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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Une cabane en pierre sèche est un type d'édifice champêtre, bâti entièrement sans mortier, avec des pierres d'extraction locale, et ayant servi d'abri temporaire ou saisonnier au cultivateur des XVIIIe et XIXe siècles, à ses outils, ses animaux, sa récolte, dans une parcelle éloignée de son habitation permanente.
Les cabanes en pierre sèche sont au premier chef des « productions architecturales » dans la mesure où :
- elles allient des techniques de construction d’origine rurale (maçonnerie à pierres sèches, c’est-à-dire sans mortier) à des procédés de franchissement de l'espace (voûte de pierres encorbellées et inclinées, voûte clavée).
Voûte en pierres sèches encorbellées et inclinées vers l'extérieur sur plan circulaire (cabane à Espagnac, Lot)
Voûte en pierre sèche formée de deux encorbellements symétriquement opposés (cabane à Joncy, Saône-et-Loire)
Voûte clavée en berceau (bergerie à Redortiers (Alpes-de-Haute-Provence)
- elles manifestent une variété des formes et une plastique originale imputables non seulement à la diversité géologique de leurs matériaux et à la variété de leurs fonctions mais aussi aux différences de savoir-faire et d'inspiration esthétique de leurs constructeurs
Les « Cabanes du Breuil » à Saint-André-d'Allas, Dordogne, France
Cabanes en pierre sèche à Ménerbes (Vaucluse)
- elles ont une durée de vie utile, au cours de laquelle elles subissent des vicissitudes (modifications, réfections, etc.), cessant d'être entretenues dès leur abandon et s'acheminant petit à petit vers la ruine et la disparition.
On trouve ces cabanes principalement dans les deux tiers sud de la France.
Cabane en pierre sèche à Camon dans l'Ariège
Cabanes en pierre sèche en Dordogne à Meyrals au lieu-dit Boyer
Cabane en pierre sèche en forme de pain de sucre à Vers-Pont-du-Gard (Gard)
Cabane en pierre sèche à Issendolus (Lot)
Cabane en pierre sèche en forme de nef à Murs dans le Vaucluse
Curiosités de la langue française !
- On remercie un employé quand on n'est pas content de ses services.
- On passe des nuits blanches quand on a des idées noires.
- Pourquoi dit-on d'un pauvre malheureux ruiné
qu'il est dans de beaux draps ?
- Pourquoi, lorsque vous dites à quelqu'un : « Je ne partage pas votre avis »,
il peut répondre « Les avis sont partagés » ?
- Pourquoi un bruit transpire-t-il avant d'avoir couru ?
- Quand un homme se meurt, on dit qu'il s'éteint.
Quand il est mort, on l'appelle « feu ».
- Pourquoi lave-t-on une injure et essuie-t-on un affront ?
- Pourquoi parle-t-on des quatre coins de la terre,
puisque la terre est ronde ?
- Comment distinguer le locataire du propriétaire lorsque ces deux personnes
vous disent à la fois : « Je viens de louer un appartement » ?
- Comment peut-on faire pour dormir sur les deux oreilles ?
- Pourquoi appelle-t-on coup de grâce le coup qui tue ?
- Pourquoi lorsque l'on veut avoir de l'argent devant soi,
faut-il en mettre de côté ?
- Le pot a des oreilles et nous disons : « sourd comme un pot ».
- Pourquoi dit-on : « embarras de voitures » quand il y a trop de voitures,
et « embarras d'argent » quand il n'y a pas assez d'argent ?
Vigne dans les collines alsaciennes, Hunawihr, Haut-Rhin.
- Les collines calcaires alsaciennes
Des collines de calcaires durs peu altérés sont situées en Alsace à l'abri du massif vosgien ; elles dépassent rarement les 400 mètres et dominent le vignoble alsacien.
Les conditions ensoleillées et les faibles précipitations favorisent le développement de landes et de pelouses calcaires.
Dans les parties les plus chaudes et arides des collines calcaires, on trouve :
Le Chêne pubescent (Quercus pubescens)
Dans les sous-bois et en lisière des forêts de chênes pubescents, on trouve des orchidées forestières du genre Cephalanthera :
La Céphalanthère à grandes fleurs (Cephalanthera damasonium)
La céphalanthère à longues feuilles (Cephalanthera longifolia)
la céphalanthère rouge (Cephalanthera rubra)
On y trouve aussi :
la Fraxinelle (Dictamnus albus) (plante rare)
Dans ces collines, on trouve également des arbrisseaux comme :
l'aubépine monogyne (Crataegus monogyna)
le prunellier (Prunus spinosa)
Pour la viticulture, des essences exotiques ont été plantées à la place de la chênaie naturelle juste au-dessus des vignes :
le châtaignier européen (Castanea sativa) qui est une espèce spontanée autour de la mer Méditerranée
le robinier faux-acacia américain (Robinia pseudoacacia)
Leur bois imputrescible est utilisé pour fabriquer les poteaux et piquets de vigne et le robinier est particulièrement utilisé pour les manches d'outils.
Les pelouses sont composées de brome dressé (Bromus erectus) et de fétuque ovine (Festuca ovina).
brome dressé (Bromus erectus)
fétuque ovine (Festuca ovina)
Forêt de hêtres (Fagus sylvatica) des Vosges du Nord.
Dans les collines, les peuplements forestiers varient surtout en fonction de l’alimentation en eau, des populations de départ et de la richesse chimique des sols. Le type de végétation forestière le plus répandu est la chênaie-hêtraie.
- La chênaie-Hêtraie
L'étage collinéen est occupé par la chênaie-hêtraie. Sur le versant occidental plus humide, c'est le hêtre (Fagus sylvatica) qui domine. En revanche, le versant alsacien plus sec favorise le développement du chêne rouvre ou chêne sessile (Quercus petraea). Dans les sols riches, on trouve :
Le chêne pédonculé (Quercus robur)
L'Érable sycomore (Acer pseudoplatanus)
L'érable champêtre (Acer campestre)
Le charme commun (Carpinus betulus)
On trouve aussi des arbustes comme :
Le houx (Ilex aquifolium)
Le chêne rouvre (Quercus petraea)
Le pin sylvestre (Pinus sylvestris)
Le bouleau verruqueux (Betula pendula)
Ces arbustes sont les essences forestières les plus adaptées sur les sols pauvres en éléments minéraux.
Dans les sous-bois, on trouve différentes plantes comme :
la céphalanthère à feuilles étroites (Cephalanthera longifolia)
le gaillet odorant ou aspérule odorante (Galium odoratum)
le sceau de Salomon multiflore (Polygonatum multiflorum)
la violette des bois (Viola reichenbachiana)
La flore du massif des Vosges se répartit entre un étage collinéen et un étage montagnard. L'étage collinéen s'étend jusqu'à 500 mètres d'altitude environ. Au-dessus de 500 mètres se situe l'étage montagnard, dont le point culminant est le Grand Ballon, à 1 424 mètres. Les différentes conditions environnementales (altitude, climat, topographie, types de sol, etc.) sont à l'origine d'une végétation variée. Du fait de l'orientation nord-sud de la zone montagneuse, il existe un contraste marqué entre l'est et l'ouest, les vents d'ouest apportant les précipitations qui tombent en abondance sur le versant lorrain et les sommets, alors que le versant alsacien est plus sec.
Le massif vosgien est recouvert de forêts à 60 %. À moins de 500 mètres, la forêt est de type chênaie-hêtraie. Entre 500 et 1 000 mètres, la chênaie-hêtraie cède la place à la hêtraie-sapinière. Au-delà de 1 000 mètres, le sapin disparaît et laisse la place à la hêtraie d'altitude, composée d'arbres de plus en plus chétifs à mesure qu'on gagne en altitude, et qui finit par être remplacée, à partir de 1 200 mètres environ, par des landes appelées localement « hautes chaumes ».
Haute chaume du Batteriekopf, parc naturel régional des Ballons des Vosges, Haut-Rhin.
Répartition de la flore
Le massif vosgien est principalement recouvert de forêt ; celles-ci couvrent 548 530 ha soit 60 % de sa superficie. Les essences principales les plus importantes en surface sont :
- Le sapin pectiné (Abies alba) (24 % du total)
(Une hêtraie en mai (BØgeskov i maj), tableau de Peter Christian Skovgaard.)
- le hêtre (Fagus sylvatica) (24 %)
- l’épicéa commun (Picea abies) (20 %).
Parmi les autres arbres forestiers,
- le chêne rouvre (Quercus petraea) (8 %)
- le pin sylvestre (Pinus sylvestris) (11%)
sont les plus fréquents sur l’ensemble du massif vosgien
Les règles de l’être humain
1. Un corps t’a été donné. Tu peux l’aimer ou le détester,mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie.
2. Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit dans une école informelle à plein temps appelée «VIE». Chaque jour tu auras l’occasion d’apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu’elles sont idiotes ou sans pertinence.
3. Il n’y a pas de fautes, seulement des leçons. La croissance est un processus d’essai et d’erreur par l’expérimentation. Les expériences «ratées» font tout autant part du processus que celles qui «réussissent».
4. Une leçon sera répétée jusqu’à ce qu’elle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu’à ce que tu l’apprennes. Quand tu l’auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.
5. Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n’y a pas de partie de “Vie” qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.
6. «Ailleurs», n’est pas meilleur qu’ «ici». Quand ton «ailleurs» est devenu «ici», tu obtiens à nouveau un autre “ailleurs” qui à son tour te semblera meilleur qu’ «ici».
7. Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en Toi.
8. Ce que tu fais de ta «VIE» dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t’appartient.
9. Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la «VIE» sont en toi. Tout ce qu’il te faut c’est regarder, écouter et faire confiance.
10. A mesure que tu t’ouvres à cette confiance,tu te souviendras de plus en plus de tout ceci…
(auteur inconnu)
Montmelon, (Jura) au printemps
Le printemps et la nature
Le printemps est en zone tempérée la saison des giboulées. Il est caractérisé par une alternance de pluies et de journées ensoleillées, et de la fonte des neiges. Cette fonte survient plus rapidement en plaine qu'en montagne. Aussi il est fréquent que les habitations et les champs situés près des cours d'eau soient inondés durant la nouvelle saison en raison du sol gorgé d'eau. Aux États-Unis, en Nouvelle-Angleterre, le printemps est appelé «saison de la boue».
Selon la durée et la rigueur des hivers dans les différents pays tempérés, on assiste (de mi-mars à fin avril et même en mai dans les pays à hiver rigoureux comme au Canada) à un réveil de la nature. Les arbres, dépouillés de leurs feuilles au cours de l'automne, revivent sous l'effet des températures clémentes, des pluies fréquentes et du soleil un peu plus présent que durant la mauvaise saison.
La sève descendue dans le tronc des arbres remonte, les bourgeons, restés fermés durant tout l'hiver, s'ouvrent et de nouvelles feuilles d'un vert tendre font leur apparition, grandissent et s'élargissent jusqu'à atteindre leur taille normale selon l'espèce.
Elles garderont cette taille mais seront d'un vert plus foncé durant l'été.
C'est le moment où les oiseaux migrateurs reviennent et où ceux qui hivernaient se réveillent.
Pommier au printemps
Certains arbres fruitiers (pommiers, cerisiers...) signalent leur activité en premier lieu par l'apparition de fleurs (blanches, roses, mauves...), puis ces fleurs tombent ou sont emportées par le vent pour laisser place à de jeunes feuilles.
Les prairies et les champs sont souvent recouverts de fleurs et d'une herbe jeune et neuve, un plaisir pour le bétail libéré de son régime au foin durant l'hiver.
Le printemps dans les arts
Dans la Rome antique, la déesse Flore personnifiait le printemps. Cette vision poétique des choses fut remise en honneur à la Renaissance dans tous les domaines artistiques : en poésie, en peinture (la célèbre Allégorie du Printemps de Botticelli), en sculpture (bas-relief le Printemps de Bouchardon) et en musique (Le Printemps dans les Quatre Saisons de Vivaldi).
Le printemps, de Botticelli
Le printemps, de Giuseppe Arcimboldo
Guenièvre, reine de mai, de John Collier
Le printemps (du latin primus, premier, et tempus, temps, cette saison marquant traditionnellement le renouveau dans la nature) est l'une des quatre saisons des zones tempérées, suivant l'hiver et précédant l'été. Cette demi-saison correspond aux mois de mars, avril, mai et juin dans l'hémisphère nord.
Floraison des cerisiers au printemps à Kyoto
Il se caractérise par un radoucissement du temps, la fonte des neiges, le bourgeonnement et la floraison des plantes, le réveil des animaux hibernants et le retour de certains animaux migrateurs.
Le printemps dans les civilisations et les cultures
Mythologie, croyances et traditions
Vulcain et Maia (Bartholomeus Spranger, 1585)
Maia est la déesse romaine de la fertilité et du printemps. Son nom (du latin maius : « plus grand ») est lié, comme celui du mois de mai, à la croissance des végétaux.
Baba Dochia (« la vieille Dokia ») personnifie, dans la mythologie roumaine, l'impatience du monde pour le retour du printemps.
Ostara (1884) par Johannes Gehrts.
Ostara est une fête païenne célébrée à l'occasion de l'équinoxe de printemps par les adeptes de la Wicca. Elle symbolise le renouveau de la vie et de la terre, après l'hiver.
Pratique du Schieweschlawa près de Sélestat en 2006.
Le Schieweschlawe (« lancer de disque ») est une fête païenne de l'équinoxe deprintemps pratiquée dans le nord de l'Alsace, le sud de l'Allemagne et en Suisse alémanique.
Célébration de la nouvelle année par les Kurdes, Norouz, Istanbul
Norouz est une fête traditionnelle iranienne célébrant le nouvel an du calendrier iranien (premier jour du printemps).
Le printemps est souvent associé à la « saison des amours » et à la jeunesse.
Dans le langage courant, on parle de printemps pour signifier l'âge : « Elle fête ses 22 printemps. »
En Asie
Qiu Chuji
Qiu Chuji ou Chang Chun (« Printemps perpétuel ») est un moine taoïste de la province du Shandong (1148-1227)
Setsubun fêté au sanctuaire de Yoshida
Setsubun est une fête nationale japonaise qui célèbre l'arrivée du printemps selon l'ancien calendrier lunaire, fêtée de nos jours le 3 février.
Sakura autour du bassin Tidal à Washington, DC : ces arbres sont un kigo classique pour représenter le printemps.
Kigo est un terme japonais signifiant « mot de saison ». Il existe toute une série de kigo pour évoquer le printemps.
En littérature
Ver Sacrum (« printemps sacré ») est une revue mensuelle, fondée par Gustav Klimt en 1898.
Le Printemps des Poètes est un festival francophone dédié à la poésie sous toutes ses formes, se déroulant au mois de mars.
En musique
- Le Printemps de Bourges est un festival de musiques actuelles, se déroulant chaque année au mois d'avril à Bourges (dans le Cher).
- Le festival des Giboulées est un festival de musiques rock, électro, dub et reggae se déroulant au printemps au Creusot (en Saône-et-Loire).
En histoire
L'Opération Frühlingserwachen (« opération Réveil du printemps »), lancée en Hongrie, fut la dernière grande offensive allemande de la Seconde Guerre mondiale.
Premier sourire du printemps
Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d'or.
Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l'amandier.
La nature au lit se repose ;
Lui descend au jardin désert,
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.
Tout en composant des solfèges,
Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux prés les perce-neiges
Et les violettes aux bois.
Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l'oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d'argent du muguet.
Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d'avril tournant la tête,
Il dit : " Printemps, tu peux venir ! "
(Théophile GAUTIER (1811-1872) - Émaux et camées)