Civilisations anciennes - Machu Picchu. Tiahuanaco...

Publié à 11:47 par acoeuretacris Tags : civilisations anciennes
Civilisations anciennes - Machu Picchu. Tiahuanaco...

 

Machu Picchu. Tiahuanaco et les Mystères des Cités Incas

A l’arrivée des conquistadors espagnols au 16è siècle, l’empire Inca s’étendait le long de la côte pacifique et de la cordillère andine, de la frontière nord de l’actuel Equateur jusque dans le Chili central, englobant l’ensemble du Pérou et la quasi-totalité de la Bolivie.

Les différentes parties de ce vaste empire étaient reliées entre elles par un réseau de routes. Les forces espagnoles surent d’ailleurs tirer profit de ces routes pour avancer jusqu’au cœur de l’empire Inca.

Extermination et destructions ont malheureusement fait perdre à jamais à l’humanité une grande partie des richesses de cette civilisation. Les sites archéologiques qui sont parvenus jusqu’à nous restent pour la plupart des énigmes.
Machu Picchu ou Tiahuanaco nous transmettent un savoir et nous délivrent des messages importants pour l’avenir de l’humanité.
Je suis intimement persuadée que les légendes ne sont pas le fruit de l’imagination de quelques peuplades primitives. Héritage oral pour la plupart, elles sont là pour nous rappeler que, malgré toute notre technique sophistiquée, il nous reste le plus important à apprendre.
Saurons nous les déchiffrer à temps ?

Machu Picchu : la cité perdue des Incas

Machu Picchu n’a jamais été découvert par les conquistadors et les missionnaires espagnols. Elle a ainsi pu échapper aux pillages.

rien-1155db9.jpg
Vue d'ensemble de Machu Picchu. Image robennals

Ce n’est qu’en 1911 que Hiram Bingham, jeune explorateur américain, découvrit cette cité.

De tous les grands sites archéologiques qui témoignent de la puissance de l’empire Inca, le plus surprenant est Machu Picchu.
Cette cité se dresse à un endroit presque inaccessible. Elle demeure une énigme et on ne sait toujours pas à quand remonte sa construction.

machu-picchu-3-126e0ba.jpg
Murs et maisons qui relient les différents niveaux des terrasses. Image Amy Allcock.

Les ruines se situent à 2 800 m d’altitude, entre deux pics andins appelés Huayna Picchu (jeune pic) et Machu Picchu (vieux pic).

C’est un lieu d’une beauté inouïe et unique dans le monde.

machu-picchu-5-126e0e5.jpg
"Secteur agricole" situé en dehors de la cité. Image Carnaval King 08

Quand a été bâti Machu Picchu ?

Les archéologues traditionalistes s’accordent à dire que la construction ne peut remonter avant le début du 15è siècle.
Mais d’autres archéologues ont contesté cette hypothèse.

machu-picchu-4-126e131.jpg
Machu Picchu est un lieu unique. Image 00dann .

Rolf Müller, professeur d’astronomie, qui a étudié le site a affirmé dans les années trente que les vestiges comportaient des alignements astronomiques significatifs.
En appliquant des calculs complexes, il en arriva à la conclusion que la cité avait été construite entre 4 000 et 2 000 avant notre ère.

machu-picchu-6-126e170.jpg
Construction circulaire qui serait un observatoire astronomique. Image auntjojo

Bien évidemment, cette théorie est considérée comme une hérésie. En effet, cela voudrait dire que Machu Picchu est plus ancienne que la pyramide de Kheops.

Le lac Titicaca

La Paz, capitale de la Bolivie, est nichée au creux d’un cirque situé à plus de 3 000 m au dessus du niveau de la mer.
Le lac Titicaca se situe aujourd’hui à près de 4 000 m au dessus du niveau de la mer.
Les alentours du lac sont jonchés de coquillages fossilisés.
Bien que vivant à plusieurs centaines de kilomètres de l’océan Pacifique, les poissons et crustacés du lac appartiennent en majorité à des espèces océaniques.

lac-titicaca-126e1a4.jpg
Lac Titicaca . Image Julia Manzerova .

Sa faune marine démontre que le lac était autrefois plus salé. En fait, il est évident que les eaux étaient marines.
Donc, à une certaine époque, l’ensemble de l’Altiplano a été soulevé. Les eaux marines ainsi que sa faune se sont retrouvées emprisonnées dans les Andes.

Cette précision géologique est importante pour comprendre les contradictions manifestes entre ce que nous livrent les sédiments et les roches et la théorie officielle sur la construction de Tiahuanaco.

lac-titicaca-2-126e1c9.jpg
Lac Titicaca . Image quinet

A moins de 20 km du lac et plus de 30 m au dessus des côtes actuelles, se dressent les vestiges monumentaux de Tiahuanaco.

Tiahuanaco : la cité du mystère

Dès le 16è siècle, les conquistadors entendirent parler de légendes entourant cette cité. Ils y découvrirent des ruines abandonnées depuis déjà longtemps.
Depuis, plusieurs chercheurs entreprirent des études archéologiques pour dater l’origine de la cité.

Arthur Posnanski conclut que les origines de cette cité remonteraient à plus de 10 000 ans. Les archéologues plus orthodoxes exprimèrent leur désaccord et avancèrent comme date la plus ancienne 100 ans avant notre ère.

tiahuanaco-20addf8.jpg
Monolithes dressés au centre de l'enceinte du temple. Image So_P

Le point le plus déroutant est que la cité avait autrefois un port, les vestiges sont là pour en attester. Ce port était situé sur le rivage du lac Titicaca.

Donc ces vestiges que nul ne peut nier posent le problème suivant :

Les grandes transformations géologiques s’effectuent sur de très longues périodes. L’ensemble de l’Altiplano a été soulevé, sans doute à l’occasion des bouleversements géologiques qui présidèrent à la formation de l’Amérique du Sud.

Il est prouvé que Tiahuanaco était autrefois au bord du lac. Partant de ce fait, soit depuis sa construction, le niveau du lac a considérablement baissé ; soit, le terrain sur lequel se situe la cité s’est surélevé.

Le problème c’est que le soulèvement de l’Altiplano s’est produit avant l’apparition de l’homme.

tiahuanaco-4-20ade4c.jpg
Le Fraile, une des sculptures les plus importantes de Tiahuanaco. On ignore le rôle et l'identité de ce personnage. Image So_P .

Alors quand Tiahuanaco a-t-il été construit ?

Le Professeur A.Posnansky a consacré 50 ans à étudier la cité. Il a livré ses conclusions dans un ouvrage intitulé Tiahuanacu : The Cradle of American Man.

Il y expose ses calculs archéo-astronomiques qui ont été corroborés par plusieurs savants dont le Docteur Hans Ludendorff (Directeur de l’observatoire astronomique de Postdam à l’époque), plusieurs astronomes et astrophysiciens.

Sa conclusion est la suivante :

Les alignements solaires des diverses structures ont été déterminés en fonction d’observations des cieux.
Les astronomes confirment que cette observation est largement antérieure à 500 avant notre ère.
La date de – 15 000 ans avancée par Posnansky est beaucoup plus vraisemblable.

Tiahuanaco a donc été édifié bien avant l’aube des temps préhistoriques.

Des espèces disparues

Le monument le plus spectaculaire de Tiahuanaco est sans conteste la Porte du soleil. Pesant 10 tonnes, elle est célèbre pour les frises de son linteau.

tiahuanaco-2-20ade86.jpg
La porte du soleil. La frise du grand linteau représente des personnages ailés, dominés au centre par le dieu aux Sceptres, baptisé Viracocha. Image So_P .

On peut distinguer sur la base de cette frise une tête d’éléphant. Le dessin est inattendu car les proboscidiens ont disparu d’Amérique du Sud à la fin du Pléistocène c’est-à-dire il y a 10 000 ans.

tiahuanaco-5-20adec4.jpg
.Posnansky . Tiahuanacu : The Cradle of American Man

Une autre espèce identifiée qui apparaît est le Toxodon, un mammifère amphibien qui a prospéré en Amérique du Sud à la fin du Pliocène (1,6 millions d’années) et s’est éteint à la fin du Pléistocène (vers – 12 000 ans).
On trouve pas moins de 46 têtes de toxodontes ciselées dans la frise.

tiahuanaco-6-20adefb.jpg
Les narines proéminentes de cette représentation sont celles d'un animal semi-aquatique.A.Posnansky . Tiahuanacu : The Cradle of American Man

L’animal apparaît également sur des poteries.

D’autres représentations d’espèces disparues ont été découvertes sur le site : le Shelidoterium et le Macrauchenia.

Le Macrauchenia était un ongulé sud-américain qui a disparu il y a 10 000 ans.

macrauchenia-20adf36.jpg
Macrauchenia. "Sur la Terre des Monstres Disparus". BBC 1996.2002

Il est à noter que la fin du Pléistocène a marqué une extinction de nombreuses espèces à travers le monde.
En effet, à la fin de cette période, tous les animaux porteurs de trompe, les éléphantidés, les félins aux dents de sabre, les chalicothères et bien d ‘autres espèces sur tous les continents se sont éteints.

Pourtant, les représentations sont bien là et par définition, on ne peut dessiner ou sculpter que ce que l’on connaît.
Ces animaux ont bien été représentés d’après nature.

Cela confirme sans aucun doute quoiqu’en disent les archéologues « traditionalistes » que Tiahuanaco a bien été construit avant la fin du Pléistocène.

Un site inachevé

Tiahuanaco n’a jamais été achevé. Les travaux et représentations ont été arrêtés comme si la civilisation qui avait érigé ces bâtiments s’était brusquement éteinte.

Il semble probable qu’un évènement brutal soit survenu. Un cataclysme semble avoir frappé la cité au onzième millénaire avant notre ère.

tiahuanaco-3-20adf91.jpg
Statue mesurant 2,8 mètres de haut, appelée monolithe Ponce. Image Theodore Scott

La découverte d’une flore lacustre mêlée à des ossements humains tendrait à prouver qu’il s’agit d’une inondation.

Une chose est sure et les géologues le confirment, des tremblements de terre ont ravagé la région. Ils eurent pour conséquence de faire monter le niveau des eaux.
Le climat devint beaucoup plus froid.

Ce qui est encore plus surprenant c’est que la population n’a pas quitté Tiahuanaco immédiatement. En effet, on a retrouvé des preuves d’expériences agricoles sophistiquées.
Ces expériences semblaient avoir pour objectif de compenser la détérioration du climat.
Notamment, des analyses chimiques de plantes ont été effectuées.
Mais par qui ? A une époque où nos ancêtres vivaient encore dans des grottes.

Selon des articles parus dans le magazine Nature, la dernière inversion géomagnétique a eu lieu il y a 12 400 ans.
Cette date coïncide étrangement avec la disparition de la civilisation de Tiahuanico et de nombreuses espèces animales sur Terre.
A quand la prochaine catastrophe planétaire ? La réponse est peut-être dans l’alignement des structures.
Nous ne le saurons sans doute jamais, de même que cette civilisation restera probablement une légende aux yeux de la communauté scientifique traditionaliste.

Histoire de la BD - Naissance et histoire de la BD

Publié à 10:59 par acoeuretacris Tags : histoire
Histoire de la BD - Naissance et histoire de la BD

Les gravures satiriques anglaises de la fin du XVIIIe siècle, les images d’Épinal, les Histoires en estampes (1846-1847) de Rodolphe Toepffer ou les aventures de la Famille Fenouillard (1889), de Christophe, appartiennent à la préhistoire de la bande dessinée.

A la fin du 19e siècle, la bande dessinée naît aux Etats-Unis sous la forme de comics trips, des récits en quatre ou cinq images qui paraissent de façon quotidienne dans les journaux. Yellow Kid « le Gamin jaune » et Pim, Pam, Poum en sont les premiers héros.

Yellow Kid

Au début des années 1890, le dessinateur Richard Outcault donne au journal New York World des dessins mettant en scène les gamins des quartiers populaires de Manhattan.
Le héros est tout d’abord un garçonnet aux larges oreilles, vêtu d’une chemise de nuit bleu. Peu à peu, il devient chauve puis porte une chemise de nuit jaune. Le garçon reçoit le surnom de Yellow Kid.
L’autre innovation est que ses paroles sont reproduites sur sa chemise. Ainsi s’amorce la bande dessinée moderne avec une interaction entre les textes et l’image.

Yellow-kid-iz-studenog-1896_-god_-je-bio-prvi-strip-s-tekstom-u-balonima_.jpg
Yellow kid

En 1896, Outcault quitte le New York World pour le New York Journal où il continue à produire sa bande dessinée.
Le succès du héros est tel que s’ensuit une âpre bataille juridique au sujet des droits de publication entre les deux journaux.

1009121-Christophe_la_Famille_Fenouillard.jpg
La famille Fenouillard (1889-1893),

L’ère réelle de la bande dessinée débute en fait à la veille du XXe siècle, avec la lutte que se livrent les deux magnats de la presse américaine, à travers le supplément dominical de leurs journaux : The Yellow Kid, The Katzenjammer Kids (1897), Buster Brown (1902) et Little Nemo in Slumberland (1905) ont en commun l’humour, d’ou leur nom de comics.

nemopage.jpg
Little Nemo in Slumberland (1905), bande dessinée de Winsor McCay

La première vraie bande dessinée

Le 12 décembre 1897, le New York Journal publie les aventures des Katzenjammer Kids, qui deviendront en France, Pim, Pam et Poum. Les héros sont deux garnements en lutte contre l’autorité.
Tout d’abord les images sont simplement accompagnées de légendes. Mais, Rudolph Dirks a l’idée de créer des ballons contenant du texte. Ces ballons qui n’ont pas encore le nom de « bulles » reviennent dans chaque image.


artworks_000001039538_hphj1a_original.png
Pim, Pam et Poum

Ils font de Pim, Pam et Poum la première bande dessinée au sens strict du terme.

Des comics trips aux comics books

Les premières bandes dessinées sont rapidement produites en masse. Les journaux se livrent alors à une âpre concurrence pour vendre les feuilles du dimanche, en publiant des dessins amusants.

La bande dessinée est alors lue aussi bien par les grands que les petits. En revanche, une fois réunis en livres, les comic books sont destinés aux jeunes. L’âge d’or de la bande dessinée va alors débuter à partir des années 1920.

Planche_bd_16861_POGO--THE-COMPLETE-SYNDICATED-COMIC-STRIP.jpg
Pogo . Un comic books .

Les comic books envahissent le marché européen dès 1930. Le Journal de Mickey est lancé en 1935, en France.
Les bandes dessinées américaines ne cessent de se développer avec l’apparition de nouveaux héros : Tarzan (1929),

tarzan2.gif
Tarzan

Popeye (1929), Betty Boop (1931), Flash Gordon (1934), Mandrake (1934)

BD_Mandrake1.jpg

et Superman (1938).


superman.jpg

La bande dessinée est devenue une véritable industrie.


BD_Flash_Gordon_Super.jpg


Flash Gordon (Guy l'Éclair)

L’intérêt de la bande dessinée

L’intérêt majeur de la bande dessinée réside dans le fait qu’elle enregistre avec une fidélité remarquable les événements sociaux et économiques contemporains : l’Amérique se console de la Grande Dépression avec l’humour vigoureux de Popeye (1929),

 

BD-Popeye-et-son-popa-F.jpg


Popeye le marin, bande dessinée créée en 1929 par Elzie Crisler Segar

de Mickey Mouse (1930) ou de Donald Duck (1934) de Walt Disney, les fantastiques exploits de Superman (1938) ou de Batman (1938).

 

1986g.gif


Zig, Puce et la petite princesse, par Alain Saint-Ogan. Album publié chez Hachette en 1934

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les héros de bande dessinée soutiennent le moral des G. I.’s avec The Sad Sack (1942) et surtout Male Call (1942).

L’idéologie doucereuse du soap opera (l’« opéra savonneux ») illustré par Stanley Drake (The Heart of Juliet Jones, 1953) tente de faire oublier les bouleversements politiques et culturels de l’après-guerre, mais la crise sociale apparaît, d’une part dans les horror comics books, rapidement interdits pour leur violence et qui sont à l’origine de législations sévères dans tous les pays du monde, d’autre part dans les bandes « intellectuelles » : Pogo (1949), Peanuts (1950),

 

peanuts_football2.jpg


Peanuts .

le magazine satirique Mad (1952) ou les publications de l’Underground.

L’école Franco-Belge

En 1929, le jeune reporter Tintin apparaît pour la première fois dans le Petit Vingtième, supplément hebdomadaire du quotidien catholique de Bruxelles.

 

tintin.jpg



Hergé se lance très vite dans la publication d’albums. Le Journal de Tintin existe sous deux formes :

Le Tintin belge publié depuis 1946 par les éditions du Lombard
Le Tintin français lancé en 1948 par les éditions Dargaud
Le Journal de Tintin est le premier à rivaliser avec les productions américaines, et lance, outre son héros, les aventures d’Alix (Jacques Martin, 1948) et d’Oumpa-Pah (Uderzo et Goscinny, 1958).

 

9782203019331FS.gif


A travers Alix, on revit l’époque romaine, grâce à une documentation minutieuse

L’école belge, avec Edgar Pierre Jacobs (Blake et Mortimer, 1946) ou Greg (Achille Talon), s’impose sur tout le Vieux Continent, particulièrement en France, ou elle stimule la concurrence.


Planche_bd_7680_ACHILLE-TALON.jpg


Achille Talon

En 1938, l’éditeur imprimeur belge Jean Dupuis décide de lancer un journal de bandes dessinées comportant, à côté des aventures de Superman, des bandes européennes. La même année, le journal donne naissance à Spirou, Tif et Tondu, Bill l’albatros.

 

Planche_bd_3845_PETIT-SPIROU-LE.jpg



Dupuis édite également Lucky Luke de 1947 à 1968 et Gaston Lagaffe à partir de 1957.

En France, en 1945, les éditions Vaillant publient l’hebdomadaire Vaillant qui devient le journal de Pif en 1965 et Pif Gadget en 1969.

Pif est une pépinière d’auteurs que l’on retrouve dans Pilote. Lancé en 1959, Pilote publie notamment Astérix de Goscinny et Uderzo qui connaît un succès foudroyant.

 

bd_asterix_pe.jpg


Planche d'Astérix le Gaulois, le premier album .

L’évolution de la bande dessinée

La libération des mœurs et le vieillissement du public originel facilitent l’arrivée massive de bandes dessinées « adultes ».

Le journal « bête et méchant » Hara-Kiri, créé en 1960, regroupe Wolinski (Histoires lamentables, 1965), Gébé (Il est fou, 1971), Reiser (Gros dégueulasse) et Cabu (Mon beauf).

Des revues nouvelles (l’Écho des Savanes, Métal Hurlant, Fluide Glacial, À suivre) imposent des dessinateurs nouveaux.

 

bd_echo_1972.jpg


L'écho des Savanes de 1972

Des journaux non spécialisés s’ouvrent à la bande dessinée (Rock and Folk popularise le Hamster Jovial de Gotlib, le Nouvel Observateur recrute Bretécher et ses Frustrés), et les auteurs s’essaient avec succès au dessin de presse (Wolinski à l’Humanité, Cabu au Canard enchaîné).

Jean-Claude Forest crée Barbarella, en 1964, Georges Pichard et Wolinski inventent Paulette en 1970.
De nouveaux noms apparaissent : Christian Binet crée Kador puis les Bidochon dans Mormoil puis Fluide Glacial, Frank Margerin impose Lucien à Métal Hurlant.

 

bd_barbarella_pe.jpg


Barbarella . (B.D réservée aux adultes)

Le salon de la bande dessinée d’Angoulême, fondé en 1978, coïncide avec la mode des albums directs, non parus dans une revue.

La bande dessinée renoue dans les années 1980 avec le roman-feuilleton, en inventant des séries qui courent sur plusieurs albums, fidélisant un nouveau public :François Bourgeon, les Passagers du vent ; Hugo Pratt, Corto Maltese ; Moebius, Vance et Jean Van Hamme, XIII …

 

Pratt-corto_maltese_006.jpg


Corto Maltese

Au cours de ces dix dernières années, les mangas, reflet de la culture japonaise, ont largement conquis les lecteurs français.

 

bd_sakura.jpg


Sakura

Facilement reconnaissables par leur graphisme, ils abordent un large éventail de thèmes satisfaisant ainsi aussi bien un public enfantin qu’adulte: Otomo Katsuhiro, Akira ; Shirow Masamune, Appleseed ; Tesuka Osamu, le Roi Léo, Astro le petit robot, Black Jack ; Toriyama Akira, Dragon Ball ...

 

9782723474771FS.gif


Dragon Ball Z

Il est à noter que l’Algérie, Cuba et la Chine utilisent la bande dessinée à des fins didactiques.

La bande dessinée soumise à la critique

A en croire les sondages effectués, les lecteurs actuels de bandes dessinées sont en majorité des garçons de 10 à 14 ans.
Parents, éducateurs et psychiatres regardent d’un mauvais œil les bandes dessinées. Certaines séries véhiculeraient des idéologies douteuses.

A en croire les spécialistes, Tintin, par exemple, serait le « support des contre-valeurs racistes et misogynes ».

 

f3090a02-aab6-a9d9-cc0f-f709f699747e.jpg


Planche Tintin

Les Mangas sont particulièrement critiqués pour la violence que ces bandes dessinées véhiculent dans la plupart des cas. Guerre et conflits seraient trop idéalisés à travers un héros immortel et invincible qui banalise la mort et la violence.

Faut-il pour autant condamner la bande dessinée ? Comme pour tout autre support, les enfants doivent surtout apprendre à déceler les éventuelles allusions douteuses. Il appartient donc aux parents d’analyser si nécessaire les textes en compagnie de leurs enfants.

Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 09:22 par acoeuretacris
Bonjour et bonne journée à tous...

Un jour, le petit Thomas, élève d'une classe élémentaire, demanda à sa maîtresse s'il pouvait lui parler après les cours. Elle accepte.

Le moment venu :

La Maîtresse : Alors, que veux-tu me dire, Thomas ?

Thomas : Je pense être trop intelligent que pour rester dans cette classe, je m'embête ! Je voudrais passer directement au lycée.

Sur ce, le directeur de l'école informé, demande à Thomas s'il veut bien passer des tests pour prouver sa capacité. Thomas accepta sans hésiter et le directeur commence le test.

Le Directeur : Voyons voir Thomas, combien font 3 X 4 ?

Thomas : Douze, Monsieur le Directeur !

Le Directeur : Et 6 X 6 ?

Thomas : Trente six, Monsieur !

Le Directeur : Quelle est la Capitale du Japon ?

Thomas : Tokyo , Monsieur !

Le test continue pendant une demi-heure, Thomas ne commet aucune erreur ! Le directeur satisfait, décida alors d'arrêter le test. Mais la maîtresse demanda si à son tour, elle pouvait aussi poser quelques questions à Thomas.

Tous deux acceptent, et elle commença.

La Maîtresse : Bien, Thomas ! dis-moi, la vache en a 4 et moi j'en ai 2 de quoi s'agit-il ?

Thomas : Les jambes, Madame !

La Maîtresse : Correct ! dit la maîtresse. Et... qu'est-ce qu'on trouve dans tes pantalons et pas dans les miens ?

Le directeur s'étonne de la question...

Thomas : Les poches, Madame !

La Maîtresse : Bien, Thomas ! Qu'est-ce que les hommes et les femmes ont en plein milieu et qui es en double ?

Le directeur se prépare à intervenir lorsque Thomas répond :

Thomas : Les deux "M", Madame !

La Maîtresse : Où est-ce que les femmes ont les poils les plus frisés ?

Thomas : En Afrique, Madame ! répond le gamin sans hésiter.

La Maîtresse : Qu'est-ce qui est mou mais qui, entre les mains d'une femme, devient dur

Le directeur ouvre grands les yeux - au même moment, Thomas répondit :

Thomas : Le vernis à ongles, Madame !

La Maîtresse : Qu'est-ce que vous les hommes et nous les femmes, avons au milieu des jambes ?

Thomas : Les genoux, Madame !

La Maîtresse : Bien. Et qu'est-ce qu'une femme mariée a de plus large qu'une femme célibataire ?

Le directeur n'en croit pas ses oreilles !

Thomas : Le lit, Madame.

La Maîtresse : Quelle est la partie de mon corps qui est souvent la plus humide ?

Thomas : Votre langue, Madame !

La Maîtresse : Quel mot commençant par la lettre "c" , désigne quelque chose qui peut être humide ou sec et que les hommes aiment regarder ?

Thomas : Le ciel ! Affirme Thomas.

Le directeur soufflant, transpirant comme un sauvage, décida de mettre fin au test et s'exclama : " Ce n'est pas au lycée que je vais t'envoyer, mais directement à l'université ! Même moi, j'aurais complètement raté ce test... "  

Morale de l'histoire :
C'est avec l'âge que l'on devient pervers ! ! !

 

 

à demain..

Publié à 21:18 par acoeuretacris
à demain..

bonne et douce nuit à tous....

gros bisous

 

Les fromages - Le Comté -

Publié à 18:49 par acoeuretacris Tags : fromage comté
Les fromages - Le Comté -

LES ORIGINES HISTORIQUES
C’est la rudesse de ces longs hivers jurassiens qui, dès le moyen âge, commanda aux hommes de transformer le lait en un fromage "de garde", appelé alors Vachelin. Seuls des fromages de grande taille permettaient une conservation susceptible de répondre aux besoins d’une famille entière pendant toute la saison froide. La longévité du produit, et sa "bonification" avec le temps, en faisaient par ailleurs un produit exportable hors des limites régionales, et donc susceptible de procurer par l’échange, de nouvelles ressources. Ces grandes meules nécessitant beaucoup de lait (500 litres en moyenne), les
fermiers s’unissaient en coopérative et apportaient leur production à la "fructerie", appelée aujourd’hui fruitière (ils faisaient fructifier leur apport individuel). Cette forme originale d’organisation villageoise est née il y a 8 siècles. Ces valeurs de solidarité et de partage n’ont jamais été abandonnées, comme n’ont jamais été abandonnés les gestes, les traditions artisanales qui firent du Comté ce grand fromage. Fort de sa spécificité, de sa valeur culturelle et de son importance économique pour sa région, le Comté fut, en 1958, l'un des premiers fromages à se voir attribuer une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC).

LE PAYS DU COMTE
Le Massif Jurassien est une région de moyennes montagnes, formées à l’ère jurassique. Les grands plateaux couronnés de forêts de sapins s’étagent entre 500 et 1500 mètres d’altitude. Ce relief fracturé ouvre des vallées verdoyantes sillonnées de nombreuses rivières particulièrement poissonneuses. Les saisons sont ici très marquées, très franches. Les hivers sont rigoureux et le manteau neigeux donne aux paysages une majesté féerique. C’est le royaume du ski de fond. La floraison du printemps éclabousse les prairies de mille couleurs. L’air résonne à nouveau du son des cloches des Montbéliardes qui
retrouvent leur herbe tendre sous les derniers bourrelets neigeux. Au cœur de l’été, les rivières paressent et leur murmure berce la sieste des pique-niqueurs.

L’expression "tourisme vert" prend ici tout son sens. À l’automne, le massif s’embrase en une flamboyante apothéose avant le joug des grands froids. La diversité des essences de la forêt jurassienne compose alors une époustouflante symphonie en or majeur. Cette saison souvent douce, invite aux promenades solitaires le long des sentiers tapissés de feuilles bruissantes. Solidement campée dans le paysage, la ferme comtoise traditionnelle est une silhouette familière pour le promeneur. Composée d’un seul corps, massive et souvent revêtue de bardage de bois sombre, elle semble capable protéger ses hôtes, hommes et bêtes, des plus impitoyables hivers. Découvert dans le lointain au détour d’un vallon, le village offre l’image d’une ruralité paisible. Les tuiles vernissées du clocher comtois accrochent les rayons du soleil. Dans les rues du village, on rencontre encore quelque paisible troupeau de Montbéliardes rentrant nonchalamment pour la traite du soir. C’est généralement au cœur du village que l’on trouve la fruitière. Elles sont près de deux cents dans ce vaste massif. Chacune assure la collecte quotidienne du lait de quelques dizaines de fermes des alentours. Le personnage principal de la fruitière est le fromager, souvent secondé par son épouse qui gère également la petite crémerie attenante à l’atelier. C’est lui l’homme de l’art, dont le talent valorisera cette production laitière, en élaborant son Comté, selon des gestes immuables hérités d’une tradition séculaire. Certaines de ces fruitières ainsi que certaines caves d’affinage, accueillent les visiteurs. Vous les découvrirez en empruntant la Route du Comté.

DE LA PRAIRIE AU PLATEAU DE FROMAGE
LA VACHE MONTBELIARDE

Le premier artisan du Comté est ce paisible animal au regard doux, à la démarche tranquille. La Montbéliarde est une vache robuste, de belle taille, au mufle large, à la robe rousse et blanche formant des taches nettement délimitées. Ses membres sont fins mais son ossature est solide. C’est une laitière exceptionnelle. Elle est la seule race autorisée pour la production du lait à Comté. Les règles de production AOC sont strictes et les paisibles vaches Montbéliardes seront bien les dernières à s’en plaindre : en plus d’une alimentation d’hiver exempte d’ensilage, chaque animal bénéficie, au minimum, d’un hectare de savoureuse prairie ! De quoi nous donner un lait plein de promesses.

LE PRODUCTEUR DE LAIT A COMTE
Le lait du Comté est produit dans des exploitations familiales qui pratiquent une agriculture extensive, c'est à dire une agriculture qui ne vise pas les rendements les plus élevés mais qui cherche au contraire une production de qualité, tenant compte des particularités des sols. D'ailleurs chaque vache montbéliarde dispose en moyenne de plus d'un hectare de prairie pour se nourrir durant l'année!
C'est grâce à celà que la fertilisation des prairies jurassiennes est restée très modérée, basée surtout sur la valorisation des fumiers de la ferme. Ils sont plus de 3200 agriculteurs jurassiens, éleveurs de Montbéliardes, répartis sur un vaste territoire de moyenne montagne. Les vaches se nourrissent en prairie durant toute la belle saison et regagnent la ferme
dès la fin de l’automne. L'alimentation pendant ces longs mois d'hiver est restée traditionnelle : le foin des prairies naturelles est simplement complété par des céréales issues le plus souvent du "Bas-Pays" jurassien. C’est un lait frais,conservé à sa température naturelle qui est livré quotidiennement à la fruitière, préservant ainsi tout son potentiel
aromatique.

LA FRUITIERE
Souvent située au cœur du village, la fruitière reçoit chaque jour le lait des exploitations alentour. Se répète alors un rituel immuable. Le lait est déversé dans de grandes cuves de cuivre pour y être tiédi. Le fromager y ajoute quelques centilitres d’une pressure naturelle qui va coaguler le lait et le transformer en caillé. À l’aide d’un tranche-caillé, il découpe la masse compacte en minuscules grains blancs qui sont longuement brassés et chauffés à 54 degrés pendant 30 minutes. Le contenu de la cuve est ensuite soutiré et déversé dans les moules à Comté. Le sérum (ou petit lait) est exprimé par pressage pour ne laisser dans le moule que la blanche matière lactée.

Quelques heures plus tard, l’ouverture de ce moule délivre une nouvelle meule encore blanche et souple. Ce jeune
fromage sera pré-affiné quelques semaines dans la petite cave de la fruitière, avant de partir pour un long séjour en maison d’affinage.

LA CAVE D'AFFINAGE
Pour prendre du goût, le Comté prend son temps. C’est dans le silence et la pénombre de la cave que le Comté va vivre sa seconde transformation. Au cours de cette longue maturation il fait l’objet de soins attentifs favorisant le développement organoleptique qui s’opère naturellement au fil des mois. Chaque meule est ainsi régulièrement retournée, frottée au sel, sondée… Au terme de ce séjour en cave (de 4 mois minimum jusqu’à 18, voire 24 mois), chaque Comté aura acquis une “personnalité” qui se traduira par une texture, une couleur et un goût unique. Le massif du Jura compte une dizaine de maisons d’affinage ; chacune, selon son site et ses habitudes, apportant au Comté un type de maturation spécifique.

LE COMTE SUR VOTRE TABLE
Sur votre table enfin, un fromage exceptionnellement riche en arômes… La principale caractéristique du Comté est sa grande diversité aromatique. Fruité, fleuri, doux, salé…? Les mots semblent parfois manquer pour décrire l’infinie variété des saveurs, des sensations que procure la dégustation d’un Comté. Tel jeune Comté rappelle l’odeur délicate d’une purée au beurre. Cet autre, plus vieux, surprend par une étonnante cascade d’arômes fruités, épicés, torréfiés, qui se révèlent longuement en bouche. Le Comté, en fait, nous livre ses souvenirs. Ses goûts nous parlent de ses prairies originelles, de sa saison, du tour de main particulier de son maître fromager, de son repos en cave… Chaque meule de Comté est une histoire… et chaque histoire est différente.

L'APPELLATION D'ORIGINE CONTRÔLÉE
Les règles et les garanties de l’AOC : La France compte 36 fromages titulaires d’une Appellation d’Origine Contrôlée
(AOC). L’AOC définit un territoire de production et garanti des procédés traditionnels d’élevage, de fabrication et d’affinage, à travers ce que l’on appelle un cahier des charges faisant l’objet d’un contrôle très strict.

Le terroir du Comté : Le comté ne peut être produit en dehors du massif jurassien, sur un territoire qui couvre le Jura,une partie du Doubs (deux département de la Franche-Comté), et une petite portion de l’Ain (département de la région Rhônes-Alpes). Les règles de production (synthèse du cahier des charges officiel consigné dans le décret du 30/12/98) : Seules les vaches de race Montbéliardes sont autorisées pour la production du lait à Comté. Chaque animal doit bénéficier d’un hectare de prairie naturelle. La fertilisation des sols est limitée de façon à préserver la richesse de leur flore naturelle. L’alimentation du bétail doit être naturel et exempt de produits fermentés (sans ensilage). Le lait cru doit être collecté quotidiennement et transformé dans les 24 heures, sans additifs ni conservateurs, ni colorants. Pour la transformation du lait en caillé, l’artisan fromager ne doit utiliser que des ferments naturels. Le Comté, pour mériter cette appellation, doit être affiné en cave durant 4 mois au minimum. Les contrôles sont effectués à toutes les étapes de cette longue transformation, de la prairie à l’assiette du consommateur. Les producteurs de lait, les fromagers et les affineurs pratiquent un sévère autocontrôle dicté par les règles de la filière.Ils sont par ailleurs régulièrement soumis aux inspections des agents de la Répression des fraudes et à celles de l'I.N.A.O. En cours d’élaboration, le fromage fait l’objet de contrôles analytiques effectués par les chercheurs du Comité Technique du Comté. Au sortir des caves, le Comté est évalué par des jurys d’experts qui notent la production sur des critères de goût et d’apparence. Seuls les Comté recevant une note supérieure à 12 sur 20 reçoivent l’appellation Comté. Les meules recevant une note inférieure à 12 sont exclues de l’appellation.

Les fromages - Le camembert au lait cru -

Publié à 18:47 par acoeuretacris Tags : fromage camembert
Les fromages - Le camembert au lait cru -

La Naissance du Camembert.

Il naquit dans un climat révolutionnaire. C'est en 1791 qu'un prêtre réfractaire de la Brie demanda l'asile à Beaumoncel chez Alarie arie Harel. Il était une fois... Celle-ci était alors une vénérable fermière normande, et sur les conseils de ce prêtre, elle créa un nouveau fromage, du nom de son village d'origine, Camembert. Il était différent des fabrications habituelles par la mise en forme du caillé, sans le briser en I'égouttant au préalable à l'aide d 'un pochon.

On constata bien vite que la vente était plus facile que le traditionnel "angelot". En effet, le camembert présentait un format plus approprié, et son goût était fort apprécié. Ce fromage d'un nouveau genre fit rapidement des adeptes parmi la population locale, puis de fil en aiguille, son rayonnement s'étendit vers les grandes villes de la région.

C'est Thomas Paynel, neveu de Marie Harel, qui introduisit le camembert dans la ville de Caen, en 1815, chez une épicière, rue de la monnaie. A cette occasion le camembert reçut le titre de " citoyen de la ville de Caen ". Au cours de son histoire, le camembert s'est sans cesse amélioré, pour donner aujourd'hui des produits à la croûte joliment fleurie. En effet, au début du 18e siècle, l'acidité relative du lait favorisait la création d'une moisissure dont la couleur allait du gris-vert au bleu. Celle-ci déplaisait aux Normands, ce qui a poussé les producteurs à la faire disparaître dans un premier temps en lavant les fromages à l'eau salée, puis en ajoutant des flores blanches en provenance du Pays de Bray. Certains producteurs avaient trouvé une autre solution: la cendre. Une consommation locale qui s'est répandue au monde entier. Le camembert a fêté son bicentenaire. Deux siècles qui ont vu naître le roi des fromages, le prince du goût ou le chevalier au coeur cru. Deux siècles, durant lesquels, le camembert est passé d 'une vente locale sur les marchés normands à la distribution actuelle dans le monde entier. 2 grandes inventions ont permis d 'étendre la diffusion du camembert.

En effet, l'ingénieur Ridel conçoit en 1890 une boîte en bois pour protéger le Camembert durant son transport. D'un concept pratique, la boîte devint aussi une signature. Mais c'est la ligne de chemin de fer Paris-Lisieux, ouverte en 1854 après la ligne Rouen-Le Havre, qui participa encore plus au développement du camembert. En effet, alors qu'il fallait trois journées de diligences pour rallier Lisieux à Paris, le train ne mettait que 6 heures. Les fromagers augerons comprirent immédiatement ce que signifait ce nouveau moyen de transport. Ils en usèrent, et prirent de solides positions sur le grand marché parisien, et sur tous les marchés desservis par la voie ferrée au départ de Paris: les fromages affluèrent dans les gares. Entre 1850 et 1870, la production est décuplée.

C'est grâce au petit-fils de Marie Harel, Victor Paynel, que le camembert "devint à la mode". En effet, en 1863, Napoléon III invité à inaugurer la nouvelle ligne de chemin de fer Paris-Granville à Surdon, se vit offrir une pointe de fromage. Séduit par son goût et sa texture, il en demanda sa provenance. "De Camembert", répondit Paynel. Le fromage prit immédiatement le nom de son village natal et Paynel fut nommé fournisseur officiel pour le plaisir gourmand de l'Empereur des Français. Mais l'élan décisif du camembert va être pris dans les tranchées de la Guerre de 14-18. " Le camembert est inclus dans la ration des poilus, explique Pierre Boisard dans son livre " Le camembert, mythe national ". Ainsi associé au patriotisme, il devient le symbole de la nation. Les soldats originaires du sud de la France le font connaître dans leur région. Le camembert devient fédérateur, son succès dépasse les clivages sociaux. Ayant obtenu une extension nationale, le camembert ne s'arrête pas là. C'est l'Américain Joseph Knirim qui découvre les propriétés bénéfiques du camembert pour la guérison des maux d'estomac et lui fait traverser l'Atlantique. En 1926, il fait ériger à Vimoutiers une statue de Marie Harel qui sera détruite pendant la seconde Guerre Mondiale.

Les fromages - Le Beaufort -

Publié à 18:37 par acoeuretacris Tags : fromage beaufort
Les fromages - Le Beaufort -

Les Fromages de beaufort s'accompagnent avec un vin blanc de Savoie ou un vin jaune du Jura. Originaire de la Savoie, entre Beaufortain et la Maurienne, ce fromage, cousin du gruyère, fleure bon la montagne. On trouve sur le marché le fromage jeune, dit "du premier alpage" alors qu'on récolte le lait des vaches tarines qui paissent de juin à septembre pendant la fonte des neiges; le "hors d'âge" date de l'été d'avant ou davantage. Il est produità partir du lait de vache. Sa fabrication se fait à partir de lait chaud additionné de présure moulé ensuite dans des cercles de bois de hêtre pressé salé l'affinage dure 6 mois pour le fromage de premier alpage; un an et plus pour le "hors d'âge". C'est une pâte pressée cuite, d'un jaune pâle, de type gruyère pas de trous mais des fissures ferme mais souple, d'apparence grasse. Sa Croûte est très peu rugueuse, surtout lisse, légèrement brune. Il se présente sous la forme d'une meule de 40-60 kilos de 60 cm de diamètre sur 16 cm de hauteur.

Il a un goût fruité aux parfums de l'alpage légèrement noiseté. Il contient 50% de matières grasses. En cuisine savoyarde il entre dans la préparation de la fondue savoyarde, de la Grosse Soupe, il se déguste
nature à l'apéritif ou en fin de repas.

On en fait des tartes délicieuse et on l'utilise pour farcir le poulet fermier.

Il est produità partir du lait de vache.

Sa fabrication se fait à partir de lait chaud additionné de présure moulé ensuite dans des cercles de bois de hêtre pressé salé l'affinage dure 6 mois pour le fromage de premier alpage; un an et plus pour le "hors d'âge"
C'est une pâte pressée cuite, d'un jaune pâle, de type gruyère pas de trous mais des fissures ferme mais souple, d'apparence grasse. Sa Croûte est très peu rugueuse, surtout lisse, légèrement brune.

Il se présente sous la forme d'une meule de 40-60 kilos de 60 cm de diamètre sur 16 cm de hauteur.

Il a un goût fruité aux parfums de l'alpage légèrement noiseté.

Il contient 50% de matières grasses. En cuisine savoyarde il entre dans la préparation de la fondue savoyarde, de la Grosse Soupe, il se déguste nature à l'apéritif ou en fin de repas.
On en fait des tartes délicieuse et on l'utilise pour farcir le poulet fermier.

Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 09:07 par acoeuretacris

image

 

Solitude, sais-tu pourquoi je t’aime ?
Solitude, sais-tu pourquoi je t’attends ?
Solitude, sais-tu pourquoi je t’espère ?
Solitude, sais-tu pourquoi je t’ai apprise ?

En toi, je trouve le refuge face au regard étranger,
En toi, je trouve le silence face à l’inexplicable,
En toi, je trouve la paix face à l’épuisement,
En toi, je trouve celle que je suis devenue.

Avec toi, j’ai parcouru des chemins inconnus,
Avec toi, j’ai parcouru l’espoir et la désespérance,
Avec toi, j’ai parcouru la vie et la souffrance,
Avec toi, j’ai appris à tout réapprendre.

Alors, Solitude, quand ma main tu lâcheras,
Et qu’une main nouvelle viendra se tendre,
Alors, Solitude, souvent mon cœur reviendra,
Car pour aimer, il faut savoir attendre.

Elisabeth Lafont

image

A demain....

Publié à 18:29 par acoeuretacris

bonne soirée et douce nuit...

Publié à 18:02 par acoeuretacris

je t'offre une bougie pour éclairer tes nuits

image 

une fleur pour parfumer ta vie

image

et un grand bisou pour te dire bonne nuit

image