animaux années 50 antiquité arbres archeologie astrologie astronomie au jardin boissons bonbons bonjour bonsoir
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Animaux - Oiseaux - (58)
· Mythologie Greco-romaine- (74)
· La(les)mode(s) - (17)
· Années 50 - (37)
· Arbres et arbustes (22)
· Préhistoire - (25)
· Au Jardin - (27)
· Parcs , réserves naturelles, zoos... (49)
· Bonjour + texte (589)
· Cadeaux de mes ami(e)s - (582)
Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Le désert du Thar, Inde
Le biome des déserts et broussailles xérophytes est un milieu caractérisé par des conditions arides.
Ces régions sont caractérisées par :
- une pluviosité faible voire inexistante et très irrégulière (inférieure à 150mm), il arrive souvent qu'il ne pleuve pas pendant des années.
- les rosées matinales y constituent souvent la seule ressource en eau pour les espèces vivantes présentes.
- une évaporation plus importante que les précipitations.
- un fort écart thermique entre les températures diurnes et nocturnes.
- un sol pauvre.
- une végétation rare, basse et atrophiée dite xérophyte composée notamment de plantes succulentes ou grasses.
- une petite faune éparse, on y retrouve des insectes, des petits reptiles, des arachnides et quelques oiseaux nocturnes.
Répartition du biome deserts et broussailles xérophytes
Les formations végétales en milieu désertique sont peu denses mais leur richesse biologique alpha et bêta est importante.
Elles se concentrent généralement dans les rares lieux favorables ( cours d'eau temporaires, oasis..).
Les plantes des déserts sont principalement caractérisées par un mode d'adaptation particulier à ces conditions rudes (une forte aridité, des vents forts car aucun coupe-vent arbustif, peu de précipitations..
Elles se caractérisent par :
- Des capacités à créer des réserves d'eau: c'est le cas des plantes succulentes ou plantes grasses (cactus et buissons notamment).
- Des feuilles en épines ou même pas de feuilles du tout chez certains végétaux dans les regs principalement.
- Des feuilles dures pour se protéger du vent.
- Des feuilles réduites pour économiser de l'eau, on a observé la disparition des feuilles chez certains spécimens suivi d'une migration de la chlorophylle sur les tiges.
- La présence de nombreuses graminées dans les ergs.
La faune
On y trouve :
- peu de grands mammifères: oryx, gazelles, chameaux, etc.
Oryx
- Des rongeurs à rythme de vie nocturne principalement: gerboise, gerbille, etc.
Gerboises
- Des oiseaux de nuit et des oiseaux coureurs.
- De nombreux insectes
- Les reptiles se sont aisément adaptés à ces milieux, de par de leur comportement insectivore notamment.
Vue sur Gérardmer et le Hohneck (au fond) depuis Le Tholy, illustrant trois types de végétation rencontrés à l'étage montagnard : forêt, prairie et haute chaume.
La végétation naturelle de l'étage montagnard est la forêt de type hêtraie-sapinière. Sans intervention humaine, la forêt recouvrirait l'ensemble des montagnes à l'exception des sommets les plus hauts et les plus exposés aux intempéries. Les espaces ouverts comme les prairies ont été créés par l'homme pour l'agriculture et l'élevage. Les seuls espaces naturellement dégagés sont les hautes chaumes qui ont cependant été étendues par l'homme en défrichant la végétation rabougrie. Ces prairies d'altitude contiennent des plantes adaptées aux conditions difficiles.
Hêtraie-sapinière en automne. Les sapins restent verts tandis que le feuillage des hêtres prend des teintes orangées. Le Tholy, Vosges.
Les autres peuplements forestiers sont caractéristiques de conditions écologiques particulières : aulnaie, aulnaie-frênaie et frênaie-érablière dans les vallées, érablière sur éboulis, pessière (forêt peuplée d'épicéas) des cirques glaciaires et des zones tourbeuses, boulaie dans les milieux ouverts.
Une pessière
-La Hêtraie-sapinière
Comme son nom l'indique, la hêtraie-sapinière est principalement constituée de hêtres (Fagus sylvatica) et de sapins (Abies alba). Le sapin pectiné ou sapin blanc (Abies alba) est l'arbre emblématique des Hautes-Vosges ; il est d'ailleurs parfois appelé sapin des Vosges . La prédominance du sapin ou du hêtre dépend de l'altitude, de la composition du sol et de l'humidité mais aussi souvent de la gestion de la forêt par l'homme. On rencontre également d'autres arbres, essentiellement des épicéas (Picea abies) mais aussi des pins sylvestres (Pinus sylvestris). À partir de 1 000 mètres environ, le sapin régresse en faveur des hêtres et des érables sycomores .
Sapins pectinés (Abies alba), Le Tholy, Vosges
L'épicéa est concurrencé par les sapins et les hêtres ; il ne prend leur place que dans quelques pessières naturelles sur les parois rocheuses des versants froids. Son abondance ailleurs s'explique par des plantations par l'homme.
Bois d'épicéas
Dans les sous-bois de la hêtraie-sapinière, si le sol est riche, le tapis végétal est formé de fétuques des bois (Festuca altissima).
Sur les sols acides les plus pauvres, le tapis végétal est formé majoritairement de :
Canches flexueuses (Deschampsia flexuosa)
myrtilles communes (Vaccinium myrtillus)
luzules blanchâtres (Luzula luzuloides)
Dans ces sols, on trouve :
la digitale pourpre (Digitalis purpurea)
la prénanthe pourpre (Prenanthes purpurea)
La digitale pourpre est une fleur très répandue, elle envahit les coupes forestières, les lisières et les bords des chemins. Elle atteint environ un mètre de haut et forme une grappe de fleurs roses aux taches rouge foncé bordées de blanc qui se tournent vers la lumière.
Les espaces dégagés sont également colonisés par l'épilobe en épi (Chamerion angustifolium).
Il apparaît en grand nombre après les coupes de bois, puis se raréfie à mesure que la forêt se referme.
Ces espaces ouverts sont fréquemment occupés par le genêt à balais (Cytisus scoparius) qui est un arbuste à fleurs jaunes très courant.
On trouve des arbustes comme le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia).
Dans certaines zones dégagées, on trouve des genévriers (Juniperus communis).
LA TRAPPE À SOURIS !
Une souris observait, à travers la fente d'un mur, le fermier et sa femme ouvrir un colis. Quelle est donc la nourriture que ce colis cache? se demanda la souris. Quel ne fut pas un choc que de découvrir qu'il s'agissait d'une trappe à souris!
Elle se hâte donc à la grange pour proclamer le sévère avertissement : Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!
Le poulet caquetta, se gratta le dos et, levant le cou, il répondit :
"Monsieur Souris, je comprends que cela est un problème pour vous, mais cela n'a aucune conséquence pour moi. Cela ne me dérange pas."
La Souris se tourna donc vers le cochon et lui dit :
Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!
Le cochon se montra sympathique, mais répondit :
"Je suis très peiné Monsieur Souris, mais je ne peux rien faire si ce n'est de prier, mais soyez assuré de mes prières."
La Souris se tourna alors vers la vache et lui lança son cri d'alarme : Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!
Et la vache de répondre:
" Eh bien, Monsieur Souris, je suis peiné pour vous, mais cela ne me fait pas un pli sur le ventre!"
C'est ainsi que Monsieur Souris s'en retourna à la maison, la tête basse et découragé d'avoir à affronter seul la trappe à souris du fermier. Dans la nuit qui suivit, un bruit étrange fut entendu dans la maison, un bruit qui ressemblait à celui d'une trappe à souris qui avait saisi sa proie. La femme du fermier se précipita pour voir ce qui avait été attrapé, mais dans la noirceur, elle ne vit pas que la queue d'un serpent vénéneux avait été happé par la trappe à souris. Affolé, le serpent mordit la femme du fermier, qui s'empressa de la conduire à l'hôpital. Hélas, elle revint à la maison avec une forte fièvre. Et tout le monde sait bien qu'il faut soigner une forte fièvre avec une soupe au poulet et le fermier sortit donc sa machette pour apporter le principal ingrédient pour la soupe.
Mais la maladie de la femme du fermier empirait à ce point que tous les amis et les voisins vinrent la veiller 24 heures sur 24 à son chevet. Pour les nourrir, le fermier dut faire boucherie avec le cochon. Mais la femme du fermier ne prit pas de mieux et elle finit par mourir. C'est ainsi que beaucoup de gens vinrent à ses funérailles et le fermier dût abattre la vache pour servir assez de viande à tout ce monde.
Monsieur Souris surveillait tout ce va-et-vient de par la fente du mur, en ressentant une grande tristesse.
La mission de Linette...
Voilà longtemps, à la veille de Pâques…
Dame Eudes, la majestueuse cloche de la cathédrale de Chartres, fit appeler ses filles.
_ Mes chères enfants, la fée Viviane attend votre visite car elle souhaite vous confier une mission… Partez, sur le champ !
Les trois sœurs s'envolèrent, enthousiasmées par une telle invitation.
_ La fée veut certainement m'entendre chanter : ma voix est si belle ! annonça fièrement Aliénor.
_ Et moi, pour faire partie de son corps de ballet : Je danse aussi bien que les elfes ! déclara Aude.
Linette ne disait rien. Elle s'appliquait à suivre ses sœurs tant bien que mal. Ses ailes étaient si petites, si chétives qu'elle avançait avec peine.
_ Cesse de traîner, s'écrièrent ses sœurs, exaspérées par sa lenteur. Tu vas nous retarder !
Quand elles arrivèrent au palais, la fée les accueillit avec beaucoup de gentillesse.
_ Petites, j'ai besoin de votre aide. Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mes filleuls, les enfants du roi. Je souhaiterais que vous leur portiez, de ma part, ces quelques friandises…
La fée désigna du doigt un gigantesque tas de bonbons, étincelants comme des pierres de lune.
Puis, elle ajouta :
_ Vous embrasserez mes chers filleuls pour moi.
Les jeunes cloches glissèrent les cadeaux sous leurs larges jupes de bronze, sans mot dire. Puis elles se retirèrent.
Après avoir parcouru quelques kilomètres, elles firent une pause près de la rivière.
Aliénor et Aude semblaient de méchante humeur :
_ Que c'est lourd ! dit l'une.
_ Quelle barbe ! Répliqua l'autre. Je n'ai aucune envie d'accomplir cette mission.
_ Pour qui nous prend-t-elle ? Pour ses domestiques ?... Je rentre chez moi !
_ Moi aussi !
Et sous les yeux horrifiés de la plus petite, les cloches déchargèrent leur cargaison d'or et d'argent, dans l'herbe humide.
_ Vous ne pouvez pas faire ça ! Nous avons promis à Viviane…
_ Nous allons nous gêner ! Répondirent en chœur les chipies.
Elles s'envolèrent sans même un regard pour leur cadette, persuadées que cette dernière les suivrait comme à l'accoutumée.
Cette fois, Linette n'avait pas envie d'obéir. Elle rassembla les friandises abandonnées et les plaça avec précaution sous sa jupe :
_ Les petits princes attendent leur cadeau. Pas question de les décevoir, murmura-t-elle.
Ainsi chargée, elle prit son envol en direction de la demeure du roi. Le vent s'était levé, à présent. La pluie tombait. Linette avançait avec grande difficulté car ses ailes étaient douloureuses. Vingt fois, la petite cloche fut sur le point d'abandonner sa charge… Mais elle tint bon.Bientôt elle aperçut les tourelles du château, de l'autre côté de la forêt.
_ Allez, j'y suis presque ! S'encouragea-t-elle de la voix.
A cet instant, un éclair transperça le ciel. Linette eut alors si peur qu'elle perdit l'équilibre. Sa précieuse charge glissa… et se répandit sur la terre.
Quand Linette parvint au pied du château, sa jupe était vide !
Epuisée, la cloche s'écroula à terre, secouée par de gros sanglots. Elle aurait souhaitée mourir là, tant elle était déçue de n'avoir pu réaliser sa mission.
Soudain des petites mains la caressèrent. Quand elle leva la tête, elle vit deux enfants qui l'observaient avec tendresse :
_ Pourquoi pleures-tu, gentille cloche ?
Linette comprit aussitôt qu'elle avait affaire aux jeunes princes. Elle leur confia la raison de sa détresse.
_ Ce n'est pas grave, s'exclamèrent les enfants. Nous chercherons les bonbons avec toi. A trois, nous les retrouverons bien vite !
La pluie avait cessé. La présence du soleil facilita les recherches : Les emballages des sucreries scintillaient joyeusement entre les brins d'herbe, dans les arbres et sur le chemin…
Marie et Louis poussaient des cris d'émerveillement, à chaque trouvaille.
Linette oublia sa fatigue pour retrouver le sourire : les jumeaux s'amusaient tant !
Quand ils rentrèrent au château, les petits princes annoncèrent au roi, les joues rougies par le plaisir :
_ Sire, grâce à Linette, nous avons passé une excellente journée ! Nous avons fait une extraordinaire chasse aux bonbons ! Il faudra la conter à Madame notre marraine.
Depuis cette aventure, une coutume s'instaura : Les cloches eurent pour mission, chaque veille de Pâques, de distribuer des bonbons en chocolat aux jeunes princes puis ensuite à tous les enfants…
(auteur inconnu)