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24.12.2024
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Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
Marie Dorval, née Marie Amélie Thomase Delaunay le 6 janvier 1798 à Lorient et morte le 20 mai 1849 dans l'ancien 10e arrondissement de Paris, est l’une des plus célèbres actrices françaises du XIXe siècle. Ses succès au théâtre et sa vie sentimentale bien remplie contribueront à en faire un mythe.
Biographie
Fille des comédiens ambulants Marie Joseph Charles Delaunay (1766-1802) et Marie Bourdais, Marie Dorval est abandonnée par son père à l’âge de cinq ans. Peu de temps après, elle perd sa mère, victime de la tuberculose. Elle joue d’abord des rôles d’enfants à Lille, sous le nom de « Bourdais », qui est celui de son oncle, acteur comique distingué.
Le 12 février 1814, à Lorient, elle épouse le maître de ballet Louis Étienne Allan-Dorval, dont elle aura deux enfants : Marie Louise Désirée et Catherine Françoise Sophie. Le couple se sépare en 1818, mais Dorval laisse à son épouse son nom de scène qui passera à la postérité.
Se produisant définitivement sur la scène, elle est attachée à diverses troupes de province pour les amoureuses de comédie et les dugazons d’opéra comique. À Strasbourg, elle commence à jouer les premiers rôles de comédie et de drame et se fait remarquer par Charles-G. Potier, qui la fait engager à Paris, au théâtre de la Porte-Saint-Martin, en 1818.
De 1818 à 1826, elle entretient une relation avec le compositeur Alexandre Piccinni, dont elle aura trois filles
En 1827, elle connaît le succès dans la pièce Trente ans, ou la vie d’un joueur de Victor Ducange et Prosper Goubaux, où elle a pour partenaire le célèbre acteur Frédérick Lemaître. Veuve de son premier mari, elle épouse en secondes noces, à Paris, le 17 octobre 1829, le journaliste Jean-Toussaint Merle, mais le couple s'accorde sur le principe d'une union libre permettant aux deux partenaires d'avoir des aventures passagères.
En 1832, elle devient la maîtresse d’Alfred de Vigny qui, avec Victor Hugo, la fera entrer au Théâtre-Français au mois de février 1834. Le nom de Marie Dorval se rattache à la révolution dramatique de l’école romantique. Son jeu, où l’art disparaît sous le naturel de la sensibilité et sous les élans de la passion, s’adapte parfaitement à la nouvelle littérature. À la majesté classique, elle substitue, elle aussi, la violence des effets.
En janvier 1833, elle se lie avec l'écrivaine George Sand après avoir reçu d'elle une lettre admirative concernant l’une de ses représentations. Leur amitié intense donne lieu à des rumeurs de lesbianisme à Paris, d'autant que chacune des deux femmes avait fait l'objet de ces rumeurs auparavant. Gustave Planche écrit à Sand de se méfier de cette « dangereuse amitié » tandis qu'Alfred de Vigny écrit à Dorval de rester à distance de Sand, qu’il qualifie de « damnée lesbienne ». Les historiens actuels restent partagés sur la nature de cette relation, dont le caractère amoureux ou sexuel n'a pas été vérifié . En 1840, elle joue la pièce Cosima, de George Sand, à la Comédie française. Les deux femmes collaborent même au manuscrit, mais la pièce, mal reçue, n'aura que sept représentations.
Marie Dorval et Alfred de Vigny par Delacroix, 1831
Marie Dorval exprimera son talent remarquable à la Porte Saint-Martin, dans des œuvres mélodramatiques, le Château de Kenilworth, les Deux Forçats, Trente ans, ou la Vie d’un joueur, etc. ; puis des créations d’un ordre plus élevé, Antony et Marion de Lorme, lui développeront l'ampleur de son talent. Elle a été applaudie, à la Comédie-Française, dans Chatterton, pièce dans laquelle elle a incarné le rôle de Kitty Bell. Toujours à la Comédie-Française, en 1835, elle joue dans Angelo, tyran de Padoue de Victor Hugo en compagnie de sa rivale Mlle Mars. Les deux actrices sont distribuées à contre-emploi, Marie Dorval interprétant le rôle de Catarina, noble femme d'Angelo, et Mlle Mars celui de la Tisbe, courtisane, comédienne et maitresse du tyran de Padoue.
Elle apparaît dans Lucrèce de François Ponsard (1843) et, revenant au drame des boulevards, elle remporta malgré ses forces épuisées et sa voix presque éteinte, un dernier succès avec Marie-Jeanne, ou la femme du peuple, d’Adolphe d'Ennery .
Vers la fin de sa vie, elle s’essaya au répertoire classique à l’Odéon, créa Agnès de Méranie de François Ponsard (1846) et joua, non sans succès, les rôles de Phèdre et d’Hermione. Les changements dans la mode et le désir du public de voir des actrices plus jeunes achèvent sa carrière par des tournées en province. Elle meurt, très dépressive, à l’âge de cinquante et un ans, après la mort d’un petit-fils.
Après le service funèbre, célébré le surlendemain de sa mort, à Saint-Thomas-d’Aquin, elle a été inhumée au cimetière du Montparnasse, au côté de son mari
Postérité littéraire
Plaque sur la maison de Marie Dorval à Paris
Michel Mourlet a publié un roman (Histoire d’un maléfice, 2001) et une pièce de théâtre (Marie Dorval) qui s'inspirent librement des amours de Marie Dorval. Après une mise en espace en 2002, en la crypte de la Madeleine (ADAC Ville de Paris), par la troupe de Dominique Leverd, la pièce a été créée la même année au théâtre de Saint-Maur dans une mise en scène de Jean-Pierre Savinaud. Elle a fait l'objet d'une nouvelle mise en scène en 2003 au Théâtre de l'Entre-Texte d'Arles et a été publiée en 2014 dans le recueil Pièces masquées
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Jacques Mesrine [meʀin, mɛsʀin] né le 28 décembre 1936 à Clichy et mort à 42 ans le 2 novembre 1979 à Paris, est un criminel français ayant opéré principalement en France mais aussi au Québec, en Espagne et une fois en Suisse, en Italie et en Belgique à Bruxelles. Il est surnommé « l'homme aux mille visages » ou, à tort, selon lui, « le Robin des Bois français ». Il se donnera lui-même le surnom de « Le Grand ».
Déclaré « ennemi public numéro un » au début des années 1970, il est notamment connu, en France, pour des braquages médiatisés et pour ses évasions. Après un an et demi de cavale, il est tué par les forces de l'ordre porte de Clignancourt.
Jacques Mesrine est le fils d'André Pierre Mesrine (1908-1973) et de Fernande Charlotte Buvry, commerçants aisés du textile qui possèdent une entreprise de dentelle de luxe à Paris. C'est à Clichy (au 3 de l'avenue Anatole-France) qu'il grandit et qu'il se met à fréquenter le quartier populaire de Pigalle à Paris. Ses parents ont pourtant des projets pour lui : ils souhaiteraient plus tard le voir intégrer l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC), mais il n'aime pas l'école. Il effectue une partie de sa scolarité au collège libre de Juilly, tenu par les oratoriens, où il a comme camarade Jean-Jacques Debout. Il est ensuite renvoyé du lycée laïc de Clichy à cause de violences exercées envers le proviseur. Il devient alors représentant en tissus.
Il est brièvement marié, de juillet 1955 à 1956, avec Lydia de Souza, jeune étudiante en chimie d'origine togolaise, dont il adopte le fils Dominique pour qu'elle ne demeure pas mère célibataire. Jacques Mesrine devance l'appel pour effectuer son service militaire. Il participe à la guerre d'Algérie comme militaire du rang dans la 626e compagnie, une unité qui réceptionne les pièces détachées et les achemine sur le front. C'est durant celle-ci qu'il découvre les armes et rapporte avec lui en France un pistolet .45 ACP qu'il aura constamment sur lui. Jacques René Mesrine sera décoré de la croix de la Valeur militaire par le général Jean Olie. Il revient en France en mars 1959, après avoir reçu un certificat de bonne conduite.
D'après ses proches, l'expérience de l'Algérie l'a profondément marqué ; selon ses dires, il aura été plusieurs fois de « corvée de bois » (exécution sommaire de prisonniers algériens en dehors des enceintes militaires), ce qui a été contredit unanimement par ses camarades d'unité. En outre Mesrine aurait été membre de l'OAS en 1961, ce dont les autorités françaises l'ont soupçonné à la suite de son arrestation de 1965 à Palma, dans l'île de Majorque, en flagrant délit de cambriolage de la villa du gouverneur militaire. Néanmoins aucune source d'importance n'est venue étayer une quelconque proximité entre Mesrine et cette organisation
Il participe à de nombreux cambriolages et vols à main armée dès l'âge de vingt-trois ans. En 1961, il se marie avec Maria de la Soledad, rencontrée lors de vacances en Espagne, à Tossa de Mar. Il aura trois enfants (Sabrina, Bruno et Boris) avec elle. Il divorce en 1965. C'est à cette époque qu'il est arrêté et condamné pour la première fois à payer une amende pour port d'armes prohibé.
Le 17 janvier 1962, il est arrêté au Neubourg, dans l'Eure, où ses parents ont une maison de campagne, alors qu'il se prépare, avec trois complices, à braquer la Société générale. Il est condamné, pour la première fois, à dix-huit mois de prison en mars 1962. Il passera son temps d'incarcération dans les prisons d'Évreux, puis d'Orléans, où il dit avoir rencontré Pierre Carrot, dit Pierrot le fou. Il est relâché en 1963. Il souhaite alors quitter la vie criminelle et trouve un emploi dans une entreprise d'architecture d'intérieur. Mais, à la suite de la mise en chômage technique des employés de celle-ci, il perd son travail et redevient criminel. Entre 1961 et 1962, il réside au 31 de la rue Boinod, dans le 18e arrondissement.
Le 2 décembre 1965, il est arrêté à Palma à Majorque en train de voler des documents politiques dans le bureau du gouverneur militaire. La police locale le soupçonne de travailler pour les services secrets français. Il est condamné à six mois de prison. En octobre 1966, il ouvre un restaurant à Santa Cruz de Tenerife dans les îles Canaries. Parallèlement Jacques Mesrine continue son activité criminelle. En décembre 1966, il attaque une bijouterie à Genève, en Suisse. En mai 1967, il ouvre une auberge à Compiègne, en France. Le 15 novembre 1967, il cambriole un hôtel à Chamonix où il est reconnu. Le 8 décembre, il braque une maison de haute couture parisienne où il est, là aussi, reconnu. Maria de la Soledad le quitte et leurs trois enfants, Sabrina (1961), Bruno (1964) et Boris (1966), sont confiés aux parents de Mesrine.
Le 6 février 1968, il échappe aux policiers et fuit au Québec (Canada) avec Jeanne Schneider, rencontrée après son divorce. Cette dernière est une call-girl, dont les souteneurs ont été abattus par Mesrine, selon ses dires, bien qu'aucune trace d'un tel règlement de comptes n'apparaisse dans les annales policières de cette période. À cette époque, il n'est recherché que pour escroqueries. En juillet 1968, le couple arrive à Montréal et entre au service d'un millionnaire handicapé, Georges Deslauriers, qu'ils enlèvent à l'aide d'un complice français, Michel, rencontré sur place, le 12 janvier 1969, après avoir été renvoyés à la suite d'une dispute. Alors qu'ils demandent une rançon de 200 000 USD à son frère, Marcel, Georges Deslauriers réussit à s'échapper. Dès lors, Mesrine a fait de facto son entrée dans le grand banditisme.
Le 26 juin 1969, le couple Mesrine-Schneider quitte le motel des Trois Sœurs à Percé où il s'était réfugié et franchit illégalement la frontière des États-Unis. Le 30 juin, le corps étranglé d'Évelyne Le Bouthilier, patronne du motel, est découvert dans sa résidence à Percé. Mesrine est soupçonné. En fuite aux États-Unis, Mesrine est arrêté à Texarkana, dans l'Arkansas à la frontière avec le Texas et extradé vers le Canada. À sa sortie d'avion, il fanfaronne devant les journalistes et déclare, reprenant une phrase du général de Gaulle : « Vive le Québec libre ! » Accusé de meurtre et de kidnapping, Mesrine se retrouve à la une des journaux québécois. Il est déclaré « ennemi public numéro un ». Le 17 août 1969, Mesrine s'évade avec Jean-Paul Mercier et délivre sa compagne Jeanne de la prison de Percé, mais ils sont repris le lendemain. Toujours en août 1969, ils sont condamnés respectivement à dix et à cinq ans de prison pour l'enlèvement et la séquestration de Georges Deslauriers. En janvier 1971, Mesrine et Jeanne Schneider sont acquittés pour le meurtre d'Évelyne Le Bouthilier. Mais cette accusation d'un meurtre qu'il déclare n'avoir pas commis, malgré un important faisceau de présomptions, sera pour Mesrine un des thèmes principaux de son deuxième livre, Coupable d'être innocent, écrit en 1979.
Alain Normandeau, criminologue et directeur d'un projet de réinsertion, le rencontre à trois reprises dans sa cellule en 1972 ; il se souvient :
« Jacques Mesrine n'était pas très grand, mais il avait un charisme incroyable. Il séduisait tout le monde, autant par ses propos que par sa prestance. Pour tout dire, il a même convaincu les gardiens de s'élever contre l'administration de la prison. Suivant ses conseils, ils ont organisé une conférence de presse très courue par les médias. »
Le 21 août 1972, il s'évade de la prison de Saint-Vincent-de-Paul avec cinq autres détenus dont notamment Jean-Paul Mercier, André Ouellet, Pierre Vincent et Robert Imbault. La prison de Saint-Vincent est alors entourée de deux murets de barbelés et d'un mur de quatre mètres. Dans les miradors, nuit et jour, chaque sentinelle fait le guet, sept jours par semaine. Les cellules sont alors éclairées en permanence et le plafond constitué de grillages sur lequel les gardiens font des rondes. À l'époque il y a 65 gardiens pour 62 détenus. Mesrine avait repéré que les rondes étaient moins fréquentes le week-end et s'était procuré des limes, des outils et une échelle de peintre. Jocelyne Deraiche est accusée d'avoir aidé à l'évasion de Mesrine et sera ultérieurement condamnée à 23 mois de prison. Leurs cavales sont émaillées de nombreux méfaits. Le 26 août, ils braquent ensemble la Caisse populaire de Saint-Bernard de Dorchester, puis, dix minutes plus tard, font de même avec celle de Saint-Narcisse de Lotbinière. Leur butin s'élève à 26 000 USD. Le 28 août, ils braquent la Toronto Dominion Bank à Montréal et récidivent trois jours dans le même établissement.
Le 3 septembre, ils échouent dans leur tentative de libérer trois prisonniers de la prison de Saint-Vincent-de-Paul, mais blessent grièvement deux policiers dans la fusillade qui s'ensuit. Une semaine plus tard, pendant qu'ils s'exercent au tir en forêt, Mesrine et Jean-Paul Mercier tuent deux garde-chasses attirés par les détonations, près de Saint-Louis-de-Blandford au Québec. En octobre, après d'autres braquages à Montréal, ils effectuent un court passage à New York, au palace du Waldorf-Astoria. Puis, d'octobre à novembre 1972, Mesrine fuit au Venezuela avec Jean-Paul Mercier et leurs deux maîtresses. Plus tard, Mercier et sa maîtresse les quittent à la suite d'une morsure de chien subie par cette dernière, qui les oblige à revenir au Québec pour recevoir des soins. Jean-Paul Mercier sera tué d'une balle dans la tête par la police canadienne lors d'une de ses tentatives de casse deux ans plus tard. Quant à Jeanne Schneider, la maîtresse de Mesrine, elle finira sa peine en France à la prison de Fleury-Mérogis. À sa sortie, elle restera en France.
Mesrine retourne en France en décembre 1972, où il commet le braquage de la paie d'une usine de Gisors pour un montant de 320 000 francs et celui d'une caissière retirant 280 000 francs d'une banque. Le 5 mars 1973, lors d'une altercation avec une caissière d'un café-bar, Mesrine brandit un revolver. Un policier tente d'intervenir et se voit grièvement blessé. Trois jours plus tard, Mesrine est arrêté à Boulogne-Billancourt avenue Pierre-Grenier, alors qu'il revient dans son appartement. En mai, il est condamné en France à 20 ans de prison. Le 6 juin, il doit comparaître pour une petite affaire de chèques sans provision, mais il s'évade du tribunal de Compiègne en prenant en otage le président du tribunal, grâce à une arme dissimulée dans les toilettes par Michel Ardouin et Alain Caillol, un des ravisseurs du baron Empain avec lequel Mesrine a collaboré pour des braquages. Le 21 juin, il attaque à main armée l'imprimerie Lang pour s'emparer de la paie des employés, rue Curial dans le 19e arrondissement de Paris, soit environ 300 000 francs. Petit intermède dans sa folle activité, il s'offre quelques vacances de juillet à août dans une station balnéaire de la côte normande : Trouville. Mais, début août, il reprend ses activités en s'attaquant au Crédit lyonnais de l'avenue Bosquet dans le 7e arrondissement de Paris. Après ce coup retentissant, il cesse d'agir pendant deux mois. Cependant, le 27 septembre, il braque deux banques coup sur coup, inaugurant ainsi la pratique d'enchaîner ses vols ou de les doubler (second braquage de la même banque le lendemain).
Il est arrêté par le commissaire Robert Broussard une première fois le 28 septembre 1973, dans son appartement rue Vergniaud, dans le 13e arrondissement de Paris. Cette arrestation reste célèbre de par la théâtralisation faite par le truand, qui après des heures de négociation à travers la porte, finit par ouvrir la porte, cigare aux lèvres, aux policiers et offre le champagne au commissaire Robert Broussard. Mesrine plaisante avec celui-ci : « Tu ne trouves pas que c'est une arrestation qui a de la gueule ? ».
Une fois en prison, Mesrine se lie avec un compagnon de cellule, Jean-Charles Willoquet, qui organise de l'intérieur une évasion montée à l'extérieur par Martine, son amie. Celui-ci s'échappe sans faire profiter Mesrine de cette évasion. Une fois dehors, il lui promet de l'aider à sortir. Il prend du retard, mène Mesrine en bateau et finit par se faire reprendre le 1er décembre 1975, ce qui lui vaudra des critiques de Mesrine qui le trouve redoutable les armes à la main, mais inorganisé et irréfléchi. Comprenant qu'il se passera probablement des années avant qu'une autre occasion d'évasion se présente, il décide d'écrire son autobiographie L'Instinct de mort, qui paraît le 3 mars 1977. Dans ce livre, il déclare avoir tué trente-neuf personnes. À ce sujet, un criminologue, René Reouven, commente :
« Il y a chez Mesrine un petit tueur qui se voudrait grand et si l'on peut comptabiliser les crimes qu'il a commis, on ne saurait en faire autant pour ceux qu'il revendique. »
En effet, les affaires de meurtre revendiquées par Mesrine ne se rapprochent d'aucun crime réel non élucidé. Le 19 mai 1977, Mesrine est condamné à 20 ans de prison pour attaques à main armée, recel et port d'armes par la cour d'assises de Paris présidée par le juge Petit. Durant ce procès, il se produit une anecdote célèbre : il défait le nœud de sa cravate, en sort une petite clé, qu'il proclame être celle de ses menottes procurée par un gardien véreux, puis il la lance aux journalistes présents au tribunal, déclarant ainsi prouver la corruption de la police et de la justice. Il s'avère qu'il s'agissait en fait de la clé servant à ouvrir le cadenas de la télévision de sa cellule. Il est transféré au quartier de haute sécurité de la prison de la Santé. Cette incarcération est à l'origine d'un combat médiatique qu'il entreprend par le biais de la presse afin de faire fermer les quartiers de haute sécurité, qu'il juge dégradants et inhumains.
Il parvient à s'évader le 8 mai 1978, à 10 heures du matin, accompagné de François Besse. Dans des conditions non encore élucidées, peut-être grâce à des complicités au sein de la prison ou certains de ses visiteurs au parloir, Mesrine parvient à dissimuler des armes dans un parloir, et profite d'un entretien avec l'un de ses avocats pour les saisir et neutraliser ses gardiens en compagnie de François Besse. Revêtant les uniformes de gardiens maîtrisés, ils libèrent de façon improvisée un autre détenu, Carman Rives, puis escaladent le mur d'enceinte à l'aide d'une échelle entreposée dans la cour pour des travaux. Ils s'évadent de cette prison réputée inviolable, laissant derrière eux Carman Rives, abattu par une patrouille de police qui surprend par hasard l'évasion et ouvre le feu.
Mesrine et Besse dévalisent presque immédiatement une armurerie de Paris pour s'armer. Le 26 mai 1978, ils braquent le casino de Deauville. Ils volent 136 774 francs. Le braquage tourne à la fusillade : la police intervient très rapidement sur les lieux et fait deux blessés, mais les deux évadés parviennent à fuir en voiture, forcer un barrage, puis à trouver refuge le 28 mai dans une ferme de Normandie, prenant en otage la famille d'un éleveur de chevaux qui y vit. Une vaste opération est déclenchée pour tenter de retrouver Besse et Mesrine. Plus de 300 gendarmes, ainsi qu'une section du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale assistée de policiers de la brigade antigang, sont déployés pour les rechercher, en vain. Ils ont l'idée de se cacher sous la banquette arrière de la DS de la famille de l'éleveur pour franchir les barrages et regagner Paris.
C'est à cette période qu'il se met à écrire son deuxième livre, Coupable d'être innocent, plus politique que le premier, qui paraîtra après sa mort en 1979. Il continue les braquages, comme celui de la Société générale du Raincy le 30 juin 1978, tandis que la police poursuit ses efforts pour le localiser. La police craint le pire. Mesrine nargue les autorités en donnant des entretiens à des journalistes. Ainsi à Paris Match, le 4 août 1978, Isabelle Pelletier reçoit ses déclarations. Il se montre menaçant envers quiconque voudrait tenter de l'arrêter. Il veut abolir les quartiers de haute sécurité (QHS) et va jusqu'à sommer Alain Peyrefitte, ministre de la Justice de l'époque, de fermer les QHS sous peine de menaces. Sa notoriété entraîne une guerre des polices entre Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme, et Robert Broussard, chef de l'antigang, aux fins de l'arrêter. En juin 1978, il rencontre Sylvia Jeanjacquot dans un bar américain à hôtesses. Ils partent en Italie, Sicile, Algérie, Angleterre, puis retournent en France après 18 mois de cavale. Il reste alors caché dans le 18e arrondissement de Paris.
Le 10 novembre 1978, il essaie d'enlever, avec la complicité de Jean-Luc Coupé, le juge Petit, président de la cour d'assises de Paris à l'époque, qui l'avait condamné à vingt ans de prison en 1977. Il voulait enlever le juge pour se venger de cette condamnation. Le juge n'étant pas chez lui, il prend sa famille en otage, et attend son retour. Mais la famille réussit à prévenir la police, par l'intermédiaire d'une des filles et d'un des fils du juge. Mesrine s'échappe sous le nez de la police grâce à son déguisement, mais son complice, Jean-Luc Coupé, est arrêté. En janvier 1979, Mesrine accorde un entretien à Libération. Il est nommé personnage médiatique de l'année par le journal. Le 21 juin 1979, il enlève le milliardaire Henri Lelièvre de sa maison Le Colinet à Maresché dans la Sarthe, avec la complicité du braqueur Michel Schayewski, en se faisant passer pour un membre de l'OLP. Vingt-huit jours après l'enlèvement, il demande une rançon de six millions de francs et demande à Henri Lelièvre de choisir une personne de confiance pour l'apporter. À la suite de cet événement, une unité anti-Mesrine est créée en août 1979.
Il dépense l'argent de la rançon en montres dans des grands magasins, et achète une BMW 528i, la même que celle de la BRI sur laquelle il avait tiré lors de la première tentative de remise de rançon pour Henri Lelièvre. Le 10 septembre 1979, Mesrine et Charlie Bauer tendent un guet-apens dans la forêt d'Halatte (Oise) près de Senlis, au journaliste de Minute Jacques Tillier. Après l'avoir emmené dans les profondeurs d'une grotte, Mesrine le torture, le met à nu, le tabasse et le blesse grièvement par trois balles en lui tirant dans la joue (« pour l'empêcher de dire des conneries »), le bras (« pour l'empêcher d'écrire des conneries ») et la jambe (« par simple plaisir », affirmera-t-il plus tard). Il le laisse pour mort. Mesrine reprochait à ce journaliste de l'avoir diffamé en écrivant qu'il n'était pas une personne « réglo » avec ses associés et que c'était un bandit sans honneur, en août 1979. Mesrine réalise lui-même des photographies de l'événement. Tillier arrive à s'en tirer. Mesrine écrit des lettres aux journalistes disant qu'il ne voulait pas le tuer
Fin octobre 1979, Emmanuel Farrugia (commandant de police) et Paul Rément (capitaine de police), hommes du commissaire divisionnaire Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme (OCRB), repèrent l'appartement de Mesrine rue Belliard, dans le 18e arrondissement de Paris. Ceci est rendu possible par le biais d'un indicateur (donné par Jacques Tillier qui voulait se venger) qui dénonce Charlie Bauer comme complice actif de Mesrine, et grâce aux écoutes des coups de téléphone que Charlie Bauer passait à Jacques Mesrine. Maurice Bouvier, alors directeur central de la police judiciaire, saisit la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) du commissaire principal Robert Broussard, territorialement compétente pour procéder à l'arrestation de Jacques Mesrine. Le vendredi 2 novembre 1979 à 15 h 15, Mesrine, au volant de sa voiture avec sa compagne Sylvia Jeanjacquot, est encerclé par les hommes de la BRI, porte de Clignancourt à Paris. Un camion bâché, qui s'est inséré devant son véhicule, dissimule des tireurs qui ouvrent le feu sur lui et sa compagne. Vingt et une balles sont tirées. On retrouvera dix-huit impacts de balles à haute vélocité sur son corps. Il est tué en possession de grenades et d'armes de poing dissimulées aux pieds de sa compagne. Celle-ci, grièvement blessée, perd un œil dans la fusillade et son caniche est tué.
La mort de Mesrine est un premier cas de remise en cause de la légitime défense invoquée par la police, car celle-ci aurait ouvert le feu sans sommation. Deux nouveaux témoins ont apporté des éclaircissements en octobre 2008 sur France Inter. Guy Peynet, qui était en 1979 le patron du bar Le Terminus, porte de Clignancourt, n’a jamais été entendu sur procès-verbal dans la procédure judiciaire ; il a envoyé une lettre, jointe au dossier. Il affirme que les policiers n’ont pas effectué de sommations avant de tirer sur Mesrine. Tout ce qu’il a entendu, c’est une rafale de coups de feu suivie du cri : « Bouge pas ! T’es fait ! ». Geneviève Adrey ne s’est jamais exprimée publiquement depuis le 2 novembre 1979. Ce jour-là, alors étudiante en musicologie, elle se trouve dans une cabine téléphonique, avec une amie, porte de Clignancourt, à quelques mètres de la voiture de Jacques Mesrine. Elle raconte avoir entendu des rafales de mitraillette ou, en tout cas, des coups de feu très rapprochés, mais en aucun cas des sommations. Les sommations restent toutefois un acte militaire auquel étaient soumis les gendarmes et non les policiers. La légitime défense n'est en aucun cas soumise à l'obligation d'effectuer des sommations. On rappelle toutefois à cette occasion un avertissement que Mesrine avait dit à Broussard : « Quand nous nous rencontrerons à nouveau, ce sera à celui qui tirera le premier. »
En outre, les policiers ont témoigné qu'au lieu de se rendre et de lever les mains, il avait eu un mouvement latéral comme s'il allait se saisir de quelque chose. Cette observation sera confirmée par la présence des armes dissimulées aux pieds de sa compagne.
Une cassette audio sera retrouvée ultérieurement par les enquêteurs, avec la voix de Mesrine à destination de Sylvia disant ceci : « Si tu écoutes cette cassette, c'est que je suis dans une cellule dont on ne s'évade pas. »
L'instruction est rouverte en mars 2000. Elle débouche sur un non-lieu, le 14 octobre 2004. Le 6 octobre 2006, la Cour de cassation française a déclaré irrecevable le pourvoi en cassation de la famille Mesrine à la suite du non-lieu prononcé le 1er décembre 2005 par la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris.
Jacques Mesrine est enterré au cimetière Nord de Clichy, la ville qui le vit naître. Sa BMW 528i métallisée (Sylvia Jeanjacquot raconte l’achat dans son livre Ma vie avec Mesrine, éd. Plon 2011) immatriculée 83 CSG 75 est restée sous scellés de justice vingt-huit ans dans une fourrière à Bonneuil-sur-Marne avant d'être broyée dans une casse d'Athis-Mons le 14 mai 2007.
Publications
1977 : L'Instinct de mort, Jean-Claude Lattès, rééd. Champ Libre, 1984
1979 : Coupable d'être innocent, Stanké
2008 : Mesrine, 30 ans de cavale dans le cinéma, Christophe d'Yvoire et Jean-Pierre Lavoignat. Les auteurs ont mené l'enquête sur ce chapitre méconnu de l'histoire du cinéma. À partir de centaines d'heures d'entretiens avec les principaux protagonistes du monde du spectacle mais aussi avec les anciens compagnons de Jacques Mesrine, ils nous convient à une véritable épopée.
2011 : Ma vie avec Mesrine, Sylvia Jeanjacquot. Elle a été la dernière compagne de Jacques Mesrine. Elle a vécu l'ultime cavale de celui qu'on appelait l'ennemi public numéro un. Depuis le moment où il l'aborde dans le bar de Pigalle où elle travaille jusqu'à la fusillade fatale dont elle réchappe miraculeusement, elle a décidé de tout dire.
2018 : Palikao 79, Dario. Ce roman noir, nominé au prix Simenon 2019, relate les deux derniers mois de la vie de Jacques Mesrine.
2019 : La Cavale, François Besse. Compagnon d'évasion de Jacques Mesrine, François Besse se confie pour la première fois sur sa vie de cavales.
Médias
Divers domaines médiatiques et du divertissement parlent de, ou ont pour thème, Jacques Mesrine.
1979 : La Guerre des polices de Robin Davis, avec Claude Rich et Claude BrasseurLe chef de l'Antigang et celui de la Territoriale sont en compétition pour alpaguer l'ennemi public no 1.
1980 : Inspecteur la Bavure de Claude Zidi, avec Coluche et Gérard Depardieu.Roger Morzini, le personnage interprété par Gérard Depardieu, est un pastiche de Jacques Mesrine.
1983 : Mesrine d'André Génovès, avec Nicolas Silberg.Ce film se concentre sur les évènements ayant suivi son évasion de la prison de la Santé, jusqu’à ce qu'il soit tué par la police, porte de Clignancourt à Paris. Mesrine avait refusé que L'Instinct de mort soit repris au cinéma, c'est pour ça que le film commence après l'évasion de la prison de la Santé.
1984 : Jacques Mesrine : profession ennemi public, de Hervé Palud
1994 : Les grands procès, procès québécois de Mesrine avec Serge Dupire dans le rôle du criminel.
1995 : « Jacques Mesrine, Un gangster peu ordinaire » dans la série Affaires criminelles, Enquêtes sur les grands crimes de notre temps de Christophe Lagrange, ALP/Marshall Cavendish
2006 : Chasse à l'Homme, téléfilm d'Arnaud Sélignac, avec Serge Riaboukine, Richard Berry, Jacques SpiesserLes principaux évènements de la fin de la cavale de Mesrine, tirés du livre du commissaire Lucien Aimé-Blanc (interprété par Richard Berry) et de Jean-Michel Caradec'h : l'enlèvement du milliardaire Henri Lelièvre, la rivalité entre services (la BRI de Robert Broussard), le guet-apens de Jacques Tillier, les filatures, la fusillade fatale.
2008 : Mesrine, Fragments d'un Mythe, film documentaire de Philippe Roizes
2008 : Mesrine, diptyque de Jean-François Richet :
L'Instinct de mort avec Vincent Cassel, Gérard Depardieu, Cécile de France, Roy Dupuis…Reprend les événements allant de la fin de son service en Algérie à la mort de Jean-Paul Mercier.
L'Ennemi public n°1 avec Vincent Cassel, Gérard Lanvin…Reprend les événements allant de son retour en France à sa mort, porte de Clignancourt.
« Le vrai visage de Jacques Mesrine » en 1998 de Denis Chegaray sur France 3.
« Jacques Mesrine, l'homme qui a fait trembler la France » en 2001-2002 et le 2 janvier 2005 dans Secrets d'actualité présenté par Laurent Delahousse sur M6.
« Jacques Mesrine, l'homme aux 1 000 visages » en octobre 2008 et mai 2010 dans Faites entrer l'accusé présenté par Christophe Hondelatte sur France 2.
« Mesrine : l'ennemi public n°1 » le 12 novembre 2008 dans Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers sur W9.
« Jacques Mesrine : l'évadé public n°1 » de Laurent Huberson dans Alerte évasion le 27 janvier, 4 février et 26 septembre 2011 sur M6, puis le 29 novembre 2011 sur Paris Première.
« Mesrine, la traque » d'Olivier Hennegrave sur 13e rue et Planète justice.
De nombreux artistes marqués par le jusqu'au-boutisme de Jacques Mesrine et par sa haine du système et de la société, lui dédient plusieurs de leurs chansons ou y incluent des allusions à sa vie. Mesrine a également été sacralisé par des membres des mouvements punk et hip-hop français, qui ont vu en lui l'anarchiste exemplaire, l'homme sans concessions
Instinct de mort, Trust (Répression, 1980)
Le mitard, Trust (Répression, 1980)
Le temps d'une balle, Mokless (Le poids des mots, 2008)
Arrête moi si tu peux, Tunisiano (Mesrine, 2008)
Amour éternel - Nessbeal (2008)
Porte de Mesrine, PNL (Le monde chico, 2015)
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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Eugène-François Vidocq, né le 24 juillet 1775 à Arras et mort le 11 mai 1857 à Paris, était un aventurier français, successivement délinquant, bagnard, indicateur puis policier et enfin détective privé.
Forçat évadé du bagne, il devient chef de l'officieuse « brigade de sûreté » de la préfecture de police de Paris, puis fonde une agence de détectives privés.
Biographie
Eugène-François Vidocq naît le 24 juillet 1775 à Arras, au 222, rue du Miroir-de-Venise (actuellement rue des Trois-Visages) dans une famille de petite bourgeoisie. Il est le fils de Nicolas Joseph François Vidocq (1743-1799), maître boulanger et marchand de blé, et d'Henriette Françoise Vidocq, née Dion (1744-1824).
Intrépide, rusé et bagarreur, Eugène-François commet divers larcins au cours de son enfance. Sa forte taille (à douze ans, il a une taille d'adulte) lui rend la besogne facile. À l'âge de treize ans, il vole des couverts en argent à ses parents. Son père l'envoie dix jours à la prison des Baudets (maison d'arrêt pour jeunes délinquants) pour lui apprendre à devenir honnête. À seize ans, il vole les économies de ses parents, 2 000 francs, et rejoint Ostende pour embarquer sur un bateau à destination de l'Amérique mais, dans cette ville portuaire, il est dépouillé. Pour survivre, il devient saltimbanque dans une troupe de cirque, puis colporteur avant de revenir à Arras. En 1791, il s'engage dans l’armée révolutionnaire. Il se bat alors à Valmy et à Jemappes. Il est renvoyé du 11e régiment de chasseurs à cheval le 28 mai 1793, après une dizaine de duels. Marie-Anne-Louise Chevalier le contraint au mariage en 1794, le couple tenant une épicerie à Arras, mais lorsqu'il apprend qu'elle lui a fait croire faussement qu'elle était enceinte, il la quitte après lui avoir volé toutes ses économies. Il poursuit alors une vie aventureuse de voleur et d'escroc entre Paris et le Nord de la France, rejoignant même en 1795 les rangs de l'armée roulante.
Le 27 décembre 1796, il est condamné par le tribunal criminel de Douai à huit ans de travaux forcés pour « faux en écritures publiques et authentiques ». À Bicêtre, où il est initié à la savate par Jean Goupil, il est incorporé dans la chaîne de Brest, un groupe de forçats — que l'on enchaîne les uns aux autres — destiné au bagne de ce port. Le voyage, particulièrement éprouvant, dure vingt-quatre jours.
Le 20 mai 1797, la prison de Bicêtre mentionne dans ses registres le portrait suivant : « François Vidocq, marchand d'indienne, marié à Marie-Anne Chevalier, demeurant lors de son arrestation à Lille, département du Nord, et en deuxième, à Paris, rue Saint-Hugues, 4, cour Saint-Martin, âgé de 26 ans, natif d'Arras, département du Pas-de-Calais, taille 5 pieds 6 pouces, cheveux et sourcils blonds, front rond, nez aquilin long, yeux gris, bouche moyenne et de travers, menton rond et long, visage ovale, barbe blonde, ayant une cicatrice à la lèvre supérieure à droite et les oreilles percées... ».
Vidocq en profite pour tenter une première évasion en forêt de Compiègne. Ce premier échec ne le décourage pas. La chaîne de forçats parvient à Brest le 24 nivôse an VI (13 janvier 1798). La « chaîne » fait halte à l'entrée de Brest à l'hôpital de Pontanézen où on procède au déferrement des bagnards. Vidocq essaie à nouveau de fausser compagnie à ses gardiens, mais il se foule les deux chevilles en tentant de sauter du mur d'enceinte.
Huit jours après son arrivée, il réussit à se procurer des vêtements de matelot qu'il dissimule dans l'arsenal où il travaille. Ayant réussi à se changer subrepticement, il quitte Brest sans être inquiété.
De nouveau arrêté en 1799, il est cette fois envoyé au bagne de Toulon, d'où il s'évade encore une fois, le 6 mars 1800. Il acquiert de cette façon auprès des gens du milieu un respect et une notoriété sans égale.
En 1809, à nouveau arrêté, il propose ses services d'indicateur à la préfecture de police. Il la renseigne d'abord en étant mouchard dans les prisons de Bicêtre et de La Force.
En 1811, le préfet de police Pasquier le place officieusement (il ne le sera officiellement qu'une fois gracié en 1818) à la tête de la « brigade de sûreté », un service de police dont les membres sont d'anciens condamnés et dont le rôle est de s'infiltrer dans le « milieu ». Excellent physionomiste, il repère toute personne, même grimée, qu'il a préalablement dévisagée (ayant vu cette personne une fois, il la reconnaît au premier regard). Il excelle lui-même dans l'art du déguisement.
L'urbanisation qui accompagne la révolution industrielle et la constitution des classes laborieuses que l'on observe à la fin de la Restauration transfèrent la peur du crime des zones rurales vers la ville, et c'est dans ce contexte qu'opère Vidocq. Ses nombreux succès et ses méthodes peu orthodoxes lui apportent autant d'admirateurs que de détracteurs. Ses hommes revendiquent trois fois plus de captures que les policiers classiques entre 1811 et 1827. Ces derniers tentent alors par tout moyen de déstabiliser Vidocq.
En 1818, Louis XVIII lui accorde sa grâce par lettres patentes, ce qui lui rend ses droits civils.
Ses ennemis se trouvent dans la pègre mais aussi au pouvoir. Par deux fois, ses supérieurs le font démissionner. Plusieurs personnes arrêtées par Vidocq l'accusent d'avoir monté les coups pour ensuite arrêter ceux qui y ont participé et, de cette manière, prouver son efficacité dans la lutte contre le crime. La justice ne retient pas ces allégations. La presse d'opposition n'en attaque pas moins le préfet Henri Gisquet en lui reprochant d'avoir simulé des attentats contre le roi Louis-Philippe Ier, entre autres provocations montées par son « ignoble » police symbolisée par la brigade de Sûreté peuplée d'anciens repris de justice. Un journal publie des caricatures qui exploitent la ressemblance physique entre Vidocq et le souverain. Le préfet de police finit par annoncer la réorganisation complète de la brigade de Sûreté afin de l'épurer. Comprenant que « l'administration supérieure [veut] réformer le personnel des agents qui serv[ent] sous [s]es ordres », le chef de la brigade de Sûreté prétexte l'état de santé de sa femme pour offrir sa démission le 15 novembre 1832, offre acceptée deux jours plus tard par la préfecture. Pierre Allard prend la tête de la nouvelle brigade de Sûreté et Louis Canler en devient le principal inspecteur.
Vidocq revendiquera finalement plus de 16 000 arrestations.
En 1827, Vidocq démissionne de ses fonctions de chef de la « sûreté ». Il s'installe à Saint-Mandé, près de Paris, et crée une petite usine de papier. Il invente le papier infalsifiable. En 1828, il publie des Mémoires qui connaissent un grand succès, et qui inspirent notamment à Honoré de Balzac son personnage de Vautrin. Ruiné par son affaire d'usine de papier, il redevient chef de la « sûreté » le 31 mars 1832 — à cinquante-sept ans — et occupe ce poste durant sept mois avant de démissionner le 15 novembre suivant à la demande du préfet Gisquet, qui souhaite « moraliser » ses équipes.
Quelques jours plus tard, ayant quitté définitivement le service public, il fonde le « Bureau de renseignements universels dans l'intérêt du commerce ». Sis au 12 de la rue Cloche-Perce à Paris, cet établissement se consacre aux « recherches et explorations dans l'intérêt des personnes lésées, affaires contentieuses ». Bien qu'il existe déjà à l'époque des centaines d'autres agences d'affaires non spécialisées, le « Bureau » de Vidocq s'en distingue progressivement grâce à une « double vocation » constituant sa marque de fabrique, observe l'historien Dominique Kalifa. En effet, l'ancien policier certifie pouvoir fournir aux commerçants, moyennant finance, des services de renseignement et de surveillance économique sur les auteurs d'escroquerie plutôt que sur « les véritables négociants » ; de surcroît, il se consacre à « l'intérêt des familles » dans le cadre d'affaires d'adultère, de succession et de disparition. Ainsi, sans camper Vidocq en « ce précurseur absolu que la tradition se plaît à reconnaître », Dominique Kalifa constate que son « Bureau de renseignements » représente bien un « prototype » de la police privée.
Vidocq prétend enregistrer plus de 8 000 clients et s'installe au 13, galerie Vivienne. Durant son procès, il revendique la devise « Haine et guerre aux fripons, dévouement sans bornes au commerce ». En 1834, il fréquente les dîners de Benjamin Appert, où sont conviés de nombreux écrivains comme Balzac, Dumas et Hugo. L'agence ferme en 1837, par décision de justice : Vidocq est emprisonné à Sainte-Pélagie, puis acquitté au bout d'un an.
En 1845, ruiné, Vidocq part pour Londres. Fort de sa légendaire réputation, il y donne des conférences payantes. Il y vend des brevets pour des inventions de sa conception : papier infalsifiable, serrure incrochetable.
En 1848, il reprend du service dans les renseignements français en se laissant emprisonner à la Conciergerie durant les émeutes du 15 mai et opère comme indicateur.
En juillet 1854, le choléra frappe Vidocq à soixante-dix-neuf ans. Malgré son grand âge, il parvient à survivre à la maladie infectieuse. Une seconde fois veuf depuis l'année 1847, il se console dans les bras de jeunes maîtresses qu'il séduit en leur faisant successivement miroiter un riche héritage grâce à des testaments olographes sans valeur.
Le 30 avril 1857, la paralysie gagne ses jambes. Vidocq meurt le 11 mai 1857 à son domicile parisien sis au 2, rue Saint-Pierre-Popincourt (actuellement 82, rue Amelot). Le jour suivant, il est enterré dans la 20e division du cimetière du Père-Lachaise. Sa sépulture, relevée, n'existait plus à la fin du xixe siècle.
Imaginaire populaire
Vidocq a encore aujourd'hui une place importante dans l'imaginaire populaire et français en particulier, grâce aux romans et, depuis quelques décennies, grâce à la télévision et au cinéma. En 2003, la Poste française émet un timbre à l'effigie du personnage, dans le cadre d'une série « Destinées romanesques ».
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne-Fran%C3%A7ois_Vidocq | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Monde : France 1775 | |||||||||||||||||||||||||||
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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faut-il craindre des pénuries d'essence à la pompe ? | |||||||||||||||||||||||||||
Une hausse des prix du carburant | |||||||||||||||||||||||||||
Pénurie de carburant | |||||||||||||||||||||||||||
PRIX DES CARBURANTS DEPUIS 1956 | |||||||||||||||||||||||||||
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Bernard Ménez [bɛʁ.naʁ me.nɛz] est un comédien et chanteur français, né le 8 août 1944 à Mailly-le-Château (Yonne).
Biographie
Bernard Ménez est le troisième enfant de Jean Ménez, agent des PTT à Asnières-sur-Seine et de Germaine Plettener, secrétaire de mairie puis femme au foyer. Son grand-père Jean était également postier à Saint-Pol-de-Léon (Finistère). Il passe son enfance à La Garenne-Colombes dans les Hauts-de-Seine. Timide, il se trouve en faisant du théâtre amateur. Il a trois frères qui deviendront ingénieurs.
Bernard Ménez épouse Maribel, d'origine espagnole. De ce mariage sont nés trois enfants : deux garçons (William et Olivier) et une fille devenue comédienne, Élisa Ménez, qui travaille dans la production du jeu Les Douze Coups de midi de Jean-Luc Reichmann diffusé sur TF1.
Après des études secondaires à l'Institution Notre-Dame de Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine, il obtient son baccalauréat en 1960 puis entre en classe préparatoire aux grandes écoles scientifiques au lycée Charlemagne. De 1960 à 1969, il sera aussi pendant l'été moniteur, puis directeur de colonies de vacances.
En 1963, il obtient le certificat MGP (mathématiques générales et physique) ; l'année suivante, il est reçu au concours de l'École normale supérieure de l'enseignement technique, mais, ne se voyant pas enseigner pendant dix ans, il ne l'intègre pas et résilie son sursis d'étude pour effectuer son service militaire comme élève officier de réserve affecté aux 5e et 6e régiments du génie.
À son retour du service militaire, il devient instituteur, puis est, de 1966 à 1969, professeur de mathématiques, physique et chimie dans le secondaire, tout en suivant des cours de théâtre.
C’est en effet le cinéma, le théâtre, les studios d'enregistrement et la télévision qu’il préfère : à partir de 1969, il consacre sa vie à ces domaines.
Parallèlement à de nombreux seconds rôles dans des comédies populaires des années 1970 et 1980, il est un des piliers du théâtre de boulevard à la française. En 1970, il fonde avec un camarade Jean-Pierre Fontaine la Compagnie Sganarelle spécialisée dans les auteurs classiques pour les lycées et les collèges, qu'il dirige de 1970 à 1972.
Il débute au cinéma dans Du côté d'Orouët de Jacques Rozier qui lui permet de rencontrer de grands réalisateurs dont François Truffaut qui l'engage dans La Nuit américaine. Acteur fétiche de Pascal Thomas et de Jacques Rozier, il est l'un des personnages centraux de Le Chaud Lapin, Celles qu'on n'a pas eues ou bien encore Maine Océan. À la fin des années 1970, il tourne dans diverses comédies aux côtés de Jean Lefebvre, Michel Serrault et même Christopher Lee dans Dracula père et fils. En 1980, Louis de Funès lui offre le rôle de La Flêche dans L'Avare. En 1982, sort sur les écrans son unique film en tant que réalisateur et scénariste : Les P'tites Têtes. En 1983, il obtient un grand succès avec sa chanson décalée Jolie poupée. C'est à la suite de ce succès qu'il décide de se produire sur scène en plein air à Saint-Pol-de-Léon devant des milliers de spectateurs en liesse. De 1988 à 1991, il est la vedette de la série télévisée Vivement lundi ! sur TF1.
En 1991, il entre à la Comédie-Française mais en démissionne rapidement face à l'accueil de certains sociétaires, ce qui ne l'empêche pas de poursuivre sa carrière de comédien de théâtre.
Élu administrateur de l'ADAMI, société de répartition des droits des artistes et interprètes, en janvier 2003, il entre, en décembre 2003, au Comité de suivi sur le problème des intermittents à l'Assemblée nationale.
Il interprète le père de Vincent Macaigne dans Tonnerre, un film de Guillaume Brac, sorti en 2013.
Depuis octobre 2014, il participe à la tournée des Éternels du Rire. En 2017, il publie son autobiographie, Et encore... je ne vous dis pas tout !.
Il est membre de l'Académie Alphonse-Allais depuis 2017.
En août 2002, Bernard Ménez crée le mouvement DIVERS — Démocrates indépendants voulant ensemble le renouveau de la société —, à la suite de sa candidature aux élections législatives de 2002, où il termine 4e dans la douzième circonscription de Paris, avec 996 voix (2,28 %). Il se présente aux élections européennes du 13 juin 2004 sur la liste du mouvement La France d’en bas (en Île-de-France) devenu La France en action, espérant regrouper tous les citoyens qui « ne se reconnaissent plus dans le clivage gauche/droite ». Il recueille 1,29 % des suffrages.
Au premier tour des élections législatives de 2007, il recueille 367 suffrages, soit 0,3 % des suffrages.
Conscient de ne pas être pris au sérieux, il décide de ne pas se présenter à d'autres élections, sans renier ses idées qu'il situe au « centre gauche »
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Cinéma : Acteur - actrice B | |||||||||||||||||||||||||||
Titre | Bernard Menez : Jolie Poupée | ||||||||||||||||||||||||||
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Daniel Auteuil, né le 24 janvier 1950 à Alger (Algérie), est un acteur, metteur en scène, auteur-compositeur-interprète, réalisateur et chanteur français.
Nommé quatorze fois aux Césars, il remporte en 1987 le César du meilleur acteur pour son rôle dans les films Jean de Florette et Manon des sources, puis un autre en 2000 pour La Fille sur le pont. Il remporte également en 1996 le Prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes pour le film Le Huitième Jour.
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Cinéma : Acteur - actrice D | |||||||||||||||||||||||||||
Les Sous-doués | |||||||||||||||||||||||||||
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Filmographie
Cinéma
1966 : Un truand (Dead Heat on a Merry-Go-Round) de Bernard Girard : un groom (non crédité)169
1967 : Luv de Clive Donner : un hippie (non crédité)
1967 : La Poursuite des tuniques bleues (A Time for Killing) de Phil Karlson : le lieutenant Shaffer (crédité sous le nom de Harrison J. Ford)
1968 : La Brigade des cow-boys (Journey to Shiloh) de William Hale : Willie Bill Bearden
Années 1970
1970 : Zabriskie Point de Michelangelo Antonioni : un employé de l'aéroport (coupé au montage) (non crédité)
1970 : Campus (Getting Straight) de Richard Rush : Jake
1973 : American Graffiti de George Lucas : Bob Falfa
1974 : Conversation secrète (The Conversation) de Francis Ford Coppola : Martin Stett
1977 : Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (Star Wars - Episode IV : A New Hope) de George Lucas : Han Solo
1977 : Héros (Heroes) de Jeremy Kagan : Ken Boyd
1978 : L'ouragan vient de Navarone (Force 10 from Navarone) de Guy Hamilton : Mike Barnsby
1979 : Apocalypse Now de Francis Ford Coppola : le colonel Lucas
1979 : Guerre et Passion (Hanover Street) de Peter Hyams : David Halloran
1979 : Le Rabbin au Far West (The Frisco Kid) de Robert Aldrich : Tommy
1979 : American Graffiti, la suite (More American Graffiti) de Bill L. Norton : Bob Falfa (non crédité)
1980 : Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque (Star Wars - Episode V : The Empire Strikes Back) d'Irvin Kershner : Han Solo
1981 : Les Aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the Lost Ark) de Steven Spielberg : Indiana Jones
1982 : Blade Runner de Ridley Scott : Rick Deckard
1982 : E.T., l'extra-terrestre (E.T. the Extra-Terrestrial) de Steven Spielberg : Le directeur de l'école (non crédité - scène coupée)
1983 : Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi (Star Wars - Episode VI : Return of the Jedi) de Richard Marquand : Han Solo
1984 : Indiana Jones et le Temple maudit (Indiana Jones and the Temple of Doom) de Steven Spielberg : Indiana Jones
1985 : Witness de Peter Weir : John Book
1986 : Mosquito Coast (The Mosquito Coast) de Peter Weir : Allie Fox
1988 : Frantic de Roman Polanski : le docteur Richard Walker
1988 : Working Girl de Mike Nichols : Jack Trainer
1989 : Indiana Jones et la Dernière Croisade (Indiana Jones and the Last Crusade) de Steven Spielberg : Indiana Jones
1990 : Présumé innocent (Presumed Innocent) d'Alan J. Pakula : Rusty Sabich
1991 : À propos d'Henry (Regarding Henry) de Mike Nichols : Henry Turner
1992 : Jeux de guerre (Patriot Games) de Phillip Noyce : Jack Ryan
1993 : Le Fugitif (The Fugitive) d'Andrew Davis : le docteur Richard Kimble
1994 : Jimmy Hollywood de Barry Levinson : lui-même (non crédité)
1994 : Danger immédiat (Clear and Present Danger) de Phillip Noyce : Jack Ryan
1995 : Sabrina, de Sydney Pollack : Linus Larrabee
1997 : Ennemis rapprochés (The Devil's Own) d'Alan J. Pakula : Tom O'Meara
1997 : Air Force One de Wolfgang Petersen : le président Marshall
1998 : Six jours, sept nuits (Six Days, Seven Nights) d'Ivan Reitman : Quinn Harris
1999 : L'Ombre d'un soupçon (Random Hearts) de Sydney Pollack : William Van Den Broeck
2000 : Apparences (What Lies Beneath) de Robert Zemeckis : Norman Spencer
2002 : K-19 : Le Piège des profondeurs (K-19: The Widowmaker) de Kathryn Bigelow : Alexei Vostrikov
2003 : Hollywood Homicide de Ron Shelton : Joe Gavilan
2004 : Star Wars : L'Empire des rêves de Kevin Burns : Han Solo (documentaire)
2006 : Firewall de Richard Loncraine : Jack Stanfield
2008 : Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull) de Steven Spielberg : Indiana Jones
2009 : Droit de passage (Crossing Over) de Wayne Kramer : Max Brogan
2009 : Brüno de Larry Charles : lui-même
2010 : Mesures exceptionnelles (Extraordinary Measures) de Tom Vaughan : le docteur Robert Stonehill
2010 : Morning Glory de Roger Michell : Mike Pomeroy
2011 : Cowboys et Envahisseurs (Cowboys and Aliens) de Jon Favreau : le colonel Woodrow Dolarhyde
2013 : 42 de Brian Helgeland : Branch Rickey
2013 : Paranoia de Robert Luketic : Jock Goddard
2013 : La Stratégie Ender (Ender's Game) de Gavin Hood : le colonel Hyrum Graff
2013 : Légendes vivantes (Anchorman 2: The Legend Continues) de Adam McKay : Mack Tannen
2014 : Expendables 3 (The Expendables 3) de Patrick Hughes : Max Drummer
2015 : Adaline (The Age of Adaline) de Lee Toland Krieger : William Jones
2015 : Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force (Star Wars Episode VII: The Force Awakens) de J. J. Abrams : Han Solo
2017 : Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve : Rick Deckard
2019 : Comme des bêtes 2 (The Secret Life of Pets 2) de Chris Renaud : Rooster (voix)
2019 : Star Wars, épisode IX : L'Ascension de Skywalker (Star Wars Episode IX: The Rise of Skywalker) de J. J. Abrams : Han Solo
2020 : L'Appel de la forêt (The Call of the Wild), de Chris Sanders : John Thornton
2023 : Indiana Jones et le Cadran de la destinée (Indiana Jones and the Dial of Destiny) de James Mangold : Indiana Jones
2024 : Captain America: Brave New World, de Julius Onah : Thaddeus « Thunderbolt » Ross
Télévision
Téléfilms
1970 : The Intruders de William A. Graham : Carl
1975 : Judgment: The Court Martial of Lieutenant William Calley de Lee Bernhardi et Stanley Kramer : Frank Crowder
1976 : Dynasty de Lee Philips : Mark Blackwood
1977 : Les Envoûtés (The Possessed) de Jerry Thorpe : Paul Winjam
1978 : Au temps de la guerre des étoiles (The Star Wars Holiday Special) de Steve Binder : Han Solo
Séries télévisées
1967 : Le Virginien (The Virginian) saison 5, épisode 19, The Modoc Kid : Cullen Tindall
1967 : Le Virginien (The Virginian) saison 6, épisode 9, A Bad Place to Die : un jeune éleveur
1967 : L'Homme de fer (Ironside) saison 1, épisode 13, L'Heure perdue (The Past Is Prologue) : Tom Stowe
1968 : La Nouvelle Équipe (The Mod Squad) saison 1, épisode 1, The Teeth of the Barracuda : un policier sur la plage (non crédité)
1969 : My Friend Tony saison 1, épisode 6, The Hazing
1969 : Sur la piste du crime (The F.B.I.) saison 4, épisode 18, Caesar's Wife : Glen Reverson
1969 : Sur la piste du crime (The F.B.I.) saison 5, épisode 11, Scapegoat : Everett Giles
1969 : Love, American Style saison 1, épisode 9, Love and the Former Marriage : Roger Crane
1971 : Dan August saison 1, épisode 22, The Manufactured Man : Hewett
1972 : Gunsmoke saison 18, épisode 11, The Sodbusters : Print
1973 : Gunsmoke saison 18, épisode 20, Whelan's Men : Hobey
1974 : Kung Fu saison 2, épisode 18, Le Serment (Crossties) : Harrison
1974 : Petrocelli saison 1, épisode 4, Edge of Evil : Tom Brannigan
1993 : Les Aventures du jeune Indiana Jones (The Young Indiana Jones Chronicles) saison 2, épisodes 5 et 6, Le Mystère du blues (Young Indiana Jones and the Mystery of the Blues) : Indiana Jones âgé de 50 ans
depuis 2022 : 1923 (série TV) : Jacob Dutton
2023 : Shrinking : Dr. Paul Rhodes
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Harrison Ford | |||||||||||||||||||||||||||
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Joseph Marie Charles dit Jacquard, né le 7 juillet 1752 à Lyon, mort le 7 août 1834 à Oullins, est un inventeur français, à qui l'on doit le métier à tisser mécanique programmable dit métier Jacquard.
Biographie
Fils d'un maître-fabricant en soie brochée et d'une mère liseuse de dessins, Antoinette Rive originaire de Saint-Maurice-de-Rotherens, il exerce de nombreuses professions comme relieur, fondeur de caractères, ou employé dans le Bugey à l'exploitation d'une carrière à plâtre. Ayant étudié seul la mécanique, il met au point, en 1801, le métier à tisser Jacquard, dit métier Jacquard. Dans la continuité des travaux de Jacques de Vaucanson, il équipe son métier d'un mécanisme sélectionnant les fils de chaîne à l'aide d'un programme inscrit sur des cartes perforées (que l'on doit à Basile Bouchon et Jean-Baptiste Falcon). Il devient ainsi possible à un seul ouvrier de faire fonctionner le métier à tisser, sans l'assistance d'un tireur de lacs (emploi généralement tenu par une femme).
Le 12 avril 1805, Napoléon rencontre Joseph Jacquard lors d'un séjour à Lyon. Quelques semaines plus tard, le 27 août 1805, Jacquard reçoit, de la part de l’Académie de Lyon, le prix des inventeurs. À partir de cette date, il accumule les prix d’honneur et les récompenses. Le 17 novembre 1819, il est fait chevalier de la Légion d’honneur et en 1826, il est nommé conseiller municipal d’Oullins.
Amélioré par Jean-Antoine Breton en 1806 et 1817, le métier connaît un succès international (certains sont encore utilisés de nos jours). À Lyon, le métier Jacquard marque les prémices de la révolution industrielle, qui profite beaucoup à la ville, mais qui entraîne aussi une restructuration sociale difficile. À ce titre, le métier Jacquard, accusé de mettre des tisseurs au chômage, est souvent évoqué comme l'une des causes de la révolte des Canuts de 1831.
Le 16 août 1840 fut inaugurée, place Sathonay à Lyon, une statue en son honneur, faite en bronze. Déplacée en 1898 à la place de la Croix-Rousse, elle honore le « bienfaiteur des ouvriers lyonnais ». Fondue en 1942, elle est remplacée en 1947 par l'actuelle statue en pierre.
Le métier Jacquard, qui a inspiré Charles Babbage, est souvent présenté comme l'un des ancêtres de l'ordinateur, il ne fait pas à proprement parler de traitement de l'information mais c'est la plus ancienne machine programmable.
Hommages
Timbre à l'effigie de Joseph Marie Jacquard.
Pour célébrer le centenaire de la mort du mécanicien Joseph-Marie Jacquard, la Poste française émet un timbre à son effigie en 1934.
La rue Jacquard à Nancy.
La rue Jacquard à Paris.
La place Jacquard à Saint-Etienne avec le monument réalisé en 1911-1912 par Paul Landowski (célèbre pour avoir réalisé en 1931 la statue du Christ Rédempteur à Rio-de-Janeiro).
Nom de la promotion 2014 de l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Strasbourg.
Boulevard Jacquard de la ville de Calais (62100)
Lycée Jacquard à Caudry.
Lycée Jacquard à Oullins.
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Filmographie
1957
Charmants Garçons d'Henri Decoin - Le réceptionniste
Fernand clochard de Pierre Chevalier
Le Grand Bluff de Patrice Dally - Maître Philippe Norbert
Tous peuvent me tuer d'Henri Decoin - Jérôme
1959
Pierrot la tendresse de François Villiers
1960
La Brune que voilà de Robert Lamoureux - L'inconnu
Le Mouton de Pierre Chevalier - Le chef
1962
Climats de Stellio Lorenzi - Philippe Marcenat
1963
Que personne ne sorte d'Yvan Govar - Jo Adams
Peau de banane de Marcel Ophuls - Reynaldo
Dragées au poivre de Jacques Baratier - Rakanowski, le joueur de tennis
Les Animaux (film documentaire) de Frédéric Rossif - uniquement voix
1964
Faites sauter la banque ! de Jean Girault - André Durand-Mareuil, le banquier
Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca - Balthazar
Week-end à Zuydcoote de Henri Verneuil - Pierson
La Bonne Occase de Michel Drach - Landrut
Relaxe-toi chérie de Jean Boyer - David, le psychiatre
Échappement libre de Jean Becker - Van Houde
1965
Cent briques et des tuiles de Pierre Grimblat - Justin
Monnaie de singe d'Yves Robert - Raymond Vernet
1966
Roger La Honte (Trappola per l'assassino) de Riccardo Freda - Lucien de Noirville
Tendre Voyou de Jean Becker - Bob
1967
Toutes folles de lui de Norbert Carbonnaux - R.P Fouquet
1968
L'Homme à la Buick de Gilles Grangier - Le marquis
L'amour c'est gai, l'amour c'est triste de Jean-Daniel Pollet - Maxime
1969
Le Diable par la queue de Philippe de Broca - Jean-Jacques Leroy-Martin, le « Play-boy »
Quarante-huit heures d'amour de Cecil Saint-Laurent - Mazoillac
Les Femmes de Jean Aurel - L'éditeur
1970
Les Caprices de Marie de Philippe de Broca - Léopold Panneton
Le Pistonné de Claude Berri - Le lieutenant Casanova
1971
Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau - uniquement voix, dans le prologue et l'épilogue du film
On est toujours trop bon avec les femmes de Michel Boisrond - Mac Cormack
Quatre mouches de velours gris (1971) (Quatro mosche di velluto grigio) de Dario Argento - Gianni Arrosio
Sans mobile apparent de Philippe Labro - Perry Rupert-Foote
1972
Sex-shop de Claude Berri - Lucien, le dentiste
Le Petit Poucet de Michel Boisrond - L'ogre
1973
La Valise de Georges Lautner - Le commandant Bloch
L'Affaire Crazy Capo de Patrick Jamain - Le commissaire Martin
Charlie et ses deux nénettes de Joël Séria - Tony
1974
Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard - Gérard
Dis-moi que tu m'aimes de Michel Boisrond - Richard Le Royer
T'es fou Marcel... (court-métrage) de Jean Rochefort - Son propre rôle
Un linceul n'a pas de poches de Jean-Pierre Mocky - Le docteur Carlille
1975
Que la fête commence de Bertrand Tavernier - Le marquis de Pontcallec
Dupont Lajoie d'Yves Boisset - Léo Tartaffionne
La Traque de Serge Leroy - Albert Danville
Les Galettes de Pont-Aven de Joël Séria - M. Henri Serin, représentant en parapluies
1976
Cours après moi que je t'attrape de Robert Pouret - Paul
On aura tout vu de Georges Lautner - Morlock
Calmos de Bertrand Blier - Paul Dufour
Le Bataillon en folie (Sturmtruppen) de Salvatore Samperi
1977
… Comme la lune de Joël Seria - Pouplard
Un moment d'égarement de Claude Berri - Pierre
Plus ça va, moins ça va de Michel Vianey - L'inspecteur Pignon
L'Imprécateur de Jean-Louis Bertuccelli - Roustev
Des enfants gâtés de Bertrand Tavernier (il y interprète uniquement la chanson du générique avec Jean Rochefort)
1979
Cause toujours...tu m'intéresses d'Édouard Molinaro - François Perrin
1980
L'Entourloupe de Gérard Pirès - Castelard
Voulez-vous un bébé Nobel ? de Robert Pouret - Victor Delacroix
1981
Asphalte de Denis Amar - Albert Pourrat
Coup de torchon de Bertrand Tavernier - Le Peron et son frère
Pétrole ! Pétrole ! de Christian Gion - Jean-Marie Tardel
1982
L'Indiscrétion de Pierre Lary - Daniel
Jamais avant le mariage de Daniel Ceccaldi - Patrick Le Kermadec dit « Le Chouan »
1983
Signes extérieurs de richesse de Jacques Monnet - Jérôme Bouvier
1984
Partenaires de Claude d'Anna - Gabriel Gallien
1985
L'Amour en douce de Édouard Molinaro - Antoine Garnier
Hold-up de Alexandre Arcady - Simon Labrosse
1986
Tenue de soirée de Bertrand Blier - L'homme riche et dépressif
1987
Les mois d'avril sont meurtriers de Laurent Heynemann - Fred
Les Deux Crocodiles de Joël Séria - René Boutancard
1988
Quelques jours avec moi de Claude Sautet - Raoul Fonfrin
1990
Uranus de Claude Berri - Archambaud
1991
Tous les matins du monde d'Alain Corneau - M. de Sainte Colombe
1992
Max et Jérémie de Claire Devers - Almeida
1993
Un, deux, trois, soleil de Bertrand Blier - L'homme seul
1994
Le Parfum d'Yvonne de Patrice Leconte - Le docteur René Meinthe
Le Sourire de Claude Miller - Pierre François Le Clainche
1995
Les Milles de Sebastien Grall - Le commandant Perrochon
1996
Les Grands Ducs de Patrice Leconte - Georges Cox
L'Élève d'Olivier Schatzky - Armand Moreen
2000
Une pour toutes de Claude Lelouch - Le commissaire Bayard
Les Acteurs de Bertrand Blier - Lui-même
2003
La Petite Lili de Claude Miller - Simon Marceau
Demain on déménage de Chantal Akerman - Samuel Popenick
2004
Atomik Circus, le retour de James Bataille de Didier Poiraud, Thierry Poiraud - Bosco
2005
Les Âmes grises d'Yves Angelo - Pierre-Ange Destinat
2006
Da Vinci Code de Ron Howard : - Jacques Saunière
Le Grand Meaulnes de Jean-Daniel Verhaeghe - M. de Galais
2007
Faut que ça danse ! de Noémie Lvovsky - Salomon Bellinsky
Ce que mes yeux ont vu de Laurent de Bartillat - Jean Dussart
Ratatouille de Brad Bird - Auguste Gusteau (voix)
2009
Micmacs à tire-larigot de Jean-Pierre Jeunet - Placard
2010
Pièce montée de Denys Granier-Deferre - Victor
Le Mystère de Jean-Teddy Filippe - Octave
2012
Rondo d'Olivier van Malderghem - Abraham
Les Seigneurs d'Olivier Dahan - Le Maire Titouan Leguennec
2013
Max de Stéphanie Murat - Nick
La Fleur de l'âge de Nick Quinn - Hubert Dassonville
2014
Tu veux ou tu veux pas de Tonie Marshall - Lui-même
Une heure de tranquillité de Patrice Leconte - Le père de Michel
2015
Phantom Boy - L'homme au visage cassé (voix)
Télévision
1958 (première émission) : La Fille de la pluie de Louis Chavance réalisé par Jean Prat - Le célibataire pauvre et excentrique
1959 : Notre petite ville de Marcel Bluwal
1960 : Adrien de Faversham de Marcel Bluwal
1960 : J'ai compromis ma femme de René Lucot
1960 : Les Joueurs de Marcel Bluwal
1960 : La Paresse de René Lucot
1960 : Le Prince et le Pauvre de Marcel Cravenne
1960 : Les Trois Sœurs de Tchekhov réalisé par Jean Prat - Toujenbach
1961 : L'inspecteur Leclerc enquête, « Le Passé d'une femme » de Maurice Cazeneuve : Michel Duquesnoy
1961-1962 : La Caméra explore le temps :
1961 : Les Templiers de Stellio Lorenzi - Philippe Le Bel
1962 : La Conjuration de Cinq-Mars de Guy Lessertisseur - Louis XIII.
1962 : Il est minuit docteur Schweitzer de Gilbert Pineau - Le docteur Schweitzer
1962 : Fra Diavolo de Jean Kerchbron
1962 : La Nuit des rois de Shakespeare réalisé par Claude Barma - Malvolio
1963 : L'inspecteur Leclerc enquête de Maurice Cazeneuve, épisode : Le passé d'une femme : Michel Duquesnoy
1964 : Les Cabinets particuliers d'Alain Boudet
1978 : Les Poissons rouges de Claude Barma
1982 : L'Étrangleur s'excite d'Alexandre Tarta - Gene Cornflakes
1984 : Et la vie continue (La vita continua) de Dino Risi - Armoldo Bettochi
1984 : Les Capricieux de Michel Deville - Simon
1987 : Les Idiots de Jean-Daniel Verhaeghe - Kubac
1988 : Un château au soleil - feuilleton en 6 épisodes de 52 min - de Robert Mazoyer - Arthus de Montdeny -
1989 : Six crimes sans assassin de Bernard Stora - Bastien D'Arnoncourt, le commissaire de police
1990 : Bouvard et Pécuchet - Film diffusé en deux parties - de Jean-Daniel Verhaeghe - François Bouvard
1990 : Clérambard de Marcel Bluwal - Le comte Hubert de Clérembard
1990 : Ne m'oubliez pas : Hommage à Bernard Blier (documentaire) de Mathias Ledoux - Lui-même
1992 : La Controverse de Valladolid de Jean-Daniel Verhaeghe - Bartolomé de las Casas
2001 : Madame de... de Jean-Daniel Verhaeghe - Le général
2004 : Le Clan des rois de John Downer - La voix de James, dans la version française
2005 : Galilée ou l'Amour de Dieu de Jean-Daniel Verhaeghe - Le pape Barbérini
2007 : Elles et Moi de Bernard Stora - Emile de Montellier
2010 : La Peau de chagrin d'Alain Berliner - Oswald
2011 : Chez Maupassant : Mon oncle Sosthène de Gérard Jourd'hui : Sosthène
2011 : Belmondo, itinéraire... de Vincent Perrot et Jeff Domenech : Témoignage
2011 : Bouquet final de Josée Dayan : Jean-Pierre
2012 : Nos retrouvailles de Josée Dayan : Le psy
2013 : Indiscrétions de Josée Dayan : Bernard Lefort
2014 : Des roses en hiver de Lorenzo Gabriele : Jean
2016 : Capitaine Marleau (épisode 2) de Josée Dayan : Frantz Meyer
Théâtre
1953 : La Jalousie du barbouillé de Molière et Le Mariage forcé de Molière et Lully, mise en scène Georges Le Roy, Théâtre du Conservatoire
1954 : L’Amour des quatre colonels de Peter Ustinov, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Fontaine, avec la compagnie Grenier-Hussenot
1954 : Les Plaideurs de Racine, mise en scène Georges Leroy, Théâtre du Petit Marigny
1955 : Le Quai Conti de Guillaume Hanoteau, mise en scène René Dupuy, Théâtre Gramont
1956 : Victime du destin d'Eugène Ionesco, Théâtre de la Huchette
1956 : Chatterton d'Alfred de Vigny, mise en scène Michel Bouquet, Théâtre de l'Œuvre
1956 : Le Miroir d'Armand Salacrou, mise en scène Henri Rollan, Théâtre des Ambassadeurs
1957 : Hibernatus de Jean Bernard-Luc, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de l'Athénée
1957 : Romanoff et Juliette de Peter Ustinov, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
1957 : Le Chevalier d'Olmedo de Lope de Vega, mise en scène Albert Camus, festival d'Angers
1958 : Tessa la nymphe au cœur fidèle de Jean Giraudoux d'après Basil Dean et Margaret Kennedy, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
1958 : L'Étonnant Pennypacker de Liam O'Brien, adaptation Roger Ferdinand, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
1960 : Champignol malgré lui de Georges Feydeau et Maurice Desvallières, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
1962 : Pomme, pomme, pomme de Jacques Audiberti, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
1963 : Tricoche et Cacolet d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, mise en scène Jacques Charon, Odéon-Théâtre de France
1964 : La Preuve par quatre de Félicien Marceau, mise en scène de l'auteur, Théâtre de la Michodière
1966 : La Prochaine fois je vous le chanterai de James Saunders, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
1966 : Se trouver de Luigi Pirandello, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
1967 : Rosencrantz et Guildenstern sont morts de Tom Stoppard, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
1967 : L'Anniversaire d'Harold Pinter, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
1969 : Guerre et paix au café Sneffle de Rémo Forlani, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
1969 : Le Babour de Félicien Marceau, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
1970 : Les Poissons rouges de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh & Roland Piétri, Théâtre de l'Œuvre
1972 : Un pape à New-York de John Guare, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
1978 : La Culotte de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh & Roland Piétri, Théâtre de l'Atelier
1980 : L'Habilleur de Ronald Harwood, mise en scène Stéphan Meldegg, Théâtre de la Michodière
1982 : L'étrangleur s'excite d'Éric Naggar, mise en scène Jean Rochefort, Théâtre des Arts (Hébertot)
1986 : Oncle Vania d'Anton Tchekhov, mise en scène Christian Benedetti, Théâtre de l'Est parisien
1986 : Clérambard de Marcel Aymé, mise en scène Jacques Rosny, Comédie des Champs-Élysées
1988 : La Femme à contre-jour d’Éric Naggar, mise en scène Jean Rochefort, Théâtre des Mathurins
1990 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Brigitte Jaques, Théâtre de l'Atelier
1994 : Le Retour d'Harold Pinter, mise en scène Bernard Murat, Théâtre de l'Atelier
1997 : La Terrasse de Jean-Claude Carrière, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Antoine
1997 : La Lune se couche de Harold Pinter, mise en scène Karel Reisz, Théâtre du Rond-Point
1999 : Le Nouveau Testament de Sacha Guitry, mise en scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés
2007 : Les Mots et la chose de Jean-Claude Carrière, avec Agathe Natanson, sa femme, Théâtre de l'Œuvre
2007 : Correspondance de Groucho Marx, mise en scène Patrice Leconte, Théâtre de l'Atelier
2010 : Audition de Jean-Claude Carrière, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Édouard VII
2014 : Love Letters d'Albert Ramsdell Gurney, mise en scène Benoît Lavigne, Théâtre Antoine
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Jean-Pierre Marielle | |||||||||||||||||||||||||||
Jean-Pierre Marielle : Filmographie | |||||||||||||||||||||||||||
Film | Hold-up (film, 1985) | ||||||||||||||||||||||||||
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Jean-Pierre Marielle, né le 12 avril 1932 à Paris13e arrondissement et mort le 24 avril 2019 à Saint-Cloud, est un acteur français.
Connu pour sa voix chaude et caverneuse, il a joué dans plus de cent films. Habitué des personnages comiques hauts en couleur (Les Galettes de Pont-Aven, … Comme la lune, La Valise, Le Diable par la queue…), il s'est aussi fait remarquer dans les rôles dramatiques (Les mois d'avril sont meurtriers, Tous les matins du monde, La Controverse de Valladolid, Les Âmes grises…) ou encore dans des classiques en demi-teinte comme Quelques jours avec moi de Claude Sautet.
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