Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
24.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
La Citroën GS / GSA est une voiture fabriquée par le constructeur automobile français Citroën à près de 2,5 millions d'exemplaires, de 1970 à 1986. Il s'agit de la voiture la plus vendue par Citroën après la 2 CV et l'AX. Le nom GS provient de son projet d'étude, « projet G », devant être décliné en version moteur 4-cylindres à plat type GX et à moteur à piston rotatif type GZ. Elle remporta le trophée européen de la voiture de l'année en 1971.
En 1978, la GS est la voiture française de sa catégorie la plus produite avec 259 787 exemplaires. En 1973, 1975 et 1978, elle est la troisième voiture la plus vendue en France.
Historique
Depuis le lancement de la DS en 1955, la gamme du constructeur aux chevrons comportait trois modèles d'automobiles : la 2 CV, l'Ami 6 et la DS. Il y avait un trou béant entre les deux petits modèles populaires et la grande berline. Le milieu de gamme, objet d'une vive concurrence car il représentait le volume de marché le plus important. À l'époque, les constructeurs étrangers étaient pénalisés par des taxes importantes mais les accords pour créer le "Marché Commun" commençaient à ouvrir les frontières et les modèles Fiat, Ford, Opel et Volkswagen étaient de plus en plus présents sur les routes de France. Le constructeur se devait de corriger cette erreur stratégique. La volonté existait bel et bien mais les ressources financières de la marque, en perpétuelle difficulté, l'en avaient empêché. Michelin, propriétaire du constructeur, cherche d'ailleurs à vendre Citroën. Les premières négociations avec le géant italien Fiat aboutiront le 25 octobre 1968 avec le rachat de 15 % du capital de Citroën
Dès l'année 1960, un prototype dénommé "C60", dessiné par Flaminio Bertoni et répondant au cahier des charges de la GS est étudié et construit. Présenté comme berline, ce véhicule ressemble à une Ami 6 avec un avant esthétiquement proche de la DS. L’arrière se termine par une lunette inversée en forme de Z, qui sera repris l’année suivante sur la berline Ami 6. Le moteur de la C60, un 4-cylindres à plat culbuté et refroidi par air est dérivé des 2 CV et Ami 6. Ce premier projet de voiture moyenne est cependant abandonné malgré son avancement. Un prototype C60 est encore aujourd'hui conservé par Citroën.
Dès lors, un autre projet avec plus d'envergure est lancé, - pour combler le manque de modèles de gamme moyenne - chez Citroën dans les années 1960 : le projet "F" (également connu comme projet AP). De nouveau dessiné sous l'égide de Flaminio Bertoni, il se décline en quatre versions différentes :
le modèle de base, équipé d'un moteur bicylindre 750 cm3 dérivé de celui de la 2 CV, et de suspensions par barres de torsion latérales ;
une variante disposant d'un quatre cylindres à plat de 1 L refroidi par air ;
une version équipée d'un dérivé 1,6 L du quatre cylindres de la DS ;
enfin le haut de gamme, animé par un moteur rotatif Wankel et qui profite d'une suspension hydropneumatique.
Les prototypes assemblés en 1963 présentent de nombreuses innovations, à commencer par son hayon arrière relevable, bien avant la Renault 16. Mais des déboires s'accumulent malheureusement : manque de développement et de fiabilité du moteur Wankel, qui consomme beaucoup d'huile et de carburant, rigidité insuffisante de la structure autoportante, problèmes de brevets déposés avec Renault pour le hayon arrière, etc. Le 14 avril 1967, le projet F est abandonné à son tour, malgré les millions de francs investis dans les études, participant plus tard à la crise financière et sa faillite, qui secouera petit à petit la marque jusqu'à son rachat en 1974 par Peugeot après que le gouvernement français ait bloqué sa vente au géant italien Fiat qui en détenait déjà 25% à travers la holding PAR.DEV.I créée avec Michelin pour l'occasion.
Enfin, le troisième projet, baptisé "G", est lancé en avril 1967, avec pour objectif la commercialisation d'un nouveau véhicule pour le salon de Paris à l'automne 1970. Conçu dans l'urgence, il reprend de nombreux éléments du projet F, notamment le 4 cylindres à plat d'1L de cylindrée et le moteur Wankel. La ligne, fluide et novatrice, est signée Robert Opron, designer maison sous la direction de Flaminio Bertoni. Le style général est notamment dérivé de l'Ami 8 (en dépit d'allégations d'inspiration d'un prototype Pininfarina).
Généralités :
Les véhicules produits entre septembre 1970 et juillet 1980 sont des GS de 1ère Génération, berlines, break et entreprises. Après de nombreuses modifications, en juillet 1979, la berline GSA de 2ème Génération se voit dotée d’un hayon, d'un nouvel intérieur, un nouveau tableau de bord, de gros pare-chocs en plastique avec déflecteurs à l'avant, la suppression des éléments chromés ou encore de nouvelles poignées de portes extérieures, jusqu'à la fin de la production en juillet 1986. Les GSpecial (berlines et break) et GSA (Club, Pallas et X3), cohabitent pendant un an, durant l'année-modèle 1980. La GSA Special remplacera la GSpecial.
La GS fut dévoilée à l'usine "Citroën de Rennes La Janais" le 26 août 1970, avant d'être présentée au salon de Paris en octobre suivant. Deux niveaux de finition sont proposés : Confort, assez spartiate et dépouillée, et Club, qui lui ajoute de nombreux équipements (feux de recul, compte-tours, tissus intérieurs plus cossus, entourages de vitres chromés, etc.).
Fin juillet 1971, un break s'ajoute à la gamme des berlines. Il est rapidement suivi par des versions commerciales à trois portes, vitrées ou tôlées.
Les grandes qualités de confort, d’aérodynamisme et de tenue de route de la GS étonnent la clientèle et lui valent d'être élue Voiture européenne de l'année en 1971 avec 233 points, contre 121 pour sa « dauphine ».
Citroën met en avant le coefficient de pénétration dans l'air des GSA X1 et X3 avec leur becquet AR(Cx = 0,318), qui est remarquable pour l'époque (livret-catalogue AM82 p. 56, catalogues AM83, 85 et 86). Obtenu après multiplication par la surface frontale, le SCx, exceptionnel, n'est lui que de 0,575 ; par comparaison, le SCx de la contemporaine et aérodynamique Audi 100 atteint 0,61 en 1983. Parmi les particularités futuristes du véhicule, on note un tableau de bord avec un compteur de vitesse composé d'une loupe devant un tambour rotatif (de 1970 à 1976 et de 1979 à 1986) jouant le rôle de tachymètre ; les GS X et GS X2 de la première génération sont elles dotées d'un tableau de bord classique à cadrans ronds proche de celui de la GS Birotor.
Son succès commercial est cependant entravé par une finition jugée médiocre, ainsi que des problèmes de fiabilité mécanique des premiers modèles fabriqués de 1970 à 1972 – certains moteurs voyant leurs arbres à cames s'user anormalement, à cause d'un mauvais traitement de surface des cames, une surconsommation d'huile - à cause de l'étanchéité des joints de tiges de culbuteurs, avec au démarrage de la fumée bleue sortant de l'échappement, de corrosion rapide du soubassement et des ailes AR - au niveau des blocs de butée de la suspension, et, dans une moindre mesure, par des performances et reprises insuffisantes avec le premier moteur 1 015 cm3, ainsi qu'une consommation jugée importante à cause d'un couple de reprise trop faible obligeant à rétrograder souvent, comme le note la presse automobile de l'époque. Accélérations et reprises s'amélioreront, d'abord avec l'apparition de la GS 1220 en septembre 1972 (modèle 73), en septembre 1974 (modèle 74) avec un 1 222 cm3 retravaillé sur la GS X2, puis avec le 1 299 cm3 des GS X3 qui remplacent la X2 en septembre 1978 (année-modèle 79), ce moteur sera ensuite repris sur les GSA.
Et enfin, la boite de vitesses sur la 1220 qui siffle un peu à la retenue, au frein moteur en descente. Cet inconvénient disparaitra plus tard.
Le 1 015 cm3, qui a une consommation au-dessus de la moyenne à cause d'un couple trop faible, obligeant à rétrograder souvent pour relancer la voiture, est remplacé avec un petit gain de puissance par un 1 129 cm3 en septembre 1977 (modèle 78) en augmentant simplement l'alésage ; il sera lui aussi repris pour la GSA.
En France, les GS/GSA ont été déclinées en quatre séries spéciales limitées :
GS Basalte en avril 1978 et limitée à 2 000 exemplaires dont 1 800 pour la France ;
GSA Tuner commercialisée en mars 1982 et limitée à 1 500 exemplaires ;
Break GSA Cottage en septembre 1983, produite à 1 850 exemplaires ;
GSA Chic en octobre 1984, limitée à 1 200 exemplaires.
La GSA est remplacée en partie par la BX dès 1982. Une remplaçante plus directe, dérivée de la Peugeot 309, est étudiée à l'époque (projet M3). Aucune suite n'est finalement donnée au projet en série, compte tenu du succès de la BX. La GSA cesse d'être commercialisée en juin 1986.
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Sophie Binet, née le 5 janvier 1982 à Metz, est une syndicaliste française, secrétaire générale de la Confédération générale du travail (CGT) depuis le 31 mars 2023.
Elle participe au mouvement contre le contrat première embauche de 2006, à la direction du syndicat étudiant UNEF. En 2016, elle lance une pétition qui réunit plus d'un million de signatures en deux semaines lors du mouvement social contre la loi Travail.
Permanente de la CGT à partir de 2013, après avoir travaillé six ans en lycée professionnel, soucieuse d'un « rassemblement des organisations syndicales, trop nombreuses et divisées », elle est élue, en 2018, secrétaire générale de l'Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens CGT. En 2023, en plein mouvement social contre le projet de réforme des retraites, elle est la première femme élue secrétaire générale de la CGT.
Biographie
Née le 5 janvier 1982 à Metz, Sophie Binet suit des études en philosophie à l'université de Nantes. Elle y décroche une maîtrise de philosophie en 2004.
Elle travaille en tant que conseillère principale d’éducation dans des lycées professionnels dans les quartiers nord de Marseille en 2008 et 2009 puis au Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis de 2009 à 2013 avec comme objectif de « relancer l'ascenseur social » dans les quartiers populaires, jugeant la société française « trop compartimentée, trop sclérosée ».
À l'âge de 15 ans, elle appartient à la Jeunesse ouvrière chrétienne. Puis, étudiante, elle milite à l'UNEF à Nantes, avant de faire partie du bureau national dans les années 2000, participant notamment au mouvement contre le contrat première embauche de 2006.
Elle est élue en 2002 en tant que représentante étudiante au conseil des études et de la vie universitaire à l'université de Nantes.
En 2003, elle devient présidente de l'UNEF-Nantes et vice-présidente étudiante de son université.
Elle est ensuite élue vice-présidente nationale de l'UNEF et pour plusieurs mandats au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche en 2004 et 2006.
Au sein de l'Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens CGT, elle est élue en 2014 secrétaire générale adjointe, puis en mars 2018, elle est cosecrétaire générale et enfin unique secrétaire générale en novembre 2021. À ce poste, elle fait preuve d'une « bonne connaissance de l’industrie », selon le journal spécialisé L'Usine nouvelle.
Avec l'UGICT-CGT, des associations et d'autres syndicats de salariés comme la CFDT, elle participe à la création de la Maison des lanceurs d'alerte en 2018, avec une attention particulière à la liberté de la presse. Elle siège au conseil d'administration en tant que représentante de l'UGICT ainsi qu'au bureau, au sein duquel elle est nommée secrétaire. Elle s'engage notamment pour améliorer la loi visant à protéger les lanceurs d'alerte adoptée en février 2022.
Dès le 50e congrès, elle est élue du bureau confédéral de la CGT.
Le 18 février 2016, lendemain, de la présentation de la loi travail, elle lance la pétition « Loi Travail : non, merci ! », ce qui contribue fortement au mouvement social contre la loi, les deux autres initiateurs étant Caroline De Haas et Elliot Lepers, rejoints rapidement par une vingtaine de militants associatifs et syndicaux. Selon les universitaires Franck Bousquet, Nikos Smyrnaios et Emmanuel Marty, cette pétition recueille le chiffre record de plus d'un million de signatures en deux semaines, ce qui constitue « une exception notable », susceptible d'« éclairer sur les logiques de la mobilisation électronique » et un « évènement politique » qui rompt avec le « fonctionnement de la politique française ». Pour y parvenir, elle multiplie les contacts avec les associations, les autres syndicats et les réseaux sociaux. Au total, la pétition recueillera 1,35 million de signatures.
Lors de ce mouvement social, elle souligne dans le journal Le Parisien que la CGT s'est « organisée pour être au plus près des salariés, avec un fonctionnement qui part du bas » dans la volonté de « rassembler aussi bien les ouvriers que les cadres et techniciens ». Parmi ses priorités, « reconnaître aux précaires ou aux prétendus travailleurs indépendants des droits transférables », qui seraient « rattachés à leur personne et non plus à leur statut ou à leur contrat de travail ».
En 2018, elle devient « pilote du collectif femme mixité » en charge des questions d'égalité femmes-hommes, au sein de la direction élargie du syndicat.
Dans une tribune publiée dans la presse, en novembre 2022, elle dénonce le manque d’avancées contre les violences sexistes et sexuelles dans le monde du travail, et le retard des institutions, cinq ans après le début de libération de la parole avec le mouvement #MeToo. Le 15 février, elle organise une manifestation devant l’Assemblée nationale, de l’UGICT-CGT et du collectif #NousToutes, pour dénoncer les inégalités salariales entre hommes et femmes et anime une soirée d'explications et débats sur les conséquences de la réforme des retraites pour les femmes.
Son élection lors du mouvement social contre le projet Dussopt sur les retraites met fin aux interrogations sur la stratégie de la CGT : elle annonce dans la foulée que « l’intersyndicale, unie » rencontrera la Première ministre Élisabeth Borne « pour exiger le retrait » du projet. Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT, considère qu'il y a « un travail d’éclaircissement de la ligne après le congrès de la CGT », où apparaissaient « plusieurs éléments de divergences internes ». Son élection "pourrait apaiser les tensions" entre les différentes composantes de la CGT et "lui permettre de retrouver une cohésion collective", selon une analyse de Michel Noblecourt, spécialiste de ces questions, dans Le Monde'.
Le 6 avril, pour sa première manifestation comme secrétaire générale, elle vient soutenir les grévistes de Storengy, filiale d'Engie, à Gournay-sur-Aronde, dans l'Oise, en grève depuis 33 jours, en déclarant que leur « lutte est centrale » et en soulignant que « 33 jours de grève, quand on connait le salaire moyen en France, ça pèse lourd sur le porte-monnaie ».
Dans une tribune publiée dans la presse avec une centaine de féministes en mai 2023, elle dénonce le "cumul du mépris de classe et du sexisme" chez Vertbaudet, où elle a été soutenir les ouvrières peu après sont élection, en reprenant leur appel au boycott en brandissant la menace d'une action nationale, et des fonds financiers de LBO qui "se croient autorisés à essorer les salariés au profit de leurs actionnaires" dans "de plus en plus d'enseignes de commerce, notamment de textile-habillement" dans le conflit social .
Elle a été adhérente du Parti socialiste et a milité dans les quartiers nord de Marseille dans les Bouches-du-Rhône. En 2008, lors du congrès de Reims elle signe la motion d'Un monde d'avance dirigé par Benoît Hamon. Puis, elle soutient Martine Aubry contre François Hollande lors de la primaire citoyenne de 2011. Lors du congrès de Toulouse, en 2012, après l'élection de François Hollande à la présidence de la République, elle signe la motion majoritaire. Elle s'oppose ensuite franchement à la politique du deuxième gouvernement socialiste dirigé par Manuel Valls, notamment lors de la loi Travail en février 2016.
Sophie Binet est membre du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes pour les années 2022-2025.
Sophie Binet a comme compagnon un officier de la marine marchande et elle est mère d'un garçon né vers 2019.
Prises de position
Pendant une manifestation contre la loi portant réforme des retraites le 6 avril 2023, Sophie Binet est interrogée par une journaliste de CNews. Elle refuse de répondre, précise qu'elle ne participe pas aux plateaux de CNews et s'adressera uniquement aux « médias qui garantissent la liberté d'expression et la pluralité ».
Publications
Elle a été chroniqueuse sur le monde du travail à l'hebdomadaire L'Humanité Magazine en 2022-2023, s'intéressant aussi aux questions de liberté de la presse.
Sophie Binet, Maryse Dumas et Rachel Silvera (préf. Philippe Martinez), Féministe, la CGT ? : les femmes, leur travail et l'action syndicale, Ivry-sur-Seine, Éditions de l'Atelier, 2019
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L'église Saint-Médard est une église catholique située à Rancourt-sur-Ornain, en France.
Localisation
L'église est située dans le département français de la Meuse, sur la commune de Rancourt-sur-Ornain.
Historique
L'église, des XVe et XVIe siècles, est de style gothique flamboyant. Depuis la tempête de 1999, l'édifice souffre de problèmes de stabilité. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1994
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Mairie
Rancourt-sur-Ornain est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Géographie
Rancourt-sur-Ornain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,1 %), forêts (16,9 %), prairies (5,1 %), zones urbanisées (2,7 %), eaux continentales (2,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Histoire
Politique et administration
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
01/03/01 | 01/03/14 | Michel Perrin | ||
01/03/14 | En cours (au 3 juillet 2020) |
Christian Michel | Ancien employé | |
Population et société
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007.
En 2020, la commune comptait 180 habitants, en diminution de 13,88 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Évolution de la population
| ||||||||
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
442 | 526 | 518 | 518 | 547 | 528 | 558 | 548 | 528 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
508 | 526 | 496 | 471 | 438 | 447 | 422 | 430 | 409 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
411 | 416 | 380 | 338 | 337 | 269 | 272 | 216 | 251 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
333 | 275 | 234 | 236 | 232 | 214 | 207 | 206 | 211 |
2017 | 2020 | - | - | - | - | - | - | - |
191 | 180 | - | - | - | - | - | - | - |
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006
Culture locale et patrimoine
Le monument aux morts sur la place de l'Église.
L'église Saint-Médard, classée monument historique par arrêté du 8 novembre 1994.
La mairie.
Héraldique
Adresse
Adresse postale de la mairie :
20 Rue Principale
55800 RANCOURT SUR ORNAIN
Horaires d'ouverture de la mairie :
Lundi: 14:00 à 17:00
Jeudi: 18:00 à 19:00
Vous pouvez téléphoner à la mairie de Rancourt-sur-Ornain aux horaires d'ouverture indiqués ci-dessus
Téléphone : 03 29 70 51 06
International: +33 3 29 70 51 06
Fax : 03 29 70 51 06
International: +33 3 29 70 51 06
Courriel : communederancourt@wanadoo.fr
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1977 : Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel : Conchita
1979 : Buffet froid de Bertrand Blier : la jeune femme
1979 : Le Manteau d'astrakan de Marco Vicario : Valentine
1980 : Blank Generation d'Ulli Lommel : Nada
1981 : Le Jour des idiots de Werner Schroeter : Carole
1981 : Rien que pour vos yeux de John Glen : Melina Havelock
1982 : Bingo Bongo de Pasquale Festa Campanile : Laura
1983 : Mystère de Carlo Vanzina : Mystère
1984 : Le Bon Roi Dagobert de Dino Risi : Héméré
1984 : Nemo d'Arnaud Sélignac : Rals-Akrai
1984 : Rive droite, rive gauche de Philippe Labro : Babée Senanques
1985 : Spécial Police de Michel Vianey : Isabelle Rodin
1986 : Double messieurs de Jean-François Stévenin : Hélène
1986 : Le Mal d'aimer de Giorgio Treves : Eléonore
1987 : Jenatsch de Daniel Schmid : Lucrezia von Planta
1989 : Bunker Palace Hôtel d'Enki Bilal : Clara
1989 : Trop belle pour toi de Bertrand Blier : Florence Barthélémy / la voisine de Colette
1989 : New York Stories (segment « La Vie sans Zoé ») de Francis Ford Coppola : la princesse Soroya
1991 : Contre l'oubli, sketch de Jean-Loup Hubert
1991 : Donne con le gonne de Francesco Nuti : Margherita
1993 : Tango de Patrice Leconte : la femme vedette
1994 : D'une femme à l'autre de Charlotte Brändström : Kate Swallow
1994 : Grosse Fatigue de Michel Blanc : elle-même
1996 : Poussières d'amour de Werner Schroeter : l'interviewée
1997 : Lucie Aubrac de Claude Berri : Lucie Aubrac
1998 : En plein cœur de Pierre Jolivet : Viviane Farnese
1999 : Un pont entre deux rives de Frédéric Auburtin et Gérard Depardieu : Mina
2000 : Le Pique-nique de Lulu Kreutz de Didier Martiny : Anna Ghirardi
2001 : Wasabi de Gérard Krawczyk : Sofia
2002 : Blanche de Bernie Bonvoisin : Anne d'Autriche
2002 : Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc : Lulu
2003 : Bienvenue chez les Rozes de Francis Palluau : Béatrice
2004 : Feux rouges de Cédric Kahn : Hélène
2004 : Les Fautes d'orthographe de Jean-Jacques Zilbermann : Geneviève Massu
2005 : Travaux de Brigitte Roüan : Chantal Letellier
2005 : L'Enfer de Danis Tanović : Marie, la mère
2005 : Nordeste de Juan Solanas : Hélène
2006 : Aurore de Nils Tavernier : la reine
2006 : Un ami parfait de Francis Girod : Anna
2007 : Si c'était lui… d'Anne-Marie Étienne : Hélène
2008 : Les Enfants de Timpelbach de Nicolas Bary : madame Drohne
2008 : Les Hauts Murs de Christian Faure : la mère de « Fil de fer »
2009 : Je vais te manquer d'Amanda Sthers : Julie
2010 : Protéger et servir d'Éric Lavaine : Aude Lettelier
2010 : Libre échange de Serge Gisquière : Marthe
2011 : Impardonnables d'André Téchiné : Judith
2012 : Mauvaise Fille de Patrick Mille : Alice
2014 : Une heure de tranquillité de Patrice Leconte : Nathalie
2018 : Voyez comme on danse de Michel Blanc : Lucie
2019 : Chambre 212 de Christophe Honoré : Irène
2020 : Boutchou d'Adrien Piquet-Gauthier : Paula
2021 : Les Fantasmes de David et Stéphane Foenkinos : Marie
2022 : Tempête de Christian Duguay : Monica
1977 : La Famille Cigale de Jean Pignol (mini-série) : Béatrice Damien-Lacour
1977 : Les Rebelles de Pierre Badel (téléfilm) : Nilca
1979 : L'Œil de la nuit (épisode « Le Vin des Carpathes » de Jean-Pierre Richard) : Lena
1997 : Le Rouge et le Noir de Jean-Daniel Verhaeghe (téléfilm) : Louise de Rénal
2000 : Bérénice de Jean-Daniel Verhaeghe (téléfilm) : Bérénice
2001 : Madame de... de Jean-Daniel Verhaeghe (téléfilm) : « Madame de »
2002 : Ruy Blas de Jacques Weber (téléfilm) : la Reine
2004 : Sex and the City (épisode « An American Girl in Paris : Part 2 » de Timothy Van Patten) : Juliet
2014-2016 : Les Hommes de l'ombre (saison 2 et 3 : Élisabeth Marjorie
2014 : Rosemary’s Baby d'Agnieszka Holland (mini-série) : Margaux Castevet
2017 : La Mante d'Alexandre Laurent (mini-série) : Jeanne Deber
2020 : Grand Hôtel de Yann Samuell et Jérémy Minui (mini-série) : Agnès Vasseur
2020 : I love you coiffure de Muriel Robin (téléfilm) : Caroline
2021 : En thérapie (épisodes « Esther » de Mathieu Vadepied) : Esther
2022 : Ils s'aiment...enfin presque ! d'Hervé Brami : Delphine
Théâtre
1992 : C'était hier d'Harold Pinter, mise en scène Sami Frey, Théâtre Hébertot
2002 : Phèdre de Racine, mise en scène Jacques Weber,Théâtre de Nice, Théâtre Déjazet
2008 : Bérénice de Racine, mise en scène Lambert Wilson, Théâtre des Bouffes du Nord
2009 : L'Éloignement de Loleh Bellon, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Édouard VII
2010 : Lettres à Génica, lecture à partir d’extraits d’œuvres d’Antonin Artaud, Théâtre de l'Atelier
2014 : Dispersion (Ashes to ashes) d'Harold Pinter, mise en scène Gérard Desarthe, Théâtre de l'Œuvre, Théâtre des Célestins
2015 : Home (en) de David Storey, mise en scène Gérard Desarthe, Théâtre de l'Œuvre
2016 : Dispersion (Ashes to ashes) d'Harold Pinter, mise en scène Gérard Desarthe, tournée
2018 : Heureux les heureux de Yasmina Reza, théâtre Hébertot
2022 : Bérénice de Jean Racine, mise en scène Muriel Mayette, La Scala Paris
Discographie
1987 : Feu la cendre, livre audio, avec Jacques Derrida, éditions des femmes, coll. « Bibliothèque des voix ».
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Carole Bouquet est une actrice française, née le 18 août 1957 à Neuilly-sur-Seine (Île-de-France).
Révélée au cinéma en 1977 dans le film Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel, elle remporte en 1990 le César de la meilleure actrice pour son rôle dans Trop belle pour toi de Bertrand Blier. En 1986 et 1990, elle est également l’égérie de la marque Chanel et incarne durant cette période, l’image du parfum No 5 dans deux spots publicitaires réalisés par Ridley Scott puis Bettina Rheims.
Biographie
Carole Bouquet et sa sœur aînée Laurence sont élevées par leur père, Robert Bouquet, un ancien centralien, ingénieur dans le BTP, séparé de leur mère, laquelle est partie refaire sa vie dans le Sud alors que la petite Carole est âgée de 3 ans.
Elle rejoint à l'âge de 10 ans, une communauté de sœurs dominicaines dont elle estime avoir reçu une éducation « basée sur le mérite et l’humilité ».
Lors d'entretiens publiés ultérieurement, elle juge, avec un certain recul, sa jeunesse non pas malheureuse mais ennuyeuse. Elle indique toutefois que son père, avare de paroles, l'a aidée à se construire : « Le regard d'un père vous construit. Je pense que les femmes sont protégées par un père aimant ». Elle affirme aussi : « Je n'ai pas appris à être une femme, mais j'ai appris l'indépendance. » Elle se rend régulièrement à Genève pour voir son oncle Marc Bonnant, avocat genevois, et sa tante Marianne.
Après de brèves études à la Sorbonne elle décide de se lancer dans la carrière de comédienne. En 1976, elle est reçue au Conservatoire d'art dramatique de Paris pour y suivre un cycle d’études de trois ans. Mais au cours de la première année elle fait la connaissance du réalisateur Luis Buñuel en passant un casting.
La carrière de Carole Bouquet débute avec La Famille Cigale, un feuilleton télévisé de 1977 de nature populaire et divertissante.
Appréciée pour sa beauté, elle est remarquée par Luis Buñuel. Le réalisateur la fait débuter au cinéma en 1977 dans l'un des films considérés comme classiques du surréalisme, Cet obscur objet du désir. Pour ce long-métrage, Carole Bouquet partage l'interprétation du rôle principal de Conchita avec Ángela Molina1. Cité aux Césars, le film devient culte. En 2005, elle déclare : « C'est avec Buñuel que ma vie a basculé. (…) Il me parlait de ma vie. Je le prenais pour un devin alors que c'était tout simplement un monsieur qui avait 77 ans et qui lisait très clairement à travers une jeune fille de 18 ans ». Sa prestation est saluée des deux côtés de l’Atlantique et son image d’« icône à la beauté glacée » naît avec cette première apparition. Elle part ensuite pour New York afin de perfectionner son anglais. Chaperonnée par Andy Warhol et Peter Beard, elle vit en colocation avec l'actrice Clio Goldsmith. À son retour en France, elle enchaîne plusieurs tournages parmi lesquels Buffet froid de Bertrand Blier, avec comme partenaire Gérard Depardieu.
En 1981, elle incarne une James Bond girl aux côtés de Roger Moore dans Rien que pour vos yeux, rôle qui la fait connaître du grand public, en France comme à l'étranger.
En 1984, elle est nommée au César de la meilleure actrice dans un second rôle dans Rive droite, rive gauche de Philippe Labro, à nouveau aux côtés de Gérard Depardieu. Elle le retrouve en 1989, pour le film Trop belle pour toi de Bertrand Blier ; ce rôle lui vaut le César de la meilleure actrice.
En 1994, elle joue son propre rôle dans Grosse fatigue de Michel Blanc. En 1997, elle interprète Lucie Aubrac passionnée dans le film biographique Lucie Aubrac de Claude Berri, aux côtés de Daniel Auteuil.
Au théâtre, elle joue notamment en 2002 dans Phèdre, mis en scène par Jacques Weber et en 2008 dans Bérénice, mis en scène par Lambert Wilson.
La même année, elle interprète le rôle de "Madame Drohne" dans le film Les Enfants de Timpelbach de Nicolas Bary.
À la télévision, elle apparaît notamment en 2004 dans la série Sex and the City dans l'épisode An American Girl in Paris et en 2021 dans la série En thérapie.
En 1995, Carole Bouquet est maître de cérémonie du 48e festival de Cannes.
En 1999, elle est jurée au 4e festival international du film de Shanghai.
En 2008, elle préside le jury du 34e Festival du cinéma américain de Deauville.
En mai 2014, elle est membre du jury des longs métrages au 67e festival de Cannes, présidé par Jane Campion.
Du 30 mars au 4 avril 2022, elle est l'un des deux invités d'honneur (l'autre étant Béla Tarr) de la 9e édition du festival "Toute la mémoire du monde" organisé par la Cinémathèque française.
En 1986 Carole Bouquet devient l’égérie de la marque de luxe Chanel, et incarnera jusqu'aux années 1990 l’image du parfum No 5. La photographie publicitaire est réalisée par Michel Comte (en) en 1987.
Depuis la fin des années 1990 elle possède une propriété sur l'île de Pantelleria au large de la Sicile, qu'elle a découverte grâce à Isabella Rossellini. Depuis 2005 elle y possède et fait exploiter des vignes dévolues à la production de passito, un vin doux (ce pourquoi on[évasif] lui prête, et totalement à tort, des origines siciliennes). Ce vignoble produit 14 000 bouteilles de 50 cl par an sous la marque « Sangue d'Oro ». C'est sa rencontre avec Claude Boudamani, un œnologue, qui a été le facteur déclenchant. Elle fait appel aux services de Dott Donato Lanati, conseiller en viticulture et vinification. En 2023 elle est élue personnalité de l'année par la revue des vins de France.
En 2005 elle crée le festival de cinéma « Un réalisateur dans la ville » à Nîmes avec Gérard Depardieu et Jean-Claude Carrière. Ce festival a lieu chaque été et présente pendant une semaine cinq films d'un réalisateur en compagnie de ce dernier et de ses acteurs. Il a lieu en plein air dans les jardins de la Fontaine à Nîmes, fin juillet.
En novembre 2007, aux côtés de Josiane Balasko et en soutien à la fédération Droit au logement, Carole Bouquet lance un appel médiatisé au gouvernement, puis pilote une longue médiation sociale pour des familles africaines mal logées de la rue de la Banque à Paris.
Elle est depuis 1985 la porte-parole de la fédération La Voix de l'Enfant. Elle la contacte à la suite d'une projection du film La Déchirure qui l'a bouleversée.
Elle est depuis 1998 l'ambassadrice de la fondation PlaNet Finance.
En septembre 2018, à la suite de la démission de Nicolas Hulot de sa fonction de ministre de l'Environnement, elle cosigne une tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », qui paraît en une du journal Le Monde.
Elle soutient Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle de 2022.
Entre 1978 et 1985 Carole Bouquet est la compagne du producteur Jean-Pierre Rassam (beau-frère de Claude Berri), dont elle a un fils, le producteur Dimitri Rassam, né en 1981. Jean-Pierre Rassam meurt prématurément en janvier 1985 à l'âge de 43 ans.
Avec le réalisateur et photographe Francis Giacobetti elle a un autre fils, Louis, né en 1987. De 1992 à 1996 elle est l'épouse du chercheur Jacques Leibowitch, spécialiste du sida. En 1996 elle se lie avec l'acteur Gérard Depardieu ; ils se séparent en 2005.
En mai 2014, elle apparaît au Festival de Cannes avec Philippe Sereys de Rothschild, fils de Philippine de Rothschild et de Jacques Sereys, officialisant ainsi sa nouvelle relation.
Elle n'a aucun lien de parenté avec le comédien français Michel Bouquet.
Entre janvier et février 1985 les deux lignes téléphoniques du domicile parisien de Carole Bouquet ont été placées sur écoute par l'Elysée, durant l'affaire des écoutes de l'Élysée, sous le premier septennat de François Mitterrand. Ces écoutes visaient en réalité son compagnon de l'époque, Jean-Pierre Rassam, producteur de cinéma mort la même année
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Pierre-Albert Espinasse, dit Pierre Brasseur, né le 22 décembre 1905 à Paris et mort le 14 août 1972 à Brunico (Italie), est un acteur français. Membre d'une dynastie de comédiens célèbres, il est le père de Claude Brasseur, lui-même père d'Alexandre Brasseur.
Biographie
Pierre Albert Espinasse naît le 22 décembre 1905 à Paris dans le 17e arrondissement, 14 rue Darcet. Il est le fils de l'acteur Georges Albert Espinasse et de l'actrice Germaine Nelly Brasseur. Il adopte par la suite le nom de naissance de sa mère, Germaine Nelly Brasseur, comme nom de scène. Âgé de six ans, il est témoin d'une des premières attaques de la bande à Bonnot et a pour ami d'enfance Jean Gabin.
Après ses études, il échoue au concours d'entrée au Conservatoire, puis suit des cours d'art dramatique dispensés par Harry Baur et Fernand Ledoux au Théâtre Maubel.
Il est l'intime de Pablo Picasso, Jean Cocteau, Max Jacob, de Louis Aragon qui l'introduit dans le groupe surréaliste où il fait la connaissance d'André Breton, Paul Éluard, Benjamin Péret, Raymond Queneau. Grâce à Aragon, Robert Desnos et Jacques Prévert, il publie ses premiers textes dans La Révolution surréaliste. Il a écrit ensuite plusieurs pièces : L'Ancre noire (1927), Sainte Cécile (1944), Un ange passe (1943), L'Enfant de Poméranie (1945).
En 1924, il fait à la fois ses débuts au théâtre chez Lugné-Poe au théâtre de l'Œuvre, et au cinéma avec Jean Renoir dans La Fille de l'eau. Il incarne d'abord principalement des personnages de gigolos, puis il rencontre Jacques Prévert qui donnera un tournant important à sa carrière. Il trouve son premier vrai grand rôle dans l'interprétation du peintre alcoolique de Lumière d'été de Jean Grémillon.
Déjà renommé comme acteur de théâtre il devient populaire auprès du grand public avec son interprétation dans Le Quai des brumes de Marcel Carné et surtout avec son rôle de Frédérick Lemaître dans Les Enfants du paradis. Il offre une superbe prestation de Lucien Maublanc, le rejeté des Grandes Familles, d'après l'œuvre de Maurice Druon, dans un extraordinaire face-à-face avec Jean Gabin.
Mais sa véritable passion est de jouer sur les planches. Il triomphe avec Le Sexe faible d'Édouard Bourdet, dans Kean, où il incarne le grand acteur anglais raconté par Alexandre Dumas père, dans Les Mains sales et Le Diable et le Bon Dieu de Jean-Paul Sartre, comme dans Tchao de Marc-Gilbert Sauvajon ou dans Dom Juan aux Enfers de George Bernard Shaw aux côtés de Paul Meurisse.
En 1953, il magnifie deux films de Georges Combret, La Pocharde et Raspoutine. En 1966, dans un rôle à contre-emploi, il campe un truculent général Géranium dans le film de Philippe de Broca Le Roi de cœur.
En 1957, il insiste pour avoir Georges Brassens comme protagoniste dans Porte des Lilas, de René Clair, seul film où le chanteur fait une prestation d'acteur incarnant un personnage.
Il publie en 1972 son autobiographie, Ma vie en vrac, qu'il présente à la télévision dans Italiques.
Il fait l'une de ses dernières apparitions à l'écran dans l'épisode Meurtre par intérim des Cinq Dernières Minutes avec Raymond Souplex. Dans cet épisode où il incarne un entrepreneur en bâtiment surmené et menacé, il tourne une scène avec Rellys (dont ce sera l'avant-dernier rôle à l'écran). Lors de la scène, le médecin venu ausculter la femme de Rellys lui prophétise une crise cardiaque et lui demande de passer sans tarder à son cabinet.
La réalité rejoindra la fiction quelques semaines après le tournage : Pierre Brasseur meurt le 14 août 1972 à Brunico en Italie, d'une crise cardiaque, à la suite d'une crise d'emphysème, pratiquement dans les bras de Claude Dauphin, son partenaire du film avec qui il était en train de tourner La Plus Belle Soirée de ma vie. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 59).
Il épouse Odette Joyeux, actrice, le 16 août 1935 ; celle-ci lui donne un fils, Claude (1936-2020). Par lui, Pierre Brasseur est le grand-père d’Alexandre.
Brasseur divorce d’Odette Joyeux le 23 juillet 1945 puis épouse la pianiste Lina Magrini (décédée en 1970), dont il divorce par la suite. Il vit plusieurs années, jusqu'à sa mort, avec la chanteuse Catherine Sauvage.
Prix et récompenses
1958 : Victoires du cinéma français du meilleur acteur
1958 : Etoile de Cristal du meilleur acteur dans Porte des Lilas
1961 : Prix du Brigadier pour Cher Menteur de Jerome Kilty, théâtre de l'Athénée
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Georges Séguy est un homme politique, résistant et syndicaliste français, né le 16 mars 1927 à Toulouse (Haute-Garonne) et mort à Amilly (Loiret) le 13 août 2016.
Survivant du camp de concentration de Mauthausen, il s'engage dans l'action syndicale dès 1945. Il est secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots de 1961 à 1965, puis secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) de 1967 à 1982.
Biographie
Georges Séguy naît le 16 mars 1927, rue des Trois-Banquets, à Toulouse. Son père, fils de paysans ariégeois, cheminot aux Chemins de fer du Sud-Ouest, est syndicaliste à la CGT puis à la CGTU, adhérent communiste depuis 1920. Sa mère, ouvrière d'origine bordelaise, le fait baptiser. En 1932, la famille s'installe sur la Côte Pavée. Georges Séguy effectue ses études primaires à Toulouse et obtient en 1939 le certificat d'études primaires. Élève au cours complémentaire, il abandonne ses études pour devenir apprenti typographe et entrer dans la vie active. Cela se passe au printemps 1942 et il vient d'apprendre l'exécution par les Allemands du dirigeant syndicaliste cheminot Pierre Semard, ami personnel de son père : « l'annonce de cette mort m'a déterminé à venger un homme comme lui », dit-il dans ses mémoires.
Il entre donc en apprentissage dans l'imprimerie de labeur d'un petit patron libertaire de Toulouse, Henri Lion, qui travaille clandestinement pour la Résistance. L'apprenti imprimeur adhère, évidemment clandestinement aussi, aux Jeunesses communistes et il devient un des responsables d'un groupe des Francs-tireurs et partisans français (FTPF).
Le 4 février 1944, il est arrêté par la Gestapo, sur dénonciation, avec tout le personnel de l'imprimerie, y compris le patron qui est torturé au cours des interrogatoires. La police ignore les activités exactes de Georges Séguy. Après trois semaines passées à la prison de Toulouse, il est envoyé au camp de Compiègne d'où il part le 22 mars 1944 pour l'inconnu de la Déportation. Il est âgé de 17 ans. Il arrive deux nuits plus tard au camp de concentration de Mauthausen (Autriche) puis au camp annexe de Gusen II, où il parvient à survivre. Les camps de Gusen et de Mauthausen sont libérés fin avril 1945 par les armées américaine et soviétique.
À son retour à Toulouse le 5 mai 1945, il pèse 38 kilos et, selon ses termes, « a du mal à "refaire surface" ». Il place cet épisode de sa vie comme le moment fondateur de toute son existence :
« J'ai tout de suite pensé que dans la mesure où j'avais eu la chance inespérée de figurer parmi les rescapés, de revenir vivant de la déportation, ma vie en quelque sorte ne m'appartenait plus ; elle appartenait à la cause pour laquelle nous avions combattu et pour laquelle tant des nôtres étaient morts. »
Le survivant Georges Séguy est devenu, l'âge de la transmission venu, un militant de la mémoire des déportés.
Une pleurésie contractée à Mauthausen lui interdit de reprendre son travail dans l'imprimerie. Après quelques études, il passe un essai professionnel d'électricien et est admis à la SNCF en 1946. Il mène dès lors activités politiques et activités syndicales au sein de sa profession. Il adhère à la CGT en octobre 1945 et entre au comité fédéral du Parti communiste de la Haute-Garonne en février 1946.
De 1946 à 1949, il est membre du Syndicat des cheminots de Toulouse. De 1949 à 1957, il est secrétaire de la Fédération CGT des cheminots. Parallèlement en 1954, il entre au comité central du Parti communiste français puis en 1956 il accède au bureau politique de ce parti. Il n'a pas encore 30 ans et est le plus jeune des dirigeants du PCF. Il reste dans cette instance jusqu'en 1982. De 1961 à 1965, il est secrétaire général de la Fédération des cheminots de la CGT. En 1965, lors du 35e congrès de la CGT, il devient membre du bureau confédéral de la CGT. Il en est aussi, à ce moment-là, le plus jeune des membres.
Au congrès suivant, le 16 juin 1967, il est élu secrétaire général de la CGT. Il succède au militant historique Benoît Frachon, de 34 ans son aîné. Frachon reste à ses côtés en tant que président de la Confédération. À ce poste de secrétaire général, il tient un rôle de premier plan au cours des grandes grèves de mai-juin 1968, un mouvement social d'une ampleur inédite depuis 1936, et il acquiert une stature d'homme politique national. Il témoigne de ces événements et répond à quelques interrogations qu'ils ont suscitées dans un livre publié en 1972, Le Mai de la CGT. En 1970, il est élu membre du bureau exécutif de la Fédération syndicale mondiale (FSM). Il reste 15 années secrétaire général de la première organisation syndicale française. Il quitte cette fonction lors du 41e congrès de la CGT, le 18 juin 1982.
Georges Séguy en 1982 lors de la cérémonie en hommage aux 9 morts et 250 blessés du 8 février 1962 au métro Charonne à Paris 11e (voir:Affaire de la station de métro Charonne).
Le 17 août 1975, Jacques Chirac, alors Premier ministre, affirme à propos de la crise que l'on aperçoit « la sortie du tunnel », et Georges Séguy lui répond que « s’il voit le bout du tunnel, c’est qu’il marche à reculons et qu’il confond l’entrée avec la sortie ».
Il quitte la direction de la CGT lors de son 41e congrès en 1982, année officielle de sa retraite professionnelle. Mais il ne cesse pas de militer. De 1982 à 1992, il continue à être membre de la commission exécutive (CE) de la CGT. En même temps il anime un appel de 100 personnalités pour la Paix (Appel des 100) et contre l'installation en Europe de fusées atomiques américaines. De 1982 à 2002, il est président de l’Institut CGT d'histoire sociale (IHS-CGT) dont il est l'un des fondateurs. À partir de 2002, il en est le président d’honneur.
Il soutient, en 2010, les listes Front de Gauche menées par le PCF, le Parti de gauche et la Gauche unitaire aux élections régionales françaises.
Marié en 1949 avec Cécile Sedeillan, vendeuse, fille d'un cheminot dont elle est très tôt orpheline, Georges Séguy est père de trois enfants.
Il meurt le 13 août 2016 à l'âge de 89 ans à Amilly dans le Loiret, à l'hôpital de Montargis.
Il est inhumé au cimetière de Vieilles-Maisons-sur-Joudry, dans le Loiret.
Officier de la Légion d'honneur (février 1998)
Rapports CGT-PCF
Georges Séguy apparaît comme un syndicaliste définitivement engagé au côté du Parti communiste français, mais sa position sur les rapports du syndicat avec le PCF est empreinte de la volonté de garder au syndicalisme la spécificité définie par la charte d'Amiens. Ainsi, lors du 40e congrès de la CGT de Grenoble, il engage la confédération dans une profonde démocratisation interne, qui permet entre autres l'émergence de nouveaux moyens d'expression directe des travailleurs. L'exemple le plus significatif de cette évolution est le soutien apporté par la CGT à la radio libre (donc illégale) Lorraine Cœur d'Acier pendant et après la lutte des sidérurgistes de Longwy en 1979-1980.
Confronté à l'opposition du groupe refusant cette démocratisation du syndicat, il doit se retirer en juin 1982 et laisser la place à Henri Krasucki, après quinze ans à la direction de la principale confédération syndicale française (voir rapports CGT-PCF).
Publications
Le Mai de la CGT, Julliard, 1972
Lutter (autobiographie), Stock, 1975, réédité et complété en 1978, Le Livre de poche
1er mai, les 100 printemps, Messidor, 1989
La Grève, L’Archipel, 1993
Résister : de Mauthausen à Mai 68, L’Archipel, 2008
Ce que la vie m'a appris, préface de Bernard Thibault ; avant-propos d'Élyane Bressol et François Duteil, Ivry-sur-Seine, Éditions de l'Atelier-Éditions Ouvrières, 2017
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Nino Ferrer, nom de scène d'Agostino Arturo Maria Ferrari, est un auteur-compositeur-interprète, chanteur de variétés, acteur italien naturalisé français, né le 15 août 1934 à Gênes (Italie) et mort le 13 août 1998 à Saint-Cyprien (Lot).
Arrivé en France après la Seconde Guerre mondiale, il étudie l'archéologie tout en jouant de la contrebasse dans un groupe de jazz amateur. Ses études achevées, il se laisse quelques années pour réussir dans la musique. Après plusieurs échecs, il rencontre le succès en 1966 avec Mirza, une chanson humoristique, évoquant un homme qui a perdu son chien et le cherche partout.
Il enchaîne alors les tubes, exploitant la même veine comique, (Les Cornichons, Oh ! Hé ! Hein ! Bon !, Le Téléfon...). Mais ce succès tant recherché ne le satisfait pas pleinement : il ne veut pas être assimilé à la vague des yéyés qu'il méprise et au contraire souhaite se montrer l'égal des artistes anglo-saxons de l'époque qu'il admire. Il publie ainsi dans la première moitié des années 1970 des albums aux genres musicaux variés (rock progressif, funk, folk-rock, ou encore rock psychédélique) qui déconcertent le public français.
Les succès commerciaux de deux extraits de ces albums, La Maison près de la fontaine en 1972 et Le Sud en 1975, initiés par ses maisons de disque, l'amènent finalement à rompre avec l'industrie du spectacle, le décalage entre ses aspirations artistiques et son image de chanteur de variétés lui devenant insupportable.
Les disques qui suivent, publiés sur de petits labels, ne se vendent pas, et il se désintéresse progressivement de la musique pour se consacrer pleinement à la peinture, sa seconde passion.
À l'occasion de la sortie d'une compilation de ses plus grands succès au début des années 1990, il retrouve la faveur du public. La Désabusion, album enregistré avec peu de moyens, confirme son retour au premier plan en 1995.
Alors qu'il commence l'enregistrement de ce qu'il veut son ultime album, il se suicide en 1998, victime d'un épisode de dépression consécutif au décès de sa mère dont il s'estime responsable.
Personnalité complexe, écorché vif tour à tour colérique et sentimental, artiste exigeant, Nino Ferrer est l'auteur-compositeur-interprète de plus de 200 chansons aux influences multiples.
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François Hollande [fʁɑ̃swa ʔɔlɑ̃d], né le 12 août 1954 à Rouen (Seine-Maritime), est un haut fonctionnaire et homme d'État français. Il est président de la République française du 15 mai 2012 au 14 mai 2017.
Magistrat à la Cour des comptes et brièvement avocat, il est élu pour la première fois député en 1988. Il exerce la fonction de premier secrétaire du Parti socialiste (PS) de 1997 à 2008, pendant la troisième cohabitation puis dans l'opposition. Au niveau local, il est maire de Tulle de 2001 à 2008 et président du conseil général de Corrèze de 2008 à 2012.
Désigné candidat du PS à l'élection présidentielle de 2012 à l'issue d'une primaire à gauche, il est élu chef de l'État face au président sortant, Nicolas Sarkozy, avec 51,6 % des suffrages exprimés au second tour. Sa présidence est marquée par une augmentation de la fiscalité puis un virage social-libéral (le « pacte de responsabilité »), la loi sur le mariage homosexuel, la tenue de la Conférence de Paris sur le climat, des interventions militaires (au Mali, en Centrafrique et au Moyen-Orient), la crise migratoire en Europe et l'institution d'un état d'urgence à la suite de plusieurs attentats islamistes en France.
Confronté à de très faibles intentions de vote et à un risque d'échec à une primaire à gauche, il renonce à se porter candidat à un second mandat, ce qui constitue une première sous la Cinquième République. Il se tient en retrait lors de l'élection de 2017, n'apportant pas son soutien au candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon. Son ancien ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, lui succède. Après sa présidence, François Hollande ne siège pas au Conseil constitutionnel — dont il est membre de droit et à vie — et n'occupe pas de mandat ou fonction de premier plan, mais reste présent dans le débat public et la vie politique.
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