Les shadoks - 1ère série - Episode 3

Publié à 17:43 par acoeuretacris Tags : Shadoks série1
Les Shadoks et les Gibis qui vivent sur des planètes différentes ont décidé d'aller vivre sur la Terre… 
 
Les Gibis étaient de petits animaux très gentils avec un petit chapeau sur la tête pour pouvoir se dire " Bonjour " et ils étaient très, très intelligents. 

Pour aller sur la Terre, ils ont construit une fusée. Elle fonctionne grâce à un combustible super puissant : le COSMOGOL 999. Dès qu'il y aura suffisamment de combustible, la fusée Gibi pourra partir. 
 
Mais quel est ce combustible miracle ? D'où les Gibis l'extraient-ils ? 
 
Comme vous le savez, la planète Gibi est plate. Dès que l'on creuse un trou, on tombe de l'autre côté. Les Gibis ne peuvent donc rien extraire du sous-sol, sans cela leur planète serait une vraie passoire.
 
 
 
Ces Gibis extraient le COSMOGOL 999 de l'atmosphère. Celle-ci est recueillie dans d'énormes entonnoirs à atmosphère, puis pompée dans des pompes à atmosphère. Par un procédé secret, les Gibis en extrait le COSMOGOL brut dit COSMOGOL de première pression qui, une fois raffiné, concentré et enrichi donne le fameux COSMOGOL 999 qui propulsera la fusée GIBI.
 
 
 

Les Gibis pourront-ils produire assez de COSMOGOL pour arriver sur la Terre avant les affreux Shadoks ?  

Les shadoks - 1ère série - Episode 2

Publié à 17:36 par acoeuretacris Tags : Shadoks série1
Les Shadoks et les Gibis qui vivent sur des planètes différentes, ont décidé d'aller sur la Terre mais…ce n'était pas si facile que cela… 
 
Les Shadoks ressemblaient à des oiseaux : ils avaient un bec et des pattes mais leurs ailes étaient ridiculement ridicules ! 
 
 
 
Au début, les Shadoks pondaient des œufs ordinaires mais comme ils avaient de trop longues pattes, ces œufs là…se cassaient. Maintenant, les Shadoks ont des œufs en fer. 
 
 
 
Il y en a de deux sortes : les œufs avec les pieds en bas et les œufs avec les pieds en haut. Ces œufs là on les envoie de l'autre côté de la planète. 
 
Les Shadoks sont excessivement méchants. 
 
Chaque fois qu'ils essaient d'aller sur la Terre avec leurs petites ailes, évidemment, ça rate… 

Les shadoks - 1ère série - Episode 1

Publié à 17:20 par acoeuretacris Tags : Shadoks série1
En ce temps là il y avait le ciel. 
  
 
 
A gauche du ciel, il y avait la planète Shadok. Elle n'avait pas de forme spéciale, où plutôt… elle changeait de forme. 
A droite du ciel il y avait la planète Gibi. Elle était complètement plate et elle penchait soit d'un côté, soit de l'autre. 
 
Au milieu du ciel, il y avait la terre qui était ronde et qui bougeait. Sur la Terre, il n'y avait apparemment rien… 
 
Sur la planète Gibi, il y avait des animaux qui s'appelaient des Gibis. 
 
Voici un Gibi vu de près , en voici un autre… 
 
Quand il y avait trop de Gibis d'un côté, la planète penchait, les Gibis glissaient et il y en avait qui tombaient… et c'était très gênant… surtout pour les Gibis.
Sur la planète Shadok, il y avait des Shadoks de deux sortes : des Shadoks avec des pieds en bas qui vivaient au-dessus de la planète et des Shadoks avec les pieds en haut qui vivaient de l'autre côté et qui servaient à soutenir la planète par en dessous…
Comme la planète Shadok changeait de forme, il y avait des Shadoks qui tombaient. C'était très gênant… surtout pour les Shadoks.


Les Shadoks et les Gibis en eurent donc assez au bout d'un certain temps de vivre sur des planètes qui ne marchaient pas bien, alors il décidèrent, les uns et les autres, d'aller sur la Terre qui avait l'air de mieux marcher…

Les shadoks - Quelques devises -

Publié à 17:18 par acoeuretacris Tags : Shadoks série1
 
 
C'était il y a très, très, très longtemps... 
  
 
 
 
En ce temps-là, la télévision s'appelait l'ORTF. Pour se distraire, on regardait Intervilles en famille. Les jeunes amateurs de séries animées avaient droit au Manège enchanté, à Kiri le clown et à La Famille Pierrafeu. 
 
 
 
Un beau soir de 1968, le 29 avril exactement, entre le journal de 20 heures et le grand film, apparurent de drôles de bipèdes, débiles et hauts sur pattes, dont la principale préoccupation était de fuir une planète multiforme, en inventant un tas de trucs qui ne marchaient jamais.... 
 
 

Les fruits - La clémentine -

Publié à 16:15 par acoeuretacris Tags : fruits
Les fruits - La clémentine -

Histoire

Créée à Oran en Algérie au début du 20ème siècle, par un religieux (le père Clément), la clémentine est en fait le résultat du croisement entre la mandarine et l'orange amère, que l'on nomme bigarade. Elle est quasiment dépourvue de pépins, et possède une chair fine et parfumée, ce qui explique qu'au fil des ans, elle a détrôné la mandarine sur les étals des marchés. Petite et ronde, sa peau est le plus souvent orangée, parfois rougeâtre.

On croise aussi, de plus en plus souvent la clémenvilla. Ce fruit est l'hybride d'une clémentine et d'un tangelo (lui-même issu du croisement entre une tangerine, qui est une sorte de mandarine, et d'un pomelo). Elle possède encore moins de pépins et se révèle beaucoup moins fragile et davantage parfumée que notre chère clémentine.

Disponible dès le mois d'octobre, c'est notamment entre novembre et février que cet agrume est au meilleur de lui-même. C'est un fruit du soleil, et en a donc grand besoin pour s'épanouir. Voilà pourquoi chez nous on la produit presque uniquement en Corse. Sinon, elle nous provient d'Espagne, d'Italie, du Maghreb ou d'Israël.

 

Bienfaits

Ce petit agrume juteux et désaltérant présente un faible taux calorique, seulement 46 kcal/100 g,  voisin de celui de l'abricot ou du melon. Ainsi, deux clémentines pour le "quatre-heures", c'est se régaler avec à peine 50 kcal. Et comme elle est plus sucrée que les autres agrumes, elle convient parfaitement aux plus jeunes d'entre nous : n'hésitez pas à faire une pause clémentine avec bébé qui se régalera à en sucer les quartiers...

Sa pulpe est très riche en vitamine C(41 mg/100 g). Là encore, deux fruits suffisent à combler la moitié des besoins quotidiens en cette vitamine tonifiante et anti-fatigue, qui protège des agressions extérieures. Elle se révèle indispensable, et encore plus en période de grands froids.

Par ailleurs, la clémentine s'avère être une excellente source de minéraux et d'oligo-éléments. Ainsi, elle fournit une teneur importante en calcium (26 mg/100 g), nécessaire aux cellules osseuses, en magnésium (11 mg/100 g) et en fer(0,35 mg/100 g). Ces deux nutriments jouent un rôle important sur la résistance du système musculaire et nerveux. Exit les coups de pompe et les baisses de moral grâce à cette petite douceur, facile à emporter partout et qui s'épluche sans peine.

Enfin, dans ses quartiers gorgés de jus se cachent des fibres(1,4 g/100 g) douces mais efficaces, qui activent gentiment les transits paresseux.

 

Dégustation

Choisissez-la lourde, avec une peau bien adhérente. La couleur et l'épaisseur de la peau importent peu, car ils dépendent seulement de la variété et non du degré de maturité. Si vous souhaitez utiliser son écorce, achetez un fruit non traité.

Conservez-lade préférence dans le bac à légumes du réfrigérateur afin d'éviter qu'elle ne se dessèche. Quoi qu'il en soit, ne la laissez pas plus de deux semaines.

Consommez-la nature, après avoir tout simplement retiré sa peau, à tout moment de la journée. Détachez les quartiers et glissez-les dans des salades de fruits : oranges et pamplemousses, pommes et poires ou encore mangue et papaye... tous les fruits frais que la saison vous offre.
Vous pouvez aussi la presser. Le jus obtenu, déjà des plus délicieux au réveil pour un petit-déjeuner vitaminé, peut en outre servir de base pour des desserts tel que des crèmes renversées.

L'écorce quant à elle peut se glisser, une fois râpée ou confite, dans les gâteaux et les pâtes à crêpes (ou à pancakes) par exemple, ou également dans les brioches et les pains au lait. Un peu de pulpe mixée et d'écorce râpée aromatise de façon originale le beurre, à tartiner sur votre pain grillé.
Enfin, confisez des quartiers de clémentine dans un sirop de sucre pendant une heure : voilà un décor pour des tartes, des entremets au chocolat voire des bûches de Noël aussi beau que savoureux.

Mais la clémentine n'est pas réservée uniquement aux desserts. Au contraire, elle sublime les préparations salées de sa douce acidité. Ainsi, ses quartiers se marient parfaitement avec les crustacés : crevettes, gambas et homard l'apprécient tout particulièrement, surtout lorsqu'ils sont relevés de piment.

Pour finir, le jus de la clémentine est idéal pour préparer des sauces (avec du beurre) qui accompagnent les poissons blancs ou encore pour déglacer les sucs d'un magret de canard ou d'un rôti de veau.

Les fruits - Le Citron -

Publié à 16:10 par acoeuretacris Tags : fruits
Les fruits - Le Citron -

Histoire

Le citron quitta son Inde natale pour gagner la Chine il y a 3 000 ans. Après avoir traversé tout le Moyen-Orient, il fit escale chez les Hébreux, qui commencèrent sa culture, car ils l'utilisaient lors de cérémonies religieuses. Il était également indispensable à certaines cérémonies en Grèce Antique. Là, il était considéré davantage comme médicament. C'est grâce aux Arabes, enfin, que le citron a conquis tout le bassin Méditerranéen, avec une préférence pour l'Espagne et l'Italie. C'était autour due 10ème siècle.
En France, il connut le succès aux alentours du 18ème siècle, en tant que produit de beauté (un rouge à lèvres naturel !) mais surtout comme remède contre le scorbut (maladie due à une carence en vitamine C), notamment dans la marine.

Fruit du citronnier, cet agrume, aussi appelé lime, possède une écorce plus ou moins épaisse, qui peut être jaune ou verte. Sa pulpe acide et juteuse se divise en quartiers. Il est disponible toute l'année grâce aux importations venant d'Espagne et de Floride.
En France, il est cultivé principalement sur la Côte d'Azur. Depuis les années 1930, il est l'emblème de la ville de Menton. A cette époque premiers producteurs européens, les Mentonnais le consacrèrent vedette de leur carnaval. Aujourd'hui encore, la célèbre fête du citron reste l'occasion d'admirer des motifs géants réalisés en agrumes.

A savoir : Le cédrat est un proche cousin du citron. Fruit très gros, à l'écorce bosselée, il renferme une pulpe un peu moins acide. Cultivé notamment en Turquie, il sert avant tout à préparer des confitures, et une liqueur, la cédratine.

 

Bienfaits

Quoi de plus rafraîchissant et désaltérant qu'un jus de citron bien frais, additionné d'eau ? Son acidité et sa légèreté (29 kcal/100 g) en font, en effet, la boisson idéale des grandes soifs. De plus, les sportifs le savent bien, avec une touche de sucre, il est un véritable reconstituant en énergie.

Ce tonus qu'il apporte, il le doit à sa richesse en vitamine C (52 mg/100 g), protégée sous son écorce épaisse. Le jus d'un seul fruit (50 ml) permet, en effet, de couvrir un tiers de nos besoins quotidiens. En revanche lorsqu'il est tranché, la vitamine C s'évapore à vue d'oeil, il faut donc le consommer très rapidement.

 

Le citron renferme aussi un bel éventail de minéraux et d'oligo-éléments, indispensables à l'organisme. Parmi eux, du potassium, qui lui confère un effet légèrement diurétique, du calcium pour l'ossature et du fer pour la force et l'énergie. Tous ces nutriments sont d'autant mieux assimilés que cet agrume est gorgé d'acides organiques.

Pour finir, sous son écorce se cachent des flavonoïdes. Responsable de sa couleur caractéristique, ces pigments renforcent l'action de la vitamine C, tout en protégeant le système vasculaire.

 

Dégustation

Choisissez-le lourd et ferme. Son écorce doit être d'un jaune éclatant et lustrée. Évitez les citrons à peau trop rugueuse car ils contiennent en général moins de chair (donc moins de jus).

Conservez-le une semaine à température ambiante, pas plus car il se dessécherait. Dans le bac à légumes du réfrigérateur, en revanche, il se garde deux semaines à un mois, sans difficulté. Coupé, il doit être utilisé rapidement car la vitamine C s'évapore au contact de l'air.

Consommez-le comme condiment ou comme fruit. Quoi qu'il en soit, utilisez-le
plutôt en jus, car mordre dans sa pulpe reste un plaisir réservé aux palais insensibles ! Roulez-le toujours sous votre paume avant de le couper pour le presser : vous augmenterez ainsi la quantité de jus.

Si le jus du citron est un véritable remède à l'oxydation de certains légumes et fruits, et qu'il empêche de noircir à l'air l'avocat, la poire, la banane... il est également parfait pour relever les plats par son acidité. Poissons et crustacés sont véritablement sublimés, arrosés de ses gouttes. Cette acidité permet également, en marinade (additionné d'huile et d'herbes aromatiques) d'attendrir - voire de cuire - les viandes et les poissons. Tout simplement, le jus de citron remplace le vinaigre dans l'assaisonnement d'une salade.

Ce jus sert également à confectionner une pâte à tartiner dont les Anglo-saxons sont très friands, le lemon curd. Chez nous, une crème comparable est étalée sur un fond de pâte sablée, puis recouverte d'une meringue souple, dorée au four : c'est la fameuse tarte au citron meringuée.

Grâce au citron, on réalise aussi des boissons et des cocktails, alcoolisés ou non, parmi lesquels le vin chaud et le daïquiri. En Italie, on en fait une liqueur délicieuse, le limoncello. Il est également à la base de sorbets, légers et rafraîchissants.

La pulpe du citron sert, quant à elle, à confectionner une marmelade, dans laquelle on peut incorporer les écorces pour davantage de puissance.
Les zestes, râpés en filaments et parfois blanchis (ils perdent ainsi un peu d'amertume) sont très souvent utilisés en pâtisserie, même si on les ajoute aussi à des préparations salées : pourquoi ne pas en parsemer sur un poisson en papillote ? Confits dans un sirop de sucre, ces zestes deviennent une friandise délicieuse, roulés dans le sucre cristal ou trempés dans du chocolat fondu.

Tranché, le citron peut être confit au sel et ajouter comme condiment dans les plats de viandes et de poissons mijotés (ragoûts, tajines...) Entier et vidé de sa chair, il peut être farci ou encore givré (rempli d'un sorbet réalisé à partir de son jus et placé entier au congélateur).

Les fruits - Le Cassis -

Publié à 15:54 par acoeuretacris Tags : fruits
Les fruits - Le Cassis -

Histoire

Le cassis est le fruit du cassissier, arbrisseau de la famille des ribésiacées, originaire des régions tempérées froides. Cet arbrisseau donne des grappes de baies noires, juteuses et très aromatiques. On le trouve dans le Nord, l’Est et le Centre de l’Europe. On produit le cassis principalement en Bourgogne, mais également dans l’Orléanais, en Haute-Savoie, en Allemagne, ainsi qu’en Belgique et aux Pays-Bas.

 

La célèbre "crème de cassis" fût inventée à Dijon au XVIIIe siècle par la maison Lejay Lagoutte, productrice de liqueur. On y fit macérer des baies de cassis dans un alcool neutre, avant de l’édulcorer avec du sucre cristallisé. Cette crème de cassis eut rapidement un grand succès dans les bistrots parisiens où on la consommait avec du vin blanc. C’est à partir des années 70 que cette boisson fût appelée "kir", du nom d’un chanoine, ancien maire de Dijon, qui fit du "blanc-cassis" la boisson officielle de ses réceptions à l’Hôtel de ville.

 

Bienfaits

Le cassis a toujours eu la réputation d’avoir des effets bénéfiques sur la santé. On a traditionnellement utilisé ses feuilles pour préparer des infusions destinées à lutter contre les rhumatismes, les phénomènes inflammatoires et les troubles de la micro-circulation.

 

Ce fruit est particulièrement riche en eau puisqu’il en contient environ 80 %. Il renferme en revanche peu de protides et pratiquement pas de lipides. Le cassis fait partie des fruits modérément sucrés car il apporte en moyenne 10 g de glucides pour 100 g. C’est par ailleurs un fruit moyennement calorique contenant 50 kcalories pour 100 g.

 

Le cassis est un fruit particulièrement riche en fibres. 100 g de cassis contiennent en effet environ 7 g de fibres, dont une large majorité de fibres insolubles. Ces dernières, combinées aux fibres solubles que constitue la pectine, font du cassis un fruit jouant un rôle régulateur important pour le transit intestinal.

 

Sa teneur exceptionnelle en vitamine C distingue le cassis des autres fruits : 200 mg pour 100 g. Cette vitamine aide l’organisme à lutter contre les agressions extérieures. Il renferme également des quantités intéressantes de vitamine E (1 mg pour 100 g). Ces vitamines ont une activité anti-oxydante qui permet à l’organisme de lutter contre le processus de dégénérescence cellulaire et les phénomènes inflammatoires. L’effet de ces vitamines est par ailleurs accru par la présence de substances parfois appelées "vitamine P".

 

Ce fruit apporte enfin à votre organisme des minéraux, en particulier du potassium. Viennent ensuite le magnésium et le fer. On trouve également dans le cassis de très nombreux oligo-éléments. Il est par ailleurs très riche en pigments, dont beaucoup sont bénéfiques pour la santé. Certains de ces pigments interviennent dans la formation du pigment actif de la rétine, contribuant ainsi à protéger l’œil des agressions lumineuses.

 

Dégustation

Le cassis est rarement vendu frais pour être consommé comme fruits de table, mais plus souvent employé dans des préparations culinaires. On l’utilise notamment beaucoup pour préparer des gelées et des confitures. Il est d’ailleurs recommandé d’en utiliser un peu pour la préparation de gelée de fruits rouges, car sa richesse en pectine assure la "prise" de la gelée.

 

On utilise également le cassis pour préparer des jus de fruits, du sirop et de la liqueur. Une préparation courante à base de cassis est la « crème de cassis », que l’on utilise pour la préparation du kir. Elle est par ailleurs parfois intégrée dans des cocktails. Ce fruit est enfin souvent utilisé pour la préparation de desserts comme les sorbets, les charlottes, les tartes, etc. Vous pouvez par exemple l'inclure dans un gateau aux fruits rouges.

 

Il faut donc profiter de sa courte saison pour transformer le cassis sous forme de produits conservables (gelées, confitures) ou pour le congeler. Vous pourrez ainsi le consommer tout le reste de l’année.

 

 

Les fruits - La banane -

Publié à 15:40 par acoeuretacris Tags : fruits
Les fruits - La banane -

Histoire

Fruit à la pulpe blanche et sucrée, la banane, qui tire son nom du mot banana, "doigt" en bantou, a fait son apparition en Asie du Sud-Est vers 500 avant Jésus Christ. Longtemps ignorée par l'homme, elle est finalement domestiquée par les Chinois qui l'intègrent peu à peu à leur alimentation. Ce n'est qu'au gré des expéditions maritimes, qu'on retrouve finalement la banane en Amérique du Sud et aux Antilles, où l'humidité et les températures tropicales conviennent parfaitement à sa culture. Introduit en Europe dès le XVIIIème siècle par les Portugais, ce fruit, très fragile de nature, n'est commercialisé à grande échelle qu'un siècle plus tard, grâce à la modernisation des moyens de transports et de conservation.


A l'heure actuelle, les plus grands pays producteurs de banane se situent aux quatre coins du globe (Inde, Brésil, Philippines, Équateur et Indonésie), et offrent ainsi une production ininterrompue tout au long de l'année.

Herbe géante de la famille des musacées, le bananier, dont les feuilles mesurent de 3 à 8 mètres, ne peut produire qu'un seul régime par an. Chaque régime peut regrouper plus de 300 fruits répartis en mains, petites grappes d'une dizaine de bananes, et peut atteindre un poids total de plusieurs centaines de kilos.
De par sa fragilité, ce fruit doit être exporté dans des conditions de conservation très particulières. Cueillie verte, la banane va être entreposée à son arrivée dans de grands entrepôts appelés mûrisseries, où les fruits attendront d'arriver à maturation avant d'être enfin commercialisés. C'est entre 16,5 et 20°C que les bananes blondissent et prennent leur saveur sucrée savoureuse.

Il existe deux grandes catégories de bananes : les bananes fruits et les bananes légumes.


Les bananes cultivées pour l'exportation, sont essentiellement des bananes fruits. Très sucrées, il en existe des centaines de variétés, parmi lesquelles on comptent les bananes Grande naine, Gros Michel, Poyoou Cavendish. Ces bananes fruits peuvent être courtes et violacées, ou plus souvent longues et jaunes à tâches brunes à l'image de celles que l'on trouve en France.
La banane légume, ou plantain, est plus grosse et moins sucrée que sa cousine, et se retrouve surtout dans la cuisine créole, sud-américaine et africaine.

 

Bienfaits

Riche en glucides, qui lui confèrent 90% de ses capacités énergétiques (90 kilocalories, soit 376 kilojoules pour 100 g), la banane est le fruit de l'effort par excellence. Avis aux sportifs donc, auxquels elle convient, par exemple, bien plus que la pomme, qui soutient difficilement la comparaison et fournit presque deux fois moins d'énergie.

 

Energétique, mais aussi régénératrice grâce à des sucres assimilables en moins de deux heures par les muscles de l'organisme, accélérant ainsi la récupération après l'effort. A noter que séchée, la banane renferme encore plus d'énergie que fraîche, et multiplie par trois ses propriétés énergétiques (285 kcal pour 100 g, soit 1141 kilojoules).


Autre complément bien connu des champions de la performance, la vitamine C n'est pas en reste avec un taux de 15 mg pour 100 g de banane, qui s'avère ainsi également être une source de tonus intéressante. Toutefois, à mesure que la banane mûrit, la présence de cette vitamine C se fait de plus en plus discrète, et passe sous la barre des 10 mg pour un fruit en fin de maturation.

Bien entendu, la banane n'est pas réservée aux seuls sportifs. Recommandée pour la croissance des plus petits, elle constitue également un aliment très nourrissant pour les adultes de tous âges, notamment en dehors des repas. En plus de son apport énergétique important, elle bénéficie d'une richesse en fibres et minéraux idéalement adaptée aux appareils digestifs les plus délicats.
Dans un tout autre registre, certains préconisent par ailleurs l'utilisation de la peau de banane, qu'il suffirait d'appliquer directement sur des brûlures superficielles afin de les apaiser.

 

Conservation

Plus elle est verte, plus la banane se conserve longtemps à température ambiante, tout en continuant à mûrir jusqu'à ce qu'elle devienne comestible. Pour un mûrissement en douceur, l'idéal est encore de les suspendre à un crochet, ou au contraire de l'emballer dans du papier journal si l'on souhaite accélérer le processus.
En revanche, la banane craint particulièrement le froid et supporte mal d'être exposée à une température inférieure à 12°C. Sa maturation s'en trouve alors interrompue, et la couleur de sa peau vire rapidement au brun, puis au noir. Evitez donc le réfrigérateur...
Enfin, pour ceux qui souhaiteraient absolument la congeler, il est alors indispensable de réduire la banane en purée, en prenant soin d'y adjoindre un peu de jus de citron. Dans ce cas-là, on l'emploiera en priorité pour préparer des gâteaux, voire de la compote.

 

Dégustation

La banane s'adapte à tous les goûts. Crueou cuite, en dessert ou en accompagnement de plats salés, elle est présente dans tous les types de cuisine et sous toutes les formes : beignets, gâteaux, glaces, mousses, et bien d'autres. Tout dépend en effet du stade de maturité -il en existe sept- auquel on souhaite la consommer.
C'est généralement au quatrième stade, alors que sa peau est de couleur jaune vifet très peu tachetée, qu'il est conseillé de manger la banane crue, très digeste par ailleurs. Comme c'est souvent le cas pour les fruits, le goût de la banane se renforce à mesure qu'elle mûrit et que sa peau noircit. Brune, la chair de la banane devient molle, et sa texture la destine alors à la seule la confection de desserts et gâteaux.

La banane plantain, en revanche, ne se consomme que cuite. Que ce soit en purée, au four, ou le plus souvent frite, elle accompagne la viande et le poisson dans bon nombre de plats antillais, africains et sud américains. Par ailleurs, dans certains de ces pays, la feuille de bananier sert à la protection ou la cuisson des aliments.

Boissons et cocktails - Histoire de La vodka -

Publié à 15:12 par acoeuretacris Tags : Boissons
Le mot "vodka" a été connu depuis le 17ème siècle et il est un dérivé de "voda" (l'eau). Dans le passé, d'autres noms ont été également employés pour la boisson : le vin (vin de pain), le korchma ou le vin de korchma, ont distillé le vin, le vin brûlant, le vin brûlé et le vin amer entre d'autres. On pense que la boisson elle-même, ou plutôt son ancêtre, une boisson forte appelée les vitae d'aqua (latins pour l'"eau de la vie"), a été apportée la première fois en Russie par des négociants de Gènes sur leur chemin vers la Lithuanie. Ils ont voyagé en passant par Moscou, où les invités étrangers ont été reçu par le prince Dmitry Ivanovich, appelée Donskoï pour sa victoire sur l'armée de Mongole Tartare sur le champ de Kulikovo, flatté par l'hospitalité du gouverneur de Moscou, ils lui 'ont présenté  des navires et diverses boissons mentionné ci-dessus. Cependant, les russes n'ont pas été beaucoup impressionnés par ce jus de raisins fermenté et distillé. Le kvas et la bière étaient plus populaires en Russie alors. 
 
En 1429, des visiteurs étrangers ont apporté  des vitae d'aqua à Moscou ; elle a  servie de traitement universel. Le liquide a été apprécié à la cour du jeune prince Vassili le deuxième Vasilievitch, qui plus tard a perdu sa vue dans l'inimitié avec ses parents et a obtenu le surnom de l'"obscurité". Car la boisson était trop forte, elle a été normalement diluée avec de l'eau. Il est probable que l'idée de diluer l'alcool (c'est à dire ce qui étaient réellement les vitae d'aqua) avec de l'eau ait été le point de départ pour la vodka russe de fabrication qui a été produite à partir du grain, qui était abondant en Russie. Au 15ème siècle les monastères de la Russie ont commencé à produire la vodka de grain. 
Dès le début du 16ème siècle "vin brûlant" a été exporte de Russie,. C'était la première expérience de l'exportation russe de la vodka qui plus tard succéderait le monde entier. Il vaut la peine de mentionner cela à la fin du 15ème siècle le prince grand de Moscou et le Tsar de la toute la Russie, Ivan  qui a eu un esprit astucieux et stratégique a présenté un monopole d'état sur la production et la vente de la vodka. 
 
 
 
En 1533,  le "Tsar" a ouvert, un endroit où de diverses boissons alcoolique, y compris la vodka, pourraient être achetées et consommées. Dans les temps d'Ivan les tavernes  ont été  largement étendues. Ces endroits ont été la plupart du temps administres par les gardes du Tsar, qui n'ont eu aucun scrupule à gagner de argent  sans l'effort significatif. Des kabaks de Moscou ont été mentionnés dans les journaux intimes et les journaux de voyage des Étrangers qui ont visité  Moscou pendant la deuxième moitié du 16ème siècle, ont donner l appellation des kabaks "les tavernes russes". D'ailleurs, le mot "kabak" n'est pas slave par origine. Son origine n'est pas connue ; la seule chose que les linguistes sont sûrs est environ que l expression  a été apportée en Russie venant de l'est. Les affaires de kabak étaient très profitables pour l'état ; c'est pourquoi le Russe Boris Godounov et le premier des Romanov a non seulement gardé le monopole d'état, mais la rendu plus rigide. 
 
Le 17ème siècle est  nommé rebelle par les contemporains puisque c'était une série de révoltes et de toutes sortes de guerre .Il y a eut également des révoltes de kabak" qui ont été provoquées par les clients de kabak sur l'abus de leurs administrations. 
Dans toute l'histoire russe, la façon de production de vodka et de vente ont changé beaucoup de fois. Le système du bail du vin, était le droit de produire et vendre de la vodka pour le paiement d'un petit pourcentage du revenu à l'état, ce qui a rendu le locataire du bail fabuleusement riche. Pendant le règne de Peter le grand, les dynasties des "rois de la vodka" russes a commencé. En 1716, le premier empereur de la toute la Russie a offert a l'aristocratie et les négociants le droit exclusif de distiller le vin. 
 
 
 
Au milieu du 18ème siècle, la vodka a été produite non seulement par les distilleries d'Etat, mais également par l'aristocratie foncière. L'impératrice Catherine la seconde, qui a favorisé la noblesse et lui a accordé de nombreux privilèges, a fait de la distillation de vin le privilège unique de l'aristocratie. L'ordre de l'impératrice du 31 mars de 1765 a permis seulement à la noblesse de distiller le vin et les a également libérés de tous les impôts. Les négociants qui avaient fait leurs fortunes au moment où quiconque pourrait produire la vodka s'il payait "l'impôt de distillation de vin" ont essayé pour partager  les propriétés des distilleries avec des aristocrates ou pour employer leurs noms dans la commercialisation. Cependant, le gouvernement qui a assuré le privilège à la noblesse a été impitoyablement et puni tout ceux qui avaient désobéi, en confisquant les distilleries. 
 
Il n'est pas étonnant   alors que la plus grande partie de vodka a été produite dans les domaines de la noblesse et la qualité de la boisson était excellente. Les producteurs utilises de l'eau de haute qualité. 
 
Il intéressant également de noter que la vodka faite maison, à la différence de celle des distilleries d'état, a été la plupart du temps assaisonnée. Pendant le processus de  la vodka faite maison, l'alcool a été distillé trois fois, l'eau de diverses saveurs  ont été ajoutée. Selon des contemporains, Les gourmets sophistiqués ont considérée comme un point d'honneur  a avoir toutes les sortes de vodka avec les saveurs dont les noms ont commencé par toutes les lettres de l'alphabet russe. Avec la cerise et la poire, la mûre et le gland, la graine de l'aneth de cumin, un certain nombre de baies, de racines et d'arbre comme le bouleau ont été employés pour assaisonner la boisson russe traditionnelle ! Et presque chaque propriétaire foncier a eu sa propre sorte de vodka ! 
 
Au 19ème siècle, commence la guerre patriotique de 1812, le trésor russe a obtenu moins de rouble et a subi l'inflation. le gouvernement a mis en place un monopole d'état sur la vodka dans la plus grande partie de l'empire russe, excepté la Sibérie . Il est tout à fait caractéristique qu'après que la guerre avec Napoléon , la vodka russe a été fortement appréciée en France et on ne l'a pas considéré comme juste une boisson plus exotique, mais quelque chose de noble et pur, apporté au Français par ceux qui ont défait 'Napoléon Buonaparte'. 
 
En Russie, le système de la production et de la vente de vodka a continué à changer. Après les premières réformes, un système de taxes a été présenté, puis l idée de vendre de la meilleure manière la vodka. Avant 1885 la vodka  été vendue seulement dans des seaux (12.3 litres) ; Ensuite les bouteilles sont devenues plus répandues. 
L'invention de cette vodka est reliée au nom du chimiste célèbre D. I. Mendeleïev. Le scientifique avait recherché le volume idéal et le rapport de poids de l'alcool et de l'eau pour une année et une moitié et ensuite ayant résolu le problème a édité ses résultats en sa dissertation de doctorat "sur combiner l'alcool et l'eau". Les conclusions de Mendeleïev ont été appréciées et avec succès appliqué dans l'alcoométrie et la production de vodka. En 1894-1896 la norme nationale pour la vodka a été établie et le monopole d'état sur la vodka a été mis graduellement partout dans le pays. 
 
 
 
Les mesures de prohibition qui ont été présentées la première fois pendant la guerre avec le Japon de 1904-1905 sont les seules avec une valeur d histoire .Il y a également la "loi de prohibition" présentée par le gouvernement de l'empire russe le 2 août 1914 et officiellement supprime  par le gouvernement soviétique seulement en 1925. Il est notable que le monopole mentionné ci-dessus sur la vodka ait mené à une certaine diminution du nombre d'alcooliques ( qui était tout à fait effrayant dans le début du 20ème siècle). En grande partie cette diminution a été influencée par les règlements pour vendre la vodka - Beaucoup de régions pouvaient en vendre seulement avant 8 P.M.. Cependant, cette limitation n'a pas fonctionné à St Petersbourg et Moscou. 
 
 
 
En 1953 la vodka "Moscou spéciale" a été récompensée par une médaille d'or à une exposition internationale en Suisse. Parmi les articles dans la collection du musée, les visiteurs identifieront l'étiquette bien connue de "Stolichnaya" sans difficultés. Cette marque est devenue très populaire des quelle est apparue sur le marché.
En mai 1985, le début de l'ère de Gorbatchev, le document tristement appelé " les mesures améliorées contre l'ivresse et l'alcoolisme" ont frappé un coup brutal à l'industrie nationale de boisson alcoolisée et de vodka. Bien qu'après 5 ans  la décision  a été considérée comme absurde et incorrecte ; la Russie en ressent toujours les dommages aujourd'hui. 
 
 
 
Le 7 Juin 1992, le premier président russe, B. N. Yeltsin a publié le décret sur l'abolition du monopole d'état sur la vodka. En conséquence, le pays a été inondé avec une vodka de mauvaise qualité, très souvent truqué, et donc dangereux  pour les consommateurs et les pertes de budget si apparentes, qu'en un an,le 11 juin 1993, le nouveau décret présidentiel a été publié. Cette fois il s'est appelé " le  Rétablissement du monopole d'état sur la production, le stockage, en gros et au détail des produits alcooliques". 
 
Aujourd'hui, on produit de la vodka dans de nombreux pays, notamment en Pologne (Chopin,  ?ytnia, Pan Tadeusz, Krakus, Jan III Sobieski, Belvédère), et en Finlande. On en produit même en France (Vertical, Pure). Certaines, comme la  Zubrowska de Pologne ou Biélorusse sont aromatisées à l herbe de bison. Suède Znaps ; England, la vodka pétillante  est distillée 5 fois elle est unique au monde, D'autres parfums existent :  poivre citron, etc. 
 
La vodka est une eau-de-vie qui peut être produite à partir de  seigle, de  blé, mais aussi de  pomme de terre ou de betteraves. Elle titre entre 37 et 80  degrés d alcool, mais plus classiquement a 40 degrés. 

Les mers et océans-Mer d'Aral-Catastrophe écologique

Publié à 14:44 par acoeuretacris Tags : mers mer d aral
La mer d’Aral, étendue d’eau autrefois grande comme le Portugal, est aujourd’hui un lac salé qui se dessèche au milieu d’un désert.
Trente années de monoculture forcenée du coton, le détournement de deux fleuves aux fins d’irrigation qui alimentaient la mer d’Aral ont aboutit à un désastre écologique sans précédent. Au Kazakhstan, une mer a failli mourir et tuer la population.
 
Récemment, un documentaire diffusé sur Arte "Le retour de la Mer d’Aral : à quel prix ?" redonne un peu d'espoir quant à l'avenir de la mer d'Aral et de la population locale.
Les gigantesques travaux entrepris commencent à porter leurs fruits. Peut-être qu'un jour, nous aurons le plaisir de pouvoir photographier une mer qui a repris vie parcourue par des bâteaux de pêche.
 
 
L’inconscience humaine 
Autrefois, la mer d’Aral était alimentée par deux grands fleuves, le Syr-Daria et l’Amou-Daria qui maintenaient la mer à un niveau stable. De 64 000 Km², il n'en reste aujourd'hui qu'environ 30 000 Km².
Au début des années 60, les économistes soviétiques, soucieux de rentabilité, décident d’intensifier la culture du coton en Ouzbékistan et au Kazakhstan.
Pour irriguer les cultures, ils font détourner les deux fleuves. Non seulement la mer d’Aral n’est plus alimentée mais les deux fleuves sont également à sec.
 
 
 
 
Des tonnes de défoliants déversés de manière anarchique sur les cultures ont achevé la catastrophe.
Au fil des années, les produits chimiques balayés par le vent se sont dispersés dans les villages environnants.
 
 
Une catastrophe écologique 
Depuis le début des années 60, la mer d’Aral a perdu 50% de sa superficie. L’environnement en est complètement bouleversé.
Ses eaux, saturées de sel et de produits chimiques, ont tué toute la faune marine.
Seules quelques crevettes arrivent encore à résister et une étrange raie mutante a fait son apparition.
 
Le sable, gris et salé, emporté par le vent, empoisonne l’environnement jusqu’en Arctique. 
 
 
Des bateaux échoués sur une mer morte. By Upyernoz 
 
Le climat s’est totalement transformé. Initialement, les températures oscillaient entre – 25°C en hiver à plus de 35°C en été.
Aujourd’hui, il fait – 50°C à +50°C.
 
La population vivait de la pêche. Inutile de dire que les 60 000 pêcheurs sont au chômage. 
 
 
Pierre A.  FRADIN 
 
L’eau potable est, elle aussi, devenue salée. L’abus d’engrais, de nitrate et de pesticides a pollué l’atmosphère.
Le bétail se désaltère dans les mares toxiques et mange du fourrage passé au défoliant.
 
 
Une mer qui tue 
L’ancien port prospère de Mouinak est devenu une ville empoisonnée. La vie y est devenue impossible à cause de la pollution de l’eau et de l’air.
La population qui habitait près de la mer a du fuir ces lieux pestilentiels où la mortalité infantile est de 118 pour 1 000. Un taux comparable à celui du Bangladesh.
 
Il reste sur les 48 000 habitants de Mouinak, 20 000 personnes environ qui sont toutes atteintes de maladies graves : tuberculose, affection du sang, cancers … 
 
 
 
Les femmes font des fausses couches à répétition et mettent au monde des enfants malformés ou mort-nés. Leur lait est impropre à la consommation. 
 
L’homme est un apprenti sorcier 
La seule solution réaliste serait de stopper l’agriculture intensive. Mais, c’est bien sûr la seule solution que les pouvoirs publics n’ont pas examiné.
Les conséquences économiques passent avant l’environnement et la santé publique.
 
Chaque année, la mer d’Aral continue à se rétrécir. Lorsqu’elle sera totalement desséchée, elle laissera place au plus grand désert du monde. 
 
 
Les pêcheurs, au chômage, sont devenus éleveurs de chameaux laineux 
 
Le territoire de l’ex-Union Soviétique est un bel exemple de l’inconscience humaine : 
  • 13% des terres sont saturées en sel ou en composés salés 
  • En 1988, les statistiques officielles indiquaient que 10% de la nourriture consommée était impropre à la consommation à cause d’un niveau trop élevé de pesticides 
  • En 1989, seulement 30% des eaux usées ont été traitées 
  • Le lac Baïkal qui constitue 8% des réserves d'eau douce de la planète est en train de subir le même sort que la mer d’Aral. Ses eaux sont polluées à cause d’un complexe de cellulose installé sur ses rives 
 
Pierre A.  FRADIN 
 
Quand j’entends à la télévision que les pays industrialisés se réunissent pour « parler » d’environnement, je reste perplexe.
Toute cette folie humaine ne me rend absolument pas optimiste sur le devenir de l’humanité.
 
 
Découvertes archéologiques surprenantes dans la mer d'Aral 
Une découverte capitale a été faite lors de la mise en œuvre du projet pour sauver la Mer d’Aral : une implantation, datant du XIVème siècle après J.-C., couvrant un site funéraire qui pourrait remonter au IXème siècle après J.-C., dans un endroit qui, une dizaine d’années auparavant, était encore recouvert d’eau. 
Concernant les tombes, elles contiennent les dépouilles d’anciens guerriers. L’une des caractéristiques surprenantes de ces squelettes est leur taille : plus de 2 mètres – d’autant plus surprenante que la taille moyenne des ethnies de la région est bien en-deça de cette taille. Les anthropologues et les archéologues font des recherches pour trouver l’origine de ces mystérieux guerriers. 
 
Un sauvetage difficile mais des résultats encourageants 
Voici un résumé des principales actions qui ont été entreprises pour sauver la mer d'Aral. 
Après l’effondrement de l’URSS en 1991, l’aide internationale s’est précipitée dans cette région.
Malheureusement , après de multiples rapports, les experts concluent que la mer d’Aral ne pourra pas retrouver son niveau initial.
 
Les côtes ont reculé de plus de 120 km à certains endroits, et la mer d'Aral s'est séparée en deux bassins, la Grande et la Petite Aral. 
 
 
By Upyernoz 
 
Des institutions internationales, dont la Banque mondiale, le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), l’UNESCO, l’Union européenne, ont accouru. Divers organismes ont été créés dont le Projet du bassin de la mer d’Aral (ASBP). 
Leurs propositions ont éveillé de grands espoirs chez les riverains. 
Il y a eut de nombreuses promesses non tenues. En effet, ces institutions ne possèdaient pas l’argent qu’il fallait pour résoudre un problème de cette ampleur. 
Il faut souligner le fait que la population du Kazakhstan a réuni, à la surprise générale, 2,5 millions de dollars pour construire elle-même un barrage de sable, de 14 kilomètres de long et de 30 mètres de large, qui a transformé en lac la mer d’Aral du Nord, près de la ville d’Aral’sk. 
 
 
Culture de concombres dans l'ancienne Union soviétique 
 
L’entreprise, disent les responsables kazakhs, ne pourra être poursuivie que s’ils obtiennent les 15 millions de dollars qu’ils ont demandé à la Banque mondiale pour construire un barrage permanent.
Il ne s’agit plus de sauver la mer d’Aral car l’Ouzbékistan, second exportateur mondial de coton, n’acceptera jamais de se priver de cette culture lucrative.
Il s’agit maintenant d’éviter un désastre humain et social.
 
 
 
Pierre A.  FRADIN 
 
Les institutions internationales ont fourni à la population de l’eau saine et des équipements de santé. La Banque mondiale a financé la création de 25 stations pour contrôler la qualité de l’eau potable dans toute l’Asie centrale. 
Jusqu'à récemment, on pensait que la mer d’Aral disparaîtrait très probablement d’ici 25 ans. Les spécialistes se sont peut-être montrés un peu trop pessimistes. 
 
Un espoir pour la mer d'Aral 
Une dépêche du 3 décembre 2005 annonçait que des sources souterraines, jusqu’à présent insoupçonnées, fourniraient quatre milliards de mètres cubes d’eau par an.
Cette eau providentielle prendrait sa source dans l’Himalaya, cheminerait dans les couches géologiques, et ressortirait au niveau d’une zone de fracture au fond du lac.
 
Malheureusement, ces sources ne suffisent pas à combler l’assèchement en cours de la mer d’Aral. 
 
 
Pierre A.  FRADIN 
 
Au Kazakhstan, un espoir renaît avec les projets du président Noursoultan Nazarbaïev. Il est question de rehausser le niveau de la petite mer de 6 mètres, ce qui permettrait à l'industrie de la pêche de renaître, et à la ville d'Aralsk de redevenir un port. Ce projet estimé à 120 millions de dollars serait financé principalement par les revenus du pétrole du Kazakhstan. 
Pendant l’été 2006, un barrage a permis à la mer de regagner plusieurs millions de mètres cubes d'eau sur ses rivages nord. 

Lors de la diffusion récente du documentaire sur Arte, nous avons eu la surprise et la joie de voir des bateaux de pêche remis à flot.
Les rives kazakhs de la petite mer d'Aral ont repris vie et des camps de pêcheurs se réinstallent .
Bientôt se seront des villages entiers qui se réorganiseront autour de la seule source économique de cette région : la pêche.
 
 
Cependant, tout ne semble pas si rose. En effet, les journalistes font allusion à un scandale possible concernant le produit de cette pêche.
Les poissons de cette mer sont-ils contaminés par les nombreuses années d’expérimentation nucléaire et bactériologique effectuée par l’Union Soviétique ?