de l’état civil.

 

A Paris ... Le plus grand Bouddha d’Europe !

Publié à 14:39 par yvonne92110 Tags : le saviez vous à paris le plus grand bouddha europe
A Paris   ...   Le plus grand Bouddha d’Europe  !

Le plus grand Bouddha d’Europe  ...

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Dans le bois de Vincennes, trône la Grande Pagode. Récemment restaurée et inaugurée, cette pagode accueille un monumental Bouddha de 9 m de haut, entièrement recouvert d’or.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Cette pagode siège dans 2 bâtiments originaux, qui sont des vestiges de l’Exposition Universelle de 1931 : les pavillons du Togo et du Cameroun, qui furent d’abord remisés, avant d’être réaménagés pour cette nouvelle affectation.

 

MSB Centre Bouddhique du bois de Vincennes ... 40 Bis route de la ceinture du lac Daumesnil, 12ème arrondissement de Paris.

Astrologie amérindienne, ou " Roue de la vie " !

Publié à 12:09 par yvonne92110 Tags : le saviez vous astrologie amérindienne roue de vie
Astrologie amérindienne, ou " Roue de la vie " !

 

 L’astrologie amérindienne, ou encore Roue de la vie, n’a pas pour but d’être prévisionnelle, c’est une astrologie chamanique, destinée à conseiller et à mieux vivre, à rester en accord avec la nature, et surtout sa nature. 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Les Les « peaux-rouges », loin des clichés hollywoodiens, étaient un peuple comme un autre, pas plus violent, peut-être même plus sage puisque l’implantation des différentes tribus sur de vastes terres empêchait de réels conflits territoriaux et permettait de canaliser les forces humaines, non dans la recherche de ressources matérielles, mais dans celles de ressources spirituelles.

 

 

Si leur vision du monde était différente de la nôtre, leur astrologie (permettant souvent de jauger l’évolution d’une civilisation à un moment donné) était empreinte d’une grande sagesse qui éclairera sans doute notre propre connaissance d’un jour nouveau puisque les signes de ces deux zodiaques peuvent être facilement comparés. Et vous quel est votre animal totem ? Voir la liste ci-dessous :

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Le Faucon et le Bélier

Le Castor et le Taureau

Le Cerf et les Gémeaux

Le Pivert et le Cancer

Le Saumon et le Lion

L'Ours et la Vierge

Le Corbeau et la Balance

Le Serpent et le Scorpion

La Chouette et le Sagittaire

L'Oie et le Capricorne

La Loutre et le Verseau

Le Loup et les Poissons

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Initiation à l’astrologie amérindienne :

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               Les Les indiens répartis sur l’Amérique du Nord, partageaient un certains nombres de vues communes, un patrimoine spirituel unique qui les poussaient à croire que toute chose avait une âme.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Ce principe se nomme animisme et peut être considéré comme la forme primordiale non seulement de la foi mais de toute astrologie puisqu’elle pose le principe que tous les éléments de l’univers sont liés et interagissent les uns sur les autres. 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Leur croyance était que le monde était principalement formé par des vibrations (lumineuses ou sonores), pénétrant et donnant une réalité à toute chose.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Cela au final n’a guère était démenti par la physique moléculaire qui, par une voie scientifique, nous dit à peu près la même chose, c'est-à-dire qu’un nombre limité de molécules sont présentes partout et forme notre réalité tangible.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Ces molécules émettent en effet des vibrations, des ondes qui peuvent être ou non perceptibles aux sens humains (les infrarouges et les ultrasons par exemple échappent à nos sens).

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    On constatera au passage la puissance de l’observation et de la connaissance intuitive qui, probablement depuis au moins 3000 ans avaient posé les principes de base qui seraient « redécouvert » plus tard par la science.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Les indiens, fins scrutateurs des lois naturelles, avaient donc aussi remarqué ce qui peut apparaître comme une évidence une fois dit mais qui pourtant échappe sans doute à la plupart des gens ...

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Dans la nature sauvage, la ligne droite n’existe pas. Tout est courbe et rond, vallon et sinuosité. L’univers tout entier est une concentration de cercles, d’ovales, d’ovoïdes, de crêts …

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Mais nulle part n’apparaît la ligne droite qui définit donc seulement celui qui la conçoit. C'est-à-dire l’homme.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Si l’univers est un cercle, il est légitime de le reproduire ainsi, imitant d’ailleurs au passage la rotondité de la Lune, le vol écliptique des oiseaux, le territoire circulaire des animaux (eh oui !).

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        D’ailleurs cette règle consistant à respecter « la forme de la nature » se retrouve dans les tipis (architecture) comme dans les rondes (rites sociaux).

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Cette roue, tracée sur le sol, dans la terre, est « la roue de la vie ». C’est aussi la signification étymologique de « zodiaque » car il n’y pas de coïncidence quoi que veuillent en dire les hyper-rationalistes.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Cette roue primordiale va être divisée en lignes droites, verticales et horizontales, représentant l’insertion de l’élément humain dans l’univers.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Et c’est tout naturellement que ces lignes seront disposées selon les quatre points cardinaux d’abord, puis selon les quatre points intermédiaires en découlant.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Cela nous donne une roue scindée en huit parts égales. On dit cette disposition « système octogonal » et ce système a été celui de toutes les astrologies primitives, de la chine à la Mésopotamie en passant par les peuples celtes et …  les indiens d’Amérique.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Toutefois, un peu partout (et sans doute de façon concomitante), les sages s’aperçurent, par un biais ou un autre, que ce système en Huit pouvait être amélioré en ajoutant une grande croix dont les branches verticales et horizontales amenaient à une division en 12 parts, autrement dit un système duodécimale.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Chez les indiens, l’ajout de ces 4 parts correspond tout simplement à la prise en contre des 4 solstices et donc au respect du rythme des saisons. La roue amérindienne peut donc, au final, être ainsi représentée ...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Dans notre astrologie, chaque portion de la roue fut baptisée selon une constellation (et peu importe que ces constellations aient bougé depuis, il faut bien comprendre qu’il ne s’agit que de noms et ne pas confondre le fond et la forme, mais là c’est un autre débat).