Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
28.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Armoiries Eudes de Saint-Amand
Eudes (Odon) de Saint-Amand est le 8e maître de l'Ordre du Temple.
Il est originaire d'une famille noble du Limousin mais est arrivé sans doute assez jeune en Palestine car lorsqu'il parvient à la tête des templiers il a déjà derrière lui une carrière militaire bien remplie puisqu'il a occupé la charge de maréchal du royaume et de vicomte de Jérusalem. Il devient templier à une date inconnue et succède à l'éphémère Philippe de Milly à la tête de l'Ordre du Temple vers 1171. Il est réputé pour sa sagacité et son courage mais est décrit ainsi par le chroniqueur (et évêque) Guillaume de Tyr : « Homme méchant, superbe, arrogant, ne respirant que la fureur, sans crainte de Dieu et sans égard pour les hommes... Il mourut de misère, sans emporter les regrets de personne. »
«L'ange exterminateur semblait les suivre dans la mêlée »
Cette bataille d'Ascalon (18 novembre 1177) est une large victoire des chrétiens remportée en partie par la fougue et la furie de la charge des Templiers. Deux ans plus tard, Saladin organise des raids depuis Banias vers la région de Beyrouth, d'une part pour approvisionner l'émirat de Damas, atteint de disette à la suite de sécheresse, et d'autre part pour affaiblir le royaume de Jérusalem. Baudouin IV le lépreux réunit des troupes pour y mettre fin, accompagné du comte Raymond III de Tripoli et d'Eudes de Saint-Amand. Le camp de Saladin est repéré du haut d'une hauteur de 900 mètres que Guillaume de Tyr nomme Mesaphar et l'armée descend le mont pour intercepter une troupe de pillards menés par Farrukh-Shâh, un neveu de Saladin, qui rentre d'un raid. Pendant la descente, Eudes entraîne avec lui les Templiers et les chevaliers du comte de Tripoli et distance l'infanterie et le roi. Cette troupe de six cents chevaliers n'a aucun mal à écraser la trentaine de pillards musulmans, mais l'armée est ainsi dangereusement dispersée, et ne peut résister à la contre-attaque de Saladin (10 juin 1179). Alors que les soldats se débandent, les Templiers et les Tripolitains résistent et sont pour la plupart tués à l'exception d'Eudes de Saint-Amand et de quelques autres.
Le sultan souhaite l'échanger contre l'un de ses neveux prisonnier de l'Ordre mais le maître refuse qui répond :«Je ne veux point autoriser par mon exemple la lâcheté de mes religieux qui se laisseraient prendre dans l'espoir d'être rachetés. Un templier doit vaincre ou mourir, et ne peut donner pour sa rançon que son poignard et sa ceinture». Emmené en captivité il meurt à Damas le 9 octobre 1179, « regretté de personne », selon Guillaume de Tyr, tandis qu'El-Imad, juriste et secrétaire de Saladin, écrit qu'il « passa de sa prison aux cachots de l'Enfer »
Les hommes de son temps
Au cours de sa vie et comme maître de l'ordre du Temple, Eudes de Saint-Amand a côtoyé des hommes qui ont marqué leur temps :
Saladin
|
Ève Vallois, dite Lolo Ferrari, née le 9 février 1963 à Clermont-Ferrand et morte le 5 mars 2000 à Grasse, est une chanteuse, actrice et actrice de films pornographiques française.
L'origine de son pseudonyme, Lolo Ferrari, se décompose ainsi :
le prénom « Lolo » vient du mot d'argot désignant un sein mais il fait aussi référence à Lola Lola, personnage incarné par Marlène Dietrich dans L'Ange bleu
le nom « Ferrari » provient du patronyme de son grand-père maternel. Elle dut se battre — et obtint gain de cause — devant la justice pour garder ce nom, la marque automobile italienne Ferrari estimant qu'il s'agissait d'un nom déposé.
Elle grandit dans la région de La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique), dans une famille de quatre enfants, un père ingénieur et une mère professeur de sport. Pendant son adolescence, elle effectue quelques petits boulots, notamment dans le mannequinat et plus tard dans le cinéma. En 1988, à 25 ans, elle épouse Éric Vigne, âgé de 41 ans. Eve a toujours eu une grande admiration pour Amanda Lear, Brigitte Bardot et Marilyn Monroe, auxquelles elle veut ressembler, aussi bien sur le plan physique que sur leur façon de mener des carrières de chanteuses et d'actrices.
À la recherche de célébrité et d'argent s'ajoutant la motivation impérieuse de changer de physionomie, Ève Vallois, encouragée par son mari — qui devint bientôt son manager et sembla, dès lors, abuser de la vulnérabilité de sa femme — ne subit pas moins de 25 opérations de chirurgie esthétique pour devenir Lolo Ferrari. Elle subit un lifting du visage ; ses yeux furent redessinés par trois fois ; ses lèvres furent gonflées, son nez retouché, mais elle tint surtout à augmenter la taille de son tour de poitrine. Après de nombreuses opérations, celui-ci fut porté à 180 cm, entraînant visiblement une importante tension du tissu mammaire épidermique. Selon le Guinness Book des records (éd. 2003), chacun de ses seins pesait 2,8 kg et contenait 3 litres de sérum. Elle fut élue « femme à la plus grosse poitrine du monde ». Le moule de la prothèse des seins de Lolo Ferrari a été fait par un spécialiste, avec un métal utilisé dans les tableaux de bord d'avion.
Une brassière fut conçue pour soutenir sa poitrine, car les multiples opérations qu'elle avait subies entraînaient chez elle de nombreuses souffrances physiques — ses seins l'empêchaient de dormir sur le ventre ou sur le dos — et psychologiques — elle ne parvenait plus à prendre l'avion, de peur que sa poitrine n'éclate en plein vol. Lolo Ferrari dut suivre un traitement médicamenteux très lourd pour l'aider à retrouver le sommeil. Son état mental déclina, la plongeant dans ce que son entourage considérait comme une continuelle dépression.
Elle fit sensation au Festival de Cannes en 1996 avec le film Camping Cosmos de Jan Bucquoy, lancé par le producteur belge Francis De Smet. Elle utilisa alors la formidable publicité que lui procurait sa poitrine pour obtenir un rôle régulier dans Eurotrash, programme diffusé par Channel 4. Le battage médiatique mené autour de sa personne la mena ensuite vers d'autres programmes.
Elle commença ainsi à se produire dans des cabarets de striptease, pour y chanter et s'y déshabiller. Elle s'essaya ensuite aux films érotiques, puis se tourna rapidement vers la pornographie. Elle posa pour le magazine Color Climax, très réputé dans le milieu de la pornographie.
À la suite de sa rencontre avec Bernard Schol, et son espoir d'une carrière dans la musique pop, elle signera avec Sony qui sortit le titre Air Bag Generation. Vint ensuite Set Me Free. Mais le succès ne fut pas au rendez-vous ; d'autant que son époux refusa qu'elle réponde à l'invitation de diverses chaînes de télévision et autres plateaux.
Elle tenta aussi de créer une marque de lingerie, Lolo Ferrari Underwear, mais la marque de voiture Ferrari demanda que la marque n'utilise pas le même nom, pour ne pas créer d'amalgame entre les deux enseignes.
Réduite au statut de bête de foire, Lolo Ferrari devint alors, pour certains, la cible de médisances récurrentes, quand elle constituait, pour d'autres, un véritable objet de culte.
Le matin du 5 mars 2000, elle fut retrouvée inanimée à son domicile de Grasse. L'autopsie révéla qu'elle avait ingéré une forte dose de médicaments, sans qu'on parvînt immédiatement à déterminer si l'ingestion était volontaire ou contrainte. Selon son mari, Lolo Ferrari avait déjà réfléchi à son départ : elle aurait rendu visite à une entreprise de pompes funèbres, peu de temps avant sa mort, pour organiser ses funérailles, et aurait souhaité une tombe de couleur blanche pour être enterrée avec son ours en peluche favori, Winnie l'ourson.
Mais son mari fut arrêté peu après, car sa version des faits parut manquer de cohérence aux yeux des enquêteurs, qui mirent en avant le fait qu'au moment du décès de Lolo Ferrari, les médicaments n'étaient toujours pas passés dans le sang et n'avaient donc pas encore agi, ajoutant que son corps portait des traces de tentatives d'étouffement et de strangulation. Néanmoins, le 20 février 2007, une ordonnance de non-lieu fut rendue en faveur d'Éric Vigne, qui demanda et obtint des dommages et intérêts pour son arrestation
Discographie
1996 : Air Bag Generation (CD Single - CD Maxi - Vinyl Maxi)
1996 : Dance, dance, dance
1997 : Don't leave me this way
1999 : Set Me Free (jamais édité)
Filmographie sélective
1995 : Le King de ces Dames, de Gabriel Pontello
1995 : Ferrari Plein Pot
1996 : Big DD
1996 : Camping Cosmos, de Jan Bucquoy
1996 : Double Airbags
1996 : Planet Boobs'
1997 : Lolo Ferrari Special - The Biggest Tits In The World
1998 : Mega Tits 6
1999 : Quasimodo d'El Paris, de Patrick Timsit : la fée
2005 : "The Dark Side of Porn" - Death of a Porn Star
2006 : Der Generalmanager oder How To Sell A Tit Wonder, de Steffen Jürgens (documentaire à partir d'archives)
Célébrité
Le compositeur belge Michel Fourgon a écrit un opéra intitulé Lolo Ferrari sur la vie tumultueuse de l'actrice et créé le 8 mars 2013 à l'Opéra de Rouen. Entre les grands airs classiques est intercalé un passage plus rock inspiré du tube Airbag Génération.
Documentaires télévisés
« Les dernières heures de Lolo Ferrari » le 26 mai 2003 dans Secrets d'actualité sur M6, puis le 21 janvier 2009 dans Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers sur W9.
« Lolo Ferrari : la vérité sur sa mort » le 27 janvier, le 2 février, les 14 et 19 avril 2010 et le 17 février 2011 dans 90' faits divers sur TMC.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Liste des actrices pornographiques françaises | |||||||||||||||||||||||||||
Lolo Ferrari | |||||||||||||||||||||||||||
Lolo Ferrari : Airbag Generation | |||||||||||||||||||||||||||
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Actualité française
mars | |
Jacques Mesrine, pour la première fois, est incarcéré dix-huit mois à Évreux, pour braquage. | |
07/03/1962 | ouverture de la conférence d’Évian (voir Accords d'Évian). |
10/03/1962 | attentat d'Issy-les-Moulineaux. L'explosion d'une voiture piégée fait trois morts et quarante-sept blessés. |
18/03/1962 | signature des accords d'Évian. |
19/03/1962 | cessez-le-feu en Algérie en application des accords d'Évian. |
26/03/1962 | l'armée française ouvre le feu sur des manifestants pieds-noirs à Alger, rue d'Isly (80 morts). Début de l'exode des pieds-noirs. |
août | |
04/08/1962 | loi Malraux pour la protection du patrimoine. |
22/08/1962 | attentat manqué de l’OAS au rond-point du Petit Clamart contre le Général de Gaulle. |
octobre | |
01/10/1962 | le Conseil d’État estime inconstitutionnel le recours à l’article 11 (référendum) pour réviser la Constitution. |
04/10/1962 | motion de censure votée par l'Assemblée nationale contre le gouvernement Pompidou grâce à l'article 49-2 de la constitution (pour exprimer le refus de la proposition de réforme du mode d'élection du président de la république). C'est la seule motion de censure adoptée à ce jour sous la Ve république, qui en a connu une cinquantaine. |
06/10/1962 | démission du gouvernement Pompidou. |
09/10/1962 | de Gaulle dissout l'Assemblée nationale. |
13/10/1962 | mise en place d'un contrôle douanier décidé par de Gaulle entre la France et Monaco. Il ne dure que quelques heures et visait à mettre la pression sur le Prince |
17/10/1962 | grève à la Radiodiffusion-télévision française. |
18/10/1962 | de Gaulle annonce qu’il se retirera si sa proposition du 4 septembre est rejetée ou timidement acceptée. |
19/10/1962 | le Conseil d'État annule l'ordonnance du Général de Gaulle qui avait institué la Cour militaire de justice 5 mois plus tôt. |
28/10/1962 | référendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République : 62 % de oui. Dans son allocution consacrée aux élections législatives, de Gaulle demande aux électeurs de confirmer leur vote au référendum et condamne le « régime désastreux des partis ». |
Économie et société
Hiver 1962-1963 particulièrement froid. | |
47 millions d’habitants en France. La population de l’agglomération parisienne se stabilise. | |
0,2 % d'excédent budgétaire. | |
361 milliards de francs de PIB. | |
La Guerre d'Algérie s'achève après 8 ans de conflit. | |
2 millions de Français ont été mobilisés | |
25 000 ont été tués. | |
200 000 ont été blessés. | |
de 4 000 à 4 500 civils français (Pieds-Noirs) ont été tués de 1954 à 1964 | |
15 000 à 150 000 musulmans qui servaient au côté des Français (harkis, moghaznis, GMS ) sont massacrés après le 19 mars par les FLN | |
153 000 moudjahidines ont été tués au combat. La population algérienne a perdu de 350 000 à 400 000 habitants, soit 3 % de la population | |
les opérations militaires en Algérie de 1954 à 1962 ont coûté plus de 40 milliards de francs au budget de l'État, soit 13 % du PIB. | |
La Guerre d'Algérie représente la dernière mobilisation de masse du contingent hors de la métropole. Les dépenses militaires, qui représentaient près de 5 % du PIB en 1962 sont considérablement réduites et passeront à 2,5 % du PIB en 1970. Démobilisation massive des forces armées qui passent de 1,5 million à 400 000 hommes. |
Conflit algérien Année | 1954 | 1955 | 1956 | 1957 | 1958 | 1959 | 1960 | 1961 | 1962 | 1963 |
Dépenses militaires (francs 1960) | 12 milliards | 11 milliards | 14 milliards | 14,6 milliards | 14,8 milliards | 16,3 milliards | 16,1 milliards | 16 milliards | 14,5 milliards | 13,9 milliards |
% du PIB | 7,5 | 6,3 | 7,5 | 6,9 | 6 | 6,2 | 6 | 5,5 | 5 | 4,6 |
Dont affecté à l'Algérie (francs 1960) | 0,5 milliard | 2 milliards | 4,6 milliards | 5,5 milliards | 7 milliards | 7,5 milliards | 7,7 milliards | 7,8 milliards | 2,5 milliards | 0 |
Effectif militaire déployé | 50000 | 83000 | 120000 | 250000 | 400000 | 450000 | 470000 | 480000 | 80000 | 0 |
Cinéma | ||
Film français : 1962 |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N |
8 octobre 1868 | 23 septembre 1962 | Jacques Ourtal | peintre | fr |
28 juillet 1872 | 26 novembre 1962 | Albert Sarraut | homme politique | fr |
13 mai 1873 | 14 octobre 1962 | Jules Bentz | compositeur, organiste et maître de chapelle | fr |
11 février 1876 | 26 novembre 1962 | Joseph-Victor Communal | peintre | fr |
18 octobre 1881 | 9 décembre 1962 | Paul Baudier, | peintre, graveur et illustrateur | fr |
20 mars 1882 | 22 novembre 1962 | René Coty | ancien président de la république | fr |
2 juillet 1882 | 21 septembre 1962 | Marie Bonaparte | princesse, écrivain, psychanalyste | fr |
6 novembre 1882 | 4 novembre 1962 | Gabriel Belot | poète, peintre et graveur | fr |
25 juillet 1883 | 31 octobre 1962 | Louis Massignon | orientaliste | fr |
27 juin 1884 | 16 octobre 1962 | Gaston Bachelard | philosophe | fr |
19 février 1887 | ? décembre 1962 | Auguste Durand-Rosé | peintre | fr |
25 mai 1887 | 8 octobre 1962 | François Eberl | peintre figuratif | fr |
4 mars 1889 | 16 novembre 1962 | Jean-Gabriel Domergue | peintre et graveur | fr |
14 janvier 1891 | 24 septembre 1962 | Félix Goethals | coureur cycliste | fr |
8 avril 1894 | 9 novembre 1962 | Henri Féréol | journaliste parlementaire et résistant | fr |
10 septembre 1897 | 9 juillet 1962 | Georges Bataille | écrivain | fr |
9 juillet 1898 | 14 septembre 1962 | Marcel Delannoy | compositeur | fr |
31 octobre 1925 | 28 septembre 1962 | Roger Nimier | écrivain | fr |
12 janvier 1962 | 12 mars 2015 | Stéphane de Rosnay | journaliste, éditeur de presse et producteur de cinéma | fr |
21 janvier 1962 | 1er août 2003 | Marie Trintignant | actrice | fr |
22 janvier 1962 | Isabelle Nanty | actrice | fr | |
30 janvier 1962 | Éric de Moulins-Beaufort | fr | ||
4 février 1962 | Jacqueline Lorains | actrice de films pornographiques. | fr | |
12 février 1962 | Corinne Benizio | humoriste et actrice | fr | |
18 février 1962 | Marianne James | chanteuse et comédienne | fr | |
1 mars 1962 | 26 novembre 2008 | Loumia Hiridjee | femme d'affaires, cofondatrice de la marque Princesse tam.tam | fr |
2 mars 1962 | Pierre Carles | documentariste | fr | |
7 mars 1962 | Alain Robert | grimpeur urbain | fr | |
2 mai 1962 | Jean-François Bernard | coureur cycliste | fr | |
25 mai 1962 | Gilles Bouleau | journaliste | fr | |
29 juin 1962 | Guy Lecluyse, | comédien et humoriste | fr | |
29 juin 1962 | Frédéric Laffont | réalisateur | fr | |
5 juillet 1962 | Philippe Vandel | journaliste | fr | |
13 juillet 1962 | Thierry Dedegbe | taekwondoïste | fr | |
25 juillet 1962 | Étienne Leenhardt | journaliste | fr | |
1 août 1962 | Mac Lesggy, | ingénieur agronome, animateur et producteur de télévision | fr | |
5 août 1962 | Emmanuel Chain | journaliste, producteur de télévision et animateur | fr | |
6 août 1962 | Marc Lavoine | chanteur | fr | |
8 août 1962 | Emmanuel Patron | acteur | fr | |
31 août 1962 | Nicolas Brouwet | évêque catholique, évêque auxiliaire de Nanterre. | fr | |
2 septembre 1962 | Dominique Farrugia | humoriste | fr | |
8 septembre 1962 | Jean-Félix Lalanne | guitariste et compositeu | fr | |
11 septembre 1962 | Pierre Huyghe | artiste plasticien | fr | |
12 septembre 1962 | Philippe Cassard | pianiste classique et producteur de radio | fr | |
19 septembre 1962 | Christian Sudol | homme d'affaires | fr | |
21 septembre 1962 | 2 mai 2016 | Hubert Mounier | musicien, chanteur et auteur de bande dessinée | fr |
4 octobre 1962 | 22 mai 2015 | Jean-Luc Sassus | footballeur | fr |
9 octobre 1962 | 9 août 2015 | Coyote | dessinateur | fr |
12 octobre 1962 | Patrick Bosso | humoriste et acteur | fr | |
23 octobre 1962 | 24 novembre 2014 | Laurent Rachou | comédien-dramaturge | fr |
26 octobre 1962 | Mireille Delunsch, | soprano lyrique | fr | |
29 octobre 1962 | Thierry Lamy | scénariste de bande dessinée | fr | |
31 octobre 1962 | Guillaume de Tanoüarn | prêtre catholique traditionaliste et philosophe | fr | |
29 novembre 1962 | Catherine Chabaud | navigatrice | fr | |
30 novembre 1962 | Gérard Vives | acteur, humoriste et animateur de télévision | fr | |
6 décembre 1962 | Claude Chirac | conseillère en communication | fr | |
14 décembre 1962 | Cendrine Dominguez | animatrice et productrice de télévision | fr | |
16 décembre 1962 | Liane Foly | chanteuse | fr | |
16 décembre 1962 | Charly Mottet | coureur cycliste | fr | |
26 décembre 1962 | Jean-Marc Ferreri, | footballeur | fr | |
28 décembre 1962 | 6 janvier 1999 | Michel Petrucciani | fr |
Emmanuelle Arsan, née Marayat Bibidh, de son nom d'épouse Marayat Rollet-Andriane, née le 19 janvier 1932 à Bangkok, et morte le 12 juin 2005 chez elle, dans sa maison qui portait le nom de Chantelouve d'Emmanuelle, à Callas, après une longue maladie, est une romancière française d'origine thaïlandaise, principalement connue pour avoir signé le roman érotique Emmanuelle. On l'a également vue comme actrice dans le film américain La Canonnière du Yang-Tse.
Marayat Bibidh épouse en 1956 un diplomate français, Louis-Jacques Rollet-Andriane.
En 1966, sous le nom de Marayat Andriane, elle joue le rôle de Maily, aux côtés de Steve McQueen, dans La Canonnière du Yang-Tse (The Sand Pebbles) de Robert Wise. Mais c'est surtout comme écrivain qu'elle devient célèbre, en publiant chez Éric Losfeld, sous pseudonyme, son roman Emmanuelle (1959) qui sera aussitôt interdit de publicité. Cela n'empêche pas le roman d'obtenir un succès planétaire et de faire l'objet d'un grand nombre d'adaptations au cinéma et à la télévision.
Selon certains témoignages, le véritable auteur des romans signés Emmanuelle Arsan aurait été non pas Marayat Rollet-Andriane, mais son époux. Une autre hypothèse serait celle d'un roman rédigé à quatre mains par les deux époux.
Suzanne Brogger, écrivaine et amie du couple, confie dans une postface écrite pour la réédition de La Philosophie Nue que l'auteur est bien Louis-Jacques Rollet-Andriane.
Emmanuelle Arsan a également signé le scénario d'un film, Laure (intitulé "Forever Emmanuelle" dans certains pays internationaux, sans doute pour le faire bénéficier du succès du film homonyme), sorti en 1976, où elle tient aussi un rôle secondaire, et dont la réalisation (non signée) lui a été attribuée. Mais, selon des critiques et des témoignages de membres de l'équipe, le film aurait été écrit et en partie réalisé par son époux, une autre partie de la mise en scène étant assurée par le directeur de la photographie, Roberto D'Ettorre Piazzoli.
Louis-Jacques Rollet-Andriane revient, en poèmes, sur sa vie avec Marayat et sur l’œuvre d'Emmanuelle Arsan dans le recueil Le livre des cendres d'Emmanuelle publié à titre posthume en mai 2017 par Les Cahiers de l'Égaré et les éditions Le Sélénite
Œuvre
Emmanuelle – Éric Losfeld (édition clandestine), 308 p., 1959
Emmanuelle L'anti-vierge – Éric Losfeld (édition clandestine), 356 p., 1960
Emmanuelle – La leçon d'homme – Paris, Éric Losfeld, Le Terrain Vague, 232 p., 1967
Emmanuelle – L'anti-vierge – Paris, Éric Losfeld, Le Terrain Vague, 296 p., 1968
Epître à Paul VI (Lettre ouverte au pape, sur la pilule) - Paris, Éric Losfeld, 1968
Nouvelles de l'érosphère – Paris, Éric Losfeld, Le Terrain Vague, 215 p., 1969
Dessins érotiques de Bertrand vol. 1- Pistils ou étamines, une liesse promise - Paris, Eric Losfeld, 1969
Emmanuelle à Rome (sous le pseudonyme de Bee Van Kleef) – Paris, Eureditions, 280 p., 1971. Rééd. Montréal, Les Presses Libres, 1972. Rééd. Toulouse, Livre d'Oc, 1979. Rééd. Paris, Belfond, 2013
Mon "Emmanuelle", leur pape, et mon Éros – Paris, Christian Bourgois, 219 p., 1974
L'Hypothèse d'Éros – Paris, Filipacchi, 287 p., 1974
Les Enfants d'Emmanuelle – Paris, Opta, 317 p., 1975
Laure – Paris, Pierre Belfond, 312 p., 1976
Néa – Paris, Opta, 264 p., 1976
Toute Emmanuelle - Paris, Pierre Belfond, 224 p., 1978
Vanna – Paris, Pierre Belfond, 315 p., 1979
Sainte louve - Paris, Pierre Belfond, 352 p., 1983
Les Soleils d'Emmanuelle - Paris, Pierre Belfond, 264 p., 1988. Rééd. Paris, Belfond, 2013
Emmanuelle (Première édition intégrale) – Paris, Robert Laffont/Jean-Jacques Pauvert, 1988
Les Débuts dans la vie - Paris, Le Grand Livre du mois, 191 p., 1989. Rééd. Paris, Belfond, 2013
Valadié - Paris, Éditions Lignes, 190 p., 1989
Chargée de mission - Paris, Pierre Belfond, 201 p., 1991
Bonheur - Les Cahiers de l'Égaré, 91 p., 1993
Aurélie - Paris, Pierre Belfond, 213 p., 1994. Rééd. Paris, Belfond, 2013
La Siamoise nue - Paris, Le Cercle, 552 p., 2003
Bonheur 2 - Les Cahiers de l'Égaré, 125 p., 2008
Parce qu'ils ne pouvaient pas s'en empêcher dans Disparition de Michel Bories, Les Cahiers de l'Égaré, 250 p., 2008
La Philosophie nue - Éditions Le Sélénite, 116 p., 2016
Valérie Chérès, dite Valérie Kaprisky, née le 19 août 1962 à Neuilly-sur-Seine, est une actrice française. Kaprisky est le nom de naissance de sa mère.
Après avoir passé son enfance dans la banlieue parisienne, Valérie Kaprisky déménage à l'âge de 8 ans à Cannes. Des amis de ses parents lui font découvrir le septième art par l'intermédiaire du Festival. En 1975, le passage de Romy Schneider sur la Croisette la persuade de faire elle aussi carrière dans le cinéma. A 17 ans, elle revient seule à Paris et s'inscrit au cours Florent. Après avoir figuré dans quelques spots publicitaires, elle est remarquée par Jean-Marie Poiré qui la choisit pour son premier rôle sur grand écran dans Les hommes préfèrent les grosses.
En 1983, elle obtient son premier rôle important dans À bout de souffle, made in USA de Jim McBride, le remake américain du film éponyme de Jean-Luc Godard, dans lequel elle est la partenaire sulfureuse de Richard Gere. En 1984, sa prestation d'aspirante actrice entretenant une relation charnelle avec son metteur en scène dans La Femme publique lui permettant d'être nominée au César de la meilleure actrice. Le film est un succès et contribue largement au lancement de sa carrière.
Valérie Kaprisky reste associée à des rôles provocateurs : adolescente séductrice et manipulatrice dans L'Année des méduses, flamboyante Gitane changeant complètement la vie d'un homme chez Philippe de Broca, jeune femme mystérieuse au passé douteux dans Milena ou encore mère dévorée par une passion inattendue dans Mouvements du désir. Le fait qu'elle apparaisse fréquemment nue dans La Femme publique et L'Année des méduses contribue à attirer l'attention sur elle.
À la fin des années 1980, elle décide de ne plus accepter de rôle « déshabillé ». Elle déclare par la suite : « C'est vrai que, d'un coup, j'ai eu un problème avec la nudité. Je l'avais acceptée car la plupart des rôles féminins l'exigeaient dans les années 80. Mais j'avais le sentiment qu'on ne retenait que ça. À un moment, me retrouver nue sur un plateau m'a semblé insupportable ! ». De son propre aveu, son refus de la nudité à l'écran contribue alors à la raréfaction des propositions de rôles qui lui sont faites. Elle est également affectée par l'échec commercial de Milena.
Moins demandée au cinéma, Valérie Kaprisky continue d'apparaître à l'écran. Elle tourne, sous la direction d'Alexandre Arcady, Dis-moi oui (1995), puis Une place parmi les vivants de Raoul Ruiz (2003), dans lequel elle tient un des rôles principaux.
En 2009, elle tient l'un des rôles principaux dans la mini-série L'Internat diffusée sur M6. La série n'est pas reconduite pour une deuxième saison.
Éclectique, elle n'hésite pas à s'essayer à différents genres, comme le film policier Mon petit doigt m'a dit... dans lequel elle donne la réplique à André Dussollier, son partenaire de Mon ami le traître ou encore le drame social, Les Irréductibles.
Filmographie
1981 : Le jour se lève et les conneries commencent
1981 : Brantôme 81: Vie de dames galantes de José Bénazéraf : …
1981 : Les hommes préfèrent les grosses de Jean-Marie Poiré : une copine d'Éva
1982 : Aphrodite de Robert Fuest : Pauline
1982 : Une glace avec deux boules ou je le dis à maman de Christian Lara : Marie, l'amie de Vanessa
1982 : Légitime Violence de Serge Leroy : Nadine
1983 : À bout de souffle, made in USA (Breathless) de Jim McBride : Monica Poiccard
1984 : La Femme publique d'Andrzej Żuławski : Ethel
1984 : L'Année des méduses de Christopher Frank : Chris
1986 : La Gitane de Philippe de Broca : Mona
1988 : Mon ami le traître de José Giovanni : Louise
1989 : Stradivari de Giacomo Battiato : Francesca
1991 : Milena de Véra Belmont : Milena Jesenska
1993 : La Fine è nota de Cristina Comencini : Maria Manni
1994 : Mouvements du désir de Léa Pool : Catherine
1995 : Dis-moi oui d'Alexandre Arcady : Nathalie
1997 : Glam de Josh Evans (en) : Treasure
2003 : Fenêtre sur couple de Claude Lallemand : Fany (court-métrage)
2003 : Une place parmi les vivants de Raoul Ruiz : Maryse
2003 : L'Acqua... il fuoco de Luciano Emmer : Iris
2005 : Mon petit doigt m'a dit... de Pascal Thomas : Françoise Blayes
2006 : Les Irréductibles de Renaud Bertrand : Laurence
2007 : Le Cœur des hommes 2 de Marc Esposito : Jeanne
2008 : Envoyés très spéciaux de Frédéric Auburtin : Françoise Poussin
2009 : Tricheuse de Jean-François Davy : Marion
2014 : Salaud, on t'aime de Claude Lelouch : Francia
1991 : L'Amérique en otage de Kevin Connor : Zaleh
1994 : Rendez-moi ma fille d'Henri Helman
1995 : Noël et après de Daniel Vigne : Nicole
1997 : L'Enfant du bout du monde de Christian Faure : Alice Valère
1998 : La Dernière des romantiques de Joyce Buñuel : Lise Marie
1998 : Il Tesoro di Damasco feuilleton de José María Sánchez : Marie
1999 : Brigade des mineurs de Michaëla Watteaux : Laurence Dorlaville
2000 : Toute la ville en parle de Marc Rivière : Fabienne Serrant
2001 : Les Enquêtes d'Éloïse Rome de Denys Granier-Deferre : épisode Le Prix d'un homme
2002 : Sentiments partagés de Daniel Janneau : Lisa
2004 : L'Homme de mon choix de Gérard Cuq : Camille Rozières
2004 : Moitié-moitié de Laurent Firode : Elizabeth Da Silva
2005 : Jaurès, naissance d'un géant de Jean-Daniel Verhaeghe : Louise
2005 : Galilée ou l'Amour de Dieu de Jean-Daniel Verhaeghe : Marina
2006 : Commissaire Valence de Jean-Luc Breitenstein : épisode Double Face
2006 : Commissaire Cordier de Eric Summer : épisode Haute sécurité
2007 : Le Clan Pasquier de Jean-Daniel Verhaeghe
2009 : C'est mon tour de Patrice Martineau : Élodie
2009 : L'Internat : Elsa Lendorff
2010 : Any Human Heart de Michael Samuels : Gabrielle Dupetit
2011 : Joséphine, ange gardien, épisode 62 : Yasmina réalisé par Sylvie Ayme : Hélène Weiler
2013 : Commissaire Magellan d'Étienne Dhaene : épisode Chaud devant ! : Sylvia Galtier
2013 : Julie Lescaut, épisode L'ami perdu réalisé par René Manzor : Ariane
2015 : Section de recherches (saison 9, épisodes 9 à 12) : Laura Belmont / Annabelle Imbert
2015 : Le Secret d'Élise d'Alexandre Laurent : Catherine Enthoven
2015 : Meurtres à La Rochelle d'Étienne Dhaene : Alexandra Larcher
2016 : Section de recherches (saison 10, épisodes 1 à 4) : Laura Belmont
2017 : Les Crimes silencieux de Frédéric Berthe : Myriam Lévin
2018 : Un si grand soleil : Jo Real
Théâtre
1992 : Passagères de Daniel Besnehard, mise en scène Andréas Voutsinas, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
2007, 2008 : Faces d'après le film de John Cassavetes, Théâtre national de Nice
2009 : Faces d'après le film de John Cassavetes, Théâtre La Criée, Théâtre Nanterre-Amandiers
Dans l'art
Un buste en glaise de Valérie Kaprisky fut réalisé par le sculpteur Daniel Druet
La maison de la Radio, surnommée « maison ronde », parfois appelée « maison de l'ORTF » puis « maison de Radio France » est un bâtiment conçu par l’architecte Henry Bernard pour accueillir la radio-télévision publique française, inauguré le 14 décembre 1963. Elle est constituée d'une couronne de 700 mètres de circonférence et d'une tour de 68 mètres de hauteur, en son centre. Elle abrite 1 000 bureaux et 63 studios d'enregistrement. Elle est située avenue du Président-Kennedy, dans le 16e arrondissement de Paris.
C’est, depuis 1975, le siège de la société Radio France. C'était également le siège social de FR3 puis France 3 de 1975 à 1998. Radio France Internationale a eu son siège social dans cette maison, entre 1987 et 2013.
Le bâtiment a été inscrit au titre des monuments historiques en 2018.
La construction d’un bâtiment pour les services de radio-télévision est décidée dans les années 1950. L’État acquiert en 1952 le terrain du 16e arrondissement de Paris en bordure de Seine, où se situait auparavant une usine à gaz, désaffectée en 1928, puis un stade. En novembre 1952, un concours est lancé pour le projet architectural du bâtiment. Il fût remporté par Henry Bernard dont sa proposition est basé sur la circularité du bâtiment avec une tour de 68 mètres de haut. L'implémentation du bâtiment est envisagée dans un premier temps à Quai Branly. Le Conseil de Paris finit par céder à l’État un terrain de 38 000 m² situé 116 quai de Passy afin de centraliser les multiples installations de la RTF. L'espace est bien desservi des principaux axes de transports, tout en restant à une bonne distance notamment du métro et de ses vibrations potentiellement nuisibles à la qualité acoustique des enregistrements.
La maison de la Radio est inaugurée le 14 décembre 1963 par Charles de Gaulle, président de la République française, en présence d'André Malraux, ministre d’État chargé des Affaires culturelles.
La maison est successivement le siège de la Radiodiffusion-télévision française (RTF) de janvier 1964 au 27 juin 1964, puis de l’Office de radiodiffusion télévision française jusqu’au 31 décembre 1974. Elle abrite alors la direction, les services et les studios de radio de l’Office, ainsi que quelques auditoriums souvent utilisés comme studios de télévision.
Lors de l’éclatement de l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) le 1er janvier 1975, elle est attribuée à Radio France et prend le nom de « maison de Radio France ».
Les cinquante ans de la maison de Radio France ont été fêtés le 14 décembre 2013 avec une allocution du président de la République française, et un spectacle avec notamment Eddy Mitchell.
Le 31 octobre 2014, la maison de la Radio est touchée par un grave incendie. Les locaux des septième et huitième étages du côté de la porte F étaient concernés ; étages qui étaient alors en réhabilitation dans le cadre des travaux de modernisation de la Maison de la Radio. Les programmes des stations de Radio France ont été suspendus pendant près de deux heures (de 12 h 40 à 14 h 10) à la suite de l'évacuation du personnel. Les stations diffusaient pendant ce temps un programme musical.
Le 26 mars 2018, un arrêté est publié confirmant l'inscription partielle de la maison de la Radio au titre des monuments historiques.
En septembre 2019, Radio France décide de se doter d'une technologie IP de nouvelle génération pour la production et la diffusion à la Maison de la Radio, d'une façon inégalée en Europe
Architecture et équipements
Le bâtiment consiste en une couronne de 500 mètres de circonférence avec une tour de 68 mètres de hauteur en son centre. Sa forme très particulière a inspiré les logotypes successifs de Radio France, logotypes surnommés «Poêle à frire », du fait de la forme même de la maison de la radio et cette excroissance formée par la tour.
Outre les services centraux de Radio France, tout comme les services et studios de plusieurs de ses stations, ainsi que de RFI, la maison accueillait (jusqu'à leur fermeture pour travaux en 2007) un musée consacré à la radiodiffusion, à la télévision et aux techniques d'enregistrement du son, une soixantaine de studios d'enregistrement et un studio de télévision célèbre, le « studio 102 ». Elle possède une salle de concert symphonique, la « salle Olivier-Messiaen ». Depuis novembre 2014, elle dispose d'un auditorium de 1 461 places (à l'emplacement des anciens studios 102 et 103) et d'une salle de 856 places (le studio 104 rénové).
Depuis sa construction, ses 100 000 m2 bénéficient d'un forage de 600 mètres de profondeur, lui permettant de se chauffer grâce à l'énergie géothermique. L'eau extraite du bassin de l'Albien à une température de 27 °C alimente l'ensemble du système de chauffage. L'eau, avant d'être rejetée à 7 °C dans les égouts publics, sert à l'alimentation du système de climatisation des grands studios de radio et de télévision situés dans la « petite couronne » du bâtiment.
La maison de la Radio fait partie des quelques bâtiments parisiens à disposer d'un abri anti-atomique, au même titre que le palais de l'Élysée, le Ministère de l'économie et des finances dans le quartier de Bercy (12e arrondissement), ou le bâtiment de l'ancien ministère de l’Air situé à la Cité de l'Air sur le Boulevard Victor.
Les parties suivantes de la Maison de la radio font l'objet d'une inscription au tire des monuments historiques par arrêté du 26 mars 2018 :
l’emprise totale au sol de l’édifice incluant les circulations à ciel ouvert ;
la totalité des façades et toitures de l’édifice ;
la bordure extérieure en comblanchien au droit des vitrages du grand hall public situé côté Seine ;
les terrasses qui encerclent le bâtiment avec leurs murs de soutènement ;
le hall public situé côté Seine (niveau rez-de-chaussée et galerie supérieure dite Seine), avec ses deux escaliers situés aux extrémités ainsi que les œuvres de François Stahly (Portiques, Totems et Papillons) ;
le studio 104 en totalité, incluant les bas-reliefs de Louis Leygue ;
le foyer 101 et le foyer 105, avec l’œuvre de Georges Mathieu ;
l’ensemble de la circulation au premier niveau dans la grande couronne, incluant
les quatre foyers et leurs liaisons,
l'œuvre de Jean Bazaine dans le foyer B
l'œuvre de Gustave Singier dans le foyer E
les quatre circulations radiales
la petite galerie circulaire des techniciens ;
le bureau de la présidence, avec ses boiseries en palissandre, portes et placards intégrés et la cloison donnant sur le couloir de circulation ;
les cinq escaliers de service dits « Chambord », situés dans la couronne périphérique.
Réhabilitation du bâtiment
En 2003, le Préfet de police de Paris a ordonné l'évacuation de la tour centrale qui n'était plus aux normes anti-incendie, une étude ayant montré qu'elle résistait à un sinistre entre seulement 11 et 40 minutes. En 2003, un rapport de la commission de sécurité constate une insuffisance de résistance au feu des structures du bâtiment. Le rapport ordonne alors une mise aux normes des 110 000 m2 du bâtiment, sous peine de fermeture immédiate. Plusieurs rapports ont alors envisagé le déménagement des différentes radios publiques vers un autre site. La maison de la radio aurait alors été revendue ou aurait, après travaux, hébergé un autre service de l'État. Le ministère des Affaires étrangères et le Tribunal de grande instance de Paris avaient été évoqués. Ces solutions étaient jugées moins coûteuses que la réhabilitation du bâtiment, surtout si les différents services de Radio France occupaient toujours les locaux pendant ces travaux.
En 2005, L'Etat optera pour l'option d'un maintien sur place pour éviter un déménagement lourd à mettre en oeuvre et en partie pour des raisons politiques. Le chantier de réhabilitation pour l'ensemble de la maison de la Radio est attribuée aux cabinets Architecture-studio en maître d'œuvre, « Changement à vue » pour la scénographie et Nagata Acoustics et Lamoureux pour l'acoustique.
Outre une mise aux normes anti-incendies et un désamiantage de tout le bâtiment, il fut décidé de profiter du chantier pour la construction d'une nouvelle salle de concert symphonique de 1 400 places, d'un parking souterrain et du remplacement du parking actuel de surface par des jardins. L'auditorium est inauguré au 14 novembre 2014.
Depuis 2009, un tronçon du mur de Berlin se trouve dans les jardins du bâtiment (côté Seine). Il s'agit d'un cadeau de la Deutschlandradio.
France Inter réintègre la maison de la Radio le 21 mai 2014.
Le 14 novembre 2014, la maison de Radio France est rouverte au public et un grand concert de l'Orchestre national de France et de l'Orchestre Philharmonique de Radio France inaugure en grande pompe le nouvel auditorium. À partir de cette date, de nombreuses émissions publiques sont enregistrées et une programmation de concerts le soir mais aussi en journée et à destination du jeune public se met en place. Enfin, Radio France accueille de grands événements culturels comme les Journées du patrimoine ou la FIAC. De plus, à partir d'avril 2016, une fois par mois, la Maison de la Radio propose au public d'écouter un son 3D.
L'orgue de l'Auditorium, réalisé par la manufacture Gerhard Grenzing est un orgue de 30 tonnes, 12 mètres de large, 5 320 tuyaux, 87 jeux répartis sur quatre claviers et un pédalier. Il est inauguré après ses derniers réglages (harmonisation) le 7 mai 2016.
Les travaux de rénovation sont entamés en 2004 pour une durée prévisionnelle de huit ans pour un coût estimé de 384 millions d'euros mais qui s'étendront jusqu'à 2023. Dans son rapport annuel 2019, la Cour des comptes pointe "des risques et des incertitudes persistantes" au sujet du chantier de la Maison de la radio, siège de Radio France. En 2014, le montant des travaux est estimé à 584 millions d'euros par la député, Martine Martinel et selon BFM à 736 millions d'euros en 2018.
Dessertes
La Maison de la Radio est desservie à 750 mètres vers le nord par la station de métro Passy sur la ligne 6. La gare de l'avenue du Président-Kennedy (ligne C du RER) est toute proche (côté nord de la rue du Ranelagh)
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Actualité française
février | |
14/02/1963 | Création de la DATAR. |
mars | |
Mars - avril : grande grève des mineurs. Malaise sur un possible restructuration du métier, devant les difficultés économiques. Après 35 jours de conflit très suivi, le gouvernement Pompidou finit par céder en accordant des augmentations de salaires, mais aussi l’ouverture de discussions sur la quatrième semaine de congés payés et sur la durée du travail | |
15/03/1963 | loi fiscale instaurant une imposition sur les plus-values immobilières. |
avril | |
04/04/1963 | le réacteur nucléaire Pégase entre en service à Cadarache. |
juillet | |
06/07/1963 | création du parc national de la Vanoise en Savoie. |
14/07/1963 | quatrième victoire de Jacques Anquetil dans le Tour de France cycliste |
19/07/1963 | rapport Jeanneney sur la coopération (France). |
27/07/1963 | premier défilé de Courrèges. |
29/07/1963 | rejet par la France du traité de Moscou sur les essais nucléaires. |
Loi réglementant les grèves dans les services publics. |
août | |
03/08/1963 | mesures Fouchet de réforme de l’enseignement : création des Collèges d'enseignement secondaire (CES). |
octobre | |
L'Express annonce la candidature de « Monsieur X » (Gaston Defferre) à l'élection présidentielle. | |
11/10/1963 | mort d' Édith Piaf |
11/10/1963 | Mort de Jean Cocteau, écrivain, cinéaste et dessinateur |
15/10/1963 | un décret ramène à 16 mois la durée du service militaire. |
novembre | |
Lui (magazine) mensuel. |
décembre | |
03/12/1963 | création de l'ordre national du Mérite. |
14/12/1963 | création du Parc national de Port-Cros; |
14/12/1963 | inauguration de la Maison de la Radio (Paris) |
14/12/1963 | création de la chanson Nuit et brouillard de Jean Ferrat |
Économie & société |
Accord franco-portugais qui permet l'immigration portugaise en France et l'exploitation du pétrole en Angola par les sociétés françaises |
Création de la DATAR le 14 février, visant à décentraliser les entreprises. |
La productivité augmente de 5,8 % par an en moyenne de 1963 à 1969. |
Excédent budgétaire (0,45 % du PIB) |
Le budget de la défense représente 5,44 % du PIB |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N |
19 février 1963 | Gaston Garchery, | acteur | fr | |
28 mars 1963 | Antoine Balpêtré, | acteur | fr | |
9 juin 1963 | Jacques Villon (Gaston Duchamp) | peintre et graveur | fr | |
4 septembre 1963 | Robert Schuman, | père de l'Europe. | fr | |
25 janvier 1870 | 29 mars 1963 | Henry Bordeaux, | avocat, romancier et essayiste | fr |
1875 | 14 novembre 1963 | Marie Marvingt, | athlète, aviatrice, pionnière des évacuations sanitaires | fr |
9 mai 1880 | 24 décembre 1963 | André Léveillé, | peintre | fr |
14 mars 1881 | 21 juillet 1963 | André Alexandre Verdilhan, | sculpteur et peintre | fr |
3 septembre 1882 | 23 août 1963 | Willem van Hasselt, | peintre | fr |
1882 | 31 août 1963 | Georges Braque, | peintre | fr |
1886 | 8 juin 1963 | Gaston Ramon, | scientifique, découvreur du vaccin Antidiphtérique | fr |
1899 | 30 janvier 1963 | Francis Poulenc. | compositeur | fr |
5 juillet 1889 | 11 octobre 1963 | Jean Cocteau, | écrivain, cinéaste et dessinateur | fr |
19 décembre 1915 | 11 octobre 1963 | Édith Piaf | chanteuse | fr |
6 janvier 1963 | Philippe Perrin | spationaute | fr | |
4 février 1963 | Béatrice Hammer | écrivain | fr | |
9 février 1963 | 20 mars 2000 | Lolo Ferrari | actrice | fr |
24 février 1963 | Laurent Ruquie | animateur radio et télé | fr | |
27 mars 1963 | Cathy Guetta, | femme d'affaires | fr | |
6 avril 1963 | 11 août 1988 | Pauline Lafont, | actrice | fr |
8 mai 1963 | Laurence Boccolin | animatrice de radio et télévision | fr | |
8 mai 1963 | Michel Gondry, | réalisateur | fr | |
19 mai 1963 | Sophie Davant, | journaliste | fr | |
30 mai 1963 | Élise Lucet, | journaliste et présentatrice de télévision | fr | |
12 juin 1963 | 10 août 2012 | Philippe Bugalski | Pilote de rallye | fr |
4 juillet 1963 | Henri Leconte, | joueur de tennis | fr | |
10 juillet 1963 | Ronan Pensec, | coureur cycliste | fr | |
14 août 1963 | Christophe Arleston, | scénariste | fr | |
14 août 1963 | Emmanuelle Béart | actrice | fr | |
14 octobre 1963 | Frédéric Lefebvre, | homme politique et chef d'entreprise | fr | |
16 octobre 1963 | Élie Semoun, | humoriste | fr | |
28 octobre 1963 | Isabelle Giordano | journaliste, animatrice de télévision et de radio | fr | |
5 novembre 1963 | Jean-Pierre Papin, | footballeur | fr | |
7 novembre 1963 | Franck Dubosc, | humoriste | fr | |
14 novembre 1963 | Stéphane Bern | journaliste | fr | |
16 novembre 1963 | Antoine Kombouaré, | joueur puis entraîneur de football, | fr |
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Mise à jour :20/12/2019
Michel Strogoff est une mini-série en coproduction française-autrichienne-allemande-belge-hongroise-suisse-italienne en quatre épisodes de 90 minutes, créée par Claude Desailly d'après le roman homonyme de Jules Verne, réalisée par Jean-Pierre Decourt et diffusée du 23 décembre 1975 à janvier 1976 sur TF1.
Jules Verne a écrit le roman épique Michel Strogoff (sous-titré : Le Courrier du tsar) spécialement pour la visite du tsar à Paris en 1876. Le roman fut d'ailleurs approuvé par les autorités russes avant sa parution. Pour l'élaboration de ce roman, Jules Verne reçut des conseils du grand écrivain russe Ivan Tourgueniev.
En 1875, dans le vaste empire russe. Michel Strogoff, un jeune capitaine, est chargé par le tsar de Russie de porter un message secret de la plus haute importance dans la lointaine Sibérie orientale. Sa mission : avertir le frère du tsar, resté sans nouvelles de Moscou, de l'arrivée imminente des hordes tartares menées par le traître Ivan Ogareff pour envahir la Sibérie. Commence alors pour le courageux courrier du tsar un très long et périlleux voyage, de Moscou à Irkoutsk, capitale de la Sibérie orientale. Sur cette route pleine d'obstacles, Michel Strogoff rencontrera la belle Nadia, ainsi que les journalistes européens Harry Blount et Alcide Jolivet, dépêchés en Russie par leurs journaux respectifs...
Distribution
Raimund Harmstorf (VF : Claude Giraud) : Michel Strogoff
Lorenza Guerrieri (VF : Béatrice Delfe) : Nadia Fédor
Pierre Vernier : Alcide Jolivet
Vernon Dobtcheff : Harry Blount
Rada Rassimov : Sangarre
Valerio Popesco (ro) (VF : Daniel Gall) : Ivan Ogareff
József Madaras (VF : Jean Topart) : Feofar Khan
Tibor Molnár (VF : Hubert Deschamps) : Nicolas Pigassof
Tánczos Tibor (hu) (VF : René Arrieu) : le tsar
Commentaires
Cette série à gros budget fut tournée en Hongrie et fut très appréciée par les téléspectateurs lors de sa première diffusion pendant les fêtes de fin d’année de 1975. Le feuilleton a été plusieurs fois rediffusé. Les génériques de la série ont également marqué les esprits.
Produits dérivés de la série
DVD
Michel Strogoff : coffret de 2 DVD (éditeur : LCJ éditions - collection : Les Trésors de la Télévision, 2006) - Référence 502065
Michel Strogoff : L'intégrale en coffret de 4 DVD (éditeur : LCJ éditions - Collection : Les Trésors de la Télévision, octobre 2000) - Code EAN : 3550460018048.
Disques 45 tours/ 33 tours
Michel Strogoff : Musique du feuilleton télévisé (label : Disques Déesse ; Référence : DDLX 147 ; 33t)
Gérald fontaine : Thème du feuilleton télévisé : Michel Strogoff - Nadia (label V4G SON - Référence : 45105 ; 45t)
Jules Verne : Michel Strogoff (label : Musidisc ; Réf : 30 PP 45 ; 33 tours)
H |
L'Homme de Mykonos |
M |
Le Musée vivant |
P |
Pinocchio dans l'espace |
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B |
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