Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
30.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Événements
-153 : le consul ordinaire dans la Rome antique entre en charge le 1er janvier et non plus le 1er mars, ce premier jour de l'année consulaire est définitivement fixé à Rome.
Grégoire XIII.
-45 : entrée en vigueur du calendrier julien de Sosigène d'Alexandrie, sur ordre de Jules César, dont l'année dura 445 jours, un record à Rome.
-38 :
début à Rome du consulat d'Appius Claudius Pulcher et de Gaius Norbanus Flaccus, avec pour suffects Lucius Cornelius Lentulus et Lucius Marcius Philippus.
début de l’Ère d'Espagne.
417 : Honorius, le frère de Galla Placidia, lui impose de se marier à Constance, futur empereur romain d'Occident.
414 : le roi des Wisigoths, Athaulf, épouse, à Narbonne, Galla Placidia, fille de l'empereur Théodose.
1001 : couronnement du roi Étienne Ier de Hongrie.
1068 : à la mort de Constantin X, sa femme, l'impératrice Eudocie, épouse Romain Diogène qui est couronné le jour même empereur byzantin.
1127 : les barons anglo-normands prêtent serment de reconnaître Mathilde l'Emperesse comme héritière du trône.
1259 :
Michel VIII Paléologue se fait couronner empereur, conjointement avec sa femme Théodora Vatatzès et Jean IV.
Al-Muzaffar Sayf ad-Dîn Qutuz renverse Al-Mansur Nur ad-Dîn Ali ben Aybak, et devient sultan d'Égypte.
1369 : Louis II de Bourbon crée l'Ordre de l'Écu d'or.
1438 : Albert II du Saint-Empire est couronné roi de Hongrie.
1450 : prise de Harfleur par Charles VII.
1452 : le tout nouvel hôpital des Hospices de Beaune, l'Hôtel-Dieu, créé à l'initiative de Nicolas Rolin et de son épouse Guigone de Salins, accueille son premier patient.
1502 : le navigateur Gaspar de Lemos découvre la Baie de Guanabara, qu'il a confondue avec une rivière et qu'il baptisa Rio de Janeiro (Rivière de Janvier).
1515 : la mort de Louis XII, à l'emplacement de l'actuel square parisien Louis XIII, fait de François Ier le nouveau roi de France.
1523 : les chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem quittent définitivement la Méditerranée orientale.
1531 : fondation de la ville de Rio de Janeiro (Rivière de Janvier), sur l'océan Atlantique.
1540 : entrée de Charles Quint dans Paris, entouré du dauphin de France et de son frère Charles d'Orléans/de France, devancés par François Ier, au cours de la traversée de la France par l'empereur, de l'Espagne à Gand, du 27 novembre 1539 au 20 janvier 15402, quelques décennies avant que le 1er janvier ne (re)devienne le premier jour de l'année civile.
1582 : le pape Grégoire XIII impose le calendrier grégorien, afin de rétablir un retard de dix jours avec le Soleil. Il décide que le vendredi 15 octobre 1582 succédera directement au jeudi 4 octobre. La réforme ne s'appliquera à ces dates qu'en Espagne et en Italie, mais, par exemple, qu'à partir des 9 aux 20 décembre 1582 seulement, en France...
1622 : le 1er janvier devient le jour de l'an dans tous les pays catholiques sur décision du Pape1.
1651 : Charles II d'Angleterre est couronné roi d'Écosse.
1660 : Samuel Pepys commence son Journal.
1673 : début de la distribution régulière du courrier entre New York et Boston.
1707 : Jean V est couronné roi de Portugal.
1739 : Jean-Baptiste Lozier Bouvet découvre l'île Bouvet.
177 : Commode devient coempereur romain.
1772 : émission des premiers chèques de voyage (travelers cheque) par la London Credit Exchange Company dans 90 villes européennes.
1785 : le Daily Universal Register est publié pour la première fois à Londres. Trois ans plus tard jour pour jour, le quotidien changera son nom pour celui de Times.
1796 : création du ministère de la Police en France.
achèvement de l'union légale de la Grande-Bretagne et de l'Irlande qui forment le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande ;
découverte du premier astéroïde Cérès par Giuseppe Piazzi.
1801 : découverte du premier astéroïde (actuellement classé dans la catégorie des planètes naines), Cérès, par Giuseppe Piazzi.
1804 : indépendance de Haïti.
1806 : abandon du calendrier républicain en France et retour au calendrier grégorien.
1808 : les États-Unis interdisent l'importation d'esclaves.
1814 : proclamation du comte de Provence (le futur Louis XVIII) invitant ses sujets français à bien accueillir les envahisseurs alliés.
1818 : publication anonyme du roman épistolaire Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley.
1833 : le Royaume-Uni proclame sa souveraineté sur les îles Malouines. Proclamation d'émancipation des esclaves, 1863
1849 : émission du premier timbre-poste français, le 20 centimes noir, au type Cérès de Barre.
1861 : invasion du Mexique par Porfirio Díaz.
1863 : Abraham Lincoln proclame l'émancipation des esclaves de l'Union.
1874 : disparition de la Compagnie anglaise des Indes orientales.
1877 : la reine Victoria du Royaume-Uni est proclamée impératrice des Indes.
1880 : Ferdinand de Lesseps entame la construction du canal de Panama.
1890 : l'Érythrée est unifiée en une colonie par le gouvernement italien.
1890 : premier numéro du Mercure de France.
1892 : Ellis Island devient le centre d'accueil des nouveaux immigrants en terre d'Amérique.
1898 : New York, formée jusque-là des districts de Manhattan et du Bronx, englobe Brooklyn, le Queens et Staten Island; la métropole américaine s'enrichit du même coup de 1,4 million d'habitants pour compter au total 3,4 millions de citoyens.
1899 : Cuba est placée sous administration provisoire américaine.
1901 : indépendance de l'Australie.
1901 : le Nigéria passe sous protectorat britannique.
1912 : constitution du gouvernement de la République de Chine par Sun Yat-sen.
1914 : Inauguration de la toute première ligne aérienne commerciale et régulière, qui relie par hydravion deux villes de la côte ouest de la Floride : Saint-Petersburg et Tampa. Tony Jannus est le 1° pilote de l'aviation commerciale.
1916 : l'entrée des troupes alliées à Yaoundé marque la fin de la colonie allemande du Cameroun.
1920 : contre-offensive de l'Armée rouge contre les troupes pro-tsaristes du général Denikine.
1927 :
installation d'un gouvernement nationaliste à Hankou (Chine).
début de la guerre des Cristeros.
1927 : constitution de la British Broadcasting Corporation (BBC), qui prend la relève de la British Broadcasting Company.
1927 : passage de la Turquie au calendrier grégorien.
1928 : l'adjoint de Staline Boris Bajanov s'enfuit d'Union soviétique et gagne l'Iran.
193 : le Sénat proclame Pertinax empereur romain, le lendemain de l'assassinat de Commode.
1934 : Alcatraz devient officiellement une prison fédérale.
1935 : Mustafa Kemal, chef de l'État turc, prend le nom de Kemal Atatürk.
1938 : mise en service officielle de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
1939 : création de la société Hewlett-Packard.
1942 : déclaration de l'Organisation des Nations unies.
1945 :
massacre de Chenogne en représailles de celui de Baugnez.
opération Bodenplatte menée par la Luftwaffe dans le cadre de la bataille des Ardennes.
lancement de l'opération Nordwind par la Wehrmacht.
1947 : regroupement en bizone des zones occupées par les Britanniques et les Américains en Allemagne.
1948 : entrée en vigueur de la Constitution de l'Italie.
1951 : en Corée, les forces nord-coréennes et chinoises franchissent les frontières fixées par l'ONU, sur le 38e parallèle.
1955 : naissance de la station de radiodiffusion Europe 1.
1956 : indépendance du Soudan.
1958 : entrée en vigueur des traités instituant le Marché commun et l'Euratom.
1959 : victoire des révolutionnaires cubains dirigés par Fidel Castro : le dictateur Fulgencio Batista se réfugie à la Dominique.
1960 : le Cameroun devient la première des 18 colonies africaines à accéder à l'indépendance, après la Guinée en 1958.
1960 : mise en circulation du nouveau franc en France.
1962 : les Beatles encore inconnus enregistrent leurs premières chansons en studio mais la maison de disque Decca refuse de prendre le groupe sous contrat.
1962 : les Samoa Occidentales deviennent le premier État indépendant de Polynésie.
1964 : la Fédération de Rhodésie et du Nyassaland est dissoute et divisée en Malawi et Zambie.
1965 : création du Parti démocratique populaire d'Afghanistan.
1966 : après le coup d'État de la Saint-Sylvestre, Jean-Bedel Bokassa devient le 2e président de la République centrafricaine.
1970 : début de l'heure Posix.
1970 : le Congrès américain vote une loi limitant le rôle militaire des États-Unis dans le Sud-Est asiatique.
1972 : Kurt Waldheim devient secrétaire général des Nations unies.
1973 : le Danemark, le Royaume-Uni et l'Irlande intègrent la Communauté économique européenne.
1978 : le Boeing 747 855 Air India explose peu après avoir décollé de Bombay, faisant 213 victimes.
1979 : les États-Unis et la Chine populaire nouent des relations diplomatiques.
1980 : Victoria devient princesse héritière de Suède.
1981 : la Grèce devient membre de la CEE.
1982 : l'homme politique péruvien Javier Pérez de Cuéllar devient le premier latino-américain secrétaire général de l'Organisation des Nations unies.
1983 : le réseau Arpanet adopte la suite de protocoles TCP/IP qui sera la base d'Internet.
1983 : le réseau ARPANET, l'ancêtre d'Internet, passe au protocole TCP/IP. C'est le début du réseau Internet.
1984 : le sultanat de Brunei accède à l'indépendance totale.
1985 : les États-Unis se retirent de l'UNESCO.
1986 : l'Espagne et le Portugal deviennent membres de la CEE qui compte désormais douze membres.
1989 : entrée en vigueur du Protocole de Montréal qui a pour objectif d'éliminer complètement les substances qui réduisent la couche d'ozone.
1992 : Boutros Boutros-Ghali succède à Javier Pérez de Cuéllar au poste de secrétaire général des Nations unies.
1993 :
entrée en vigueur du Marché unique européen et de l'ouverture des frontières.
accession à la souveraineté internationale de la République slovaque et de la République tchèque.
1994 : entrée en vigueur de l'ALENA.
1994 : Jacques Diouf devient directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
1995 : enregistrement de la vague Draupner dans la mer du Nord, confirmant l'existence de vagues scélérates.
1995 : ouverture de l'Inathèque.
1995 :
naissance de l'Organisation mondiale du commerce qui remplace le GATT.
entrée de l'Autriche, la Finlande et la Suède dans l'Union européenne.
1997 :
déclenchement de l'opération Northern Watch contre l'Irak.
Kofi Annan succède à Boutros Boutros-Ghali au poste de secrétaire général des Nations unies.
1998 :
un millier de rebelles Hutus attaquent un camp militaire et un village situés près de l'aéroport de Bujumbura au Burundi : 182 morts, dont 150 civils.
naissance de la Banque centrale européenne.
1999 : introduction de la monnaie européenne (l'euro).
2000 : au Royaume-Uni, le système métrique remplace le système impérial. Seuls le lait et la bière sont toujours vendus en pintes.
2001 : la Grèce entre dans la zone euro.
2001 : première liaison maritime directe entre Taïwan et la République populaire de Chine depuis 51 ans.
2002 : entrée en vigueur du Traité Ciel ouvert qui assure une surveillance aérienne de la totalité du territoire des États parties.
2002 : l'euro est mis en circulation sous sa forme fiduciaire (pièces de monnaie et billets) dans 12 États membres de l'Union européenne, entrant progressivement en circulation dans de nouveaux Etats européens membres, lors de 1er janvier suivants (supra)...
2003 : Luiz Inácio Lula da Silva, dit Lula, devient le premier président brésilien de gauche.
2005 : nouvelle règle française sur le nom de famille, par laquelle un enfant né à partir du 1er janvier 2005 peut porter soit le nom du père, soit le nom de la mère, soit les deux dans l'ordre choisi par eux.
2007 :
la Bulgarie et la Roumanie entrent dans l'Union européenne, hissant celle-ci à 28 Etats-membres.
la Slovénie rejoint la zone euro.
le Sud-Coréen Ban Ki-moon devient le nouveau secrétaire général des Nations unies en remplacement de Kofi Annan.
2008 : la République de Chypre et Malte entrent dans la zone euro.
2009 :
la Slovaquie entre dans la zone euro.
entrée en vigueur du nouveau redécoupage administratif du Groenland.
2011 :
l'Estonie entre dans la zone euro.
2012 : à 22 ans, le Norvégien Magnus Carlsen obtient le plus haut score Elo de l’histoire des échecs, battant le précédent record de Garry Kasparov.
nouveaux attentats anti-chrétiens, cette fois-ci en Égypte. Un terroriste islamiste fait 21 morts et 79 blessés devant une église catholique copte d’Alexandrie.
2014 :
la Lettonie devient le 18e pays à adhérer à l’euro.
la métropole de Lyon est une nouvelle collectivité territoriale en France.
2015 : la Lituanie entre dans la zone euro.
2016 :
le Grand Paris est créé.
la métropole d'Aix-Marseille Provence devient la plus grande intercommunalité de France avec près de deux millions d'habitants et plus de 5 000 km2 (deux fois la taille du Luxembourg).
2017 : en Turquie, un attentat meurtrier a lieu dans une boîte de nuit, à Istanbul.
2018 :
aux États-Unis, la Californie légalise l’usage récréatif du cannabis.
en Mauritanie, introduction d'une nouvelle monnaie, l'ouguiya, deuxième du nom, qui remplace la première ouguiya au taux de 1 nouvelle ouguiya pour 10 anciennes.
2019 :
au Burkina Faso, 6 civils mossis sont massacrés par des tueurs à moto à Yirgou (village du département de Barsalogho). S'ensuivent des représailles à l'égard des Peuls qui durent jusqu'au lendemain et tuent 43 civils supplémentaires.
au Mali, 37 civils peuls sont massacrés par des chasseurs dozos dogons à Koulogon.
2019 : la sonde New Horizons survole 2014 MU69 « Arrokoth », objet le plus lointain exploré par l’humanité.
2020 : l’espèce de poisson Psephurus gladius est déclarée éteinte.
2020 : la Croatie prend la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne, succédant à la Finlande.
https://fr.wikipedia.org/wiki/1er_janvier
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L’artiste, mort ce jeudi 31 décembre à l’âge de 93 ans, acquiert sa notoriété avec la série des « Angélique, marquise des anges » dans les années 1960. Passionné de scène, il dirige celle de Reims de 1971 à 1976, avant de se lancer dans des superproductions théâtrales qui connaîtront un énorme succès.
Il aimait les loups et se voyait tel un loup dans la steppe, aux aguets, traqué par on ne sait quelle peur, courant toujours, éperdument. Le jeudi 31 décembre 2020, au lendemain de son anniversaire, sa course s’est arrêtée : Robert Hossein est mort à l’hôpital à la suite d’« un problème respiratoire », à 93 ans, a annoncé son épouse, la comédienne Candice Patou. « La seule chose que je laisserai, disait-il, c’est la balafre de Joffrey de Peyrac dans Angélique, marquise des anges. Parfois peut-être une jeune fille viendra poser une rose sur ma tombe, en souvenir. » La balafre, oui, mais aussi la belle gueule cassée, et la voix rocailleuse disant à Michèle Mercier : « Madame, je ne force jamais une biche aux abois. »
En parlant ainsi de lui-même, Robert Hossein se laissait aller à une coquetterie pardonnable. Il savait bien que son rôle d’acteur dans la série triomphale des années 1960 n’effacerait pas tout à fait celui de metteur en scène, et qu’il resterait dans le théâtre comme un créateur de la démesure, inscrit au livre Guiness des records pour des chiffres de fréquentations inégalés : 700 000 spectateurs pour Jésus était son nom, une de ses productions pharaoniques, en 1991.
Générosité
Car Robert Hossein voyait tout en grand. Excessif et impétueux, idéaliste et exaspéré, croyant et blasphématoire, il était « trop », pour employer le langage d’aujourd’hui. Mais on ne pouvait en vouloir à cet homme qui savait se montrer insupportable mais délicieux, et portait haut une grande qualité : Robert Hossein avait la générosité chevillée à l’âme, cette âme slave à laquelle il revenait toujours, dans les conversations.
Il faut dire que ses parents lui ont légué une malle remplie d’imaginaire, de musiques et de saveurs. Son père venait de Samarcande, en Asie centrale, sa mère de Kiev, en Ukraine. Ils se rencontrent à Berlin dans les années 1920, où le père abandonne ses études de médecine pour la musique. La mère, elle, veut être comédienne.
Quand Robert Hossein naît, le 30 décembre 1927, ils vivent à Paris, et tirent le diable par la queue. Un logement au dernier étage, rue de Vaugirard, avec les toilettes quelques étages plus bas. Un fils qu’ils envoient dans des pensions d’où il se fait renvoyer, parce qu’ils ne peuvent pas payer. Robert Hossein arrête l’école après le certificat d’études primaires, et il regrettera toute sa vie de ne pouvoir s’appuyer que sur sa formation d’« autodidacte ».
Heureusement, il y a les cinémas de quartier, où le jeune homme se gave de films, et la rue, les cafés, les rencontres. A la fin de la seconde guerre mondiale, Robert Hossein navigue à Saint-Germain-des-Prés, croise Jean-Paul Sartre, Jean Genet, Boris Vian, cherche à se lancer dans le métier de comédien. Il a suivi des cours chez Simon, qui lui a conseillé d’en donner lui-même à des héritières, pour gagner un peu d’argent, et il commence à obtenir de petits rôles au cinéma, à partir de 1948 (on le voit en silhouette dans Le Diable boiteux, de Sacha Guitry).
La gloire
En 1949, il se fait remarquer avec Les Voyous, une première pièce qu’il écrit et met en scène au Théâtre du Vieux Colombier. A l’écran, il fait son chemin, avec des rôles de plus en plus importants, aux côtés de stars, Brigitte Bardot dans Du rififi chez les hommes, de Jules Dassin (1955) ou Sophia Loren dans Madame Sans-Gêne, de Christian Jaques (1961). En 1964, le voilà star à son tour, avec le premier des cinq films consacrés à « Angélique » par le réalisateur Bernard Borderie, d’après les livres d’Anne et Serge Golon : Angélique marquise des anges, puis Angélique et le roy (1965), Indomptable Angélique et Merveilleuse Angélique (1967), Angélique et le sultan (1968).
« Ce mélodrame où l’érotisme s’interpose à tout moment est à déconseiller », tranche la Centrale catholique à la sortie du premier film. Les spectateurs font fi de l’anathème. Le succès de la jeune et belle Angélique Sancé de Monteloup, cédée par son père vénal à un mari vieux, boiteux et laid, Joffrey de Peyrac, dont au début la simple vue du visage balafré la repousse, ce succès donc s’amplifie à chaque nouvel épisode, et s’amplifiera encore avec les multiples retransmissions à la télévision, au cours des décennies suivantes.
Pour Robert Hossein comme pour Michèle Mercier, c’est la gloire. Pendant cette période faste, l’acteur réalise ses propres films (il en retenait Toi, le venin et Le Vampire de Düsseldorf), et il tourne beaucoup, avec ses amis Roger Vadim (Le Repos du guerrier, Le Vice et la Vertu…) ou Christian Marquand (Les Grands Chemins), mais aussi avec Marguerite Duras, dans La Musica, en 1967. Sur le plateau, avant le « moteur », ce n’est pas la joie : « Concentrez-vous ! Pour vous, Hossein, ça sera plus long », lance Marguerite Duras, qui dit à son acteur : « Vous êtes un Don Juan de bazar, un Casanova pour midinettes, mais je ferai de vous quelqu’un d’intelligent. » Robert Hossein se rappelait en avoir eu « gros sur la patate », mais il reconnaissait n’avoir jamais eu d’aussi bonnes critiques que pour La Musica.
Et puis, sur le fond, il s’en moquait. Il avait d’autres préoccupations : « Je voulais devenir riche, avoir de belles voitures, voyager à travers le monde et descendre dans les palaces. » Vivre ce qu’il n’avait pas vécu, avoir ce qu’il n’avait pas eu dans l’enfance : Robert Hossein se « vautre », telle est son expression, dans la jet-set. Jusqu’au jour où il en a assez. Son désir d’absolu et son impulsion le poussent ailleurs, loin de Saint-Tropez et de Gstaad où sa place est acquise.
Le théâtre
En 1971, Robert Hossein part diriger une scène publique à Reims. Ses amis n’y croient pas : « A la semaine prochaine », lui disent-ils quand il s’en va. Il reviendra à Paris cinq ans plus tard, après avoir mené une expérience en accord avec sa passion déferlante pour le théâtre, qu’il veut avant tout populaire. Jean Vilar, Roger Planchon ou Patrice Chéreau l’impressionnent, mais Robert Hossein ne se reconnaît pas dans leurs esthétiques. La sienne doit, dit-il, à celle des films de son enfance dans les cinémas de quartier qui sentaient le crésyl. Elle se fonde sur le partage de l’émotion, la simplicité du propos, la force du spectaculaire. Son slogan, à Reims, est explicite : « Du théâtre comme vous n’en voyez qu’au cinéma. »
Dostoïevski (Crime et châtiment), Gorki (Les Bas-Fonds), Shakespeare (Roméo et Juliette) : Robert Hossein donne le ton dès ses premières mises en scène, qui attirent des cars entiers de gens peu ou jamais venus au théâtre. Dans la même journée, certains dimanches, ils visitent la cathédrale et le musée, puis assistent à une représentation. En 1973, ils peuvent voir Isabelle Adjani dans La Maison de Bernarda, de Lorca. Robert Hossein l’avait repérée dans un café proche du Conservatoire, à Paris. Il a convaincu ses parents de la laisser venir à Reims, où pour elle tout a commencé.
Isabelle Adjani n’est pas la seule que Robert Hossein engage : Isabelle Huppert (Pour qui sonne le glas, d’après Hemingway), Anémone (La Prison, d’après Simenon), Jacques Villeret (Les Fourberies de Scapin, de Molière) et Jacques Weber (Crime et châtiment et Les Bas-Fonds) comptent parmi les comédiens dirigés par le metteur en scène, qui ouvre une école et invite des spectacles de Roger Planchon, Marcel Maréchal ou la Comédie-Française.
Incurablement optimiste
Tout cela coûte cher, Robert Hossein ne lésine pas sur les dépenses. Il revendique le luxe : « Je suis né pauvre avec une cervelle de riche », dit-il pour justifier des sommes qu’il juge nécessaires à l’édification d’un théâtre populaire. Mais les pouvoirs publics ne le suivent pas. Faute d’argent, il quitte Reims en 1976.
Découragé, mais incurablement optimiste, Robert Hossein crée sa compagnie, et s’appuie sur des producteurs et des mécènes pour mener ses projets. A lui désormais les grandes salles parisiennes, qu’elles soient à l’italienne ou, ce qu’il préfère, anonymes comme le Palais des sports, où il crée La Prodigieuse Aventure du Cuirassé Potemkine, dès 1975. Ce n’est pas une pièce, mais ce que Robert Hossein lui-même appelle un « grand spectacle ». Soit une superproduction, avec un cuirassé sur l’immense plateau, des voix sonorisées, des comédiens inconnus, peu de texte, des images en technicolor et des musiques expressives, de Chostakovitch à Jean Ferrat.
Pour « Potem », comme l’appelle Hossein, qui coupe tous les mots, Alain Decaux et Georges Soria ont veillé sur la partie historique. Avec André Castelot, ils accompagneront Robert Hossein dans ses plus grandes productions Notre-Dame-de-Paris (1978), Danton et Robespierre (1978), Les Misérables (1980), Un homme nommé Jésus (1983), La Liberté ou la Mort (1988), Je m’appelais Marie-Antoinette (1993), 1940-1945 : de Gaulle, celui qui a dit non (1999).
Souvent dans les chroniques, ces spectacles sont résumés en chiffres : nombre de comédiens et figurants (en moyenne, pas loin de cent), puissance des projecteurs et de la sonorisation (960 kw et 20 000 watts pour Un homme nommé Jésus), coût du montage (44 millions de francs pour La Liberté ou la Mort), et évidemment, nombre de spectateurs (par centaines de milliers). Ce qui semble avant tout compter, c’est l’exploit. Le « trop » façon Hossein : gigantisme et émotion.
Sur le fond, les avis sont résolument partagés entre ceux qui pensent qu’il y a là du vrai théâtre populaire, et ceux qui, non sans raison, jugent démagogiques les tableaux vivants et l’imagerie de confiserie, les personnages linéaires et les propos simplistes. « Je travaille avec ma mythologie héritée de l’enfance, répond Robert Hossein, et je raconte l’histoire des humiliés, des offensés, des laissés-pour-compte de l’avidité humaine. » Il est vrai que l’homme enrage de ne pouvoir changer le cours du monde : croyant, il vit dans l’espoir de Dieu ; autodidacte, il veut se battre pour la connaissance ; citoyen, il rêve d’être « ministre de la Misère. L’Etat serait ruiné », dit-il, toujours avec son sens épuisant de la nuance, et son regard noir anxieux à la Raskolnikov, un de ses héros.
Dans ces années-là, rien ne semble devoir arrêter la frénésie d’entreprises de Robert-le-loup, comme l’appelait son grand ami Frédéric Dard. L’époque s’y prête : pas de crises majeures, pas encore de report massif de l’attention sur Internet, pas de débats religieux sévères. En 1987, une nouvelle étape est franchie avec L’Affaire du courrier de Lyon : cent spectateurs, les premiers à avoir levé le doigt, forment un jury populaire ; ils prennent place sur le plateau, et, le procès achevé, ils ont dix secondes pour voter en appuyant sur un bouton : vert, c’est l’innocence de Joseph Lesurques ; jaune, la complicité ; rouge, la culpabilité. Grâce à Hewlett-Packard, qui a mis à disposition un dispositif informatique, le vote s’affiche sur des écrans.
La bérézina
Six ans plus tard, il n’y a plus de jurés pour Je m’appelais Marie-Antoinette ; à l’entracte, tous les spectateurs sont invités à voter : liberté, exil, prison ou mort pour la reine. La plupart du temps, ils choisissent l’exil, mais c’est par la scène de la guillotine que s’achève le « show », pour bien montrer la réalité. Robert Hossein reprendra ce procédé en 2010 pour L’Affaire Seznec, un procès impitoyable, et c’est l’innocence qui sera votée.
Mais il ne faut pas croire que Robert Hossein gagne à tous les coups. Quand il met en scène Jules César, en 1985, les spectateurs ne le suivent pas sur le terrain de Shakespeare ; quand, en 1989, il aborde la Résistance, avec Dans la nuit, la liberté, de Frédéric Dard (son indéfectible ami depuis les années 1950, qu’il pleure tous les jours), une partie du public n’a pas envie d’entendre parler de cette période, l’autre pense que les maquisards ne sont pas assez glorifiés.
Et quand il porte à la scène Angélique marquise des anges, en 1995, c’est la bérézina : un fauteuil sur quatre est vide. Il faut dire que Robert Hossein, à quelques jours de la première, a fait recouvrir de noir tout le décor, et qu’il apparaît en personne en Joffrey de Peyrac tel qu’il est, à 68 ans. Et puis, il y a cet automne-là les attentats et la grande grève. Le siècle tourne, et avec lui les riches heures des superproductions. S’il continue sur sa voie dans les années 2000, avec Jésus, la résurrection (2000), C’était Bonaparte (2002), On achève bien les chevaux (2004), et un gigantesque Ben-Hur avec une course de sept chars tirés par vingt-huit chevaux au Stade de France (2004, 500 figurants, 13 millions d’euros), Robert Hossein n’est plus porté par le vent de l’époque.
L’ayant senti venir, il a bifurqué vers le Théâtre Marigny, à Paris, dont il est devenu directeur artistique, en 2000. L’industriel François Pinault, mécène de nombre de ses spectacles, lui ouvre les portes de la salle des Champs-Elysées, qui appartient à la Mairie de Paris, mais dont il détient la concession. Entièrement rénové, le Marigny devient le « Marigny-Robert Hossein ». Il rouvre en 2000 avec Isabelle Adjani dans La Dame aux camélias, mise en scène par Alfredo Arias.
Comme au Théâtre Mogador, où, au début des années 1980, l’avait invité Fernand Lumbroso, le producteur de ses premiers grands spectacles, Robert Hossein monte des pièces de facture classique. Il revient à ses premières amours (Huis clos de Sartre, et Crime et châtiment, d’après Dostoïevski), et retrouve le plateau où il avait dirigé Jean-Paul Belmondo dans Kean, d’après Dumas, et Cyrano de Bergerac, de Rostand (1987 et 1990).
En 2008, Robert Hossein quitte la direction artistique du Marigny. Il a 80 ans, ses préoccupations le portent plus que jamais vers la foi, comme en témoignent ses deux derniers spectacles : N’ayez pas peur ! Jean Paul II, en 2007 au Palais des sports, et Une femme nommée Marie, créé pour un seul soir d’août de 2011, et joué devant 25 000 spectateurs et 1 500 malades, à Lourdes. Lui qui avait écrit plusieurs livres de souvenirs (La Sentinelle aveugle, La Nostalgie…) signe un dernier ouvrage avec François Vayne, en 2016 : Je crois en l’homme parce que je crois en Dieu (Presses de la Renaissance). Mais le loup de la steppe disait que, « au moment de crever », son dernier mot serait sûrement : « Ah, marquise… » « La Marquise des anges, c’est mon Rosebud. »
30 décembre 1927 Naissance à Paris
1964 « Angélique marquise des anges », de Bernard Borderie
1973 Dirige Isabelle Adjani dans « La Maison de Bernarda », à Reims
1987 Met en scène « L’Affaire du courrier de Lyon », au Palais des sports
1990 Dirige Jean-Paul Belmondo dans « Cyrano de Bergerac »
1993 Met en scène « Je m’appelais Marie-Antoinette », au Palais des sports
2020 Mort à 93 ans
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Classification des mangas
Les mangas sont traditionnellement classifiés en fonction de l'âge et du sexe du lectorat visé. Il existe six classes démographiques :
Kodomo (子供) pour un public jeune (moins de 10 ans), quel que soit son sexe.
Shōnen (少年) pour un public masculin jeune, de 8 à 18 ans.
Shōjo (少女) pour un public féminin jeune, de 8 à 18 ans.
Seinen (青年) pour un public masculin adulte, 16 ans et plus.
Josei (女性) pour un public féminin adulte, 16 ans et plus.
Seijin (成人) pour un public adulte, 18 ans et plus.
Ces classes démographiques sont indicatives ; de nombreux lecteurs ne les suivent pas, et certains mangas tentent de toucher plusieurs publics à la fois.
Ces démographies sont généralement réutilisées telles quelles par les éditeurs occidentaux afin de créer leurs collections, toutefois les stéréotypes de genre et le rapport à la violence et au sexe n'étant pas les mêmes au Japon et en Occident, il arrive que les éditeurs occidentaux changent la démographie-cible d'un manga, typiquement les shōnen romantiques sont reclassés en shōjo. Quelques rares éditeurs occidentaux préfèrent quant à eux totalement ignorer la classification japonaise à l'instar d'Akata.
Les mangas reprennent les genres et registres littéraires usuels, du roman d'amour à l'horreur en passant par la science-fiction, et n'hésitent pas à les mélanger. En plus de cela il existe quelques genres typiques des mangas et de ses dérivés, ou dont le nom japonais a pris le pas sur le nom français auprès des éditeurs et des fans :
Gekiga (劇画) : manga dramatique des années 1960-70
Hentai (変態) : manga pornographique. Le terme Ecchi (エッチ) est parfois utilisé pour les mangas érotiques.
Mahō shōjo (魔法少女, Magical girl) : sous-genre de la fantasy, centré sur des jeunes filles pratiquant la magie.
Mecha メカ (Meka) : sous-genre de la science-fiction, centré sur le combat de robots géants.
Nekketsu (熱血) : terme souvent confondu avec shōnen, ce genre a été l'effigie scénaristique des mangas en Occident jusqu'au début des années 2010.
Yaoi (やおい) : manga centré sur les relations sentimentales et/ou sexuelles entre hommes.
Yuri (百合) : manga centré sur les relations sentimentales et/ou sexuelles entre femmes
.
Les mangas peuvent aussi être classifiés en fonction de leur format de publication.
Le One shot est une histoire qui tient en un seul volume voire un seul chapitre. Le Yonkoma (四コマ) est un manga en quatre cases, similaire au comic strip. Quant au Webcomic, c'est un manga publié directement sur Internet.
Produits dérivés
Souvent, les séries à succès sont adaptées en anime, sous forme de séries télévisées mais aussi de jeux vidéo. Mais parfois, ce sont les animes qui sont utilisés pour créer des bandes dessinées, soit simplement inspirées de la version animée (comme c'est le cas pour Neon Genesis Evangelion), soit directement copiées à partir des images animées. Pour cela, on met en page des images extraites de l'œuvre souhaitée, sur lesquelles on ajoute du dialogue. Ces bandes dessinées particulières sont alors appelées animekomikkusu (Anime comics).
De nombreux mangas ont aussi été adaptés en drama (série télévisée), dont certains sont très populaires comme Hana yori dango.
Associés aux mangas, on trouve les artbooks, recueils d'illustrations en couleur et d'images originales, incluant parfois des histoires courtes. De même, du fait de la popularité grandissante des mangas, les produits dérivés sont de plus en plus nombreux : figurines, cahiers, calendriers, porte-clés, peluches, habits, costumes, accessoires, etc. La naissance de ces produits dérivés est généralement associée aux séries Nonki na tōsan (1924) et Norakuro (1931).
On trouve également des jeux de rôle développant un riche univers post-apocalyptique ou de fantasy tels que Mekton Z, Anima, Final Fantasy et Manga BoyZ.
En France, de nombreux festivals appelés conventions ont fait leur apparition ces dernières années. Ces conventions sont des points de rassemblement pour les fans de mangas ou de culture japonaise moderne en général, proposant des projections, des jeux, des spectacles de cosplay et souvent complétées par un espace où se côtoient professionnels (magasins de livres et autres produits) et amateurs (clubs et associations exposant leurs propres œuvres). On compte parmi les conventions les plus connues : Cartoonist, Epitanime, Japan Expo, G.A.M.E. in Paris (France), Tokyo Zone (France), Polymanga (Suisse), etc.
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Caractéristiques de la bande dessinée japonaise
Techniquement parlant, les mangas sont presque toujours en noir et blanc, ce qui est directement lié au système de prépublication en magazine bon marché.
Les mangas comptent souvent un nombre important de pages (planches). À titre d'exemple, une bande dessinée européenne contiendra une quarantaine de planches quand le manga en comptera plus d'une centaine, voire plus de deux cents. Par ailleurs, le manga est le plus souvent une série en plusieurs volumes. Finalement, le nombre total de planches racontant une histoire dans un manga est beaucoup plus élevé que dans une bande dessinée européenne (même s'il s'agit d'une série). Ceci affecte par conséquent beaucoup la structure du récit et sa narration. D'où les techniques propres au manga.
Le dessin, en général, est moins « statique » que dans les bandes dessinées occidentales. Le manga utilise un découpage temporel proche de celui du cinéma, adoptant souvent ses cadrages et utilisant une décomposition similaire du temps et de l'action. On retrouve souvent une mise en scène comme la plongée ou la contre-plongée. La perspective varie systématiquement d'une image à l'autre.
De nombreux codes graphiques sont utilisés pour symboliser l'état émotionnel ou physique d'un protagoniste. Les personnages ont souvent de grands yeux, ce qui permet de renforcer l'expressivité du visage. L'étonnement est souvent traduit par la chute du personnage ; l'évanouissement, par une croix remplaçant les yeux. Pour traduire l’excitation sexuelle chez un personnage masculin, un saignement de nez plus ou moins important est provoqué. Dans le manga City Hunter (connu à la télévision française sous le nom Nicky Larson), la colère de Kaori (Laura) est souvent traduite par l'apparition inopinée d'une énorme massue qu'elle assène sur la tête de son partenaire (ce gag est si répandu dans les mangas qu'un univers parallèle où seraient stockés les marteaux a été inventé).
Il y a également une utilisation fréquente d'onomatopées relatives aux mouvements, actions ou pensées des personnages. Notons au passage que le japonais est beaucoup plus riche que le français en onomatopées et que leur champ d'application est plus large, incluant des concepts surprenants tels que l'onomatopée du sourire (niko niko (ニコニコ)), du silence (shiīn (シイーン)) ou encore du scintillement (pika pika (ピカピカ), d'où le nom de Pikachu).
Une particularité à noter est que la plupart des personnages ont souvent des traits occidentaux, au-delà du simple tracé des grands yeux des personnages. Un samouraï roux, un exorciste aux yeux bleus ou une écolière blonde n'ont rien d'étonnant pour le lecteur japonais, même s'ils sont censés être japonais ou de culture japonaise. La simple nécessité de distinguer physiquement deux personnages ne suffit pas toujours à expliquer cet aspect de la narration, puisque certains mangakas choisissent de donner à tous leurs personnages un aspect purement japonais, sans que cela pose de problème de compréhension de l'histoire. Certains y voient une façon d'afficher un attrait pour l'Occident, qui apparaît largement ailleurs dans la vie quotidienne au Japon.
Les décors des scènes sont parfois moins fouillés que pour une bande dessinée occidentale. Cela peut aller jusqu'à faire évoluer les personnages dans un décor blanc. Ce parti pris a pour conséquence de focaliser l'attention du lecteur sur l'histoire en général et sur les dialogues en particulier. On note ainsi une certaine résurgence de l'aspect théâtral. Enfin, les personnages ont souvent des attitudes expressives à outrance : la colère, la jalousie ou la gêne se montrent facilement, alors que cette attitude est plutôt mal vue dans la culture japonaise, où le calme et la retenue sont de rigueur dans les rapports sociaux. Le passage de l'absurde et du comique au sérieux ou au drame, sans aucune transition, fait également partie de la narration, sans jamais susciter d'interrogation de la part du lecteur qui accepte par avance cette convention de lecture.
Une autre particularité est le jeu de l'auteur avec le lecteur. Ainsi, dans Rough, on peut voir les personnages faire de la publicité pour d'autres mangas de l'auteur, ou bien ramasser des phylactères tombés sur le sol. De manière générale, on peut noter une plus grande liberté quant à l'interaction entre les dessins et leur support (jeu avec les cadres, personnages sortant des cadres, etc.) Dans les mangas destinés à la jeunesse, les kanji, caractères chinois ou sinogrammes, sont souvent accompagnés de furigana pour faciliter la lecture.
Etapes graphiques du portrait Manga
3 : Aplat de couleur
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Les mangas japonais sont très rarement édités directement sous forme de volumes reliés ; ils paraissent tout d'abord de manière découpée dans des magazines de prépublication, des revues spécialisées qui leur sont consacrées.
Les rythmes de publication de ces magazines peuvent beaucoup varier, allant de l'hebdomadaire aux publications mensuelles voire trimestrielles. Les séries y sont souvent publiées par chapitres d'une dizaine à une vingtaine de pages. À l'intérieur d'un même magazine, le papier peut parfois changer de couleur, afin de distinguer rapidement les différentes séries les unes des autres.
Ces magazines, bon marché, s'écoulent en grand nombre, c'est-à-dire en millions d'exemplaires pour certains, et se lisent un peu partout. On en retrouve parfois abandonnés dans les trains, les rames de métro, les cafés, etc. Ils alimentent un système de lectures multiples : un même exemplaire serait lu par plusieurs personnes.
Principalement en noir et blanc, les premières pages des magazines sont souvent en couleurs, mettant tour à tour à l'honneur l'une de leurs séries vedettes à cet emplacement, souvent de manière que le chapitre en cours soit un début de volume.
Ce n'est que dans un deuxième temps, lorsqu'un manga rencontre un certain succès, qu'il est édité en volumes reliés, similaire à ceux que l'on trouve en France, entamant ainsi une deuxième carrière. Ces volumes reliés sont appelés tankōbon (format poche), bunkōbon (format plus compact, utilisé pour des rééditions) ou wide-ban (format « luxe », plus grand que le format poche). En l'absence de succès auprès du public, une série pourra voir sa parution arrêtée, le mangaka étant prévenu peu avant pour trouver une fin rapide à son histoire et permettre une éventuelle parution en volumes. Certaines revues décident désormais de la fin d'une série dès la fin du second volume, conduisant à des histoires finales en quatre volumes. Dans certains cas, un manga à succès peut se voir adapté en anime (dessin animé).
Les magazines de prépublication hebdomadaires incluent notamment ces titres populaires :
Weekly Shōnen Jump (Shūeisha) ;
Weekly Shōnen Magazine (Kōdansha) ;
Shōnen Sunday (Shōgakukan).
Certains titres atteignent couramment les 400 pages hebdomadaires. Weekly Shōnen Jump était vendu en 1994 à 6 millions d'exemplaires, mais son tirage pour 2008 s'établissait à 2,8 millions d'exemplaires
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Exportation
La génération des baby-boomers français a pu lire de la BD franco-belge pendant toute son enfance et son adolescence. La génération suivante s'est jetée sur le manga qui, selon Jean-Marie Bouissou, a vocation à être un produit global en proposant beaucoup de séries propres à intéresser les clientèles les plus diverses par l'âge, le sexe et les goûts, à la différence de la BD mais aussi des comics américains.
Il existe une volonté de la part du Japon de faire découvrir au reste du monde sa bande dessinée. À la fin de l'année 1970, une rétrospective sur les mangas est organisée au cœur même de Paris, au drugstore Publicis de St-Lazare, à la demande de l'ambassade du Japon si on en croit l'article sur les mangas paru dans le numéro 21 de la revue Phénix de 1972 et rédigé par Claude Moliterni et Kosei Ono.
La bande dessinée japonaise est très peu présente dans le monde francophone avant 1978 : quelques planches de Bushidou Muzanden d'Hiroshi Hirata dans Budo Magazine Europe, publication consacrée au judo, en 1969, plusieurs mangas sur les samouraïs traduits et publiés au début des années 1970 dans la nouvelle formule de Budo magazine Europe et l'article « La Bande dessinée japonaise » de Claude Moliterni et Kosei Ono qui lui est consacré en 1972 dans Phénix. En 1978, Atoss Takemoto publie le premier numéro du Cri qui tue, fanzine d'assez mauvaise qualité (impression, choix des bandes). On y retrouve dans les six numéros qui paraissent jusqu'en 1981 Golgo 13 de Takao Saito, Le Système des Super Oiseaux d'Osamu Tezuka, Good bye de Yoshihiro Tatsumi et des histoires de Shōtarō Ishinomori, Fujiko Fujio, Masashi Ueda. Toutes les planches sont adaptées au sens de lecture européen.
En 1979, Kesselring, associé à Takemoto, publie le premier album : Le vent du nord est comme le hennissement d'un cheval noir de Shōtarō Ishinomori. Le format choisi, supérieur à la norme européenne, met peu en valeur les particularités du format japonais, le lettrage est bâclé : comme le premier périodique, le premier album est un échec. En 1982, les éditions Télé-Guide, désireuses de profiter du succès de la série animée Candy, publient avec succès la bande dessinée originelle de Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki dans les douze numéros de Candy Poche. C'est pourtant dans les années 1980 le seul manga adapté en dessin animé à faire l'objet d'une traduction, les autres adaptations étant le fait de studios français, afin d'éviter de payer des droits d'auteurs.
En 1983, le premier volume de Gen d'Hiroshima de Keiji Nakazawa est publié par Les Humanoïdes associés dans la collection « Autodafé », dans une édition correcte, mais qui ne rencontre aucun succès. De même, l’Hiroshima de Yoshihiro Tatsumi édité par Artefact en 1983 ne trouve pas son public. Les éditeurs sont alors refroidis par l'expérience et, dans un contexte de récession, plus aucune bande dessinée japonaise n'est éditée en album jusqu'à Akira, hormis en 1989 chez Albin Michel le premier tome des Secrets de l'économie japonaise en bandes dessinées d'Ishinomori.
Les premiers mangas pornographiques sont traduits, avec la publication chez Idéogram dans les onze numéros de la revue Mutant, de janvier 1985 à janvier 1986, d'Androïde, de Sesaku Kanō et Kazuo Koike et celle dans Rebels no 3 (juin 85) à 9 (janvier 86) de Scorpia de M. Yuu et K. Kazuya.
L'absence de traduction de ce que les spécialistes savent être le premier marché de la bande dessinée suscite cependant les interrogations de Thierry Groensteen en 1985 et la publication de divers articles dans Les Cahiers de la bande dessinée.
À partir de mars 1990, encouragé par les chiffres corrects réalisés par le film Akira, Glénat décide de traduire et publier Akira, de Katsuhiro Ōtomo, en fascicules, d'après l'édition colorisée en Amérique. Le renouvellement massif des codes du manga qu'introduit cette œuvre permet au succès d'être cette fois au rendez-vous, et l'édition cartonnée en couleur voit le jour dès la fin de l'année. En décembre 1990, le premier volume de Gen d'Hiroshima fait l'objet d'une nouvelle édition chez Albin Michel, avec le titre Mourir pour le Japon, sans beaucoup plus de succès qu'en 1983. En 1991, Rêves d'enfants, autre série d'Ōtomo, est éditée en 1991 par Les Humanoïdes Associés, avec beaucoup moins de succès qu'Akira (ce qu'on peut expliquer par le fait qu'il n'y a pas d'adaptation animée de ce manga).
En septembre 1990, s'inspirant des exemples étrangers (par exemple Protoculture Addicts au Canada en 1987 et Yamato en Italie en mars 1990), naît Mangazone, le premier fanzine d'information sur la bande dessinée japonaise en France. Il est tiré à 700 exemplaires et connaît huit numéros avant sa disparition en 1994, ses éditeurs préférant se consacrer à leur autre production Scarce. En mars 1991 naît AnimeLand, fanzine luxueux qui remplace Mangazone comme référence francophone.
Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour protester contre les animes, toujours plus présents dans les programmes jeunesse, Glénat, une fois Akira achevé, publie d'autres mangas originaux d'animes à succès : Dragon Ball d'Akira Toriyama en février 1993, Ranma ½ de Rumiko Takahashi en février 1994. La réussite de l'entreprise permet à Glénat de traduire d'autres mangas, liés ou non à un anime : Appleseed de Masamune Shirow à partir de juin 1994, puis Orion du même auteur en septembre, Crying Freeman de Ryōichi Ikegami en janvier 1995, Dr Slump de Toriyama et Sailor Moon de Naoko Takeuchi en février, Gunnm de Yukito Kishiro en mars.
En 1994, les éditions Tonkam sont créées et deviennent rapidement le premier grand éditeur français spécialisé dans le manga. Ils publient notamment les séries du groupe CLAMP (RG Veda en juin 1995) et sont les premiers à publier les mangas dans le sens de lecture japonais, à la fois pour des raisons de coût et d'intégrité de l'œuvre, disposition qui devient assez rapidement la norme, sauf dans quelques cas particuliers (comme la collection « Écritures » de Casterman).
D'autres éditeurs traditionnels commencent à s'intéresser au manga. Casterman publie d'abord dans sa collection « Manga » créée en janvier 1995 deux bandes dessinées créées au Japon par des auteurs français (Kiro d'Alex Varenne puis en septembre Au Nom de la famille de Jerome Charyn et Joe Staton) avant de publier en septembre Gon de Masashi Tanaka, L'Habitant de l'infini d'Hiroaki Samura et L'Homme qui marche de Jirō Taniguchi. « Casterman manga » accueille de nouveaux titres de qualité jusqu'en 1999, avant d'être remplacée par des collections plus spécialisées par la suite. Dark Horse France publie Outlanders (en) de Johji Manabe (en) de janvier 1995 à janvier 1996. J'ai lu lance également sa collection manga en 1996, avec City Hunter et Fly. Dargaud se lance également en créant la collection Kana avec Angel Dick puis Armagedon de la coréenne Hyun Se Lee.
Des éditeurs spécialisés naissent également (en plus de Tonkam déjà cité) : Samouraï Éditions, qui publie des mangas érotiques à partir de 1994 (Ogenki Clinic d'Inui Haruka) puis des mangas plus traditionnels l'année suivante (Vampire Miyu de Narumi Kakinouchi (en) et Toshiki Hirano), l'éphémère Star Comics en janvier 1995 avec Takeru de Buichi Terasawa, Kraken en avril (avant de disparaître l'année suivante) avec l'ambitieux Shang Hai Kaijinzoku de Takuhito Kusanagi puis Les Élémentalistes de Takeshi Okazaki ou encore Vaelber Saga de Nobuteru Yūki.
La vague est lancée : Animeland devient en 1996 avec son vingt-deuxième numéro le premier magazine consacré à l'animation et aux mangas diffusé en kiosque, de plus en plus d'éditeurs se joignent aux précurseurs, tandis que d'autres séries à grand succès sont traduites : d'une petite dizaine en 1994, ce sont plus d'une quarantaine de séries différentes qui sont publiées ou lancées en 1996 (pour 105 albums, par Tonkam, Glénat et J'ai lu principalement), parmi lesquelles Nicky Larson de Tsukasa Hōjō, Fly de Koji Inada, Riku Sanjo et Yuji Horii, Ghost in the Shell de Shirow, Amer Béton de Taiyō Matsumoto, Bastard !! de Kazushi Hagiwara, Le Roi Léo, Astroboy et Blackjack d'Osamu Tezuka. En 1997 apparaissent Détective Conan de Gosho Aoyama, 3×3 Eyes de Yūzō Takada, Sanctuary de Ryōichi Ikegami et Sho Fumimura, Ah! My Goddess de Kōsuke Fujishima, en 1998 Neon Genesis Evangelion de Yoshiyuki Sadamoto, Cat's Eye de Tsukasa Hojo, Kenshin le vagabond de Nobuhiro Watsuki, Yu-Gi-Oh! de Kazuki Takahashi ainsi que les premières réalisations de Naoki Urasawa, en 1999 Ken le Survivant de Tetsuo Hara et Buronson, Captain Tsubasa de Yōichi Takahashi, Cardcaptor Sakura de CLAMP, Slam Dunk de Takehiko Inoue.
Le marché continue à croître à un rythme soutenu : 151 albums en 1998, 200 en 1999, 227 en 2000, 269 en 2001. À partir de 1999, Kana s'affirme comme le quatrième grand acteur du secteur. Cependant, alors qu'à cette date les principales séries japonaises à succès des années 1980 et 1990 sont traduites, et qu'elles atteignent parfois d'enviables chiffres de vente (au début du millénaire 120 000 exemplaires par volume de Dragon Ball, environ 20 000 pour les séries les plus populaires), que les magazines dédiés vont commencer à se multiplier, que les rencontres d'amateurs ont de plus en plus de succès, qu'Internet va favoriser le développement des mangas, le monde de la bande dessinée tel que le laisse percevoir le Festival d'Angoulême laisse peu de place à cette émergence, et les éditeurs alternatifs lui restent globalement indifférents, laissant inconnu du public le large patrimoine de bandes dessinées d'auteur japonaises, hormis Taniguchi. Des séries plus récentes sont alors traduites, et remportent également un grand succès : en 2000 Hunter × Hunter de Yoshihiro Togashi, Shaman King de Hiroyuki Takei, One Piece d'Eiichirō Oda, en 2001 Great Teacher Onizuka de Tōru Fujisawa, I¨s de Masakazu Katsura, Samurai deeper Kyo d'Akimine Kamijyō, Angel Sanctuary de Kaori Yuki, Monster de Naoki Urasawa, en 2002 Love Hina de Ken Akamatsu, Gunnm Last Order de Kishiro, Fruits Basket de Natsuki Takaya, Naruto de Masashi Kishimoto, Bleach de Tite Kubo.
Le premier festival de bande dessinée et d'animation japonaises, la Japan Expo, est créé en 1999. Il se tient au centre des nouvelles industries et technologies (CNIT) en 2003 et 2004, puis au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, où il attire en 2012 plus de 200 000 personnes.
Principaux éditeurs de mangas en 2014 | Parts de marché |
---|---|
Glénat | 23,6 % |
Pika | 19,4 % |
Kana | 16,5 % |
Ki-oon | 8,5 % |
Kurokawa | 8 % |
Kazé Manga / Asuka | 6,2 % |
Delcourt / Tonkam | 5,3 % |
Panini | 2,7 % |
Soleil Manga | 2,5 % |
Doki-Doki | 1,1 % |
Taifu Comics / Ototo | 1,4 % |
Casterman (Sakka) | 0,9 % |
Komikku | 0,5 % |
Akata | 0,4 % |
À partir de 2002, la hausse de la part des bandes dessinées asiatiques dans le marché des nouveautés s'accélère, à la fois en valeur absolue (377 en 2002, 521 en 2003, 754 dont 614 mangas en 2004) et relativement (25 % en 2002, 30 % en 2003, 36 % en 2004, 42 % en 2005, 44 % en 2006, environ 42 % en 2007). Les mangas restent les bandes dessinées asiatiques les plus vendues (les vingt plus gros tirages sont japonais en 2005), leur coût par tome plus faible et leur périodicité plus régulière que celle des bandes dessinées occidentales leur permet de toucher un public fidélisé, d'autant que les éditeurs peuvent sélectionner les bandes dessinées qui ont déjà passé l'épreuve du public au Japon. La plupart créent des collections dédiées, voire tentent de lancer des mangas « à la française ». En 2003, le tirage des quinze plus grandes séries oscille entre 25 000 et 60 000 (Yu-gi-oh, et Naruto en 2004) exemplaires, en 2007 Naruto est imprimé à 220 000 exemplaires, Death Note à 137 000, et le fonds reste attractif (avec Dragon Ball surtout). En valeur, le marché est détenu à 80 % par Pika, Kana et Glénat. En 2003, pour la première fois, un manga obtient un prix au festival d'Angoulême : Quartier lointain, de Taniguchi, pour le prix du scénario. C'est un début de reconnaissance.
En 2005, la forte part des mangas édités dans le marché de la bande dessinée francophone a fait écrire à Gilles Ratier que 2005 avait été en France « l'année de la mangalisation », sans qu'il s'en offusque, contrairement à d'autres acteurs du secteur. 1 142 bandes dessinées asiatiques (soit 42 % des nouveautés) sont en effet éditées en 2005 dont 937 mangas, et 1 418 en 2006 (soit 44 % des nouveautés), dont 1 110 mangas. Les tirages à la nouveauté des bandes dessinées japonaises les plus populaires n'ont plus rien à envier à ceux des bandes dessinées traditionnelles populaires : 130 000 exemplaires pour Naruto, 80 000 pour Samurai deeper Kyo ou Fullmetal Alchemist (de Hiromu Arakawa, traduit à partir de 2005), 70 000 pour Gunnm Last Order, Hunter × Hunter, Yu-Gi-Oh!, Fruits Basket et Shaman King, 65 000 pour Neko Majin de Toriyama, 60 000 pour Air Gear (d'Ōgure Ito, traduit à partir de 2006) et One Piece d'Eiichirō Oda. Début 2006, la France est, avec plus de 13 millions d'exemplaires annuels, le plus gros « consommateur » de mangas au monde après le Japon et devant les États-Unis. Les mangas représentent 26 % du chiffre d'affaires de la bande dessinée et constituent la plus forte progression derrière la fiction jeunesse, se plaçant en deuxième position des secteurs de l'édition les plus dynamiques. De plus, sur le marché français, seulement dix séries mangas concentrent 50 % des ventes.
Parallèlement à ce succès populaire, les maisons d'éditions commencent à développer l'édition patrimoniale : Vertige Graphic réédite Gen d'Hiroshima et publie Yoshihiro Tatsumi, un des pères du gekiga à partir de 2003, Ego comme X traduit L'Homme sans talent de Yoshiharu Tsuge en 2004, Cornélius publie Shigeru Mizuki depuis 2006, avec succès puisque NonNonBâ obtient le Prix du meilleur album à Angoulême en 2007, respectabilité qui avalise la forte pénétration de la bande dessinée japonaise sur le marché français. La bande dessinée d'auteur pour adultes, représentée d'abord par Jirō Taniguchi et Naoki Urasawa, se développe à partir de 2002, tandis que les jeunes auteurs les plus novateurs le sont, hormis Taiyō Matsumoto publié dès 1996, à partir de 2005. L'intérêt pour le manga pousse des éditeurs à s'intéresser également aux bandes dessinées coréenne et chinoise.
En 2010, Kana et Glénat sont toujours leaders dans le domaine du manga, fort du succès de Naruto et One Piece qui sont les bandes dessinées les plus vendues de l'année toutes catégories confondues, mais ils perdent du terrain à l'avantage de maisons d'édition comme Pika Édition, Ki-oon ou Kazé, qui se fait une grande place dans le marché depuis son rachat en 2009 par Shōgakukan et Shūeisha. Certains éditeurs comme Tonkam, Panini ou encore Delcourt enregistrent des baisses très importantes, tandis que la petite maison d'édition Doki-Doki enregistre la plus grande progression de l'année. Pluto, Bakuman. et Monster Hunter Orage (par Hiro Mashima) sont les trois nouvelles licences les plus populaires en 2010.
En 2011, le trio de tête reste identique, mais Glénat passe largement en tête devant Kana, du fait de la montée des ventes de One Piece et du rythme de parution plus lent (3 tomes par an) de Naruto. Glénat affiche donc une forte hausse (+13,3 %), alors que ses deux concurrents directs Kana et Pika Édition affichent des baisses (-17 % pour Kana et -2,9 % pour Pika). Kurokawa, Kazé et Ki-oon continuent leurs progressions et représentent à eux trois environ 20 % des ventes de manga en France, avec notamment la fin de Fullmetal Alchemist ou le novateur Les Vacances de Jésus & Bouddha pour Kurokawa, l'arrivée de titres comme Blue
Exorcist, Beelzebub ou Toriko pour Kazé et de Judge, Pandora Hearts ou Bride Stories chez Ki-oon, mais également avec l'arrivée d'un catalogue pour les enfants plus important, avec notamment Pokémon Noir et Blanc ou Beyblade: Metal Fusion. Depuis le rachat de Tonkam et Soleil Manga par Delcourt, le groupe représente environ 10 % des ventes de manga en 2011, mais les trois maisons d'édition continuent leur chute. Seuls les petits éditeurs Taifu Comics et Doki-Doki sont à la hausse.
Pour autant, le secteur du manga a vu sa croissance s'arrêter et ses ventes diminuer au début des années 2010. De fait, après avoir plus que quadruplé entre 2001 et 2008, les ventes des mangas en France ont marqué un recul de 15 % en volume entre 2008 et 2011. Après deux années propices à la stagnation, 2012 marquait cependant une hausse remarquable du nombre de séries asiatiques sur le sol français. Mais la tendance des sorties s'est inversée en 2013, avec 1 575 titres parus (contre 1 621 en 2012 et 1 520 en 2011). Cependant, dans un marché général de la bande dessinée qui, pour la première fois depuis au moins 17 ans, est en baisse (-7,3 % de sorties), les sorties asiatiques se maintiennent et représentent une part des nouveautés légèrement plus importante (40,7 % du marché, contre 39,4 % l'année précédente). Cette légère baisse s'accompagne en revanche de ventes qui continuent de chuter de manière importante. En effet, alors que le marché général de la bande dessinée a bénéficié d'une hausse de 1,4 % en valeur sur la fin de l'année 2013 (porté par les best-sellers évènementiels que furent les derniers albums d'Astérix, de Blake et Mortimer ou du Chat), le secteur du manga accuse une nouvelle chute de -8,5 % de son chiffre d'affaires, et ce alors qu'il avait déjà connu un recul de -3,8 % l'année précédente.
Comme pour les années précédentes, le marché du manga reste marqué par une très forte concentration, tant au niveau des séries à succès (une dizaine de titres représente à elle seule la moitié des tirages de l'ensemble du marché) que des éditeurs. Ainsi, les dix premières séries les plus vendues en 2013 (qui sont, dans l'ordre décroissant d'importance, Naruto, One Piece, Fairy Tail, Black Butler, Bleach, King's Game, L'Attaque des Titans, Judge, Prophecy et Soul Eater) sont portées par seulement cinq éditeurs que l'on identifiera sans surprise comme faisant partie des premiers groupes éditoriaux du secteur : Glénat, Pika Édition, Kana, Ki-oon et Kurokawa. Bien mieux, en 2013, les trois plus importants leaders éditoriaux du marché que sont Glénat, Pika Édition et Kana ont cumulé à eux seuls près de 60 % des ventes.
En 2015, la France représente 50 % des ventes de mangas en Europe, tandis que la bande dessinée japonaise emporte environ 40 % du marché en France, chiffre constant depuis plusieurs années. La France est deuxième plus grand consommateur de mangas au monde, derrière le Japon au point que certains éditeurs ont décidé – fait unique – de publier simultanément certains volumes dans les deux langues, japonais et français
Pour une grande partie des séries à succès des années 2000, les rythmes de parution en France rattrapent de plus en plus ceux du Japon et se font donc plus lents tandis que les nouveaux lecteurs se font de plus en plus rares, eu égard au grand nombre de tomes existants à rattraper (Fairy Tail et Bleach en comptent respectivement plus de 40 et 60 tandis que Naruto et One Piece ont déjà atteint les 70 tomes).
Or, au Japon, certaines grandes séries emblématiques des années 2000, arrivées à maturité, commencent à perdre plus de lecteurs qu'elles n'en gagnent. Ainsi, au sein du classement des quinze premières séries au Japon, Naruto est tombé à la cinquième place du fait son rythme de publication moins rapide, et surtout parce que la série n'attire plus autant de nouveaux lecteurs, voire lasse certains anciens lecteurs, au point de connaître une chute de ses ventes d'environ 15 %. Il en va de même pour Hunter × Hunter (8e du fait de son rythme de publication irrégulier), Fairy Tail (9e), Sawako (11e), Gintama (12e), Toriko (13e) ou encore Bleach (15e), qui baissent tous au profit de la nouvelle vague de titres emmenée par L'Attaque des Titans, Kuroko's Basket, Magi, Silver Spoon, disposant tous d'adaptations animées de qualité et mieux étudiées pour soutenir leurs ventes. De même, si Fairy Tail a toujours du succès en France, on constate que le premier volume n'est que 63e au sein du classement par volume, et que la série a vu ses ventes baisser de 8 %, après avoir déjà connu une baisse de 12 % l'année précédente
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Prénom
Sylvestre, est un prénom d'origine latine dérivé de Silva (signifiant la forêt).
Pour l'ensemble des articles sur les personnes portant ce prénom
Nom de personne
Sylvestre Ier, pape de 314 à 335
Sylvestre II (~938-1003), pape
Sylvestre III (~1000-1046), pape
Sylvestre IV (~1050-1111), antipape
Sylvestre, évêque de Sées du début du xiiie siècle
Sylvestre Ier d'Antioche, patriarche orthodoxe de 1724 à 1766
Sylvestre de Laval, théologien français du XVIIIe siècle
Patronyme
Sylvestre est un nom de famille notamment porté par :
Armand Sylvestre (1890-1972), homme politique Québécois au niveau fédéral ;
Armand Sylvestre (1910-1980), homme politique Québécois au niveau provincial ;
Armand Silvestre (1837-1901), dramaturge français ;
Claude Sylvestre (1927-2014), réalisateur québécois ;
Frédéric Sylvestre (1953-2014), guitariste et compositeur de jazz français ;
Jean-Marc Sylvestre (1946-), journaliste économique et chroniqueur ;
Jules Sylvestre (1859-1936), photographe français ;
Patrick Sylvestre (1968-), footballeur suisse ;
Joseph-Noël Sylvestre (1847-1926), peintre français ;
Pierre Charles Sylvestre (1766-1843), ancien député de Lot-et-Garonne ;
Yolan Sylvestre (1993-), coureur cycliste français.
Pseudonyme
Sylvestre est un pseudonyme notamment porté par :
Anne Sylvestre (1934-2020), chanteuse française.
Personnages de fiction
Sylvestre le chat, personnage de dessin animé de la Warner Bros. Pictures
Monsieur Sylvestre, marionnette de l'émission télévisée française Les Guignols de l'info
Œuvres d'art
Sylvestre est un titre d'œuvre notamment porté par :
Sylvestre, film réalisé par João César Monteiro ;
Docteur Sylvestre, série télévisée française des années 1990 ;
Merci Sylvestre, série télévisée française des années 1980.
Biologie
Campagnol sylvestre (Microtus pinetorum)
Mauve sylvestre (Malva sylvestris)
Menthe sylvestre (Mentha longifolia)
Mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus)
Pin sylvestre (Pinus sylvestris)
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Décès
192 : Commode, empereur romain (° 31 août 161).
335 : Sylvestre Ier, pape (° inconnue).
491 : Isaïe de Gaza, ermite (° inconnue).
1164 : Ottokar III de Styrie (° 1124).
1194 : Léopold V d'Autriche, duc d'Autriche et de Styrie (° 1157).
1298 : Humphrey de Bohun, baron anglais, comte d'Hereford et comte d'Essex (° v. 1249).
1303 : Ferry III de Lorraine, duc de Lorraine (° v. 1240).
1344 : Otto Ier de Poméranie (° v. 1280).
1384 : John Wyclif, théologien anglais et précurseur de la Réforme anglaise (° v. 1330).
1426 : Thomas Beaufort, comte de Dorset, et duc d'Exeter (° v. 1377).
1460 : Richard Neville, baron anglais, 5e comte de Salisbury (° 1400).
1705 : Catherine de Bragance, reine d'Angleterre, veuve de Charles II (° 25 novembre 1638).
1719 : John Flamsteed, astronome britannique (° 19 août 1646).
1793 : Armand Louis de Gontaut-Biron, militaire français (° 13 avril 1747).
1794 : Charles François Lhomond, prêtre, humaniste, pédagogue et grammairien français (° 1727).
1799 :
Louis Jean-Marie Daubenton, naturaliste français (° 29 mai 1716).
Jean-François Marmontel, encyclopédiste, historien, homme de lettres et philosophe français, membre de l'Académie française (° 11 juillet 1723).
1848 : Gottfried Hermann, philologue allemand (° 28 novembre 1772).
1860 : Sophie de Bawr, femme de lettres, compositrice, autrice française (° 8 octobre 1773).
1872 : Aleksis Kivi (né Alexis Stenvall), écrivain national finlandais, considéré comme le père de la littérature finnoise (° 10 octobre 1834).
1874 : Alexandre Ledru-Rollin, avocat et homme politique français (° 2 février 1807).
1876 : Catherine Labouré, religieuse française (° 2 mai 1806), Fille de la Charité, témoin d'apparitions de la Vierge Marie à Paris, rue du Bac6.
1877 : Gustave Courbet, peintre réaliste français (° 10 juin 1819).
1882 : Léon Gambetta, homme politique français (° 2 avril 1838).
1894 : Thomas Joannes Stieltjes, mathématicien néerlandais (° 29 décembre 1856).
1936 : Miguel de Unamuno, homme de lettres espagnol (° 29 septembre 1864).
1939 : Lucio D'Ambra, scénariste, réalisateur et producteur de cinéma italien (° 1er septembre 1879).
1940 : Arsène d'Arsonval, physicien et inventeur français (° 8 juin 1851).
1948 : Malcolm Campbell, pilote automobile britannique (° 11 mars 1885).
1949 :
Nándor Dáni, athlète de demi-fond hongrois (° 30 mai 1871).
Howard C. Hickman, acteur, réalisateur, scénariste et dramaturge américain (° 9 février 1880).
1950 : Charles Koechlin, compositeur français (° 27 novembre 1867).
1952 : Monthéus, chanteur engagé français (° 9 juillet 1872).
1964 : Gertrude Michael, actrice américaine (° 1er juin 1911).
1966 : Raoul Lévy, producteur, scénariste et réalisateur belge (° 14 avril 1922).
1967 : Roger Ferdinand, auteur dramatique français (° 6 octobre 1898).
1968 : Wilfrid Hamel, homme politique québécois (° 16 juillet 1895).
1970 : Raymond Mondon, homme politique français, maire de Metz entre 1947 et 1970 (° 8 mars 1914).
1971 : Lucien Hubbard, réalisateur, scénariste et producteur américain (° 22 décembre 1888).
1972 : Roberto Clemente, joueur de baseball portoricain (° 18 août 1934).
1973 : A. Edward Sutherland, réalisateur américain (° 5 janvier 1895).
1980 :
Marshall McLuhan, éducateur, philosophe, sociologue, enseignant et théoricien de la communication canadien (° 21 juillet 1911).
Raoul Walsh, réalisateur américain (° 11 mars 1887).
1982 : Pierre Mirault, médecin et peintre du Nivernais (° 6 octobre 1899).
1985 :
Rick Nelson, acteur et chanteur-compositeur américain (° 8 mai 1940).
Sam Spiegel, producteur de cinéma américain (° 11 novembre 1901).
1986 :
Annie Ducaux, actrice française (° 10 septembre 1908).
Piero Chiara, écrivain et scénariste italien (° 23 mars 1913).
1990 : Vassili Lazarev, cosmonaute soviétique (° 23 février 1928).
1991 : Felicja Blumental, pianiste polonaise (° 28 décembre 1928).
1993 : Bill Cowley, hockeyeur professionnel canadien (° 12 juin 1912).
1994 :
Leigh Bowery, artiste de performance, créateur de clubs et styliste anglais (° 26 mars 1961).
Woody Strode, joueur de football et acteur américain (° 28 décembre 1908).
1995 : Bill Nyrop, hockeyeur professionnel américain (° 23 juillet 1952).
1996 : Wesley Addy, acteur américain (° 4 août 1913).
1997 :
Floyd Cramer, pianiste américain (° 27 octobre 1933).
Billie Dove, actrice américaine du cinéma muet (° 14 mai 1903).
1999
Alain Gillot-Pétré, météorologue français (° 16 juin 1950).
Roger Lécureux, auteur de bandes dessinées français (° 7 avril 1925).
Elliot Richardson, homme politique américain (° 20 juillet 1920).
2000 :
Alan Cranston, journaliste et homme politique américain (° 19 juin 1914).
José Greco, danseur de flamenco américain d'origine italienne (° 23 décembre 1918).
2001 :
Eileen Heckart, actrice américaine (° 29 mars 1919).
Paul Hubschmid, acteur suisse (° 20 juillet 1917).
David Swift, scénariste, réalisateur, animateur, acteur et producteur américain (° 27 juillet 1919).
2003 : Enrique Buenaventura, metteur en scène et homme de théâtre colombien (° ca. 1925).
2004 : Gérard Debreu, mathématicien et économiste français, prix Nobel d'économie en 1983 (° 4 juillet 1921).
2005 : Phillip Whitehead, politicien, producteur et réalisateur de télévision du Royaume-Uni (° 30 mai 1937).
2006 :
Albert Denvers, homme politique français (° 21 février 1905).
Seymour Martin Lipset, sociologue américain (° 18 mars 1922).
2007 :
Milton L. Klein, avocat et homme politique canadien (° 21 février 1910).
Ettore Sottsass, designer italien (° 14 septembre 1917).
2008 :
Donald E. Westlake, écrivain et scénariste américain (° 12 juillet 1933).
Brad Sullivan, acteur américain (° 18 novembre 1931).
2009 :
Cahal Brendan Daly, cardinal irlandais (° 1er octobre 1917).
Glauco Onorato, acteur italien (° 7 décembre 1936).
2010 :
Raymond Impanis, coureur cycliste belge (° 19 octobre 1925).
Per Oscarsson, acteur suédois (° 28 janvier 1927).
2012 :
Susana Dalmás, professeure d'histoire et sénatrice du Front large (° 16 juin 1948).
Jovette Marchessault, romancière, poète, dramaturge, peintre et sculptrice québécoise (° 9 février 1938).
Tarak Mekki, homme d'affaires et homme politique tunisien (° 27 juin 1958).
James B. Reuter, prêtre jésuite américain (° 21 mai 1916).
Jean-Henri Roger, cinéaste français (° 24 janvier 1949).
2013 : James Avery, acteur américain (° 27 novembre 1945).
2014 : Edward Herrmann, acteur américain (° 21 juillet 1943).
2015 :
Natalie Cole, chanteuse américaine (° 6 février 1950).
Wayne Rogers, acteur américain (° 7 avril 1933).
2016 :
David Meltzer, écrivain, poète et musicien américain (° 17 février 1937).
Robert Taussat, historien français (° 24 juin 1920).
William Christopher, acteur américain (° 20 octobre 1932).
2017 :
Frédéric Forte, joueur de basket français, entraineur du Limoges CSP (° 27 janvier 1970).
François d'Orléans, membre de la maison d’Orléans, Dauphin de France (° 7 février 1961).
2018 :
Kader Khan, scénariste, acteur et producteur indien (° 22 octobre 1937).
Al Reinert, réalisateur, scénariste et producteur américain (° 1947).
Richard Marks, monteur et coproducteur américain (° 10 novembre 1943).
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