Monde : France
La bataille du Cateau a lieu le 26 août 1914, au cours de la retraite menée par les troupes britanniques et françaises, à la suite des batailles de Mons et Charleroi. Elle oppose les troupes du 2e corps d'armée britannique aux troupes de la Ire armée allemande. En grande infériorité numérique et matérielle, les troupes britanniques bloquent pendant douze heures l'avancée de la Ire armée allemande au prix de lourdes pertes.
Disposition des troupes
En opposition aux ordres de retraite donnés par French, Smith-Dorrien, le commandant du 2e corps d'armée britannique décide de combattre les Allemands. La bataille se déroule dans une plaine ondulée parsemée de villages, traversée par une route rectiligne de Cambrai au Cateau. Cette route coupe le champ de bataille du nord-ouest au sud-est au Cateau. Une seconde route relie le Cateau à Saint-Quentin dans un axe nord-sud.
L'aile droite britannique est formée par la 5e division d'infanterie. La 14e brigade se place au sud du Cateau tandis que la 13e brigade se trouve le long de la route de Saint-Quentin. Le centre du dispositif est tenu par la 3e division d'infanterie, les 7e, 8e et 9e brigades situées respectivement à Caudry, Audencourt et Inchy au sud de la route Cambrai - Le Cateau. La 4e division d'infanterie tient l'aile gauche, les 10e, 11e et 12e brigades sont placées à Haucourt, Longsart et Fontaine-au-Pire. À l'extrême gauche du dispositif britannique est présent la 84e division d'infanterie territoriale française et le corps de cavalerie Sordet qui couvrent la ville d'Arras. L'extrême droite du dispositif britannique est formée par le 1er corps d'armée britannique en retraite.
Le IIIe corps d'armée allemand (de), formé des Ve et VIe divisions d'infanterie, se trouve face au Cateau. Le IVe corps d'armée (de) composé des VIIe et VIIIe divisions est placé au centre du champ de bataille, le IIe corps de cavalerie formé de trois divisions et une division du IVe corps d'armée de réserve sont face à l'aile gauche britannique.
Intention
En choisissant de combattre, Smith-Dorrien souhaite ralentir la progression et la pression de la Ire armée allemande sur le Corps expéditionnaire britannique. De son côté, Von Kluck, voit dans cette bataille la possibilité d'envelopper et de détruire la moitié des troupes britanniques.
La bataille
À l'aube du 26 août, une attaque allemande sur la gauche du dispositif britannique échoue. Durant la matinée, le centre du champ de bataille reste calme, malgré un bombardement d'artillerie réalisé par la VIIIe division d'infanterie et la IVe division de cavalerie.
Les troupes allemandes concentrent alors leurs attaques sur la droite du dispositif britannique. Deux compagnies des Suffolks chargées de la liaison avec le 1er corps d'armée britannique rencontrent les troupes du IIIe corps d'armée allemand (de) et doivent se replier sur Le Cateau rejoignant la 14e brigade. Les troupes allemandes s'infiltrent le long de la route Le Cateau - Saint-Quentin et commencent un pilonnage meurtrier des King’s Own Yorkshire Light Infantry et les Suffolks de la 5e division d'infanterie britannique. Des renforts d'artillerie de la 15e brigade et d'infanterie de Manchesters et des Argylls sont envoyés sur l'aile droite britannique. Malgré de lourdes pertes les Britanniques tiennent toujours leur position, mais en milieu de journée la Ve division du IIIe corps d'armée allemande commence à produire son action et tente d'envelopper l'aile droite britannique.
En début d'après-midi, le 2e corps d'armée britannique entame un mouvement de retraite par échelon, en commençant par l'aile droite. Malheureusement les King’s Own Yorkshire Light Infantry et les Suffolks ne sont pas prévenus à temps et sont détruits. Les batteries d'artillerie sont retirées canon par canon, ceux ne pouvant être transportés sont alors sabotés.
Sur l'aile gauche, la VIIe division du IVe corps d'armée allemand de réserve tente de déborder les troupes britanniques. Les troupes des 3e et 5e division de cavalerie du corps de cavalerie Sordet interviennent en utilisant l'artillerie et des escadrons à pieds pour ralentir l'enveloppement allemand et permettre aux Britanniques de se replier dans de bonnes conditions. Vers 18 heures, les troupes britanniques ne sont plus en contact avec l'armée allemande. Elle se retirent vers Saint-Quentin.
Bilan
Cette bataille est très coûteuse en hommes pour l'armée britannique. Des 40 000 Alliés ayant combattu au Cateau, 7 812 sont blessés, tués ou fait prisonniers. Plusieurs régiments britanniques sont anéantis. De plus, 38 pièces d'artillerie sont perdues. La bataille du Cateau permet néanmoins de ralentir la progression de la Ire armée allemande et aux troupes britanniques de reprendre leur retraite. Cette dernière est ponctuée par une autre bataille d'arrêt, la bataille de Guise avant de s'achever le 6 septembre par le début de la bataille de la Marne.
La bataille de Valmy, également appelée bataille ou affaire du camp de la Lune, est la première victoire décisive de l'armée française pendant les guerres de la Révolution ayant suivi le renversement de la monarchie des Bourbons. Elle eut lieu le 20 septembre 1792 lorsqu'une armée prussienne, commandée par le duc de Brunswick, essaya de marcher sur Paris. Les généraux François Christophe Kellermann et Charles François Dumouriez réussirent à arrêter l'avancée prussienne près du village de Valmy, situé à l'est de Paris, en Champagne-Ardenne.
En ces premiers mois des guerres de la Révolution — plus tard appelée guerre de la Première Coalition —, le nouveau gouvernement français était presque sans légitimité ; par conséquent, la victoire à Valmy devint une victoire psychologique décisive pour la Révolution et ses partisans. L'issue de la bataille est considérée comme « miraculeuse » et est présentée comme une « défaite décisive » de l'armée prussienne. Après la bataille, la jeune Convention nationale est suffisamment revigorée pour proclamer l'abolition de la monarchie en France dès le lendemain 21 septembre, et l’avènement de la Première République. Valmy permet donc à la Révolution de s'établir, et est ainsi considérée comme l'une des batailles les plus décisives de l'Histoire
Raymond Barre, né le 12 avril 1924 à Saint-Denis (La Réunion) et mort le 25 août 2007 à Paris, est un économiste, universitaire et homme d'État français.
Professeur d'université, il est vice-président de la Commission européenne, chargé de l'Économie et des Finances, de 1967 à 1973.
En janvier 1976, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, il est nommé ministre du Commerce extérieur du premier gouvernement Jacques Chirac, puis devient Premier ministre. Il met en œuvre une politique monétaire visant à réduire la pression de la monnaie sur les prix et une politique budgétaire stricte du fait de la hausse de la dette. Il démissionne après la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981.
Candidat de l'UDF à l'élection présidentielle de 1988, pour laquelle il est un temps donné favori dans les sondages, il arrive finalement en troisième position avec 16,5 % des suffrages exprimés, derrière Jacques Chirac et François Mitterrand. Il est député du Rhône de 1978 à 2002 et maire de Lyon de 1995 à 2001.
Classé au centre droit et proche de l'UDF, Raymond Barre est l’une des rares personnalités politiques contemporaines à avoir occupé d'aussi hautes fonctions sans jamais avoir été membre d'un parti politique.
Jean-Marc Thibault est un acteur, réalisateur et scénariste français né le 24 août 1923 à Saint-Bris-le-Vineux (Yonne) et mort le 28 mai 2017 à Marseille 7e. Il a connu la célébrité à travers son duo comique avec Roger Pierre.
Biographie
Carrière
Fils de Gaston Thibault, cuisinier, et de Louise Silventon, il fait ses études secondaires au lycée Voltaire à Paris. Après le cours Simon, Jean-Marc Thibault fait ses classes dans les bals musettes. Il joue aussi des sketches dans les cabarets : sa première apparition au cinéma a lieu en 1944 dans Premier de cordée de Louis Daquin.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il forme avec Roger Pierre un duo comique qui dure trois décennies. Les deux compères font les beaux soirs des cabarets parisiens comme le Caveau de la République, Le Tabou (1947), L'Amiral (1949-55), Chez Carrère (1950), Chez tonton (1951) avant de fouler les planches (l’Olympia de 1954 à 1957, l’Alhambra de 1958 à 1962) et de s'emparer des studios de télévision, se produisant notamment dans des émissions de télévision populaires comme 36 chandelles présentée par Jean Nohain, puis dans celles de Maritie et Gilbert Carpentier. Cette association donne naissance à d'innombrables spectacles et à cinq longs métrages : La vie est belle, en 1956, Vive les vacances, en 1958, Les Motards, en 1959 (avec également Francis Blanche), Un cheval pour deux, en 1961, et Faites donc plaisir aux amis en 1969. Habitué des comédies populaires, Jean-Marc Thibault tourne notamment, en 1955, dans Les Assassins du dimanche d'Alex Joffé, Les Baratineurs, en 1965, de Francis Rigaud. Plus tard, en 1978, Yves Boisset l'engage dans La Femme flic, aux côtés de Miou-Miou, et Jean Marbœuf pour Vaudeville.
Roger Pierre et Jean-Marc Thibault ont régulièrement présenté l'émission Les Grands Enfants diffusée de 1967 à 1970, émission de divertissement à laquelle ont participé un grand nombre d'humoristes de l'époque : Jacqueline Maillan, Jean Poiret, Michel Serrault, Jacques Martin, Sophie Desmarets, Roger Carel, Francis Blanche, Jean Yanne, Maurice Biraud et Marcel Amont.
De 1985 à 1993, Jean-Marc Thibault se consacre à la télévision, où il joue notamment dans la série télévisée à succès Maguy, qui se déroule au « Vézinet », pour faire allusion à la ville du Vésinet dans les Yvelines mais où la série n'a jamais été tournée, avec, entre autres, Rosy Varte et Marthe Villalonga, mais aussi dans son célèbre rôle de Pierrot avec Claude Jade et Valérie Karsenti dans La Tête en l'air, dont le scénario est écrit par son épouse, Sophie Agacinski.
Le comédien revient au cinéma en 2001 avec deux longs métrages : De l'amour de Jean-François Richet et Vidocq de Pitof. Puis, en 2002, il tourne dans Féroce de Gilles de Maistre aux côtés de Samy Naceri, film qui traite de la montée de la droite nationale en France, et enchaîne téléfilms sur téléfilms (quatre pour la seule année 2003). Son comparse de toujours, Roger Pierre, qui était son cadet de six jours, est mort à l'âge de 86 ans le 23 janvier 2010.
Il meurt à son tour le 28 mai 2017 à l'âge de 93 ans, à Marseille. Ses obsèques ont eu lieu le 12 juin 2017 en l'Église Saint-Roch dans le 1er arrondissement à Paris en présence de Lionel Jospin et de nombreuses personnalités du monde du spectacle. Il est par la suite incinéré.
Vie privée et engagements
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Jean-Marc Thibault épouse Madeleine. Ils restent mariés vingt ans et ont trois enfants : Xavier, Frédéric et Anne. Au cours d'un tournage, en 1965, il rencontre la comédienne Sophie Agacinski, qu'il épouse le 9 juillet 1983 et dont il a un fils, Alexandre. Elle est la sœur de Sylviane Agacinski, épouse de Lionel Jospin, ce qui inspira à Cabu un dessin dans Le Canard enchaîné suivant la victoire de Jospin et du PS aux législatives de 1997, intitulé Passation de pouvoir chez les beaufs, où l'on voyait Roger Hanin, célèbre beau-frère de François Mitterrand, serrer la main de Jean-Marc Thibault, les deux entourés de photographes de presse et de micros empressés.
En 2002, Jean-Marc Thibault voit l'arrivée au second tour de l’élection présidentielle de Jean-Marie Le Pen, candidat du Front national et de l'extrême droite, se hissant devant son beau-frère Lionel Jospin. Jean-Marc Thibault venait alors justement de tourner dans le film Féroce, de Gilles de Maistre, qui traite de la montée de l'extrême droite en France.
En mai 2017, au second tour de l'élection présidentielle en France, il vote pour l'ancien ministre Emmanuel Macron, contre Marine Le Pen, candidate du Front National.
Jean-Marc Thibault est le père de Xavier Thibault et Frédéric Thibault, directeurs du Grand Orchestre du Splendid, et d'Alexandre Thibault, comédien et réalisateur, né en 1968.
Le 100 francs Delacroix est un billet de banque français créé par la Banque de France le 24 mars 1978 et émis le 2 août 1979. Il succède au 100 francs Corneille et sera remplacé par le 100 francs Cézanne.
Histoire
Ce billet polychrome imprimé en taille douce appartient à la deuxième grande série des « créateurs et scientifiques célèbres » commandée par la Banque et dans laquelle l'on compte Berlioz, Debussy, Quentin de La Tour, Montesquieu et Pascal.
Il est le premier billet français à être produit avec des marques en relief (rectangles et points), ceci afin de déjouer les contrefaçons et permettre aux non-voyants la lecture.
Il fut imprimé de 1978 à 1995. Tirage total 7 373 000 000 exemplaires.
Il commence à être retiré de la circulation le 1er février 1999 et après le 31 janvier 2009 ils ne peuvent plus être échangés contre des euros.
Description
La vignette a été dessinée par Lucien Fontanarosa et a été gravée par Henri Renaud, Jacques Jubert et Jacques Combet.
Les tons dominants sont le brun et l'orange.
Au recto : centrée, l'autoportrait d'Eugène Delacroix tenant au premier plan sa palette et ses pinceaux devant un détail du tableau La Liberté guidant le peuple.
Au verso : le même autoportrait Delacroix mais cette fois le peintre, une plume d'oie à la main, est en train d'écrire son fameux journal. En fond, les arbres de la place Furstenberg sur laquelle s'ouvrait l'atelier du peintre.
Le filigrane représente la tête de Delacroix de trois-quart.
Ses dimensions sont de 160 mm x 85 mm.
Différentes versions
Une version est apparue à partir de l'alphabet numéro 8, avec les mots "CENT FRANCS" écrits en marron hachuré au lieu de la couleur orange auparavant.
Ce billet fut réimprimé en 1984 dans une version plus claire et aux gravures plus affinées.
Le 200 francs Montesquieu est un billet de banque français créé le 20 août 1981 par la Banque de France et émis le 7 juillet 1982. Il fut remplacé par le 200 francs Gustave Eiffel.
Histoire
La dernière émission de billet d'un tel montant datait de l'année 1864 avec le 200 francs noir. Le choix porté sur un philosophe des Lumières n'est pas inédit et s'inscrit dans la continuité du 10 francs Voltaire.
Ce billet polychrome imprimé en taille-douce est le dernier de la deuxième série des « créateurs et scientifiques célèbres » voulue par la Banque et dans laquelle l'on compte Berlioz, Debussy, Quentin de La Tour, Delacroix et Pascal.
Il s'inscrit dans la tradition des billets « commémorant les personnages illustres qui ont contribué à la constitution du patrimoine historique de la France ».
Le billet fut imprimé de 1981 à 1994. Il est retiré de la circulation le 1er avril 1998 et suspendu de cours légal. Après le 31 mars 2008, il ne peut plus être échangé contre des euros.
Son tirage total est de 3 380 000 000 exemplaires.
Description
La vignette est l’œuvre du peintre Pierrette Lambert, qui avait déjà illustré le 5 francs Pasteur et le 50 francs Racine, et des graveurs Jacques Jubert et Claude Durrens.
Les couleurs dominantes sont le vert mâtiné de marron.
Au recto : à droite, à côté des armoiries des Secondat de La Brède (la famille dont est issue le philosophe), le portrait en buste de Montesquieu inspiré de celui en marbre sculpté par Jean-Baptiste Lemoyne (Mairie de Bordeaux) et sur le côté gauche, l'on peut voir une figure allégorique tenir un blason mentionnant L'Esprit des lois, référence à l'ouvrage majeur du philosophe des Lumières. On remarque aussi à gauche deux points en relief pour faciliter la reconnaissance du billet par les non-voyants.
Au verso (plus clair) : à gauche le même buste du philosophe et sur le bord, la statue en pied de Sylla renvoyant au « Dialogue entre Sylla et Eucrate » qui est un extrait des Lettres persanes. En bas, à droite, le château de La Brède où est né Montesquieu.
Le filigrane reprend le même portrait de Montesquieu.
Les dimensions sont de 172 mm x 92 mm.
(PHOTO Eric Picard /dessinsagogo55)
Life 21/08/2023 06:45
Skyblog ferme ses portes, c’est la « fenêtre sur les années lycée » de toute une génération disparaît
La plateforme Skyblog ferme ses portes ce lundi 21 août et emporte avec elles les souvenirs d’une époque révolue d’Internet. Des membres de la génération Skyblog et une experte nous racontent.
Les skyblogs étaient souvent des espaces partagés entre amis, où l’on échangeait des photos, des anecdotes, des déclarations d’amour ou d’amitié.
NOSTALGIE - Ça y est, Skyblog, c’est terminé. Et avec la fin de la plateforme, c’est tout un univers de paillettes, de citations pourries et de photos gênantes ultra-pixélisées qui s’éteint ce lundi 21 août. Dix-septième site mondial en 2007, l’ancien géant français a marqué toute une génération d’adolescents qui ont partagé leur vie et leurs passions sur la plateforme dans les années 2000.
Dans un message publié le 16 juin dernier, qui annonçait la fermeture du site, Pierre Bellanger, fondateur et président du groupe Skyrock, a rendu hommage à l’« un des premiers réseaux sociaux du monde » et rappelé aux utilisateurs : « Vous étiez les pionniers d’un mode de communication et d’échange collectif qui allait changer nos sociétés. Vous avez inventé l’intimité partagée. »
Le HuffPost a parlé à quelques-uns de ces « pionniers » qui passaient des heures à « lâcher des com’z » sur la plateforme. Ils nous racontent cette « fenêtre sur les années lycée » et sur une époque d’Internet où régnait encore une certaine insouciance.
« On passait des plombes à se prendre en photo »
Julia, chargée de communication de 34 ans, était active sur la plateforme au lycée. L’un de ses skyblogs (les utilisateurs en avaient souvent plusieurs) était dédié à la série Lost, tandis que l’autre était « une sorte de journal intime ». « Des choses que je relis avec gêne, s’amuse la trentenaire. On passait des plombes à se prendre en photo. Finalement, c’était déjà les mêmes comportements que sur les réseaux sociaux d’aujourd’hui. »
Sur les blogs, cohabitaient plusieurs cercles de socialisation. Les skyblogs étaient souvent des espaces partagés entre amis, où l’on échangeait des photos, des anecdotes, des déclarations d’amour ou d’amitié. Certains ont aussi eu des skyblogs communs avec le reste de leur classe de collège ou de lycée.
Mais l’intérêt de la plateforme était aussi d’aller « au-delà du premier entre-soi classique, de la socialisation dans la vie civile », estime Oriane Deseilligny, maîtresse de conférence en Sciences de l’Information et de la Communication à l’université Paris 13. Sur son skyblog dédiée à la série Lost - où elle partageait des montages de son couple préféré (Sawyer et Kate), Julia échangeait ainsi avec d’autres fans qu’elle ne connaissait pas dans la vie réelle.
« Pouvoir parler à des gens queers sur Skyblog était hyper rassurant »
Pour certains, la plateforme a représenté « une vraie bouffée d’oxygène ». C’est le cas de Jean, qui a tenu plusieurs blogs entre 12 et 16 ans. À l’époque, il vit dans une zone rurale de la Haute-Savoie et utilise Skyblog « pour rencontrer des personnes queers »
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Le trentenaire se souvient encore du jour où il a découvert qu’on pouvait rechercher des blogs selon le genre de leur créateur, mais aussi en fonction du genre recherché par ce dernier (« mec cherche mec », par exemple). « J’avais un peu halluciné et je m’étais dit “ah oui, c’est vraiment un site de rencontre”. »
Très vite, grâce à cette fonctionnalité, Jean échange avec d’autres adolescents gays de sa région et trouve une communauté. « Entre 2005 et 2010, quand tu étais dans un lycée de campagne en Haute-Savoie, en tant que mec homo, tu te sentais très seul. Pouvoir parler à des gens queers sur Skyblog, avec des expériences communes, c’était hyper rassurant. Je pouvais me dire “je suis normal, je ne suis pas un ovni, il y a d’autres personnes comme moi”. » Jean estime même que ces échanges lui ont « donné la force de faire [son] coming out rapidement », quand il était en Seconde.
« Ce qui était quand même révolutionnaire, c’était de pouvoir parler avec des gens qu’on ne connaissait pas », rappelle Oriane Deseilligny, qui souligne que cette ouverture se faisait à une échelle bien moindre que sur les réseaux sociaux d’aujourd’hui. « C’était un public très défini, et il y avait cette impression d’être avec des gens qui avaient les mêmes préoccupations, qui se trouvaient dans la même étape de la vie », explique la maîtresse de conférence.
Un sentiment d’insouciance
Une forme d’entre-soi numérique qui participait à un sentiment d’insouciance chez les utilisateurs. Comme le résumait BuzzFeed France en 2017, « Skyblog, c’était Internet avant le péché originel. Un endroit où l’on divulguait librement les noms, les prénoms, adresses et numéros de Sécurité sociale de nos amis dans les articles qui leur étaient consacrés, sans se poser la question de la protection des données. »
Alexandre a 34 ans, il est conseiller numérique. Il était présent sur Skyblog pendant ses années lycée et y postait régulièrement des photos de ses soirées entre potes. Des clichés qu’il ne partagerait jamais aujourd’hui. « Quand je retombe sur les vieux skyblogs, je vois certaines photos, je me dis “mon employeur tomberait là-dessus, ma carrière serait finie” », s’émerveille-t-il.
Dans son métier, Alexandre sensibilise les jeunes à des questions comme l’e-réputation ou le cyberharcèlement. Il voit en la période Skyblog, une ère d’insouciance sur Internet. « On n’était pas du tout sensibilisés à toutes ces questions. On ne se posait même pas la question, on postait nos photos comme si c’était un truc très privé, alors que c’était accessible à tous. »
La fermeture de Skyblog, « un mal pour un bien »
Outre les prises de conscience autour du cyberharcèlement et de l’e-réputation, Oriane Deseilligny souligne aussi l’audience accrue des réseaux sociaux d’aujourd’hui, ainsi que « le côté professionnalisation. Il y a quand même un certain nombre de jeunes aujourd’hui qui nourrissent un peu le rêve de pouvoir vivre de leur présence sur ces réseaux. Sur Skyblog, il n’y avait pas du tout ces enjeux-là. »
Ce qui ne veut pas dire que l’ère des skyblogs était dénuée de dynamiques toxiques. Des phénomènes de groupes et de harcèlement y existaient déjà, comme le fait remarquer Julia : « On pouvait commenter en anonyme et il y avait déjà des commentaires négatifs, surtout sur les skyblogs de classe, où des gens en insultaient d’autres anonymement. »
Et si la fin des skyblogs peut éveiller une nostalgie chez beaucoup, Alexandre se dit que c’est peut-être « un mal pour un bien ». C’est aussi le cas de Noëmie, 27 ans, qui est récemment retombée sur son skyblog de collégienne. « C’était très gênant, il y avait des photos en maillot de bain à 13-14 ans, par exemple. On était innocentes et on n’avait pas idée de tout ce que ça pouvait engendrer, donc je suis plutôt rassurée que ça disparaisse. »
Jacqueline Pagnol, née Jacqueline Bouvier le 6 octobre 1920 à Malakoff (Seine, aujourd'hui Hauts-de-Seine) et morte le 22 août 2016 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est une actrice française de cinéma. Elle fut l'épouse et la muse de l'écrivain, cinéaste et académicien français Marcel Pagnol.
Biographie
Jacqueline Bouvier naît le 6 octobre 1920 à Malakoff. Sa famille est originaire du Gard2. Avant la guerre, elle suit les cours de l'école dramatique de Charles Dullin. Elle rencontre une première fois Marcel Pagnol à Paris, en 1938, alors qu'il cherche de jeunes acteurs pour un projet de film sur sa jeunesse. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle écrit des poèmes et publie, en 1942, « Histoires des petits hommes et des grandes bêtes » dans les Cahiers de l'École de Rochefort, tout en jouant de petits rôles dans différents films.
Marcel Pagnol la recontacte en 1944 et lui demande rapidement sa main. Il lui offre le rôle-titre de Naïs, adaptation de la nouvelle Naïs Micoulin de Zola, tourné à l'été 1945. Ils se marient à Malakoff, le 6 octobre 1945, jour du 25e anniversaire de Jacqueline. Ils auront deux enfants, Frédéric, en 1946 et Estelle, en 1951, morte d'une encéphalite en 1954.
Pour elle, Pagnol écrit et réalise Manon des sources. Tourné en 1952, le film raconte l'histoire d'une bergère sauvageonne, vivant dans les collines provençales, qui se venge de ceux qu'elle juge responsables de la mort de son père. Pagnol reprendra le scénario pour en faire le diptyque romanesque, L'Eau des collines, publié en 1963.
Jacqueline tourne au total dans six films de Pagnol. Il dira d'elle qu'elle était son « brin de poésie et de tendresse ».
Après le décès de Marcel Pagnol, en 1974, elle s'emploie à faire rayonner son œuvre. Elle crée le Prix Littéraire Marcel Pagnol en 2000 qui « récompense chaque année un livre sur le thème du souvenir d'enfance ». Elle reçoit un César d'honneur, en 1981, pour l'ensemble de son œuvre.
Jacqueline Pagnol, qui vivait dans le 16e arrondissement de Paris, meurt à Neuilly-sur-Seine, le 22 août 2016. Elle est inhumée aux côtés de Marcel Pagnol dans le cimetière de La Treille, à Marseille
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Filmographie
1942 : La Maison des sept jeunes filles d'Albert Valentin : Coco
1943 : Les Ailes blanches de Robert Péguy : Cricri
1943 : Adieu Léonard de Pierre Prévert : Paulette
1944 : Service de nuit de Jean Faurez : Marcelle
1945 : Naïs de Marcel Pagnol : Naïs Micoulin
1948 : La Belle Meunière de Marcel Pagnol et Max de Rieux : Brigitte
1950 : Le Rosier de Madame Husson de Jean Boyer : Élodie, la bergère
1951 : Topaze de Marcel Pagnol : Ernestine Muche, la fille du directeur de l'institut Muche
1951 : Adhémar ou le jouet de la fatalité de Fernandel : la marchande de fleurs
1952 : Manon des sources de Marcel Pagnol : Manon
1953 : Carnaval d'Henri Verneuil : Francine (la femme de Dardamelle, joué par Fernandel)
1956 : La Terreur des dames de Jean Boyer : Louisette
Théâtre
1946 : Hamlet de William Shakespeare, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
1954 : Le Rendez-vous de Senlis de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
Publication
Pagnol inédit, Paris, Carrère, 1987
Freda Josephine McDonald, dite Joséphine Baker, est une chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue et résistante française d’origine américaine, née le 3 juin 1906 à Saint-Louis (Missouri, États-Unis) et morte le 12 avril 1975 à Paris (France).
Vedette du music-hall et icône des années folles, elle devient française en 1937 après son mariage avec Jean Lion, un courtier en sucre industriel. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle joue un rôle important dans la Résistance française. En 1946, elle reçoit la médaille de la Résistance française.
Elle utilise ensuite sa grande popularité au service de la lutte contre le racisme et pour l’émancipation des Noirs, en particulier en soutenant le mouvement américain des droits civiques. Le 28 août 1963, lorsque Martin Luther King prononce son discours I have a dream lors de la Marche sur Washington pour l'emploi et la liberté, elle se tient à ses côtés en uniforme de l'armée de l'air française et sera la seule femme à prendre la parole depuis le Lincoln Memorial.
Le 18 août 1961, dans le parc du château des Milandes en Dordogne, Joséphine Baker est décorée de la Légion d’honneur et de la Croix de guerre.
En 2021, près de cinquante ans après sa mort, elle entre au Panthéon, devenant ainsi la sixième femme et la première femme noire à rejoindre le « temple » républicain.
Hugues Aufray, né le 18 août 1929 à Neuilly-sur-Seine (Seine, aujourd'hui Hauts-de-Seine), est un auteur-compositeur-interprète, guitariste et sculpteur français. Souvent poétiques, ses chansons évoquent notamment les voyages, l'amitié, la fraternité, le respect.
Aufray est connu pour ses reprises en français des chansons de Bob Dylan qu'il a connu lors de son séjour à New York.
Parmi ses chansons les plus célèbres, on compte Santiano, Stewball, Céline, Le Petit Âne gris, Hasta Luego et Adieu monsieur le professeur.
Biographie
Famille et formation
Hugues Jean-Marie Aufray est le troisième fils de l'industriel Henry Auffray (lui-même fils de Jules Auffray) et d'Amyelle de Caubios d'Andiran (1898-1992). Il est le frère du physicien Jean-Paul Auffray (1926-2022), de l'actrice Pascale Audret (1935-2000) et l'oncle de l'actrice Julie Dreyfus. Il a également eu un autre frère, Francesco (1928-1955), chanteur classique, dont le suicide à l'âge de 27 ans l'a profondément marqué.
Quand les parents d'Hugues Aufray divorcent, la famille quitte Paris pour Sorèze dans le Tarn, terre de leurs aïeux, où il est élevé par sa mère. Pendant la guerre, il est élève (1941-1945) au collège de Sorèze, chez les dominicains.
En 1945, Hugues Aufray rejoint son père à Madrid, où il poursuit sa scolarité au lycée français. Il demeure trois ans dans cette ville, puis regagne la France et commence à chanter en espagnol. Puis, très vite, il interprète les chansons de Félix Leclerc, Georges Brassens, Serge Gainsbourg et d'autres chanteurs. Finissant 2e du concours Les Numéros 1 de Demain, il est remarqué par Eddie Barclay qui lui fait enregistrer son premier disque en 1959.
Carrière
En 1961, Aufray sort Santiano, adaptation par le parolier Jacques Plante d'une chanson de marins d'origine anglaise. Ce sera le premier vrai succès d'Hugues Aufray.
La même année, Maurice Chevalier l'invite à New York où il reste finalement un an. Il passe pendant ce séjour un contrat avec le célèbre cabaret de Manhattan, le Blue Angel, où il rencontre trois jeunes débutants Peter, Paul and Mary qui interprètent des chansons d'un dénommé Bob Dylan. Peter, Paul et Mary introduisent Hugues Aufray dans le milieu des « folk-singers » et c'est à cette occasion qu'il va à Greenwich Village rencontrer Bob Dylan avec qui il se lie d'amitié rapidement. Hugues Aufray dans ses mémoires et interviews dit : « C'est un souvenir indescriptible, j'avais l'impression purement instinctive que c'était la chose la plus importante que j'avais vue de ma vie alors que je ne comprenais pas un mot d'anglais. » C'est ainsi qu'Hugues Aufray devient l'un des premiers chanteurs français à adapter les chansons de Bob Dylan au milieu des années 1960.
En 1964, Hugues Aufray représente le Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson et se classe quatrième avec la chanson Dès que le printemps revient. L'année suivante, Aufray sort l'album Aufray chante Dylan, dans lequel il adapte des chansons de Dylan en compagnie du musicien Jean-Pierre Sabar et du parolier Pierre Delanoë.
En 1966, Aufray sort un EP (ou super 45 tours) de quatre titres comprenant quatre titres dont Céline, une chanson originale, et Stewball, adaptation d'une ballade traditionnelle irlandaise. Ces deux chansons connaissent un grand succès et sont aujourd'hui parmi les plus connues de l'artiste.
En mai 1966, au Palais des Sports de Paris, à l'occasion du premier concert contre le racisme, il chante pour Martin Luther King Les Crayons de couleur, adaptation de la chanson allégorique What color is a man.
1968 voit la sortie de Adieu monsieur le professeur. Coécrite par Aufray, Vline Buggy et Jean-Pierre Bourtayre, interprétée par Aufray, la chanson acquiert rapidement le statut de classique de la chanson francophone.
Auteur de nombreuses chansons dont il réalise parfois les arrangements ou la musique, il en co-signera beaucoup avec les paroliers Vline Buggy et Pierre Delanoë, de même que Jacques Plante, Claude Morgan , etc. Hugues Aufray puise son répertoire dans le folklore espagnol, anglo-saxon et latino-américain, mais aussi dans le blues et le rock. Il travaille également avec de nombreux compositeurs, entre autres André Georget, Jean-Pierre Sabar, Georges Augier de Moussac, Guy Magenta, ainsi qu’avec le poète algérien Lounis Ait Menguellet.
Certaines de ses chansons sont très connues et font désormais partie du patrimoine français, comme Céline, Stewball, Hasta Luego (dédiée à Michel Jaouen), Adieu monsieur le professeur, Le Rossignol anglais, Les Crayons de couleur, L’Épervier, Dès que le printemps revient ou Santiano.
Ses traductions de textes anglo-saxons, notamment ceux de Bob Dylan, édulcorent souvent la crudité du texte original (comme Mr Tambourine Man). Les arrangements musicaux qui font la part belle à la guitare acoustique dénotent une influence du folk américain. Il est aussi le premier à se produire sur scène accompagné d'un skiffle group.
Il figure sur la photo du siècle prise par Jean-Marie Périer en avril 1966, qui réunit 46 vedettes françaises du yéyé.
En juillet 1984, il chante The Times They Are a-Changin' en duo avec Bob Dylan au parc de Sceaux et à Grenoble.
Hugues Aufray vit dans l'ancienne maison du sculpteur Aristide Maillol, à Marly-le-Roi. Passionné d'équitation, il crée des spectacles équestres (les Cavaliers sans frontière), des stages d'équitation pour enfants et un ranch dans les Alpes. Cette passion est née à l'Abbaye-école de Sorèze où il a suivi ses études secondaires, école qui entretenait jusqu'à sa fermeture une écurie de chevaux de selle pour la formation des élèves. Son nom apparaît sur les tableaux des anciens élèves accrochés dans les couloirs de l'établissement. Il s'est aussi beaucoup intéressé à la voile et consacre une partie de son répertoire à la mer et aux marins.
Il ne cesse de se produire en tournée dans toute la France et dans les pays francophones. Il est, en octobre 2014, une des vedettes de la tournée Rendez-vous avec les Stars.
Il participe à la tournée Âge tendre en novembre 2016, aux côtés de nombreux artistes tels que Gérard Lenorman et Sheila.
En 2021, il écrit une nouvelle chanson Au-delà des frontières et des étoiles en hommage à Thomas Pesquet. Par l'intermédiaire de Boris Diaw, cette chanson est partie dans l'espace avec Thomas Pesquet
En 2022, la Société des Poètes et Artistes de France (S.P.A.F.) organise son 63e Congrès international à Sorèze, en Occitanie, durant lequel Hugues Aufray est honoré du Grand Prix International de Poésie Francophone, saluant l'ensemble de son œuvre et de sa carrière.
Vie privée
Hugues Aufray a fait son service militaire au 27e bataillon de chasseurs alpins, à Annecy. Il se marie le 18 décembre 1951 avec Hélène Faure, danseuse, petite-fille de l'historien d'art Élie Faure, morte le 6 octobre 2022. Le couple a deux filles, Marie (née en 1958) et Charlotte (née en 1961). Sans rompre ce lien familial, il partage sa vie avec une jeune compagne, Muriel Mégevand, depuis 2005. Il a sept petites-filles et cinq arrière-petits-fils.
Passionné d'équitation, il possède notamment trois barbes, chevaux d'origine nord-africaine. Plusieurs de ses chansons font référence aux chevaux, notamment Stewball.
Hugues Aufray est chrétien.
Il est ami avec le chanteur américain Bob Dylan, le chanteur français Renaud, l'écrivain Alain Wodrascka et l'acteur Jean Reno. Il fut également un ami proche des chanteurs Guy Béart, Carlos et Johnny Hallyday. Il est le parrain du bateau Adrien du navigateur Jean-Luc Van Den Heede.
Quand il ne se consacre pas à sa carrière de chanteur, Hugues Aufray peint et sculpte. Son premier bronze, Hommage à Bob Dylan, est exposé à la Cité de la musique à Paris en 2012, à l'occasion d'une exposition consacrée à l'artiste américain.
Vie publique
Engagements
Il se bat pour de nombreuses causes et, en 2011, il soutient officiellement le chef Raoni dans sa lutte contre le barrage de Belo Monte.
En 2012, il participe au single caritatif Je reprends ma route, en faveur de l'association Les voix de l'enfant.
Fin 2016, Hugues Aufray annonce qu'il se présente à l'élection présidentielle de 2017 pour défendre les idées du Cercle des gens de peu, un groupement politique qui se revendique « monarchiste » et « d'extrême gauche ». Néanmoins, il renonce après qu'une enquête de Marianne révèle que, derrière ce mouvement, se cacherait « un groupuscule d'extrême droite, le Lys noir, fondé par Rodolphe Crevelle, un militant royaliste et nationaliste ». Malgré cette prise de distance, Hugues Aufray ne se désolidarise pas totalement du mouvement et considère que ce soutien éphémère fut une occasion de médiatiser « des propositions dont personne ne parle », rappelant par ailleurs que « les pays les plus stables d'Europe sont des monarchies ».
Il soutient Jean Lassalle, le candidat du parti Résistons, aux élections présidentielles de 2017 et de 2022.
Hommages
Cinq écoles maternelles et primaires et deux salles de spectacle portent son nom.
Une plaque commémorative a été placée devant la maison où il a vécu à Sorèze, dans le Tarn.
Engagement
Hugues Aufray est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)