Date de création : 09.04.2012
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11.01.2025
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Naissances
1071 : Guillaume IX d'Aquitaine, duc d'Aquitaine et de Gascogne de 1086 à 1127 et poète français († 11 février 1127)
1197 : Juntoku (順徳天皇), 84e empereur du Japon de 1210 à 1221 († 7 octobre 1242)
1511 : Erasmus Reinhold, astromone et mathématien allemand († 19 février 1553)
1729 : Johann Reinhold Forster, naturaliste polonais († 9 décembre 1798).
1737 : Vincenzo Manfredini, musicien du Grand-Duché de Toscane († 16 août 1799).
1761 : Antoine Barnave, homme politique français († 29 novembre 1793).
1764 : Jean-Marie Valhubert, militaire français († 3 décembre 1805).
1781 : Louis-Joseph de France, Dauphin de France, fils de Louis XVI, frère aîné de Louis XVII († 4 juin 1789)
1811 : Franz Liszt, compositeur hongrois († 31 juillet 1886).
1818 : Leconte de Lisle (Charles Marie René Leconte de Lisle dit), poète français († 17 juillet 1894).
1844 : Louis Riel, homme politique canadien († 16 novembre 1885).
1870 :
Ivan Bounine (Иван Алексеевич Бунин), écrivain russe, prix Nobel de littérature en 1933 († 8 novembre 1953).
Camille Roy, prélat et critique littéraire québécois († 24 juin 1943).
1873 : Gustaf John Ramstedt, diplomate et linguiste finlandais (+ 25 novembre 1950).
1881 : Clinton Joseph Davisson, physicien américain, prix Nobel de physique en 1937 († 1er février 1958).
1893 : Charles Spinasse, homme politique français († 9 août 1979).
1896 : Charles Glen King, biochimiste américain († 23 janvier 1988).
1898 : Bedrich Choupchik, gymnaste tchécoslovaque, champion olympique de grimper à la corde en 1924 († 11 juillet 1957).
1903 : George Wells Beadle, généticien américain, prix Nobel de physiologie ou médecine en 1958 († 9 juin 1989).
1904 : Constance Bennett, actrice américaine († 24 juillet 1965).
1905 :
Karl Jansky, physicien américain († 14 février 1950).
Joseph Kosma, compositeur français d’origine hongroise († 7 août 1969).
1907 :
James Emory « Jimmie » Foxx, joueur de baseball américain († 21 octobre 1967).
Jules Roy, écrivain et militaire français († 15 juin 2000).
1909 : Germaine Montero (Germaine Berthe Caroline Heygel dite), actrice et chanteuse française († 29 juin 2000).
1912 : Harry Callahan, photographe américain († 15 mars 1999).
1913 :
Robert Capa (Endre Ernő Friedmann dit), photographe américain († 25 mai 1951).
Bao Dai, empereur du Viêt Nam de 1926 à 1945, président du Conseil de 1949 à 1950 puis chef de l'État de 1949 à 1955 († 31 juillet 1997).
1914 : Pascual Márquez, matador espagnol († 30 mai 1941).
1915 :
Raymonde Tillon, résistante et femme politique française († 17 juillet 2016).
Jean Despeaux, boxeur et comédien français, champion olympique († 25 mai 1989).
1917 : Joan Fontaine (Joan de Beauvoir de Havilland dite), actrice britannique, naturalisée américaine († 15 décembre 2013).
1918 : René de Obaldia, écrivain et académicien français au fauteuil n° 22.
1919 :
Doris Lessing, romancière, nouvelliste, poète et dramaturge britannique d'origine iranienne († 17 novembre 2013).
Claude Raoul-Duval, aviateur et résistant français, compagnon de la Libération († 10 mai 2018).
1920 : Timothy Leary, écrivain et psychologue américain († 31 mai 1996).
1921 : Georges Brassens, auteur, compositeur, interprète guitariste et chanteur français († 29 octobre 1981).
1921 : Czesław Słania, graveur polonais († 17 mars 2005).
1924 : Jean Bretonnière acteur et chanteur français († 13 mars 2001).
1926 : Claude Joseph, comédien français spécialisé dans le doublage vocal († 26 février 1995).
1928 : Nelson Pereira dos Santos, cinéaste brésilien († 21 avril 2018).
1929 :
Roger Fournier, écrivain québécois († 31 mai 2012).
Jean-Robert Gauthier, chiropraticien et homme politique canadien († 10 décembre 2009).
Lev Yachine (Лев Иванович Яшин), footballeur soviétique († 21 mars 1990).
1933 : Donald Herod Peterson, astronaute américain († 27 mai 2018).
1937 : Francesco Musso, boxeur italien, champion olympique.
1938 :
Derek Jacobi, acteur britannique.
Christopher Lloyd, acteur américain.
1939 :
Jean-Pierre Desthuilliers, poète français († 6 décembre 2013).
David Anthony « Tony » Roberts, acteur américain.
1942 :
Robert Gaston « Bobby » Fuller, chanteur et guitariste américain († 18 juillet 1966).
Annette Funicello, chanteuse et actrice américaine († 8 avril 2013).
1943 : Catherine Deneuve (Catherine Dorléac Deneuve dite), actrice française.
1945 :
Michel Heim, auteur de théâtre et comédien français.
Yvan Ponton, acteur et animateur de télévision québécois.
1946 : Claude Charron, homme politique et animateur de télévision québécois.
1947 : Raymond Bachand, homme politique québécois.
1948 :
Lynette Fromme, issue de la "famille" américaine de Charles Manson.
John Peterson, lutteur américain, champion olympique.
1949 :
Robert Thomas « Butch » Goring, hockeyeur professionnel canadien.
Arsène Wenger, entraîneur de football français.
1952 :
Jeffrey Lynn « Jeff » Goldblum, acteur et chanteur de charme jazzy américain.
Lars Jonsson, artiste peintre et naturaliste suédois.
1955 : William « Bill » Condon, réalisateur et scénariste américain.
1957 : Francis Metzger, architecte belge, fondateur de MA².
1962 : Robert John « Bob » Odenkirk, acteur, producteur et réalisateur américain.
1963 : Brian Boitano, patineur artistique américain.
1964 : Lionel Abelanski, acteur français.
1966 : Valeria Golino, actrice italienne.
1967 :
Ulrike Maier, skieuse alpine autrichienne († 29 janvier 1994).
Ronald « Ron » Tugnutt, gardien de but canadien de hockey sur glace.
1968 :
Stéphane Quintal, hockeyeur professionnel québécois.
Shaggy (Orville Richard Burrell dit), chanteur jamaïcain.
1969 : Helmut Lotti (Helmut Lotigiers dit), chanteur belge.
1973 : Ichiro Suzuki (鈴木 一朗), joueur de baseball japonais.
1974 :
Jeff McInnis, basketteur américain.
Miroslav Šatan, hockeyeur professionnel slovaque.
1975 : Jesse Tyler Ferguson, acteur américain.
1979 : Jannero Pargo, basketteur américain.
1982 : Robinson Canó, joueur de baseball dominicain.
1984 : Yosleider Cala Gerardo, joueur de volley-ball cubain.
1986 :
Laure Boulleau, footballeuse française.
Kyle Gallner, acteur américain.
1990 :
Khathia Bâ, kayakiste sénégalaise.
David Savard, hockeyeur sur glace canadien.
Sho Yano, enfant prodige américain.
1996 : B.I (Kim Han-bin dit), rappeur sud-coréen.
Guy Môquet, né le 26 avril 1924 à Paris et mort le 22 octobre 1941 à Châteaubriant (Loire-Inférieure), est un militant communiste, célèbre pour avoir été le plus jeune des quarante-huit otages fusillés, le 22 octobre 1941, à Châteaubriant, Nantes et Paris en représailles après la mort de Karl Hotz.
Son nom, plus particulièrement associé à celui des vingt-sept fusillés du camp de Châteaubriant, est passé dans l'histoire comme un symbole des héros et des martyrs français de l'Occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale.
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André-Jacques Garnerin, né le 30 janvier 1769 à Paris où il est mort le 18 août 1823, est un aérostier français.
Biographie
André-Jacques Garnerin est baptisé le 31 janvier 1769 en l'église Saint-Sauveur. Il devient par la suite l'élève du physicien Jacques Charles, l'inventeur du ballon à gaz.
Pendant la Révolution française, il occupe le poste d'« aérostier des fêtes publiques ». Il s'occupe de l'ascension des montgolfières. Il conservera ce poste jusqu'en 1804, date à laquelle il sera remplacé par Sophie Blanchard.
Ayant été capturé par les Autrichiens en Belgique, il s'occupe durant sa captivité de trois ans à Bude (1794-1797) des moyens de perfectionner l'aérostation et la construction des parachutes. Reprenant les expériences de parachutes menées par Louis-Sébastien Lenormand en 1783 avec des animaux, il effectue le premier saut en parachute – sans cadre rigide – de l'histoire le 22 octobre 1797 (1er Brumaire, an VI du calendrier républicain) en s'élançant d'un ballon à Paris au parc Monceau. Il atterrit devant une foule admirative qui pensait le voir perdre la vie. Il en tirera néanmoins une entorse à la cheville.
Le 12 octobre 1799, son élève et future épouse, Jeanne Labrosse, est la première femme à sauter en parachute. Le 11 octobre 1802, elle dépose au nom de son mari un brevet sur l'« appareil dit parachute, destiné à ralentir la chute de la nacelle d'un ballon après l'explosion de celui-ci. Ses organes essentiels sont une calotte d'étoffe supportant la nacelle et un cercle de bois qui se trouve en dessous et à l'extérieur du parachute et servant à le tenir un peu ouvert lors de l'ascension : il doit faciliter son développement au moment de la séparation avec le ballon, en y maintenant une colonne d'air. »
Les 3 et 4 octobre 1803, Garnerin effectue avec sa montgolfière le premier voyage aérien de longue distance entre Moscou et Polova en Russie sur un parcours de 300 km, puis, les 22 et 23 novembre 1807, il réalise un voyage de 395 km entre Paris (Tivoli) et une forêt près de Clausen en Allemagne, où il finit par s'échouer après un voyage de 7 heures au milieu des orages.
Sa nièce, fille de son frère Jean-Baptiste Olivier Garnerin, Élisa Garnerin (1791-1853), sauta également en parachute.
André-Jacques Garnerin meurt le 18 août 1823 à Paris à l’âge de 54 ans alors qu’il travaille sur un nouveau ballon. En traversant le chantier sur lequel le ballon est construit, Garnerin est tué par la chute d’une poutre
Une allée porte son nom dans le parc Monceau (Paris)
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Événements
451 : le concile de Chalcédoine s'accorde sur le Symbole éponyme.
1383 : la mort de Ferdinand Ier de Portugal déclenche la crise portugaise de 1383-1385.
1521 : le roi de France François Ier décide d'attaquer l'empereur Charles Quint.
1702 : bataille navale de Vigo. Une escadre anglo-hollandaise attaque, et s'empare d'un convoi espagnol de retour du Mexique, malgré l'escorte assurée par les navires français de Châteaurenault.
1707 : désastre naval de Sorlingues.
1797 : premier saut en parachute de l'histoire, réalisé par l'aérostier français André-Jacques Garnerin.
1873 : signature de l'entente des trois empereurs.
1879 : Thomas Edison invente l'ampoule électrique.
1907 : début de la panique des banquiers aux U.S.A.
1917 : à Vienne, les ministres allemands et austro-hongrois des affaires étrangères, Richard von Kühlmann et Ottokar Czernin, tentent de trouver un accord pour le partage des conquêtes de la quadruplice.
1941 : 48 otages sont fusillés à Nantes, Châteaubriant et au mont Valérien, en représailles après la mort de Karl Hotz (supra-infra).
1941 : Guy Môquet est fusillé avec 26 autres otages, à Châteaubriant.
1953 : indépendance du royaume du Laos.
1964 : Jean-Paul Sartre refuse le prix Nobel de littérature qui lui est attribué et c'est une première, au motif qu'aucun homme ne mérite d'être ainsi consacré de son vivant.
1973 : résolution no 338 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui réaffirme la validité de la résolution no 242, et appelle à un cessez-le-feu, dans la guerre du Kippour, et à des négociations en vue « d’instaurer une paix juste et durable au Moyen-Orient ».
1975 : la sonde soviétique Venera 9 se pose sur la planète Vénus.
1989 : accord de Taëf.
1998 : apparition de l'ouragan Mitch, qui causera entre 10 000 et 18 000 morts en Amérique centrale.
2004 : Gaston Flosse est élu président de la Polynésie française.
2011 : avant-première mondiale à Bruxelles des « aventures de Tintin : le Secret de la Licorne » en 3D de Steven Spielberg produit par Peter Jackson le réalisateur du « Seigneur des anneaux » et d'un « King Kong » plus récent.
2014 : attentat à Jérusalem.
2014 : une fusillade éclate au parlement du Canada.
2015 : Moana Carcasses Kalosil, vice-Premier ministre du Vanuatu, est condamné à quatre ans de prison pour corruption.
2017 :
en Argentine, élections législatives.
au Japon, les élections législatives sont remportées par la coalition conservatrice du Premier ministre Shinzō Abe.
en Slovénie, élection présidentielle, dont le président sortant social-démocrate Borut Pahor, et son adversaire Marjan Šarec, se qualifient pour le second tour.
en Italie, référendums sur l'autonomie de la Lombardie et de la Vénétie, où une large majorité de « oui » l'emporte.
2019 :
couronnement de Naruhito, 126 e empereur du Japon.
la Turquie arrête son offensive dans le nord-est de la Syrie, après la conclusion à Sotchi d'un accord avec la Russie.
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Une lampe à incandescence, ou ampoule à incandescence par métonymie, est un luminaire électrique qui éclaire en portant à incandescence par effet Joule un filament de tungstène, le métal qui a le plus haut point de fusion (3 422 °C).
Expérimentée au milieu du XIXe siècle, la lampe à incandescence, perfectionnée au cours du XXe siècle, est devenue au cours de ce siècle la principale source d'éclairage. Au XXIe siècle, sa mauvaise efficacité lumineuse fait préconiser officiellement d'autres procédés.
Le filament de carbone sous vide des débuts a disparu après la mise au point du filament de tungstène sous gaz noble. Ce procédé, dit « classique », s'est maintenu après l'invention de la « lampe à incandescence halogène », plus chère, dont le gaz régénère le filament lorsqu'il se sublime sous l'effet d'une température élevée.
Les lampes classiques durent d'autant plus longtemps qu'elles éclairent plus mal. Les industriels fabricants se sont entendus pour produire des lampes d'une durée moyenne de fonctionnement de 1 000 heures. Cet accord entre les membres du cartel Phoebus, a suscité des soupçons d'une entente illicite, destinée à conforter les profits de l'industrie plutôt qu'à permettre la comparaison entre les produits.
Historique
Les premières expériences d'éclairage électrique par incandescence datent du milieu du XIXe siècle.
En 1835, James Bowman Lindsay présente à Dundee une lampe électrique à lumière constante, probablement à incandescence, qui lui permet de « lire un livre à une distance d'un pied et demi » (50 cm). En 1858 et 1859 les Français Charles de Changy et Théodose du Moncel essaient aussi des systèmes d'éclairage électrique à incandescence.
En 1860, le britannique Joseph Swan démontre que l'incandescence peut être prolongée sans détruire le filament, sous vide d'air. La mise au point de pompes à vide efficaces à partir de 1875 lui permet de présenter en 1879 une lampe à incandescence fonctionnelle, avec un filament de carbone sous vide. La même année Thomas Edison conçoit et met sur le marché une ampoule dont le filament est une fibre de coton carbonisée. Il met au point un procédé de fabrication industrielle des ampoules. Dans un procès judiciaire, l'antériorité de Joseph Swan est reconnue, mais celui-ci ne propose pas de procédé de fabrication industrielle. Les deux hommes sont obligés de fabriquer leurs ampoules dans une société commune. Ils diffusent rapidement leur lampe, qui a des avantages évidents sur l'éclairage au gaz qu'elle remplace, mais le filament de carbone, en se sublimant puis en se condensant sur le verre de la lampe, opacifie assez rapidement le verre. Dans les années 1880, les fabricants d'éclairage électrique se livrent à une compétition acharnée. En 1884, Edison recrute Lewis H. Latimer, un ingénieur afro-américain autodidacte, pour déposer et défendre ses brevets et assurer la promotion de son système.
En 1897, la lampe de Nernst remplace le filament de carbone par un filament de céramique, plus efficace. Ce matériau ne se sublime pas, éliminant la nécessité du vide ; mais la lampe ne s'allume qu'après un préchauffage de 10 à 20 secondes.
Évolution des lampes à incandescence
Lampe électrique de Thomas Edison (1879).
Lampe ancienne à filament de carbone.
En 1904, la firme hongroise Tungsram met au point une lampe à filament de tungstène, métal ayant le point de fusion le plus élevé, à 3 422 °C). Repris en Allemagne par Auer, puis par tous les fabricants, le métal élimine rapidement le carbone, grâce à sa lumière plus vive et à sa longévité accrue.
En 1913, l'ampoule n'est plus sous vide d'air, mais sous gaz noble, argon puis krypton.
En 1959, la société d'Edison, devenue la General Electric, diffuse la lampe à incandescence sous iode. L'iode, un gaz halogène, et l'enveloppe de verre de quartz permettent de réduire la sublimation du tungstène du filament, permettant de le chauffer plus, améliorant le rendement lumineux et élevant la température de couleur. Les lampes sous gaz halogène, diffusées massivement d'abord pour les automobiles (phare à iode), ont de nombreux usages professionnels.
Descriptif
En présence de dioxygène, le filament porté à haute température brûle instantanément, c'est la raison pour laquelle ce type de lampe a été muni d’une enveloppe de verre, l’ampoule qui a donné son nom populaire au dispositif et qui permet d'isoler un milieu sans oxygène.
L’ampoule est emplie d'un gaz noble caractéristique du type d’ampoule, le plus souvent de l’argon ou du krypton, ou, dans certains cas, d'un gaz halogène. Autrefois, c'est le vide qui isolait le filament dans son ampoule.
Inéluctablement le filament surchauffé se vaporise et perd de la matière par sublimation, ensuite cette vapeur de métal se condense sur l’enveloppe plus froide. L’ampoule devient de plus en plus opaque et le filament devient plus fragile. Le filament finit par se rompre au bout de plusieurs centaines d’heures : 1 000 heures pour une lampe à usage domestique, jusqu’à 10 fois moins ou 8 fois plus pour certaines lampes à usage spécial.
La présence d'un gaz noble à l'intérieur de l'ampoule présente plusieurs avantages : certains atomes de tungstène devenus gazeux peuvent se déposer à nouveau sur le filament après un choc avec un atome de gaz noble, allongeant ainsi sa durée de vie. Le filament peut aussi être chauffé davantage. Enfin, cela limite le dépôt de tungstène sur la paroi de l'ampoule.
Dans les lampes actuelles, le filament de tungstène est enroulé en hélice, afin d’augmenter la longueur du filament, et donc la quantité de lumière visible produite.
La forme la plus commune de lampe à incandescence est l'ampoule « bulbe », mais on trouve également d'autres formes, dont celle de tube appelée linolite.
Une lampe à incandescence halogène, ou plus couramment « lampe halogène », est une lampe à incandescence dont un gaz, ou mélange de gaz, halogène remplit l'ampoule. Ce gaz réagit chimiquement avec le tungstène sublimé, formant un halogénure de tungstène qui ne résiste pas à la haute température à proximité du filament, de sorte que le tungstène se redépose, à un emplacement aléatoire, sur le filament, le régénérant partiellement, ce qui augmente la durée de vie de la lampe. Ce cycle exige un filament très chaud. Pour résister à la chaleur, l'enveloppe de la lampe doit être en verre de quartz.
En 2008, l'Europe interdit le renouvellement des stocks de lampes halogénés à compter du 1er septembre 2018.
Surcharge à l'allumage
Dilatation
Efficacité lumineuse
Longévité
5 % de l'énergie électrique d'une lampe à incandescence sert effectivement à l'éclairage ; le reste est dissipé sous forme de chaleur.
La qualité de la lumière émise dépend de l'endroit où la lampe brille : dans les zones densément peuplées, la tension du secteur est généralement proche du maximum, tandis qu'en bout de ligne, dans les habitats isolés, elle est proche du minimum : la lumière y est plus faible et plus orangée.
La température du verre d'une lampe à incandescence sous tension de 230 volts atteint pratiquement 300 °C. Pour éviter un échauffement excessif, il ne faut pas obstruer la circulation d'air autour de l'ampoule. On ne doit pas la toucher ni poser aucune matière inflammable directement sur le verre sous peine de risquer l'incendie.
Dans les locaux dont l'atmosphère contient des vapeurs inflammables, la lampe doit être enclose dans une enceinte étanche, afin d'éviter l'inflammation en cas de rupture de l'ampoule.
L'ampoule chaude est très susceptible aux chocs thermiques.
Caractéristiques électriques
La luminosité d'une source dans une certaine direction est son intensité lumineuse. Comme cette luminosité varie selon la direction, on utilise pour comparer les lampes la somme des intensités dans toutes les directions, exprimée en lumens, unité de flux lumineux. L'efficacité lumineuse mesure le rapport entre ce flux lumineux et la puissance électrique (en watts) absorbée ; l'efficacité lumineuse s'exprime en lumens par watt (lm/W).
Les lampes à incandescence halogènes n'ont été largement diffusées que dans le dernier quart du xxe siècle. Les consommateurs avaient pris l'habitude de comparer les lampes sur la base de leur puissance électrique : ainsi on choisissait une lampe de 100 W pour un éclairage intense, 60 ou 40 W pour un éclairage d'ambiance, et 15 W pour une veilleuse, etc.
Les différentes lampes utilisées comme alternatives aux lampes à incandescence classique ne présentant pas la même efficacité lumineuse, la puissance électrique ne correspond plus à l'éclairage. Il faut indiquer la quantité totale de lumière fournie en lumens.
Le tableau ci-dessous reprend, de façon indicative car les valeurs varient légèrement d'un modèle à l'autre, la correspondance entre le flux lumineux et la puissance électrique d'une lampe à incandescence classique :
Lampes 120 volts | Lampes 230 volts | |||
---|---|---|---|---|
Puissance électrique | Flux lumineux | Efficacité lumineuse | Flux lumineux | Efficacité lumineuse |
5 W | 25 lm | 5 lm/W | ||
15 W | 110 lm | 7,3 lm/W | ||
25 W | 200 lm | 8,0 lm/W | 230 lm | 9,2 lm/W |
40 W | 500 lm | 12,5 lm/W | 430 lm | 10,8 lm/W |
60 W | 850 lm | 14,2 lm/W | 730 lm | 12,2 lm/W |
75 W | 1 200 lm | 16,0 lm/W | ||
100 W | 1700 lm | 17,0 lm/W | 1380 lm | 13,8 lm/W |
150 W | 2 850 lm | 19,0 lm/W | 2 220 lm | 14,8 lm/W |
200 W | 3 900 lm | 19,5 lm/W | 3 150 lm | 15,8 lm/W |
300 W | 6200 lm | 20,7 lm/W | 5 000 lm | 16,7 lm/W |
500 W | 8 400 lm | 16,8 lm/W |
Pourquoi 1 000 heures pour une lampe à incandescence ?
Le filament d'une ampoule à incandescence doit être chaud pour que l'électricité soit convertie en lumière visible plutôt qu'en chaleur. Mais en augmentant la température pour atteindre une bonne luminosité, on favorise la sublimation du filament, ce qui accélère sa dégradation. Les ampoules résultent d'un compromis entre une consommation d'électricité réduite et une durée de vie allongée, entre le coût de remplacement des ampoules et celui de l'électricité nécessaire pour les alimenter.
Si on réduit la tension de 18 % ou si, inversement, on conçoit la lampe pour supporter une tension supérieure à la tension disponible, on peut multiplier la durée de vie par 24. En contrepartie, la luminosité est diminuée de moitié ; il faut deux lampes pour obtenir le même éclairage. La consommation de chaque lampe est donc plus réduite, mais finalement, il faut 45 % d'énergie en plus pour obtenir la même luminosité.
L'ampoule centenaire ou « ampoule de Livermore » est souvent citée comme preuve a contrario de la mise en œuvre de l'obsolescence programmée dans la fabrication des ampoules modernes. Cette lampe de 60 W à l'origine, à filament carbone, soufflée à la main et fabriquée à Shelby (Ohio), par la Shelby Electric Company à la fin des années 1890, brillerait depuis 1901 dans la caserne des pompiers de Livermore en Californie. N'ayant presque jamais été éteinte, elle serait la plus vieille lampe à incandescence encore en fonctionnement au monde. L'augmentation de la valeur de la résistance, de son filament (en carbone), avec le temps, explique sa durée de vie. D'une puissance nominale de 60 W en début de vie, sa consommation n'est plus que de 4 W (7 % de la valeur du début) et sa luminosité ne correspond plus qu'à 0,3 % de la valeur d'origine. Son rendement, quotient de la luminosité par la puissance consommée est passé de 1÷60 à 0,003÷4, une diminution de 100 à 4,5. Le rendement est divisé par 22.
Les équations qui relient la consommation, la luminosité et la durée de vie des ampoules peuvent être résumées comme suit : si la tension d'alimentation appliquée à l'ampoule est notée {\displaystyle U}, la luminosité est proportionnelle à {\displaystyle U^{3,5}}, la puissance électrique (la consommation d'énergie) est proportionnelle à {\displaystyle U^{1,6}} et la durée de vie est proportionnelle à {\displaystyle U^{-16}}. Ainsi, bien qu'une faible diminution de la tension augmente très fortement la durée de vie, elle augmente la puissance électrique consommée à luminosité constante.
D'autres facteurs interviennent dans la durée de vie d'une lampe. Si l'on écarte les destructions accidentelles, par chocs sur l'ampoule ou surtension, un défaut d'étanchéïté de l'enveloppe peut causer la destruction de la lampe. Une lampe peut ainsi fonctionner jusqu'à son extinction, et brûler son filament à l'allumage, de l'oxygène ayant pénétré l'enveloppe dans l'intervalle. Les chocs thermiques et la dilatation différencielle des parties de la lampe favorisent le défaut d'étanchéïté. Un essai rigoureux des lampes évalue la résistance à un nombre de cycles d'allumage extinction.
Le cartel Phœbus a regroupé à partir du 23 décembre 1924 les principaux fabricants mondiaux d'ampoules. Les industriels éditent une charte commune qui indique qu'il ne pourra plus être fabriqué d'ampoules ayant une durée de vie supérieure à 1 000 heures. Ils se dotent pour cela d'une instance commune de vérification et de répression éventuelle au moyen d'amendes d'autant plus élevées que la vie constatée des ampoules est longue. En 1924, la durée de vie des ampoules était variable avec une moyenne de 2 500 heures. En 1927, dans le monde entier, la durée de vie des ampoules des grandes marques était alignée sur 1 000 heures. Cette situation provoque évidemment un plus grand renouvellement des ampoules par les consommateurs et le cartel Phœbus a été accusé d'avoir mis en place sur la lampe à incandescence le premier programme massif et mondial d'obsolescence programmée.
Les pratiques du cartel de Phœbus ont fait l'objet en 1951 d'un rapport de la commission anti-trust britannique. Ce rapport dénonce principalement une entente sur les prix qui a conduit le consommateur à payer plus cher ses lampes avant la seconde guerre mondiale, mais rapport rejette l'allégation selon laquelle la durée de vie a été choisie courte afin d'augmenter le volume des ventes. Il explique le compromis technique entre luminosité, consommation, couleur et durée de vie, pour noter que la durée optimale des lampes dépend du rapport entre prix de l'énergie et prix du remplacement des lampes, et qu'il n'y a pas de valeur universelle. Des utilisateurs industriels, qui payent du personnel pour les remplacer, sacrifient l'efficacité à la longévité en réduisant leur tension d'alimentation. La spécification d'une durée de vie assure que les produits en vente sont comparables. En un état donné de la technique, une durée de vie entre 800 et 1 500 heures équivaut à exiger une luminosité dans une certaine plage ; mais la spécification des mille heures, sans indiquer l'efficacité lumineuse, n'encourageait pas l'amélioration des lampes. Le cartel s'opposait à l'établissement d'une telle norme.
Vers la fin des lampes à incandescence
Des alternatives aux lampes à incandescence existent, avec une meilleure efficacité lumineuse, au prix d'un moindre indice de rendu de couleur. Les tubes fluorescents sont en usage depuis longtemps, principalement dans les environnements de travail ; les lampes « fluocompactes » et les diodes électroluminescentes peuvent remplacer les lampes à incandescence dans les mêmes luminaires domestiques.
La production de lampes classiques a été, comme quantité d’autres produits, largement délocalisée : les pays développés n’ont plus d’industrie locale à protéger. La réduction de la consommation d’énergie est passée au premier plan, pour des raisons économiques (prix croissant de l’énergie) et écologiques (la production d’énergie est une composante majeure au niveau environnemental)23[réf. incomplète].
Les États de l'Union européenne ont approuvé le 8 décembre 2008 l’arrêt progressif de la vente des lampes à incandescence de 100 watts à partir du 1er septembre 2009 (puis les modèles de 75 watts le 1er septembre 2010 et ceux de 60 watts le 1er septembre 2011), leur abandon définitif devant intervenir le 1er septembre 201224. Le passage à des méthodes d'éclairage moins dépensières en énergie permettrait d'économiser à l'échelle européenne l'équivalent de la consommation électrique de la Roumanie (soit environ 11 millions de ménages) et de réduire ainsi les émissions de dioxyde de carbone de 15 millions de tonnes par an.
Symbolisme
Dans la bande dessinée et le dessin animé, l'apparition d’une idée est souvent représentée par une lampe à incandescence qui s’allume au-dessus de la tête du personnage.
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Le FV4034 Challenger 2 est un char de combat britannique construit par Vickers Defence Systems (maintenant BAE Systems) et qui est en service depuis 1998 dans les armées du Royaume-Uni et d'Oman.
Le Challenger 2 est une refonte quasi totale du Challenger 1, il n'inclut pas moins de 150 modifications comprenant une nouvelle tourelle, un blindage amélioré, un nouveau canon ou encore une climatisation. Seulement 5 % de ses pièces automobiles seraient interchangeables avec son prédécesseur, le reste ayant été repensé.
Dans l'armée du Royaume-Uni, le Challenger 2 a complètement remplacé son prédécesseur, qui avait été introduit en 1983. En 1998, le prix unitaire du Challenger 2 était de 2,2 millions de livres sterling.
Historique
Le Challenger 2 est le premier char britannique à avoir été conçu et produit exclusivement par un seul maître d'œuvre depuis la Seconde Guerre mondiale. Il a été conçu par Vickers Defence Systems et fabriqué aux usines de Barnbow Leeds et Newcastle Scottswood. Le développement du successeur du Challenger 1 commence en novembre 1986 et le concept est présenté en mars 1987 au ministère de la Défense. À partir de décembre 1988, un contrat de 90 millions de livres sterling a été attribué pour entreprendre une phase de démonstration du prototype devant les représentants du ministère de la Défense qui allait se clôturer en septembre 1990.
La British Army a passé une première commande de 127 Challenger en 1991 et une deuxième de 259 unités en 1994 destiné aux unités du Royal Armoured Corps. En 1993, l'armée d'Oman commande 18 Challenger 2 et une deuxième commande de 20 unités est signée en novembre 1997. Le Challenger 2 est entré en service dans l'armée britannique en juin 1998 et le dernier des 407 chars commandés a été livré en avril 2002. Les livraisons de Challenger 2 pour l'Oman furent terminées en 2001.
Après avoir servi dans des missions de maintien de la paix au Kosovo, les blindés britanniques ont connu leur véritable baptême du feu durant la guerre d'Irak où environ 120 Challenger 2 ont été engagés dans l'opération liberté irakienne ; Ils ont surclassé aisément les équipements de l'armée irakienne qui leur ont été opposés et seuls deux furent mis hors de combat, tous deux par tir ami. Le Challenger 2 est considéré comme un des chars les mieux protégés au monde. En 2003, au sud de Bassorah en Irak, un Challenger 2 s'est embourbé dans un fossé lors d'une embuscade durant la bataille de Bassorah, il aurait encaissé plus de 14 RPG-7 en plus d'un missile antichar à double ogive Milan avant de retourner à sa base pour être réparé et à nouveau opérationnel six heures après l'embuscade
Le 27 mars 2003, 14 Challenger 2 du Royal Scots Dragoon Guards ont détruit 14 chars T-55 et d'autres véhicules qui se portaient à la rencontre d'unités des Royal Marines
Sur les 407 reçus, 306 étaient en ligne au 1er janvier 2008, 254 au 1er janvier 2015
En 2012, 227 sont effectivement en service actif, le reste est stocké
En 2016, seuls trois régiments blindés du Royal Armoured Corps doté de 56 chars l'utilisent. La transformation d'un de ces derniers annoncé fin 2016 fera passer le nombre de chars en service à 170, 112 en ligne dans deux régiments, le reste utilisé pour l’entrainement. Les chars encore en service devraient être modernisés pour être utilisés jusqu'en 2035
En mars 2021, il est prévu que 148 exemplaires passent au standard Challenger 3
Armement
L'armement principal comprend un canon rayé L30A1 de 120 mm fabriqué par la Royal Ordnance (en) (renommée depuis 2004 BAE Systems Land Systems).
Le tube du L30 a une longueur de 55 calibres, sa pression maximale admissible en chambre est de 6 180 bar et sa durée de vie de 500 coups. Le canon est chargé manuellement et utilise des munitions non encartouchées en deux fardeaux : le projectile et la charge propulsive. Comme sur un canon d'artillerie, la mise à feu se fait via une étoupille, la culasse abrite un chargeur d'une quinzaine d'étoupilles.
La dotation en munition comprend 52 obus, les obus sont disposés dans des râteliers à l'arrière de la tourelle, sur ses parois, sur le plancher du panier ainsi que dans la caisse. Les charges propulsives sont réparties dans 8 caissons blindés (le système de stockage dit "humide" ayant été abandonné depuis le FV4030/4 Challenger 1 Mk. III), quatre d'entre eux sont placés de part et d'autre du siège du conducteur, trois autres sont regroupés entre le panier de la tourelle et la cloison pare-feu séparant le compartiment de combat du compartiment moteur, le dernier est situé devant le chargeur, à gauche de la culasse du canon.
La dotation typique en munitions comprend 29 obus-flèche L27A1 CHARM3, 18 obus à tête d'écrasement L31A7 HESH et 3 obus L34 WP fumigènes au phosphore blanc .
Protection
Le blindage composite reprend une version améliorée du blindage Chobham connue sous le nom de Dorchester, cette nouvelle version inclut de nouveaux matériaux composites. Le blindage composite Dorchester protège le glacis, la face avant et une partie des flancs de la tourelle du char. Le type d'acier utilisé pour la construction du char est un acier au creuset originaire de Sheffield, cet acier présenterait un plus faible taux d'impureté que celui utilisé dans le blindage homogène laminé.
Les chars qui furent envoyés au Kosovo et en Irak ont reçu un blindage réactif ROMOR-A protégeant l'avant de la caisse tandis que les flancs de la caisse se voyaient protégés par des pré-blindages latéraux composites ROMOR-C, ces deux éléments de surblindage sont fabriqués par Royal Ordnance.
Après l'opération Telic, les Challenger 2 voient leur niveau de protection encore augmenter grâce au kit de combat urbain Street Fighter, les tuiles de blindage réactif protégeant le glacis du char sont remplacées par un unique bloc de blindage composite tandis que des modules de blindage composite viennent se fixer sur les flancs de la tourelle. Une cage anti-RPG recouvre la nuque de la tourelle et le compartiment moteur.
Dans le cadre du programme CLIP (Challenger Lethality Improvement Programme), un blindage réactif fabriqué par Rafael Advanced Defense Systems vient remplacer les modules de blindage composite Dorchester précédemment installé, faisant passer le poids de l'engin à 74,95 tonnes.
De chaque côté du canon se trouvent cinq lance-pot fumigène L8 et il est aussi possible de vaporiser du diesel dans le pot d'échappement pour créer un écran de fumée comme sur les chars soviétiques.
Motorisation
Le FV4034 Challenger 2 est propulsé par un moteur diesel turbocompressé Perkins CV12 TCA V-12, No. 3 Mark 6A à douze cylindre, il s'agit d'une version modifiée du Roll-Royce Condor CV12 TCA 1200, No 3, Mk 4A équipant son prédécesseur, le FV4030/4 Challenger 1, il incorpore notamment un système de réglage électronique du moteur conçu par la firme Dowty. Le moteur développe une puissance de 1 200 ch à 2 300 tr/min pour une cylindrée de 26,11 litres. Le couple maximal de 4126 N m est atteint au régime de 1 700 tr/min. Le poids à sec du moteur, sans la poutre de refroidissement est de 2 203 kg
Le moteur est accouplé à une boîte de mécanisme David Brown TN54 comprenant une boîte de vitesses automatique à huit rapports (6 rapports avant et 2 rapports arrière) ainsi qu'une direction hydrostatique à double différentiel produite par Commercial Hydraulics. Le poids de la boîte de mécanisme est de 2 390 kg
Un groupe auxiliaire de puissance Plessey fourni de l'électricité lorsque le moteur du char est à l'arrêt. Il est installé à l'avant-gauche du compartiment moteur.
Les réservoirs ont une contenance de 1 592 litres de carburant lui permettant de parcourir 450 km sur route ou 250 km en tout-terrain et peut recevoir deux réservoirs largable de 175 litres chacun, augmentant ainsi l'autonomie en tout-terrain de 70 km.
Versions
Challenger 2E :
Initialement appelé Desert Challenger 2 car incorporant des améliorations issues des leçons tirées de l'opération Desert Storm. La principale différence entre le modèle original et la version destinée au marché d'exportation se situe au niveau de la motorisation, le moteur Diesel Perkins CV-12 de 1 200 ch laissant place au plus puissant moteur allemand MTU MT 883 développant 1 500 ch. À contrario du précédent, il est monté transversalement dans le compartiment moteur, ce qui permet de libérer un espace de près d'un mètre de longueur permettant à la capacité en carburant de passer à 1 962 litres. Une fois accouplé à la boîte de mécanisme HSWL 295TM, il prend la désignation d' EuroPowerPack. Le viseur panoramique du chef de char MVS-580 est cette fois équipé d'une caméra thermique IRIS. Le Challenger 2E incorpore aussi un système de gestion et de partage d'information en temps réel dérivé du logiciel FBCB2 précédemment utilisé sur le modèle A2 du M1 Abrams, il est connecté à un système de navigation par satellite de conception britannique. Ces deux systèmes sont commandés depuis le poste du chef de char via un écran tactile multifonction. Éventuellement le Challenger 2E peut recevoir un armement télé-opéré comprenant une mitrailleuse lourde Browning M2 montée sur un pivot situé devant l'écoutille du chargeur, l'arme étant pointée à l'aide du viseur panoramique MVS-580 du chef de char par servocommande. Cette version n'est jamais entrée en service, BAE a annoncé en 2005 que le développement et la commercialisation des exportations du 2E ont cessé.
Challenger 2 Omanais :
Les 38 Challenger 2 livrés à l'armée omanaise ont été modifiés pour évoluer avec des températures de fonctionnement allant jusqu'à 52 °C. Afin de délivrer la puissance requise malgré la chaleur, le sable et la poussière, les systèmes de refroidissement et de ventilation ont été entièrement révisés ; les radiateurs et les ventilateurs sont agrandis tandis que l'arrière de la caisse a été trouée d'ouvertures en forme de persiennes à la suite de l'installation d'un ventilateur supplémentaire. Le Challenger 2 omanais a aussi la particularité d'utiliser les chenilles à lien unique utilisées précédemment sur le Challenger 1, ces chenilles étant plus adaptées au sable que celle à double liens utilisées sur tous les chars de troisième génération dans les rangs de l'OTAN. La radio est de conception américaine, le char intègre aussi un système de navigation GPS, une puissante climatisation est installée dans le châssis. La mitrailleuse L37A1 de 7,62 mm montée devant le carter d'épiscope du chef de char est remplacée par une mitrailleuse lourde M2 de 12,7 mm.
Trojan Armoured Vehicle Royal Engineers : engin de génie de combat.
Titan Armoured Vehicle Launcher Bridge : utilisé pour installer des ponts.
Pays utilisateurs
Royaume-Uni - British Army
Royal Armoured Corps, en 2016 :
Royal Tank Regiment
Queen's Royal Hussars (en)
King's Royal Hussars, va échanger ses 56 chars contre des véhicules de combat d'infanterie de type General Dynamics Ajax (en)
Oman - Armée royale d'Oman
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Décès
1587 : Anne de Joyeuse, militaire français au service du roi de France infra (° 1560).
1645 : François Sublet des Noyers, administrateur et homme d’État français, ministre de la Guerre de 1636 à 1643 (° 14 mai 1589).
1740 : Charles VI, empereur germanique et archiduc d'Autriche, de 1711 à 1740, et roi de Naples, de 1714 à 1735 (° 1er octobre 1685).
1821 : Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord, prélat français (° 18 octobre 1736).
1864 : Carl Christian Rafn, archéologue danois (° 16 janvier 1795).
1888 : Nikolaï Prjevalski (Андрей Николаевич Колмогоров), explorateur russe (° 12 avril 1839).
1890 : Richard Francis Burton, polymathe et explorateur britannique (° 19 mars 1821).
1896 : François Félix Tisserand, astronome français (° 13 janvier 1845).
1932 : Boniface de Castellane, homme politique français (° 14 février 1867).
1949 : Jacques Copeau, homme de théâtre français (° 4 février 1879).
1964 : Herbert Hoover, homme politique américain, 31e président des États-Unis, en fonction de 1929 à 1933 (° 10 août 1874).
1972 :
Judith Jasmin, journaliste québécoise (° 10 juillet 1916).
Harlow Shapley, astrophysicien américain (° 2 novembre 1885).
1977 : Ronald Wayne « Ronnie » Van Zant, chanteur américain du groupe Lynyrd Skynyrd (° 15 janvier 1948).
1983 : Yves Thériault, romancier et scénariste canadien (° 27 novembre 1915).
1984 : Paul Dirac, physicien britannique, prix Nobel de physique en 1933 (° 8 août 1902).
1985 : Jean-Roger Caussimon, auteur, compositeur et interprète français (° 24 juillet 1918).
1987 : Andreï Kolmogorov (Андрей Николаевич Колмогоров), mathématicien soviétique (° 25 avril 1903).
1988 : Sheila Scott (Sheila Christine Hopkins dite), aviatrice britannique (° 27 avril 1922).
1989 : John Anthony Quayle, acteur, metteur en scène et réalisateur britannique (° 7 septembre 1913).
1990 :
Colette Audry, romancière française (° 6 juillet 1906).
Joel McCrea, acteur américain californien (° 5 novembre 1905).
1994 : Burt Lancaster, acteur américain (° 2 novembre 1913).
1996 :
Robert Benayoun, écrivain homme de cinéma français (° 12 décembre 1926).
Yves Ezanno, général d'armée français et Compagnon de la Libération (° 14 juillet 1912).
1997 :
René-Lucien Picandet, prélat français (° 14 décembre 1931).
Manolo Rodríguez, cycliste sur route espagnol (° 13 août 1926).
Henry Vestine, guitariste américain (° 25 décembre 1944).
1998 :
Gerhard Jahn, homme politique allemand (° 10 septembre 1927).
Alberto Soriano, botaniste argentin (° 27 août 1920).
Jean-René Suratteau, résistant et historien français (° 18 mai 1916).
2002 : Bernard Fresson, comédien français (° 27 mai 1931).
2003 : Jack Elam, acteur américain (° 13 novembre 1916).
2005 :
Jean-Michel Folon, peintre et sculpteur belge (° 1er mars 1934).
Shirley Horn, chanteuse américaine (° 1er mai 1934).
2006 :
Jeanne Colletin, actrice française (° 16 juillet 1938).
Marc Lauriol, homme politique français (° 18 août 1916).
Jane Wyatt, actrice américaine (° 12 août 1910).
2007 :
Max McGee, joueur de foot U.S. américain (° 16 juillet 1932).
Paul Raven, musicien britannique des groupes Killing Joke, Prong et Ministry (° 16 janvier 1961).
2008 : Martine Cadieu, journaliste, chroniqueuse musicale, poétesse essayiste et romancière française (° 9 mars 1924).
2008 : Jean Clouet, homme politique français (° 7 mai 1921).
2008 : Sœur Emmanuelle (Madeleine Cinquin dite), religieuse belge (° 16 novembre 1908).
2008 : François Le Douarec, avocat et homme politique français (° 21 octobre 1924).
2008 : Pierre Sancan, pianiste français (° 24 octobre 1916).
2010 : Ari Up (Ariane Daniela Forster ,dite), chanteuse et fondatrice du groupe punk The Slits (° 17 janvier 1962).
2011 : Alain Bayrou, homme politique français (° 1er février 1956).
2011 : Claude Delarue, écrivain et dramaturge franco-suisse (° 10 août 1944).
2011 : Moatassem Kadhafi, militaire libyen, fils de Mouammar Kadhafi (° 18 décembre 1974).
2011 : Mouammar Kadhafi, militaire et chef d'État libyen de 1969 à 2011 (° 19 juin 1942).
2011 : Iztok Puc, handballeur yougoslave puis croate et ensuite slovène (° 14 septembre 1966).
2011 : Jean Raymond, comédien et imitateur français (° 27 mai 1919).
2011 : Roger Tallon, dessinateur industriel français, concepteur du TGV (° 9 juin 1929).
2011 : Abou Bakr Younès Jaber, militaire libyen, ministre de la Défense de Mouammar Kadhafi (° 1952).
2012 :
Jawad Akadar (جواد أقدار), footballeur marocain (° 9 septembre 1984).
Przemysław Gintrowski, compositeur et musicien polonais (° 21 décembre 1951).
Paul Kurtz, philosophe américain, professeur émérite de philosophie à l'université de Buffalo (° 21 décembre 1925).
Edward Donnall Thomas, médecin américain, prix Nobel de physiologie ou médecine en 1990 (° 15 mars 1920).
2013 :
Jovanka Broz (Јованка Будисављевић Броз), veuve du maréchal Tito, Première dame de Yougoslavie de 1953 à 1980 (° 7 décembre 1924).
Philippe Cohen, journaliste et essayiste français (° 9 octobre 1953).
Dimiter Gotscheff (Димитър Гочев), metteur en scène bulgare (° 26 avril 1943).
Bernardo Filipe Governo, prélat catholique mozambicain, évêque de Quelimane de 1976 à 2007 (° 21 janvier 1939).
Jacques Hintzy, publicitaire français, président du comité français de l'UNICEF de 1999 à 2012 (° 25 juin 1937).
Jamalul Kiram III, homme politique philippin (° 16 juillet 1938).
Lawrence Klein, économiste américain, prix Nobel d’économie en 1980 (° 14 septembre 1920).
Émile Louis, tueur en série français (° 21 janvier 1934).
Joginder Singh, pilote de rallye kenyan (° 9 février 1932).
2014 :
Lilli Carati (Ileana Caravati dite), actrice italienne (° 23 septembre 1956).
Maria Lambour (Maria Le Berre dite), comédienne française (° 2 septembre 1911).
Christophe de Margerie, industriel français (° 6 août 1951).
Oscar de la Renta, styliste américain (° 22 juillet 1932).
2015 : Gilles Marcotte, écrivain, critique et enseignant universitaire canadien (° 8 décembre 1925).
2016 : Roger Lallemand, avocat et homme politique belge (° 17 janvier 1932).
2017 :
Ugo Fangareggi, acteur et metteur en scène italien (° 30 janvier 1938).
Federico Luppi, acteur argentin (° 23 février 1936).
Justin Reed, basketteur américain (° 16 janvier 1982).
Mathieu Riebel, cycliste sur piste français (° 2 janvier 1997).
Mustapha Tlili, écrivain et intellectuel tunisien (° 17 octobre 1937).
2018 :
Marie-France Briselance, écrivaine, scénariste et professeure à l'université Bordeaux III (° 29 avril 1945).
Gaétan Gervais, auteur, historien et professeur d'université canadien (° 10 août 1944).
Yueh Hua, acteur hongkongais (° 13 juillet 1942).
Wim Kok, homme d'État néerlandais (° 29 septembre 1938).
2020 : Bruno Martini, footballeur français, gardien de but à l'international, entraîneur (° 25 janvier 1962).
Naissances
1677 : Stanislas Leszczynski, roi de Pologne et grand-duc de Lituanie de 1704 à 1709 et duc de Lorraine et de Bar de 1737 à 1766 († 23 février 1766).
1925 : Roger Hanin (Roger Lévy dit), acteur français († 11 février 2015).
1935 : Jerome Bernard « Jerry » Orbach, acteur américain († 28 décembre 2004).
1964 : Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis
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