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Actualité française : Novembre 2020

Publié à 01:02 par dessinsagogo55 Tags : france centerblog sur monde
Actualité française : Novembre 2020

 

 

Actualité française

2020 novembre
02/11/20 01:02   Actualité française : Novembre 2020
02/11/20 15:42   France : Confinement (Commerce non essentiel )
08/11/20 départ du Vendée Globe 2020-2021 des Sables d'Olonne.
09/11/20 13:27   Airbus remporte une commande de 38 Eurofighter
11/11/20 entrée de Maurice Genevoix au Panthéon.

 

 

 

 

2020

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Microphone

Publié à 00:29 par dessinsagogo55 Tags : center
Microphone

 

 

 

Un microphone (souvent appelé micro par apocope) est un transducteur électroacoustique, c'est-à-dire un appareil capable de convertir un signal acoustique en signal électrique.

 

L'usage de microphones est aujourd'hui largement répandu et concourt à de nombreuses applications pratiques :

 

télécommunications (téléphone, radiotéléphonie, Interphone, systèmes d'intercommunication) ;

 

sonorisation ;

radiodiffusion et télévision ;

enregistrement sonore notamment musical ;

mesure acoustique.

 

On appelle également micro, par métonymie, les transducteurs électromagnétiques de guitare électrique (micro de guitare) et les transducteurs piézoélectriques (capteur piézo) utilisés pour des instruments dont le son est destiné à être amplifié.

 

Le composant électronique qui produit ou module la tension ou le courant électriques selon la pression acoustique, est appelé capsule. On utilise aussi le terme microphone par synecdoque. Un tissu ou une grille protège généralement cette partie fragile.

 

 

Le premier usage du terme microphone désignait une sorte de cornet acoustique. David Edward Hughes l'a le premier utilisé pour désigner un transducteur acoustique-électrique. Améliorant le dispositif de Graham Bell, Hugues fait valoir la capacité du dispositif qu'il a co-inventé à transmettre des sons beaucoup plus faibles

 

 

Une membrane vibre sous l'effet de la pression acoustique et un dispositif qui dépend de la technologie du microphone convertit ces oscillations en signaux électriques. La conception d'un microphone comporte une partie acoustique et une partie électrique, qui vont définir ses caractéristiques et le type d'utilisation.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Microphone

 

 

 

 

 

 

 

Indicateur de charge batterie : Gif dessinsagogo55

Publié à 17:19 par dessinsagogo55
Indicateur de charge batterie : Gif dessinsagogo55

Indicateur de charge batterie

Gilles Azzopardi est décédé

Publié à 11:04 par dessinsagogo55 Tags : infos homme sur vie center amour png belle amis musique mort demain nuit bleu film france
Gilles Azzopardi est décédé
 
 
L'acteur Gilles Azzopardi (Plus belle la vie, Sous le soleil) est décédé à l'âge de 53 ans

 

Programme.TV31 octobre 2020

 

Gilles Azzopardi est décédé dans la nuit du 30 au 31 octobre. Le comédien et metteur en scène marseillais était âgé de 53 ans. L'artiste avait aussi fait des apparitions dans les séries Plus belle la vie ou encore Sous le soleil.

 

Ce 31 octobre, le comédien et metteur en scène Gilles Azzopardi est mort dans la nuit de vendredi à samedi à l'âge de 53 ans. C'est France Bleu Provence qui a annoncé la mort du comédien Marseillais, dont la disparition a été confirmée sur Facebook par son fils : "Ce soir du 30 octobre 2020 je perds mon père, tu nous as quitté ce soir de pleine lune comme mamie. Tu vas nous manquer mon amour de père jamais je ne pourrai t'oublier et je te remercie de m'avoir bercé. Dès demain une date sera fixée pour la cérémonie et étant donné les circonstances ça sera compliqué. Je vous remercie de notre part pour les soutiens durant son combat contre la maladie. Il a été formidable, c'était un bel homme et un bon père. A bientôt Padré. Je t'aime", a-t-il écrit sur la page Facebook de Gilles Azzopardi.

 

Sur les réseaux sociaux, les réactions sont nombreuses. Comme celle de l’une de ses amies, qui a publié sur Facebook cet hommage bouleversant : "Je ne supportais plus ta souffrance. Cela fait des jours que je pense à toi et que j'appréhende cette terrible nouvelle avec horreur. Gilles n'est plus. Gilles ne nous parlera plus. Votre père était un être hors du commun, brillant, généreux, bienveillant, gentil, d'une rare intelligence...celle des créateurs et des poètes. Je suis très malheureuse. Pour lui, pour vous et sa famille entière ses amis...Nous venons de perdre notre Gilles qui fut un phare dans la nuit pour beaucoup de personnes qui se croyaient perdues. J'ai une peine infinie, je n'accepte pas son départ. Gilles avait tant de choses à faire, à écrire, à lire, à chanter, à transmettre... Il s'est battu comme un brave et n'a jamais montré sa terrible douleur".


La carrière de Gillas Azzopardi a débuté en 1995 dans la musique avant que qu'il ne se tourne vers la comédie en faisant une apparition dans le film Taxi avant d'enchainer les pièces de théâtre au sein de sa propre troupe à Marseille. Le comédien a obtenu aussi plusieurs rôles dans des séries à succès comme Plus belle la vie, Sous le soleil, Le Tuteur, Chante !, Les Toqués, ou encore Enquêtes réservées.

 

 

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Nicolas Cage : Vie privée

Publié à 03:55 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog air prix bonne vie maison centre sur merci
Nicolas Cage : Vie privée

 

Relations

 

À dix-huit ans, il fréquente l'actrice Elizabeth Daily pendant deux ans, puis il rencontre l'actrice Uma Thurman. En 1990, il a un fils, Weston, avec l'actrice américaine Kristina Fulton. En 1995, il épouse l'actrice Patricia Arquette, dont il divorce en 2001. À la suite de cela, il partage sa vie pendant quelques mois avec Penelope Cruz. Puis, il est brièvement marié avec la chanteuse et célèbre héritière Lisa Marie Presley, d'août à décembre 2002. En juillet 2004, il épouse Alice Kim, une serveuse de restaurant coréen qui avait vingt ans quand ils se sont rencontrés et finalement divorce une troisième fois en juin 2016. Avec elle, il a un fils né le 3 octobre 2005 : Kal-El (Kal-El étant le nom kryptonien de Superman). Le mardi 1er juillet 2014, son fils Weston devient papa d'un garçon nommé Lucian Augustus Coppola Cage.

Convictions

 

Nicolas Cage est de confession catholique et affilié au parti démocrate. Il soutenait John Kerry lors de l'élection présidentielle de 2004.

Nommé ambassadeur de bonne volonté des Nations unies contre la criminalité et les drogues, en novembre 2009 il visite la prison de Shimo-la-Tewa à Mombasa au Kenya qui abrite la plupart des pirates remis aux autorités kényanes par les forces internationales.

 

Patrimoine

 

Il vit entre son appartement du centre-ville de Los Angeles, sa résidence victorienne de San Francisco et son château d'Hollywood Hills. En 2009, le fisc américain lui réclame 14 millions de dollars, la banque de l’acteur a saisi sa villa de Bel Air et ses deux villas de Malibu. L’acteur a annoncé sa décision d’attaquer son ancien manager Samuel Levin qu’il accuse de l’avoir ruiné.

Sa propriété de Bel Air, à Los Angeles, qu'il avait achetée en 1998 pour 6,5 millions de dollars, a été vendue en 2009. Il voulait initialement la vendre pour 35 millions de dollars, mais il a dû baisser le prix car le montant était beaucoup trop élevé. Sa maison de Bath Regency qu'il avait acquise pour 6,2 millions de dollars, a été vendue en mars 2009 pour 5,8 millions de dollars. Son château de Somerset qu'il avait payé 9,85 millions de dollars, a été vendu en 2009 pour seulement 5,8 millions de dollars.

Dans les années 1990 et 2000, Nicolas Cage a amassé des biens et collectionné compulsivement, aussi bien les voitures (notamment la Lamborghini ayant appartenu au dernier Shah d'Iran), les crânes humains, les Comic books (certains exemplaires de cette collection vaudraient plusieurs milliers de dollars, les reptiles, les avions privés... Il a amassé plus de 150 millions de dollars au cours de sa carrière qu'il a « flambés » ainsi, avant d'avoir ses problèmes fiscaux

 

 

Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Cage
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Nicolas Cage : Carrière

Publié à 03:44 par dessinsagogo55 Tags : center livre centerblog prix sur merci vie moi monde fantastique travail histoire fille air 2010 film
Nicolas Cage : Carrière

 

Révélation et reconnaissance (années 1980-1990)

À la fin de ses études secondaires, il décroche un rôle dans la série Best of Times, qui ne durera qu'une saison, et fait ses premiers pas au grand écran avec un petit rôle dans Fast Times At Ridgemont High (1982).

 

Il accepte un rôle dans Rusty James (1983), film réalisé par son oncle Francis Ford Coppola. La même année, il fait sa première performance notable dans Valley Girl. Ce film sera suivi notamment par Birdy d'Alan Parker, prix spécial du Festival de Cannes 1985 et de Peggy Sue s'est mariée en 1986, encore une fois réalisé par Francis Ford Coppola. C'est dans ce dernier film que sa performance aux côtés de Kathleen Turner lui vaudra d'être remarqué, tant par la critique que par la direction du studio. La chanteuse et actrice Cher découvre ainsi Nicolas Cage et fait pression pour qu'il obtienne un rôle à ses côtés dans Éclair de lune (1987).

 

La même année, il tourne avec les frères Coen la comédie Arizona Junior, puis avec David Lynch le thriller romantique Sailor et Lula. Ces deux films établissent sa réputation de comédien au jeu varié. Sa carrière prend dès lors son envol et les films s'enchaînent rapidement : Fire Birds (1989), Zandalee (1991), Lune de miel à Las Vegas (1992). Dès 1994, il est en mesure de demander d'importants cachets.

 

En 1995, il reçoit le scénario du metteur en scène Mike Figgis, racontant l'histoire d'un alcoolique suicidaire qui désire mettre fin à ses jours à Las Vegas. Pour permettre au film Leaving Las Vegas de se faire et afin d'y tenir le rôle principal, il accepte de réduire son cachet à 240 000 $, et reçoit la consécration en remportant l'Oscar du meilleur acteur pour sa performance aux côtés d'Elisabeth Shue.

 

 

Après ce succès, sa carrière s'oriente vers les films d'actions. Il enchaîne deux blockbusters de Jerry Bruckheimer : Rock (The Rock) (1996) et Les Ailes de l'enfer (Con Air) (1997). Néanmoins, sa prestation dans Volte/face (Face/Off) (1997) avec John Travolta, démontre que même dans un film d'action, il peut nuancer son jeu et passer aisément d'un registre impitoyable à un registre émotionnel. Il fait ainsi une double interprétation des personnages de Castor Troy et Sean Archer.

 

En 1998, il joue dans un film indépendant : La Cité des anges (avec Meg Ryan), version américaine du classique de Wim Wenders, Les Ailes du désir. Sort aussi la même année Snake Eyes de Brian De Palma. Le cinéaste souhaite le voir jouer aussi dans son adaptation de la vie d'Howard Hughes mais Cage ayant déjà quatre films à la suite de prévu, il ne peut en accepter un cinquième. Le réalisateur souhaite attendre pour tourner le film que l'acteur soit libre, mais ce projet sera finalement abandonné.

 

L'acteur a en effet déjà accepté de porter deux projets particulièrement sombres : d'abord le thriller 8 millimètres, de Joel Schumacher, puis le drame psychologique A tombeau ouvert, réalisé par Martin Scorsese. L'acteur y campe un personnage d'ambulancier insomniaque et sous stupéfiants, jouant avec sa propre vie. Les deux films sortent en 1999. Cette même année, l'acteur produit L'Ombre du vampire, un film sur les coulisses du tournage de la version muette du film Nosferatu. Mais surtout, il rejoint le club des acteurs qui touchent 20 millions de dollars par film, en tenant le premier rôle du film d'action 60 secondes chrono, face à la valeur montante Angelina Jolie. Le film sort début 2000.

 

Cette décennie va le voir glisser vers des projets de plus en plus ouvertement commerciaux.

 

Confirmation, puis dérive commerciale (années 2000)

 

 

Il débute avec des projets très hollywoodiens : tout d'abord la comédie fantastique Family Man, de Brett Ratner, qui lui permet de jouer les pères de famille ordinaires. Puis il se lance dans le mélo en incarnant le rôle-titre de Capitaine Corelli, sous la direction du récompensé John Madden. Puis, il retrouve John Woo pour le film de guerre Windtalkers : Les Messagers du vent. Enfin, Spike Jonze lui offre le rôle de Charlie Kauffman, un scénariste dans le doute, pour sa comédie expérimentale et indépendante Adaptation, le faisant côtoyer Meryl Streep et Chris Cooper. Ces deux longs-métrages sortent successivement en 2001 et 2002. Mais à l'exception du film de Jonze, les critiques sont très mauvaises.

 

Cette année le voit aussi défendre son premier film en tant que réalisateur, le drame indépendant Sonny, pour lequel il dirige James Franco, qui reçoit des critiques désastreuses. Mais l'acteur s'apprête déjà à enchaîner les collaborations avec des grands cinéastes : en 2003, il tient l'un des rôles principaux de la comédie dramatique Les Associés, de Ridley Scott, puis il joue surtout le rôle-titre, celui du trafiquant d'armes Yuri Orlov, de l'acclamée satire d'Andrew Niccol, Lord of War, un succès de l'année 2005. Enfin, il fait confiance à Gore Verbinski pour une modeste comédie dramatique, The Weather Man avant d'incarner un officier de police pour le crépusculaire World Trade Center, de Oliver Stone.

 

Cage passe beaucoup de temps à préparer ses rôles, collectant toutes les informations possibles sur l'univers de son personnage. Pour Capitaine Corelli, il apprend à chanter des airs d'opéra, pour Lord of War il apprend à démonter et remonter une mitraillette les yeux fermés. Son caractère impulsif lui vaut quelques faits de tournage, de la destruction de sa roulotte pendant le tournage de Cotton Club en 1984 jusqu'à la dégustation d'une blatte vivante à la caméra pour Embrasse-moi, vampire en 1989.

 

Parallèlement, il accepte également de devenir Benjamin Gates, le héros d'une nouvelle franchise des studios Disney, en portant le blockbuster d'aventures Benjamin Gates et le Trésor des Templiers, réalisé par Jon Turteltaub. Sorti durant l'été 2004, les critiques sont mauvaises, mais le box-office positif, conduisant l'acteur à rempiler pour une suite : Benjamin Gates et le Livre des secrets, qui sort en 2008.

 

Entretemps, l'acteur a accepté une autre franchise : en 2007, il devient Ghost Rider pour la 20th Century Fox, et pour un blockbuster fantastique signé Mark Steven Johnson. Les critiques sont catastrophiques. Il enchaîne avec un thriller fantastiqueNext -, mis en boîte par le néo-zélandais Lee Tamahori. Il poursuit dans cette veine avec le film d'action Bangkok Dangerous, réalisé par les frères Oxide et Danny Pang, qui lui vaut les pires critiques de sa carrière. Il fait ensuite confiance au réalisateur australien Alex Proyas pour le thriller de science-fiction Prédictions, qui fonctionne correctement au box-office américain.

 

Cage reconnaît avoir fait ces films moins exigeants artistiquement, qu'il ira jusqu'à qualifier par la suite de « merdes », pour soutenir son coûteux train de vie. Il cite Ghost Rider, l'histoire d'un motard qui vend son âme au diable, symbole pour lui de ce qu'il était en train de faire et dont il dira : « Une merde encore, qui avait le mérite de dire quelque chose de moi, avant que je traverse, plus tard, ma propre filmographie en fantôme ».

 

L'acteur conclut cependant cette décennie avec deux projets salués : d'abord en 2009 avec le drame Bad Lieutenant : Escale à La Nouvelle-Orléans, où il est dirigé par Werner Herzog. Le film lui vaut ses premières nominations en cinq ans. Il s'agira aussi des dernières. Il évolue ensuite dans la satire de film de superhéros Kick-Ass. Ce succès critique et commercial surprise de 2010 révèle le cinéaste Matthew Vaughn au monde entier, et lance la jeune actrice Chloë Grace Moretz, avec qui Cage forme un tandem père-fille détonant de violence et de tendresse.

 

La suite va être néanmoins davantage dans le ton des précédents essais de l'acteur.

 

Des flops critiques aux séries B (années 2010)

 

 

Les studios Disney misent d'abord sur lui pour lancer une nouvelle franchise : l'acteur retrouve en effet le réalisateur Jon Turteltaub pour le blockbuster L'Apprenti sorcier, dont il a l'idée originale, mais le film essuie un échec critique et connait un box-office à peine correct.

 

L'année 2011 le voit défendre quatre projets laminés par la critique : d'abord l'ésotérique Le Dernier des Templiers, pour lequel il retrouve le réalisateur Dominic Sena, puis le film d'action débridé Hell Driver, de Patrick Lussier ; puis le thriller : Le Pacte, de Roger Donaldson ; enfin le thriller Effraction, de Joel Schumacher, dont il partage l'affiche avec une autre star en mal de projets de qualité, Nicole Kidman.

 

Deux ans plus tard, Cage cite clairement ces films comme ses plus mauvais. Il estime néanmoins avoir travaillé aussi dur sur les mauvais films que sur les bons, déclarant : « Faire le clown à ce point, amasser tout ce fatras ne bouleversait pas entièrement mon éthique de travail. Je suis un mec qui travaille dur. On peut dire que j'ai fait n'importe quoi. Mais en aucun cas que je n'ai rien foutu. »

 

En 2012 sortent la suite inattendue Ghost Rider 2 : L'Esprit de vengeance, dont la mise en scène a été confiée aux débutants Mark Neveldine et Brian Taylor, et le film d'action 12 heures, mis en images par Simon West. Deux autres flops critiques.

 

En 2013, il semble marquer enfin une pause créative : il traque un tueur en série pour le thriller Suspect, premier long-métrage en tant que scénariste/réalisateur, de Scott Walker, qui reçoit de bonnes critiques. Et surtout, l'acteur connait une véritable résurgence artistique en incarnant un ancien taulard protégeant un jeune garçon, dans le drame indépendant Joe, de David Gordon Green. Si le box-office est négatif, le film est acclamé et reçoit plusieurs récompenses. Cage décrit un film où il se reconnait dans le personnage principal qui boit et joue et se découvre « une raison de vivre » en rencontrant et en cherchant à aider un jeune de 15 ans en difficulté.

 

L'année 2014 voit néanmoins Cage clairement passer à des films de série B, réalisés par des quasi-inconnus - le film d'action Tokarev, de Paco Cabezas ; puis la co-production canado-chinoise Croisades, face à Hayden Christensen ; suivi du thriller apocalyptique catholique Le Chaos, de Vic Armstrong ; enfin le thriller policier La Sentinelle, écrit et réalisé par un cinéaste déchu, Paul Schrader.

 

En 2015, seulement deux films, également de série B, sont furtivement à l'affiche : d'abord le thriller politique The Runner, d'Austin Stark ; puis le film d'horreur fantastique Pay the Ghost, d'Uli Edel.

 

L'année 2016 sera beaucoup plus riche : d'abord avec le film de braquage Le Casse, d'Alex et Benjamin Brewer ; puis le film de guerre à moyen budget USS Indianapolis : Men of Courage, de Mario Van Peebles, également raillé par la critique. Il retrouve ensuite Paul Schrader pour une comédie policière noire, Dog Eat Dog, avec Willem Dafoe ; puis il s'enfonce vraiment dans la comédie potache avec Army of One, de Larry Charles ; enfin, il repasse au premier plan médiatique grâce à Oliver Stone, qui lui confie un second rôle dans son attendu biopic Snowden, avec Joseph Gordon-Levitt dans le rôle-titre.

 

En 2018, après quelques films de série B, Cage joue dans Mandy du réalisateur Panos Cosmatos, présenté à Sundance ainsi qu'à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2018 . Sa performance est acclamée par la critique.

 

 

 

Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Cage
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Nicolas Cage

Publié à 03:31 par dessinsagogo55 Tags : center film sur roman monde chez outsiders art centerblog merci
Nicolas Cage

 

 

Nicolas Cage est un acteur, réalisateur et producteur de cinéma américain né le 7 janvier 1964 à Long Beach en Californie.

 

Révélé avec Birdy d'Alan Parker (1985) et par les films d'auteur Arizona Junior de Joel et Ethan Coen, Sailor et Lula de David Lynch et Leaving Las Vegas de Mike Figgis (qui lui a valu l'Oscar du meilleur acteur), il enchaîne avec des films d'action comme RockVolte-face et 60 secondes chrono.

 

Il confirme par des collaborations avec des grands cinéastes : les thrillers Snake Eyes, de Brian De Palma (1998) et À tombeau ouvert, de Martin Scorsese (1999), les comédies dramatiques Adaptation, de Spike Jonze (2002), Les Associés, de Ridley Scott (2004), et Lord of War, d'Andrew Niccol (2005), ou encore le polar crépusculaire Bad Lieutenant : Escale à La Nouvelle-Orléans (2009), de Werner Herzog.

 

Parallèlement, il est choisi pour incarner les héros de deux franchises hollywoodiennes : Benjamin Gates, depuis 2004, puis Ghost Rider, depuis 2007

 

 

Nicolas Cage (de son vrai nom Nicolas Kim Coppola) est issu d'une famille d'artistes d'origines italienne, polonaise et allemande. Il est l'arrière petit-fils d'immigrés italiens venus de la province de Matera (Basilicate). Son père, Auguste Coppola est professeur de littérature et sa mère, Joy Vogelsang, est danseuse et chorégraphe, son frère Christopher est réalisateur et producteur de films indépendants. Il est aussi le petit-fils du compositeur Carmine Coppola, le neveu du réalisateur Francis Ford Coppola et de l'actrice Talia Shire, ainsi que le cousin des réalisateurs Sofia Coppola et Roman Coppola, de l'acteur Jason Schwartzman et du musicien Robert Carmine.

 

Le jeune Nicolas et ses frères sont pris en charge par leur père qui les initie à la littérature, au cinéma et à l'art. Pendant les vacances d'été, le père emmène ses fils pour de longues périodes à San Francisco pour des visites chez son frère, le réalisateur Francis Ford Coppola. À l'âge de 15 ans, Nicolas se présente à un atelier estival d'art dramatique au Conservatoire américain de théâtre de San Francisco où il fait ses premiers pas sur scène.

 

À cette époque, Nicolas Cage a comme camarade de classe Johnny Depp, qui l'aide à trouver un agent. Il découvre le monde du cinéma en Oklahoma, sur le plateau de tournage du film The Outsiders, réalisé par son oncle, qui lui offre une très courte apparition.

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Cage

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Sean Connery est mort à l’âge de 90 ans

Sean Connery est mort à l’âge de 90 ans
Sean Connery, premier interprète de James Bond au cinéma, est mort à l’âge de 90 ans
 
 

Une voix grave, un regard ténébreux : l’acteur écossais restera à jamais associé au célèbre espion britannique qu’il a incarné dans sept épisodes.

Par Noémie Luciani Publié aujourd’hui à 13h49, mis à jour à 17h14

 

 

L'acteur Sean Connery lors de la promotion de son autobiographie  « Etre écossais »,, au Edinburgh International Book Festival, dans les jardins de Charlotte Square, à Édimbourg, le 25 août 2008. L'acteur Sean Connery lors de la promotion de son autobiographie  « Etre écossais »,, au Edinburgh International Book Festival, dans les jardins de Charlotte Square, à Édimbourg, le 25 août 2008. AFP/ED JONES

 

 

On l’appelait Bond. James Bond. Il n’était pourtant pas le seul à avoir porté ce nom, et il en avait porté bien d’autres : épiques (le roi Arthur, Robin des bois et Richard Cœur de Lion), célèbres (William Forrester, Guillaume de Baskerville et Henry Jones), parfois maudits (Zed dans le désastreux Zardoz, Allan Quatermain dans La Ligue des Gentlemen extraordinaires). Mais s’il n’en restait qu’un, ce serait celui de son premier grand rôle : James Bond, l’agent secret 007 au service secret de Sa Majesté d’Angleterre.

 

Après un demi-siècle sur les écrans, Sean Connery est mort, a annoncé sa famille à la BBC, samedi 31 octobre. Il avait 90 ans. Il était né le 25 août 1930 à Edimbourg, capitale de l’Ecosse. De cette mère-patrie, il était fier au point d’arborer le kilt en toute occasion propice (même lors de son anoblissement par Elizabeth II, en 2000, occasion que la presse britannique s’accorda à trouver non propice), d’intituler son autobiographie Being A Scot (Etre écossais), et de conserver imperturbablement son accent caractéristique, même lorsqu’il jouait un personnage d’une autre nationalité.

 

Fils d’une femme de ménage et d’un ouvrier, il claque tôt la porte de l’école et s’essaye à des métiers divers : livreur de lait, maçon, modèle pour l’Ecole des beaux-arts, vendeur de voitures d’occasion, maître-nageur… Il exerce même la profession exotique de vernisseur de cercueils. « J’ai fréquenté tellement de secteurs différents que c’en est une plaisanterie. Et aucun d’eux ne me convenait le moins du monde », confiait-il au journaliste Roger Ebert sur le tournage des Incorruptibles de Brian De Palma, en 1986.

 

Un succès fulgurant

 

Après un passage de trois ans dans la marine, il travaille assidûment à sa carrière… sportive : excellent footballeur, il s’adonne au culturisme et (selon son site officiel, mais l’information est régulièrement mise en doute) aurait atteint la troisième marche du podium de Mr. Univers en 1950. Il commence alors à apparaître sur scène et à l’écran. Des rôles de figuration d’abord, que sa stature élégante lui permet de gagner aisément.

 

La gloire se fait attendre, mais il refuse la carrière de footballeur professionnel qu’on lui propose. Ce n’est qu’au bout de longues années d’acharnement qu’il décroche ses premiers vrais rôles, avec Les Criminels de Londres, puis Je pleure mon amour (Another Time, Another Place), dans lequel il donne la réplique à la belle Lana Turner. Nous sommes en 1958, on découvre un jeune homme de 28 ans dont la belle voix grave tempère le jeu un peu tâtonnant, tout en effets de sourcils – qu’il a alors foisonnants.

 

C’est en regardant « Darby O’Gill et les farfadets », une production Disney peuplée de lutins et mal accueillie, que Albert R. Broccoli découvre son futur 007

 

Il lui faudra patienter encore pour connaître le succès, qui sera fulgurant, autant que l’attente en a été longue. En 1961, le producteur Albert R. Broccoli veut adapter les romans à succès que Ian Fleming, ex-recrue des services secrets britanniques, consacre à un espion fictif nommé James Bond. Après avoir envisagé des noms illustres (Cary Grant, James Mason, Richard Burton…), c’est finalement en regardant Darby O’Gill et les farfadets, une production Disney peuplée de lutins et mal accueillie, que Broccoli découvre son futur 007, en chemise et maniant la faux, un hymne campagnard aux lèvres.

 

James Bond 007 contre Dr No sort le 6 octobre 1962 en Angleterre, et les recettes promettent au producteur la saga dont il rêve. Un phénomène est né, miroir fidèle des désirs du public de ces années 1960, et de sa soif de légèreté : action, dépaysement, divertissement, Ursula Andress en bikini blanc, naissant comme Vénus hors de l’onde.

 

Séducteur

Y naît surtout le mâle moderne, que les hommes rêvent d’être et les femmes d’avoir : as de la réplique assassine mais peu bavard, jouant savamment du sourcil – qu’il a su élaguer –, séducteur, mais jamais vraiment rustre, bien habillé, toujours, et toujours élégant, même pendant la bagarre. Sportif, en somme, dans le sens chic du terme. Le cinéma, qui adaptait depuis les années 1930 les aventures d’Arsène Lupin « gentleman cambrioleur », vient de trouver son « gentleman espion ».

 

 

Sean Connery jouera Bond dans sept films, de 1962 à 1983. Lorsque sort On ne vit que deux fois, en 1967, il a 37 ans, et décide de renoncer au rôle, le temps pour George Lazenby d’une unique prestation. Puis Sean Connery revient à Bond en 1971 dans Les diamants sont éternels, avant de partir à nouveau, laissant la place à Roger Moore. Dans une interview de 1972, il raconte : « J’ai voulu me retirer après l’avoir joué cinq fois, et je n’ai tourné Les diamants sont éternels que parce qu’il pouvait me rapporter 1 million de dollars pour le Fonds écossais pour l’éducation. » Mais en 1983, il revient à Bond encore, pour Jamais plus jamais, un épisode non officiel de la saga.

 

Comment comprendre ces allées et venues ? Plusieurs hypothèses se confrontent, et le discours de l’acteur lui-même a pu varier : il était trop âgé (Roger Moore, son aîné de trois ans, jouera pourtant 007 jusqu’à ses 58 ans), trop las des intrigues répétitives, trop prisonnier des tournages rapprochés et désireux de ne pas s’enfermer dans le rôle… La carrière qu’il poursuit en parallèle de ses jeux d’espion ne laisse pourtant rien à désirer. Il y reste un homme à femmes.

 

 

Dirigé par Alfred Hitchcock, il mène l’enquête sur une blonde au passé trouble, jouée par Tippi Hedren, dans Pas de printemps pour Marnie (1964). La même année, dans La Femme de paille, il fait d’une brune envoûtante (Gina Lollobrigida) la veuve noire idéale pour son vieil oncle. Puis c’est une comédie, L’Homme à la tête fêlée (1966), dans laquelle il devient fou pour rire, assailli par toutes les femmes, les blondes (Joanne Woodward), les brunes (Jean Seberg). Enfin Edward Dmytryk l’entraîne sur les terres du western avec Shalako (1968), où il sauve une blonde aux cheveux fous (Brigitte Bardot) d’Apaches vindicatifs.

 

« Je ne pense pas qu’il ait beaucoup évolué en tant qu’acteur. C’est plutôt l’opinion qui s’est enfin mise à la mesure de ce qu’il peut faire », disait Sidney Lumet à propos de Sean Connery

 

Sean Connery collabore avec le réalisateur américain Sidney Lumet à cinq reprises, dont le controversé The Offence, en 1972. Dans la peau du sergent Johnson, enquêteur épuisé par les longues années de service sur les traces d’un violeur de petites filles, il offre une performance glaçante. Le film est si noir qu’il sera interdit dans plusieurs pays et n’apparaîtra sur les écrans français qu’en 2007, après trente-cinq ans de purgatoire. L’une des raisons les plus souvent avancées pour expliquer cette censure est que la performance radicale de Sean Connery aurait pu nuire à la carrière étincelante de son plus célèbre avatar… l’agent secret James Bond.

 

« Il est presque impossible de tenter d’effacer l’image de Bond », observait Sean Connery dans une interview de 1989. S’il est loin d’avoir connu le sort d’un Mark Hamill (le Luke Skywalker de Star Wars, qui continua de tourner beaucoup après la saga, mais ne parvint jamais à revenir sur le devant de la scène), il n’en est peut-être pas passé loin. On peine souvent à se rappeler que c’était lui qui donnait la réplique à Tippi Hedren dans Pas de printemps pour Marnie. Et qui se souvient aujourd’hui, malgré son acharnement à le répéter, qu’il a joué au théâtre, et tenu en 1961 le rôle de Macbeth pour la télévision canadienne ?

 

En 1993, Vanity Fair retranscrivait pour un portrait de l’acteur cette analyse de Sidney Lumet : « Je ne pense pas qu’il ait beaucoup évolué en tant qu’acteur. C’est plutôt l’opinion qui s’est enfin mise à la mesure de ce qu’il peut faire. J’ai toujours su de quoi il était capable. John Huston, quand il l’a engagé pour L’Homme qui voulut être roi, le savait également. Sean a toujours su jouer comme un géant. Mais c’est seulement dans les dix ou quinze dernières années que les gens ont commencé à dire : Ça alors ! Il sait jouer ! »

 

Un Oscar pour un second rôle

 

Il y a bien deux identités derrière son nom : James Bond, et Sean Connery vieux. 007 semble avoir absorbé sa jeunesse. Sourcils noirs et barbe blanche, calvitie assumée (il portait la perruque dès Dr. No), toujours séduisant, mais plus Bond : dès L’Homme qui voulut être roi, en 1975, Sean Connery est frappé de vieillesse. Il a 45 ans. Peut-être vieillir était-il sa seule voie de salut.

 

« J’aimerais devenir un vieil homme avec une belle tête. Comme Hitchcock. Ou Picasso. Ils ont travaillé dur toute leur vie, mais ils ne montrent aucune lassitude », avait confié Sean Connery à 34 ans

 

Cette gueule cinégénique post-Bond, on la retrouve presque à l’identique pour ses rôles les plus populaires, du milieu des seventies jusqu’au début des années 2000 : Le Lion et le Vent, Un pont trop loin, Highlander, Indiana Jones et la dernière croisade, A la poursuite d’Octobre rouge… C’est un Sean Connery blanchi qui reçoit en 1986 un British Academy Film Award pour son rôle de Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la Rose de Jean-Jacques Annaud, et son seul Oscar, celui du meilleur acteur dans un second rôle, assorti d’un Golden Globe, pour Les Incorruptibles, en 1987.

 

Après un demi-siècle de carrière, le passage au nouveau millénaire sera le seuil de trop. Toujours fringant à 69 ans face à Catherine Zeta-Jones dans Haute voltige de John Amiel (1999), plus à l’aise que jamais dans sa posture fétiche de pygmalion en 2001 dans A la rencontre de Forrester de Gus Van Sant, il refuse les rôles de Morpheus dans Matrix et de Gandalf dans Le Seigneur des anneaux, mais signe pour celui d’Allan Quatermain dans La Ligue des Gentlemen extraordinaires de Stephen Norrington, adaptation à gros budget du célèbre comic d’Alan Moore.

 

 

Le film est un succès commercial, mais un carnage critique. Sean Connery n’en avait pas attendu la sortie pour inaugurer une retraite méritée. Les mauvaises langues se plurent à rappeler que Forrester aurait fait un testament avec plus de panache. Mais ces dernières semblent être restées tout au long de cette carrière bien remplie le cadet des soucis de Sean Connery.

 

A 34 ans, il déclarait au journaliste du Saturday Evening Post qui l’interrogeait sur ses ambitions : « Plus que tout, j’aimerais devenir un vieil homme avec une belle tête. Comme Hitchcock. Ou Picasso. Ils ont travaillé dur toute leur vie, mais ils ne montrent aucune lassitude. Ils n’ont pas perdu un seul jour avec toutes ces absurdités qui peuvent envahir une existence. Ils savent que la vie est plus qu’un stupide concours de popularité. » N’en déplaise à cet agaçant jouvenceau qu’est toujours 007, Sean Connery a parfaitement réussi.

 

Sean Connery en quelques dates

25 août 1930 : Naissance à Edimbourg (Ecosse)

1958 : « Je pleure mon amour »

1962 : « James Bond 007 contre Dr No »

1964 : « Pas de printemps pour Marnie »

1972 : « The Offence »

1975 : « Le Lion et le Vent »

1989 : « Indiana Jones et la dernière croisade »

1999 : « Haute voltige »

2001 : « A la rencontre de Forrester »

2003 : « La Ligue des Gentlemen extraordinaires »

2020 : Mort à l’âge de 90 ans