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FV4034 Challenger 2

Publié à 16:57 par dessinsagogo55 Tags : center article png monde centerblog prix sur base merci vie place cadre
FV4034 Challenger 2

Le FV4034 Challenger 2 est un char de combat britannique construit par Vickers Defence Systems (maintenant BAE Systems) et qui est en service depuis 1998 dans les armées du Royaume-Uni et d'Oman.

Le Challenger 2 est une refonte quasi totale du Challenger 1, il n'inclut pas moins de 150 modifications comprenant une nouvelle tourelle, un blindage amélioré, un nouveau canon ou encore une climatisation. Seulement 5 % de ses pièces automobiles seraient interchangeables avec son prédécesseur, le reste ayant été repensé.

Dans l'armée du Royaume-Uni, le Challenger 2 a complètement remplacé son prédécesseur, qui avait été introduit en 1983. En 1998, le prix unitaire du Challenger 2 était de 2,2 millions de livres sterling.

 

Historique

 

 
Un escadron de Challenger 2 du King's Royal Hussars en manœuvres en Pologne en 2014.
 

Le Challenger 2 est le premier char britannique à avoir été conçu et produit exclusivement par un seul maître d'œuvre depuis la Seconde Guerre mondiale. Il a été conçu par Vickers Defence Systems et fabriqué aux usines de Barnbow Leeds et Newcastle Scottswood. Le développement du successeur du Challenger 1 commence en novembre 1986 et le concept est présenté en mars 1987 au ministère de la Défense. À partir de décembre 1988, un contrat de 90 millions de livres sterling a été attribué pour entreprendre une phase de démonstration du prototype devant les représentants du ministère de la Défense qui allait se clôturer en septembre 1990.

La British Army a passé une première commande de 127 Challenger en 1991 et une deuxième de 259 unités en 1994 destiné aux unités du Royal Armoured Corps. En 1993, l'armée d'Oman commande 18 Challenger 2 et une deuxième commande de 20 unités est signée en novembre 1997. Le Challenger 2 est entré en service dans l'armée britannique en juin 1998 et le dernier des 407 chars commandés a été livré en avril 2002. Les livraisons de Challenger 2 pour l'Oman furent terminées en 2001.

Après avoir servi dans des missions de maintien de la paix au Kosovo, les blindés britanniques ont connu leur véritable baptême du feu durant la guerre d'Irak où environ 120 Challenger 2 ont été engagés dans l'opération liberté irakienne ; Ils ont surclassé aisément les équipements de l'armée irakienne qui leur ont été opposés et seuls deux furent mis hors de combat, tous deux par tir ami. Le Challenger 2 est considéré comme un des chars les mieux protégés au monde. En 2003, au sud de Bassorah en Irak, un Challenger 2 s'est embourbé dans un fossé lors d'une embuscade durant la bataille de Bassorah, il aurait encaissé plus de 14 RPG-7 en plus d'un missile antichar à double ogive Milan avant de retourner à sa base pour être réparé et à nouveau opérationnel six heures après l'embuscade

Le 27 mars 2003, 14 Challenger 2 du Royal Scots Dragoon Guards ont détruit 14 chars T-55 et d'autres véhicules qui se portaient à la rencontre d'unités des Royal Marines 

Sur les 407 reçus, 306 étaient en ligne au 1er janvier 2008, 254 au 1er janvier 2015

En 2012, 227 sont effectivement en service actif, le reste est stocké

En 2016, seuls trois régiments blindés du Royal Armoured Corps doté de 56 chars l'utilisent. La transformation d'un de ces derniers annoncé fin 2016 fera passer le nombre de chars en service à 170, 112 en ligne dans deux régiments, le reste utilisé pour l’entrainement. Les chars encore en service devraient être modernisés pour être utilisés jusqu'en 2035

En mars 2021, il est prévu que 148 exemplaires passent au standard Challenger 3

 

Armement

 

L'armement principal comprend un canon rayé L30A1 de 120 mm fabriqué par la Royal Ordnance (en) (renommée depuis 2004 BAE Systems Land Systems).

Le tube du L30 a une longueur de 55 calibres, sa pression maximale admissible en chambre est de 6 180 bar et sa durée de vie de 500 coups. Le canon est chargé manuellement et utilise des munitions non encartouchées en deux fardeaux : le projectile et la charge propulsive. Comme sur un canon d'artillerie, la mise à feu se fait via une étoupille, la culasse abrite un chargeur d'une quinzaine d'étoupilles.

La dotation en munition comprend 52 obus, les obus sont disposés dans des râteliers à l'arrière de la tourelle, sur ses parois, sur le plancher du panier ainsi que dans la caisse. Les charges propulsives sont réparties dans 8 caissons blindés (le système de stockage dit "humide" ayant été abandonné depuis le FV4030/4 Challenger 1 Mk. III), quatre d'entre eux sont placés de part et d'autre du siège du conducteur, trois autres sont regroupés entre le panier de la tourelle et la cloison pare-feu séparant le compartiment de combat du compartiment moteur, le dernier est situé devant le chargeur, à gauche de la culasse du canon.

La dotation typique en munitions comprend 29 obus-flèche L27A1 CHARM3, 18 obus à tête d'écrasement L31A7 HESH et 3 obus L34 WP fumigènes au phosphore blanc .

 

Protection

 

 

Le blindage composite reprend une version améliorée du blindage Chobham connue sous le nom de Dorchester, cette nouvelle version inclut de nouveaux matériaux composites. Le blindage composite Dorchester protège le glacis, la face avant et une partie des flancs de la tourelle du char. Le type d'acier utilisé pour la construction du char est un acier au creuset originaire de Sheffield, cet acier présenterait un plus faible taux d'impureté que celui utilisé dans le blindage homogène laminé.

Les chars qui furent envoyés au Kosovo et en Irak ont reçu un blindage réactif ROMOR-A protégeant l'avant de la caisse tandis que les flancs de la caisse se voyaient protégés par des pré-blindages latéraux composites ROMOR-C, ces deux éléments de surblindage sont fabriqués par Royal Ordnance.

Après l'opération Telic, les Challenger 2 voient leur niveau de protection encore augmenter grâce au kit de combat urbain Street Fighter, les tuiles de blindage réactif protégeant le glacis du char sont remplacées par un unique bloc de blindage composite tandis que des modules de blindage composite viennent se fixer sur les flancs de la tourelle. Une cage anti-RPG recouvre la nuque de la tourelle et le compartiment moteur.

Dans le cadre du programme CLIP (Challenger Lethality Improvement Programme), un blindage réactif fabriqué par Rafael Advanced Defense Systems vient remplacer les modules de blindage composite Dorchester précédemment installé, faisant passer le poids de l'engin à 74,95 tonnes.

De chaque côté du canon se trouvent cinq lance-pot fumigène L8 et il est aussi possible de vaporiser du diesel dans le pot d'échappement pour créer un écran de fumée comme sur les chars soviétiques.

 

Motorisation

 

Le FV4034 Challenger 2 est propulsé par un moteur diesel turbocompressé Perkins CV12 TCA V-12, No. 3 Mark 6A à douze cylindre, il s'agit d'une version modifiée du Roll-Royce Condor CV12 TCA 1200, No 3, Mk 4A équipant son prédécesseur, le FV4030/4 Challenger 1, il incorpore notamment un système de réglage électronique du moteur conçu par la firme Dowty. Le moteur développe une puissance de 1 200 ch à 2 300 tr/min pour une cylindrée de 26,11 litres. Le couple maximal de 4126 N m est atteint au régime de 1 700 tr/min. Le poids à sec du moteur, sans la poutre de refroidissement est de 2 203 kg

Le moteur est accouplé à une boîte de mécanisme David Brown TN54 comprenant une boîte de vitesses automatique à huit rapports (6 rapports avant et 2 rapports arrière) ainsi qu'une direction hydrostatique à double différentiel produite par Commercial Hydraulics. Le poids de la boîte de mécanisme est de 2 390 kg

Un groupe auxiliaire de puissance Plessey fourni de l'électricité lorsque le moteur du char est à l'arrêt. Il est installé à l'avant-gauche du compartiment moteur.

Les réservoirs ont une contenance de 1 592 litres de carburant lui permettant de parcourir 450 km sur route ou 250 km en tout-terrain et peut recevoir deux réservoirs largable de 175 litres chacun, augmentant ainsi l'autonomie en tout-terrain de 70 km.

 

 Versions 

Challenger 2E :

Initialement appelé Desert Challenger 2 car incorporant des améliorations issues des leçons tirées de l'opération Desert Storm. La principale différence entre le modèle original et la version destinée au marché d'exportation se situe au niveau de la motorisation, le moteur Diesel Perkins CV-12 de 1 200 ch laissant place au plus puissant moteur allemand MTU MT 883 développant 1 500 ch. À contrario du précédent, il est monté transversalement dans le compartiment moteur, ce qui permet de libérer un espace de près d'un mètre de longueur permettant à la capacité en carburant de passer à 1 962 litres. Une fois accouplé à la boîte de mécanisme HSWL 295TM, il prend la désignation d' EuroPowerPack. Le viseur panoramique du chef de char MVS-580 est cette fois équipé d'une caméra thermique IRIS. Le Challenger 2E incorpore aussi un système de gestion et de partage d'information en temps réel dérivé du logiciel FBCB2 précédemment utilisé sur le modèle A2 du M1 Abrams, il est connecté à un système de navigation par satellite de conception britannique. Ces deux systèmes sont commandés depuis le poste du chef de char via un écran tactile multifonction. Éventuellement le Challenger 2E peut recevoir un armement télé-opéré comprenant une mitrailleuse lourde Browning M2 montée sur un pivot situé devant l'écoutille du chargeur, l'arme étant pointée à l'aide du viseur panoramique MVS-580 du chef de char par servocommande. Cette version n'est jamais entrée en service, BAE a annoncé en 2005 que le développement et la commercialisation des exportations du 2E ont cessé.

Challenger 2 Omanais :

Les 38 Challenger 2 livrés à l'armée omanaise ont été modifiés pour évoluer avec des températures de fonctionnement allant jusqu'à 52 °C. Afin de délivrer la puissance requise malgré la chaleur, le sable et la poussière, les systèmes de refroidissement et de ventilation ont été entièrement révisés ; les radiateurs et les ventilateurs sont agrandis tandis que l'arrière de la caisse a été trouée d'ouvertures en forme de persiennes à la suite de l'installation d'un ventilateur supplémentaire. Le Challenger 2 omanais a aussi la particularité d'utiliser les chenilles à lien unique utilisées précédemment sur le Challenger 1, ces chenilles étant plus adaptées au sable que celle à double liens utilisées sur tous les chars de troisième génération dans les rangs de l'OTAN. La radio est de conception américaine, le char intègre aussi un système de navigation GPS, une puissante climatisation est installée dans le châssis. La mitrailleuse L37A1 de 7,62 mm montée devant le carter d'épiscope du chef de char est remplacée par une mitrailleuse lourde M2 de 12,7 mm.

 

Trojan Armoured Vehicle Royal Engineers : engin de génie de combat.

Titan Armoured Vehicle Launcher Bridge : utilisé pour installer des ponts.

 

Pays utilisateurs

 

 Royaume-Uni - British Army

Royal Armoured Corps, en 2016 :

Royal Tank Regiment

Queen's Royal Hussars (en)

King's Royal Hussars, va échanger ses 56 chars contre des véhicules de combat d'infanterie de type General Dynamics Ajax (en)

 Oman - Armée royale d'Oman

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/FV4034_Challenger_2

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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20 octobre : Décès

Publié à 16:18 par dessinsagogo55 Tags : saint center 2010 centerblog prix sur france homme
20 octobre : Décès

Décès

1587 : Anne de Joyeuse, militaire français au service du roi de France infra (° 1560).

1645 : François Sublet des Noyers, administrateur et homme d’État français, ministre de la Guerre de 1636 à 1643 (° 14 mai 1589).

1740 : Charles VI, empereur germanique et archiduc d'Autriche, de 1711 à 1740, et roi de Naples, de 1714 à 1735 (° 1er octobre 1685).

1821 : Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord, prélat français (° 18 octobre 1736).

1864 : Carl Christian Rafn, archéologue danois (° 16 janvier 1795).

1888 : Nikolaï Prjevalski (Андрей Николаевич Колмогоров), explorateur russe (° 12 avril 1839).

1890 : Richard Francis Burton, polymathe et explorateur britannique (° 19 mars 1821).

1896 : François Félix Tisserand, astronome français (° 13 janvier 1845).

1932 : Boniface de Castellane, homme politique français (° 14 février 1867).

1949 : Jacques Copeau, homme de théâtre français (° 4 février 1879).

 

1964 : Herbert Hoover, homme politique américain, 31e président des États-Unis, en fonction de 1929 à 1933 (° 10 août 1874).

 

1972 :

Judith Jasmin, journaliste québécoise (° 10 juillet 1916).

Harlow Shapley, astrophysicien américain (° 2 novembre 1885).

1977 : Ronald Wayne « Ronnie » Van Zant, chanteur américain du groupe Lynyrd Skynyrd (° 15 janvier 1948).

1983 : Yves Thériault, romancier et scénariste canadien (° 27 novembre 1915).

1984 : Paul Dirac, physicien britannique, prix Nobel de physique en 1933 (° 8 août 1902).

1985 : Jean-Roger Caussimon, auteur, compositeur et interprète français (° 24 juillet 1918).

1987 : Andreï Kolmogorov (Андрей Николаевич Колмогоров), mathématicien soviétique (° 25 avril 1903).

1988 : Sheila Scott (Sheila Christine Hopkins dite), aviatrice britannique (° 27 avril 1922).

1989 : John Anthony Quayle, acteur, metteur en scène et réalisateur britannique (° 7 septembre 1913).

1990 :

Colette Audry, romancière française (° 6 juillet 1906).

Joel McCrea, acteur américain californien (° 5 novembre 1905).

 

1994 : Burt Lancaster, acteur américain (° 2 novembre 1913).

 

1996 :

Robert Benayoun, écrivain homme de cinéma français (° 12 décembre 1926).

Yves Ezanno, général d'armée français et Compagnon de la Libération (° 14 juillet 1912).

1997 :

René-Lucien Picandet, prélat français (° 14 décembre 1931).

Manolo Rodríguez, cycliste sur route espagnol (° 13 août 1926).

Henry Vestine, guitariste américain (° 25 décembre 1944).

1998 :

Gerhard Jahn, homme politique allemand (° 10 septembre 1927).

Alberto Soriano, botaniste argentin (° 27 août 1920).

Jean-René Suratteau, résistant et historien français (° 18 mai 1916).

2002 : Bernard Fresson, comédien français (° 27 mai 1931).

2003 : Jack Elam, acteur américain (° 13 novembre 1916).

2005 :

Jean-Michel Folon, peintre et sculpteur belge (° 1er mars 1934).

Shirley Horn, chanteuse américaine (° 1er mai 1934).

2006 :

Jeanne Colletin, actrice française (° 16 juillet 1938).

Marc Lauriol, homme politique français (° 18 août 1916).

Jane Wyatt, actrice américaine (° 12 août 1910).

2007 :

Max McGee, joueur de foot U.S. américain (° 16 juillet 1932).

Paul Raven, musicien britannique des groupes Killing Joke, Prong et Ministry (° 16 janvier 1961).

2008 : Martine Cadieu, journaliste, chroniqueuse musicale, poétesse essayiste et romancière française (° 9 mars 1924).

2008 : Jean Clouet, homme politique français (° 7 mai 1921).

 

2008 : Sœur Emmanuelle (Madeleine Cinquin dite), religieuse belge (° 16 novembre 1908).

 

2008 : François Le Douarec, avocat et homme politique français (° 21 octobre 1924).

2008 : Pierre Sancan, pianiste français (° 24 octobre 1916).

2010 : Ari Up (Ariane Daniela Forster ,dite), chanteuse et fondatrice du groupe punk The Slits (° 17 janvier 1962).

2011 : Alain Bayrou, homme politique français (° 1er février 1956).

2011 : Claude Delarue, écrivain et dramaturge franco-suisse (° 10 août 1944).

2011 : Moatassem Kadhafi, militaire libyen, fils de Mouammar Kadhafi (° 18 décembre 1974).

 

2011 : Mouammar Kadhafi, militaire et chef d'État libyen de 1969 à 2011 (° 19 juin 1942).

 

2011 : Iztok Puc, handballeur yougoslave puis croate et ensuite slovène (° 14 septembre 1966).

2011 : Jean Raymond, comédien et imitateur français (° 27 mai 1919).

2011 : Roger Tallon, dessinateur industriel français, concepteur du TGV (° 9 juin 1929).

2011 : Abou Bakr Younès Jaber, militaire libyen, ministre de la Défense de Mouammar Kadhafi (° 1952).

2012 :

Jawad Akadar (جواد أقدار), footballeur marocain (° 9 septembre 1984).

Przemysław Gintrowski, compositeur et musicien polonais (° 21 décembre 1951).

Paul Kurtz, philosophe américain, professeur émérite de philosophie à l'université de Buffalo (° 21 décembre 1925).

Edward Donnall Thomas, médecin américain, prix Nobel de physiologie ou médecine en 1990 (° 15 mars 1920).

2013 :

Jovanka Broz (Јованка Будисављевић Броз), veuve du maréchal Tito, Première dame de Yougoslavie de 1953 à 1980 (° 7 décembre 1924).

Philippe Cohen, journaliste et essayiste français (° 9 octobre 1953).

Dimiter Gotscheff (Димитър Гочев), metteur en scène bulgare (° 26 avril 1943).

Bernardo Filipe Governo, prélat catholique mozambicain, évêque de Quelimane de 1976 à 2007 (° 21 janvier 1939).

Jacques Hintzy, publicitaire français, président du comité français de l'UNICEF de 1999 à 2012 (° 25 juin 1937).

Jamalul Kiram III, homme politique philippin (° 16 juillet 1938).

Lawrence Klein, économiste américain, prix Nobel d’économie en 1980 (° 14 septembre 1920).

Émile Louis, tueur en série français (° 21 janvier 1934).

Joginder Singh, pilote de rallye kenyan (° 9 février 1932).

2014 :

Lilli Carati (Ileana Caravati dite), actrice italienne (° 23 septembre 1956).

Maria Lambour (Maria Le Berre dite), comédienne française (° 2 septembre 1911).

Christophe de Margerie, industriel français (° 6 août 1951).

Oscar de la Renta, styliste américain (° 22 juillet 1932).

2015 : Gilles Marcotte, écrivain, critique et enseignant universitaire canadien (° 8 décembre 1925).

2016 : Roger Lallemand, avocat et homme politique belge (° 17 janvier 1932).

2017 :

Ugo Fangareggi, acteur et metteur en scène italien (° 30 janvier 1938).

Federico Luppi, acteur argentin (° 23 février 1936).

Justin Reed, basketteur américain (° 16 janvier 1982).

Mathieu Riebel, cycliste sur piste français (° 2 janvier 1997).

Mustapha Tlili, écrivain et intellectuel tunisien (° 17 octobre 1937).

2018 :

Marie-France Briselance, écrivaine, scénariste et professeure à l'université Bordeaux III (° 29 avril 1945).

Gaétan Gervais, auteur, historien et professeur d'université canadien (° 10 août 1944).

Yueh Hua, acteur hongkongais (° 13 juillet 1942).

Wim Kok, homme d'État néerlandais (° 29 septembre 1938).

2020 : Bruno Martini, footballeur français, gardien de but à l'international, entraîneur (° 25 janvier 1962).

 

 

 

 

20 octobre : Naissances

Publié à 15:53 par dessinsagogo55 Tags : saint jeux homme fond histoire 2010 art france prix centerblog sur merci blogs image
20 octobre : Naissances

 

 

Naissances

 

 

1677 : Stanislas Leszczynski, roi de Pologne et grand-duc de Lituanie de 1704 à 1709 et duc de Lorraine et de Bar de 1737 à 1766 († 23 février 1766).

 

 

1925 : Roger Hanin (Roger Lévy dit), acteur français († 11 février 2015).

Ceci contient une image de :

1935 : Jerome Bernard « Jerry » Orbach, acteur américain († 28 décembre 2004).

 

1964 : Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/20_octobre

Notes et références                                                    
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20 octobre : Événements

Publié à 15:38 par dessinsagogo55 Tags : sur france papier annonce cadre center centerblog merci
20 octobre : Événements

Événements

1587 : à la bataille de Coutras, le roi de Navarre, futur Henri IV de France (et de Navarre), bat l'armée royale du roi de France en exercice Henri III, mal commandée par le duc Anne de Joyeuse, qui meurt dans la bataille.
1600 : début de la bataille de Sekigahara, au Japon.
1620 : la principauté de Béarn est annexée au royaume de France par Louis XIII.
1675 : lettre envoyée par Madame de Sévigné depuis son château marital de la marche de Bretagne, y vantant ses promenades et bois alentour, acquiesçant au mariage de sa nièce, et faisant allusion au passage à la répression de la révolte du papier timbré par Chaulnes, et au transfert du parlement de Bretagne de Rennes à Vannes.
1805 : capitulation de l'armée autrichienne, à la fin de la bataille d'Ulm.
1827 : bataille de Navarin, les coalisés britannico-franco-russes écrasent la flotte ottomane, dans la baie de Navarin.
1939 : le pape Pie XII publie sa première encyclique, Summi Pontificatus, critiquant des idéologies telles que le racisme, la supériorité culturelle et le totalitarisme.
1944 : débarquement américain aux Philippines (Seconde guerre mondiale).
1962 : déclenchement de la guerre sino-indienne.
1964 : les Rolling Stones britanniques jouent à l’Olympia pour la première fois à Paris.
1973 : massacre du samedi soir, dans le cadre du scandale du Watergate.
1973 : ouverture de l'opéra de Sydney, en Australie.
1996 : marche blanche en Belgique, à la suite du scandale Dutroux.
2011 : l'E.T.A. basque annonce la « fin définitive de son action armée ».
2017 : des attentats font plus de 80 morts en Afghanistan.
2017 : en République tchèque, le mouvement ANO 2011, du milliardaire populiste Andrej Babiš, remporte les élections législatives.
2018 : Donald Trump annonce l'intention de retirer les États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, traité signé avec l'URSS en 1987.
2018 : en Afghanistan, les élections législatives se déroulent dans un climat d'insécurité extrême.
2018 : les agences spatiales européenne et japonaise lancent la mission d’exploration de Mercure, BepiColombo.
2019 : en Bolivie, les élections générales ont lieu, afin d'élire simultanément les président et vice-président, ainsi que les 130 membres de la chambre des députés, et les 36 membres du Sénat ;
2019 : en Finlande, dans la province autonome des îles Åland, les élections législatives et municipales ont lieu, afin de renouveler les trente membres du Lagting ;
2019 : en Suisse, les élections fédérales ont lieu, afin de renouveler les 200 sièges du Conseil national, et les 45 des 46 sièges du Conseil des États ; pour plusieurs sièges de ce dernier, un second tour a lieu plus tard, en novembre suivant
2019 : clôture du XIè Festival Lumière, à Lyon, une ville des frères Lumière, de Bertrand Tavernier et Thierry Frémaux, festival ouvert cette année le 12 octobre.
2020 : la sonde OSIRIS-REx commence à prélever le régolithe de l'astéroïde Bénou.

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/20_octobre

 
     
     
     
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Leopard 2

Publié à 19:32 par dessinsagogo55 Tags : merci centerblog sur
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Herbert Hoover

Publié à 16:17 par dessinsagogo55 Tags : homme presse monde sur centerblog image merci mort
Herbert Hoover

Herbert Clark Hoover, dit Herbert Hoover , né le 10 août 1874 à West Branch (Iowa) et décédé le 20 octobre 1964 à New York (État de New York) est un homme d'État américain. Membre du Parti républicain, il est le 31e président des États-Unis, en fonction de 1929 à 1933. La quasi-totalité de sa présidence fut marquée par la Grande Dépression.

 

D'origine modeste et orphelin très jeune, Herbert Hoover est l'incarnation du rêve américain. Diplômé en géologie en 1895, il parcourt le monde et fait fortune dans l'industrie minière. Lors de la Première Guerre mondiale, il met sa carrière de côté et se consacre à l'aide humanitaire. Son activité le conduit à prendre la tête de l'aide alimentaire aux États-Unis lorsque le pays s'engage dans le conflit. Engagé au Parti républicain, il soutient Warren G. Harding lors de l'élection présidentielle de 1920. Progressivement, il gravit les échelons au sein du parti et occupe les fonctions de secrétaire au Commerce pendant sept ans. Très populaire et artisan du boom économique du pays durant la décennie, il est logiquement élu président lors de l'élection présidentielle de 1928.

 

Son mandat est marqué par la Grande Dépression et la dégradation des relations internationales des États-Unis avec l'Europe. Incapable de résorber les effets de la crise, il est vaincu par Franklin Delano Roosevelt lors de l'élection présidentielle de 1932. Il passe les trente-deux années suivantes à restaurer son image, dégradée par sa gestion de la crise. Internationaliste de raison, il est isolationniste de 1930 à 1941. Après la mort de Roosevelt, il parvient à revenir sur le devant de la scène, étant à la tête de deux commissions chargées d'améliorer l'efficacité du gouvernement fédéral. Hoover est considéré comme un président moyen, étant généralement classé dans la troisième tranche dans les classements réalisés par les historiens et la presse.

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_Hoover

 
     
     
     
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Mouammar Kadhafi

Publié à 14:44 par dessinsagogo55 Tags : sur vie place coup homme mort cadre pouvoir center centerblog merci
Mouammar Kadhafi

 

Mouammar Kadhafi, né vers 1942 à Qasr Abou Hadi (Libye italienne) et mort le 20 octobre 2011 dans les environs de Syrte (Libye), est un militaire et homme d'État libyen.

 

Officier des forces armées libyennes, Kadhafi arrive au pouvoir lors du coup d'État de 1969, qui renverse la monarchie. Il se distingue d'emblée par une politique volontariste visant à concrétiser les objectifs du panarabisme social. En 1977, il réorganise les institutions de la Libye en faisant du pays une Jamahiriya (littéralement un « État des masses »), gouvernée par le peuple lui-même selon un système de démocratie directe. En 1979, il renonce au poste officiel de chef de l'État, mais demeure de facto aux commandes de la Libye avec le titre de « guide de la Révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste » (ou plus simplement « guide de la Révolution » ou « frère guide »), exerçant un pouvoir absolu en dehors de tout cadre temporel ou constitutionnel.

 

Sur le plan intérieur, son régime utilise les ressources financières de la Libye pour en développer les infrastructures, l'éducation et le système de santé ; les libertés politiques sont par contre quasi nulles et le pouvoir s'appuie sur un système de terreur et de surveillance constante de la population. Sur la scène internationale, Kadhafi milite pour le panarabisme et le panafricanisme ; il utilise en outre la manne pétrolière pour financer des organisations terroristes et autres mouvements de rébellion à travers la planète. Il est notamment accusé d'être le responsable de l'attentat de Lockerbie en 1988 et de l'attentat contre le vol 772 UTA en 1989, qui ont coûté la vie à 440 personnes. Sa politique vaut un temps à la Libye d'être isolée sur le plan international. Par la suite, au début des années 2000, il opère un changement d'attitude diplomatique et parvient à revenir en grâce en se positionnant en allié de l'Occident dans la « guerre contre le terrorisme ».

 

À partir de février 2011, son pouvoir, en place depuis plus de 41 ans, est menacé par une contestation populaire que la répression transforme rapidement en insurrection armée, puis en guerre civile. Lors de la prise de Tripoli par les rebelles en août 2011, Mouammar Kadhafi fuit la capitale. Il est peu après capturé, lynché et tué dans les environs de Syrte.

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouammar_Kadhafi

 
     
     
     
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K2 Black Panther

Publié à 01:19 par dessinsagogo55 Tags : png center bienvenue base centerblog sur merci place monde obstacles 2010 nature cadre
K2 Black Panther

 

 

Le K2 Black Panther (Coréen : K2 '흑표' ; Hanja: K2 '黒豹') est un char de combat sud-coréen de 3e génération fabriqué par Hyundai Rotem et destiné à remplacer le M48 Patton et suppléer le K1 au sein de l'Armée de terre sud-coréenne. Son développement commença en 1995, sa mise en service fut faite en juin 2014.

 

Historique

Développement

 

Avec un coût unitaire de 8,8 millions de dollars, le K-2 était en 2017 le troisième char le plus cher du monde.

À la suite de la mise en service du T-14 Armata russe, Hyundai Rotem réfléchi à la sortie d'un blindé équivalent depuis officiellement octobre 2019.

 

 

Caractéristiques

Armement et équipements

Armement principal

 

 
Tir du prototype XK2 en 2010.

Son armement principal est constitué d'un canon Rheinmetall de 120 mm à âme lisse d'une longueur de 55 calibres, il est développé et construit sous licence par les firmes sud-coréennes KADD (Korean Agency for Defense Development) et World Industries Ace Corporation. Le canon est alimenté par un chargeur automatique à bande convoyeuse situé dans la nuque de la tourelle, sa capacité est de seize coups, la cadence de tir maximum affichée est de 15 coups par minute. Les 24 autres projectiles de 120 mm sont entreposés dans l'avant de la caisse, à droite du conducteur.

 

Munitions

 

 
Un K2 exposé avec ses quarante obus explosif à charge creuse à sabot détachable K-280, en 2014.
 
 

La principale munition anti-char du K2 est un obus-flèche K-279 avec barreau en alliage tungstène. Cette nouvelle munition offre de manière significative une plus grande pénétration que la génération précédente de flèches en tungstène, grâce à un meilleur traitement lors du chauffage de l'alliage de tungstène et une technique dénommée « processus d’auto-aiguisage ». Ce processus permet au barreau en tungstène d’être profilé plutôt que déformé lors de la pénétration du blindage.

Pour attaquer des cibles blindées autres qu'un char moderne, le K2 peut utiliser l'obus explosif à charge creuse à sabot détachable K-280, une version produite sous licence de la munition américaine M830A1. Cette munition donne aussi des bons résultats contre les fantassins, les véhicules légèrement blindés ou non blindés, que ce soit des cibles au sol ou des cibles aériennes à faible altitude, comme les hélicoptères grâce à sa fusée de proximité.

La munition guidée KSTAM (Korean Smart Top-Attack Munition, soit « munition coréenne intelligente à attaque par le dessus ») a été spécialement conçue pour être utilisée par le Black Panther. Cet obus planant antichar est dérivé de la munition américaine XM843 STAFF (Smart Target Activated Fire and Forget) et équipé de systèmes de guidage et d'évitement d'obstacles, se traduisant par la présence d'un radar à longueur d’onde millimétrique, de capteurs infrarouges et radiométriques. En cas de besoin, la KSTAM a également la capacité limitée d'être contrôlé manuellement par le tireur via la transmission de données de l’engin lanceur. En atteignant la zone cible désignée, le projectile déploie un parachute, donnant au système radar et autres capteurs, suffisamment de temps pour rechercher et acquérir des cibles fixes ou mobiles et de déclencher la mise à feu de sa charge creuse, formant un projectile métallique hypersonique (principe du pénétrateur formé par explosion) pénétrant le blindé par le dessus, là où l'épaisseur du blindage est généralement la plus faible.

Le système de guidage de la munition KSTAM étant du type « Tire et oublie », le char peut tirer successivement plusieurs projectiles tout en étant à couvert, sans pour autant connaître la position précise de l’ennemi. Cette munition peut également fournir un appui feu efficace de façon indirecte contre des cibles cachées derrière des obstacles et des structures. La KSTAM peut engager des cibles à une distance comprise entre 2 et 8 kilomètres.

 

Armement secondaire

 

En outre, il est armé d'une mitrailleuse coaxiale M60C d'un calibre de 7,62 mm montée dans le masque à gauche du canon. Une mitrailleuse lourde K6 est montée sur un pivot devant la trappe du chef d'engin. Un total de 12 000 cartouches de 7,62 mm et de 3 200 cartouches de 12,7 mm sont embarquées.

 

Système de conduite de tir et optiques

 

Le K2 est équipé d'un système radar à bande millimétrique, situé sur l'arc frontal de la tourelle, ainsi que les traditionnels télémètre laser et sonde aérologique. Ils sont complétés par un calculateur de conduite de tir (CCT), qui lui permet de suivre et d'engager des cibles volantes à basse altitude, de façon rapide et précise, ainsi que de détecter les projectiles tirés sur le char. Le viseur du tireur est équipé d'un système de poursuite automatique par infrarouge capable de verrouiller une cible jusqu'à une distance de 9,8 kilomètres. Ainsi les données pour la tachymétrie de la cible sont constamment mises à jour, permettant au char de tirer en mouvement sans perdre en précision.

Le Black Panther dispose d'un système de mise à feu à retardement intégré. Ce mécanisme est composé d'un petit émetteur et d’un récepteur laser reliés à la conduite de tir. L'émetteur laser est installé au-dessus de la bouche du canon, et le récepteur se situe à la base du canon. L'obus ne peut être tiré que quand le récepteur et l’émetteur laser sont parfaitement alignés. Ce système, combiné à une stabilisation et la conduite de tir, permet d'améliorer sensiblement la capacité du char à atteindre son objectif tout en se déplaçant sur un terrain accidenté.

Le KGPS (Korean Gunner's Primary Sight « viseur principal du tireur ») et le KCPS (Korean Commander’s Panoramic Sight « viseur panoramique du chef de char ») présents sur le Black Panther sont similaires aux systèmes de visée présents sur le K1A1. À noter que les viseurs du K2 ont cependant été modifiés pour mettre à profit les avantages des capteurs et de l’armement proposés pour le nouveau char.

 

Communication et gestion du champ de bataille

 

Le K2 possède les caractéristiques suivantes qui contribuent à améliorer la connaissance de l'équipage de la situation sur le champ de bataille:

C4ISR (Computerized Command, Control, Communications)

GPS

IFF / SIF (Identification Friend or Foe / Selective Identification Feature) système conforme à la norme STANAG 4579. Situé sur le masque du canon, le système envoie un faisceau de 38 GHz dans le long du canon pour recevoir une réponse du véhicule ciblé. Si un signal réponse est renvoyé par la cible, la conduite de tir l’identifie automatiquement comme étant ami. Si la cible ne répond pas à l'identification du signal, il est alors déclaré comme hostile.

Battle Management System (similaire au système américain IVIS (Inter-Vehicule Information System) permettant au véhicule de partager ses données avec les unités amies, y compris d'autres véhicules blindés ainsi que les hélicoptères.

 

Propulsion

Motorisation

 

Les trois prototypes du K2, les XK2 étaient propulsés par des moteur allemands MTU-883 de 1 500 ch, ils ont la particularité d'être monté transversalement dans le compartiment moteur.

Les quinze premiers chars de pré-série mis en service en juin 2014 ont été équipés du moteur coréen Doosan Infracore DV27K (depuis racheté par Hanwha Techwin et S&T Dynamics, et STX Engine) mais la mauvaise fiabilité de celui-ci a entraîné l'arrêt de la production en grande série du char. De plus, les performances n'étaient pas au rendez-vous 10 secondes étant nécessaire pour atteindre les 32 km/h contre 8,7 s avec le moteur allemand.

Les 100 chars du premier lot produit entre 2014 et 2017 reçurent un moteur MTU MT-883 Ka-501 couplé à la transmission allemande RENK HSWL 295TM. En février 2018, la DAPA a annoncé que le deuxième lot de 106 chars aura un groupe motopropulseur "hybride" constitué du moteur coréen DV27K couplé à la transmission allemande RENK HSWL 295TM

Une microturbine Samsung Techwin sert de groupe auxiliaire de puissance, elle délivre une puissance de 100 ch (75 kW).

 

Suspension

 

Le train de roulement repose sur une suspension oléopneumatique dénommé In-arm Suspension Unit (ISU) chaque élément de suspension peut être ajusté individuellement afin de contrôler l'assiette et de la garde au sol, ce qui permet au char de se cabrer, de baisser le nez ou monter et descendre en fonction de la nature du terrain.

 

Protection

Passive

 

Le K2 reprend une version similaire du blindage composite protégeant son prédécesseur, le K1 dénommé Korean Special Armor Plate (KSAP). Le blindage composite est monté à l'avant de la caisse et sur la face avant de la tourelle, y compris le masque du canon dans une moindre mesure. Pour limiter le poids et offrir une cible plus difficile, la tourelle est relativement plate (légèrement en pente douce), si bien que le toit au-dessus du canon de 120 mm a été ré-haussé pour conserver un débattement correct vers le bas sans que la culasse heurte le plafond.

Comme sur le Type 90 japonais, le blindage latéral de la tourelle du K2 Black Panther n'est pas protégé par du blindage composite, à la place on trouve une mince paroi en acier d'une dizaine de centimètres d'épaisseur. Des coffres de rangement de lot du bord ont été installés sur toute la largeur de la tourelle.

 

Active

 

Sur les coins avant de la tourelle se trouvent six tubes lance-pots fumigène (douze au total) capable de masquer le char visuellement ou encore des fumigènes VIRSS (Visual and Infra-Red Smoke Screening System) masquant le char aussi bien visuellement qu'aux infrarouges. Le déclenchement des lance-pots peut être activé manuellement ou de façon automatique grâce à quatre détecteurs d'alerte laser ou encore via des radars à ondes millimétriques placés de chaque côté du canon. Le K2 dispose d'un détecteur d'alerte radar (Radar Warning Receiver) ainsi que d'un système de brouillage et de déception radar.

Dans le cadre du programme PIP (Product Improvement Program), le char qui prend alors la désignation de K2 PIP reçoit une série de protections additionnelles :

Des briques de blindage réactif explosif sont fixées sur le volet du tireur et du chef de char ainsi que sur le bosselage de la tourelle se situant juste au-dessus de la culasse du canon.

Des caissons de blindage composite viennent se placer sur les flancs de la tourelle, devant les coffres de rangement, à la hauteur du compartiment de combat.

Un blindage réactif explosif remplace les jupes latérales en acier sur les trois cinquième de la longueur.

Un lanceur de pot-fumigène rotatif vient se placer sur le toit du chargeur automatique, à l'arrière de la tourelle.

Deux lanceurs mobiles tirant des contre-projectiles capable de détruire une roquette en vol avant l'impact (système de protection actif de type hard-kill) sont installés derrière chaque trappe d'accès de la tourelle. Deux radars Doppler supplémentaires viennent alors s'installer latéralement accolés aux lance-pots fumigène.

 

Utilisateurs

 

 Corée du Sud : 3 prototypes (390 prévus)

 Turquie : Altay (Transfert de technologie)

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/K2_Black_Panther

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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T-90

T-90

 

 

Le T-90 est un char de combat russe associant la structure du T-72 et l'électronique du T-80. Il aurait dû s'appeler T-72BU mais une décision politique le rebaptisa T-90 à la suite des destructions en masse de T-72 pendant la guerre du Golfe. Le T-90 fut déclaré bon pour le service en 1992 et sa production en grande série pour l'armée russe commença en 1994 .

  Historique

 

La décision de se lancer dans la conception du T-90 fut prise peu après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991 quand il apparut clairement que la Russie ne pouvait plus assumer seule la fabrication en parallèle des chars T-72 et T-80 (Le T-72 se faisant vieillissant et le T-80 étant réservé aux troupes d'élite). L'idée de combiner les deux chars en un seul fut émise car cela permettait de disposer d'un véhicule performant à un prix restant abordable (un T-90 coûtant environ 3 millions USD ; à titre de comparaison, un char M1 Abrams américain est estimé à 6,21 millions USD, un char Leopard 2 A4 allemand à un coût de 5,3 millions de dollars et un char Leclerc français à 8,6 millions de dollars) et faciliterait ainsi les commandes de l'armée russe ainsi que celles enregistrées sur le marché de l'exportation.

Initialement désigné T-72BU, une décision politique rebaptisa le char T-90 car, entre-temps, l’opération Tempête du désert avait vu les T-72 irakiens détruits en masse par les chars de la Coalition. Actuellement la Russie en posséderait 700 exemplaires, les deux seuls clients étrangers démarchés jusqu'ici étant l'Algérie et l'Inde, qui en posséderaient 300 chacun. Dans les années 2000, le T-90 est le seul char encore produit en Russie par Ouralvagonzavod. En 2008, 175 T-90 auraient été produits dont 62 T-90A pour l’armée russe, 60 T-90S pour l’Inde et 53 T-90SA pour l’Algérie.

 

Caractéristiques techniques

Armement

Principal

 

Le T-90 possède un canon à âme lisse 2A46M de 125 millimètres d'une longueur de 48 calibres (6 mètres). Il est doté d'un système de stabilisation 2E42-4 Zhasmin fonctionnant sur deux plans, la stabilisation en site (plan vertical) étant assurée par un système électrique donnant une marge d'erreur inférieure à 0,4 mil au niveau de la précision, celle en gisement (plan horizontal) fonctionnant à l'aide d'un système électro-hydraulique avec une précision de l'ordre de 0,6 mil. Le canon est recouvert d'un manchon anti-arcure.

Vingt-deux obus sont prêt à l'emploi dans le carrousel du chargement automatique, les 21 autres sont sanglés aux parois du compartiment de combat. Les charges propulsives sont logées individuellement dans des cavités formées dans les réservoirs de carburant situés devant et derrière le carrousel. Les réservoirs forment une protection supplémentaire, le combustible diesel ayant un point d'inflammabilité assez élevé.

Outre les obus conventionnels, le T-90 peut tirer depuis son canon le missile 9M119M Refleks (code OTAN AT-11 Sniper). Il permet au T-90 des distances d'engagement supérieures à celle d'un obus classique. Qui plus est, il peut également prendre pour cible des hélicoptères lents volant à basse altitude.

 

 
T-90SA algérien durant un exercice de tir réel au sud-ouest de l'Algérie.

Le Refleks a une portée pratique oscillant entre 4 000 et 5 000 mètres qu'il atteint en 17,4 secondes en se déplaçant à la vitesse de 284 mètres par seconde. Le missile est guidé par un faisceau laser émis par le viseur principal, le tireur doit donc pointer son réticule sur la cible durant la durée du vol du missile. La stabilisation des optiques de visée permet au char de guider le missile tout en étant en mouvement, à condition de ne pas dépasser les 30 kilomètres à l'heure. Sa double charge creuse en tandem de 4,5 kg est capable de perforer 900 mm d'acier homogène laminé et cela à n'importe quelle distance.

 

Chargement automatique

 

Le fond de panier de la tourelle abrite un carrousel électromécanique AZ-184 d'une contenance de 22 munitions. Chaque munition de 125 mm est stockée en deux fardeaux (projectile et charge propulsive) dans une cassette amovible.

Le T-90A possède un carrousel modernisé conçu pour accueillir des munitions plus longues comme la munition de 125 mm 3BM60 Svinets-2 dont l'obus-flèche encartouché mesure 73,5 cm de longueur. la mémoire mécanique fonctionnant à l'aide d'un disque gravé laisse place à une mémoire numérique travaillant avec un algorithme pour optimiser la sélection de la munition à charger en fonction de sa position dans le carrousel.

 

Secondaire

 

L'armement secondaire comprend une mitrailleuse PKTM de 7,62 mm, montée de façon coaxiale au canon de 125 mm, elle est alimentée à raison de 2 000 coups. Une mitrailleuse lourde NSV de calibre .50 (12,7 mm est montée sur le tourelleau du chef de char, disposant de 300 cartouches, elle est opérée depuis l'intérieur de la tourelle.

 

Conduite de tir

Le tireur dispose de :

un viseur de jour 1G46, lui permettant de repérer des cibles jusqu'à une distance de 5 000 mètres. Le 1G46 est monté sur le toit, à gauche du canon de 125 mm, il possède une capacité de grossissement de × 2,7 avec un angle de vue de 20° à × 12 avec un angle de vue de 4°. Il est stabilisé sur les deux plans avec une marge d'erreur de 0,2 mil sur l'alignement. Il comprend aussi un télémètre laser 1A43 mesurant des distances comprise entre 400 et 5 115 mètres.

un intensificateur de lumière TPN-4-49-23 Buran-PA installé dans un viseur TO1-KO1 stabilisé sur les deux plans. Ce viseur de nuit est monté à gauche du viseur de jour 1G46, mais en retrait, juste devant la trappe du tireur. En mode dit passif, il permet de réaliser des tirs de nuit jusqu'à une distance de 1 200 mètres, cette distance pouvant être portée à 1 500 mètres en utilisant les brouilleurs optiques OTShU-1-7 du système de contre-mesure Shtora comme phare infrarouge.


Sur le T-90A russe et le T-90S indien, le viseur de nuit TO1-KO1 est remplacé par un viseur TO-1-PO2T Agava-2 incorporant une caméra thermique ESSA de la firme biélorusse Peleng, l'Essa est développé sur la base de la caméra thermique Catherine-FC de la firme française Thales. La vision thermique offre deux types de zoom, permettant d'identifier des cibles potentielles à une distance de 2 400 mètres et cela par tous les temps, la portée maximale est de 4 600 mètres. L'image filmée est affichée sur les écrans de télévision du tireur et du chef de char. Le champ de vision du viseur de nuit TO-1-PO2T Agava-2 est synchronisé avec le viseur de jour 1G46 pour une plus grande souplesse d'utilisation.


Le chef de char possède

 

un système d'observation PNK-4S comprenant un périscope électro-optique TKN-4S Agat-S permettant l'observation de jour à plus de 4 000 mètres avec un grossissement de × 7.6 avec un angle de vue de 7°. Un intensificateur de lumière intégré au périscope offre une vision la nuit jusqu'à 700 mètres avec un grossissement × 5.2 avec un angle de vue de 7,4°. La vision nocturne peut aussi être assurée par un système infrarouge dit actif ; un phare infrarouge OU-3GA2M peut alors être monté aux côtés de la mitrailleuse, sur le tourelleau, il éclaire jusqu'à une distance de 800 mètres avec des rayons non visible à l'œil nu. Il est nécessaire de monter des filtres infrarouges sur les optiques pour permettre ce genre de vision nocturne.

un viseur monoculaire PZU-7 est monté sur l'affût supportant la mitrailleuse lourde, il est couplé au mécanisme d'élévation de l'arme. Outre le dispositif de dégivrage, la surbrillance du réticule est ajustable. Le mécanisme ZPU 1ETs29 offre deux modes de pointage pour la mitrailleuse télé-opérée : automatique et semi-automatique.

La conduite de tir est assuré par un calculateur balistique 1V528-1 faisant partie du système informatisé 1A45 Irtysh.

 

Blindage

Tourelle

 

Le T-90 reprend la tourelle moulée du T-72B, la configuration du blindage est, quant à elle, identique à celle du T-72B obr.1989g (modèle de 1989), les coins avant et une partie du toit de la tourelle étant recouverts par un blindage réactif explosif lourd Kontakt-5, utilisant des éléments réactifs 4S22 ou 4S23.

Le T-90A possède une nouvelle tourelle; son architecture est identique à celle du T-90, mais elle est assemblée par mécano-soudure de plaques d'acier d'une dureté supérieure à celle de l'acier moulé.

 

Caisse

 

Le glacis présente une inclinaison de 68° : il est constitué d'une plaque externe en acier de 25 mm d'épaisseur protégeant les éléments du blindage réactif explosif Kontakt-5. Ces derniers reposent sur un premier sandwich PAC (50 mm d'acier /5 mm de caoutchouc /3 mm d'acier) séparé du deuxième (3 mm d'acier /5 mm de caoutchouc /60 mm d'acier) par une lame d'air de 19 mm. Un revêtement anti-radiations de 10 mm d'épaisseur sépare le deuxième sandwich PAC de la plaque de fond en acier, épaisse de 60 mm.

 

Mobilité

 

 
Le T-90 reprend le moteur diesel V-84MS du T-72B.
 

Motorisation

 

Le T-90 reprend le moteur V-84MS du T-72B qui développe 840 chevaux à 2 000 tr/min grâce à une suralimentation à impulsions ; le compresseur centrifuge est toujours entraîné mécaniquement par le vilebrequin mais reçoit également la pression nécessaire des gaz d’échappement. Son couple maximal de 3 479 N m atteint à 1 400 tr/min pour une consommation spécifique de carburant de 247 g/kWh

Le T-90A utilise le moteur V-92S2, plus puissant grâce à l'utilisation d'un système d'injection directe et d'une suralimentation refroidie. Le moteur développe une puissance de 1 000 chevaux à 2 000 tr/min. Son couple maximal est de 3 920 N m pour une consommation spécifique de carburant de 212 g/kWh

 

Transmission

 

Le T-90 reprend les deux boîtes de vitesses latérales utilisées sur le T-72. Elles assurent l'entraînement des chenilles et la direction du char. Chacune des boîtes de vitesses comporte sept vitesses en marche avant et une en marche arrière, le passage des rapports s'effectue manuellement, à l'aide d'un embrayage et d'un levier de vitesses. Deux leviers assurent la direction du char

 

Suspension

 

La suspension comporte six galets de roulement en aluminium moulé sous pression d'un diamètre de 750 mm et trois rouleaux porteurs, un barbotin à l'arrière et une poulie tendeuse à l'avant. Le débattement vertical des bras de suspension varie selon la barre de torsion, il est compris entre 358 mm à 370 mm. Les premiers, deuxièmes et sixièmes galets de roulement comportent chacun un amortisseur rotatif hydraulique.

 

Variantes

 

 
T-90S indien amélioré dit Bhishma.
 

T-90

 

T-90 (Objet 188) : Version de base appelée précédemment T-72BU, blindage réactif Kontakt-5 de série, du système de guidage 9S515 pour le missile antichar 9M119M Refleks tiré depuis le canon, brouilleurs infrarouges Shtora. Il incorpore une version modifiée de la conduite de tir 1A45 du T-80U désignée 1A45T. En service dans l’Armée russe depuis 1993.

T-90K : Version de commandement du T-90 équipé d'un système de navigation GLONASS TNA-4-3 ainsi qu'une radio supplémentaire R-163-50K.

T-90E : Version simplifiée du T-90 destinée au marché de l'exportation, dépourvue des brouilleurs optiques infrarouge OTShU-1-7 appartenant au système Shtora-1 ainsi que du système de guidage de missile 9S515.

T-90S (Objet 188A) : Version identique au T-90 russe mais proposée pour le marché de l'exportation.

T-90S Bhishma : Version modifiée du T-90S en service dans l'Armée Indienne. Dépourvu du système de brouillage optique Shtora.

T-90SK : Version de commandement du T-90S équipé de divers équipements de communication et de navigation ainsi que d'un système de programmation Ainet pour les obus explosif de 125 mm.

 

T-90A

 

T-90A (Objet 188A) : Apparu en 1999, il incorpore une nouvelle tourelle hexagonale assemblée par soudure, accueillant un nouveau blindage composite plus épais, elle remplace l'ancienne aux formes arrondies d'une seule pièce utilisée précédemment sur le T-72A. Le moteur de 840 chevaux est remplacé par moteur plus puissant, le V-92S2 de 1 000 ch, le viseur de nuit TO1-KO1 équipé d'un système d'intensification de lumière Buran-PA est remplacé par le viseur T01-P02 incorporant une caméra thermique AGAVA-2. Parfois appelée T-90 Vladimir en l'honneur de son concepteur, Vladimir Potkin.

T-90AK : Version de commandement du T-90A doté d'équipements de communication et de navigation supplémentaires.

T-90SA (Objet 188SA) : T-90A modifié pour l'armée de terre algérienne muni d'une climatisation et équipé d'un filet de camouflage Nakidka anti-UV ainsi que du viseur de nuit ESSA incorporant une caméra thermique Catherine-FC.

T-90A1 (Objet 188A1) : Présenté en 2004, ce T-90A est équipé de nouveaux réservoirs auto-obturants augmentant la capacité en carburant de 100 litres, d'un carrousel de chargement automatique des munitions optimisé ainsi que d'un filet de camouflage Nakidka anti-UV. Le viseur de nuit T01-P02 est remplacé par un nouveau viseur ESSA incorporant une caméra thermique Catherine-FC. Entré en service en 2006 dans l'Armée russe.

T-90M : Prototype avec blindage réactif Relikt, un nouveau moteur de 1 250 chevaux, un nouveau blindage composite sur la tourelle, un canon chromé, un système de gestion du champ de bataille T-BMS, une nouvelle caméra thermique Catherine-FC de chez Thales ainsi qu'une climatisation produite par Kinetics Ltd.

 

 
Un T-90MS s'apprêtant à escalader un parapet lors d'une démonstration en 2012.
 
 

T-90MS : (Objet 188M) développé par Ouralvagonzavod sur ses fonds propres, il possède l'appellation MS, Modernisation de la version S, à titre provisoire qui pourra être changée lors de son acceptation au service. Il a été dévoilé en septembre 2011 lors du salon REA-2011 « Russian Expo Arms » de Nijni Taguil. T-90MS améliore toutes les capacités principales de l'engin. L'électronique a été entièrement refaite; outre le nouveau système de gestion du champ de bataille, le système de contrôle de tir est entièrement numérique, le tireur et le chef de char possèdent de nouveaux viseurs couplés à des écrans tactiles à haute résolution. Au niveau de l'armement, dix obus supplémentaires sont placés dans un compartiment isolé dans la nuque de la tourelle. Le nouveau chargeur automatique, conçu pour 22 obus, offre une protection en cas d'explosion de ses munitions. Le nouveau canon 2A46M-5 est plus précis et possède une meilleure durée de vie. La mitrailleuse lourde NSV télé-opérée est remplacée par une mitrailleuse 6P7K de 7,62 mm télé-opérée électroniquement via le système UDP T05BV-1 qui est installé au-dessus du viseur panoramique du chef de char. Au niveau de la protection, l'intérieur est entièrement tapissé de fibre d'aramide faisant office de pare-éclats. De plus, il reçoit un blindage supplémentaire modulable protégeant les flancs de la tourelle et du châssis, le moteur étant protégé par un blindage cage. Au niveau de la mobilité, en plus d'une nouvelle transmission automatique, le T90 MS reçoit un nouveau moteur diesel V-92S2F polycarburant, d'une puissance de 1 130 ch, ce moteur est réputé pour être peu gourmand en carburant. Un groupe auxiliaire de puissance développant 10 chevaux a été installé dans un caisson blindé située à l'arrière gauche du châssis.

Dérivés

 

 
Un char-pont MTU-90 lors d'une exposition à Omsk, en 2009.
 
Char de déminage Prokhod, sur chassis du T-90
 
 

IMR-2MA / IMR-3 : engin de combat du génie basé sur le châssis du T-90 avec une lame dozer et une grue (2 tonnes). Un système de déminage KMT peut aussi être monté. L’IMR-2MA (ou IMR-3) est entré en production en 1996 pour succéder à l’IMR-2 sur châssis de T-72. Il peut opérer en environnement NBC.

MTU-90 Gusenitsa-1 : engin blindé poseur de pont sur châssis du T-90. Il transporte un pont de 24 m replié en 3 parties qui peut être mis en place en 2 à 2,5 minutes sans que l’équipage (2 hommes) n’ait à sortir du blindé. Ce pont est capable de supporter 50 tonnes pour une capacité de 150 véhicules par heure. Il pèse lui-même 8,6 tonnes. Le MTU-90 est également compatible avec le pont TMM-6 Gusenitsa-2 normalement transporté par un camion 8x8 BAZ-7930.

BMR-3M : char de déminage basé sur un châssis de T-90 modifié avec une nouvelle superstructure remplaçant la tourelle, un blindage renforcé du plancher, un blindage réactif plus étendu que sur le T-90, etc. Le BMR-3M est équipé du système de déminage KMT-7 comprenant des rouleaux et un dispositif électromagnétique déclencheur de mines. La vitesse du BRM-3M en mode déminage est de 5 à 12 km/h. Une grue permet de charger le KMT-7 sur le châssis arrière quand il n’est pas utilisé. Des équipements individuels de déminage (protections et détecteurs) sont également transportés. L’équipage se compose de 5 hommes : conducteur, chef de char et 3 sapeurs du génie. Ils peuvent rester 2 jours dans leur blindé sans sortir grâce aux équipements de vie à bord. Le BMR-3M pèse 43 tonnes sans le KMT-7 et 51 t avec. Il peut franchir des gués de 5 m de profondeur au snorchel. Testé par l’armée russe à partir de 1999, il serait entré en service en 2000 avant que la production en série ne débute véritablement en 2004.

Prokhod: char de déminage télécommandé basé sur un châssis de T-90 modifié, évolution du BMR-3M.

P'okpoong-Ho : char de combat principal nord-coréen (incorpore également des technologies du T-62, du T-72, du T-80, du Type 88 et du Ch'ŏnma-ho)

 

Engagement dans des conflits

 

Tchétchénie : les chars T-90 ont été déployés en Tchétchénie, de même que le blindé de déminage BMR-3M chargé de l’ouverture des routes.

Bosnie : des IMR-2MA du génie russe ont été déployés sous les couleurs de la SFOR.

Des T-90 algériens sont déployés lors de la prise d'otages d'In Amenas en janvier 2013.

Guerre civile syrienne : Des chars T-90 font l'objet d'un déploiement en Syrie à partir de l'automne 2015. Des exemplaires aux mains de l'armée syrienne ont été utilisés en appui de troupes autour d'Alep, l'un d'eux a démontré lors de la bataille de Khanasser une bonne résistance à un missile BGM-71 TOW tiré par des opposants armés au régime syrien, de l'État islamique ou du Jound al-Aqsa. La survie du char semble liée à son système de blindage, le missile ayant touché le véhicule mais sans provoquer d'explosion interne

Haut-Karabagh: lors de la guerre de 2020 au Haut-Karabagh, l'Azerbaïdjan a employé des chars T-90 contre les troupes arméniennes. Au moins 3 T-90 ont été détruits par les Arméniens. (?)

 

Opérateurs

 

 Algérie :
185 T-90SA : 30 livrés en 2006, 102 livrés en 2007, 53 livrés en 2008.
187 T-90SA : 86 livrés en 2012, 101 livrés en 2013
200 T-90SA : 67 livrés en décembre 2015, 67 livrés en juillet 2016, 66 livrés en décembre 2016.
572 en service à partir de 14 décembre 2016.


 Azerbaïdjan
T-90S : nombre non communiqué de commandés en 2011.


 Irak
T-90S : 73 commandés, 10 livrés en février 2018.


 Inde :
T-90M : 677 (1 130 à terme) en 2012
T-90S : 320 en 2015, livré à partir de 2004; 464 autres commandés en 2019 en production depuis 2020.

Objectif : 32 régiments a 45 chars en ligne et 17 de réserve soit 1 964 chars


 Russie  :
T-90/T-90A : plus de 700 en 2012
T-90M Proryv-3 : livraison a partir de 2020


 Ouganda :
T-90S : 31 livrés en 2011 à confirmer


 Turkménistan :
T-90S : 10 à 12 commandés et livrés en 2009


 Viêt Nam :
T-90S/SK : 64 commandés confirmés en juillet 2017

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/T-90

 
     
Notes et références                                                    
   
   
   
    BMPT
    T-14 Armata
    T-34
    T-90
    T-90MS
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Type 99 (char)

Publié à 22:43 par dessinsagogo55 Tags : center cheval sur centerblog merci
Type 99 (char)

 

 

Le Type 99 aussi connu sous l'appellation ZTZ-99 (appellation d'usine WZ-123) est le char de combat chinois le plus moderne actuellement en service dans l'armée populaire de libération. Il s'agit d'une évolution profonde du char Type 98.

 

Pendant des décennies, la doctrine militaire dominante en Chine était que la quantité devait compenser la qualité défaillante du matériel utilisé, et ce dans tous les domaines de l'armement : armes individuelles, aviation, artillerie… Une inflexion significative fut donné dans les années 1990 quand l'armée chinoise entreprit le développement d'un nouveau char, dénommé Type-98 et destiné à remplacer ses prédécesseurs de fabrication nationale. L'objectif de cette modernisation était de disposer d'unités blindées moins nombreuses, mais plus mobiles et de qualité supérieure, selon le modèle occidental. Le Type 99 fut montré en public pour la première fois le 1er octobre 1999 à Pékin au cours d'un défilé militaire géant. C'est la firme Norinco qui fut chargée de développer le Type-99 et d'assurer sa fabrication. Le char est nommé Type-99 en Occident mais sa dénomination chinoise est WZ-123.

 

Description

 

Les dimensions du Type 99 sont supérieures à celles de son prédécesseur, le Type 98, en particulier le châssis qui est plus long et légèrement plus large. Le châssis plus long est dû à l'installation d'un moteur V12 de conception locale.

 

Caractéristiques techniques

Armement

 

L'armement principal du Type 99 est un canon à âme lisse ZPT-98 d'un calibre de 125 mm, il s'agit essentiellement d'une copie du canon 2A46M-1 de conception russe. Le canon fait 48 calibres (L/48) de longueur, son âme est chromée et son tube est fait en alliage d'acier PCrNi3NoV obtenu par fusion secondaire (refusion ESR). Le Type 99A est armé d'une version améliorée dénommée ZPT-98A, il est plus long de deux calibres (L/50) et possède un miroir de volée.

Munitions

 

Les Type 99 en service dans l'armée chinoise emploient trois types de munitions de 125 mm :

DTC10-125 : un obus-flèche en alliage de tungstène de conception chinoise ayant une vitesse initiale de 1 740 m/s, il est capable de perforer, à 2 000 m, une plaque d'acier de 220 mm d'épaisseur inclinée à 68,5°. Il est proposé à l'export sous l'appellation BTA4.

DTP-125 : un obus explosif à charge creuse visuellement identique aux OECC de la série 3BK de conception russe.

9M119 Refleks : un Missile Guidé Antichar Tiré par Canon (MGATC) à guidage laser de conception russe.

 

Protection

 

La protection du Type 99 est assurée par une combinaison de blindages réactifs explosifs et de blocs composites. Le glacis est recouvert de briques réactives FY-4, ainsi que les flancs de tourelle. Les deux blocs protégeant les coins avant combinent technologies passives composites et des tuiles réactives FY-4. Deux bancs de cinq lance-pots fumigènes peuvent créer un rideau de fumée à même de gêner les moyens optiques adverses. L'architecture du Type 99 n'a rien d'original. Elle est directement empruntée au char russe T-72, l'absence de cloisonnement aura des effets catastrophiques en cas de perforation du blindage. La survie des équipages n'est pas encore un grand souci des ingénieurs chinois. La protection n'est utile que pour maintenir, si possible, le char en première ligne

 

Système de protection active

 

Tout comme le prototype Type 98, le Type 99 dispose du système laser JD-3. Ce système de protection active de type soft-kill est capable de localiser par effet « œil de chat » tout dispositif optique menaçant pointé sur le char. En retour, ce dernier peut émettre un puissant rayon laser capable d'aveugler les optroniques adverses

 

Motorisation

 

Les Type 99 et Type 99G possèdent un moteur diesel à quatre temps WR703/150HB, il est dérivé du moteur allemand MTU MB 871 Ka-501. Le WR703/150HB est un moteur à 12 cylindres en V possédant une suralimentation comprenant un deux turbocompresseurs montés en parallèle et un intercooler. Il développe une puissance maximale de 1 200 ch à un régime de 2 200 tr/min. Son nom fait référence au diamètre de ses cylindres faisant 150 mm.

Le moteur est accouplé à deux boîtes de vitesses latérales issues du T-72. Chacune des boîtes de vitesses comporte sept vitesses en marche avant et une en marche arrière, le passage des rapports s'effectue manuellement à l'aide d'un embrayage et d'un levier de vitesses. Deux leviers assurent la direction du char.

Le Type 99A possède une version améliorée appelée 150HB-1 qui possède une injection électronique lui permettant de développer 1 500 ch. Il possède également une nouvelle transmission hydromécanique CH1000 intégrant une boîte de vitesses automatique.

 

Versions

 

Type 99 : 600 exemplaires produits entre 2001 et 2011.

Type 99G : version améliorée du Type 99, équipé d'un nouveau viseur panoramique pour le chef de char et doté d'un système de protection active JD-3 de type soft-kill.

Type 99A

Type 99A1 : blindage frontal de la tourelle redessiné, nouveau canon ZPT-98A long de 50 calibres, le poste de conduite est déplacé vers la gauche. Produit en série à 250 exemplaires et entré en service en 2011.

Type 99A2 : équipé d'un radar à onde millimétrique monté au-dessus du canon. Produit à partir de 2014.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Type_99_(char)

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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