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Julien Clerc

Publié à 17:56 par dessinsagogo55 Tags : center chez centerblog sur merci france monde musique enfant
Julien Clerc

 

 

Julien Clerc est un chanteur français né le 4 octobre 1947 à Paris (19e arr.)

 

Fils de Paul Leclerc (1916-2003), haut fonctionnaire à l'Unesco, et d'Évelyne Merlot (1926-1999), originaire de la Guadeloupe, Paul-Alain Leclerc naît le 4 octobre 1947 dans le 19e arrondissement de Paris.

 

Sa grand-mère paternelle, Marie-Louise, est aide-ménagère chez celui qui deviendra son grand-père paternel, Auguste Leclerc, contrôleur PTT.

 

Son grand-père maternel, Alexandre Merlot, est un métis guadeloupéen. Dans deux documentaires diffusés sur France 3 dédiés aux chansons françaises d'inspiration extra-métropolitaine, Entre 2 rives… Sous les Tropiques en 2011 et Le tour du monde en chansons en 2016, Julien Clerc déclare être originaire de Guadeloupe et se sentir profondément antillais, que sa musique en est forcément inspirée et que son grand-père était de la même couleur de peau que Yannick Noah.

 

Des tensions apparaissent rapidement dans le couple aux origines sociales différentes et ce, dès le choix du prénom du nourrisson, qui hérite d’un prénom composé, son père souhaitant l’appeler Paul et sa mère Alain. Ses parents divorcent le 6 avril 1949 et, après deux ans de bataille judiciaire, Paul obtient la garde de l'enfant mais sort de la procédure éprouvé, victime d’un infarctus qui entraîne une paralysie partielle du visage. Le 6 octobre 1949, Paul Leclerc se remarie avec Ghislaine Téry (décédée le 23 décembre 2011). Le couple donne à Paul-Alain deux demi-frères, Gérard et Jean-Noël, et trois demi-sœurs : Sylvie, Christine et Marianne.

 

Il habite alors à Bourg-la-Reine et, grâce à des voisins, fait du scoutisme laïc chez les Éclaireurs de France dans le « groupe Montaigne ». Ghislaine, claveciniste, le met au piano classique et l'emmène régulièrement au théâtre des Champs-Élysées, écouter les Musigrains, des cycles de concerts-conférences pédagogiques fondés par Germaine Arbeau-Bonnefoy

 
 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Clerc  
     
Notes et références                                                    
   
   
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BMW Série 8 II

Publié à 17:08 par dessinsagogo55 Tags : centerblog
BMW Série 8 II

 

 

La Série 8 II (G14) est une berline grand tourisme produite par le constructeur automobile allemand BMW et commercialisée à partir de novembre 2018. Elle est commercialisée en coupé et cabriolet, et une troisième version coupé 4 portes existe dénommée Gran coupé.

 

La nouvelle génération de BMW série 8 est présentée le 15 juin 2018, à l'occasion des 24 Heures du Mans, dans sa version M850i xDrive, six mois avant sa commercialisation.

 

La BMW Série 8 de seconde génération remplace la BMW Série 6 dans la gamme actuelle qui n'était commercialisé qu'en version Gran Coupé, mais se veut la descendante directe de la BMW Série 8 produite de 1989 à 1999. La Série 8 de 2018 sera disponible en coupé dans un premier temps fin 2018, puis suivi par un cabriolet 4 places dans un second temps en 2019 et enfin en version coupé 4 portes Gran Coupé fin 2019 concurrent de la Mercedes-AMG GT 4 portes.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/BMW_S%C3%A9rie_8_II

 

 

 

 

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Transi de René de Chalon à Bar-le-Duc

Transi de René de Chalon à Bar-le-Duc

 

 

Le Transi de René de Chalon, également appelé le Squelette, le Décharné, ou le Monument au cœur de René de Chalon, est une statue funéraire attribuée au sculpteur lorrain Ligier Richier réalisée en pierre calcaire de Sorcy au XVIe siècle, vers 1545/1547. Prenant place initialement dans l'ancienne collégiale Saint-Maxe du château des ducs de Bar, elle est visible depuis 1790 dans l'église Saint-Étienne de Bar-le-Duc (Meuse).

 

Ce transi, qui a la particularité d'être dressé debout, comme un vivant, est sculpté pour orner la sépulture barisienne de René de Chalon, prince d'Orange, mort le 15 juillet 1544 lors du siège de Saint-Dizier. Œuvre majeure de la Renaissance et de Ligier Richier, elle a provoqué de nombreuses réactions à travers les siècles, et a servi d'inspiration à d'autres œuvres artistiques.

 

La statue est classée au titre d'objet aux monuments historiques le 18 juin 1898, et le retable et l'autel sont classés à leur tour le 7 décembre 1993.

 

Histoire

 

En 1544, René de Chalon, prince d'Orange, favori de Charles Quint et gendre d'Antoine le Bon, duc de Lorraine et de Bar, fait le siège de Saint-Dizier. Le 14 juillet 1544, il est mortellement blessé à l'épaule par un coup de couleuvrine tiré par un prêtre de la ville nommé Joachim. En dépit des efforts des médecins, il décède le lendemain, le 15 juillet à l'âge de 25 ans. Son corps est enterré dans le caveau familial des Nassau-Orange dans l'ancienne cathédrale Notre-Dame de Bréda, aux Pays-Bas. Conformément à une coutume du XIIIe siècle permettant aux rois et aux princes de bénéficier de plusieurs sépultures, son cœur et ses entrailles sont enterrés dans la collégiale Saint-Maxe du château des ducs de Bar, à Bar-le-Duc.

 

 

Ligier Richier sculpte un monument funéraire, le Transi, qui est placé en 1545 près du tombeau de René de Chalon, dans la collégiale Saint-Maxe. Selon la légende, aujourd'hui réfutée, le prince aurait exprimé sur son lit de mort la volonté d'être représenté tel qu'il serait trois ans après sa mort. François Ier de Lorraine, le frère d'Anne de Lorraine, épouse de René de Chalon, aurait alors passé commande à Ligier Richier. La statue est posée à même le sol le long d'un pilier, du côté de l'évangile, face au maître-autel.

 

En 1790, peu avant la destruction de la collégiale Saint-Maxe sous la Révolution, le transi et les restes princiers sont déménagés dans la collégiale Saint-Pierre (future église Saint-Étienne). Lors du déplacement, le squelette est endommagé à plusieurs endroits et se voit grossièrement réparé. La sculpture est placée sur le monument du comte de Bar Henri IV et sa femme Yolande de Flandre, avec leurs deux gisants et douze statuettes de marbre blanc représentant les Apôtres.

 

 

En 1793, la collégiale est saccagée par un corps de volontaires du « Bataillon du Temple » qui était en garnison à Bar-le-Duc : les deux gisants sont brisés et les douze statuettes volées. Le réceptacle d'or ou de vermeil contenant le cœur momifié du prince est dérobé par un soldat, qui casse la main gauche de la statue au passage.

 

En 1810, le monument est enfin restauré : la main est refaite et on y dépose d'abord un sablier, puis un cœur de plâtre. Il est déposé sur un nouveau soubassement, entre deux colonnes de marbre noir, et se voit entouré de grilles pour sa protection.

 

Deux copies de l’œuvre sont réalisées : en 1894, pour le musée des sculptures du palais du Trocadéro, et en 1922, pour la tombe du dramaturge et poète Henry Bataille à partir d'un moulage conservé au Musée Barrois.

 

Le 18 juin 1898, la statue est classée au titre d'objet aux monuments historiques.

 

Lors de la Première Guerre mondiale, la sculpture reste sur place jusqu'en 1917, protégée par des sacs de sable, avant d'être démontée et expédiée au Panthéon à Paris. Elle revient en 1920 après de nombreux échanges de courriers. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est mise à l'abri dès les premiers conflits.

 

Le 7 décembre 1993, le retable et l'autel sont classés à leur tour aux monuments historiques.

 

Tous les déplacements et manipulations ont fragilisé la statue. Malgré une nouvelle restauration en 1968, la statue est en mauvais état à cause de l'humidité ambiante dans l'église. En 1998, une étude documentaire et historique est commandée par la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) de Lorraine, et en 2001, un bilan sanitaire détaillé est dressé. La restauration de la sculpture, du retable et de l'autel a lieu de 2002 à 2003. Après avoir démonté le retable et l'autel, des premiers travaux sont réalisés sur l'édifice accueillant la sculpture : drainage le long des murs extérieurs, pose d'un film étanche à la base des murs encadrant la sculpture, mise en place d'un hérisson sous l'autel, et restauration de la couverture de la chapelle mitoyenne. La peinture du manteau mortuaire est restaurée et le processus permet de mettre au jour un ancien décor de type faux-marbre dans les coins. Le Transi est lui déposé et porté dans une salle spéciale aménagée au musée Barrois, afin que les visiteurs puissent en suivre la restauration. Une auscultation par radar géologique permet de localiser les goujons qui tiennent les trois morceaux de la statue entre eux. Les goujons en fer rouillés provoquant des fissures sont remplacés par d'autres en acier inoxydable. La surface est délicatement nettoyée au coton-tige, l'intérieur du torse est désinfecté et purifié, les traces de l'ancienne restauration sont effacées, les fissures sont bouchées.

 

À partir du XIXe siècle, la sécurité de la sculpture devient une préoccupation. Un grillage, une grille, puis une vitre vont se succéder. En 2002, la grille haute actuelle est installée par l'architecte des monuments de France.

 

Transi

 

L’œuvre est désignée comme un transi, c'est-à-dire une sculpture représentant un mort de façon réaliste, contrairement au gisant représentant un personnage couché et endormi. Cette représentation est issue d'une série de transis apparue dans la seconde moitié du XVIe siècle. Mais elle a la particularité de figurer le corps décomposé dressé debout, comme un vivant, et non couché. Cela fait d'elle une œuvre singulière dans l'art funéraire de la Renaissance et qui appellerait une dénomination spécifique puisque sans équivalent.

 

Le squelette contemple son cœur qu'il brandit du bras gauche à pleine main vers le ciel. Son bras droit porte un écu sans armoiries et sa main se crispe sur ses côtes où la peau part en lambeaux. Il a un grand trou dans le bas ventre et un bout de peau est rabattu vers le bas, comme pour cacher les parties intimes. Les cuisses n'ayant plus de chair, la peau fait des plis sur les os. Les jambes laissent apercevoir veines, nerfs et tendons, et une rotule est mise à nu. La tête n'est plus couverte par la peau, mais compte quelques cheveux à l'arrière du crâne et encore quelques dents. Dans le cou, une échancrure de peau laisse apercevoir la trachée et les tendons.

 

Haute d'environ 1,77 m, la statue est formée de deux pièces principales qui se rejoignent au niveau du bassin. Elle est faite de pierre calcaire de Sorcy, et une préparation à base de cire appliquée sur la pierre chauffée lui donnait à l'origine l'apparence du marbre.

 

La posture du squelette comporte plusieurs symboliques. Le bras tendu vers le ciel rappelle le bras armé, brandissant une épée, mais dans le cas présent il donne son cœur à Dieu. Cela exprimerait un message de foi et d'espérance en la résurrection. La main droite posée sur la poitrine signifie la fermeté de l'âme. L'écu sur le bras droit rappelle que le mort était un chevalier, et fait de la sculpture une œuvre à la gloire de la famille de Lorraine. Certains estiment que cette posture symboliserait la supériorité de l’esprit sur le corps (offrir sa vie à Dieu), d’autres voient ceci comme une marque de pénitence, d'autres encore, une victoire de la vie sur la mort, l'espérance de la résurrection des corps. Des ouvrages ésotériques vont jusqu'à comparer cette posture à celle d'un compagnon maçonnique « à l'ordre » mais ces suppositions sont infondées et demeurent de pures spéculations.

 

L’esthétique de l’œuvre est unique et la fine exécution de l’« écorché » laisse penser que Ligier Richier avait acquis de profondes connaissances anatomiques. Une observation détaillée révèle cependant de nombreuses « erreurs » et approximations qui font du monument un magnifique exemple d'évocation plus que de réalité... Aucun document ne permet d'affirmer que Ligier Richier ait pu mener des études anatomiques ou pratiquer des dissections.

 

Décor environnant

 

Le décor autour du squelette est constitué d'éléments provenant probablement du maître-autel de l'ancienne collégiale Saint-Maxe. Le squelette est posé devant une peinture d'un grand manteau funèbre d'hermine réalisée par Varambel en 1810. Autour, sont disposés douze panneaux octogonaux de marbre noir sertis dans la pierre blanche et entre lesquels sont fixées douze petites consoles. Sur les côtés, deux colonnes de marbre noir encadrant le tout. Au-dessus, il y a un écusson sans armoiries entouré du collier de l'ordre de la Toison d'or, et surmonté du timbre d'un casque à onze grilles d'où s'échappent des lambrequins de feuillages.

 

Sous le monument se trouve un autel où reposent les ossements des princes du Barrois. La dalle de marbre noir de l'autel est l'un des derniers vestiges du tombeau du comte de Bar Henri IV et sa femme Yolande de Flandre. Sur le devant de l'autel, les armoiries de Lorraine et de Bar ont été exécutées sur l'initiative du curé Rollet en 1810. Deux graffitis anciens sont également présent sur la dalle noire.

 

Les ossements ont été rassemblés en 1793 par Jean-François Bardot, le curé de l'église, après que les révolutionnaires eurent profané les cercueils des caveaux de la collégiale Saint-Maxe.

Il se trouve probablement les ossements de :

Henri IV de Bar (1315/1320 - 1344)

Yolande de Flandre, son épouse (1326 - 1395)

Robert Ier de Bar (1344 - 1411)

Marie de France, son épouse (1344 - 1404)

Édouard III de Bar, leur fils (1377 - 1415)

et peut-être ceux de :

Frédéric Ier de Lorraine (910/915 - 978)

Édouard Ier de Bar (vers 1295 - 1336)

Marie de Bourgogne, son épouse (1298 - ?)

 

Le Transi dans la culture

Le réalisation des transis apparaît au début du XVe siècle en France. Le plus ancien connu est le transi de Guillaume d'Harcigny, médecin de Charles VI, mort en 1393, déposé aujourd'hui au Musée d'art et d'archéologie de Laon. Un second transi a été réalisé peu après, à Avignon, pour le tombeau du cardinal de La Grange.

Œuvres similaires et inspirées

 

 
La Mort (XVIe siècle).

Une sculpture du XVIe siècle intitulée La Mort est à lui rapprocher. Provenant probablement du charnier de l'ancienne abbaye de Clairvaux à Ville-sous-la-Ferté (Aube), elle est aujourd'hui conservée au musée des beaux-arts de Dijon.

 

Un moulage de l’œuvre est conservé au musée Barrois de Bar-le-Duc. Il a été exposé en 2010 au centre Pompidou-Metz dans le cadre de l’exposition inaugurale « Chefs-d’œuvre ? ».

 

Une première copie est réalisée en 1894 pour le musée des sculptures du palais du Trocadéro. Elle est exposée aujourd'hui à la Cité de l'architecture et du patrimoine au palais de Chaillot.

 

Une deuxième reproduction est créée en 1922 par le sculpteur animalier François Pompon pour la tombe du dramaturge et poète Henry Bataille à Moux dans l'Aude.

 

En 2006, dans le clip Redonne-moi de Mylène Farmer, un écorché apparait sur quelques plans. De plus, le décor de son Tour 2009 est composé de deux statues géantes inspirées du Transi. La chanteuse a fait éditer des miniatures de la sculpture afin de la proposer en objet de collection dans l'édition du Coffret Luxe du DVD de sa tournée ; chacune des statuettes hautes de 70 cm, étant numérotée et estampillée : Mylène Farmer Stade de France. Elle explique dans une interview à Ouest-France :

 

« Les squelettes, ce sont mes écorchés, inspirés par une sculpture du XVe siècle [en fait, du XVIe] qui existe dans une église en France. Après nous avoir écouté, Laurent Boutonnat et moi, Mark Fisher (concepteur du décor) nous a présenté cette œuvre, appelée « Le transi ». On lui a dit, il nous la faut, en immense... L’écorché, c’est le passage entre l’homme et le squelette, c’est la mort dans une certaine légèreté. »

 

— Mylène Farmer

 

Références et réactions

 

La première référence au Transi de René de Chalon est faite par Louis Des Masures, secrétaire de la famille ducale, dans un dizain (poème) paru en 1557 :

Le cœur d'un Prince ha repos en ce lieu
O viateur, qui d'amour souvereine,
En son vivant, ayma le Signeur Dieu:
Charles Cesar, et Anne de Lorreine,
A Dieu rendit l'ame pure et sereine,
Qui de sa main le fit et composa.
La vie à mort pour Cesar exposa,
Le cœur surpris de mortelle avanture,
En ce lieu propre ou Anne il espousa,
Pour son confort est mis en sepulture.

 

— Louis Des Masures, Œuvres poétiques de Louis Des Masures, Épitaphe du cœur de René de Chalon, Prince d'Orange

 

Maurice Barrès y voit tout un symbole qu'il explique dans Mes cahiers :

 

« Pour la Lorraine, il ne s'agit jamais de plaire ni de charmer, mais de hausser les cœurs... »

 

— Maurice Barrès, Mes cahiers

 

Louis Bertrand, écrivain de l'Académie française, écrit :

« Ce pourri est un gentilhomme élégant et svelte qui resta aimable sous les chairs en lambeaux. Mais c'est surtout un amoureux qui proclame son amour immortel. »

 

— Louis Bertrand

 

Louis Aragon évoque le Transi dans Le Crève-cœur paru en 1941 en ces vers :

 

Je ne suis pas des leurs puisqu’il faut pour en être
S’arracher à sa peau vivante comme à Bar
L’homme de Ligier qui tend vers la fenêtre
Squelette par en haut son pauvre cœur barbare.

 

— Louis Aragon, Le Crève-cœur, Le temps des mots croisés

 

Simone de Beauvoir écrit sur sa stupéfaction à la découverte de l’œuvre dans son autobiographie Tout compte fait parue en 1972 :

« Je me suis promenée dans la ville haute de Bar-le-Duc; dans l'église Saint-Étienne j'ai contemplé un chef-d’œuvre que j'ai honte d'avoir si longtemps ignoré : le Décharné de Ligier Richier. Mi-écorché, mi-squelette, c'est un cadavre que l'esprit anime encore, c'est un homme vivant et déjà momifié. Il se dresse en tendant son cœur vers le ciel. »

 

— Simone de Beauvoir, Tout compte fait

 

Le squelette inspire à Thom Gunn le poème The Man with Night Sweats (L'Homme aux sueurs nocturnes), dédié en 1992 aux morts du sida. Le poète anglais se concentre sur l'écu, souvent oublié dans les descriptions. La couverture de certaines éditions du recueil est une représentation du squelette de trois-quart.

My flesh was its own shield:
Where it was gashed, it healed...
I cannot but be sorry
The given shield was cracked,...
My flesh reduced and wrecked.

 

— Thom Gunn

 

« Ma chair était à elle-même son bouclier :
Tailladée, déchirée, elle renaissait...
La désolation s’est abattue sur moi,
L’écu que l’on m’avait donné, il s’est fêlé,...
Ma chair s’est amoindrie, elle n’est que ruines... »

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Transi_de_Ren%C3%A9_de_Chalon

 

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Église Saint-Étienne de Saint-Mihiel : dessinsagogo55

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Église Saint-Étienne de Saint-Mihiel : dessinsagogo55

Église Saint-Étienne de Saint-Mihiel



Église Saint-Étienne de Saint-Mihiel

Publié à 13:49 par dessinsagogo55 Tags : article france centerblog sur roman saint monde jeux homme centre
Église Saint-Étienne de Saint-Mihiel

 

 

L'église Saint-Étienne de Saint-Mihiel est une église-halle située dans la commune française de Saint-Mihiel dans le département de la Meuse.

 

Elle fut jusqu'en 1791 la seule église de l'unique paroisse de la ville de St-Mihiel, à l'époque franque elle était dédiée aux saints Cyr de Tarse et Julitte; sur un lieu nommé Godonécourt, en 709, est fondée par le comte austrasien Wulfoad une abbaye bénédictine sur la hauteur castellion (peut-être le camp des Romains) et lui est donné le village voisin, ses terres et ses maisons (c'était le bourg de St-Mihiel). En 819, l'abbé Smaragde décide de rapprocher son abbaye du village. Thierry le grand, évêque de Verdun confirma en 1067 le don des terres de l'église et de la paroisse de la ville, confirmation qui advint en 1094; à partir de ce moment l'abbé est devenu le curé de St-Cyr.

 

Elle ne prit le nom de Étienne qu'à partir du XIIe siècle quand l'abbé de Saint-Michel revenant de Rome apporta des reliques du saint. Dans des accords de 1145, 1152 et 1194 l'église n'est plus désignée que sous le vocable d'Étienne.

 

De 1500 à 1789

 

La ville, important centre culturel, cour de justice dite des cents jours comme partie du bailliage du Duché de Bar avait une importante population et activité économique, ce qui attirait plus de monde et la décision fut prise d'agrandir l'église vers l'est en partie sur le cimetière qui l'entourait. Les travaux durèrent de 1503 à 1543; en 1545 eut lieu la dédicace avec les jeux ou mystères de messire saint-Étienne, pape et patron de l'église parociale de la noble ville de Saint-Mihiel décrit par dom Nicole Loupvent, trésorier de l'abbaye. Le financement était assuré, en 1500 par un don de Antoine le bon Duc de Lorraine pour les terrains ou accrues qui s'étaient formés le long de la Meuse à la fabrique de Saint-Étienne. Une levée d'impôt de sept livres et demie par semaine à partir de 1503. Par un emprunt de 800 livres à un noble homme Henri Lebrun.

 

De 1789 à aujourd'hui

 

 
Croix offerte par le couple Chambrun.
 

La Révolution française avait confisqué les revenus de la paroisse pour les adjoindre à ceux de la ville (livres de comptes de la fabrique); le curé Gabriel Tocquot refusant le serment constitutionnel son vicaire François Forquignon fut nommé curé. Le 24 septembre 1791 le Conseil de la ville décidait de couper la ville en deux en créant la paroisse de Saint-Michel ayant comme église celle de l'abbaye et comme presbytère l'ancienne prévôté (Poste actuelle). Le 26 novembre 1793 l'église fut interdite au culte et l'on décida de la détruire; mais il y avait un urgent besoin d'étable et d'abattoir, par suite elle servit d'hôpital.


Le culte y fut de nouveau autorisé en 1802 mais une pétition demandait que soient démolis le clocher, la nef et des chapelles pour élargir la rue. En 1817, une ordonnance royale autorisa les travaux qui ne débutèrent qu'en 1823 avec la suppression de la plus grande part des structures du 
XIIe siècle. Elle prit alors son apparence actuelle.


Entre 1914 et 1918, elle fut attribuée par l'occupant allemand au culte protestant; la plus grande part des troupes étaient soit bavaroise soit autrichienne et donc de culte catholique romain mais les autres soldats avaient aussi le droit à un lieu de culte.

 

Elle aurait eu une première rénovation en 1076 en style roman, mais il n'y a pas de traces actuellement.
L'église fut rénovée au XIIIe, il ne reste que quelques parties vers l'avant (visibles jusqu'en 1823) et le 
XVIe siècle pour la plus grande part. La rénovation du XIXe siècle reprend tout l'avant de l'édifice et englobe la partie du XIIIe. Elle est principalement connue pour son étonnant sépulcre dû au ciseau de Ligier Richier, le célèbre sculpteur lorrain de la Renaissance.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-%C3%89tienne_de_Saint-Mihiel

 

 

 

 

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Sépulcre de Saint-Mihiel

Publié à 13:47 par dessinsagogo55 Tags : png france centerblog sur saint coup mode femme amis création centre art nature
Sépulcre de Saint-Mihiel

 

 

 

 

Le Sépulcre de Saint-Mihiel ou Mise au tombeau de Ligier Richier est un groupe sculpté du XVIe siècle conservé à l'église Saint-Étienne de Saint-Mihiel. C'est une œuvre majeure du sculpteur lorrain Ligier Richier remarquée depuis sa création à nos jours pour l'expression des traits, la noblesse des poses, la perfection de l'exécution et le fini des détails des treize personnages grandeur nature. Le sépulcre apparaît sur la première liste des monuments historiques de 1840 établie par Prosper Mérimée et est classé aux monuments historiques en 1907 avec l'église.

 

Description

 

L'œuvre représente la mise au tombeau du Christ. Treize personnages sont représentés légèrement plus grands que nature.

 

L'ensemble a été réalisé dans trois blocs de pierre de Saint-Mihiel, si bien agencés que jusqu'au XIXe siècle les Lorrains l'ont cru sculpté dans un seul bloc.

 

Au centre et au premier plan, le Christ porté par Joseph d'Arimathie (à la tête) et Nicodème (à ses pieds), tous deux avec des habits de style Grand prêtre d'Israël et le visage tourné vers la figure du Sauveur. Aux pieds du Christ, Marie Madeleine, baisant les pieds du Christ, lui confère ses adieux. Elle est ornée de bouffants, de crevés qui montrent une mode Renaissance, elle a aussi une ceinture avec des chaînons ciselés. Juste derrière, Marie, en pâmoison, est soutenue par Jean et Marie Cléophée, elles sont habillées à la mode de l'époque de Ligier Richier par les coiffures et ses vêtements. Marie est ici la figure de la Mater Dolorosa. Un ange tient la croix et les instruments de la Passion du Christ.

 

Complètement à gauche, Marie Salomé prépare un linceul qu'elle dispose dans le tombeau ; ce sont les objets qui étaient à l'origine destinés à Joseph d'Arimathie.

 

À l'arrière-plan, à droite, deux comparses jouent aux dés la tunique du Christ sous le regard d'un centurion. Ici, tout est en opposition avec l'atmosphère de la scène présentée, ils sont habillés en Romains, jouent, ont une physionomie grossière, des rictus aux lèvres. Leur chef plus pensif tenait une lance aujourd'hui disparue. Tandis qu'une femme, en avant-plan, (Véronique ou Jeanne la Myrophore selon les sources) présente la couronne d'épines sur un linge, elle l'observe avec révérence et est en habit plus simple que son pendant Marie Madeleine.

 

Historique

 

Il s'agit de la dernière œuvre du sculpteur avant son départ pour Genève.

 

Pendant la Révolution française, le groupe de statues avait été caché sous du foin.

 

Lors de leur réapparition en 1797, l'humidité avait endommagé l'ensemble et surtout les barres de fer qui soutenaient le Christ, ce fut M. Mangeot, artiste sammiellois, qui en 1810 fit une première restauration.

 

Le Sépulcre étant classé en 1839 comme objet d'art, le Christ étant brisé, l'État finança une réfection par Joseph-Silvestre Brun qui remplaça alors les barres par de la pierre qu'il dissimula en un linge tombant des reins du Christ. En 1865, une polémique enfla, les uns voulant remanier les positions des personnages, mais le conseil de la fabrique s'y opposa.

 

En 1914, un obus frappa l'église et plusieurs éclats endommagèrent des statues, il fut décidé de protéger le tout sous des sacs de terre au lieu de porter le tout à Metz.

 

Le sépulcre fut démonté par les Allemands et exposé à Metz pendant la Première Guerre mondiale.

 

En 1996, le ministère de la Culture répond favorablement à la demande de restauration du sépulcre, et après dix ans de restauration il est à nouveau visible dans son ensemble.

 

 

L'œuvre est numérisée par le laboratoire MAP-CRAI de l'École nationale supérieure d'architecture de Nancy en 2012 pour une éventuelle restauration en cas de sinistre ou de dégradation

 

Intérêt artistique

 

Son intérêt artistique est tel qu'il est proposé au classement sur la toute première liste des monuments historiques de 1840 établie par Prosper Mérimée ; il est finalement classé au titre immeuble en 1907 avec l'église. Le sépulcre est remarqué depuis sa création par les visiteurs et amis de l'art. En 1757 Dom J. de L'Ilsle écrit: "travaillée avec tant d'art et de délicatesse qu'elle est regardée par les habilles connaisseurs comme une merveille du monde". Dans ses Voyages en Alsace et en Lorraine, Alexandre Müller note : "Ligier Richier ne savait pas seulement animer le marbre mais il possédait au degré suprême l'art des poses et apportait à tous les détails le fini le plus minutieux". L'abbé Souhaut relate dans Les Richier et leurs œuvres : "La grandeur et la simplicité de l'ensemble absorbent le regard, et il semble qu'on ait tout vu, tout compris, tout admiré d'un seul coup d’œil"

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9pulcre_de_Saint-Mihiel

 

 

 

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Ligier Richier

Publié à 13:24 par dessinsagogo55 Tags : femme enfants saint vie merci sur centerblog france article mort
Ligier Richier

 

 

Ligier Richier, né vers 1500 à Saint-Mihiel, mort à Genève en 1567, est un sculpteur lorrain du début de la Renaissance. Attaché à la cour de Lorraine et de Bar, il a réalisé plusieurs œuvres majeures conservées dans les départements de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle.

 

L'essentiel de la vie et de la carrière de Ligier Richier s’est déroulé dans les duchés de Lorraine et de Bar, alors indépendants. La première mention de l'artiste date de 1530, lorsque le duc Antoine de Lorraine s’attacha ses talents. En 1543, il devint syndic de la ville de Saint-Mihiel.

 

Converti au protestantisme, il adressa au jeune duc Charles III de Lorraine une pétition réclamant le libre exercice de la religion réformée, puis quitta la Lorraine vers 1563 et s’exila à Genève, où il mourut en 1567.

 

Les liens, souvent évoqués, entre Ligier Richier et Michel-Ange, ainsi que ses possibles voyages en Italie, ne semblent pas étayés par les documents historiques et appartiennent probablement à la légende.

 

La statue de Saint-Mihiel est dédiée à Ligier Richier, à Gérard Richier, son fils, également sculpteur, et à ses petits-enfants Jean-Joseph et Jacob ; ainsi qu'à l'école de Saint-Mihiel.

 

Œuvres

 

L’œuvre de Ligier Richier est essentiellement d’inspiration religieuse. En l’absence de signature, ce sont des comparaisons stylistiques qui ont permis d’attribuer à ce sculpteur la plupart des œuvres actuellement reconnues. La particularité du sculpteur est cette précision de la taille des visages et la finesse du drapé sur la pierre.

 
 

C’est en partie grâce au récit, aujourd’hui disparu, du marchand champenois, Nicolas Chatourup (ou Chatonrupt), que l’on peut dater et identifier certaines œuvres. Ce dernier s’était rendu en 1532 en pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port et, passant par Bar-le-Duc et Saint-Mihiel, raconte avoir vu dans chaque ville un groupe de statues du sculpteur Ligier Richier.

 

Ligier Richier a travaillé la pierre, le bois et la terre cuite, et a mis au point un procédé de traitement à la cire (« encaustiquage ») pour donner au calcaire de Lorraine l’apparence du marbre, comme celui qu’il a utilisé pour le gisant de Philippe de Gueldre.

 

Le Retable de la Passion, œuvre polychrome de l’église de Hattonchâtel (1523). L’attribution à Ligier Richier n’est pas certaine. Il peut s’agir d’une œuvre de jeunesse ou encore d’une commande à laquelle participe le jeune Ligier ou simplement d’un modèle qui l’aura inspiré.

 

Une de ses réalisations les plus connues est le Transi de René de Chalon dans l'église Saint-Étienne de Bar-le-Duc. Il surmonte le tombeau du cœur et des entrailles de ce dernier, prince d’Orange de la famille de Nassau, tué le 15 juillet 1544 lors du siège de Saint-Dizier. Le traitement en écorché du transi suggère des connaissances étendues en anatomie. Une reproduction de cette œuvre illustrée par un poème d’Henry Bataille et sculptée par le sculpteur Édouard Ponsinet dit Pompon, se trouve sur le tombeau d’Henry Bataille à Moux.

 

 

Calvaire à l’église Saint-Étienne de Bar-le-Duc

Calvaire à l’église Saint-Gengoult de Briey

Calvaire à l’église Notre-Dame de Bar-le-Duc

Gisant de Philippe de Gueldre, duchesse de Lorraine puis sœur clarisse morte en 1547, en l’église des Cordeliers de Nancy

L’Enfant Jésus et la Tête de Saint-Jérôme, conservés au musée du Louvre, à Paris.

La Pâmoison de la Vierge à l’abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel.

Pietà en l’église Saint-Martin d’Étain, classée monument historique en 1905

La Mise au tombeau en l'église Saint-Étienne de Saint-Mihiel (autre appellation « Sépulcre de Saint-Mihiel »). Il s’agit d’une des dernières réalisations de Ligier Richier et la plus célèbre avec Le Transi de René de Chalon.

La Dame de Génicourt en l’église de Génicourt-sur-Meuse

Le département de la Meuse a créé la « route Ligier Richier » sous forme d’un circuit touristique de découverte de l’artiste, de Bar-Le-Duc à Étain, passant par Saint-Mihiel.

 

Œuvres autrefois attribuées à Ligier Richier

 

Le Christ portant sa croix, (Église Saint-Laurent de Pont-à-Mousson)

La Sainte Femme au bonnet, Église de Clermont-en-Argonne

Le Calvaire de Génicourt, Église de Génicourt-sur-Meuse

Jésus crucifié en la cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Nancy

 

 


Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligier_Richier  
     
     
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Une fête clandestine avec plus de 300 personnes dégénère

Publié à 11:20 par dessinsagogo55 Tags : article centerblog marne sur france fete nuit merci
Une fête clandestine avec plus de 300 personnes dégénère

 

 

 

Val-de-Marne : une fête clandestine avec plus de 300 personnes dégénère, au moins un participant positif au Covid

 

 

Où ça, un confinement ? Appelés vendredi soir par un riverain en raison d'un tapage nocturne à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), les policiers se sont retrouvés au cœur d'une fête. Ou plutôt, une boîte de nuit : entre 300 et 400 personnes étaient rassemblées dans un loft. La soirée a rapidement dégénéré à l'arrivée des forces de l'ordre, ces derniers essuyant des jets de projectiles.

 

Selon Le Parisien, qui révèle l'information, les forces de l'ordre sont arrivées vers 2 heures du matin. Le lieu, un loft qui serait loué par son propriétaire pour des soirées clandestines, se situe dans un pavillon ultra sécurisé. C'est un convive qui, quittant la fête, permet à la douzaine de policiers d'entrer.

 

Deux grenades de désencerclement utilisées

 

La porte du loft est, elle, gardée par un vigile. Quand ce dernier permet aux policiers de pénétrer des lieux, ils découvrent une véritable discothèque, faisceaux lumineux et bar installé pour l'occasion. L'ambiance est lourde : une bagarre a éclaté, impliquant "une centaine d’individus" parmi les fêtards, a précisé la branche locale du syndicat Unité SGP Police.  

 

Selon le quotidien, les convives pensent dans un premier temps que les policiers sont des personnes déguisées. Les fonctionnaires sont finalement pris à partie. Au point de devoir jeter deux grenades de désencerclement. S'ensuit une scène de panique, les invités cherchant à quitter les lieux. L’un d'entre eux a été retrouvé un peu plus tard dans une rue adjacente, grièvement blessé à l’œil et dénonçant un tir de LBD. Il a été pris en charge par le Samu.

 

Une enquête notamment pour violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique a été ouverte samedi, a appris LCI auprès du parquet de Créteil.

 

Cette grave entorse aux règles du confinement pourrait par ailleurs avoir des conséquences sanitaires. Dans un tweet, la préfecture de police de Paris indique samedi qu'au moins un des convives était positif au Covid-19. Tous les participants sont donc invités à se faire dépister dans les plus brefs délais.

 

 

 

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La Fondation Abbé-Pierre veut un « électrochoc »

Publié à 10:27 par dessinsagogo55 Tags : article homme centerblog pouvoir sur merci france monde création
La Fondation Abbé-Pierre veut un « électrochoc »

 

 

Précarité : La Fondation Abbé-Pierre veut un « électrochoc » pour les « 300.000 SDF »

 

CRISE SOCIALE Son délégué général, Christophe Robert demande d’anticiper la « bombe à retardement » que va représenter la reprise des expulsions le 1er avril 2021

 

Le chiffre est particulièrement inquiétant et symbolique : depuis 2012, le nombre de sans-domicile fixe a doublé en France. Il tourne ainsi autour de « 300.000 », affirme Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre, dans les colonnes du Journal du Dimanche. « C’est effrayant ! Ce chiffre doit être un électrochoc », s’insurge-t-il craignant la reprise des expulsions.

 

Au total, la Fondation a comptabilisé « environ 185.000 personnes en centres d’hébergement », « 100.000 dans les lieux d’accueil pour demandeurs d’asile », et « 16.000 personnes dans les bidonvilles ». « S’y ajoutent les sans-abri, plus difficiles à quantifier », selon lui. « Nous craignons qu’une partie bascule dans la très grande précarité », alerte Christophe Robert. Car si pendant le premier confinement « tout le monde s’est mobilisé pour les personnes sans domicile », la configuration est aujourd’hui différente avec « beaucoup d’expulsions de squats et de bidonvilles ces derniers mois ».

 

« Une bombe à retardement »

 

« Plus de 9.000 places supplémentaires ont déjà été ouvertes. Mais ça reste très tendu », ajoute-t-il. Car selon la Fondation Abbé-Pierre, « avec la crise économique et le chômage de masse, beaucoup de gens risquent de ne plus pouvoir payer leur logement ». « Et les expulsions vont reprendre à partir du 1er avril prochain. Nous devons anticiper cette bombe à retardement », prévient Christophe Robert, demandant notamment « la création d’un fonds d’aide au paiement des loyers et des charges, doté de 200 millions d’euros ». Et en aval, « nous devons développer des solutions de logement durable », ajoute-t-il, plaidant pour la construction de 150.000 logements sociaux par an.

 

 

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Léon Lacombe

Publié à 02:55 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur merci chez travail nuit
Léon Lacombe
 
 
LACOMBE, Léon "LEONTOU" ; "Le CHIEN"
Né le 12 avril 1885 à Aubin (Aveyron) - se suicide le 5 avril 1913
 
 

Fils d’un mineur et d’une trieuse de charbon de Decazeville, Léon Lacombe avait connu une enfance misérable et avait dû commencer à travailler très jeune. Révolté et devenu anarchiste il ne trouva bientôt plus de travail dans la région qu’il dut quitter à la suite d’un vol chez un cultivateur.

Militant individualiste en région parisienne, Léon Lacombe était recherché au début des années 1910 pour plusieurs meurtres et actions illégalistes. Ses papiers furent retrouvées par la police lors d’une perqusition à Asnières au domicile d’André De Bläsus et d’Anna Mahé.

Le 14 septembre 1912 avec trois autres compagnons il était interpellé en gare des Aubrais pour infraction à la police des chemins de fer. Il parvenait à s’enfuir, abattait le contrôleur qui le poursuivait et s’enfuyait sur la bicyclette de sa victime.

Le 1er novembre 1912 avec trois autres anarchistes il cambriolait le bureau de poste de Bezons (Seine-et-Oise) où le receveur était tué. Il se serait ensuite réfugié dans les locaux du journal L’Idée libre, passage de Clichy à Paris où son camarade Jules Erlebach dit Ducret avec lequel il avait préparé le cambriolage, officiait comme relieur et libraire. La police effectuait une perquisition le 8 novembre dans ces locaux, arrêtait trois personnes mais ne trouvait pas Lacombe.

Dans la nuit du 3 au 4 décembre 1912, se sentant traqué, il séquestrait Jules Erlebach, persuadé que ce dernier était un indicateur de police et l’avait trahi. Après l’avoir interrogé une partie de la nuit, il lui tirait une balle dans la gorge, le blessant très grièvement. Erlebach décédera des suites de cette blessure le 12 janvier 1913.

Léon Lacombe fut arrêté le 11 mars 1913 devant une baraque de lutteur lors d’une fête au Boulevard de la Villette. Il était porteur d’une bombe et de détonateurs. Lors de son interrogatoire il aurait reconnu l’attaque du bureau de poste de Bezons qu’il déclara avoir préparé avec Erlebach.

Incarcéré à la prison de la Santé, il parvenait le 5 avril lors d’une promenade à grimper sur le toit de la prison. Après avoir jeté des tuiles sur les gardiens et avoir parlementé avec son avocat Me Boucheron qui avait été appelé, il se précipita dans le vide après lui avoir dit adieu et avoir crié "Vive l’anarchie". Selon Le Journal de Genève, Lacombe avait déclaré à l’un de ses gardiens : "Vous ne m’aurez pas comme vous le croyez. Quand mon heure sera venue, je saurai disparaître. On ne me conduira pas à la guillotine" (cf. 6 avril 1913).

 
P.S. :

Sources : J. Maitron "Histoire du mouvement anarchiste...", op. cit. = Notice de J. Maitron in "Dictionnaire biographoqie du mouvement ouvrier...", op. cit.// Le Journal de Genève, 10 novembre, 5, 6 & 7 décembre 1912, 14, 16 & 17 mars, 6 avril 1913// Notes de M. Enckell//

Iconogr. : APpo Ea/141.

 

 



Liens externes                                                  
 

https://militants-anarchistes.info/spip.php?article7386

 
     
     
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