Rubrique à Brac - Le Vasa à vau l'eau

Publié à 11:23 par acoeuretacris Tags : bric à brac le vasa
Rubrique à Brac - Le Vasa à vau l'eau
Le Vasa à vau l'eau
 
Au XVIIe siècle, la Suède décide de se doter du plus puissant navire de guerre au monde. Le 10 août 1628, le jour de son inauguration, le navire trop grand, trop lourd, coule au premier coup de vent.
 
 En ce temps-là, la Suède était en guerre contre la Pologne. Le roi Gustave-Adolphe régnait à Stockholm et il rêvait de tenir la mer Baltique sous sa coupe. Pour ce faire, il lui fallait une marine puissante. En 1625, ce jeune souverain de 31 ans commanda donc des bateaux à ses chantiers navals. Ceux de Stockholm étaient dirigés par deux frères, les Hollandais Henryk et Arendt Hybertsson. Le 16 janvier 1625, ces ingénieurs signèrent un contrat de cinq ans, s’engageant à construire quatre navires, deux grands et deux petits, tout en entretenant le reste de la flotte suédoise. Le premier bateau, le Tre Kronor («Trois couronnes», l’emblème du royaume) fut livré dès l’automne, puis les travaux ralentirent à cause des combats en Europe – ce que l’on appellera un jour la guerre de Trente ans.
Henryk Hybertsson nourrissait le projet de construire le plus puissant navire de guerre du monde. Il l’appellera le Vasa, du nom de la dynastie régnant sur la Suède. Vasa – que l’on peut également écrire Wasa – signifie l’épi de blé… d’où le nom des célèbres petits pains suédois. Mais pour l’heure, il n’est pas question de boulangerie. Encore qu’il fallut bien nourrir le demi-millier d’hommes qui devaient embarquer à bord : 150 marins et 300 soldats. Un chiffre énorme, même rapporté aux dimensions considérables du bateau pour l’époque. Voyez plutôt : 69 mètres de long, 11,7 mètres de large, un tirant d’eau de 4,8 mètres, le grand mât à 52 mètres et 1275 mètres carrés de voiles réparties sur trois mâts pour faire avancer les 1200 tonnes du Vasa. On n’avait déjà vu plus grand, mais une fois seulement, au siècle précédent, avec le «Adler von Lübeck», un navire de la Ligue hanséatique. Le Vasa avait quand même de quoi impressionner. Son prix aussi : 40000 «riksdalers», ce qui était une somme considérable.
 
267 kilos de boulets

La Renaissance a connu un bouleversement dans ses techniques de combats en mer. Depuis le XVIe siècle, on construit des navires «à franc-bord» avec des ponts multiples. Il s’agit d’installer, sur plusieurs niveaux, à tribord et à bâbord, des canons qui tirent par des «sabords». Il n’y en aura évidemment moins de mille à bord du Vasa, mais un nombre déjà très impressionnant. Le bateau doit en effet être armé de 64 canons, dont 48 de 24 livres qui constituent son armement principal. Vingt-quatre de chaque côté, sur deux étages. Un canon est dit de «24 livres» parce que c’est le poids du boulet d’environ douze kilos qu’il est capable de projeter à quelques centaines de mètres. Rajoutez huit canons de trois livres, deux de une et six mortiers. Plus 300 fusiliers marins prêts à monter à l’abordage ! En 1625, il était prévu que le Vasa aurait la puissance de feu la plus considérable de son temps, c’est-à-dire la capacité de projeter 267 kilos de boulets et autres munitions en une seule bordée.
Car c’est ainsi que cela se passait : le bateau s’approchait de son ennemi à quelques centaines de mètres, si possible plus près encore, tirait en une seule fois de toutes ses pièces, venait immédiatement se coller à sa cible sans avoir le temps de recharger son artillerie et lançait aussitôt ses soldats à l’abordage. Un joli carnage, qui débutait dans les éclats de bois fracassés par les boulets et s’achevait sur le pont à coup de hache… La technique militaire de l’époque ne permettait pas de couler ses ennemis, mais uniquement de désemparer les navires pour s’en saisir.
Le Vasa devait ainsi faire régner la terreur en mer Baltique. Mais ce «navire royal» se devait également d’être beau. Il s’agissait d’afficher la grandeur de la monarchie suédoise, au sommet de sa gloire. On ne lésina donc pas sur les sculptures. L’affaire nous semble étrange aujourd’hui : imagine-t-on de décorer les porte-avions et les frégates avec des créations d’artistes contemporains. Une sculpture de Calder ou de Nikki de Saint-Phalle sur le Charles-de-Gaulle ? On trouvait cela alors parfaitement indispensable. Autre temps… A bord du Vasa, on ne compte pas moins de 700 sculptures et ornements sur bois, la plupart faisant référence à une vision idéalisée de l’Antiquité gréco-romaine. Le roi Gustave-Adolphe est représenté sous la forme d’une tête de lion de trois mètres ! Toute cette décoration est peinte de couleurs vives et parfois recouverte de feuille d’or. La Suède manquant d’artisans, les chantiers navals ont fait venir tout exprès des Allemands et des Hollandais qui sculptent le chêne, le pin et le tilleul.
 
Les travaux vont bon train au chantier naval de l’île de Blasieholmen, en plein cœur de Stockholm. Ils durent trois ans. Le dimanche 10 août 1628, tout est prêt. Les témoins assurent que le temps était magnifique et qu’un vent léger soufflait du sud-ouest. Le Vasa est amarré sous le château royal. Il a été armé et ses cales chargées de 120 tonnes de lest. Il doit partir pour une croisière inaugurale et témoigner de la puissance suédoise. La foule est rassemblée pour l’admirer. Epouses et enfants de marins ont été autorisés à embarquer jusqu’à la sortie de l’archipel qui borde Stockholm. L’ordre de départ est donné, dans la grande tradition navale : «Etablissez les voiles !» En guise de salut, les artilleurs tirent une bordée de canons. Le plus puissant navire de son temps est lancé. Il met le cap plein est pour gagner la haute mer.
 
Un voyage d’environ 1300 mètres

Nous sommes deux semaines plus tard, le 27 août, quelque part en Pologne, où le roi Gustave-Adolphe commande à son armée. Il reçoit cette lettre rédigée par son gouvernement : «Lorsque le navire quitta le refuge de Tegelviken, un fort coup de vent gonfla les voiles et il commença à prendre directement de la gîte du côté sous le vent. Il se redressa de lui-même, lentement, doucement, jusqu’à ce qu’il approche de Beckholmen, où la gîte recommença et s’accentua. L’eau commença à entrer par les sabords de la batterie inférieure, laissés ouverts pour la circonstance. Frappé par un nouveau coup de vent, le Vasa chavira et coula après un voyage d’environ 1300 mètres». On ne peut que se figurer la colère du souverain. Il prend sa plume et exige des sanctions, parlant d’«imprudence et d’incompétence». Que s’est-il passé ?
 
Retour au dimanche tragique. Le Vasa a sombré en quelques minutes à la pointe sud de l’île de Beckholmen. Sur les 150 personnes à bord, entre 30 et 50 personnes se noient. On ne connaîtra jamais leur nombre avec certitude, mais ce qu’on sait, c’est que 25 squelettes seront retrouvés au XX e siècle. Le commandant du bateau, Söfring Hansonn est aussitôt arrêté et jeté en prison. L’ingénieur naval Hybertsson qui a construit le Vasa n’est plus là pour assister à son naufrage. Il est mort de maladie l’automne précédent. L’enquête commence. Elle n’aboutira jamais vraiment et personne ne sera condamné par la Cour de Justice créée à cet effet. Au final, tout le monde s’accorda pour reconnaître que, si le bateau avait été bien construit, il avait été mal conçu. Tout de suite après le désastre, son commandant se justifia en expliquant que les canons étaient bien attachés, que l’équipage était bien entraîné, précisant même – ce qui était sans doute nécessaire à l’époque – que les marins n’étaient pas ivres ! On lui en donna vite quitus : l’équipage n’était pas en cause.
 
L’explication est en fait très simple : le Vasa était mal proportionné, avec trop de poids dans les parties hautes et pas assez dans les parties basses. Il manquait de ballast dans les cales, son tirant d’eau était trop faible, le poids des canons sur les ponts supérieurs et celui des mâts étaient trop élevés. Du coup, il risquait à tout moment de chavirer à cause d’un centre de gravité trop haut. Ce qui arriva au premier souffle du vent… En ce début du XVIIe siècle, les ingénieurs navals ne disposaient pas de méthodes mathématiques sophistiquées pour calculer la stabilité d’un bateau. Tout se faisait à l’estime. Pour le Vasa, ils se sont simplement trompés, n’ayant pas l’expérience de navires aussi grands.
 
Fallait-il à tout prix un coupable ? L’erreur était collective et l’Etat suédois sut le reconnaître. Il faut dire que le roi lui-même aurait pu être blâmé, lui qui réclamait toujours plus de canons à bord, avait approuvé ses plans et exigeait du chantier qu’il aille vite. L’amiral Klas Fleming, à la tête de la flotte suédoise, avait bien remarqué que quelque chose n’allait pas lors d’un essai de stabilité, quelques jours avant le lancement. Alors que le bateau était amarré à quai, le test consistait à faire courir trente hommes de bâbord à tribord, puis de tribord à bâbord, afin de provoquer du gîte. Au troisième mouvement, il fallut arrêter le test, de peur de voir le bateau chavirer. L’avertissement était clair, mais l’amiral ne fit rien. Le bateau était construit et le roi absent de Stockholm. Il n’osa pas prendre la décision de refuser le Vasa et de le retourner au chantier naval alors que Sa Majesté Gustave-Adolphe l’attendait en Pologne.
 
A l’ingénieur Hybertsson, on pouvait reprocher d’avoir conçu son bateau avec une coque trop étroite. Mais il était mort et ses autres bateaux donnaient pleine satisfaction à la marine suédoise qui en avait grand besoin. On accusa également le commandant Hansson d’avoir laissé les sabords inférieurs ouverts, pour que le public pu voir les canons du Vasa. C’est par là que l’eau s’engouffra dans le Vasa. L’accusation ne pouvait pas tenir très longtemps – ces sabords ayant vocation à être ouverts en pleine mer pour le combat. Les responsables? «Dieu seul le sait» constatèrent les juges.
 
333 ans d'oubli

Après quelques tentatives infructueuses de le renflouer, on laissa le Vasa là où il était, c’est-à-dire dans la vase au sud de l’île de Beckholmen. Trente-six après le naufrage, des plongeurs, utilisant une cloche de plongée, parvinrent à remonter une cinquantaine de canons – un exploit technique. Puis on oublia l’épave et jusqu’à l’endroit précis où elle se trouvait.
 
333 ans passèrent après le naufrage, quand le 24 mai 1964, à 9 heures 03, le Vasa réemergea à la surface des eaux dans le golfe de Stockholm. Ce n’était pas un miracle, encore qu’il y a peut-être lieu d’en douter. Un spécialiste des épaves Anders Franzen avait localisé l’épave dès 1956 par trente mètres de fond et complètement recouverte par des boues. Avec les scaphandriers de la Marine royale, commandés par Per Edvin Fälting, il conçut le vaste projet qui aboutit à la complète restauration du bateau. Le récit du sauvetage du Vasa n’a assurément pas sa place dans une série intitulée «Caramba, encore raté !». Car tout a magnifiquement réussi. Les archéologues parvinrent à sauver le bois en l’arrosant pendant dix-sept ans de polyéthylène glycol puis en le séchant progressivement pendant sept ans. Un musée fut construit autour du bateau que l’on peut désormais approcher, mais sans monter à son bord, dans une ambiance de semi-obscurité et d’hygrométrie contrôlée, indispensable pour ne pas altérer le bois. C’est une visite fascinante . Une telle réussite muséographique est sans doute, pour les Suédois, la vengeance posthume du naufrage tragicomique de 1628.

Voyage... Salton Sea, mer fantôme

Publié à 10:28 par acoeuretacris Tags : voyage salton sea
Voyage... Salton Sea, mer fantôme

Pélicans blanc sur la rive nord de la Salton Sea

 

Salton Sea, mer fantôme

 

Née d’une erreur humaine, cette «mer» artificielle plantée dans le désert californien a, un temps, été fréquentée par la jet-set hollywoodienne. Mais l’excès de sel a brûlé la faune et la flore. Aujourd’hui, au milieu des motels et des marinas abandonnés, excentriques de tout poil et retraités en caravanes veulent encore profiter de ce paradis perdu.

 

Ça pourrait être un pélican normal. Gracile. Sauf qu’il a une pince à linge sur le « nez ». Tout l’esprit de Salton Sea sur un panneau de l’Office du tourisme qui ne nie plus une image qui a fini par le dépasser. Il est vrai que l’odeur d’une mer interne en train de mourir, c’est particulier. Et c’est ce qui est en train d’arriver à la Salton Sea, 97 000 hectares incongrus d’eau salée en plein désert californien, à -69 m d’altitude et à deux heures à l’Est de San Diego, ex-place to be du tout-Hollywood dans les années 60, devenue aimant à freaks de tout poil. Un autre panneau sur la seule aire d’accueil autour de la mer proclame « Attack Of The Killer Salinity ! », façon parodie de film de zombies, pour expliquer comment la salinité de l’eau a entraîné faune et flore dans un ballet morbide. Décès de milliers de poissons au Nord, sanctuaire pour oiseaux rares au Sud. « Un coin parfois fatal, souvent diabolisé, étrangement superbe, et juste bizarre », selon le National Geographic.

 

Sur la lunaire plage de North Shore, le premier pied posé à terre, très Neil Armstrong, croustille sous la semelle. En guise de sable, des millions de carapaces de berniques enserrent une incroyable marina abandonnée, piquée d’un ancien yacht-club au design fifties rétro-futuriste, tout en alu. Il est signé de l’architecte Albert Frey, inventeur du « desert modernism » cher à Palm Springs, et n’a pas bougé. Cette beauté d’apocalypse s’est greffée sur un paysage à couper le souffle : les eaux se confondent avec le ciel et le silence est absolu, seulement interrompu par la sirène de quelque train de fret sans fin, au loin.


Pourtant, il s’en est fallu d’un cheveu pour que le coin ne devienne un nouveau Las Vegas. Tout commence en 1901, lorsque des investisseurs détournent la Colorado River vers le lit d’un ancien lac asséché, le Salton Sink. Quatre ans plus tard, les digues cèdent. Les autorités mettront dix-huit mois à canaliser le nouveau lit du fleuve. Née d’une erreur humaine, la nouvelle Salton Sea y gagnera une malédiction qu’elle traîne depuis, comme le raconte très bien l’halluciné documentaire narré par John Waters, Plagues and Pleasures on The Salton Sea (2006). Entre plaies et plaisirs, la mer va se voir entretenue par les rejets en eaux salées d’après-irrigation de l’Imperial Valley, devenue agricole. Quelques décennies plus tard, les poissons de mer, encore introduits par l’homme, y pullulent et en font un argument pour appâter les familles de pêcheurs du dimanche via une pléthore de films promotionnels kitsch. La Salton Sea ? Palm Springs, la mer en plus. C’est la ruée. Dans les années 50 et 60, on y croise Frank Sinatra, les Beach Boys, Sonny Bono et Cher. Yacht-club, marinas, courses de bateaux…

 

Rivage psychotrope

Les infrastructures qui breloquent aujourd’hui sur ses rives datent de cet âge d’or. Derrière les maisons de tôle et les caravanes rapiécées, la digue de l’époque dissimule un rivage psychotrope. L’eau est toujours là, elle clapote aux pieds d’ex-poteaux de téléphone tordus. Là où elle s’est retirée, squelettes de maisons et de caravanes sont enfouis à mi-hauteur sous une croûte de sel durci. Là, un fauteuil club et un synthétiseur édenté montent la garde, là-bas, une télé et un frigo semblent attendre un propriétaire sorti faire une course. C’est ce que découvre hébété un couple de retraités venu de San Diego ce jour-là : ils ont acheté aux enchères, pour 1 000 dollars, une langue de terrain sur 4th Street. « Merde, râle le mari en tournant son plan en tous sens, on devrait être pile dessus. » Oui, 4th Street devrait être là. Devrait. Depuis 1976, c’est une parcelle pieds dans l’eau, apparemment…


Quelques kilomètres plus loin, à la pointe sud-est de la mer, le bled de Niland, 1 200 habitants, confirme que, malgré les tuiles écologiques, l’autochtone assume son choix de vie. Leonard Knight est de ces esprits libres. A 76 ans, il dit être venu du Vermont en ballon et s’être crashé au pied d’une colline, qu’il repeint depuis de slogans bibliques aux couleurs psychédéliques. Sa « Salvation Mountain » est devenue un Site d’Art Populaire, dûment classé. « Je n’allais rester qu’une semaine, jure-t-il, la peau burinée. Et puis la montagne m’a donné cette argile, les gens me donnent de la peinture. J’en suis à 64 000 litres », poursuit l’exalté Leonard.

 

Utopie hippie

Juste derrière Salvation Mountain, Slab City, une base militaire désaffectée sans eau ni électricité où des milliers de retraités, qui vivent à l’année dans leur motor-home, viennent chaque hiver cohabiter avec les quelques locaux qui survivent 365 jours par an dans la fournaise. A quoi s’occupent ces seniors ? Ils jouent aux cartes (dans des caravanes regroupées en clubs), font du golf (sur un 18-trous cahoteux dans la rocaille), se baignent dans une source d’eau chaude… Gary Crawford, 68 ans, ne raterait un hiver ici pour rien au monde, c’est un symbole de sa liberté d’errer. « J’ai été marié à 19 ans, rit cet ex-conducteur de camions-citernes à la chevelure blanche impeccablement plaquée par une raie sur le côté. Tout vendre et prendre la route, c’était un but. Je l’ai fait en 2004 et je suis venu ici. » Ici, à partager les « slabs » (littéralement « dalles de béton ») avec les locaux. Si l’utopie hippie a pris du plomb, ou du moins pas mal de drogues dans l’aile, seniors et ermites partagent cette grisante sensation « de vivre dans le dernier endroit libre et gratuit des Etats-Unis », assène Rescue Rabbit, ferrailleur hirsute, qui a transformé une vieille Golf en dépanneuse.


A Salton City,  les investisseurs ne se bousculent plus et c’est aussi bien ainsi. Autre marina fantôme, autre golf 9-trous du désert, le Sidewinder. Hormis quelques camping-caristes aventureux, les tonnelles du café de Johnson’s Landing n’attirent plus grand monde. Il en faudrait plus pour paniquer Jim, son serveur, qui ne se verrait pas habiter ailleurs car il a un argument de choc : « J’aime pas bien la neige, ça, c’est sûr. » Alors il attend, mollement, l’éventuelle réhabilitation – en cours – qui sauvera la mer interne.

 

Réhabilitation

Elle a failli venir, d’ailleurs. Sonny Bono, chevalier blanc de la Salton Sea au Sénat, avait été entendu et un vaste projet allait enfin aboutir au milieu des années 90. Pas de chance, la vedette s’est tuée dans un accident de ski en 1998. Mais personne ne baisse les bras : sur les rives de Salton Beach, dernière étape, de petites cahutes numérotées avec bancs, électricité et barbecues attendent leur heure. Marinas décrépites, esprits libres, rêves de résurrection et palmiers décapités s’ajoutent à ce cocktail de magnificence et de désolation. Le film promotionnel Miracle In The Desert, avec ses skieurs nautiques qui font bonjour en Super-8, résonne encore, prophétique : « Le futur, c’est maintenant », proclamait il y a cinquante ans la voix nasillarde du speaker. Il avait raison. Parce que les vacances de l’avenir, climatiquement réchauffées, pourraient bien arborer ça et là quelques plaies et plaisirs qui rythment la vie de la Salton Sea. Autant s’entraîner tout de suite…

 

une petite vidéo 

http://video.google.fr/videosearch?q=salton+sea&hl=fr&emb=0&aq=f#

 

Symboles et symbolique - Les dents -

Publié à 09:38 par acoeuretacris Tags : symboles
Symboles et symbolique - Les dents -

Les dents (humaines), signes de vitalité et de

beauté

 

Étant les signes de vitalité, de beauté et de perfection, les dents qui représentent aussi des armes, sont entourées d'un rituel détaillé   

 

 

Pour que les dents d'un enfant soient fortes et bien alignées, la grand-mère tape le bébé avec un

épie de mate et lui en donne à manger. Des rites

spéciaux sont prévus pour faciliter la sortie des

dents, pour les faire pousser rapidement, pour tes

rendre brillantes, pour écarter la malchance, si

les dents supérieures apparaissent avant tes dents

inférieures, pour calmer la fièvre et la diarrhée

lors de la dentition et pour corriger des

anomalies. Un cas particulier représente les dents

d'un enfant sous l’emprise d'une idole.

 

Les dents dans le rituel d'agression

 

Dans le rituel d'agression, on essaie de provoquer le mal de dents à un ennemi ou à faire tomber toutes ses dents. Un cas particulier présente la croyance que le cadet fait tomber les dents de son aîné. On essaie d'empêcher ce malheur par des rites de protection ou de réparation. Pour semer le maïs, l'agricultrice doit avoir ses dents, sinon les épis ne seront pas bien garnis. Le rituel ancien concernant la coutume de limer les dents (de les espacer) est encore connu, bien que cette mutilation ne soit plus en usage. A la mort d’un chef, ses dents sont émoussées. Il ne mordra pas s'il est transformé en léopard (son totem).

 

 

Symbole et symbolique - La corne -

Publié à 09:23 par acoeuretacris Tags : symboles
Symbole et symbolique - La corne -

La corne, symbole de force et de persistance

 

Rarement les cornes sont utilisées comme telles,

normalement on y introduit des substances qui

soulignent 'ou renforcent leur fonction. Les cornes

viennent des boucs, des béliers, de diverses antilopes

ou des buffles. Étant un symbole de force et de

persistance, la corne sert à fortifier, à rendre

résistant et durables. La corne de bélier, symbole de

la puissance sexuelle, est utilisée Pour guérir

l'impuissance.

La corne de pouvoir du chef de lignage ou du chef

de groupement contient la terre tombale où est

présent l'ancêtre.

Pour assurer le succès à quelqu'un, on se sert d'une

corne qui assume un rôle anti-sorcier et écarte les

ennemis et les jaloux. Dans la lutte contre les

sorciers et contre tes mortes malfaisantes, on se sert

des cornes remplies des substances appropriées. Il

en est de même pour la protection, pour la

domination et pour la divination.

 

La corne de bélier sert parfois à écarter la foudre,

rappelant l'idée de la relation entre le bélier et la

foudre.

Les cornes de gibier sont suspendues comme

trophées sur l'arbre ancêtre ou déposées sur la

tombe d'un grand-père en signe de remerciement

pour le succès a la chasse.

Le rituel d'agression se sert également des cornes

(vengeance, envoûtement). Pour neutraliser des

cornes agressives certains utilisent de l'eau bénite.

 

 

Symboles et symbolique - Le bras -

Publié à 09:02 par acoeuretacris Tags : symboles
Symboles et symbolique - Le bras -

Le bras, symbole de l'activité et du pouvoir de direction

 

Symbole de l'activité et de la force, le bras reçoit des bénédictions, des honneurs, du pouvoir lignager ou politique et des renfoncements pour le travail. Le bras droit est mâle, le bras gauche femelle, représentant le lignage paternel ou maternel. Soulever le bras de quelqu'un sert à l'honorer. Le bras du gibier est l'organe qui touche le premier la terre. Le chasseur l'offre aux chefs de terres. Pour libérer un cleptomane de ses fâcheuses habitudes, on exorcise ses bras pour qu'ils soient retenus devant le bien d'autrui. Il y a enfin les rites de guérison concernant le bras d'un malade.

 

Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 08:15 par acoeuretacris
Bonjour et bonne journée à tous...

 

 

Les yeux

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,

Des yeux sans nombre ont vu l'aurore;

Ils dorment au fond des tombeaux

Et le soleil se lève encore

Les nuits plus douces que les jours

Ont enchanté des yeux sans nombre;

Les étoiles brillent toujours

Et les yeux se sont remplis d'ombre

Oh! Qu'ils aient perdu leur regard,

Non, non, cela n'est pas possible

Ils se sont tounés quelque part,

Vers ce qu'on nomme l'invisible  

Et comme les astres penchants

Nous quittent, mais au ciel demeurent,

Les prunelles ont leurs couchants

Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,

Ouverts à quelqu'immense aurore,

De l'autre côté des tombeaux,

Les yeux qu'on ferme voient encore

Sully Prudhomme

 

 

 

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à demain....

Publié à 18:56 par acoeuretacris
à demain....

 

Les biscuits...

 

Un jour, une dame qui attendait son vol dans un aérogare, alla dans une boutique pour trouver un bon livre, acheta en même temps un sac de biscuits, puis s'assit pour lire.

Bien qu'absorbée dans sa lecture, elle s'aperçut que l'homme à côté d'elle, effronté s'il en fut, prenait un ou deux biscuits dans le sac posé entre eux. Elle fit mine de ne rien voir pour éviter un esclandre fâcheux en public. Elle lisait, mangeait des biscuits et surveillait le départ des avions, tandis que le "voleur de biscuits" se goinfrait à même ses provisions. De plus en plus agacée à mesure que le temps passait, elle songeait : "Si je n'étais pas si aimable, je le giflerais."

Chaque fois qu'elle prenait un biscuit, l'homme sans gêne se servait. Lorsqu'il n'en resta qu'un seul, elle se demanda comment il réagirait. L'air content, il eut un petit rire nerveux, puis il prit le dernier biscuit, le cassa en deux, lui offrit une moitié et mangea sa part. Lui arrachant des mains, elle se dit : "Je n'en reviens pas, cet homme a du culot et ne pourrait pas être plus impoli, vraiment, il ne me dit même pas merci !"

Elle ne se rappelait pas avoir été aussi exaspérée. Aussi soupira-t-elle d'aise, lorsque son vol fut annoncé. Rassemblant ses affaires, elle partit prendre son avion, sans même regarder l'ingrat voleur de biscuits.

Une fois à bord et confortablement installée, elle chercha son livre qu'elle avait presque terminé. En fouillant dans son sac, elle fut estomaquée, ses biscuits étaient là, sous ses yeux étonnés. "Si mes biscuits sont ici, pensa-t-elle, désespérée, alors les autres étaient les siens, que je lui ai volé moi-même et qu'il a bien voulu partager !"

Trop tard pour s'excuser, elle se rendit compte, malheureuse, que c'était elle l'impolie, l'ingrate, la voleuse !

Miroir, miroir, mon beau miroir !... combien de fois accusons-nous les autres alors que nous ne remarquons pas ce que nous faisons nous-mêmes...

 

(auteur inconnu)

 

bonne et douce nuit à tous...

merci de vos visites....

 

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Les fruits - La figue -

Publié à 16:45 par acoeuretacris Tags : fruits
Les fruits - La figue -

Histoire

La figue, dont le nom est déjà mentionné dans la Bible, est originaire d'Asie Mineureet s'est très vite répandue dans tout le bassin méditerranéen. Elle était très appréciée, par les Romains et les Phéniciens, notamment. Les Corinthiens, eux, en glissaient dans les raisins qu'ils exportaient vers Venise, car elles étaient moins chères ; c'est de cette ruse que vient l'expression "mi-figue, mi-raisin".
Aujourd'hui, on en dénombre pas moins de 700 variétés. Elles sont produites en Turquie, en Italie, en Grèce et en Californie. En France, on les a d'abord cultivé en région parisienne. C'est dans le Sud du pays (Vaucluse, Var, et Languedoc-Roussillon) ainsi qu'en Bretagne que se concentre maintenant l'essentiel de la production. La récolte a lieu entre juin et septembre.

On en distingue deux variétés essentielles :
- la blanche(la Marseillaise) : sa peau est vert pâle et sa pulpe est rouge et bien sucrée. Elle est très goûteuse mais assez rare car sa fragilité ne permet pas de la transporter.
- la violette(la Noire de Caromb, la Solliès, qui représente 80 % du marché, ou encore la Goutte d'Or de Nice) : sous sa peau d'un rouge violacée, sa pulpe est d'un rouge plus ou moins grenat.

Certains figuiers fructifient deux fois par an et permettent ainsi de récolter les figues-fleurs, assez grosses, au début du mois de juillet, et celles d'automne, en août et septembre.

Les figues sèches, quant à elle commencent leur saison en juillet. Elles sont alors brunes et gonflées. Elles deviennent plus sèches et plus claires à l'approche du mois de décembre. Elles arrivent essentiellement de Turquie, où après un séchage au soleil, elles ont été lavées à l'eau de mer puis étuvées.

 

Bienfaits

Non, la figue n'est pas aussi calorique que l'on a tendance à le croire : fraîche, elle apporte 57 kcal/100 g, soit autant que la pomme ou la prune. Sachant qu'un fruit moyen (45 g) ne fournit que 25 kcal, on aurait tord de s'en priver. Attention, la figue séchée est elle beaucoup plus calorique : 250 kcal/100 g.

Par ailleurs, la figue est un fruit très riche en minéraux qui rétablit efficacement l'équilibre alimentaire. Si, comme la plupart des végétaux, sa teneur en potassiumest élevée (232 mg/100 g), elle affiche surtout une teneur en calcium, phosphore et magnésium très appréciables. C'est aussi une très bonne source d'oligo-éléments, à commencer par le fer(0,6 mg/100 g).

 

Elle renferme également une quantité intéressante de vitamines B, souvent déficitaire, et contient notamment des pigments (aussi appelé vitamine P) aux propriétés protectrices sur les petits vaisseaux sanguins.

 

Enfin, la figue est très riche en fibres (2,3 g/100 g), efficaces pour stimuler les intestins. Comme le pruneau, elle est recommandée pour lutter contre la constipation. A noter que, pour une meilleure digestibilité, il est conseillé de la choisir bien mûre, quand elle est moelleuse et tendre.

 

Degustation

Choisissez-la souple au toucher, saine et charnue, avec une queue ferme. Elle est alors parfaitement mûre, tendre, moelleuse et délicieuse. Une goutte blanche qui perle à sa base doit vous conforter sur la fraîcheur du fruit.

 

Conservez-la vraiment très peu de temps. A moins que votre fruit ne manque de maturité, il ne peut guère attendre plus de 24 heures. Fragile, la figue s'abîme très vite. De plus, elle ne doit pas entrer dans le réfrigérateur qui masque son arôme.
La figue sèche, elle, se garde plusieurs mois dans une boîte hermétique.

 

Consommez-la à température ambiante, en fruit de table ; si elle est mûre à point, elle fond sur la langue comme du miel. Elle entre dans la préparation de tartes, de clafoutis ou de gratins. Elle est également savoureuse pochée dans un vin liquoreux ou rôtie au four, seule ou avec des pommes. Dans ce cas, elle se sert aussi bien en dessert qu'en accompagnement d'une volaille : pintade, caille, canard... à vous de choisir !

 

elle se marie bien volontiers aux saveurs salées, comme le fromage de chèvre ou de brebis, et le jambon de Parme, pour des apéritifs et des entrées originales. Sinon, dégustez-la comme nos ancêtres du 18ème, qui écrasaient légèrement deux ou trois fruits sur une belle tranche de pain de campagne, relevée de poivre.

 

Enfin, la figue fraîche compote et permet aussi de réaliser confitures et boissons fermentées, comme la fameuse boukha tunisienne. Sèche, elle se savoure nature tout aussi bien que farcie d'amandes ou de noix. On peut la glisser dans des compotes, la cuire dans du vin. Elle se sert alors avec le lapin, le faisan et la pintade. Macérée dans de l'eau avec des baies de genièvre, elle donne une boisson appelée la figuette.

Les fruits - la datte

Publié à 16:35 par acoeuretacris Tags : fruits
Les fruits - la datte

Histoire

La datte est le fruit du palmier-dattier. Elle pousse sur cet arbre sous forme de régimes comme pour les bananes. Elle se présente sous une forme ovale et charnue pouvant atteindre 4 cm de long. Sa couleur dépend de la variété dont elle est originaire, mais reste souvent dans des tons marronnés.

Originaire du golf Persique, elle est cultivée depuis 4000 ans avant notre ère. A cette époque, le dattier était considéré comme un " arbre de vie " par les Chaldéens et les bédouins, puisque la datte constituait la base de leur alimentation. L'arbre entier servait au quotidien pour ces peuples : le fruit pour l'alimentation, la sève pour se désaltérer, les fibres pour le tissage et les noyaux comme combustible.

 

Bienfaits

Selon qu'elle soit fraîche ou séchée, la datte ne présente pas les mêmes caractéristiques nutritionnelles. Une datte fraîche voit sa portion de glucides, de minéraux et de fibres, largement supérieure à celle d'un fruit frais classique. Ainsi, son pourcentage de calories peut atteindre 118 kcal pour 100 g contre 50 à 70 kcal pour un fruit frais normal.

 

Néanmoins, la datte séchée remporte la palme, avec sa capacité hautement énergétique de 282 kcals pour 100 g. Sa teneur en glucides, pouvant aller de 64 % à 69 %, représente un complément énergétique de qualité pour faire du sport. Cette valeur est trois à cinq fois supérieure à celle d'un fruit frais.

 

La datte est un aliment riche en composants essentiels au bien-être de notre corps. On y retrouve en plus des glucides, des minéraux, des oligoéléments, de la vitamine B, de la provitamine A ou encore des fibres en grande quantité qui permettent de lutter contre la paresse intestinale. Enfin ce fruit contient peu de lipides mais un taux important de protides qui contribuent au renouvellement des cellules de notre corps.

 

Conservation

La datte fraîcheest un fruit fragile qui connaît une durée de conservation limitée. Cependant, une fois séchée, la datte se conserve très bien grâce à sa forte teneur en sucre et sa faible teneur en eau.

Il est intéressant de noter que pour une conservation optimale, il faut garder ces dattes à l'abri de l'humidité pour éviter la moisissure.

 

dégustation

On peut déguster la datte de deux façons différentes : fraîche ou séchée. Toutefois, il est difficile de trouver des dattes fraîches sur le marché français, ce fruit étant fragile et à durée de conservation limitée. Ainsi, il est plus facile de consommer la datte séchée.

 

Selon les pays, l'emploi de ce fruit diverge. En Grèce, on l'utilise essentiellement dans des sauces pour des viandes et poissons ainsi que dans des pâtisseries. Cela ressemble également à l'utilisation qu'en font les peuples du Maghreb. Ils agrémentent leurs tajines, couscous, ragoûts, ou l'intègrent dans des desserts tels que des beignets ou des nougats. En France, la consommation des dattes reste généralement cantonnée aux friandises, on les déguste fourrées ou glacées.

Du côté de l'Inde, on les retrouve dans des plats épicés, des sucreries et pour la confection de galettes. Enfin, en Irak, on extrait le jus des dattes pour l'incorporer à des soupes ou des salades de crudités.

Les fruits - Le coing -

Publié à 16:25 par acoeuretacris Tags : fruits
Les fruits - Le coing -

Histoire

Fruit du cognassier, le coing ressemble à une poire par sa forme et sa couleur jaune. Il a un parfum fort, une chair dure et âpre quand elle est crue. Il est recouvert d'un fin duvet a maturité.

Originaire des bords de la mer Caspienne, le coing (ou "poire de Cydonie"), était déjà cultivé 4 000 ans avant notre ère. Il était très apprécié des Grecs, qui le mangeaient fourré au miel, et des Romains, qui l'utilisaient aussi en parfumerie.

Cultivé dans de petits vergers de l'est de la France, le coing est disponible sur le marché en automne. Les principales variétés sont : le Champion, le Géant de Vranja et le Coing du Portugal.

 

Bienfaits

L'apport calorique du coing est faible (28 kacl/100 g), il ne faut cependant pas oublier qu'il est le plus souvent consommé cuit dans des préparations sucrées (compote, gelée, confiture…).

Les fibressont très abondantes dans le coing, puisqu'elles dépassent 6 g/100 g (dans les fruits, on en trouve habituellement 1,5 à 2,5 g/100 g).

Il est également bien pourvu en vitamines C(15 mg/100 g), comme la cerise et nettement au-dessus de la pêche, de la poire ou de la pomme. Mais, comme on cuit le coing pour le consommer, la vitamine C est en partie détruite par la chaleur.

 

Bon pour les intestins : les fibres du coing (tanins et pectines) ont des propriétés anti-diarrhéique, une action protectrice de la muqueuse intestinale, et une action antiseptique. Don Quichote suggère d'ailleurs à son fidèle Sancho Pança quelques tranches de coing pour soulager ses problèmes de digestion dans le fameux roman de Cervantes.

Bon pour la régulation :ses fibres permettent également d'abaisser l'index glycémique et le taux de cholestérol sanguin. Elles diminueraient par ailleurs le risque de cancer colique et du système digestif.

 

dégustation

 

Pour le choisir, sachez que le coing est mûr lorsqu'il dégage un parfum agréable et que sa peau est bien jaune, avec un fin duvet qui s'en va facilement en frottant. Prenez le bien ferme et intact.

 

Pour le conserver, mettez le dans un endroit frais et aéré. Il se garde ainsi plusieurs semaines.

 

Le coing se déguste toujours cuit.
En Europe, on l'utilise pour faire des compotes (il se marie très bien avec les pommes et les poires), des confitures ou des gelées (le mot "marmelade" vient du portugais "marmelo", coing), des confiseries (comme les pâtes de fruits), et des liqueurs (comme le ratafia).
La pâte de coing est la meilleure recette pour apprécier le goût du coing; n'hésitez pas, elle surprend toujours agréablement les personnes qui ne connaissent pas.
En Orient, on le mange aussi salé, farci comme le poivron, ou dans des tajines.
Enfin, des tranches de coing revenues dans du beurre accompagnent très bien les volailles et le gibier.