Monde : France
Décès de Gaëlle Voiry, Miss France 1990, dans un accident de la route en Savoie
La quinquagénaire et un ami ont été mortellement percutés samedi par une voiture alors qu’ils effectuaient une randonnée à vélo.
Par C. Si. avec B.D. Le 29 septembre 2019 à 12h46, modifié le 29 septembre 2019 à 14h56
Deux cyclistes, une femme et un homme âgés respectivement de 50 et 52 ans, sont morts samedi soir sur les routes de Chens-sur-Léman (Haute-Savoie). Ils ont été fauchés par un automobiliste alors qu'ils terminaient une sortie à vélo sur la D1005.
Une simple parenthèse dans sa vie Parmi les deux victimes se trouvait celle qui a été sacrée Miss France en 1990, révèle le Dauphiné Libéré. Il s'agit de Gaëlle Voiry, qui habitait à Combloux, un village haut-savoyard. Cette mère de trois enfants avait été Miss Aquitaine en 1989 et avait participé au concours de Miss Univers l'année suivante. Invitée en 2017 de l'émission « C'est mon choix » pour témoigner de son expérience de Miss, elle était alors gérante d'une société de nettoyage tertiaire à Lyon.
Durant cette émission, Gaëlle Noiry a aussi confié avoir longtemps caché cette tranche de vie à ses enfants et dans son milieu professionnel. « J'avais plein d'autres belles histoires à leur raconter (...) Ce titre ne m'appartenait. Ce n'était pas mon chemin. Je n'avais ni envie de faire de la télé, ni d'être mannequin », a-t-elle expliqué au micro d'Evelyne Thomas. Depuis plusieurs années, celle qui était devenue responsable de la communication d'une société spécialisée dans le tourisme de luxe s'était rapprochée à nouveau du comité Miss France et de sa patronne Sylvie Tellier.
Sylvie Tellier «très choquée» « Je suis très choquée, explique au Parisien cette dernière. C'est un drame épouvantable… Gaëlle était une femme dynamique, très sportive, elle faisait beaucoup de ski et de vélo. Il y a quelques années, on avait organisé à deux reprises un week-end d'intégration avec les miss à Megève. Gaëlle était venue, elle skiait très bien. Elle était très sympathique. Elle avait été élue en 1990. A cette époque, les Miss étaient moins connues qu'aujourd'hui. Le concours était encore retransmis sur France 3. »
« C'est fou que ce soit aussi dangereux de faire du vélo en France, poursuit la présidente du comité Miss France. En avril déjà, Morgane Rolland, une jeune femme de 22 ans qui avait été élue deuxième dauphine de Miss Loire 2017 est morte dans des conditions similaires… »
Les circonstances de l'accident sont encore inconnues. Le conducteur, originaire du village voisin de Douvaine et âgé de 44 ans, a été placé en garde à vue.
Les seniors souffrent davantage de solitude dans les quartiers populaires et les petites villes
franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Mis à jour le 29/09/2019 | 10:52
publié le 29/09/2019 | 08:37
Dans les quartiers prioritaires et dans les villes de moins de 20 000 habitants, un senior sur trois dit ressentir un sentiment de solitude, selon une étude CSA.
Le sentiment de solitude touche davantage les personnes âgées dans les quartiers dits "sensibles" et dans les petites villes, selon une étude* de l'institut CSA publiée dimanche 29 septembre par Les Petits frères des pauvres. L'association appelle au maintien des services et commerces de proximité dans ces territoires.
Si les plus de 60 ans sont 27% à dire souffrir de la solitude, cette proportion monte à 32% dans les "quartiers prioritaires de la politique de la ville" et à 31% dans les petites agglomérations de 2 000 à 20 000 habitants.
La "double peine" des petites villes
Les Petits frères des pauvres observent que les habitants des zones rurales bénéficient de "solidarités plus fortes" mais pâtissent par ailleurs d'un "manque de services du quotidien et de transports qui renforce l'isolement". Quant aux aînés installés dans les petites et moyennes villes, ils subissent une "double peine", car ces territoires cumulent les désavantages des zones rurales, comme la "raréfaction des services publics et des services de proximité", avec ceux des grandes zones urbaines, où les relations de voisinage et la solidarités sont plus faibles.
Les seniors installés dans les banlieues, de leur côté, ont souvent une "perception négative de leur environnement", qui renforce leur "sentiment de solitude et d'isolement" - lequel atteint d'ailleurs 45% des résidents de HLM âgés de 60 ans et plus.
Une dénoncation de l'"industrie de la compagnie"
Dans les quartiers prioritaires, comme ailleurs, la population vieillit, mais "les politiques mises en place continuent à se focaliser essentiellement" sur les plus jeunes, déplore le rapport.
Les aînés sont tout simplement en train de devenir les grands oubliés des quartiers.Les Petits frères des pauvres
Pour lutter contre la solitude des seniors, les Petits frères des pauvres préconisent des politiques visant à "faciliter les mobilités de proximité", par exemple en développant les transports à la demande, mais aussi en aménageant l'espace public par des bancs ou des trottoirs mieux adaptés aux personnes à mobilité réduite.
L'association dénonce par ailleurs l'apparition d'une "industrie de la compagnie", qui propose des "prestations commerciales promettant de lutter contre l'isolement de nos aînés", par des parties de cartes ou des visites "de courtoisie"... payantes.
"Retisser des liens dans la durée repose à l'évidence sur des rencontre profondes et sincères, sans contrepartie d'ordre commercial", estiment les "Petits frères". Pour la déléguée générale de l'association, Armelle de Guibert, "le remède contre l'isolement des personnes âgées, c'est nous tous".
* Enquête réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 1 503 personnes âgées de 60 ans et plus (méthode des quotas).
Manifestation des antinucléaires à Nancy : tout s’est bien passé, plus de 1 300 participants
La manifestation Vent de Bure, qui s'oppose au stockage de déchets nucléaires à Bure (Meuse), a rassemblé 1 300 personnes samedi 28 septembre 2019 à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Publié le 28 Sep 19 à 18:26
À l’issue de la manifestation du mouvement Vent de Bure à Nancy (Meurthe-et-Moselle), pour s’opposer au projet de stockage et d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure (Meuse), samedi 28 septembre 2019, la préfecture a livré son bilan en fin de journée.
Peu de heurts, une importante présence des forces de l’ordre
Un important dispositif de sécurité a mobilisé 500 membres des forces de police et de gendarmerie, selon le préfet de Meurthe-et-Moselle, Éric Freysselinard, face à 1 300 participants (chiffres de la préfecture). La manifestation était déclarée en préfecture mais les services de l’État ont préféré renforcer la sécurité dans les rues de la cité ducale.
Le cortège a commencé à défiler vers 14h15 mais dès 13h, Éric Freysselinard avait activé le centre opérationnel départemental (COD), assurant le lien entre les forces de l’ordre, la Ville et la métropole. Une démarche satisfaisante, selon la préfecture :
Ce dispositif dissuasif a permis que la manifestation se déroule dans le calme, en dépit de la présence d’une cinquantaine de black blocs ayant tenté d’attaquer des commerces lors du passage du cortège. À l’exception d’une vitrine brisée rue Mon Désert, aucune dégradation n’est à déplorer.
Si la manifestation est terminée, les services de l’État assurent que « les forces de l’ordre resteront vigilantes cette nuit et demain afin de prévenir toute action coup de poing pouvant être menée lors des événements programmés dans le cadre de ce week-end anti-nucléaire ».
Vendredi soir, la prison de Nancy a été attaquée par plusieurs individus armés et cagoulés. Des personnes utilisant la méthode du Black Block sont soupçonnées
XL Airways : des « marques d’intérêt » mais pas d’offre ferme de reprise
AERIEN
Des repreneurs se sont manifestés, mais des questions subsistent quant à leur capacité de paiement
LA DETTE DE LA FRANCE ATTEINT PRESQUE 100% DU PIB !
La dette publique de la France ressortait à 99,5% du produit intérieur brut à fin juin.
La France continue de s'endetter. La dette publique de l'Etat s'est accrue de 16,6 milliards d'euros au deuxième trimestre, pour s'établir à 2.375,4 milliards d'euros. Elle représente actuellement 99,5% du PIB, a annoncé vendredi l'Insee dans un communiqué. Les mesures de soutien du gouvernement ont contribué à alourdir le fardeau des déficits budgétaires et de la dette publique. "Moins ambitieux que le précédent, le programme de stabilité d'avril 2019 a revu à la baisse les objectifs de réduction du déficit et de la dette publics", relevait dernièrement, la Cour des comptes.
Reste que les mesures de relance budgétaire d’environ 10 milliards de dollars annoncées en réponse à la crise des Gilets jaunes et les allègements fiscaux de 5 milliards de dollars “ont dopé la consommation. L’argent ainsi distribué a été en partie utilisé pour se constituer une épargne de précaution, comme le veut la tradition française. Mais il servira de matelas d’amortissement en 2020, lorsque la détérioration attendue de la conjoncture internationale aura un impact plus important sur l’économie française”, jugeait récemment Saxo Bank.
Projet de loi anti-gaspillage: Le Sénat dit non à la consigne
DECHETS La secrétaire d’Etat à la Transition écologique, Brune Poirson, espère toujours mettre en place cette mesure d’ici à 2022.
La lutte contre le gaspillage franchit une nouvelle étape : le Sénat à majorité de droite a adopté vendredi en première lecture, à l’unanimité moins une voix, le projet de loi pour une économie circulaire, amputé de sa mesure polémique, la consigne pour recyclage des bouteilles en plastique. Le texte « Lutte contre le gaspillage et économie circulaire », largement étoffé par les sénateurs, doit maintenant aller à l’Assemblée nationale, sans doute en novembre ou décembre.
La France ne collecte que 57 % de ses bouteilles en plastique
La secrétaire d’Etat à la Transition écologique Brune Poirson a eu beau argumenter, plaider, réassurer, rien n’y a fait. Le Sénat, dans un quasi-consensus, est resté sur ses positions quant à la consigne, la réservant au réemploi et à la réutilisation. La chambre des territoires a donc exclu la consigne pour recyclage des bouteilles en plastique, y voyant un « non-sens écologique », alors que le gouvernement espère la mettre en place d’ici à 2022. L’UE a fixé un objectif de 90 % de collecte des bouteilles en plastique en 2029, quand la France plafonne à 57 %.
Oui, nous avons eu des divergences claires mais nous continuons à avoir un texte solide, qui sera amendé et encore renforcé par les députés.
L’ambition du gouvernement est intacte.
La ministre a fait contre mauvaise fortune bon cœur, estimant que « la mesure phare du texte » n’est pas la consigne, mais l’interdiction d’éliminer les invendus non-alimentaires (vêtements, produits d’hygiène et de beauté…). Cette interdiction, vantée par la ministre comme « une première mondiale », a été votée par le Sénat comme les autres mesures majeures du texte : le renforcement du principe du pollueur/payeur, qui est étendu à de nouveaux secteurs (jouets, matériaux de construction, articles de sports, de bricolage, lingettes et produits du tabac) ou encore mise en place d’un indice de « réparabilité » des équipements électriques et électroniques.
Objectif de 100 % de plastique recyclé d’ici à 2025
« On aura prouvé que le Sénat n’est pas une assemblée de ringards climatosceptiques », a déclaré le président de la commission de l’Aménagement du territoire et du développement durable Hervé Maurey (centriste) à l’issue d’une semaine de débats parfois tendus avec la ministre. « On a montré qu’on était capables d’être à l’avant-garde du combat pour l’écologie et pour la planète ». A sa sortie du Sénat, le texte « est beaucoup plus ambitieux », s’est-il félicité, tandis que la ministre estimait que « le texte est enrichi après son passage au Sénat ».
Le Sénat a inscrit dans la loi l’objectif de 100 % de plastique recyclé d’ici au 1er janvier 2025, porté par le gouvernement. Il a revu à la hausse les objectifs de prévention de la production de déchets, avec un objectif global de réduction des déchets de 15 % d’ici à 2030 par rapport à 2020. La France produit aujourd’hui cinq tonnes de déchets par an et par personne.
Le principe pollueur-payeur aux chewing-gums
Le Sénat a étoffé le volet « antigaspi » avec des mesures concernant les invendus alimentaires : renforcement des contrôles de la qualité des dons aux associations, augmentation de l’amende sanctionnant la destruction de denrées alimentaires consommables. Il a encore interdit, à compter du 1er janvier 2021, la distribution gratuite de bouteilles en plastique dans les établissements recevant du public, encouragé le développement de la vente en vrac, l’installation des corbeilles de tri dans l’espace public et l’utilisation des pneus rechapables ou rechapés. Il a aussi appliqué le principe pollueur-payeur aux chewing-gums, « un fléau » a reconnu la ministre, et créé une obligation pour les éco-organismes de déclarer leur flux de déchets vers l’étranger. Plusieurs sénateurs ont regretté que le texte n’aille pas aussi loin qu’espéré. Guillaume Gontard (CRCE à majorité communiste) a notamment déclaré qu'« on reste encore une fois au milieu du gué ». Reste maintenant à l’Assemblée nationale de voter.
La scène érotique d'Evelyne
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La premiére BD GIF
"La Passeuse"
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L'Ex-président de la République Jacques Chirac est mort
Affaibli depuis de longues années, celui qui fut chef de l'État de 1995 à 2007 s'est éteint ce jeudi à son domicile parisien. Jacques Chirac avait 86 ans.
Par Le Point.fr (avec AFP) Modifié le 26/09/2019 à 16:15 - Publié le 26/09/2019 à 11:59 | Le Point.fr
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Les médecins avaient à plusieurs reprises annoncé à sa femme Bernadette et sa fille Claude que le pronostic vital de l'ancien président était désormais engagé. Jacques Chirac est mort ce jeudi à son domicile parisien de la rue de Tournon, qu'il ne quittait plus depuis septembre 2016, où il avait été rapatrié du Maroc pour être hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière pour une infection pulmonaire. Une minute de silence a été aussitôt observée à l'Assemblée nationale, ainsi qu'au Sénat, où le décès de Jacques Chirac a été annoncé en séance. L'industriel François Pinault, ami intime du couple Chirac, a fait part dans un communiqué de son « infinie tristesse ».
Les Français pourront, « dans les jours qui viennent », rendre hommage au président Jacques Chirac « dans un lieu qui reste à définir », a annoncé à l'Agence France-Presse son gendre Frédéric Salat-Baroux. Le Point a, lui, décidé de consacrer un numéro exceptionnel à la mémoire de Jacques Chirac, disponible dès maintenant en version numérique et demain en kiosque.
Âgé de 86 ans, Jacques Chirac était affaibli depuis son départ de l'Élysée en mai 2007. Il avait été hospitalisé à plusieurs reprises, notamment en décembre 2015 en raison d'un affaiblissement général. Il avait par ailleurs été victime d'un accident vasculaire cérébral en 2005. Selon ses proches, l'ancien chef de l'État avait été très éprouvé par la mort de sa fille aînée, Laurence, en avril 2016. La dernière apparition de Jacques Chirac à une cérémonie officielle remontait au 21 novembre 2014, lors de la remise du prix de la Fondation Chirac au musée du Quai Branly. Il était apparu diminué, la main sur l'épaule de son garde du corps. Le président d'alors, François Hollande, et Alain Juppé, son ancien Premier ministre, avaient tenu à accompagner l'ancien chef de l'État.
Jacques Chirac, ex-président populaire
Élu en 1977, réélu triomphalement deux fois à la Mairie de Paris, Jacques Chirac a personnalisé pendant près de deux décennies la capitale à un poste que cet illustre Corrézien, en fait natif du 5e arrondissement de Paris, n'a quitté que la veille de sa prise de fonction de président de la République. Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing de 1974 à 1976, puis de François Mitterrand de 1986 à 1988, deux fois élu à l'Élysée (en 1995 et en 2002), Jacques Chirac avait conservé une exceptionnelle popularité auprès des Français. Ses mandats élyséens resteront marqués par son « non » à la seconde guerre d'Irak, la fin de la conscription militaire, la reconnaissance de la responsabilité de l'État français dans les crimes nazis, le passage au quinquennat, le cri d'alarme (« notre maison brûle ») face à la dégradation de l'environnement, une première victoire importante sur l'absurde mortalité routière.
Restera également un musée qui, de son vivant, avait déjà pris son nom : le musée du Quai-Branly-Jacques-Chirac. Passionné à titre personnel par les arts premiers et les civilisations lointaines, Jacques Chirac a voulu et porté ce musée pour défendre les cultures et les peuples menacés par la mondialisation. Pendant sa présidence, Jacques Chirac, que l'on surnomma « l'Africain », a visité près de 40 pays sur le continent.
RETRAITE : LE GOUVERNEMENT PRÉPARE SES ARGUMENTS POUR VOUS INCITER À TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS
Le Premier ministre vient de demander au Conseil d’orientation des retraites de réaliser des projections sur l’avenir du système d’ici à 2030. Des données qui lui permettront de trancher entre l’âge pivot ou l’allongement de la durée de cotisation pour assurer, d’ici à 2025, l’équilibre du régime.
S’appuyer sur des données fiables et indiscutables. C’est le souhait d’Édouard Philippe pour justifier des mesures d’allongement de la vie active. “Le Conseil d’orientation des retraites a fait, avant l’élection présidentielle, des projections financières. Elles ont été révisées depuis. J’ai noté que ces changements avaient suscité des interrogations. Voire des soupçons”, a regretté le locataire de Matignon lors de son discours devant le Conseil économique et social, le 12 septembre dernier. “Je veux que le débat s’engage sur des bases incontestables et je l’espère, partagées”, a-t-il ajouté.
Le va-et-vient des chiffres ne plaide pas en faveur de leur crédibilité. D’ailleurs, la CFDT, un des rares syndicats à soutenir la réforme des retraites, ne s’est pas privée de mettre en doute les sirènes préconisant un effondrement financier du régime des retraites. “Pour nous, la trajectoire est bonne, le système va vers l’équilibre voire même des excédents”, affirmait déjà il y a quelques semaines Frédéric Sève, négociateur retraite pour la centrale. Nul besoin, selon le syndicat, d’avoir à prendre des mesures d’urgence pour repousser l’âge de départ à la retraite avant la mise en place du système universel programmé pour 2025.
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Pour clore le débat, l’exécutif veut donc s’appuyer sur des chiffres précis. Dans la lettre de mission envoyée au Conseil d’orientation des retraites (Cor) jeudi 19 septembre, Édouard Philippe demande la réalisation de projections sur l’avenir du régime d’ici à 2030. Habituellement, l’organisme fait des évaluations sur le plus long terme à 20 ou 30 ans. La mission est claire : présenter les trajectoires de recettes, de dépenses et de soldes du système. Il s’agit aussi d’avoir une vision sur la part que les dépenses de retraite représenteront par rapport au PIB, sachant qu’aujourd’hui elle est de 14%.
Après la partie constat, Édouard Philippe demande aussi au Cor de déterminer l’ampleur des mesures qu’il faudrait prendre pour garantir l’équilibre en 2025. Il souhaite que le Conseil précise “la contribution que pourrait apporter chacun des trois leviers que sont le montant de la pension moyenne, l’âge moyen de départ à la retraite et le taux de prélèvement, au redressement de l’équilibre financier en 2025”. Il s’agit donc de déterminer quelle pourrait être la mesure la plus efficace. En fonction de l’option choisie, l’exécutif souhaite savoir quelles sont les différentes catégories de la population qui seraient les plus impactées. Le Conseil d’orientation des retraites doit rendre sa copie avant le 22 novembre.
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