Date de création : 09.04.2012
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Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Jumeaux Kray
Les frères jumeaux Ronald « Ronnie » Kray (24 octobre 1933 – 17 mars 1995) et Reginald « Reggie » Kray (24 octobre 1933 – 1er octobre 2000) sont des gangsters britanniques, originaires du quartier de Hoxton à Londres, et de grands noms du crime organisé dans l'East End de Londres dans les années 1950 et 1960.
Ils naissent à un quart d’heure d’intervalle, dans Stean Street à Hoxton, un quartier malfamé, d'un père alcoolique, Charles, déserteur pendant la Première Guerre mondiale devenu receleur/chiffonnier, et d'une mère Violet. Leur frère aîné Charles, né sept ans plus tôt, deviendra un temps marin dans la Royal Navy avant de finir truand
Les frères Kray se font d'abord une bonne réputation de boxeurs professionnels dans la catégorie des poids légers, passion transmise par leur grand-père, Jimmy « Cannonball » Lee, lui-même boxeur dans la même catégorie dans la période d'avant-guerre. Durant leurs courtes carrières chez les pro, c'est Reggie qui s'en tire le mieux, restant invaincu durant sa courte carrière.
Une bagarre à la sortie du Barrie's Dance Hall sur Narrow Way dans le quartier d'Hackney leur vaut un premier séjour en maison de correction et met fin à leur carrière de boxeurs.
Avec leur gang, « The Firm », les jumeaux Kray ont commis des braquages à main armée, incendies, rackets, agressions, et les meurtres de Jack « The Hat » McVitie et George Cornell. Craints et respectés dans leur milieu, ils sont devenus si célèbres qu'ils ont eu droit à une interview télévisée.
En parallèle, ils étaient gérants de boîtes de nuit et ont ainsi fréquenté des célébrités, notamment Frank Sinatra. Ils finirent par être arrêtés en 1968 et condamnés à la prison à vie en 1969. Ronnie Kray succombe à une attaque cardiaque le 17 mars 1995 dans l'asile où il était enfermé, ayant été diagnostiqué schizophrène et paranoïaque. Quant à son frère Reginald, il fut libéré de prison en 2000 du fait de son état de santé, souffrant d'un cancer à un stade bien avancé. Ne lui restant que peu de temps à vivre, les autorités supérieures lui accordèrent la faveur de mourir entouré de ses proches. Reggie décéda deux mois plus tard.
En 1965, Reginald épouse Frances Shea (1943-1967), qui se suicide deux ans après leur mariage. En 1997, il épouse en prison Roberta Jones.
Au cinéma et à la télévision1970 : Piranha Brothers (sketch TV saison 2 épisode 1 de Monty Python's Flying Circus : Dinsdale) de Ian MacNaughton
1990 : The Krays de Peter Medak avec Gary Kemp et Martin Kemp
2010 : Whitechapel (TV saison 2 épisodes 1 et 2) de David Evans
2015 : The Rise of the Krays de Zackary Adler avec Simon Cotton et Kevin Leslie
2015 : Legend de Brian Helgeland avec Tom Hardy
2016 : The Fall of the Krays de Zackary Adler avec Simon Cotton et Kevin Leslie
2018 : The Grand Tour. Dans l'épisode 6 de la saison 2, Jeremy Clarkson mentionne les frères Kray.
Les jumeaux Kray sont mentionnés à deux reprises dans la chanson London Song de Ray Davies, des Kinks, ainsi que dans The Last of the famous international playboy de Morrissey (1992). Ronnie est également mentionné dans la chanson Charmless man de Blur.
Georges Moréas (conseiller technique) et Bill Waddell (conseiller technique), Dossier meurtre. Enquête sur les grands crimes de notre temps, vol. 31 : Les parrains de la pègre londonienne. Les frères Kray : par la violence et la terreur, ils imposèrent leur loi au Milieu londonien, Paris, ALP, 1991, 30 p.
John Pearson, Londres dans la nuit I et II, Paris, Gallimard Collection Série Noire, 1974,
Actualité française
mars | |
27/03/53 | L'Assemblée nationale vote le Plan Courant (Pierre Courant est le ministre chargé de la Reconstruction et de l'urbanisme) par 479 voix contre 101. Ce plan lie une loi foncière, un mode de financement et une programmation normalisée. Des avantages spéciaux (avec réductions d'impôt) sont accordés aux acquéreurs de terrains qui s’engagent à y construire un logement. La revente ou la location de locaux d’habitation répondant à des plans-types est facilitée et garantie avec des aides de l'État durant 20 ans. La loi crée une épargne-construction à taux réduit accompagnée de diverses bonifications devant encourager l’investissement de la classe moyenne. Les sinistrés de guerre peuvent cumuler leurs droits aux indemnités de dommages de guerre et les aides à la construction de l'État. Des aides sont accordées à tous ceux qui quittent les villes pour s’installer à la campagne. Enfin, une contribution obligatoire des entreprises à l'effort de construction est créée, elle représente 0,5 % de la masse salariale et sert au financement du logement social. |
27/03/53 | Ce plan doit permettre la construction de 240 000 logements par an. |
septembre | |
01/09/53 | catastrophe aérienne du Mont Cimet |
30/09/53 | décret-loi sur l'innovation dans les secteurs les plus divers : les entreprises de crédit différé, les marchés d'intérêts national (MIN), les marchés et les prix agricoles (céréaliers et viticoles, notamment), la formation des experts comptables, la concurrence avec la création de la commission nationale technique et des commissions départementales des ententes. Ces mesures doivent aboutir à terme à la structuration de l'emménagement économique du territoire français. |
Décret-loi sur la réforme de la justice avec la création des tribunaux administratifs. |
novembre | |
20/11/53 | dans le cadre de l'opération Castor, deux bataillons de parachutistes français sautent sur Diên Biên Phu. |
décembre | |
23/12/53 | à l’élection présidentielle, René Coty est élu au suffrage indirect au 13e tour de scrutin par 477 voix contre 329 à son adversaire Marcel-Edmond Naegelen. René Coty est le dernier président de la IVe République et succède à Vincent Auriol. |
Cinéma | |
Film français : 1953 |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N |
4 mars 1953 | Rose Laurens | chanteuse | fr | |
14 juillet 1953 | Dorothée | animatrice de télévision, actrice et chanteuse | fr | |
1 décembre 1953 | Antoine de Caunes | acteur et animateur de la télévision. | fr |
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Mise à jour :20/12/2019
Mon beau sapin est un chant de Noël d'origine allemande. Son titre original est : O Tannenbaum. La version la plus célèbre est basée sur une musique traditionnelle et un texte de 1824 composé en allemand par Ernst Anschütz, organiste et professeur à Leipzig, ville qui fait alors partie du Royaume de Prusse. La première version connue des paroles date de 1550, une autre version a été composée en 1615 par Melchior Franck. Cette chanson a été traduite dans de nombreuses langues. La musique est utilisée par le mouvement international de travailleurs « The Red Flag » (le Drapeau Rouge) ; depuis 1939, elle est aussi l'hymne officiel de l'État du Maryland aux États-Unis.
Version française de Laurent Delcasso (1856)
Bien qu’elle soit couramment intitulée d’après son incipit Mon beau sapin, la version française a d’abord porté le titre Le Sapin. Elle a été publiée en 1856 à Strasbourg dans un recueil de chants populaires allemands librement traduits pour le public scolaire français. Les paroles sont de Laurent Delcasso (1797-1887), recteur de l’académie de Strasbourg. Elles sont accompagnées d’une partition de la mélodie arrangée pour deux voix par Pierre Gross (1823-1867), maître adjoint à l’école normale de Strasbourg.
Mon beau sapin, roi des forêts, |
Toi que Noël Planta chez nous, |
Mon beau sapin, tes verts sommets, |
Paroles en allemand
Joachim August Zarnack (1820) | Ernst Anschütz (1824) | Traduction de la version de 1824 |
O Tannenbaum, o Tannenbaum, | O Tannenbaum, o Tannenbaum, | Ô sapin, ô sapin |
O Mägdelein, o Mägdelein, | O Tannenbaum, o Tannenbaum, | Ô sapin, ô sapin |
Die Nachtigall, die Nachtigall, | O Tannenbaum, o Tannenbaum, | Ô sapin, ô sapin |
Der Bach im Tal, der Bach im Tal |
|
Petit Papa Noël
Petit Papa Noël, chanson dont l'origine remonte à 1944 et que de nombreux interprètes à travers le monde ont reprise, est le plus grand succès de la chanson française et demeure, depuis 1946, celui de son créateur, Tino Rossi.
La chanson, avec le même titre, la même musique, mais des paroles différentes, est chantée par Xavier Lermercier dans une revue créée par le producteur et auteur Émile Audiffred intitulée Ça reviendra qu'il donne à l'Odéon de Marseille en 1944. Les paroles évoquent la prière d'un enfant demandant au père Noël le retour de son papa, prisonnier de guerre en Allemagne. La musique est signée du pianiste et compositeur Henri Martinet. Les revues Ça reviendra et Éclats de rire finiront sous la pression allemande par être censurées.
En 1946, après la défection d'un groupe de chanteurs noirs nord-américains avec lequel il devait chanter un gospel pour les besoins d'un film, Tino Rossi cherche un chant de Noël français : il adopte Petit Papa Noël dès les premières notes jouées par le compositeur à la demande de l'imprésario Émile Audiffred. Raymond Vincy réécrit les paroles en effaçant toute allusion à la guerre. La nouvelle version, orchestrée par Raymond Legrand, est interprétée pour la première fois en 1946 par Tino Rossi dans deux scènes, dont celle finale du film Destins de Richard Pottier, dans le scénario duquel elle est appelée « la berceuse ».
Seul cantique laïc français, la chanson est très rapidement plébiscitée, notamment parce qu'elle répond aux instructions gouvernementales du ministre Marcel-Edmond Naegelen, qui veut supprimer les chants religieux promus par le régime de Vichy
Les interprétations
De multiples artistes l'ont interprétée, notamment les chanteurs francophones pour enfants Karine et Rebecca, les chanteurs virtuels Pinocchio et Marilou, Chantal Goya, Dorothée, Thierry Gali, Henri Dès, mais aussi Dalida, Mireille Mathieu, la chanteuse grecque Nana Mouskouri, Claude François, Michèle Torr, Jack Lantier, Trust, Céline Dion, Roch Voisine, le baryton américain Josh Groban, Roberto Alagna, Mary J. Blige, les Chœurs de l'Armée rouge, les Chœurs d'enfants du Bolchoï, Coumba Gawlo (en franco-sénégalais), Gloria (Kids United) sur l'album L'esprit de Noël, et bien d'autres, dont Nicole Martin et Marie Michèle Desrosiers au Québec… Tino Rossi, qui demeure son emblématique interprète, détient avec ce titre le record du 45 tours le mieux vendu en France.
C'est la belle nuit de Noël
La neige étend son manteau blanc
Et les yeux levés vers le ciel, à genoux
Les petits enfants
Avant de fermer les paupières
Font une dernière prière
Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N'oublie pas mon petit soulier
Mais, avant de partir
Il faudra bien te couvrir
Dehors, tu vas avoir si froid
C'est un peu à cause de moi
Il me tarde tant que le jour se lève
Pour voir si tu m'as apporté
Tous les beaux joujoux que je vois en rêve
Et que je t'ai commandés
Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N'oublie pas mon petit soulier
Le marchand de sable est passé
Les enfants vont faire dodo
Et tu vas pouvoir commencer
Avec ta hotte sur le dos
Au son des cloches des églises
Ta distribution de surprises
Et quand tu seras sur ton beau nuage
Viens d'abord sur notre maison
Je n'ai pas été tous les jours très sage
Mais j'en demande pardon
Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N'oublie pas mon petit soulier
Petit Papa Noël
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Louis Bertignac : chant, guitare électrique
Corine Marienneau : basse, chœur, tambourin
Serge Ubrette : guitare acoustique, chœurs
Afid Saidi : batterie
Loy Ehrlich : piano
John Potoker : synthétiseur
Christophe Masson : programmation
John Potoker : Production, enregistrement et mixage
Comme Ça : Pochette
Denis Chapouillé : photographe
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Cavalier est un magazine mensuel de la presse masculine américaine dans le style de Playboy, fondé en 1952 par Fawcett Publications
Il a notamment publié des nouvelles ou des articles d'Isaac Asimov, Ray Bradbury, Robert Coover, Leonard Feather, Bruce Jay Friedman, Nat Hentoff, John Clellon Holmes, Garson Kanin, Stephen King, Henry Kuttner, John D. MacDonald, Alberto Moravia, Thomas Pynchon, Isaac Bashevis Singer, Valerie Solanas, Theodore Sturgeon, William Tenn et Colin Wilson.
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Le Gaulois est un journal quotidien littéraire et politique français fondé le 5 juillet 1868 par Henry de Pène et Edmond Tarbé des Sablons. Devenu la propriété du patron de presse Arthur Meyer, il est publié jusqu’en 1929 avant d’être fusionné avec le Figaro, appartenant au milliardaire François Coty.
Le Gaulois, qui se voulait indépendant, va s’avérer être l’un des plus grands succès de ventes de son époque. Très critique vis-à-vis de ses concurrents qui se contentaient uniquement de sources officielles, Le Gaulois était sans aucun doute l’un des journaux les mieux informés de l’époque. Mondain et railleur, le mélange de rouerie et de prudence qu’on y trouvait lui était tout particulier.
Monarchiste à ses débuts, bonapartiste et républicain par la suite, il fut frappé par la sévérité de la Commune (il est supprimé) mais reparaît rapidement à Versailles. Le Gaulois fut le premier journal à oser défendre ouvertement la cause de l’ancien Empereur, dès août 1871. Cette feuille s’inspirait beaucoup du Figaro, notamment dans sa formule. Il débauchait d’ailleurs parfois ses collaborateurs, sans pour autant atteindre la même audience. Toujours est-il que son tirage élevé le plaçait parmi les premiers rangs de la presse française.
Racheté en juillet 1879 par Arthur Meyer, le Gaulois prend alors un nouveau tournant conservateur et légitimiste. Anti-dreyfusard, il va devenir le journal de la bonne société et du grand monde, supplantant même par moments Le Figaro. Derrière ses aspects mondains et le ton assez terne de son contenu, il possédait une certaine puissance politique, étant lu par la noblesse et la haute bourgeoisie.
Il finit par être quelque peu dépassé par l’évolution de la presse après 1914 et voit son nombre de tirages revu à la baisse. Il est fusionné avec Le Figaro en mars 1929.
Un journal bonapartiste et antirépublicain…
De sa création en juillet 1868 par Henry de Pène et Edmond Tarbé à son rachat par Arthur Meyer onze ans plus tard, Le Gaulois est souvent qualifié de « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». De sensibilité monarchiste à l’origine, des personnalités comme Émile Zola y participent (il publia 59 articles avant 1870). Après la chute du Second Empire, le journal reste anti-républicain, mais devient plutôt bonapartiste. Il prend d’ailleurs la défense de Napoléon III et fait partie des 28 journaux protestataires, réprimés par la Commune en 1871. Son prix de vente est de 15 centimes et son siège parisien est au 12 de la rue de la Grange-Batelière.
Le 2 mars 1878, Edmond Tarbé, désormais le seul des deux créateurs encore à la tête du journal, puisque De Pène est passé à Paris-Journal en 1871, affirme : « Le Gaulois n’a jamais été un journal de parti, se contentant d’être un journal de conviction et d’espérances ». Émile Blavet est, un temps, rédacteur en chef.
… puis légitimiste et conservateur
En juillet 1879, Tarbé vend Le Gaulois à une société que dirigeait Arthur Meyer qui le rallie à la cause légitimiste, les bonapartistes ayant pris un coup très grave avec la mort du prince impérial. Les bailleurs de fond du quotidien, principalement la Banque parisienne, chassèrent très rapidement Meyer (en mars 1881) et en firent un organe républicain modéré, avec pour directeur Élie de Cyon et Jules Simon pour rédacteur en chef. Mais finalement, Meyer reprend la direction en juillet 1882, confie la rédaction à Henry de Pène et installe le siège du journal au 2 de la rue Drouot, à Paris.
Le Gaulois devient alors résolument conservateur. Toujours vendu 15 centimes — soit trois fois le prix d'un quotidien du soir comme Le Petit Parisien —, le « plus grand journal du matin », tel qu'il se qualifiait pompeusement, recrutait sa clientèle dans les milieux aisés et cultivés de Paris (où il se vendait au numéro) et de province (par abonnement). Globalement, son existence et ses tirages restaient très stables.
Pendant l’affaire Dreyfus, Le Gaulois, particulièrement anti-dreyfusard, récupère une partie du lectorat du Figaro. Meyer sut également regrouper la clientèle d’autres journaux royalistes qu’il racheta comme Paris-journal (juillet 1882), La Civilisation ou encore Le Clairon (mai 1884). Le Gaulois illustré, supplément dominical, est publié de mars 1880 à 1894.
Le journal de la noblesse et de la haute-bourgeoisie
Grâce à la perspicacité de son directeur, à son sens aigu des goûts et des préjugés de sa clientèle, Le Gaulois devient vraiment le journal de la bonne société. On y trouvait une rédaction de haute qualité, composée de jeunes talents et d’académiciens. On remarquait une certaine pudeur dans les propos, car il était lu également par des femmes.
Les rubriques les plus importantes étaient assurément « la chronique mondaine », « l’écho de la vie des châteaux et des salons » et « le carnet du jour ».
Léon Daudet, qui a collaboré au Gaulois, a tracé, dans Fantômes et Vivants, ce portrait du responsable de la rubrique « mondanités » :
« Pendant ma collaboration au Gaulois – dont la comédie perpétuelle m’enchantait – le « mondanitaire » en chef était le comte Fleury, fils d’un favori à la cour impériale, homme long, maigre, amer pareil à un casse-noix ébréché et privé de tout agrément. Il était non seulement recommandé, mais ordonné audit Fleury d’assister à la plupart des cérémonies qu’il narrait quotidiennement aux lecteurs du Gaulois. On le voyait correct et sinistre, la tête dressée, tenant son haut-de-forme au bout de son parapluie, dans tous les cortèges nuptiaux ou funèbres à la mode. Chaque jour, il saluait deux cents fois et serrait cent cinquante mains. Quelquefois convié aux dîners somptueux – tout au moins sur le papier – dont il célébrait la composition et les menus, il devait plus habituellement se contenter de la soirée, de cette invraisemblable soirée mondaine stéréotypée, où des messieurs chauves jouent au bridge, puis conversent, d’un air malicieux, avec de jeunes personnes à transparence de bougie de luxe, lesquelles font semblant de rire de leurs propos ; où de vieilles dames écroulées s’entretiennent de la dernière pièce issue d’Henri Lavedan et du dernier roman pondu par Marcel Prévost. Meyer exigeait de lui, comme de ses prédécesseurs, qu’il fût constamment en habit, à partir de sept heures du soir. Par la porte ouverte de son cabinet, on voyait l’infortuné, courbé en deux, alignant les bronzes et les sautoirs exposés à la noce de Untel, rappelant les hauts faits des ancêtres du nouveau marié, de la nouvelle mariée. (…) Parfois, un des admis aux « mondanités » apportait lui-même sa notice, avec le tableau de ses alliances et la nomenclature des cadeaux. Alors Fleury, tout pâle et courbé jusqu’à terre, relisait ces magnificences d’une voix nasillarde, extasiée, comme si c’était pour lui que s’ouvrait la cataracte d’encriers de vermeil et de sucriers de cristal taillé promis aux tête-à-tête des conjoints.(…) Un jour, il y eut un affreux scandale. Un typographe facétieux et spirituel – comme il n’en manque pas chez les Parigots– remplaça ce cadeau, un serpent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent, par cet autre : un sergent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent. Le numéro du Gaulois fit prime, à cause de cet incomparable coquille. Meyer en demeura sombre pendant tout un jour. Je ne sais s’il diminua à cette occasion les appointements de Fleury. »
Le Gaulois joua un rôle politiquement, notamment dans le ralliement des monarchistes à la cause boulangiste. Son aspect vieillot était aussi un gage de sa qualité.
En supplément, Le Gaulois du dimanche est publié à partir de juin 1897.
La fin du Gaulois
Au début du xxe siècle, le quotidien commença à décliner progressivement. Son nombre de tirages et de ventes baissa, surtout à cause de l’Action française, le nouveau journal en vogue du moment. Comme les autres journaux monarchistes, il dut aligner ses positions sur ce nouvel organe de presse. En 1904, il est déjà question d’une fusion entre Le Gaulois et le Figaro.
La Première Guerre mondiale n’eut pas de conséquences sur son activité. Lors de la Conférence de paix de Paris, comme d'autres journaux de droite, il soutient le président du Conseil Clemenceau, espérant mettre à bas l'Allemagne pour de bon.
L’un de ses derniers coups d’éclat fut la création d’une chronique hebdomadaire sur le cinéma, ce qui ne s’était jamais fait.
Dans les années 1920, il continue sa carrière de journal de grande qualité à faible tirage. Il coûtait beaucoup plus cher que ses confrères, atteignant jusqu’à 70 centimes en 1928 (les autres coûtaient deux à trois fois moins cher). À la mort de Meyer en 1924, René Lara devient directeur et Lucien Corpechot le rédacteur en chef. Le journal reste égal à lui-même.
Finalement, le milliardaire François Coty, entré depuis peu dans le monde de la politique et de la presse, et connu pour sa versatilité et son manque de confiance envers ses rédacteurs, le rachète et le fusionne avec Le Figaro. En 1926, comme exemple de transfuge, Maurice Feuillet y exporte le supplément hebdomadaire consacré aux arts qu'il avait créé en 1923, renommé « Le Gaulois artistique ».
Le 30 mars 1929 marque la fin du quotidien, après plus de soixante ans d’existence.
Tirages et collaborateurs
1869 : 13 000 exemplaires quotidiens
1880 : 14 800 exemplaires quotidiens
1885-1910 : entre 20 000 et 30 000 exemplaires quotidiens
1910 : 30 000 exemplaires quotidiens
1912 : 20 000 exemplaires quotidiens
1917 : 22 000 exemplaires quotidiens
Le Gaulois a compté parmi ses collaborateurs des écrivains de talent tels que Barbey d’Aurevilly, Joris-Karl Huysmans, Guy de Maupassant, Paul Bourget, Abel Bonnard, Octave Mirbeau, Raymond Roussel.
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