Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
28.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Georges Brassens, né à Sète (Hérault) le 22 octobre 1921 et mort à Saint-Gély-du-Fesc (Hérault) le 29 octobre 1981, est un poète auteur-compositeur-interprète français.
Auteur de plus de deux cents chansons populaires françaises — parmi lesquelles : Chanson pour l'Auvergnat, La Mauvaise Réputation, Le Gorille, Les Amoureux des bancs publics, Les Copains d'abord, Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Les Trompettes de la renommée… —, il met en musique et interprète ses poèmes en s’accompagnant à la guitare. Outre ses propres textes, il met également en musique des poèmes de François Villon, Victor Hugo, Paul Verlaine, Paul Fort, Antoine Pol, Théodore de Banville, ou encore Louis Aragon.
Il reçoit le Grand prix de poésie de l'Académie française en 1967
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Georges Brassens | |||||||||||||||||||||||||||
Georges Brassens | |||||||||||||||||||||||||||
Georges Brassens : Enfance | |||||||||||||||||||||||||||
Georges Brassens : La Chanson pour l'Auvergnat | |||||||||||||||||||||||||||
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Actualité française
1981 | février |
01/02/81 | suppression de la cotisation patronale supplémentaire de 1 % sur les salaires. |
02/02/81 | nommé par le pape Jean-Paul II, Jean-Marie Lustiger succède à Mgr François Marty comme archevêque de Paris. Né de parents juifs, il s'est converti au catholicisme à l'âge de 13 ans. |
Devant la montée de la délinquance dans le pays, le parlement adopte la Loi sécurité et liberté, sur proposition du ministre de la justice Alain Peyrefitte, qui étend les pouvoirs de la Police et du Parquet et restreint le pouvoir d'appréciation du juge. Vives protestations de l'opposition de gauche sur la restriction des libertés publiques. | |
16/02/81 | Lors de l'émission Audition publique diffusé sur Antenne 2, un militant de la CGT prend la parole sans autorisation des présentateurs qui arbitraient le débat et ses collègues de la CGT, des jeunesses communistes, et des membres du PCF empêchent toute discussion obligeant les présentateurs à interrompre l'émission après seulement 20 minutes. |
mars | |
30/03/81 | les cinq plus importantes fédérations de ciné-clubs organisent la manifestation « Six heures pour les Ciné-Clubs » à la Cinémathèque de Chaillot. |
avril | |
15/04/81 | loi no 81-357 transcrivant la convention internationale du travail no 111 dans la législation française. Elle inaugure la lutte contre la discrimination à l'emploi et au travail. |
Les mesures de rigueur prise par le premier ministre Raymond Barre réduisent le déficit public à 0,7 % du PIB. Mais le budget de l'État, malgré les efforts des différents gouvernements, ne retrouvera jamais la situation d'équilibre qu'il a connu. |
mai | |
10/05/81 | alternance. Élection de François Mitterrand à la Présidence de la République française, avec 51,76 % des voix. C'est la première fois de la Cinquième République qu'un candidat socialiste est élu à la tête de l'État. |
15/05/81 | tricentenaire de la première mise en eau complète du canal du Midi. |
21/05/81 | Pierre Mauroy, Premier ministre et le septennat de François Mitterrand s'ouvre par une cérémonie au Panthéon durant laquelle il rend hommage, par un dépôt de roses rouges, à Jean Jaurès, Jean Moulin et Victor Schœlcher. |
21/05/81 | Le même jour, pour l'élection présidentielle de François Mitterrand, Libération a parfumé son journal à la rose pour fêter l'événement. |
22/05/81 | décret de dissolution de l'Assemblée nationale. |
25/05/81 | grâce présidentielle de Philippe Maurice, dernier condamné à mort. |
27/05/81 | suspension provisoire des expulsions d'étrangers et publication de décrets qui complexifie leurs expulsions. |
juillet | |
01/07/81 | le SMIC augmente de 10 % et le traitement des fonctionnaires de 3,4 %. Les allocations familiales et les autres prestations sociales sont revalorisées. La SNCF augmente ses tarifs marchandises mais pas ses tarifs voyageurs. |
01/07/81 | circulaire interministérielle sur la démocratisation de la formation scolaire. Création des ZEP (zone d'éducation prioritaire) par le ministre de l'éducation Alain Savary. |
02/07/81 | Louis Mermaz est élu président de l’Assemblée nationale. |
18/07/81 | tuerie d'Auriol. |
29/07/81 | suppression de la Cour de sûreté de l'État |
Rébellion urbaine des Minguettes à Vénissieux (dans la banlieue lyonnaise). De violents incidents (rodéos de voitures volées, incendie d'automobiles) durant l'été vont entraîner une série de mesures nationales à commencer par la politique de DSQ (développement social des quartiers). 250 voitures et des dizaines de bâtiments seront détruites par des jeunes immigrés en l'espace de deux mois. |
août | |
03/08/81 | loi fiscale majorant de 7,7 milliards de francs les recettes fiscales. Surtaxe sur les hauts revenus, hausse des impôts sur les bénéfices des sociétés, des banques et des compagnies pétrolières. Majoration de la taxe sur les produits pétroliers. |
Plan de relance Mauroy de 1,7 % du PIB : | |
Augmentation de 2,3 milliards de francs des pensions de retraite. | |
Suppression des cotisations employeur pour 2,5 milliards de francs. | |
12,8 milliards de francs affectés à la création de 150 000 emplois et à la formation professionnelle. | |
5,5 milliards de francs d'aide aux agriculteurs. | |
26 milliards de francs de capital aux entreprises publiques. | |
250 millions de francs pour la construction de logements. | |
17 milliards de francs de prêts accordés par le Fonds industriel de modernisation et le Fonds de développement économique et social. | |
Crédit d'impôt sur l'investissement privé : 10 % du montant de l'investissement peut être déduit de l'impôt sur les sociétés. Cette mesure représente un coût budgétaire très élevé (4,5 milliards de francs) pour un résultat limité (cf. plus bas). | |
Ce plan de relance n'obtient pas les effets escomptés par le gouvernement qui sera contraint d'appliquer un plan de rigueur à partir de 1982. On peut noter que la politique de rigueur appliquée en Europe et aux Etats Unis, le refus de la dévaluation, l'évasion des capitaux, la hausse de la fiscalité et surtout l'ouverture des frontières (qui interdit toute mesure protectionniste) aboutiront à l'échec du plan de relance et au retour à un classique plan de rigueur. | |
10/08/81 | « loi Lang » imposant un prix unique sur les livres. |
11/08/81 | lancement d'une opération de régularisation des étrangers : 132 000 seront concernées d'ici à 1983. |
26/08/81 | le Conseil des ministres approuve le projet de loi abolissant la peine de mort. |
1981 | septembre |
17/09/81 | le ministre de la justice Robert Badinter dépose le projet de loi contre la peine de mort à l'Assemblée nationale. |
18/09/81 | la chambre basse vote de par 369 voix contre 113 l'abolition de la peine de mort en France. Des voix de l'opposition, comme celles de Jacques Chirac et Philippe Séguin se sont jointes à celles des socialistes pour voter la loi. |
22/09/81 | inauguration du TGV Paris-Lyon par François Mitterrand. |
29/09/81 | Décès de Georges Brassens |
30/09/81 | le projet de loi abolissant la peine de mort est voté au Sénat par 161 voix pour et 126 contre. Instauration de l'impôt de solidarité sur la fortune. |
Économie | |
Creusement du déficit avec les nombreuses mesures sociales votées par le parlement (-1,6 % du PIB). | |
Le niveau de prélèvements obligatoires atteint 42,5 % du PIB. La hausse continue de la fiscalité directe (impôts et cotisations) et indirecte (TVA et droit d'accise) ne parvient pas à réduire le déficit qui s’accroît régulièrement depuis le début des années 1970. | |
4,5 milliards de francs de déficit commercial. |
Entreprises | |
France Télécom lance le Minitel. |
Société | |
1 617 000 chômeurs (6,3 % de la population active). | |
2,9 millions de crimes et délits constatés en France. Le taux de criminalité, estimé à 53,5 ‰, a été multiplié par 4 depuis le début des années 1960 alors que la population n'a augmenté que de 17 % entre 1965 et 1981. |
Cinéma | |
Film français : 1981 |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N | |
5 janvier 1981 | Lanza del Vasto, | écrivain et partisan de la non-violence | fr | ||
15 mars 1981 | René Clair | réalisateur | fr | ||
15 avril 1981 | Valentine Prax | peintre | fr | ||
1 juillet 1981 | Bernard Dimey | poète, parolier | fr | ||
11 août 1981 | Valentine Tessier | comédienne | fr | ||
4 septembre 1981 | Louis Delamare, | ambassadeur assassiné au Liban. | fr | ||
9 septembre 1981 | Jacques Lacan | psychanalyste | fr | ||
11 septembre 1981 | Dominique Auclères, | ancienne journaliste au Figaro (1945-1975) | fr | ||
| 29 septembre 1981 | Georges Brassens | auteur-compositeur-interprète | fr | |
5 octobre 1981 | Jean Eustache | réalisateur et acteur | fr | ||
10 octobre 1981 | Abel Gance | réalisateur | fr | ||
16 décembre 1981 | Jean-Louis Goarnisson | prêtre, médecin et homme politique | fr |
Actualité française
janvier | |
10/01/80 | promulgation de la loi Bonnet qui réprime l'immigration clandestine. |
18/01/80 | Loi de finances pour le budget de 1980 |
Dépenses de l'État : 425 milliards de francs | |
Dépenses sociales : 737 milliards de francs | |
Intérêts de la dette : 46 milliards de francs | |
Recettes fiscales : 641 milliards de francs | |
Cotisations sociales : 468 milliards de francs | |
Excédent de 9 milliards de francs |
mai | |
13/05/80 | émeute autour du campus de Jussieu à Paris : un jeune chômeur, Alain Bégrand, se tue en tentant d'échapper à la police. |
19/05/80 | Valéry Giscard d'Estaing rencontre Léonid Brejnev à Varsovie. |
juin | |
le pape Jean-Paul II visite la France. |
juillet | |
01/07/80 | le SMIC augmente de 2,49 %. Les loyers augmentent de 11 à 20 %, le ticket de métro de 17 % et la carte orange de 21 %, les médicaments de 5 % et le pain de 5 à 10 %. Les constructeurs augmentent leurs voitures de 4,8 à 6 %. |
07/07/80 | Bob Marley se produit devant plus de 50 000 personnes au Bourget. |
août | |
20/08/80 | mort de Joe Dassin à l'âge de 41 ans |
septembre | |
Le Tribunal des flagrants délires, émission radio sur France Inter. | |
21/09/80 | crue exceptionnelle de la Loire qui fait 6 morts et plus de trente blessés |
22/09/80 | Enlèvement de Bernard Galle |
Économie | |
Excédent budgétaire de 9 milliards de francs (0,4 % du PIB) | |
Hausse de prélèvements obligatoires (40 % du PIB) | |
65 % des foyers fiscaux sont soumis à l'impôt sur le revenu. | |
Le budget de la défense représente 2,8 % du PIB. |
Société | |
90 % des ménages possèdent la télévision. | |
La société compte 5,4 % de chômeurs. | |
193 000 policiers et gendarmes chargés du maintien de l'ordre. | |
2,6 millions de crimes et délits répertoriés pour l'année 1980. |
Naissances | Décès | Identité | Profession | N |
1 janvier 1980 | Olivia Ruiz | chanteuse | fr | |
16 février 1980 | Géraldine Nakache | actrice et réalisatrice | fr | |
5 mars 1980 | Renan Luce | chanteur et auteur-compositeur | fr | |
29 avril 1980 | Adrien Antoine | acteur | fr | |
13 juin 1980 | Florent Malouda | footballeur | fr | |
26 juin 1980 | Sinik | rappeur | fr | |
5 juillet 1980 | Eva Green | actrice | fr | |
19 juillet 1980 | Émilie Mazoyer | animatrice radio | fr | |
25 juillet 1980 | Diam's | chanteuse | fr | |
24 août 1980 | 16 octobre 1984 | Grégory Villemin | victime de meurtre | fr |
25 août 1980 | Ovidie | actrice, réalisatrice et auteur | fr | |
25 août 1980 | Ève Angeli | chanteuse | fr | |
4 octobre 1980 | Ludivine Furnon | gymnaste | fr |
Le Tribunal des flagrants délires est une émission de radio satirique française diffusée entre 11 h 30 et 12 h 45 sur France Inter, de septembre 1980 à juin 1981, puis de septembre 1982 à juin 1983.
Elle s'inspirait elle-même d'une émission antérieure de chansonniers, Procès pour rire, au début des années 1960 avec Frida Boccara.
Produite par Monique Desbarbat, l'émission avait pour cadre un tribunal imaginaire présidé par Claude Villers (surnommé le « Massif central » par Desproges).
L'émission connut un succès incontestable, et les personnalités invitées à passer en jugement furent nombreuses, dont : Pierre Perret le premier invité, Frédéric Mitterrand, Renaud, Daniel Cohn-Bendit, Jacques Séguéla, Guy Bedos, Yannick Noah, Coluche, Léon Zitrone ou Jean-Marie Le Pen.
Certaines émissions furent réalisées par Claude Berri
Le « procès » commençait par une présentation de l'invité, présenté comme « prévenu », et « interrogé » par le président du tribunal Claude Villers.
Le prévenu était par la suite attaqué par le Ministère public, représenté par « le procureur de la République Desproges française », alias Pierre Desproges. Le début de ses réquisitoires, souvent identique (avec quelques variations), est resté célèbre : « Françaises, Français ; Belges, Belges ; mon Président-mon chien ; monsieur l'avocat le plus bas d'Inter ; mesdames et messieurs les Jurés ; public chéri, mon amour ! », parfois complété de « Bonjour, ma colère ! Salut, ma hargne ! Et mon courroux, coucou ! », ce dernier mot étant repris en chœur par le public.
Avec le temps, Desproges alla jusqu'à ignorer totalement dans ces réquisitoires les invités de l'émission du jour, pour partir dans de longs exposés sur des sujets aussi divers que le cassoulet toulousain, la recette du cheval-melba, le cancer ou sa dernière quittance de gaz. Le tout était invariablement ponctué d'allusions dénigrantes envers Luis Rego concernant ses origines portugaises, ses compétences « d'avocat pourri d'office » ou sur sa Tata Rodriguez que Desproges soupçonne qu'elle lui envoie des colis en « paquet-fado », et conclu généralement par la formule rituelle : « Donc, l'accusé est coupable, mais son avocat vous en convaincra mieux que moi ».
Les « prévenus » étaient par la suite défendus par Luis Rego, l'avocat « le plus bas d'Inter ». Luis Rego alternait les digressions et les thématiques loufoques, comme des parodies de jeux radiophoniques, des fiches bricolages improbables, etc.
Des « témoins » pouvaient être entendus — comme Guy Bedos lors du procès de Coluche —, l’émission se terminant par la dernière parole, donnée pour sa défense au « prévenu ».
Un accompagnement musical, pour la chanson qui entamait chaque émission et des improvisations ponctuant les propos des uns et des autres, était joué au piano par Georges Rabol qui, comme le dira Pierre Desproges au cours du procès de Jean-Marie Le Pen : « Je le précise à l'intention des auditeurs qui n'auraient pas la chance d'avoir la couleur, est presque aussi nègre que pianiste ».
Conclusion invariable de l'audience, l'accusé était soit condamné à interpréter une chanson de son choix, soit acquitté mais fermement invité à chanter une chanson, reprise en chœur par le tribunal et le public. Si l'invité était un chanteur professionnel, cette dernière chanson devait impérativement ne pas être extraite de son répertoire ; c'est ainsi, par exemple, poussant la règle du contre-emploi jusqu'à son extrême, que Juliette Gréco choisit d'interpréter « Bécassine c'est ma cousine » d'ordinaire chantée par Chantal Goya
Remplaçants occasionnels
À certaines occasions, Claude Villers, Luis Rego et Pierre Desproges étaient parfois remplacés dans leurs rôles de président, avocat et procureur par d'autres fantaisistes :
Président suppléant : José Artur ;
Avocats suppléants : Bruno Garcin, Éva Darlan ;
Procureurs suppléants (après le départ de Desproges) : Éva Darlan, Serge Papagalli, Guénolé Azerthiope.
La journaliste Jeanne Folly participa également à l'émission en tant qu'« experte très experte », chargée de dresser le profil psychologique de l'accusé. Ses interventions maniaient subtilement le sous-entendu un brin grivois et évoquaient invariablement les multiples « séances sur le divan » auxquelles elle avait soumis l'accusé.
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Carlos Ghosn, l’ex-PDG de Renault-Nissan, a fui le Japon
Malgré son assignation à résidence à Tokyo, l’homme d’affaires Carlos Ghosn, ancien patron du groupe automobile Renault-Nissan, se trouve depuis dimanche au Liban.
Il a débarqué dimanche sur le sol libanais à bord d'un jet privé en provenance de Turquie. Malgré son assignation à résidence, l'ancien patron de Renault Carlos Ghosn, interpellé en novembre 2018 pour de présumées malversations financières, a quitté le territoire japonais pour Beyrouth, selon des informations du journal Les Echos et de L'Orient le jour.
Si les circonstances de cette fuite au Liban restent encore à éclaircir, une chose est sûre : le Franco-libano-brésilien, ancien PDG de Renault-Nissan, avait été officiellement assigné à résidence à Tokyo le 25 avril dernier, après 130 jours de détention. Il n'était donc a priori pas autorisé à quitter le pays.
Il « est fatigué d'être un otage politico-industriel »« La manière dont il a quitté le Japon n'est pas claire », a indiqué un responsable libanais, après avoir confirmé son arrivée. Ce départ surprise vient en tout cas étoffer un dossier déjà hors normes. Il « est fatigué d'être un otage politico-industriel », a confié au Wall Street Journal un proche de la famille. Selon ce dernier, Carlos Ghosn craint de ne pas bénéficier d'un procès juste sur le sol nippon. A Beyrouth, au contraire, ce dernier est considéré comme le symbole suprême de la réussite de la diaspora libanaise.
Pour rappel, Carlos Ghosn est soupçonné d'abus de confiance aggravé par la justice japonaise et de détournement de fonds au détriment du groupe Nissan. Il aurait notamment minoré une partie de ses revenus à hauteur de 9,23 milliards de yens (74 millions d'euros) entre 2010 et 2018. Alors que son procès doit débuter au plus tôt au printemps prochain, il encourt jusqu'à 15 ans de prison et une amende de 1,25 million d'euros.
Une « conspiration » selon le clan GhosnSelon l'ancien empereur de l'automobile, et ses proches, il ne s'agit de rien d'autre que d'un coup monté. D'une « conspiration » ourdie par des cadres de Nissan, des hauts fonctionnaires du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie et des hommes du parquet de Tokyo pour l'évincer.
Carlos Ghosn n'aurait pas été le seul à profiter de ce système. Hiroto Saikawa, le directeur général de Nissan a reconnu avoir touché un bonus bien supérieur à ce qu'avait prévu l'entreprise. C'est aussi le cas d'une demi-douzaine de cadres qui pourraient rendre des comptes dans les prochaines semaines. Et si la perspective d'un procès faisait craindre aux autorités japonaises un grand déballage public, comme le suggèrent Les Echos ? Auquel cas, ce départ du Japon du patron français n'arrangerait pas seulement ce dernier.
Hormis le fond du dossier, la défense de Carlos Ghosn pointe également des défaillances sur les conditions de sa détention préventiv e puis de son contrôle judiciaire. Il lui est notamment interdit depuis le départ tout contact avec sa femme. « Chacun de nous tente de comprendre comment un pays aussi développé que le Japon peut laisser les droits de l'Homme - dont devrait bénéficier notre père - être bafoués de la sorte », ont récemment déploré ses enfants dans une tribune publiée sur Franceinfo.
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Le Journal des débats est un journal français publié de 1789 à 1944 (avec quelques changements de titre).
Histoire
Créé peu après les premières réunions des États généraux de 1789 par Gaultier de Biauzat, il renfermait le procès-verbal officiel mot pour mot des débats de l'Assemblée nationale sous le titre de Journal des débats et des décrets.
Le 29 août 1789, il est acheté par François-Jean Baudouin, imprimeur officiel de l'Assemblée nationale, qui le cède aux frères Bertin en 1799. Sous la forme d'un hebdomadaire, puis d'un quotidien, il est dirigé pendant près de quarante années par Bertin l'Aîné et appartient longtemps à la famille Bertin1.
Sous l'Empire, il est assez opposé à Napoléon Ier, qui lui impose un nouveau titre, Journal de l'Empire (à partir du 16 juillet 1805). Au moment de la Première Restauration, le journal prend le titre de Journal des débats politiques et littéraires (1er avril 1814). Redevenu Journal de l'Empire pendant les Cent-Jours du 21 mars au 7 juillet 1815, il est de nouveau appelé Journal des débats politiques et littéraires de 1815 à 1944.
Au début de la Seconde Restauration, le Journal des débats fait partie des journaux conservateurs sans être réactionnaire.
Face à l'attitude de Charles X et de son entourage ultra-royaliste, le Journal des débats évolue, dans les années 1827-1829, vers l'opposition libérale. S'il n'hésite pas à se montrer critique vis-à-vis de Charles X et du ministère Polignac, le journal, de par son importance même, ne peut cependant pas entrer dans une opposition ouverte au régime, telle que celle du journal Le National.
Sous la Restauration et au début de la Monarchie de juillet, le Journal des débats est l'organe le plus diffusé après Le Constitutionnel : en 1830, il tire à 13 000 exemplaires.
De nombreuses contributions (voir ci-dessous) ont enrichi ce journal à cette époque.
Il cède ensuite cette place à La Presse d'Émile de Girardin, puis au Petit Journal.
En 1893, le journal est racheté par les frères Collas, entrepreneurs de travaux. Étienne Bandy de Nalèche épouse une des héritières en 1888. il devient secrétaire du conseil d'administration du Journal des Débats (1893), directeur de la Société du Journal des Débats en 1896 puis du journal lui-même en 1898
Le Journal des débats continue de paraître pendant l'Occupation, et même après l'occupation de la Zone sud. C'est ce qui lui vaut d'être supprimé à la Libération en 1944.
Directeurs
1799-1842 : Louis-François Bertin et Pierre Louis Bertin
1842-1854 : Armand Bertin
1854-1871 : Édouard Bertin
1871-1883 : Jules Bapst
1884-1895 : Georges Patinot
1895-1942 : Étienne Bandy de Nalèche
Collaborateurs célèbres
Parmi les personnes ayant travaillé pour le Journal des débats, on trouve des figures plus ou moins célèbres.
Antoine Albalat
Henry Aron (de 1872 à 1874, puis de 1881 à 1885)
Louis Simon Auger
Honoré de Balzac, y publie trois fois de suite Modeste Mignon en 1844
Étienne Béquet, critique qui signe d'un « R » ses articles, il y publie pendant 15 ans
Hector Berlioz (de 1835 à 1864)
Jacques Bins de Saint-Victor
Castil-Blaze (de 1820 à 1832)
Jean François Boissonade de Fontarabie
Abel Bonnard
Jean Bourdeau, traducteur de Schopenhauer
Paul Bourget
Fernand de Brinon
François-René de Chateaubriand
Étienne-Jean Delécluze, critique d'art (de 1822 à 1863)
Jean Decrais, rédacteur en chef, père de la journaliste et productrice de télévision Éliane Victor
Abbé Charles-Marie de Feletz
Julien Louis Geoffroy (de 1800 à 1814)
Victor Hugo
Jules Janin (de 1832 à 1872)
Joseph Kessel
Léon Foucault
Émile Littré
Conrad Malte-Brun
Alfred Nettement
Charles Nodier
Ferdinando Petruccelli della Gattina
Anatole Prevost-Paradol
Édouard Rod
Eugène Sue, qui y pré-publia Les Mystères de Paris
Arthur Raffalovitch
Hippolyte Rigault
Frédéric Soulié
Hippolyte Taine
Jules Verne
Adolphe Viollet-le-Duc
Lucien de Vissec, qui y publia en feuilleton Le Portrait de Ghirlandojo, conte, en 1902, et Les Filets bleus en 1918
Léon Say
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Le Petit Parisien est un journal quotidien français publié du 15 octobre 1876 au 17 août 1944 et qui fut l'un des principaux journaux sous la Troisième République. Il est l'un des quatre plus grands quotidiens français à la veille de la Première Guerre mondiale, avec Le Petit Journal, Le Matin, et Le Journal.
Le Petit Parisien est fondé par Louis Andrieux, député radical et procureur de la République, le 15 octobre 1876 avec Jules Roche, un ancien confrère d'Andrieu au barreau, comme rédacteur en chef. Le Petit Parisien à ses débuts est plutôt de tendance anticléricale et radicale (gauche). Il devient assez rapidement populaire. En 1884, Jean Dupuy en devient le propriétaire. Dès lors pendant plusieurs décennies, la famille Dupuy joue, à travers Le Petit Parisien, un rôle politique important en France. Le journal, sous son impulsion et avec un positionnement politique plus modéré, atteint une très grande diffusion avec un million d'exemplaires vendus à travers la France dès 1900, puis plus de deux millions à la fin de la Première Guerre mondiale, alors le tirage le plus élevé au monde. Durant l'entre-deux-guerres, il se positionne nettement à droite et connaît de nouveaux concurrents, les quotidiens du soir. En août 1944, le journal, qui avait été transformé pendant l'Occupation par le gouvernement militaire allemand en organe de propagande, est alors supprimé et le Parisien libéré le remplace dans les kiosques.
Par son histoire, Le Petit Parisien illustre la réalité de la puissance politique de la presse en France sous la Troisième République.
Le Petit Parisien est fondé par Louis Andrieux le 15 octobre 1876, et Jules Roche en devient le rédacteur en chef. Quatre sénateurs, tous radicaux et anticléricaux, parmi lesquels Edmond Adam (dont l'épouse Juliette laissera d'intéressantes mémoires), forment le conseil de direction politique. Le journal se présente comme un « journal politique du soir ». Il change plusieurs fois de propriétaires en 1877 : il est cédé une première fois à Eugène Schnerb le 22 février 1877, puis à Hector Pessard en juin et enfin acquis par Paul Dalloz en août. Jean Dupuy, un provincial d'origine paysanne, parti de rien, qui a fait fortune et plus tard est devenu sénateur, et Lucien Claude Lafontaine avancent des fonds au Petit Parisien. Le 18 janvier 1878, Émile Cornuault, ingénieur civil et connaissance de Jean Dupuy, fonde la première société du Petit Parisien : La Société anonyme du journal Le Petit Parisien. Un de ses actionnaires les plus importants est Léon Audbourg, un ingénieur civil également. Jean Dupuy devient le principal commanditaire secret du Petit Parisien avec Louis Paul Piégu comme propriétaire et directeur officiel du journal, à partir du 15 juin 1879. Le journal a commencé à évoluer vers le radicalisme. Le tirage double passant de 23 000 en janvier 1879 à 40 000 en novembre 1880, grâce notamment à la place alors importante accordée aux feuilletons
Charles-Ange Laisant, député, ancien polytechnicien et ami de Lafontaine, crée une nouvelle société ce même jour et la première est dissoute. Laisant devient l'associé de Piégu. Dupuy en fait partie également. Cette nouvelle société exploite la publication du Petit Parisien, dont l'imprimerie est située à Paris, au 18 rue d'Enghien. L'immeuble du 18 appartient déjà presque entièrement à Jean Dupuy, dont les moyens financiers étaient alors accrus grâce à l'héritage de son beau-père qui venait de mourir.
Laisant et Dupuy veulent alors faire du journal, jusque-là une mauvaise affaire, une entreprise rentable. Avec un capital augmenté et un avenir assuré, Le Petit Parisien est alors en mesure de moderniser son matériel et d'organiser sa vente en province. Il fait plus de place à l'information. N'ayant pas les moyens de passer par l'agence Havas (qui existe en France depuis 1835), il se dote donc de correspondants à Londres et à Alger.
Le 28 février 1880, la société du Petit Parisien lance une revue, La Vie populaire, avec des romans et des nouvelles signés Zola, Maupassant, Catulle Mendès et Alphonse Daudet. C'est un hebdomadaire à deux sous et seize pages, qui connait rapidement le succès. Cette même année, Le Petit Parisien s'attire les foudres de la justice. Sous le pseudonyme de Jean Frollo, Laisant attaque le général de Cissey, bonapartiste, qu'il accuse d'avoir une maîtresse à la solde de l'Allemagne. Il en résultera 8 000 francs d'amende pour le journal. Le 29 juillet 1881, une loi donne entière liberté à la presse, tout en la réglementant afin d'éviter des procès qui, en fait, font plus de publicité que de torts aux journaux concernés. Le Petit Parisien profite alors de cette liberté pour lutter contre Jules Ferry. Le journal, entièrement ligué contre lui, contribue à sa chute : c'est le fameux gouvernement de 73 jours, le « Grand Ministère », mené par Gambetta, qui fait l'objet de railleries au sein du Petit Parisien et dans d'autres journaux. Mais Jean Dupuy admire Jules Ferry, même s'il n'est pas toujours d'accord avec lui, et il n'apprécie pas le ton partisan de ses collaborateurs. De plus, trois amis de jeunesse de Dupuy font partie du gouvernement : Alexandre Ribot, Maurice Rouvier et René Waldeck-Rousseau. Au milieu des années 1880, le journal s'intéresse plus aux gazettes, aux potins, aux scandales et au scabreux, afin de vendre plus. L'avenir s'annonce bien : le journal dispose alors de 2 800 dépositaires en province et enregistre beaucoup de nouveaux abonnements. L'un des premiers à se soucier du sort des ouvriers en usine, Waldeck-Rousseau fait voter une loi sur les syndicats en 1884. Le journal, subjectivement, en parle longuement. Il ne se fait plus à ce moment-là le champion de l'anticléricalisme. Il ne fait non plus aucune allusion à l'antisémitisme émergeant à cette époque, qu'incarne par exemple L'Antijuif, le journal de Panchioni fondé en 1881 et prélude au livre du journaliste Édouard Drumont, La France juive.
Une nouvelle amélioration du matériel d'imprimerie en 1885 permet d'augmenter le tirage à 150 000 exemplaires. Les feuilletons de Maupassant, qui demande une rémunération double de celle de Jules Verne, avaient déjà aidé au succès de La Vie populaire. On rapporte cette anecdote : le plan du parcours à suivre le jour des obsèques de Victor Hugo, inclus dans le journal, augmente aussi son chiffre de vente ce jour-là. Piégu meurt en juillet 1888. La société devient alors Le Petit Parisien, Dupuy et Cie, et Jean Dupuy en devient le directeur officiel. Le temps de la hargne partisane est révolue. Le but est alors d'informer mieux et plus rapidement. La modernité se fait jour.
Jean Dupuy devient sénateur des Hautes-Pyrénées le 4 janvier 1891. Un hebdomadaire issu du groupe Dupuy & Cie est lancé le 25 avril de cette même année : L'Agriculture nouvelle. Le 24 mars 1893, les actions du Petit Parisien sont cotées à la bourse de Paris. Le tirage vient d'atteindre 400 000 exemplaires mais reste encore loin derrière Le Petit Journal (900 000 exemplaires).
Avec l'affaire Dreyfus, les journaux antisémites se déchainent (et en premier lieu La Libre Parole d'Édouard Drumont, le 15 octobre 1894). D'abord, Le Petit Parisien informe de l'affaire sans vraiment prendre parti. Puis le journal émet ses premiers doutes sur le bien-fondé des accusations. Il plaide très vite pour une révision du procès. Le 21 septembre 1899, le journal publie une déclaration d'Alfred Dreyfus, qui vient d'être gracié, mais pas encore réhabilité (il le fut seulement en 1906).
Entretemps, en 1895, les locaux du journal s'étendent du 18 au 20 de la rue d'Enghien. Dupuy devient ministre de l'Agriculture le 26 juin 1899.
En 1900, Le Petit Parisien dépasse Le Petit Journal avec 1 million d'exemplaires vendus par jour. Dupuy est réélu sénateur le 28 janvier. En 1901, le journal fait 6 pages et coûte toujours 5 centimes. Le 3 février 1902, le journal atteint 1 103 195 exemplaires.
Lors des élections législatives de 1902, Le Petit Parisien est favorable à Adolphe Carnot, frère de Sadi Carnot, le président de la République assassiné le 25 juin 1894, et à son Alliance républicaine démocratique, ni socialiste, ni radicale, mais plutôt modérée. Pierre Dupuy, fils de Jean, est candidat dans l'arrondissement de Blaye en Gironde. Il est élu au premier tour, et fait partie du groupe de Gauche démocratique, dont il est le secrétaire jusqu'en 1906.
Jean Dupuy envoie son fils Paul étudier le marché et l'industrie de la presse aux États-Unis : il y découvre des machines modernes. Jean Dupuy est ainsi le premier à adosser à un journal sa propre papeterie en 1904, usine de fabrication de papier qui devient officiellement en 1917 la Société des papeteries de la Seine, dite aussi Papeterie du Petit Parisien. Propriété du groupe multinational papetier Smurfit Kappa, la papeterie, située à Nanterre, ferme en 2011.
À partir du 4 avril 1904, Le Petit Parisien paraît avec un sous-titre : « Le plus fort tirage des journaux du monde entier ». En juillet 1906, un supplément dominical est lancé, Nos loisirs, puis en 1910, en partenariat avec Félix Juven, c'est Le Miroir qui vient s'ajouter, ciblant ainsi de plus en plus les lecteurs de fin de semaine à coup d'éditions illustrés, notamment à partir de clichés photographiques.
L’épisode de 45 jours de la crue des eaux de la Seine amène pour la première fois en janvier 1910, des photographies qui documentent les reportages. Les photos sont de qualité médiocre mais les textes sont riches en détails de toutes sortes. Le supplément littéraire illustré du 6 février comporte exceptionnellement 12 pages
Le journal milite depuis le début pour la séparation de l'Église et de l'État, séparation qui interviendra en 1905. Le journal contribue, en 1913, avec Jean Dupuy, à faire accepter un projet de loi controversé : l'allongement de la durée du service militaire à trois ans, votée le 19 juillet et ratifiée le 7 août.
Le 1er mars 1914, Élie-Joseph Bois, 43 ans, devient rédacteur en chef du journal. Il y fait plus de place au sport et à l'actualité internationale. Une rubrique cinéma est créée. Apparaissent aussi des chroniques signées par de grands écrivains tel Anatole France.
Au cours de la Première Guerre mondiale, la société du journal crée Le Poilu du Petit Parisien, un bulletin avec des nouvelles des uns et des autres, des petites histoires amusantes. C'est une sorte de lettre collective pour les combattants de la rue d'Enghien. Fin 1916, le tirage du Petit Parisien dépasse les 2 millions d'exemplaires. Le lendemain de la Victoire (12 novembre 1918), le journal dépasse les 3 millions d'exemplaires.
En 1917, Paul Dupuy rachète à Pierre Lafitte le quotidien l’Excelsior, qui fonde la société Excelsior Publications, faisant partie de la holding de presse contrôlée par la famille Dupuy.
En 1919, Le Petit Parisien donne son avis sur le bolchévisme : le 4 janvier, le journaliste Claude Anet écrit « Bolchévisme et tsarisme, c'est tout un ». En résumé, Lénine remplace le tsar, mais ce n'est pas mieux. Le 11 novembre 1919, jour du premier anniversaire de l'Armistice, commence alors, au sein du personnel des journaux, une grève qui durera 3 semaines. Les ouvriers imprimeurs réclament une augmentation de salaire de cinq francs par jour. La Presse de Paris, imprimée rue d'Enghien, est le seul journal à paraitre.
Le 31 décembre, Jean Dupuy meurt. L'évènement est d'importance : le président de la République Poincaré assiste aux obsèques et Clemenceau envoie un télégramme. C'est dire l'influence des Dupuy et du journal, comme de la presse en général, en France à cette époque. Ses deux fils, Pierre et Paul, restent les gérants statutaires. Paul Dupuy dirige alors La Science et La Vie (l'actuel Science et Vie), une revue de la société du Petit Parisien. Il succède à son père aux commandes du journal. Pierre en est le codirecteur.
Paul Deschanel est élu président de la République le 17 janvier 1920, en battant Clemenceau. Le journal évoquera les moments de démence du président Deschanel, retrouvé dans la nuit du 24 mai 1920 pieds nus et en pyjama sur une voie ferrée. Le journal exprime aussi à cette période sa révulsion pour le bolchévisme.
À partir de 1921, sous l’impulsion des rédacteurs en chef, Léon Touchard puis Élie Bois, l'aspect du Petit Parisien se modernise. Il se met aux grands reportages internationaux accompagnés de photos et signés par Louis Roubaud, Albert Londres ou Henri Béraud, par exemple le reportage de ce dernier sur l'indépendance de la République d'Irlande en 1920. Le journal annonce la mort de Lénine le 22 janvier 1924, année également de l'élection de Gaston Doumergue à l'Élysée.
Paul Dupuy s’intéresse aussi à la radiodiffusion et lance le Poste du Petit Parisien le 12 mars, la radio du quotidien éponyme dont les studios et l’antenne sont installés dans l’immeuble du journal, rue d’Enghien. Maurice Bourdet en est le rédacteur en chef du Journal parlé.
Paul Dupuy meurt d'une fièvre typhoïde contractée lors d'un voyage en Afrique du Nord, le 10 juillet 1927. Son frère Pierre reste seul aux commandes. Il crée en 1928, la Société du Petit Parisien et d'éditions (SPPE), une société en commandite par actions.
Le Petit Parisien s'intéresse aussi au cinéma et à la télévision, alors dans ses balbutiements. Le 8 mai 1930, Pierre Dupuy rencontre une première fois Mussolini, qui l'impressionne mais dont il se méfie. Il souhaite que cette entrevue ne soit pas ébruitée et glisse politiquement vers la droite avec un anticommunisme de plus en plus virulent. En 1932, on enregistre une baisse sensible du tirage du journal, qui se poursuit les années suivantes : est-ce du fait de son nouveau positionnement ou bien encore de la concurrence de Paris-Soir de Jean Prouvost ?
Le journal interviewe Gandhi grâce à la journaliste Andrée Viollis. Lors de l'accession d'Hitler au pouvoir en Allemagne le 30 janvier 1933, le journal se montre au départ assez neutre. Mais en mai, il commence à s'en méfier et dénonce son caractère dangereux. Le 3 mai 1933, un article de Lucien Bourgès est titré « Mais où va l'Allemagne ? ».
Concernant Mussolini, la méfiance est moindre. Pierre Dupuy est l'artisan d'un accord franco-italien et est reçu « chaleureusement » par Mussolini, selon Le Nouveau Cri du 19 janvier 1935. Le 2 avril, Dupuy est même nommé grand officier de l'Ordre de la Couronne d'Italie et écrit une lettre de remerciement à Mussolini.
Le Petit Parisien couvre largement tous les évènements de l'époque. En 1934, il envoie Ella Maillart au Mandchoukouo, nouvel État fondé par les Japonais en 1932. S'il critique l'« organisation » et la « désinformation » des Jeux olympiques de Berlin, il reste relativement neutre. Il couvre également la guerre d'Espagne, de juillet 1936 à mars 1939, l'instauration des congés payés en 1936. Ainsi le 15 août, le journal décrit-il Paris comme déserte, exception faite des touristes étrangers. Il parle également du scandale royal en Angleterre avec l'abdication d'Édouard VIII qui souhaite se marier avec une divorcée. C'est cette année-là également que le journal commence à comprendre son erreur vis-à-vis de Mussolini.
En 1937, le prix du journal est augmenté, suivant ainsi le coût du prix du papier, ce qui fait craindre à Pierre Dupuy un impact négatif sur les ventes.
En 1938, le journal soutient les accords de Munich signés entre Chamberlain, Daladier, Mussolini et Hitler.
Le 11 février 1939, Lucien Bourgès couvre la mort du pape Pie XI et la nomination de Pie XII.
À partir de 1939, le rôle politique du Petit Parisien et de la presse en général s'estompe. Le journal informe, simplement. Mais les ventes baissent. Les grandes heures du journal semblent passées. Le Petit Parisien connait alors des moments difficiles, avec des tensions au sein de la rédaction. Élie-Joseph Bois est attaqué au conseil de surveillance. Il a le soutien de Pierre Dupuy, malgré des divergences entre les deux hommes.
Le 11 juin 1940, Le Petit Parisien, le « vrai », celui des Dupuy, est imprimé pour la dernière fois à Paris. Depuis le 29 mai, il ne paraît plus que sur deux, voire une seule feuille. Ce dernier numéro titre « L'Italie déclare la guerre à la France. On s'y attendait ». Dans la journée du 11, le journal plie bagages, et va, pour moitié à Rennes, pour autre moitié à Bordeaux, tiré sur les presses de La France de Bordeaux. Aucun exemplaire ne semble avoir été imprimé avant le 17 juin. Élie-Joseph Bois, ravagé par la demande d'armistice, démissionne et part pour Londres le 17 juin. Dupuy le regrette, mais estime ne pouvoir faire de même.
Le 29 juin, le dernier numéro paraît à Bordeaux. Le journal quitte Bordeaux. Jean Dupuy Junior, fils de feu Paul Dupuy, paraît plus pro-allemand que pro-alliés. Son oncle le renvoie. Entre-temps, Pierre Laval annonce à Charles Maurice qu'il est disposé à laisser imprimer Le Petit Parisien dans les ateliers de son journal, Le Moniteur, à Clermont-Ferrand. Pierre Dupuy accepte à contrecœur. Puis, dès le 5 juillet 1940, on demande à Pierre Dupuy de faire revenir son journal à Paris et de collaborer. Mais Dupuy refuse. De plus, paraître à Aurillac, Clermont et Lyon lui suffit. Mais le personnel s'agite, croyant ne pas être payé au mois d'août à cause des problèmes intérieurs et du manque d'argent. Le 24 août, Dupuy justifie dans son éditorial sa position antérieure concernant Mussolini et dénonce les carences militaires de la France. Il préconise « patience et courage » pour la cohabitation imposée avec les Allemands. Mais il ne croit pas en une victoire de De Gaulle. En faisant un sondage auprès de son personnel, il se rend compte que celui-ci souhaite rentrer à Paris. Ce qui se fait finalement, le 8 octobre. Drieu La Rochelle, fasciste convaincu, participe au journal. Marcel Lemonon conserve son poste de Directeur administratif , Jean Edmond Decharme, ancien reporteur au Poste Parisien et chef de Cabinet d' Adrien Marquet , devient rédacteur en chef , Gilbert Cesbron est responsable du service des informations et de la propagande du journal.
Le Petit Parisien se déclare « pour le Maréchal », comme beaucoup à l'époque, pour pouvoir survivre, par défaitisme et par lâcheté, plus que par réelle conviction, selon la fille de Pierre Dupuy, Micheline Dupuy Mais Pierre Dupuy, lui, n'a pas regagné Paris. Les Allemands lui demandent de revenir et de vendre le journal à Bunau-Varilla. Dupuy rentre à Paris, mais refuse leur proposition. Les Allemands et les autorités françaises accusent alors Le Petit Parisien d'être sous « influence juive », du fait des origines de l'épouse de Paul Dupuy, Helen, qui s'empresse de faire parvenir des papiers d'Amérique prouvant le contraire.
Dupuy cherche le moyen de sauver Le Petit Parisien. En acceptant de refaire paraître le journal à Paris, il ne sait pas encore qu'il causera la mort de celui-ci et le déshonneur de sa famille. De plus, il écrit à Mussolini le 27 janvier 1941, naïvement, le suppliant de l'aider, ce qui ne donnera rien. Cette lettre sera utilisée contre lui en 1949 lors de son procès pour faits de collaboration. Dupuy se justifiera plus tard de cette lettre dans une note, note qui, si elle « n'excuse pas, explique beaucoup de choses7 ».
Le 11 février 1941, Pierre Dupuy est congédié et les locaux du journal sont confisqués par les Allemands. Le Petit Parisien continue de paraître, mais n'a plus rien à voir avec ce qu'il était auparavant. Il devient un journal de propagande nazie, et est géré par d'autres journalistes, venus de différents journaux. Un ancien collaborateur du Petit Parisien dira : « Ce n'était plus le Petit Parisien, mais le Petit Berlinois ! ». Son tirage est encore de 505 000 exemplaires en janvier 19438. On « conseille » à Dupuy de faire une cure à Vichy; en somme on l'écarte. Il accepte, mais ne désespère pas de faire renaître le journal, plus tard, sous un autre nom, celui-ci étant désormais synonyme de honte. Son fils, Francis Dupuy, entre dans la Résistance en 1942. Cette même année, Pierre Dupuy est convoqué afin de donner son accord sur le fait de céder Le Petit Parisien aux Allemands même après la guerre (qu'ils pensent alors encore gagner), mais Dupuy refuse. Il quitte Vichy en 1943 et s’installe à Nice, alors en zone d’occupation italienne. Quand Nice est occupée par les Allemands, il retourne à Vichy, où il avait pris ses habitudes et des amis. Il y reste jusqu’au 8 janvier 1945, date de son retour à Paris.
Le 17 août 1944, tous voient partir avec joie les gérants et les collaborateurs du « Petit Parisien collabo ». Ils espèrent faire renaître le journal, mais le 21 août, les nouvelles autorités gouvernementales installent L’Humanité et Le Parisien libéré (actuel Le Parisien) dans les locaux de la rue d’Enghien. On demande à Francis Dupuy de quitter les lieux. Malgré les efforts de celui-ci pour réhabiliter le journal, rien n'y fait : Le Parisien libéré prend la place vacante laissée par le Petit Parisien. Le 7 août 1944, des FFI veulent arrêter « ce collabo de Pierre Dupuy qui avait dirigé cet affreux Petit Parisien pendant l'Occupation. » Son fils, Francis Dupuy, obtient sur le moment des excuses pour son père, mais c'est trop tard : Pierre Dupuy est inculpé pour faits de collaboration.
La Société du Petit Parisien est alors dévolue à la Société nationale des entreprises de presse (SNEP), société qui a été créée en mai 1946 dans le but de gérer les biens des entreprises de presse et d’informations qui ont été placés en gérance sous la tutelle du gouvernement.
Le procès de Pierre Dupuy s’ouvre en 1949 devant un tribunal militaire. Ce dernier est alors malade, atteint par un zona ophtalmique avec des lésions qui lui défigurent le visage et l’empêchent de hocher la tête. Ses anciens salariés au journal prennent sa défense. De nouveaux témoignages en sa faveur arrivent, bien que certaines personnes se volatilisent. Il est acquitté le 10 juillet 1951. Mais il lui faut attendre le 20 juillet 1954 pour redevenir le propriétaire du titre Le Petit Parisien. Dupuy essaie alors de faire reparaître le journal, mais il trop tard. Le nom du Petit Parisien est sali et le Parisien libéré a fait sa place parmi les lecteurs. En 1957, les neveux de Pierre Dupuy revendent la Société du Petit Parisien à Marcel Boussac, qui la revend trois ans plus tard, en 1960, à Émilien Amaury, propriétaire-fondateur du Parisien libéré et du futur Parisien
Durant l'escapade du Parti populaire français et de son chef, Jacques Doriot, le Petit Parisien fut également le nom du journal du parti réfugié en Allemagne. Il parut durant tout l'hiver 1944-1945, étant imprimé à Constance : il fut donc lu par tous les proches de Pétain en exil, mais aussi dans les Stalags par les prisonniers français.
Le Petit Parisien aura été l'un des journaux les plus importants et les plus puissants de la Troisième République. Il est une démonstration frappante du mélange des genres entre politique et journalisme, avec le rôle de Jean Dupuy, à la fois propriétaire de journal, puis d'un groupe de presse, et homme politique. Ce journal est resté dans les mémoires comme l'image d'une certaine versatilité journalistique, changeant d'opinion politique au fil des modes même s'il est resté principalement à gauche. Malgré l'acquittement de Pierre Dupuy, la réputation et le nom du journal sont salis sous l'Occupation. Le Petit Parisien, malgré une tentative de relance ne pourra s'en relever et disparaît. Le Parisien libéré, avec d'autres journaux issus ou reparus après la Libération, tel L'Humanité, prendront alors la place laissée vacante.
Louis Andrieux : 15 octobre 1876 - 22 février 1877
Eugène Schnerb : 22 février 1877 - juin 1877
Hector Pessard : juin 1877
Louis Paul Piégu : 15 juin 1879 - juillet 1888
Jean Dupuy : juillet 1888 - 31 décembre 1919
Paul Dupuy : 31 décembre 1919 - 10 juillet 1927
Pierre Dupuy : 10 juillet 1927 - 11 février 1941
Jacques Roujon : 1940-1944
Jules Roche : 15 octobre 1876 - 22 février 1877
Élie-Joseph Bois : 1er mars 1914 - 17 juin 1940
Paul Edmond Decharme: 17 juin 1940 - 11 février 1941
Claude Jeantet : février 1941 - 1944
Après 1888, la famille Dupuy passe à la tête d'un important groupe de presse appelé « Les éditions du Petit Parisien » qui développent de nombreux produits dérivés, et dont le principal concurrent est le groupe formé autour du Petit Journal. Constitué en holding, ses ramifications donnent la mesure et l'étendue de son développement sur le marché très concentré de la presse et des médias en France avant 1940:
La Vie populaire, relancé le 10 février 1889, remplacé par :
Le Supplément illustré du Petit Parisien, lancé en couleurs le 28 novembre 1890, devenu Le Petit Parisien illustré ;
Nos loisirs, supplément dominical lancé en juillet 1906 ;
Le Poilu du Petit Parisien, supplément entre 1915 et 1918 ;
Le Miroir, lancé en 1910, remplace Le Petit Parisien illustré, puis devient :
Le Miroir des sports en 1920 ;
Le Miroir du monde, fondé le 8 mars 1930, fusionne le 8 janvier 1938 avec Le Monde illustré et devient Le Monde illustré - Miroir du monde ;
La Science et la Vie, lancé en avril 1913 ;
Fondation de la filiale Excelsior Publications en 1917 :
Excelsior, quotidien illustré ;
Omnia ;
Dimanche illustré, lancé en mars 1923 ;
Le Poste Parisien, studio de radiodiffusion lancée le 30 mars 1924.
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