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Monde : France

Édith Piaf

Édith Piaf

 

 

Édith Gassion, dite Édith Piaf, est une chanteuse, parolière, compositrice et actrice française, née le 19 décembre 1915 à Paris et morte le 10 octobre 1963 à Grasse.

 

Surnommée à ses débuts « La Môme Piaf », elle est à l'origine de plusieurs succès devenus des classiques du répertoire, comme La Vie en roseNon, je ne regrette rienHymne à l'amourMon légionnaireLa FouleMilordMon Dieu ou encore L'Accordéoniste.

 

Chanteuse à l'interprétation et à la voix saisissantes, elle a inspiré de nombreux compositeurs et a été le mentor de jeunes artistes tels qu'Yves Montand, Charles Aznavour, Les Compagnons de la chanson, Georges Moustaki, Charles Dumont... Elle acquiert une renommée internationale, mais sa fin de carrière est rendue difficile par de graves problèmes de santé ; elle meurt à l’âge de 47 ans.

 

La légende issue de l'imagination d'un journaliste, et entretenue par Piaf, la fait naître le 19 décembre 1915 à Paris, au 72, rue de Belleville, dans le 20e arrondissement, d'après la plaque apposée sur la maison sise à cette adresse — certaines sources précisent même qu'elle serait née « sur les marches » de la porte d'entrée de l'immeuble, dans la pèlerine d'un agent de police qui aurait recueilli le bébé au sortir du ventre de sa mère. Toutefois, selon son acte de naissance à l'état civil de Paris, Édith Giovanna Gassion est née au 4, rue de la Chine, adresse de l'hôpital Tenon, qui est effectivement l'un des établissements de santé les plus proches de la rue de Belleville.

 

Née dans la misère, Édith Piaf est une enfant de la balle dont les ascendants appartenaient au monde du spectacle depuis deux générations.

 

Louis Gassion, le père d'Édith Piaf, rejoint le 89e régiment d'infanterie, basé à la caserne Gémeau à Sens (Yonne), le 11 août 1914. Il aurait bénéficié d'une permission de trois jours pour se marier, le 4 septembre avec Annetta Maillard. De cette union scellée à l’hôtel de ville de Sens, peu d’informations ont été rendues publiques. L’acte de mariage conservé dans les archives municipales indique que la cérémonie s’est déroulée à 10 h 30, le 4 septembre, alors que les combats de la Première Guerre mondiale font rage dans l'Est de la France et que les Allemands menacent Paris. L’officier d’état-civil de permanence, ce jour-là, est Alphonse Dupêchez, adjoint au sénateur-maire de Sens, Lucien Cornet, et fils de Sylvain Dupêchez, illustre maire de la cité, de 1872 à 1879.

 

La présence des parents d’Édith Piaf à Sens s’explique par l’incorporation de son père, le 11 août 1914 au sein du 89e régiment d’infanterie. Ce dernier est cantonné, à l’époque, dans la caserne Gémeau, site aujourd’hui occupé par l’École nationale de police. Dans son ouvrage Piaf, la vérité, le biographe Emmanuel Bonini confirme que la mobilisation du « seconde classe » Gassion est l’unique attache du couple avec Sens : « Ils s’y sont mariés au cours d’une permission de trois jours, alors qu’ils étaient domiciliés à Paris, rue du Château-des-Rentiers, dans le XIIIe arrondissement. » L’auteur ajoute que « les quatre témoins du mariage — un typographe de Vendôme, un ciseleur parisien, un cultivateur de Wissous et un employé de commerce de Savigny-sur-Orge — étaient certainement tous mobilisés à Sens, avant de rejoindre le front ».

 

Louis Alphonse Gassion, né à Falaise, dans le Calvados, le 10 mai 1881 et mort à Paris le 3 mars 1944, est dans le civil un artiste de cirque (contorsionniste et antipodiste). Il est le fils de Victor Alphonse Gassion, un Normand de Falaise, écuyer de cirque, et de Léontine Louise Descamps, dite « Maman Tine », patronne d'une maison close à Bernay, en Normandie.

 

La mère d'Édith, Annetta Maillard, née à Livourne en Italie le 4 août 1895 et morte le 6 février 1945 à Paris, est une chanteuse de rue connue dont le nom d'artiste est Line Marsa, d'origine kabyle (Berbère de Kabylie, Algérie ; Kabyle d'après Arletty, qui la connut bien et affirma : « Elle partageait ses repas avec Line Marsa, la mère d’Édith Piaf, Anetta Maillard, de son vrai nom, était la fille d'un directeur de cirque et d'Aicha Ben Mohamed, une Kabyle algérienne, copine de La Goulue », et aussi d'après Monique Lange qui écrivit : « Elle venait de très loin. Elle venait de Kabylie. La grand-mère d’Édith était Kabyle et, sous le nom d’Aïcha, faisait dans des cirques ambulants un numéro de puces savantes ». Celle-ci est aussi mentionnée par Claudine Boulanger, auteur d'une biographie intitulée Édith Piaf.

 

Albert Bensoussan quant à lui conteste l'origine kabyle d'Édith Piaf, déclarant : « Le bébé sera donc bercé, peut-être, par des chants berbères du Maroc, encore que, là aussi, le récit flirte avec la légende. Car on a souvent présenté cette femme comme une Kabyle, ce qu'elle n'était certainement pas, la Kabylie se trouvant en Algérie », estimant que sa famille maternelle renvoie plus sûrement aux berbères marocains via son grand-père, Saïd Ben Mohamed, né à Mogador.

 

Elle est la fille d'Auguste Eugène Maillard (1866-1912) et d'Emma Saïd Ben Mohamed, une artiste de cirque née à Soissons le 10 décembre 1876, morte à Paris en 1930, fille de Said Ben Mohammed, un acrobate de cirque marocain, né à Mogador en 1827, mort en 1890 à Montluçon, et de Marguerite Bracco, d'origine italienne, née à Murazzano en 1830, morte à Paris en 1898. Selon Arletty, sur La Danse mauresque, l'un des panneaux du Décor de la baraque de la Goulue de Toulouse-Lautrec, Emma Saïd pourrait être la danseuse mauresque assise à droite, derrière La Goulue.

 

Louis Gassion et Annetta Maillard prénomment leur fille Édith en hommage à Edith Cavell, une infirmière anglaise fusillée par les Allemands deux mois plus tôt.

 

Après Édith, ils ont un second enfant, Herbert Lucien Gassion, né le 31 août 1918 à Marseille et mort le 22 janvier 1997 à Clichy. À propos de sa mère, Herbert a dit : « Une grande artiste, mais qui n'a pas su forcer sa chance… Elle a chanté au Chat noir, au Mikado, au Monocle… », puis part à la dérive « la dérive, le mot est gentil… », et Arletty raconte : « c'était pas la mère qui avait la voix de la fille, c'était la fille qui avait la voix de la mère. »

 

Sa mère, trop pauvre pour l'élever, la confie très petite à sa grand-mère maternelle, Emma Said Ben Mohammed qui habite rue Rébeval dans le XIXe arrondissement. Sa grand-mère ne se serait pas occupée d'elle, laissant la petite fille dans la saleté, ignorant l'eau et l'hygiène. Ses biberons, selon la légende, se seraient faits au vin rouge. Elle reste 18 mois dans cette pauvre demeure avant que son père en permission de retour du front, ou peut-être sa tante Zéphora, la confie à sa grand-mère paternelle, patronne d'une maison close à Bernay en Normandie. Édith est choyée par les prostituées de la maison, mangeant pour la première fois à sa faim, portant de jolies robes et buvant du lait de Normandie. Très jeune (un âge de 3 à 8 ans est évoqué selon ses biographies), elle est atteinte d'une kératite des deux yeux due vraisemblablement au manque de soins et d'hygiène.

 

Selon des interviews, des articles dans les revues à grand tirage et des biographies successives, elle perd la vue, le médecin diagnostiquant une double kératite, jamais soignée. Sa grand-mère, ayant appris la guérison d'une gamine atteinte de la même maladie après qu'on avait prié pour elle sur la tombe de sainte Thérèse Martin à Lisieux, décide d'aller avec ses « filles » y demander la guérison de la petite, ou selon d'autres biographies, y emmène sa petite fille. On prend le train, on prie sur la tombe de Thérèse, on ramène de la terre qu'on lui applique en bandeau sur les yeux tous les soirs. Après huit jours environ, Édith est guérie. À la suite de cela, elle conservera toute sa vie une dévotion particulière à la « petite Thérèse », dont elle gardera la médaille autour du cou sa vie durant. Sur sa table de nuit trônait un portrait de la sainte. Il se trouve que Édith et Thérèse Martin sont cousines au 14e degré. À la suite de cet épisode de cette guérison, Édith devient croyante et va régulièrement dans les églises en dehors des offices pendant ses tournées. Elle portait une croix autour du cou et priait avant d'entrer en scène. Édith a commencé à chanter sur la scène du théâtre à Bernay en Normandie. Elle y est revenue en mai 1954, sous un chapiteau, après un spectacle de cirque, accompagnée de son mari Jacques Pills.

 

En 1922, son père la reprend avec lui, pour vivre la vie d'artiste de petits cirques itinérants, puis la vie d'artiste de rue indépendant et misérable. C'est, à l'image de sa mère, en chantant des airs populaires dans la rue avec son père qu'Édith révèle son talent et sa voix d'exception. Ils séjourneront à plusieurs reprises dans la petite ville de garnison de Mourmelon-le-Grand où se tenait le music-hall « l'Alcazar ». Selon la légende, elle l'accompagne en chantant d'abord La Marseillaise, la seule chanson qu'elle connaisse

 

En 1930, elle quitte son père et chante en duo dans la rue avec Simone Berteaut, dite Momone, qui deviendra son amie, son alter ego et son « ange maudit ». En 1932, elle rencontre son premier grand amour, Louis Dupont, garçon-livreur âgé de 18 ans. Tous les deux s'installent à Montmartre et ont une fille, Marcelle, née le 11 février 1933. Édith s'essaye à cette époque à des emplois « normaux », bonne à tout faire, apprentie-crémière, mais reprend vite la chanson avec Momone, aussi bien dans la rue que dans les casernes et les bars à prostituées. Louis ne supportant pas qu'Édith chante dans la rue avec sa fille sous le bras ou fasse boire des clients dans des boîtes de Pigalle, il reprend Marcelle avec lui. Deux ans plus tard, l'enfant meurt, sans doute d'une méningite, le 7 juillet 1935. C'est à cette occasion que se situe le seul moment connu — ou avoué — par Édith de prostitution afin de pouvoir payer l'enterrement de sa fille.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dith_Piaf

 
     
     
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Édith Piaf : À l'automne 1935

Édith Piaf : À l'automne 1935

 

À l'automne 1935, Édith Piaf est découverte au coin de l'avenue Mac-Mahon et de la rue Troyon par Louis Leplée, gérant du cabaret Le Gerny's, sur les Champs-Élysées. À cette époque, Piaf fredonne principalement des chansons du répertoire de Fréhel. C'est Leplée qui devient son mentor et son père adoptif et qui, en l'engageant dans son cabaret, lui choisit comme nom d'artiste « la môme Piaf » (un « piaf », familièrement, est un moineau, et « la môme Moineau » existait déjà) en raison de sa petite taille de 1,47 m héritée de son père et de sa silhouette gracile. Leplée lui fait rencontrer Jacques Bourgeat, philosophe et littéraire qui devient son professeur, son confident voire son confesseur. Elle rencontre également le tout jeune directeur artistique de Radio Cité, Jacques Canetti.

 

En 1936, Jacques Canetti lui propose de lui faire enregistrer son premier disque, Les Mômes de la cloche, chez Polydor, qui connaît un succès public et critique immédiat. Selon la mythologie, son premier succès a déjà eu lieu dans le cabaret de Leplée qui l'avait engagée initialement une semaine, mais où elle triompha pendant sept mois jusqu'à l'assassinat de Leplée dans son lit. Des petites frappes du milieu de Pigalle, connaissances ou amants de Piaf dont elle donne les noms au cours de sa garde à vue pendant 48 heures, sont évoquées comme les auteurs possibles mais l'affaire est classée faute de preuves. Cet évènement sera à l'origine d'une vindicte médiatique contre la chanteuse qui risque de la renvoyer d'où elle vient : la rue et les petits cabarets de misère33. Du jour au lendemain, elle n'a plus d'engagements, mais le succès ne tarde pas à revenir. Radio Cité, dirigée par Marcel Bleustein et Jacques Canetti, lui ouvre son antenne. Son talent et sa voix hors normes sont remarqués entre autres par le compositeur Raymond Asso, et par Marguerite Monnot, compositrice et pianiste virtuose, sa future et fidèle grande amie, qui l'accompagnera tout au long de sa carrière et composera les musiques de Mon légionnaire, Hymne à l'amour, Milord, Les Amants d'un jour. Elle passe ainsi à Bobino et à L'Européen à la fin du printemps.

 

Quelques disques et un peu de scène ne peuvent néanmoins nourrir une artiste débutante. À la fin de l'été, elle reprend contact avec Raymond Asso, auquel elle avait refusé Mon légionnaire (créé par celle à qui elle devait tant, Marie Dubas en 1935, titre que Piaf reprend début 1937, avec le Fanion de la légion). Après Leplée, Asso devient son nouveau mentor. Il la prend en main et la fait travailler pour en faire une chanteuse professionnelle de music-hall, à l'instar de ses rivales Renée Lebas et Léo Marjane. À l'automne 1936, elle décroche l'Alhambra. Au printemps 1937, elle est à nouveau à Bobino. Elle continue à enregistrer d'autres disques… Mais, Édith veut plus : l'ABC, le plus prestigieux music-hall parisien

 

En mars 1937, Édith Piaf entame sa carrière de music-hall à l'ABC à Paris avec l'appui de l'impresario Émile Audiffred, où elle devient immédiatement une immense vedette de la chanson française, aimée du public et ses chansons sont diffusées à la radio. C'est à cette époque qu'elle rencontre Danielle Bonel, cette dernière deviendra sa secrétaire et confidente tout au long de sa carrière.

 

Star de la fin des années 1930, Piaf triomphe à Bobino, ainsi qu'au théâtre en 1940, dans Le Bel Indifférent, une pièce spécialement écrite pour elle par Jean Cocteau et qu'elle interprète avec succès en compagnie de son compagnon du moment, l’acteur Paul Meurisse (rôle muet). Toujours avec Paul comme partenaire, elle joue dans le film Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe (1941). C’est lors du tournage de ce long métrage qu’elle fait la connaissance d'Henri Contet, qui deviendra, à l’instar de Marguerite Monnot, l’un de ses paroliers fétiches.

 

Pendant l’occupation allemande, Édith, qui a définitivement troqué « La Môme Piaf » contre « Édith Piaf », continue de donner des concerts. Elle se rend à Berlin en août 1943 avec quelques artistes français dont Loulou Gasté, Raymond Souplex, Viviane Romance, Albert Préjean, où elle pose devant la porte de Brandebourg à l'occasion d'un voyage censé promouvoir la chanson française. En 1942, elle loge dans une maison close « L'Étoile de Kléber », situé 5, rue Villejust, aujourd'hui rue Paul-Valéry, elle en occupe tout le troisième étage à deux pas du siège de la Gestapo, 92, rue Lauriston, lupanar réservé à la clientèle du quartier le plus chic de Paris, notamment aux officiers allemands et aux collaborateurs. Elle y croise souvent l'amant de son amie Annie Jean-Claude, Henri Lafont, chef de la Gestapo française, dont elle s’accommode de la présence, de même que des officiers allemands.

 

Au printemps 1944, elle se produit au Moulin Rouge où le tout jeune chanteur de music-hall Yves Montand, proposé par son producteur Émile Audiffred, passe en première partie de son spectacle. C'est le coup de foudre et Édith Piaf, déjà célèbre et adulée, entreprend de l'initier aux ficelles du métier et à la vie d'artiste. Elle va propulser sa carrière en lui présentant des gens importants (et quelquefois de premier plan) dans le monde du spectacle de l'époque : Joseph Kosma, Henri Crolla, Loulou Gasté, Jean Guigo, Henri Contet, Louiguy, Marguerite Monnot, Philippe-Gérard, Bob Castella, Francis Lemarque, Henri Betti…

 

C'est également cette année-là que le père d'Édith meurt. Elle perdra sa mère l'année suivante.

 

À la Libération, elle est blanchie par un comité d'épuration grâce au témoignage de sa secrétaire Andrée Bigard, membre de la Résistance qui, d'abord à son insu, l'implique dans ses actions et qui déclare que la chanteuse en tournée en Allemagne se serait laissé photographier avec des prisonniers français des stalags et que ces clichés auraient servi, de retour en France, à la fabrication de faux papiers pour faire passer ces prisonniers comme des membres de son orchestre et permettre à 118 d'entre eux de regagner la France en s'évadant. Ce nombre important de prisonniers sans passer par un réseau de résistants et le fait qu'aucun témoignage n'a jamais confirmé cette histoire font douter les biographes sur sa véracité. À cette époque, Piaf donne quelques récitals au cabaret, le Club des Cinq. C'est là que Marcel Cerdan l'entend pour la première fois.

 

En 1945, elle écrit l’un de ses premiers titres, La Vie en rose (enregistré en 1946), sa chanson la plus célèbre, désormais devenue un classique. Elle joue également à la Comédie-Française.

 

Yves Montand devient à son tour une vedette du music-hall. Il débute au cinéma aux côtés de Piaf dans Étoile sans lumière, puis obtient son grand premier rôle dans Les Portes de la nuit, de Marcel Carné. Ils partent en tournée jusqu'en 1946, l'année où ils se séparent.

 

C'est en 1946 que la chanteuse rencontre Les Compagnons de la chanson, avec lesquels elle interpréte le célèbre morceau Les Trois Cloches de Jean Villard (dit Gilles). Elle part ensuite avec ses protégés donner des concerts en Europe du Nord pendant l’année 1947.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dith_Piaf

 
     
     
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Édith Piaf : De 1946 à 1948

Édith Piaf : De 1946 à 1948

 

De 1946 à 1948, Piaf est la compagne de Jean-Louis Jaubert, le directeur des Compagnons. Mais, en 1948, alors qu'elle est en tournée triomphale à New York, elle vit la grande histoire d'amour de sa vie avec le boxeur Marcel Cerdan, français né à Sidi Bel Abbès en 1916 et qui devient champion du monde de boxe des poids moyens le 21 septembre 1948.

 

Au début de l'année suivante, elle fait avec lui l'acquisition de sa première maison, un hôtel particulier au 5, rue Gambetta à Boulogne-Billancourt acheté dix-neuf millions de francs à un milliardaire ruiné, Gilbert des Crances. Là, installée avec Simone Berteaut, elle y compose Hymne à l'amour, chanté sur scène pour la première fois en septembre.

 

Le 28 octobre 1949, Cerdan meurt dans un accident d'avion. Le vol Paris-New York d'Air France s'écrase aux Açores, alors qu'il venait la rejoindre sur sa demande. Parce qu'il n'y avait plus de place dans cet avion, un couple avait cédé, avec gentillesse, ses places au boxeur. Anéantie par la souffrance morale (ainsi que par un sentiment de culpabilité) et par une polyarthrite aiguë, Édith Piaf prend, pour calmer sa douleur, de fortes doses de morphine. Elle chantera son grand succès, Hymne à l'amour et également Mon Dieu, en sa mémoire. Elle installe dans son hôtel particulier les trois enfants de Marcel Cerdan et leur mère, Marinette. Son état reste cependant si délabré qu'elle se voit contrainte de refuser des rôles au cinéma.

 

En 1951, le jeune auteur-compositeur-interprète Charles Aznavour devient son homme à tout faire et secrétaire, chauffeur et confident. Il lui écrit certaines chansons particulièrement notables comme Plus bleu que tes yeux, ou encore Jezebel, dans cet hôtel particulier près du Bois de Boulogne, où elle tient table ouverte mais qu'elle revend, avec ses tristes souvenirs, pour s'installer à Paris même, 67 boulevard Lannes. En contrepartie, Édith Piaf dénicheuse de talents conseille Aznavour, lance sa carrière débutante, lui apprend les ficelles du métier. Lorsque le jeune chanteur lui soumet la chanson Je hais les dimanches qu'il avait composée, Piaf manifeste son désaccord, faisant valoir le fait qu'il y avait suffisamment de travailleurs obligés ce jour-là à une journée de labeur. En septembre 1951, elle entame avec le cycliste Louis (Toto) Gérardin, qui est marié et habite également au Parc des Princes, à mille mètres de chez elle, une nouvelle relation amoureuse qui tourne court dès février 1952. Passionnément éprise, elle continue une correspondance enfiévrée, jusqu'au 18 septembre 1952 (correspondance qui sera vendue aux enchères en 2009).

 

Deux jours plus tard, le 20 septembre 1952, elle épouse le chanteur français Jacques Pills en l'église Saint-Vincent-de-Paul de New York. Son témoin est l'actrice Marlène Dietrich, qui a choisi la robe de mariée. L'événement est couvert par plus de soixante magazines.

 

En 1953, devenue dépendante de la morphine administrée par les médecins après un accident de voiture en juillet 1951, Édith Piaf entame une première cure de désintoxication.

 

En 1955, après plusieurs cures de désintoxication, elle se sort de son addiction à la morphine mais soigne sa polyarthrite rhumatoïde à hautes doses de cortisone et se réfugie dans l'alcool, qui lui avait permis de noyer son chagrin après la mort de Marcel Cerdan.

 

Elle devient à cette époque une immense vedette de music-hall en Occident, notamment aux États-Unis, où elle remporte un triomphe en 1956 au Carnegie Hall de New York, dont elle devient une habituée. Cette même année, elle divorce.

 

De février 1958 à février 1959, elle connaît une histoire d'amour avec Georges Moustaki, qu'elle lance dans la chanson et avec qui elle a un grave accident de voiture le 6 septembre 1958 sur la nationale 10 à Coignières, ce qui fait empirer son mauvais état de santé et sa dépendance à la morphine. Elle enregistre la chanson Milord (sur une musique de Marguerite Monnot), dont il est l'auteur, l'un de ses plus grands succès, et lui inspire Sarah, qui est créée par Serge Reggiani.

 

Le 13 décembre 1959, la chanteuse s'effondre sur scène durant une tournée à New York. Elle subit de nombreuses opérations chirurgicales (ulcères, hémorragies digestives) et revient à Paris en piteux état et sans Moustaki, qui l'a quittée. Elle est cependant récompensée pour la chanson Milord au cours d'une émission de télévision du nom de TV Award.

 

En 1960, l'auteur-compositeur-interprète québécois Claude Léveillée vient travailler avec elle à Paris. Édith interprétera quatre de ses chansons : Le Vieux Piano (nouvelle version de sa chanson Les Vieux Pianos), Boulevard du CrimeOuragan et La Voix (ballet).

 

En 1961, à la demande de Bruno Coquatrix, Piaf donne à l'Olympia de Paris, menacé de disparition à cause de problèmes financiers, une série de concerts parmi les plus mémorables et émouvants de sa carrière. C'est dans sa salle de spectacle de prédilection qu'elle interprète Non, je ne regrette rien, une chanson qui lui colle à la peau et que Charles Dumont et Michel Vaucaire viennent d'écrire pour elle. Édith sauve l'Olympia de la faillite, mais a du mal à se tenir debout et à bouger du fait de sa polyarthrite très invalidante, et ne réussit à chanter que grâce à une importante perfusion de morphine.

 

Le 9 octobre 1962, âgée de 46 ans, épuisée et malade, elle épouse Théo Sarapo (de son vrai nom, Théophánis Lamboukas), un jeune chanteur âgé de 26 ans. Ils chantent en duo À quoi ça sert l'amour ? écrit par Michel Emer, un de ses fidèles compositeurs.

 

Début 1963, elle enregistre sa dernière chanson, L'Homme de Berlin, écrite par Francis Lai (un des compositeurs de la fin de sa carrière, la moitié du récital de Nimègue en 1962, par exemple, est composée de ses chansons) et Michèle Vendôme.

 

Connue pour ses talents d'interprète, elle est également parolière : elle écrit au total 87 chansons, la première Y en a un de trop (1940) et la dernière Le Chant d’amour (1963).

 

Édith Piaf meurt le 10 octobre 1963 à 13 h 10 à Plascassier, un quartier excentré de Grasse, à 47 ans, d'une rupture d'anévrisme due à une insuffisance hépatique. Elle est usée par les excès, l'alcool, la morphine, la polyarthrite rhumatoïde et les souffrances de toute une vie. Elle s'éteint dans les bras de Danielle Bonel, sa secrétaire et confidente tout au long de sa carrière.

 

Le transport de sa dépouille jusqu'à son appartement du 67, boulevard Lannes, à Paris, est organisé clandestinement et dans l'illégalité. Sa mort est annoncée officiellement le 11 octobre 1963 à Paris grâce à un faux certificat de décès postdaté de son médecin, Claude Bernay de Laval. Six heures après cette annonce, son ami Jean Cocteau, avec qui Édith entretenait une correspondance suivie, meurt à son tour. Apprenant la nouvelle, il déclare :

 

« C'est le bateau qui achève de couler. C'est ma dernière journée sur cette Terre. » Et il ajoute : « Je n'ai jamais connu d'être moins économe de son âme. Elle ne la dépensait pas, elle la prodiguait, elle en jetait l'or par les fenêtres ». »

 

L'organisation des obsèques est encadrée par le préfet de la Seine Louis Amade. Le convoi funèbre du boulevard Lannes jusqu'au cimetière du Père-Lachaise est salué par un demi-million de personnes. L'inhumation a lieu au Père-Lachaise (division 97). Comme l'artiste a vécu en contradiction avec les valeurs morales du catholicisme, divorcé et mené une vie sexuelle « tumultueuse », l'Église catholique refuse de lui accorder des obsèques religieuses. L'Osservatore Romano, le journal du Vatican, écrit qu'elle a vécu « en état de péché public » et qu'elle était une « idole du bonheur préfabriqué ». Cependant, à titre personnel, l'aumônier du théâtre et de la musique, le père Thouvenin de Villaret, lui accorde une dernière bénédiction au moment de l'enterrement. Au moins 40 000 personnes, dont Marlene Dietrich, viennent lui rendre un dernier hommage au cimetière. La foule hystérique est telle que le service d'ordre est débordé : des jeunes se hissent sur les mausolées, Bruno Coquatrix, bousculé, tombe dans la fosse.

 

Édith Piaf est embaumée avant d'être enterrée. Elle se trouve dans un caveau où reposent également son père, Louis-Alphonse Gassion, mort en 1944, son second mari, Théo Sarapo, tué dans un accident de voiture en 1970 à Panazol près de Limoges, et sa fille Marcelle, morte en 1935 d'une méningite foudroyante, à l'âge de 2 ans.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dith_Piaf

 
     
     
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Édith Piaf : Discothèque

Édith Piaf : Discothèque

 

Édith Piaf enregistra chez Polydor de 1935 à 1946, puis chez Columbia, label de Pathé-Marconi, de 1946 à 1963. Quelques disques furent également pressés pour Philips à partir de 1956. Dans ses compilations, Sonorama publia des titres de Piaf de 1958 à 1961.

Albums

1935 : Les Mômes de la cloche, label Polydor, premier 78 tours enregistré par Piaf. Directeur artistique : Jacques Canetti.

Édith Piaf : Simple comme bonjour/Le vagabond - Polydor 524.780 (78 tours)

Édith Piaf : Browning/C’est toi le plus fort - Polydor 524.356 (78 tours)

Édith Piaf : J’ai dansé avec l’amour/C’est un jour de fête - Polydor 524.706 (78 tours)

Édith Piaf : Correqu’ et reguyer/Entre Saint-Ouen et Billancourt - Polydor 524.323 (78 tours)

Les compagnons de la chanson et Édith Piaf : C'est pour ça/Les yeux de ma mère - Columbia DFX247 (1947)

Les compagnons de la chanson et Édith Piaf : Dans les prisons de Nantes/Céline - Columbia DF3053 (78 tours)

1954 : De l'accordéoniste à Milord

1961 : Olympia 1961.

 

Chansons les plus populaires

 

1936 : Mon légionnaire, paroles de Raymond Asso, musique de Marguerite Monnot.

1940 : L'Accordéoniste, paroles et musique de Michel Emer.

1946 : Les Trois Cloches avec Les Compagnons de la chanson, paroles et musique de Jean Villard, dit Gilles.

1946 : La Vie en rose, paroles d’Édith Piaf, musique de Louiguy et Marguerite Monnot (non créditée).

1947 : Une chanson à trois temps, paroles et musique d'Anna Marly.

1950 : Hymne à l'amour, paroles d’Édith Piaf, musique de Marguerite Monnot.

1951 : La P'tite Lili, comédie musicale en 2 actes et 8 tableaux, livret Marcel Achard, musique Marguerite Monnot, A.B.C.

1951 : Padam… Padam, paroles d’Henri Contet, musique de Norbert Glanzberg.

1954 : Sous le ciel de Paris, paroles de Jean Dréjac, musique d’Hubert Giraud, du film Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier.

1956 : L'Homme à la moto, adaptation par Jean Dréjac du rock américain Black denim trousers and motorcycle boots de Jerry Leiber et Mike Stoller.Voir pour plus de détails la section « Bibliographie ».

1956 : Les Amants d'un jour, paroles de Claude Delécluse et Michelle Senlis, musique de Marguerite Monnot.

1957 : La Foule, paroles françaises de Michel Rivgauche.Pendant sa tournée en Argentine, Édith Piaf avait écouté Que nadie sepa mi sufrir (qui porte aujourd'hui le titre Amor de mis amores dans ses reprises), paroles originales de Enrique Dizeo et musique de Ángel Cabral. C'est cette chanson qui a donné naissance à La Foule.

1958 : Mon manège à moi, paroles de Jean Constantin, musique de Norbert Glanzberg.

1958 : Je sais comment, paroles de Julien Bouquet, musique de Robert Chauvigny et Julien Bouquet.

1959 : Milord, paroles de Georges Moustaki, musique de Marguerite Monnot.

1960 : Non, je ne regrette rien, paroles de Michel Vaucaire, musique de Charles Dumont.

1960 : Mon Dieu, paroles de Michel Vaucaire, musique de Charles Dumont.

1962 : À quoi ça sert l'amour, paroles et musique de Michel Emer.

 

Imprésarios

 

Plusieurs imprésarios (aujourd'hui appelés agents artistiques) se succédèrent dans la vie d'Édith Piaf :

Jacques Canetti de 1935 à 1937 ;

Raymond Asso de 1937 à 1939 ;

Pierre Bourgeois de 1939 à 1941. Pierre Bourgeois alors directeur artistique chez Polydor, label d'Édith, fut son manager et son conseiller artistique. À partir de 1946, il prit la direction de Pathé-Marconi et signa l'artiste chez Columbia, label de la major française en décembre 1946 ;

Jack Coulon, directeur artistique chez Polydor succédant à P. Bourgeois, chargé de la carrière d'Édith de 1941 à 1945 ;

Louis Barrier de 1946 à 1963.

Hormis Louis Leplée qui la découvrit, Édith Piaf fut soutenue à la scène par Fernand Lumbroso alors directeur du théâtre Mogador puis par Bruno Coquatrix, célèbre patron de l'Olympia.

 

Filmographie

 

1936 : La Garçonne de Jean de Limur : la chanteuse

1941 : Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe : Lily

1946 : Étoile sans lumière de Marcel Blistène : Madeleine

1948 : Neuf garçons, un cœur de Georges Friedland : Christine

1952 : Paris chante toujours de Pierre Montazel : elle-même

1954 : Boum sur Paris de Maurice de Canonge : elle-même

1954 : Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry : une fille du peuple qui chante Ah ! ça ira

1954 : French Cancan de Jean Renoir : Eugénie Buffet

1959 : Les Amants de demain de Marcel Blistène : Simone

 

Publications

 

Édith Piaf, Ma vie, Union générale d'éditions, Paris, 1963.

Édith Piaf et Marcel Cerdan, Moi pour toi - Lettres d'amour, Le Cherche Midi Éditeur, Paris, 2002

Édith PiafAu bal de la chance, Archipoche, 2007, 224 p. 

Édith Piaf, Mon amour bleu, Grasset et Fasquelle, 2011.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dith_Piaf

 
     
     
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Édith Piaf : Postérité

Édith Piaf : Postérité

 

Influence

Personnalité et voix de la chanson française hors du commun, elle reste l'une des chanteuses françaises les plus célèbres au monde et a lancé avec succès la carrière de nombreux chanteurs, comme Yves Montand, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud ou Georges Moustaki. Son image est associée à son inséparable petite robe noire caractéristique de la chanteuse réaliste.

 

Hommages

Places, rues, monuments

 

Le musée Édith-Piaf lui est consacré, rue Crespin-du-Gast, dans le 11e arrondissement de Paris.

Une statue de Piaf est érigée place Édith-Piaf, dans le 20e arrondissement de Paris.

En 2019, l'hôpital Tenon lui rend hommage en exposant un portrait réalisé et offert par l'artiste français Hom Nguyen. Cette œuvre, La vie en rose, Portrait d'Édith Piaf, dont une reproduction monumentale couvre également le mur extérieur de la maternité, est exposée à l’entrée de l’aile Meyneil.

Une plaque commémorative marque son prétendu lieu de naissance au 72, rue de Belleville, dans le 20e arrondissement de Paris.

Piaf est évoquée dans un des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens.

À Bernay (Eure), le théâtre porte son nom.

À Châteauroux (Indre), une salle de spectacle porte son nom.

À Dugny (Seine-Saint-Denis), la salle de spectacle communale se trouve sur le parvis Édith-Piaf.

Dans la commune de Martel (Lot), la place de l'église du hameau de Gluges, où Piaf venait prier et dont elle avait assuré la restauration des vitraux, porte son nom.

À Mondelange (Moselle), il existe une allée Édith-Piaf.

À Mantes-la-Ville (Yvelines), il existe une rue Édith-Piaf ainsi qu'une rue Marcel-Cerdan.

 

Musique

 

La Quinzième Improvisation pour piano, du compositeur français Francis Poulenc, a été écrite en 1960 en « Hommage à Édith Piaf ».

Dès les années 1960, de nombreux interprètes, tant hommes que femmes, francophones comme anglophones, ont repris La Vie en rose.

En 1961 à l'écoute du disque Hommage à Édith Piaf par Jean Leccia, la chanteuse engage celui-ci pour écrire ses arrangements et diriger l'orchestre lors de son dernier passage à l'Olympia.

En 1967, le chanteur Léo Ferré enregistre la chanson À une chanteuse morte, destinée à figurer dans l'album Cette chanson. Cette chanson écrite en hommage à Édith Piaf sera censurée par sa maison de disque et n'apparaîtra sur disque qu'en 2003.

1984 : la chanson Hymne à l'amour est reprise par le groupe français Cyclope sur son premier album.

1984 : la chanson Non, je ne regrette rien est reprise par Panik Ltdc.

Dans son premier album, Mec (1986), Allain Leprest lui consacre une chanson intitulée Édith - notamment reprise par Enzo Enzo en 2007 - qui relate une visite au cimetière du Père-Lachaise. Elle figure aussi sur son album live Je viens vous voir (2002).

1987 : la chanson Mon légionnaire est reprise par Serge Gainsbourg sur l'album You're Under Arrest.

La chanteuse québécoise Marie Carmen lui dédie sa chanson Piaf chanterait du rock, écrite par Luc Plamondon (single en 1987, album Dans la peau de 1989 et album live Déshabillez-moi de 1996). Le titre est repris en 1991 par Céline Dion, sur son album Chante Plamondon.

1991 : la chanson L'Homme à la moto est reprise par la chanteuse Fanny.

1993 : la chanson Mon manège à moi est reprise par Étienne Daho.

Mireille Mathieu lui consacre un album Chante Piaf, paru en 1993, en français et allemand, réédité en 2003 et, avec deux nouvelles chansons, en 2012, pour le cinquantième anniversaire de sa mort.

Les titres Je n'en connais pas la fin et Hymne à l'amour ont été repris en concert par le chanteur et guitariste américain Jeff Buckley, notamment en France en septembre 1994 et pendant sa tournée de 1995.

En 1997, Jacqueline Danno lui consacre son album Il était une fois… Édith Piaf.

En 1998, Cassita interprète La Foule (Remix 98) (chanson utilisée dans les spots publicitaires pour une eau gazeuse)

2000 : la chanson Non, je ne regrette rien est reprise par Johnny Hallyday.

Chimène Badi interprète fréquemment des titres de Piaf lors de ses concerts, notamment Hymne à l'amour.

2002 : La chanteuse norvégienne Herborg Kraakevik sort un album "Eg Og Edith" consacré à Edith Piaf, dans lequel elle chante en français "La vie en rose".

2004 : la chanson Hymne à l'amour est reprise par Hélène Fasan dans son album Crie.

2009 : le groupe de rock allemand Rammstein reprend certaines paroles de Non je ne regrette rien dans sa chanson Frühling in Paris, dans l'album Liebe ist für alle da.

Le groupe français de reggae Danakil interprète Non, je ne regrette rien à l'Olympia, en 2009.

L'album Kaas chante Piaf de Patricia Kaas, en 2012, suivi d'une tournée en 2013, lui rend hommage en célébrant le cinquantième anniversaire de sa disparition.

Le rappeur Youssoupha a écrit une chanson en hommage à Édith Piaf, La Foule - Partie 2, sur son album En noir & blanc (En attendant Noir Désir) (2011).

En février 2013, la compagnie du Confluent Art music (sous la direction musicale de Jean-Claude Dufaut) crée un spectacle musical intitulé Piaf, le temps d'illuminer, véritable florilège des grandes chansons de la Môme, mis en scène par sept interprètes.

En 2014 Stellia Koumba chante Piaf spectacle créé et mis en scène par Roger Louret 

En 2015, Lady Gaga chante en français La Vie en rose sur chaque date de la tournée commune Cheek To Cheek Tour avec Tony Bennett.

Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, de nombreuses chansons d'Édith Piaf, véritables symboles français, ont été reprises lors de concerts dans le monde entier. Ainsi, Céline Dion a chanté Hymne à l'amour lors des American Music Awards 2015.

En 2016, Madonna chante La Vie en rose pendant sa tournée Rebel Heart Tour et citant Édith Piaf comme « sa chanteuse préférée au monde ».

Piaf ! Le Spectacle, interprété par Anne Carrere, produit, et mis en scène par Gil Marsalla, considéré par Charles Dumont, Charles Aznavour et Ginou Richer comme le plus bel hommage sur scène à la carrière d'Édith Piaf. Depuis 2015, c'est le plus gros succès mondial français à l'international avec 300 représentations dans 50 pays et un million de spectateurs. Fait rare pour un spectacle français, le spectacle s'est produit à guichets fermés au Carnegie Hall de New York le 6 janvier 2017 pour célébrer le 60e anniversaire du concert d'Édith Piaf dans cette salle mythique.

Créé en 2018, le spectacle Rue La Môme rend hommage à Edith Piaf à travers différentes périodes de sa vie (de ses débuts dans la rue à la consécration à l'Olympia) ; non seulement musical, mais également visuel, grâce à des archives inédites provenant d'une collaboration avec Anthony Berrot, collectionneur reconnu dans le monde de La Môme.

Piaf Symphonique , une version symphonique des chansons d'Edith Piaf a été crée pour la première fois en 2019 à l'Opéra de Nice par Gil Marsalla, sur des arrangements de Nobuyuki Nakajima.

 

Numismatique

 

L'artiste est l'effigie d’une pièce de 10 euros en argent éditée en 2012 par la Monnaie de Paris, pour la collection « Les Euros des régions », afin de représenter sa région natale, l'Île-de-France.

 

Au théâtre

 

1996 : Piaf, je t'aime, comédie musicale sur sa vie, paroles de Claude Lemesle et musiques de Charles Dumont ; mise en scène par Jacques Darcy avec Nathalie Cerda dans le rôle d'Édith Piaf, Cirque d'Hiver.

1997 : Piaf, je t'aime, comédie musicale, reprise avec Nathalie Lhermitte dans le rôle d'Édith Piaf, théâtre Comedia puis au théâtre du Gymnase Marie Bell.

2003-2004 : La Musique à tout-va, comédie musicale, à l'occasion du 40e anniversaire de la disparition d'Édith Piaf. Théâtre du Trianon. Mise en scène d'Arnaud Romain, arrangements de Patrice Peyriéras.

2006 - 2010 : Rechercher Édith Piaf ((hr) Priča o Edith Piaf), récital de Ksenia Prohaska, production théâtre national de Croatie - Caravan Split.

2007 : Piaf, je t'aime, comédie musicale, reprise avec Marie Orlandi dans le rôle d'Édith Piaf, Olympia.

2005 - 2013 : Piaf, une vie en rose et noir, comédie musicale sur sa vie, mise en scène par Rubia Matignon avec Jacques Pessis, Aurélien Noël et Nathalie Lermitte dans le rôle d'Édith Piaf. Seconde version de 2012 à 2013 sur une mise en scène de Nathalie Lermitte.

2006-2009 : L'EmPIAFéeone-woman-show musical de Christelle Chollet.

2011-2012 : Édith immortelle, comédie musicale sur sa carrière, production Contre Temps Prod.

2012-2013 : Piaf : le temps d'illuminer, comédie musicale sur sa carrière, mise en scène : Compagnie du Confluent / direction et arrangements musicaux : Jean-Claude Dufaut.

2013 : Les Hommes de Piaf, comédie musicale sur sa vie, crée à Bernay, mise en scène par Guillaume Ségouin et Raphaël Kaney Duverger (Compagnie Le Théâtre de la Cerisaie).

2015 - 2017 : Piaf, ombres et lumière, pièce de théâtre musical évoquant la vie d'Édith Piaf, écrite, mise en scène (en collaboration avec Stéphane Vélard) et interprétée par Nathalie Lermitte.

2015 - 2019 : Piaf, Le Spectacle, Spectacle Musical évoquant la vie d'Édith Piaf, produit et mise en scène par (Gil Marsalla) et interprété par Anne Carrere, et Nathalie Lermitte

 

Au cinéma et à la télévision

 

1974 : Piaf, de Guy Casaril, avec Brigitte Ariel dans le rôle d'Édith Piaf.

1978 : (en) Piaf, téléfilm britannique de Pam Gems (en), avec Jane Lapotaire (en).

1983 : Édith et Marcel, de Claude Lelouch, avec Évelyne Bouix.

1993 : Édith Piaf : une brève rencontre, téléfilm de Michel Wyn, avec Sophie Artur, Jean-Claude Bouillon, Florence Rougé et Dora Doll.

2007 : La Môme (intitulé La Vie en rose au Québec et dans les pays anglo-saxons), d'Olivier Dahan, avec Marion Cotillard (césar de la meilleure actrice, oscar de la meilleure actrice, BAFTA de la meilleure actrice et Golden Globes de la meilleure actrice en 2008).

 

Documentaires

 

1967 : Piaf, quatre ans déjà, de Marcel Blistène.

2003 : Piaf, sans amour on n'est rien du tout, de Marianne Lamour.

2003 : Piaf, le concert idéal.

2013 : Piaf amoureuse, de Philippe Kohly.

2013 : Piaf intime, de Valérie Esposito.

 

Festival

 

L’Association d’amitié Pologne-France en collaboration avec l’association parisienne Les Amis d’Édith Piaf organisent depuis 2009, à Cracovie en Pologne, le Festival international de la chanson française Grand Prix Édith Piaf (en polonais, Miedzynarodowy Festiwal Piosenki Francuskiej). Ce concours est ouvert à tous, la seule exigence étant de présenter deux chansons françaises, dont au moins une du répertoire d’Édith Piaf. Les participants peuvent remporter le Grand Prix Édith Piaf. En juin 2014, la sixième édition avait pour titre Chanter comme Piaf. Elle a permis d'entendre de jeunes musiciens français (Zaz, Shy’m, Tal, Indila, Christophe Maé, et Amel Bent). La Française Laurette Goubelle, sosie vocal d'Édith Piaf, a remporté le prix de la meilleure interprétation. En juin 2015, la septième édition s'intitulait De Piaf à Zazie

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dith_Piaf

 
     
     
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Édith Piaf : Liste intégrale des chansons

Édith Piaf : Liste intégrale des chansons

 

 

1925 Télégramme
Comme un moineau74 Une enfant
1933 Plus bleu que tes yeux
Entre Saint-Ouen et Clignancourt Le Noël de la rue
1934 La Valse de l'amour
L'Étranger La Rue aux chansons
1935 Jezebel
Mon apéro Chante-moi (avec M. Jiteau)
La Java de Cézigue Chanson de Catherine
Fais-moi valser Chanson bleue
1936 Je hais les dimanches
Les Mômes de la cloche 1952
Moi j'aime ça !74 Au bal de la chance
J'suis mordue Elle a dit
Mon légionnaire Notre-Dame de Paris
Le Contrebandier Mon ami m'a donné
La Fille et le Chien Je t'ai dans la peau (du film Boum sur Paris)
La Julie jolie Monsieur et Madame
Va danser Ça gueule ça, Madame (avec Jacques Pills) (du film Boum sur Paris)
Chand d'habits 1953
Reste Bravo pour le clown
Les Hiboux Sœur Anne
Quand même (du film La Garçonne) N'y va pas Manuel
La Petite Boutique Les Amants de Venise
Y'avait du soleil L'Effet qu'tu m'fais
Il n'est pas distingué Johnny, tu n'es pas un ange
Les Deux Ménétriers Jean et Martine
Mon amant de la Coloniale Et moi…
C'est toi le plus fort Pour qu'elle soit jolie, ma chanson (avec Jacques Pills) (du film Boum sur Paris)
Le Fanion de la Légion Les Croix
J'entends la sirène Le Bel Indifférent (monologue de Jean Cocteau)
Ding, din, don Heureuse
Madeleine qu'avait du cœur 1954
Les marins, ça fait des voyages La Goualante du pauvre Jean
Simple comme bonjour Enfin le printemps (Vise, mon Jules…)
Le Mauvais Matelot Retour
Celui qui ne savait pas pleurer Mea culpa
1937 Ça ira (du film Si Versailles m'était conté…)
Le Grand Voyage du pauvre Nègre Avec ce soleil
Un jeune homme chantait L'Homme au piano
Tout fout le camp Sérénade du pavé (du film French Cancan)
Ne m'écris pas Sous le ciel de Paris
Partance 1955
Dans un bouge du Vieux-Port L'Accordéoniste
Mon cœur est au coin d'une rue Un grand amour qui s'achève
1938 Miséricorde
С'est lui que mon cœur a choisi C'est à Hambourg
Paris-Méditerranée Légende
La Java en mineur (Acétate enregistré chez Marie Dubas.) Le Chemin des forains
Browning 1956
Le Chacal Heaven Have Mercy (Miséricorde en anglais)
Corrèqu' et réguyer One Little Man (Le Petit Homme en anglais)
1939 Autumn Leaves (Les Feuilles mortes en anglais)
Y'en a un de trop Cause I Love You (en anglais)
Elle fréquentait la rue Pigalle Chante-moi Sing To Me (Chante-moi en anglais))
Le Petit Monsieur triste Don't Cry (C'est d'la faute à tes yeux en anglais)
Les Deux Copains I Shouldn't Care (J'men fous pas mal en anglais)
Je n'en connais pas la fin My Lost Melody (Je n'en connais pas la fin en anglais)
1940 Avant nous
Embrasse-moi Et pourtant
On danse sur ma chanson Marie la Française
Sur une colline Les Amants d'un jour
C'est la moindre des choses L'Homme à la moto
Escale Soudain une vallée
La fille de joie est triste (L'Accordéoniste) Une dame
1941 Toi qui sais
Où sont-ils, mes petits copains ? 1957
C'était un jour de fête La Foule
C'est un monsieur très distingué Les Prisons du roy
J'ai dansé avec l'Amour (du film Montmartre-sur-Seine) Opinion publique
L'Homme des bars Salle d'attente
Le Vagabond Les Grognards
1942 Comme moi
Jimmy, c'est lui 1958
Un coin tout bleu (du film Montmartre-sur-Seine) C'est un homme terrible
Sans y penser Je me souviens d'une chanson
Un monsieur me suit dans la rue Je sais comment
Mon amant de Saint-Jean74 Tatave
1943 Les Orgues de Barbarie
Tu es partout (du film Montmartre-sur-Seine) Eden blues
J'ai qu'à l'regarder… Le Gitan et la Fille
Le Chasseur de l'hôtel Fais comme si
C'était une histoire d'amour (Jean Jal, Henri Contet) Le Ballet des cœurs
Le Brun et le Blond Les Amants de demain
Monsieur Saint-Pierre Les Neiges de Finlande
Coup de grisou Tant qu'il y aura des jours
De l'autre côté de la rue Un étranger
La Demoiselle du cinquième74 Mon manège à moi
1944 1959
Les Deux Rengaines Milord
Y'a pas d'printemps T'es beau, tu sais
Les Histoires de cœur 1960
C'est toujours la même histoire Non, je ne regrette rien
1945 La Vie, l'Amour
Le Disque usé Rue de Siam
Elle a…74 Jean l'Espagnol
Regarde-moi toujours comme ça La Belle Histoire d'amour
Les Gars qui marchaient La Ville inconnue
Il riait Non, la vie n'est pas triste
Monsieur Ernest a réussi Kiosque à journaux
1946 Le Métro de Paris
La Vie en rose Cri du cœur
Les Trois Cloches (avec Les Compagnons de la chanson) Les Blouses blanches
Dans ma rue Les Flonflons du bal
J'm'en fous pas mal Les Mots d'amour
C'est merveilleux T'es l'homme qu'il me faut
Adieu mon cœur Mon Dieu
Le Chant du pirate Boulevard du Crime
Céline (avec Les Compagnons de la chanson) C'est l'amour
Le Petit Homme Des histoires
Le roi a fait battre tambour (avec Les Compagnons de la chanson) Ouragan
Dans les prisons de Nantes (avec Les Compagnons de la chanson) Je suis à toi
Mariage Les Amants merveilleux
Un refrain courait dans la rue Je m'imagine
Miss Otis Regrets Jérusalem
1947 Le Vieux Piano
C'est pour ça (du film Neuf Garçons, un cœur, avec Les Compagnons de la chanson) 1961
Qu'as-tu fait John ? C'est peut-être ça
Sophie (du film Neuf Garçons, un cœur) Les Bleuets d'azur
Le Geste Quand tu dors
Si tu partais Mon vieux Lucien
Mais qu’est-ce que j’ai ? Le Dénicheur74
Une chanson à trois temps J'n'attends plus rien
Un homme comme les autres J'en ai passé des nuits
Les cloches sonnent Exodus
Johnny Fedora et Alice Blue Bonnet74(avec Les Compagnons de la chanson) Faut pas qu'il se figure
Le rideau tombe avant la fin Les Amants (avec Charles Dumont)
Elle avait son sourire No Regrets (Non, je ne regrette rien en anglais)
1948 Le Billard électrique
Monsieur Lenoble Marie-Trottoir
Les Amants de Paris Qu'il était triste cet Anglais
Il a chanté Toujours aimer
Les Vieux Bateaux Mon Dieu (en anglais)
Il pleut Le Bruit des villes
Cousu de fil blanc Dans leurs baisers
Amour du mois de mai 1962
Monsieur X À quoi ça sert, l'amour ?
1949 Le Droit d'aimer
Bal dans ma rue À quoi ça sert, l'amour ? (avec Théo Sarapo)
Pour moi tout' seule Fallait-il
Pleure pas Une valse
Le Prisonnier de la tour (Si le roi savait ça, Isabelle) Inconnu excepté de Dieu (avec Charles Dumont)
L'Orgue des amoureux Les Amants de Teruel (du film Les Amants de Teruel, avec Mikis Theodorakis)
Dany Quatorze juillet (du film Les Amants de Teruel, avec Mikis Theodorakis)
Paris (du film L'Homme aux mains d'argile) Roulez tambours
1950 Musique à tout va
Hymne à l'amour Le Rendez-vous
Le Chevalier de Paris Toi, tu l'entends pas !
Il fait bon t'aimer Carmen's Story
La P'tite Marie On cherche un auguste
Tous les amoureux chantent Ça fait drôle
Il y avait Emporte-moi
C'est d'la faute à tes yeux Polichinelle
C'est un gars Le Petit Brouillard (Un petit brouillard)
Hymn to Love Le Diable de la Bastille
The Three Bells (Les Trois Cloches) Elle chantait (avec Théo Sarapo)
Le ciel est fermé 1963
La fête continue C'était pas moi
Simply a Waltz (en anglais) Le Chant d'amour
La Vie en rose (en anglais) Tiens, v'là un marin
1951 J'en ai tant vu
Padam… padam… Traqué
Avant l'heure Les Gens
L'Homme que j'aimerai Margot Cœur Gros
Du matin jusqu'au soir Monsieur Incognito
Demain (Il fera jour) Un dimanche à Londres
C'est toi (avec Eddie Constantine) L'Homme de Berlin (Son dernier enregistrement.)
Rien de rien Filles d'Israël (Chanson inédite.)
Si, si, si, si (avec Eddie Constantine) Un jour (Chanson inédite.)
À l'enseigne de La Fille Sans Cœur  

 



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Édith Piaf

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Alfred Dreyfus

Alfred Dreyfus

 

Alfred Dreyfus, né à Mulhouse le 9 octobre 1859 et mort à Paris le 12 juillet 1935, est un officier français d'origine alsacienne et de confession juive. Il a été victime, en 1894, d'une machination judiciaire qui est à l'origine d'une crise politique majeure des débuts de la IIIe République, l'affaire Dreyfus (1894-1906). Durant ces années de troubles, une large partie de l'opinion française se divise entre dreyfusards et anti-dreyfusards.

 

Biographie

Famille

 

Alfred Dreyfus est issu d'une vieille famille de confession juive installée en Alsace depuis plusieurs siècles. Son grand-père était un modeste commerçant de Rixheim, non loin de Mulhouse. Son père, Raphaël Dreyfus, créa à Mulhouse une petite filature de coton et les affaires prospérant, il y ajouta une usine de tissage. Il permit ainsi à sa famille de faire partie de la bourgeoisie mulhousienne. Raphaël se maria avec Jeanne Libmann-Weill, le couple eut neuf enfants, dont sept survécurent. Alfred Dreyfus est le benjamin de la famille, il passa son enfance dans la maison familiale rue du Sauvage puis dans une maison cossue, rue de la Sinne, à Mulhouse. Sa mère étant tombée malade à la suite de sa naissance, sa sœur aînée Henriette fut pour cet enfant timide comme une seconde mère.

La quiétude de la vie familiale est perturbée par la guerre franco-allemande de 1870, la défaite française et la perte de l'Alsace-Lorraine. Après la signature du traité de Francfort, l'Alsace-Moselle est annexée par l'Empire allemand en 1871. Mosellans et Alsaciens ont cependant la possibilité de garder la nationalité française mais ils doivent dans ce cas quitter leur domicile et partir pour la France. En 1872, les Dreyfus optent pour la nationalité française et quittent l'Alsace pour Paris.

La famille s'installe d'abord à Bâle, en Suisse, puis, en 1873, Alfred Dreyfus est envoyé poursuivre ses études à Paris, où il passe le baccalauréat et entre au collège Sainte-Barbe pour préparer le concours d'entrée à l'École polytechnique. Il est reçu, à 19 ans, 182e sur 236.

Alfred Dreyfus épouse, le 18 avril 1890, Lucie Hadamard (23 août 1869-14 décembre 1945), issue d'une famille aisée de diamantaires originaire de Metz. Le couple a deux enfants : Pierre (5 avril 1891-28 décembre 1946) et Jeanne (22 février 1893-30 avril 1981).

 

Début de carrière militaire

 

Il entre à l'École polytechnique en 1878, à 19 ans. En 1880, il en sort 128e sur 286, et accède, avec le grade de sous-lieutenant, à l'École d'application d'artillerie de Fontainebleau.

Au tournant des années 1880, la grande majorité des officiers généraux sont légitimistes ou bonapartistes. L'état-major reste attaché à l'ordre moral, et hostile à la République et à la démocratie, perçues par beaucoup d'officiers comme hostiles à l'armée.

Alfred Dreyfus reste deux ans à Fontainebleau, où il est bien noté par ses supérieurs. Le 1er octobre 1882, il est nommé lieutenant au 31e régiment d'artillerie du Mans. À la fin de 1883, il est affecté aux batteries à cheval de la 1re division de cavalerie de Paris. L'appréciation de ses supérieurs est élogieuse : « intelligent […], consciencieux […], zélé […], officier plein d'entrain, très hardi cavalier, instruit, intelligent, excellent lieutenant de batterie à cheval […], meilleur lieutenant du groupe des batteries ». En septembre 1889, il est nommé capitaine au 21e régiment d'artillerie, détaché comme adjoint à l'École centrale de pyrotechnie militaire de Bourges. Dans le même temps, il prépare les examens d'admission à l'École de guerre, où il est reçu le 20 avril 1890, la veille de son mariage.

 

Officier stagiaire à l'état-major

 

Alfred Dreyfus entre à l'École de guerre à l'automne 1890. Les appréciations de ses supérieurs sont une nouvelle fois excellentes. En novembre 1892, il en sort avec la mention « très bien », classé 9e sur 81. Il est ainsi appelé en tant que stagiaire à l'état-major de l'armée, au ministère de la Guerre, le 1er janvier 1893, avec le grade de capitaine. En tant que stagiaire, il passa successivement dans chacun des bureaux de l’état-major.

À partir de 1892, dans son journal, La Libre Parole, Édouard Drumont, laissant libre cours à son antisémitisme, mène une vigoureuse campagne contre la présence d'officiers juifs dans l'armée française. Or, Alfred Dreyfus ne bénéficie pas du soutien d'officier de haut rang, ni d'homme politique. Sa fortune personnelle, son origine alsacienne et juive, susciteraient jalousie et méfiance.

En septembre 1894, la section de « statistique » (en réalité le service d'espionnage et de contre-espionnage de l'armée), soustrait à l’ambassade d'Allemagne un bordereau révélant qu'il existe un traître dans l'armée française. Alfred Dreyfus, dont l'écriture ressemble à celle du bordereau, apparaît rapidement comme le suspect idéal pour plusieurs raisons : les ambitions politiques et la crainte d'être « débarqué » du ministre de la Guerre Auguste Mercier et l'antisémitisme de l'état-major et singulièrement du service de « statistique ».

 

Procès et condamnation de 1894

 

Le 15 octobre, il est arrêté et incarcéré à la prison du Cherche-Midi pour espionnage au profit de l'Allemagne. Il passe en conseil de guerre à Paris le 19 décembre 1894 ; le procès se déroule à huis clos. Dreyfus est défendu par un avocat pénaliste talentueux, Edgar Demange, de confession catholique, choisi par son frère Mathieu. Cet avocat tente de démontrer à la Cour l'insuffisance des charges pesant sur l'accusé puisque les différentes expertises en écritures produites se contredisent ; l'une de celles-ci a été effectuée par Bertillon.

Mais, contre toute attente, Dreyfus est condamné le 22 décembre à l'unanimité pour trahison, « à la destitution de son grade, à la dégradation militaire, et à la déportation perpétuelle dans une enceinte fortifiée », c'est-à-dire au bagne en Guyane. Il n'est pas condamné à mort, cette peine ayant été abolie pour les crimes politiques depuis 1848.

Pour les autorités, la presse et le public, les quelques doutes d'avant procès sont dissipés. Son cas est évoqué devant la Chambre des députés et il ne trouve alors aucun défenseur, pas même en la personne de Jean Jaurès qui le condamne à la tribune ou de Clemenceau, les deux soulignant que la peine de mort venait d'être appliquée à un jeune soldat insolent en vertu du Code de justice militaire.

 

Dégradation

 

Alfred Dreyfus est dégradé le 5 janvier 1895, dans la cour d'honneur de l'École militaire de Paris, devant une foule hostile.

À 9 heures, encadré par une escouade de six artilleurs sabre au clair et accompagné par un lieutenant de la Garde républicaine, le capitaine Dreyfus, sabre à la main et revolver en sautoir, avance sous un roulement de tambour, au centre d'un carré formé de quatre mille soldats (chacun des régiments de la garnison de Paris a envoyé deux détachements, l'un de soldats en armes, l'autre de recrues) et où se tient le général Darras à cheval, grand officiant de la cérémonie, suivi du colonel Fayet, major de la garnison. Entre deux détachements, une tribune spécialement aménagée est réservée aux invités, politiques, diplomates et journalistes accrédités, parmi lesquels Barrès, chantre du nationalisme, et Léon Daudet, polémiste antisémitec. Une foule de milliers de personnes, tenue à distance derrière les grilles de la cour Morland, crie notamment : « À mort Judas ! Mort au juif ! ».

Le greffier du Conseil de guerre, M. Vallecalle, lit le jugement. Le général crie ensuite : « Alfred Dreyfus, vous êtes indigne de porter les armes. Au nom du peuple français, nous vous dégradons ! ». Dreyfus, les deux bras tournés vers l'armée, crie en écho « Soldats, on dégrade un innocent ! Soldats, on déshonore un innocent ! Vive la France ! Vive l'armée ! » L'adjudant Bouxin de la garde républicaine arrache les insignes de son rang, galons d'or du képi et des manches, épaulettes, boutons dorés de son dolman noir, bandes rouges du pantalon. Il brise le sabre sur une de ses cuisses et laisse tomber à terre les deux tronçons rompus. Entouré de quatre artilleurs, Dreyfus en guenilles, doit défiler autour de la place d'armes. La cérémonie dure quelque dix minutes.

 

Déportation et détention à l'île du Diable (Guyane)

 

Le 21 février 1895, Alfred Dreyfus est embarqué sur le Ville-de-Saint-Nazaire, qui accoste à l'île Royale le 8 mars. Gardé secrètement sur l'île Royale, il pose pied sur l'île du Diable cinq jours plus tard.

Les conditions de détention sont pénibles : il est surveillé jour et nuit par des gardiens relevés toutes les deux heures. Il a interdiction de parler à ses geôliers, qui ne peuvent à leur tour lui parler. Sa liberté de mouvement est limitée aux 200 mètres à découvert entourant la case, local de 4 × 4 m, où il loge. Lucie, son épouse, n'est pas autorisée à le rejoindre contrairement aux lois de 1872 et 1873. Le climat équatorial est particulièrement éprouvant, chaleur et sécheresse alternant avec des pluies torrentielles.

À partir du 14 avril 1895, le prisonnier tient son journal mais l'interrompt le 10 septembre 1896 « tellement las, tellement brisé de corps et d'âme ».

En septembre 1896, la nouvelle de son évasion, répandue par la presse britannique à l'instigation de Mathieu Dreyfus pour que son frère ne tombe pas dans l’oubli, est reprise par les journaux français mais démentie le lendemain. Néanmoins, par précaution, le ministre des Colonies, André Lebon, ordonne de faire construire une double palissade autour de sa case et de le faire mettre aux fers, la nuit, du 6 septembre au 20 octobre 1896. De jour comme de nuit, Dreyfus est consigné dans sa case.

Sa santé et son moral déclinent rapidement. Le bagnard Charles Benjamin Ullmo, qui occupe la case après Dreyfus, raconte que celui-ci disait parler aux requins et que ceux-ci venaient à l'appel. Il dort avec l'aide de calmants prescrits par le médecin des îles, écrit à sa femme, à son frère, au général de Boisdeffre, chef d'état-major des armées, au président de la République, alors que sa correspondance est inspectée minutieusement. Dans ses lettres, Dreyfus défend constamment son honneur, clame son innocence, demande la réouverture de l'enquête. Le courrier lui arrive avec deux mois de retard, certaines de ses lettres ne parviennent pas à sa femme et certaines lettres de son épouse ne lui sont pas transmises : elles sont, à partir de mars 1897, recopiées par « une main banale ». Il remplit ses cahiers du nom de sa femme et de figures géométriques. Tenu dans l'ignorance complète des progrès concernant son dossier, il n'essaie toutefois jamais de s'évader ou de tenter une quelconque violence à l'encontre des autorités du bagne.

 

« L'Affaire »

 

En mars 1896, le lieutenant-colonel Georges Picquart, devenu chef du service de renseignements (section de statistique) en juillet 1895, intercepte un document, le « petit bleu », qui ne laisse aucun doute sur les accointances de son auteur, le commandant Esterhazy, avec l'ambassade d'Allemagne. Il découvre par ailleurs que le dossier secret comportant des pièces couvertes par le secret militaire, communiqué au conseil de guerre pendant le délibéré, à l'insu de la défense, est vide de preuves.

L'affaire Dreyfus naît à ce moment-là, à la suite de l'acquittement du véritable traître, Ferdinand Walsin Esterhazy, au moment où Émile Zola publie « J'accuse… ! » dans L’Aurore du 13 janvier 1898, une lettre adressée au président Félix Faure où il affirme que Dreyfus est innocent. L'État engage alors un très médiatisé procès en diffamation à rebondissements, au terme duquel Émile Zola est condamné au maximum de la peine. L'Affaire éclate alors au grand jour et divise les grands courants politiques de l'époque en clans « dreyfusards » et « anti-dreyfusards ».

Parmi les autres défenseurs d'Alfred Dreyfus se situe notamment l'écrivain Charles Péguy, dont la librairie Bellais, qu'il fonde en 1898 avec l'argent de son épouse, sert de quartier général aux « dreyfusards » du Quartier latin ; d'autres dreyfusistes se réunissaient ailleurs car « le dreyfusisme fut éclaté, hétérogène voire hétéroclite et eut au moins une dizaine de ces quartiers généraux : la rédaction de L’Aurore, celles des Figaro, des Droits de l’Homme, du Journal du Peuple, du Radical, de La Revue blanche, la librairie Stock, le bureau de Lucien Herr, etc. ».

Son cas, à nouveau évoqué à la Chambre des députés, provoque un scandale dans le cadre de crises ministérielles. Les « preuves » produites par le ministre de la Guerre devant la Chambre se révèlent être des faux commis par les militaires. L'auteur de ces fausses pièces, le colonel Henry, interrogé par le ministre de la Guerre Godefroy Cavaignac le 30 août 1898, reconnaît les faits. Mis en état d'arrestation, il est emprisonné au fort du Mont Valérien le jour même. Le lendemain matin, il est retrouvé mort dans sa cellule, couvert de sang, la gorge ouverte, un rasoir à la main.

 

Procès de Rennes et seconde condamnation

 

Après l'arrêt de la Cour de cassation annulant le premier jugement, Dreyfus est rapatrié pour être jugé par un second conseil de guerre, à Rennes. Le procès public débute le 7 août 1899 ; Alfred Dreyfus y comparait physiquement affaibli. Maurice Barrès qui assiste au procès, retient un instant son fiel antisémite et dresse ce portait de Dreyfus :

« Toute la salle bougea d'horreur et de pitié mêlées quand Dreyfus parut. Sa figure mince et contractée ! […] ce pauvre petit homme qui, chargé de tant de commentaires, s'avançait avec une prodigieuse rapidité. Nous ne sentîmes rien à cette minute qu'un mince flot de douleur qui entrait dans la salle. On jetait en pleine lumière une misérable guenille humaine. Une boule de chair vivante, disputée entre deux camps de joueurs et qui depuis six ans n'a pas eu une minute de repos, vient d'Amérique rouler au milieu de notre bataille. Mais déjà Dreyfus a gravi les trois marches de l'estrade, la nouvelle station de son calvaire […] »

Le 9 septembre, le jury le reconnaît à nouveau coupable de trahison, mais lui accorde le bénéfice de circonstances atténuantes et le condamne à dix ans de détention. Dreyfus, sur le conseil de ses avocats, signe alors une demande de pourvoi en cassation. Son état de santé fait craindre à certains de ses proches les conséquences d'une nouvelle détention. Après un débat qui divise les chefs de file des dreyfusards (Clemenceau, Jaurès, Millerand…), Mathieu Dreyfus convainc son frère de renoncer à son pourvoi en cassation et de signer un recours en grâce. Le 19 septembre 1899, le président de la République, Émile Loubet, gracie Alfred Dreyfus. Mais le combat pour la reconnaissance de son innocence n'est pas terminé pour autant.

 

« Alfred Dreyfus n'est pas un héros »

 

La grâce de Dreyfus ouvre la voie à l'apaisement des esprits. Une loi d'amnistie concernant « tous les faits criminels ou délictueux connexes à l'affaire Dreyfus ou ayant été compris dans une poursuite relative à l'un de ces faits », excepté le jugement de Dreyfus - qui peut ainsi poursuivre sa demande de révision - est votée par le Parlement en décembre 1900.

Mais la grâce obtenue, la liberté acquise et le retour à la vie ordinaire retirent à Dreyfus le statut de martyr dont l'avaient paré les dreyfusards. Il attire sur sa personne les rancœurs de certains d'entre eux (Labori, Picquard, Péguy…), qui n'acceptent pas qu'il ait privilégié sa vie privée au combat emblématique pour la justice. Il lui est reproché d'avoir négocié la grâce avec le gouvernement Pierre Waldeck-Rousseau et de ne pas manifester assez de reconnaissance envers ceux qui se sont engagés pour lui. Pour plusieurs personnalités, il n'est plus un innocent persécuté supportant avec stoïcisme son martyre ; il a renoncé à être un symbole en restant en dessous de la cause qu'il représentait.

 

Réhabilitation

 

Cependant, Alfred Dreyfus souhaite toujours se pourvoir en cassation mais a besoin pour ce faire qu'apparaissent des faits nouveaux non établis au procès de Rennes. Les 6 et 7 avril 1903, Jean Jaurès qui mène le combat à la Chambre des députés, en donnant lecture d'une lettre du général de Pellieux datée du 31 août 1898, est interrompu par le président du Conseil de l'époque, Henri Brisson, qui en séance, affirme que le gouvernement n'en avait pas eu connaissance. Le fait nouveau est là, le général André, ministre de la Guerre, est chargé de mener une enquête. Alfred Dreyfus dépose une requête en révision le 25 novembre 1903. La chambre criminelle de la Cour de cassation rassemble les pièces du dossier et les examine jusqu'au 19 novembre 1904. De plus, deux rapports sont remis à la chambre criminelle, l'un sur un faux du commandant Henry et l'autre sur l'expertise graphologique de Bertillon. Le travail d'enquête est terminé le 14 mai 1905. Il ne reste qu'à statuer. Il est décidé de ne le faire qu'après les élections législatives de mai 1906. Le marathon judiciaire ne prend fin que le 12 juillet 1906, lorsque les chambres réunies de la Cour de cassation rendent l'arrêt suivant :

« Attendu en dernière analyse que de l'accusation portée contre Dreyfus rien ne reste debout,
Et que l'annulation du jugement du Conseil de guerre ne laisse rien subsister qui puisse, à charge, être qualifié de crime ou délit ;
Attendu dès lors que, par application du paragraphe final de l'article 445 du code d'instruction criminelle, aucun renvoi ne doit être prononcé ;
Par ces motifs,
Annule le jugement du Conseil de guerre de Rennes, qui le 9 septembre 1899, a condamné Dreyfus à dix ans de détention et à la dégradation militaire […] ;
Dit que c'est par erreur et à tort que cette condamnation a été prononcée ; [...] »

Alfred Dreyfus est ensuite réintégré dans l'armée avec le grade de chef d'escadron. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, le 20 juillet 1906 et décoré au cours d'une cérémonie officielle dans la cour de l'École militaire où la troupe lui rend les honneurs. Le 25 juillet, présenté au président de la République, Armand Fallières, il informe celui-ci de son intention de prendre sa retraite.

 

Après la réhabilitation

 

Toutefois, son ancienneté mal calculée ne lui donne pas le rang qu'il aurait dû avoir. Alfred Dreyfus nommé commandant de l'artillerie pour l'arrondissement de Saint-Denis, le 15 octobre 1906, tente quelques démarches auprès du président du Conseil, Georges Clemenceau, et du ministre de la Guerre, le général Picquart, pour obtenir le grade de lieutenant-colonel, auquel il aurait pu prétendre si son temps de détention avait été intégré à son ancienneté de service, sans succès. Il fait alors valoir ses droits et est mis à la retraite, le 25 octobre 1907.

En 1908, il est victime d'un attentat par balles et blessé au bras lors de la cérémonie de transfert au Panthéon des cendres d'Émile Zola, son défenseur. L'auteur de l'attentat, le journaliste antisémite Louis Grégori, est acquitté, lors de son procès.

Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, en tant que chef d'escadron d'artillerie de réserve, il est affecté à l'état-major de l'artillerie du camp retranché de Paris ; puis, à partir de 1917, au parc d'artillerie de la 168e division. Il participe aux combats du Chemin des Dames et de Verdun. En septembre 1918, il est élevé au grade de lieutenant-colonel et, le 9 juillet 1919, promu officier de la Légion d'honneur.

Après la Grande Guerre, prématurément vieilli, il mène une vie paisible dans son appartement parisien entouré de ses proches. Souffrant pendant plusieurs mois, il part en Suisse se faire opérer ; à son retour, il reste alité, soigné par son gendre médecin, et meurt le 12 juillet 1935. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.

Il a survécu à tous ceux qui l'avaient soutenu : Auguste Scheurer-Kestner, le premier à être convaincu de son innocence, est mort en 1899, Émile Zola en 1902, Bernard Lazare en 1903, le général Picquart en janvier 1914, Jean Jaurès assassiné le 31 juillet 1914, Charles Péguy tué au combat, le 5 septembre 1914, Fernand Labori, l'un de ses avocats au procès de Rennes, en 1917, Joseph Reinach en 1921, Anatole France en 1924, Edgar Demange, son avocat tout au long de l'affaire, en 1925, Georges Clemenceau en 1929, Mathieu Dreyfus, le « frère admirable », en 1930. Quant au véritable espion, Esterhazy, réfugié en Angleterre sous une fausse identité, il meurt en 1923.

Peu de temps avant sa mort, Alfred Dreyfus avait résumé ainsi sa vie à son petit-fils : « Je n'étais qu'un officier d'artillerie, qu'une tragique erreur a empêché de suivre son chemin. »

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Dreyfus

 
     
     
     
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France Gall : Albums

Publié à 00:10 par dessinsagogo55 Tags : paris france gall sommaire centerblog musique background sur france merci
France Gall : Albums

 

 

ALBUMS

 

 

1976 : France Gall 

1977 : Dancing Disco 

1980 : Paris, France 

1981 : Tout pour la musique 

1984 : Débranche ! 

1987 : Babacar 

1992 : Double Jeu, en duo avec Michel Berger 

1996 : France

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/France_Gall

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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France Gall

France Gall

 

France Gall, nom de scène d'Isabelle Gall, née le 9 octobre 1947 dans le 12e arrondissement de Paris et morte le 7 janvier 2018 à Neuilly-sur-Seine, est une chanteuse française.

 

Elle commence, enfant, à chanter et faire de la musique avec ses frères avant d'enregistrer son premier disque. Elle est le symbole d’une jeunesse gentiment irrévérencieuse avec des tubes tels que Sacré Charlemagne, repris par les chorales et les écoles. Sa popularité dépasse les frontières à partir de 1965, date à laquelle elle remporte le premier prix au Concours Eurovision de la chanson avec le titre Poupée de cire, poupée de son, composée par Serge Gainsbourg. Cette chanson est traduite dans de nombreuses langues et France Gall devient célèbre en Europe, en particulier en Italie, et surtout en Allemagne, où elle est très populaire au début des années 1970.

 

Par la suite, sa popularité s'estompe en France jusqu'à sa rencontre avec l'auteur-compositeur Michel Berger, qu’elle épouse en 1976. Elle retrouve une importante popularité à ses côtés, avec une série de succès musicaux de 1974 jusqu'au début des années 1990 : elle interprète ainsi des chansons composées par celui-ci, comme La Déclaration d'amour, Si, maman si, Il jouait du piano debout, Résiste, Débranche, Diego libre dans sa tête, Babacar, Ella, elle l'a ou Évidemment.

 

Outre ses chansons, ce couple d’artistes lance l'opéra-rock Starmania et s’engage au Mali contre la famine et la sécheresse, notamment avec l’ONG Action Écoles. France Gall et Michel Berger viennent de co-écrire un nouvel album lorsque ce dernier meurt brutalement, en 1992. Après le décès de leur fille Pauline le 15 décembre 1997, elle quitte la scène. En hommage à Michel Berger, elle crée et veille aux représentations de la comédie musicale Résiste en 2015.

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/France_Gall

 
     
     
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