Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 08:21 par acoeuretacris
Bonjour et bonne journée à tous...

Les oies

 

Vous vous demandez peut-être pourquoi des oies volent en formation. Et bien, chaque fois qu'une oie bat de l'aile, elle crée un courant ascendant qui facilite le vol de l'oie qui la suit. Grâce à leur formation en V, les oies volent avec une efficacité d'au moins 71% supérieure à celle qu'elles auraient si elles volaient chacune de leur côté.

 

Les gens qui vont dans la même direction et qui ont le sens du partage, peuvent se rendre à destination plus rapidement et plus facilement, car il avancent en s'entraidant.

(auteur inconnu)

 

A demain....

Publié à 20:49 par acoeuretacris
A demain....

Je vous souhaite une bonne et douce nuit...

regardez vers le ciel...

une étoile file...

sous vos yeux...

faites un voeu....

qu'il soit exaucé....

bisous...

Phénomènes inexpliqués - Sourcier : don ou hasard ?

Publié à 16:20 par acoeuretacris Tags : phénomène inexpliqué sourcier
Phénomènes inexpliqués - Sourcier : don ou hasard ?

Sourcier : don ou hasard ?

 

Le sourcier ou radiesthésiste a la réputation de pouvoir trouver, à l’aide d’une baguette en bois généralement, une source ou une rivière souterraine.
Le monde scientifique s’est très tôt intéressé aux sourciers et plusieurs expériences ont été menées pour déterminer si le reflexe du sourcier était dû à un sixième sens ou au simple hasard.
Les résultats sont controversés. Cependant, une chose est sûre, l’activité des radiesthésistes n’a aucune corrélation avec le paranormal.

 

La technique de la baguette

Le sourcier tient fermement les deux extrémités de sa baguette les deux avant-bras tendus devant lui. Les paumes tournées vers le ciel, il avance lentement quand soudain la baguette se met à vibrer, puis à piquer irrésistiblement en direction du sol.


Pourtant, l’observateur ne voit pas les mains, ni les doigts bouger.
On dirait qu’une force surnaturelle, à un endroit précis, attire la baguette vers les profondeurs du sous-sol.

C’est ainsi que le sourcier est en général décrit lorsqu’il recherche de l’eau souterraine.

 

La baguette peut être tout simplement une branche fourchue de noisetier. Certains utilisent un pendule.

Au Moyen Âge, les mineurs de Bohême utilisaient la baguette pour détecter les filons métalliques.

 

Aujourd’hui, les sourciers sont beaucoup moins sollicités et n’intéressent plus vraiment ni les médias, ni les scientifiques.

 Il y a une cinquantaine d’années, quelques-uns uns faisaient encore la Une des journaux.


C’est le cas par exemple de M.Brissaud, un sourcier célèbre de Normandie. En 1959, une grande sécheresse s’est abattue sur la France et ce sourcier a découvert plus de 10 sources pour les cultivateurs.
Ouest-France n’avait pas hésité à l’époque à publier un article très élogieux sur cette performance.
Cet homme a d’ailleurs travaillé avec les autorités et les géologues pour chercher de l’eau.


Honnête, M.Brissaud avait reconnu qu’il connaissait parfaitement  sa région et savait que de nombreuses sources existent sous les champs.
Encore faut-il savoir où chercher.

La vraie question est de savoir pourquoi la baguette se met à vibrer ? L’autre question que nous pouvons nous poser est : Le sourcier a t-il un don ou n’importe qui peut-il en faire autant ?

 

Sourciers et charlatans

Le monde scientifique se réparti en trois camps. Ceux qui pensent qu’un phénomène naturel est à la base du reflexe du sourcier. Ceux qui pensent que tout ça n’est que du charlatanisme. Enfin ceux qui se montrent plus nuancés et pensent que seules des expériences  très rigoureuses peuvent apporter une réponse.

 

Eugène Chevreul, un célèbre chimiste, se situe dans le deuxième camp. C’est lui qui, en 1854, a condamné le premier cette « science ».
Il a effectué plusieurs expériences avec un pendule et s’est aperçu que celui-ci ne tournait plus lorsqu’on immobilisait sur un support en bois la main qui le tenait.


Cela prouvait donc, d’après lui, que les rotations étaient dues à un tremblement involontaire des muscles et non à la présence d’eau ou de tout autre objet.


Au 19e siècle, on ne savait rien de la radioactivité et de ses effets sur la matière vivante.

Suite à cette condamnation officielle, les scientifiques se sont détournés de cette pratique populaire.

 

En 1930, l’abbé Bouly invente le terme de « radiesthésie ». Fanatique du pendule, il place cette pratique dans les sciences occultes et la parapsychologie ce qui altère encore un peu plus la réputation des sourciers.

 

Certains qui sont de véritables charlatans prétendent pouvoir découvrir non seulement de l’eau mais également le siège et la nature des maladies ou retrouver des disparus en agitant leur pendule au-dessus d’une carte géographique.

Ces pratiques sont très éloignées de celle du véritable sourcier et beaucoup d’entre eux ont été démasqués et ridiculisés.

C’est alors toute la profession qui a été assimilée à une énorme fumisterie.

 

Pourtant, en 1962, un savant de renommée internationale ose briser les tabous en remettant en cause la conclusion de Chevreul.
Il s’agit du Pr Yves Rocard, Directeur du laboratoire de physique de l’Ecole normale supérieure et responsable  au Comité de l’énergie atomique du programme de recherches sur la première bombe française.

 

Sourcier et champ magnétique

Il est plutôt rare qu’un scientifique aussi reconnu prenne des risques sur un sujet aussi controversé. Le premier livre du Professeur Rocard a été hué par ses collègues.
Le physicien atomiste a pourtant persévéré pendant plus de 20 ans.

Ouvert d’esprit et très curieux, il a essayé tout simplement de trouver une solution rationnelle à ce phénomène.

En résumé, sa théorie part du principe que l’eau, en filtrant à travers le sol, peut créer de très faibles courants électriques et donc des champs magnétiques.


Disposant d’un magnétomètre à protons, il a fait des relevés sur les zones sourcières. Il a ainsi pu constater qu’à chaque fois que le reflexe du sourcier se déclenchait, il enregistrait sur la zone une « bosse » magnétique, même en l’absence de source.

Il en a conclu que ce n’était pas l’eau qui provoquait cette vibration de la baguette mais une perturbation locale du champ magnétique terrestre.

Le Pr Rocard s’est également inspiré des migrations animales. On a la certitude aujourd’hui que de nombreux animaux, les cétacés notamment, s’orientent grâce aux champs magnétiques.

 

Les oiseaux ou les cétacés entre autres possèdent des cristaux de magnétite qui leurs sont indispensables pour s’orienter.
Le Pr Rocard s’est donc demandé si l’homme ne possédait pas, lui aussi, cette boussole biologique.

Il est intéressant de souligner que dans les années 1980, des chercheurs anglais ont découvert des cristaux de magnétite dans les arcades sourcilières de l’homme.

 

A contrario, des expériences menées entre 1964 et 1966 par le comité Para n’ont pas été concluantes et ce comité a rejeté la théorie d’Yves Rocard.

 

Cependant, à ce jour, cette théorie révolutionnaire n’est pas totalement écartée par tous les chercheurs.
Il serait nécessaire que de nouvelles expériences menées de manière très rigoureuse soient mises en œuvre.

 

Un dossier qui reste ouvert

D’autres expériences ont été menées dans de nombreux pays. Par exemple, en Russie, à la fin des années 1960, 700 sourciers ont été invités à se « balader » dans les plaines du Kazakhstan. Munis de baguettes en fibre de verre, ils étaient suivis par des hélicoptères munis de magnétomètres à « flux gate ».


Le rapport a noté qu’il existait une réelle corrélation entre les points sourciers et les anomalies magnétiques.

 

D’après Y.Rocard, cette sensibilité varie beaucoup d’un individu à l’autre et même au cours d’une même journée, suivant les perturbations magnétiques que l’on subit sans s’en rendre compte.

Pour le moment on ne peut pas vraiment dire que les expériences organisées aussi bien par les sceptiques que par les « croyants » ont donné des résultats probants.

 

Le taux de réussite semble équivalent à celui que l’on obtiendrait si on cherchait une source au hasard.

 

Note sur Yves Rocard

Yves Rocard est décédé en 1992. C’était le père de Michel Rocard (homme politique français). C'est le père des bombes A et bombes H françaises.


Il s’est beaucoup intéressé aux sourciers mais également aux ovnis. C’était un homme d’une grande érudition, un savant réputé et un homme curieux qui n’a jamais eu peur d’affronter la communauté scientifique sur des sujets considérés comme tabous.

 

Ouvrages d’Yves Rocard sur les sourciers: Le signal du sourcier  en 1969. La science et les sourciers ; baguettes, pendules, biomagnétisme, 1989.

Animaux - canidés - Histoire et évolution -

Publié à 16:12 par acoeuretacris Tags : canidé animaux histoire
Animaux - canidés - Histoire et évolution -
Le groupe des canidés (Canidae) dont font partie le renard, le loup, le chacal, le coyote, le chien sauvage ou domestique, a fait son apparition il y a environ 40 millions d’années.

Ce groupe a connu une très belle réussite et a su s’adapter à une grande diversité d’habitat et d’alimentation.

Les canidés primitifs

Les canidés font partie de l’ordre des carnivores et au groupe des caniformes. Les caniformes rassemblent, outre les canidés, les ursidés (ours), les mustélidés (belette, blaireau, civette…) et les pinnipèdes (phoque, otarie, morse).

Ourson brun.

Les canidés apparurent les premiers. Leur large distribution actuelle est récente car une grande partie de l’histoire des canidés se déroule en Amérique du Nord.

Elle commence il y a environ 40 millions d'années dans les grandes plaines américaines avec l’apparition des Hesperocyoninae qui y ont survécu pendant près de 30 millions d’années.

Hesperocyon gregarius pesait moins de 3 kg et avait une allure gracile. Avec son cou et sa queue longs et flexibles et ses pattes courtes terminées par des pieds pentadactyles, cet animal ressemblait plus à une mangouste qu’à un chien.

Pourtant, certaines caractéristiques dont notamment la disposition des dents prouvent que c’est un canidé primitif.
Ce canidé qui mesurait environ 80 cm de long a vécu de l’Oligocène inférieur au Miocène inférieur.

Hesperocyon gregarius. image Ghedoghedo.

Les Hesperocyoninae comportaient surtout de petits animaux présentant une grande diversité de morphologie.
Les Borophaginae sont le second grand groupe de canidés à apparaître. Eux aussi ont prospéré en Amérique du Nord.

Ils ont vécu de l'Oligocène au Pliocène (40 Ma à 2,5 Ma). Certaines espèces étaient plus grandes que le lion actuel. Parmi ces géants, on trouvait le genre Epicyon qui mesurait environ 94 cm à l’épaule.

Ce groupe a donné naissance aux plus gros canidés de tous les temps.

Crâne de Epicyon saevus.

Epicyon haydeni était probablement le canidé le plus gros et le plus impressionnant de toute l’histoire évolutive de cette famille. Le poids d'un spécimen fossile a été estimé à un peu plus de 100 kg.

Plus gros qu’un lion, c’était certainement un redoutable prédateur.

Borophagus ( Syn: Osteoborus) est le plus connu des Borophaginae et avait la taille d’un loup mais avec des molaires broyeuses énormes.

On pense que son mode de vie était proche de celui de la hyène. Borophagus diversidens (espèce type) a vécu du Miocène inférieur au Pliocène. L'espèce s'est éteinte il y a environ 3,5 millions d'années.

Borophagus cyonoides. image Ghedoghedo.

Cependant, tous les Borophaginae n’étaient pas grands. Certains ressemblaient à des ratons laveurs ou des coyotes.
On ne sait pas s’ils étaient carnivores ou omnivores.

Changements climatiques et évolution des canidés

L’évolution des espèces est liée aux changements climatiques. Les canidés ne font pas exception à cette règle.
En entrant dans l’Oligocène (33,7 Ma), le monde devint rapidement plus froid et plus saisonnier.
Les canidés étaient en voie de diversification en Amérique du Nord.

Les ours-chiens (famille des Amphicyonidae) tenaient le rôle de gros prédateurs et de charognards. Cette famille a fait son apparition au milieu de l'Oligocène et s'est éteinte au Miocène inférieur.

Amphicyon ingens devait ressembler à un grand ours avec les dents acérées d'un loup. Malgré leur surnom, les "ours-chiens" n'étaient pas des canidés. image Ghedoghedo.

Le début du Miocène (23 Ma) vit s’amorcer un changement en direction d’un climat plus chaud et beaucoup plus sec.
C’est à peu près à ce moment là que s’ouvrit le détroit de Drake entre l’Antarctique et l’Amérique du Sud.

Les forces tectoniques étaient en train d’édifier les grandes chaînes de montagnes : Montagnes rocheuses, Andes et Himalaya.

Le loup arctique (Canis lupus arctos). image Ber'Zophus

Jusqu’au Miocène supérieur, les canidés étaient confinés en Amérique du Nord car les deux continents étaient séparés par une mer.

A la fin du Miocène (5 Ma environ), il y eut une baisse constante des températures de la planète et une poursuite de l’assèchement.

Ces changements eurent plusieurs conséquences en Amérique du Nord :

  • Les herbivores adaptés à des habitats forestiers et au broutage de feuilles déclinèrent
  • Les ours-chiens (Amphicyonidae) et les chiens-ours (Hemicyonidae) déclinèrent et disparurent
  • Les Ursidae (Ours) firent leur apparition
  • La famille des canidés se diversifia donnant toute une gamme d’espèces qui migrèrent dans l’Ancien Monde à la fin du Miocène

 

Coyote

Le grand échange entre les faunes du nord et du sud de l’Amérique a commencé dans le courant du Pliocène.
Au début de cette période, le climat planétaire était froid et sec. Il y eut en Amérique du Nord plusieurs remplacements de la végétation :

  • Forêts tropicales remplacées par des forêts subtropicales
  • Forêts subtropicales remplacées par des savanes
  • Savanes remplacées par des prairies

 

Ces changements de végétation ont abouti à une réduction du nombre des espèces.

L’Amérique du Nord fut particulièrement touchée car elle ne pouvait pas encore communiquer avec les zones équatoriales d’Amérique du Sud.

Le refroidissement final qui a marqué le monde du Pléistocène préfigure le début de l’Age glaciaire il y a environ 2 millions d’années.

Le contact entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, il y a 2,5 millions d’années, est l’un des évènements significatifs de ce refroidissement.

En effet, cela désorganisa les modes de circulation océanique et atmosphérique.

Il y a 2,5 millions d’années, les animaux purent migrer vers le sud. L’isthme de Panama assura une continuité continentale pour toutes les espèces.

Les canidés sont passés en Amérique du Sud au Pléistocène inférieur. Le premier renard, Cerdocyon avius, faisait partie de la migration. Il vivait en Amérique du Sud au Pléistocène et mesurait environ 80 cm de long. Sa présence en Amérique du Nord est attestée par des fossiles découverts en Californie.
Aujourd'hui, le genre Cerdocyon est représenté par le renard crabier (Cerdocyon thous) qui vit de la Colombie jusqu'en Argentine.

Renard crabier . image suzy qq

Les canidés traversèrent également le détroit de Behring vers la Russie actuelle. Ils se développèrent en Europe et en Asie.
Le renard polaire est un descendant des canidés qui sont remontés loin vers le nord.

Ce sont ces changements climatiques qui ont probablement poussé aux migrations de la faune car leur première conséquence est un changement de la végétation.

Ces migrations ont donné la distribution géographique des mammifères que l’on connaît aujourd’hui.

Une grande partie de la diversité des immigrants nordiques dans l’Amérique du Sud actuelle est représentée par le cerf, les félins et les canidés.

A la fin du Pléistocène (10 000 ans), de nombreux carnivores se sont éteints dont les félins à dents de sabre et les canidés ressemblant aux hyènes (Borophaginae).

Crâne d'un Smilodon. image Brendan Adkins

Des cinq genres qui existaient à l’Oligocène inférieur, les canidés se sont développés et diversifiés en 42 genres au Miocène supérieur.

Ils ont atteint leur apogée à cette période avant de décliner pour ne compter aujourd’hui que 10 ou 11 genres selon les auteurs.

Dholes

Leurs dents au nombre de 42 pour la plupart des espèces ont beaucoup contribué à la diversité de leur habitat et leur alimentation. Ils possèdent de grandes canines pointues ainsi que des dents carnassières bien développées. Ils ont également de puissantes molaires broyeuses.

Les canidés sont en fait presque tous omnivores.

Otocyon ou chien-oreillard.

Ils ont su développer une vie sociale grâce à leur intelligence ce qui leur a permis de mieux lutter contre les prédateurs, d’élever leurs jeunes et donc de coloniser de nouveaux habitats.
Leur façon de courir sur la pointe des orteils (appelée digitigrade) leur permet de chasser des proies rapides sur de grandes distances.

Les premiers canidés « modernes »

Cynodesmus thooides est l’un des premiers canidés qui ressemble vraiment à un chien moderne. Il ressemblait au coyote.
Sa tête était cependant plus courte ; le long museau typique des chiens ne s’est développé que bien plus tard.

Chacun de ses pieds se terminaient encore par cinq orteils et les griffes étaient partiellement rétractiles.

Sa morphologie n’était pas encore aussi efficace pour courir que celle des canidés actuels. C’est le développement des grandes prairies d’Amérique du Nord qui a favorisé l’évolution d’herbivores véloces et donc celle de chasseurs rapides comme les chiens ou les loups.

Le genre Canis comprend 9 espèces encore vivantes de loups, coyotes, chacals et chiens. Il existait un plus grand nombre d’espèces dans le passé.

Chacal doré

Le plus connu est Canis dirus « chien terrible » qui vivait au Pléistocène. On a retrouvé 1 600 individus conservés dans les fosses à goudron de Rancho La Bréa, en Californie.

On suppose que les animaux se faisaient piéger dans ces mares gluantes, ce qui attirait les prédateurs comme Canis dirus.

Crâne de Canis dirus. image unforth

Mais, leur convoitise les perdait à leur tour. Ils se sont ainsi fossilisés laissant une image précise de la vie au Pléistocène.
Ces chiens terribles et les chats à dents de sabre se battaient puisque leurs os sont souvent recouverts de cicatrices.

Les canidés aujourd’hui

Aujourd’hui la famille des canidés regroupe 35 espèces réparties en 12 genres. Les plus importants sont les genres Vulpes (renard vrai) et Canis (loup, chacal, coyote, chien sauvage et domestique).

Les 12 genres :
  • Canis
  • Cuon (Dhole)
  • Lycaon
  • Atelocynus (Renard à petites oreilles)
  • Cerdocyon (Renard crabier)
  • Pseudalopex (Renard des Ande ou renard gris d'Argentine)
  • Chrysocyon (Loup à crinière)
  • Speothos (Chien des buissons)
  • Vulpes (Renards)
  • Urocyon (Renard gris)
  • Otocyon (Chien oreillard)
  • Nyctereutes (Chien viverrin)

 

La plupart des canidés possèdent 42 dents sauf le dhole, le lycaon et le chien des buissons sud-américain. La perte de ces deux dents reflète une spécialisation progressive dans un régime carnivore exclusif.

Lycaon

Les canidés représentent la deuxième grande dynastie de prédateurs après les félins.

Le renard gris d’Amérique ressemble morphologiquement et dans son mode de vie aux premiers canidés. Comme ses ancêtres, il retourne parfois dans les arbres pour chasser.

Cependant, la vitesse et l’endurance ont constitué un facteur essentiel qui donna la suprématie aux canidés sur les félins.
Le changement climatique les favorisa avec l’émergence de grandes plaines découvertes. Si les félins perdirent les arbres qui leur permettaient de se camoufler pour chasser en embuscade, les canidés devinrent, eux, plus rapides.

La structure osseuse de leurs pattes évolua pour leur permettre de poursuivre plus rapidement leur proie en terrain découvert.
Outre cette aptitude, les canidés ont su développer la vie en groupe et donc communiquer. La bande se révèle toujours aujourd’hui le mode de vie le mieux adapté à la survie d’une espèce.

Une meute de lycaons qui s'acharne sur une proie.

Les canidés ont bien compris que l’union fait la force. Parfois, des associations sont vraiment inattendues. C’est le cas de celle entre le coyote et le blaireau. Un partenariat s’est établi entre eux pour chasser les écureuils qui nichent dans le sol.

L’un creuse à la sortie du terrier et l’autre à l’entrée jusqu’à ce que la proie vienne se précipiter dans la gueule de l’un des deux acolytes. Le hasard décide de celui qui ripaille. Ils peuvent ainsi passer plusieurs mois ensemble.

A l’apogée des canidés, des meutes de chiens sauvages sillonnaient les plaines d’Afrique.

Le dhole, le dingo et le chien viverrin sont toujours d’éminents carnivores. Ces chiens sauvages ont su s’adapter aux habitats les plus variés.

Le dingo fut probablement introduit par l’homme en Australie il y a entre 4 000 et 8 000 ans. Chien domestique à l’origine, il est redevenu sauvage.

Dingo

Le chien viverrin ressemble plus à un raton laveur. C’est le seul canidé à hiberner en hiver. Originaire de Sibérie orientale, de Mandchourie et de Chine, il a été introduit avec succès par l’homme en Russie occidentale et s’est ensuite répandu à travers toute l’Europe de l’Est jusqu’en Allemagne.

Des colonisateurs s’installèrent dans les régions arides et désertiques. Le fennec est l’un de leur descendant.

Fennec

C’est également en Afrique que vit un autre canidé aux oreilles étonnantes : le renard à oreilles de chauve-souris également appelé chien oreillard.

Le loup a su coloniser tout l’hémisphère nord au cours de son évolution.

La filiation entre le chien et le loup a longtemps fait l’objet d’une controverse. On sait que lorsque deux espèces distinctes s’accouplent, l’hybride est stérile.

Mais une louve et un chien peuvent avoir une descendance capable de procréer. Les dernières analyses génétiques ont démontré que le loup est bien l’ancêtre du chien.

Le loup, ancetre du chien

Une société de scientifiques américains a même demandé que le chien soit classifié comme une sous-espèce du loup.

Cependant les nombreux croisements effectués par l’homme ont éloigné le chien de ses racines.

Aujourd’hui, le seul véritable prédateur des canidés est l’homme. Ce dernier a quasiment exterminé les grandes bandes qui sillonnaient les continents. Ceux qui survivent le mieux à la pression humaine sont les renards roux.

D’autres espèces comme le lycaon sont en voix d’extinction.

Tourisme et histoire - Les ponts de Paris -Pont Neuf-

Publié à 14:50 par acoeuretacris Tags : tourisme paris pont
Le Pont Neuf 
 
 
 
Pays France
Ville Paris
Coordonnées 48°51′24″N 02°20′27″E / 48.85667, 2.34083
Franchit laSeine
Type Pont en maçonnerie
Longueur 238 m
Largeur 20 m
Matériau Pierre
Construit en 1578-1607
 
 
Le pont Neuf est le plus ancien pont de Paris. C'est, après le pont aval et le pont amont du périphérique, le troisième plus long pont de Paris (232 m). Son nom vient du fait que c'est le premier pont en arc construit en pierre à Paris (auparavant les ponts étaient construits en bois). Sa construction a été décidée en 1577, et le 2 novembre de cette année-là, Henri III désigne une commission chargée d'assurer la bonne construction du pont et le suivi des travaux. Il charge Claude Marcel, contrôleur général des Finances, d'assurer la liaison entre lui et la commission. La construction est autorisée par lettres patentes du roi le 16 mars 1578, lequel pose la première pierre de l'ouvrage le 31 mai suivant en présence de la reine mère Catherine de Médicis et de la reine Louise de Lorraine. 
Sa construction se poursuivra jusqu'en 1607, sous le règne d'Henri IV. Cependant, le chantier pris du retard et les travaux ont dû être suspendus pendant dix ans, de 1588 à 1598 du fait des guerres de religion. En 1599, Henri IV ordonne la reprise des travaux, dont il confie la conduite à Guillaume Marchant et François Petit. 
 
Le 2 janvier 1602, le roi autorise la construction d'une grande pompe à eau sur la partie nord du pont, au droit de la deuxième arche du grand bras : "Pompe de la Samaritaine". Cette pompe, la première machine élévatrice d'eau construite dans Paris, dont les plans furent commandé au Flamand Lintlaër, fut reconstruite par Robert de Cotte entre 1712 et 1719, puis rénovée par Soufflot et Gabriel. Elle était baptisée ainsi parce qu'elle fut décorée d'une représentation sculptée de l'épisode relatant la rencontre entre Jésus et la samaritaine au Puits de Jacob (relaté dans l'Évangile selon Jean), œuvre de Bernard et René Frémin (1672-1744). Elle était surmontée d'une horloge munie d'un carillon qui rythmait la vie des habitants. Celle-ci était destinée à alimenter en eau les palais du Louvre et des Tuileries, ainsi que le jardin de ce dernier. Elle sera détruite en 1813, et Ernest Cognacq aurait installé sa première échoppe dans la corbeille du Pont Neuf à l'emplacement même de cette ancienne pompe. Les affaires aidant, l'échoppe laissera vite la place au célèbre Grand magasin homonyme construit non loin de là sur la rive droite du fleuve. 
 
 
La pompe de la Samaritaine (à gauche) sur le pont Neuf au XVIIIe siècle (tableau de Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet). 
 
C'est aussi le premier pont de Paris à ne plus être couvert. En juillet 1606, alors que la construction du pont s'achève, Henri IV décide de l'aménagement d'une place presque fermée avec des maisons ayant des façades identiques — la place Dauphine — entre le palais de la Cité et le terre-plein situé entre les deux culées du pont. 
 
Le 23 août 1614, quatre ans après l'assassinat du roi, la statue équestre d'Henri IV commandée à Jean de Bologne par Marie de Médicis pour être placée sur le terre-plein de l'île de la Cité, entre les deux culées du pont, est inaugurée. Elle sera fondue ainsi que les deux bas-reliefs des faces latérales (Œuvres de Pierre Francheville, de Cambrai) pour faire des canons en 1792 lors de la Révolution française et dont des fragments du cheval ainsi que les quatre statues, ornant les angles, d'esclaves ou de nations vaincues (Œuvres de Pierre Francheville) sont conservés au Musée du Louvre. Elle fut remplacée sous la Restauration par une nouvelle statue équestre d'Henri IV, réalisée grâce à une souscription lancée par Louis XVIII et inaugurée en 1818, d'après le modèle du sculpteur Lemot s'inspirant de l'original du fondeur Pietro Tacca premier assistant de Jean de Bologne. Cette statue a été réalisée avec le bronze de l'effigie de Desaix 
On trouve de part et d'autre des repères témoins de la crue de 1910. Son niveau moyen est au-dessus du niveau moyen du quartier du Marais. 
Au premier trimestre 2007, la Ville de Paris a achevé la restauration intégrale, livrant de la dernière arche et ses mascarons, côté rive droite et voie sur berge. 
 
 
Le pont Neuf en 1615, plan de Mérian 
 
Comme la plupart des ponts construits à l'époque, le pont Neuf se compose d'une série de courtes arches. 
Il diffère néanmoins des autres ponts parisiens à bien des égards. Tout d'abord, il est le premier pont à traverser la Seine dans toute sa largeur, reliant la rive gauche, la rive droite, et l'extrémité occidentale de l'île de la Cité. Il dispose de trottoirs (les premiers de Paris) et de « balcons » en demi-cercles au-dessus de chaque pile, où des marchands et artisans tiennent boutique. Une autre nouveauté est l'absence de maisons sur sa bordure. Enfin, pour la première fois, on orne le pont d'une statue équestre en l'honneur d'Henri IV. Le long de ses corniches, sont sculptés 385 mascarons (ou masques grotesques) que l'on doit à Germain Pilon. 
Le pont mesure 238 m. Sa largeur est de 20,50 m (la chaussée mesurant 11,50 m, et les deux trottoirs, 4,50 m chacun). Le grand bras possède sept arches d'ouverture, comprises entre 16,40 m et 19,40 m. Il mesure 154 m. Le petit bras possède quant à lui, cinq arches d'ouverture, comprises entre 9 m et 16,70 m. Il mesure 78 m. 
 
 

Tourisme et histoire-Les ponts de Paris-Viaduc Austerlitz-

Publié à 14:43 par acoeuretacris Tags : tourisme paris pont
Le Viaduc d’Austerlitz 
 
 
Viaduc d’Austerlitz 
 
Le franchissement de la Seine entre la gare d’Austerlitz et la place Mazas (quai de la Rapée) devant se faire par voie aérienne, les services de la navigation voient d’un mauvais oeil un pilier en plein milieu du fleuve. 
Biette adjoint de Fulgence Bienvenüe propose alors un ouvrage entièrement métallique franchissant la Seine d’une seule portée. 
Un concours est lancé en 1903, la Société de construction de Levallois-Perret qui est retenue propose un ouvrage en acier doux laminé d’une seule travée de 140 m d’ouverture (record des ponts parisiens), celle du pont Alexandre III  faisant elle-même (107,50 m). 
 
Le viaduc d’Austerlitz sera constitué de deux grands arcs paraboliques avec trois articulations, une au sommet et deux proches des rives. Le tablier de 8,50 m de large placé à 11,30 m du niveau de la Seine obligera les ingénieurs à placer les arcs au-dessus du tablier. Les culées, qui supporteront les extrémités des arcs du viaduc sur les rives, seront établies sur des massifs en maçonnerie de 22 m de long et 18 m de large. Quant aux culées proprement dites, elles seront surmontées chacune de deux pylônes de 15 m de haut. 
 
 
 
Si l’approche entre la station Gare d’Austerlitz et la Seine ne pose pas de problème particulier, il n’en est pas de même de l’autre côté. La configuration des lieux oblige la ligne de métro à suivre une courbe en pente de 75 m de rayon pour passer sous la place Mazas. MM. Daydé et Pillé, imaginèrent un ouvrage fait de poutres courbées parallèlement aux rails. Le résultat est un ouvrage courbe de 75 m de rayon présentant une pente de 40% et formé de deux travées respectivement de 40,35 m et 34,05 m de long. De fait, les deux côtés parallèles n’ayant pas la même longueur, le viaduc est hélicoïdal. 
 
 
 
Les travaux du viaduc d’Austerlitz débutent en novembre 1903. On met en place un échafaudage de bois monté sur plusieurs piliers enfoncés dans le lit de la Seine. Puis, on commençe par assembler et river le tablier, ainsi que les arcs devant le supporter, jusqu’au « clavetage » définitif (fixation des pièces métalliques par des rivets) consistant à rendre l’ensemble solidaire. 
Les travaux se terminent en décembre 1904. La décoration des piliers, des arcs et des culées est alors confiée à l’architecte Camille Formigé. 
Le viaduc d’Austerlitz sera renforcé en 1936 pour permettre une augmentation de la charge des trains. 

Tourisme et histoire - Les ponts de Paris -Pont National-

Publié à 14:35 par acoeuretacris Tags : tourisme paris pont
Le pont National 
 
 
Pont National vue d’ensemble 
 
Premier construit sous le Second Empire par les ingénieurs Couche et Petit, le pont Napoléon III qui deviendra « National » à la chute du régime a une largeur de 15,40. 
Suite à l’annexion des communes avoisinantes en 1860, il devient une porte fluviale de Paris. Vers 1920, il est décidé que les boulevards des maréchaux deviendront une voie importante de transit. 
 
 
 
Pour cela il faut passer la partie routière du pont de 5,60 à 16,5 mètres. Deux conceptions prédominent, soit on construit un nouveau pont constitué d’un viaduc à deux étages soit on double le pont actuel. 
A ce jour le pont compte cinq arches de 34,50m d’ouverture, identiques aux arches en maçonnerie, il fait une longueur de 108,5 mètres et a une largeur utile de 34 mètres. Il est composé de deux trottoirs ayant respectivement 5 et 3,5 mètres de large. La chaussée mesure 16,50 mètres et la partie ferroviaire 9 mètres. Il est à noter que cette dernière est désaffectée depuis l’abandon de l’exploitation de la Petite Ceinture. 
C’est cette dernière solution qui est retenue et un nouvel ouvrage sera accolé en amont du pont existant. D’importantes canalisations devant être placées dans le pont, le tablier sera plus haut que celui du pont existant et par conséquent la voie de chemin de fer sera en contre bas du nouvel ouvrage. Conçu par les ingénieurs Netter et Gaspard, il sera réalisé en béton armé. Les travaux débutent en 1936, interrompus par l’occupation allemande, ils reprennent en 1951 pour être terminés en 1953. Il est à noter que le pont avait été partiellement mis en service en 1940. 

Tourisme et histoire-Les ponts de Paris-Pont Notre Dame-

Publié à 14:14 par acoeuretacris Tags : tourisme paris pont
Le Pont Notre-Dame 
  
Le pont Notre Dame se situe sur une des voies les plus anciennes de franchissement de la Seine, avec le Petit-Pont qui se situe dans son prolongement. Dés l’antiquité les Romains construisirent un pont sur pilotis appelé Grand Pont . Il fut détruit par les Normands au IXéme siècle et remplacé par une passerelle en bois qui fut emportée par les crues de 1406. 
 
 

Pont Notre Dame de nos jours 

 
Le 31 mai 1413, Charles VI pose le premier pieux de la construction du pont Notre Dame. Ce pont en bois, mesurait 106m de long, sur 27m de large fut achevé en 1421. Il était célèbre pour ses armureries et ses librairies, car comme beaucoup de ponts à cette époque il portait 60 maisons, trente de chaque côté, toutes semblables. Hélas le 25 octobre 1499, malgré les avertissements d’un charpentier, il s’effondre brutalement entraînant les soixante maisons dans sa chute. Ce fut une épouvantable catastrophe ! Le prévôt des marchands Jacques Piedefer, les échevins furent rendus responsables et finirent leurs jours en prison. 
Un nouveau pont en pierre de six arches fut mis en chantier sous la houlette de Jean Joconde. Il mesure alors 124m de long sur 23m de large et porte 68 maisons, trente quatre de chaque côté, toutes semblables, faites de briques et de pierres, décorées de médaillons des rois de France, ainsi que de bustes d’hommes et de femmes supportant des corbeilles de fruits . Ces maisons portaient des numéros en lettres d’or, pairs d’un côté, impairs de l’autre : c’était le premier essai de numérotation des maisons de Paris. 
 
 
Ces maisons furent démolies en 1787 
 
 
C’était un des endroits les plus élégants de Paris. Il fut restauré en 1660 pour l’arrivée à Paris de Marie-Thérèse d’Autriche, l’épouse de Louis XIV. 
En 1676, une pompe hydraulique fut installée au milieu aval du pont. Cette Pompe Notre-Dame, œuvre de Daniel Jolly et Jacques Demance, était aspirante et foulante et servait à alimenter plusieurs fontaines parisiennes. Elles étaient enfermées dans deux bâtiments aux portes ornées d’un médaillon de Louis XIV et de figures en relief sculptées par Jean Goujon. Les pompes élevaient l’eau dans une tour haute de 20 m située entre les deux bâtiments et des conduites menaient l’eau de la Seine vers les fontaines La pompe Notre Dame a été démolie en 1858, après la construction d’un nouveau pont. 
Suite aux grands travaux du Baron Haussmann, le niveau du sol de la rue Saint Martin et de la rue de Rivoli dut être abaissé, ce qui imposait la construction d’un nouveau pont. 
 
 
Pont Notre Dame détails 
 
Ce nouveau pont en maçonnerie composé de cinq arches de 17m à 19m d’ouverture, est alors implanté sur les fondations du précédent, mais il ne convient pas aux mariniers car à cet endroit, au moins 35 accidents sont à déplorer, ce qui lui vaut le surnom du « pont du diable » 
Finalement, pour améliorer l’écoulement du fleuve, les trois arches médianes furent remplacées par une seule arche métallique de 60m de long. L’ouvrage ainsi transformé est inauguré en 1919 par le président de la République Raymond Poincaré. 
Ce pont mesure 106m de long et 20m de large et on y accède par le métro Cité. 

Tourisme et histoire - Les ponts de Paris -

Publié à 13:36 par acoeuretacris
La Passerelle Simone de Beauvoir 
 
 
 
Simone de Beauvoir au cœur de la modernité 
 
Quelques jours après l'ouverture de la nouvelle piscine sur Seine, la capitale inaugure son 37ème pont, la passerelle Simone de Beauvoir. Un nom qui incarne les lettres, l'avant-gardisme et la féminité. Un nom sur mesure pour ce pont à l'allure moderne qui rejoint d'un mouvement élancé les quatre grands livres ouverts de la BNF. Ses 190 m de long berge à berge, jetés d'une seule traite au-dessus du fleuve, relient la rive gauche (XIIIème arrondissement) au quartier Bercy et à son nouveau jardin (XIIème arrondissement). Et proposent aux Parisiens un nouveau lieu de promenade, de contemplation, mais aussi d'animation. 
 
Car la passerelle s'offre à toutes les humeurs. Son niveau supérieur, plus haut que les ponts voisins et ouvert sur le centre historique de la capitale, pourrait rapidement faire concurrence au Pont des Arts pour les pique-niques estivaux ou rendez-vous en tous genres. 
 
Sous la passerelle principale, "la lentille", partie centrale de l'ouvrage, forme un "nid" de 65 m de long sur 12 m de large pour une ambiance plus intimiste. Des animations temporaires devraient en faire un lieu de vie plutôt qu'un lieu de passage. Même l'horizon y est plus limité : les ponts de Bercy et de Tolbiac arrêtent le regard du visiteur, le retiennent, l'invitent à visiter le quartier qui prend forme sous ses yeux. 
 
Renaissance d'un quartier 
 
 
 
Dietmar Feichtinger, architecte de la passerelle Simone de Beauvoir, a souhaité mêler intimement histoire et modernité : la structure métallique de l'ouvrage rappelle d'autant plus l'époque de la révolution industrielle qu'elle a été construite par le groupe Eiffel, sa forme en arc fait écho à celle de tous les autres ponts parisiens, mais son esthétique générale - sa ligne élancée, l'intervention du pont suspendu - et les techniques utilisées sont résolument modernes. Ce mélange d'histoire et de nouveauté assure à la passerelle une parfaite intégration à son quartier. Un quartier qui, quelques années auparavant, était encore malade de la désaffection d'anciens sites industriels, marqué par la cicatrice encombrante des voies ferrées de la gare d'Austerlitz, mais qui renaît aujourd'hui en intégrant les vestiges de ce passé industriel. 
 
En 1997, la Bibliothèque Nationale de France devient le symbole moderne de ce nouveau centre parisien. Les logements et bureaux neufs se multiplient et les projets s'enchaînent : rénovation des Grands Moulins où s'installera un pôle universitaire de 210 000 m² ; emménagement prévu à la rentrée 2006 de l'Ecole d'architecture Paris Val-de-Seine dans les locaux rénovés d'une ancienne usine; démarrage, cette année également, du chantier du nouveau centre de l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). La passerelle n'est donc qu'une pierre de plus à ce nouveau quartier, mais une pierre particulièrement symbolique qui le relie à un Paris mieux connu et plus fréquenté, le rapprochant du centre. 
 
 

Tourisme et histoire - Les ponts de Paris -Pont Amont-

Publié à 13:31 par acoeuretacris Tags : tourisme paris pont
Tourisme et histoire - Les ponts de Paris -Pont Amont-

Pont amont du boulevard peripherique

 

 

Le pont amont est un pont situé à Paris, le premier de la ville à enjamber la Seine lorsqu'on suit le cours du fleuve.

Il est situé au sud-est de la ville, dont la limite administrative (avec Ivry-sur-Seine et Charenton-le-Pont) se situe à quelques mètres en amont. Il relie le 12e arrondissement et le quai de Bercy (à l'est) au 13e arrondissement et au quai d'Ivry (à l'ouest).

Il s'agit d'un pont exclusivement automobile, utilisé par le boulevard périphérique, dont le joint de dilatation du pont vers la porte de Bercy constitue le point kilométrique 0 (l'incrémentation se faisant alors dans le sens des aiguilles d'une montre).

D'une longueur totale de 270 m (le deuxième plus long pont de Paris après son homologue aval), le pont amont fut inauguré en 1969. Il ne porte par ailleurs aucun nom officiel, la désignation « amont » lui ayant été consacrée par l'usage.