L'Ex-président de la République Jacques Chirac est mort
Affaibli depuis de longues années, celui qui fut chef de l'État de 1995 à 2007 s'est éteint ce jeudi à son domicile parisien. Jacques Chirac avait 86 ans.
Par Le Point.fr (avec AFP)
Modifié le 26/09/2019 à 16:15 - Publié le 26/09/2019 à 11:59 | Le Point.fr
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Les médecins avaient à plusieurs reprises annoncé à sa femme Bernadette et sa fille Claude que le pronostic vital de l'ancien président était désormais engagé. Jacques Chirac est mort ce jeudi à son domicile parisien de la rue de Tournon, qu'il ne quittait plus depuis septembre 2016, où il avait été rapatrié du Maroc pour être hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière pour une infection pulmonaire. Une minute de silence a été aussitôt observée à l'Assemblée nationale, ainsi qu'au Sénat, où le décès de Jacques Chirac a été annoncé en séance. L'industriel François Pinault, ami intime du couple Chirac, a fait part dans un communiqué de son « infinie tristesse ».
Les Français pourront, « dans les jours qui viennent », rendre hommage au président Jacques Chirac « dans un lieu qui reste à définir », a annoncé à l'Agence France-Presse son gendre Frédéric Salat-Baroux. Le Point a, lui, décidé de consacrer un numéro exceptionnel à la mémoire de Jacques Chirac, disponible dès maintenant en version numérique et demain en kiosque.
Âgé de 86 ans, Jacques Chirac était affaibli depuis son départ de l'Élysée en mai 2007. Il avait été hospitalisé à plusieurs reprises, notamment en décembre 2015 en raison d'un affaiblissement général. Il avait par ailleurs été victime d'un accident vasculaire cérébral en 2005. Selon ses proches, l'ancien chef de l'État avait été très éprouvé par la mort de sa fille aînée, Laurence, en avril 2016. La dernière apparition de Jacques Chirac à une cérémonie officielle remontait au 21 novembre 2014, lors de la remise du prix de la Fondation Chirac au musée du Quai Branly. Il était apparu diminué, la main sur l'épaule de son garde du corps. Le président d'alors, François Hollande, et Alain Juppé, son ancien Premier ministre, avaient tenu à accompagner l'ancien chef de l'État.
Jacques Chirac, ex-président populaire
Élu en 1977, réélu triomphalement deux fois à la Mairie de Paris, Jacques Chirac a personnalisé pendant près de deux décennies la capitale à un poste que cet illustre Corrézien, en fait natif du 5e arrondissement de Paris, n'a quitté que la veille de sa prise de fonction de président de la République. Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing de 1974 à 1976, puis de François Mitterrand de 1986 à 1988, deux fois élu à l'Élysée (en 1995 et en 2002), Jacques Chirac avait conservé une exceptionnelle popularité auprès des Français. Ses mandats élyséens resteront marqués par son « non » à la seconde guerre d'Irak, la fin de la conscription militaire, la reconnaissance de la responsabilité de l'État français dans les crimes nazis, le passage au quinquennat, le cri d'alarme (« notre maison brûle ») face à la dégradation de l'environnement, une première victoire importante sur l'absurde mortalité routière.
Restera également un musée qui, de son vivant, avait déjà pris son nom : le musée du Quai-Branly-Jacques-Chirac. Passionné à titre personnel par les arts premiers et les civilisations lointaines, Jacques Chirac a voulu et porté ce musée pour défendre les cultures et les peuples menacés par la mondialisation. Pendant sa présidence, Jacques Chirac, que l'on surnomma « l'Africain », a visité près de 40 pays sur le continent.
Le Premier ministre vient de demander au Conseil d’orientation des retraites de réaliser des projections sur l’avenir du système d’ici à 2030. Des données qui lui permettront de trancher entre l’âge pivot ou l’allongement de la durée de cotisation pour assurer, d’ici à 2025, l’équilibre du régime.
S’appuyer sur des données fiables et indiscutables. C’est le souhait d’Édouard Philippe pour justifier des mesures d’allongement de la vie active. “Le Conseil d’orientation des retraites a fait, avant l’élection présidentielle, des projections financières. Elles ont été révisées depuis. J’ai noté que ces changements avaient suscité des interrogations. Voire des soupçons”, a regretté le locataire de Matignon lors de son discours devant le Conseil économique et social, le 12 septembre dernier. “Je veux que le débat s’engage sur des bases incontestables et je l’espère, partagées”, a-t-il ajouté.
Le va-et-vient des chiffres ne plaide pas en faveur de leur crédibilité. D’ailleurs, la CFDT, un des rares syndicats à soutenir la réforme des retraites, ne s’est pas privée de mettre en doute les sirènes préconisant un effondrement financier du régime des retraites. “Pour nous, la trajectoire est bonne, le système va vers l’équilibre voire même des excédents”, affirmait déjà il y a quelques semaines Frédéric Sève, négociateur retraite pour la centrale. Nul besoin, selon le syndicat, d’avoir à prendre des mesures d’urgence pour repousser l’âge de départ à la retraite avant la mise en place du système universel programmé pour 2025.
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Pour clore le débat, l’exécutif veut donc s’appuyer sur des chiffres précis. Dans la lettre de mission envoyée au Conseil d’orientation des retraites (Cor) jeudi 19 septembre, Édouard Philippe demande la réalisation de projections sur l’avenir du régime d’ici à 2030. Habituellement, l’organisme fait des évaluations sur le plus long terme à 20 ou 30 ans. La mission est claire : présenter les trajectoires de recettes, de dépenses et de soldes du système. Il s’agit aussi d’avoir une vision sur la part que les dépenses de retraite représenteront par rapport au PIB, sachant qu’aujourd’hui elle est de 14%.
Après la partie constat, Édouard Philippe demande aussi au Cor de déterminer l’ampleur des mesures qu’il faudrait prendre pour garantir l’équilibre en 2025. Il souhaite que le Conseil précise “la contribution que pourrait apporter chacun des trois leviers que sont le montant de la pension moyenne, l’âge moyen de départ à la retraite et le taux de prélèvement, au redressement de l’équilibre financier en 2025”. Il s’agit donc de déterminer quelle pourrait être la mesure la plus efficace. En fonction de l’option choisie, l’exécutif souhaite savoir quelles sont les différentes catégories de la population qui seraient les plus impactées. Le Conseil d’orientation des retraites doit rendre sa copie avant le 22 novembre.
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La Mobylette (contraction de mobile et de bicyclette) est à l'origine un modèle et une marque déposée de cyclomoteur de chez Motobécane
Elle appartient à la société MBK Industries
L'invention, en 1949, de la Mobylette revient à Éric Jaulmes, directeur technique depuis 1941 et Charles Benoit, son oncle, dirigeant et co-fondateur avec Abel Bardin et Jules Bénézech, de Motobécane. Déjà quelques années avant, l'ingénieur Marcel Morel de chez Monet-Goyon avait fait une étude sur un cyclomoteur de 49 cm3 qui ne sera pas retenu par sa direction. Le premier modèle sera vendu sous l'appellation « Mobylette AV 3 », il est devenu, avec le VéloSoleX, un deux-roues populaire en France des années 1960 aux années 1990.
À la fin des années 1970 apparaît le moteur plus moderne du 51v l'AV10 à admission par clapets, conçu par l'ingénieur Jean Bidalot, qui évite le retour du mélange vers le carburateur et augmente la pression de transfert.
Le gouvernement recule sur la réduction d'une aide pour les seniors
Orange avec AFP-Services, publié le mardi 24 septembre 2019 à 16h31
Le Premier ministre a reconnu que "cette décision aurait mérité une concertation beaucoup plus approfondie".
Tout le monde était contre : droite, gauche et majorité. Alors mercredi 24 septembre, en pleine séance de questions au gouvernement, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé renoncer au projet de suppression de l'exonération fiscale accordée aux personnes âgées non-dépendantes quand elles emploient une aide à domicile.
"J'ai demandé à la ministre du Travail de renoncer à cette mesure", a indiqué Édouard Philippe devant l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement. "Je veux donc rassurer les professionnels et les employeurs: ces mesures n'entreront pas en vigueur", a-t-il ajouté.
Le gouvernement avait envisagé de supprimer l'an prochain un avantage accordé spécifiquement aux personnes âgées de plus de 70 ans qui emploient une aide à domicile, en le réservant aux seuls seniors dépendants (bénéficiant de l'APA, l'allocation personnalisée d'autonomie) ou en situation de handicap.
Cette mesure, prévue dans le prochain projet de loi de finances qui doit être présenté en Conseil des ministres vendredi, a immédiatement suscité de vives critiques de la part des oppositions, à gauche comme à droite. La grogne avait également gagné la majorité et plusieurs députés de La République en marche avaient fait part de leurs grandes réserves au Premier ministre.
"Cette décision aurait mérité une concertation beaucoup plus approfondie", a reconnu mercredi Édouard Philippe, en réponse à une question d'un député LR, Gilles Lurton. Selon le Premier ministre, l'annonce de cette mesure ne correspond pas "aux conditions qui sont conformes à ce que je fixe comme objectif et ce que je veux suivre comme méthode s'agissant de l'acte II du quinquennat".
Le chef du gouvernement a précisé que la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, "fera parvenir rapidement d'autres propositions qui seront soumises à concertation avec les parlementaires et avec les secteurs concernés".
"Radicale", "haine": la volte-face d'Emmanuel Macron et de son gouvernement sur Greta Thunberg
24/09/2019 à 10h34
Le président de la République et plusieurs membres du gouvernement mettent publiquement leurs distances avec l'adolescente suédoise. Un comportement qui a largement évolué depuis le début de l'année.
Au lendemain du discours engagé de Greta Thunberg à l’ONU au cours duquel la jeune Suédoise a, dans des propos incisifs et emplis de colère, accusé les dirigeants du monde de "trahison" pour leur inaction face au réchauffement climatique, les réactions politiques se sont multipliées.
Tôt ce matin, c’est le président de la République Emmanuel Macron lui-même qui, sur les ondes d’Europe 1, a dénoncé les accusations de l’adolescente, les qualifiant de "positions très radicales." En déplacement à New York pour l'Assemblée générale des Nations unies, le chef de l'Etat qui semble faire volte-face sur l'adolescente, a également tenu à souligner les efforts français en matière de protection de l’environnement.
"Je n’ai pas le sentiment que le gouvernement français ou le gouvernement allemand, aujourd’hui, sont en train de bloquer. […] Quand je vois qu’on va fermer l’ensemble de nos activités charbon, qu’on stoppe l’exploitation d’hydrocarbures, qu’on est en train de bouger, je ne suis pas sûr que ce soit la voie la plus efficace", a-t-il précisé.
Cependant, le locataire de l’Elysée, qui avait invité les militants pour le climat à aller manifester en Pologne, a assuré que "Toutes les mobilisations de notre jeunesse ou des moins jeunes sont utiles. […] Je pense surtout maintenant qu’on a besoin qu’on ait une jeunesse qui nous aide à faire pression sur ceux qui bloquent, en se mobilisant, et qui aussi participent à des actions très concrètes."
"Les jeunes ont raison", estimait De Rugy
Une position présidentielle qui tranche bien avec celle d’il y a plusieurs mois. En février dernier, cette même Greta Thunberg avait été reçue à l’Elysée par Emmanuel Macron, en compagnie de jeunes européens engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Lors de cet entretien, elle avait appelé à une "mobilisation" mondiale à ce sujet.
Alors ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy s’était, sur BFMTV, réjouit de cette rencontre. "Les jeunes ont raison, on n'en fait jamais assez. Mais évidemment selon les pays, selon les régions du monde, on voit bien que les situations sont différentes", avait-il commenté. Des propos qui tranchent avec les critiques actuelles, d’autant que le ministre - qui a depuis quitté le gouvernement - avait également souligné "comprendre cette impatience" de la jeunesse.
Quelques mois plus tard, alors que l’adolescente devait s’exprimer devant les députés français à l’Assemblée nationale, ce sont certains députés LaREM qui avaient fait part de leur désapprobation. "Pourrait-on mettre autant à l'honneur les scientifiques, les personnes qui agissent depuis des années pour la planète. Utiliser le manichéisme du Bien contre le Mal est bien trop simple pour agir dans un monde complexe", avait tweeté la députée Bénédicte Peyrol.
"Presque de la haine"
Ce mardi matin, la Secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Brune Poirson y est également allée de son tacle sur l’adolescente. Au micro de France Inter, celle qui est également Vice-présidente de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement a, à l’image d’Emmanuel Macron, reproché à la jeune femme son ton virulent devant l’ONU.
"Il est important d'avoir des personnes qui éveillent les consciences. Mais quelles sont les solutions qu’elle met sur la table? Je ne sais pas. On ne peut pas mobiliser avec du désespoir, presque de la haine", a-t-elle estimé. Dans la suite de son entretien, Brune Poirson a également, en guise de conclusion, invité la jeune Suédoise à s’asseoir autour d’une table et à se "retrousser les manches."
Invité sur BFMTV ce matin, le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a lui-aussi contredit Greta Thunberg, assurant que "la France est un des pays qui en fait le plus en matière de réchauffement climatique. La France est aujourd'hui une locomotive en la matière et le président Macron en fait beaucoup à ce sujet." "Il ne faut pas non plus créer une génération de déprimés autour de ce sujet", a ajouté le ministre.
Thomas Cook: Le voyagiste britannique fait faillite ECONOMIE Les autorités vont devoir organiser un rapatriement massif de quelque 600.000 touristes dans le monde
Mathias Cena Publié le 23/09/19 à 03h47 — Mis à jour le 23/09/19 à 14h11
Le voyagiste britannique Thomas Cook a annoncé lundi qu’il faisait faillite après avoir échoué au cours du week-end à trouver des fonds nécessaires pour sa survie, et va entrer en « liquidation immédiate ».
Les autorités vont devoir organiser un rapatriement massif de quelque 600.000 touristes dans le monde dont 150.000 pour la Grande-Bretagne, deux fois plus que lors de la faillite de la compagnie aérienne britannique Monarch il y a deux ans, soit l’opération la plus importante pour des civils depuis la Seconde Guerre mondiale.
« Malgré des efforts considérables (au cours du week-end), les discussions entre les différentes parties prenantes du groupe et de nouvelles sources de financements possibles n’ont pas débouché sur un accord. Le conseil d’administration a donc conclu qu’il n’avait d’autre choix que de prendre les mesures pour entrer en liquidation judiciaire avec effet immédiat », explique le communiqué.
En parallèle, l’autorité britannique de l’Aviation (CAA) a indiqué que le groupe Thomas Cook, « tour-opérateur et compagnie d’aviation à la fois, a cessé ses activités avec effet immédiat. Toutes les réservations Thomas Cook, vols et séjours, sont désormais annulées ».
Le plus ancien tour-opérateur indépendant du monde Né en 1841, le plus vieux tour-opérateur indépendant du monde compte 22.000 employés dont 9.000 au Royaume-Uni. Le voyagiste, très lourdement endetté, a vu son horizon s’assombrir ces dernières années à cause de la concurrence acharnée des sites Internet de voyage à bas prix et de la frilosité de touristes inquiets du Brexit, notamment. Il avait annoncé une perte abyssale de 1,5 milliard de livres pour le premier semestre, pour un chiffre d’affaires de quelque 10 milliards.
Son destin s’est joué en quelques jours : des créanciers lui ont demandé la semaine dernière de trouver 200 millions de livres (227 millions d’euros) de financements supplémentaires pour qu’un plan de sauvetage déjà accepté de 900 millions de livres et mené par le chinois Fosun, premier actionnaire, soit validé. Des discussions marathon ont eu lieu tout le week-end, mais en vain.
Macron critique les marches climat: «Qu’ils aillent manifester en Pologne!»
Par Pierre Lepelletier
Mis à jour à 11:54
Publié à 11:24
Interrogé par Le Parisien, le chef de l’État affirme que les manifestations hebdomadaires des jeunes ne règlent pas «le problème». Il leur propose «une forme d’action collective» via des «grandes opérations de ramassage».
«Les dénonciations, on est au courant». Le ton d’Emmanuel Macron est strict. Dans la nuit de dimanche à lundi, le chef de l’État s’est confié au Parisien , depuis son avion présidentiel qui le conduisait à New York. Il est attendu aux États-Unis ce lundi, avec une soixantaine de dirigeants mondiaux, pour un sommet spécial sur le climat dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies. Un rendez-vous où le président américain, Donald Trump, et son homologue brésilien, Jair Bolsonaro, tous deux climatosceptiques, brilleront par leur absence.
«Opérations de ramassage sur les rivières ou les plages corses»
Avant d’arriver outre-Atlantique, Emmanuel Macron est revenu auprès du quotidien sur les marches pour le climat qui soulèvent des millions de jeunes partout dans le monde, et notamment en France. S’il se veut en première ligne dans la lutte contre le réchauffement climatique, le chef de l’État a cependant un point de vue sévère sur ces manifestations. «Défiler tous les vendredis pour dire que la planète brûle, c’est sympathique, mais ce n’est pas le problème», fustige-t-il. Emmanuel Macron propose: «On doit rentrer dans une forme d’action collective. Je préfère que tous les vendredis on fasse de grandes opérations de ramassage sur les rivières ou les plages corses».
Il souligne par ailleurs que le problème sur le climat n’est pas nouveau. «C’est comme s’il n’y avait pas eu le discours de Chirac il y a maintenant vingt ans», estime-t-il, rappelant le discours de l’ancien président en 2002: «Notre maison brûle et nous regardons ailleurs».
«Qu’ils aillent manifester en Pologne!»
Le chef de l’État affirme également que le problème ne vient pas de la France. Il pointe du doigt le rôle de la Pologne qui, avec la République Tchèque, la Hongrie et l’Estonie, a refusé que l’agenda de neutralité carbone en 2050 soit adopté par l’Union européenne lors du sommet des 20 et 21 juin derniers à Bruxelles. «La vérité, c’est qu’il y en a un qui bloque tout, c’est la Pologne. Mon objectif, c’est de convaincre les autres pays de bouger», a-t-il martelé. Avant d’envoyer un message aux jeunes: «Qu’ils aillent manifester en Pologne! Qu’on vienne m’aider à faire bouger ceux que je n’arrive pas à faire évoluer».
Emmanuel Macron a aussi évoqué les «gilets jaunes», soutenant qu’il était «malhonnête» de les opposer à «la transition climatique». «Les gens ont dit une souffrance sociale mais aussi, pour certains, une vraie conscience écologique. Ils nous ont simplement dit: “Ne nous mettez pas dans une impasse”. Ils ont dit: “On a le droit de ne pas avoir les moyens de changer de voiture et être sensible au climat”. C’est au pays de s’adapter, et on doit donner les moyens aux gens de faire cette transition. Ça, c’est notre boulot», a-t-il martelé.
Manifestations à Paris. Un capitaine de police arrêté pour outrage et rébellion sur les Champs-Élysées
Une centaine de personnes ont terminé la journée de manifestations en garde à vue, samedi 21 septembre, à Paris. Parmi elles, un capitaine de police en poste au ministère de l’Intérieur. Hors service et se présentant comme un Gilet jaune, il a été arrêté pour outrage et rébellion sur les Champs-Élysées.
Des membres des forces de l'ordre sur les Champs-Élysées, pendant les manifestations à Paris,
samedi 21 septembre 2019. | YOAN VALAT / EPA/MAXPPP
Acte 45 des Gilets jaunes, marche pour le climat, manifestation contre la réforme des retraites… Le menu des rassemblements à encadrer était copieux, samedi, à Paris, pour les quelque 7 500 membres des forces de l’ordre mobilisées. De nombreux contrôles ont été réalisés, qui ont conduit à une centaine de gardes à vue. Parmi elles, le profil d’un homme a retenu l’attention : un capitaine de police en poste au ministère de l’Intérieur, arrêté pour outrage et rébellion.
Insultes et doigts d’honneur
Son arrestation, d’abord annoncée par Le Point, a été confirmée dans la soirée par une source judiciaire à l’Agence France Presse (AFP). Le journal Le Parisien a ensuite donné plus de détails sur l’affaire. D’après le quotidien francilien, ce policier figurait dans un groupe qui n’était pas spécifiquement identifié mais présent au point de rendez-vous des Gilets jaunes, en haut des Champs-Élysées. Il s’est fait remarquer en insultant des agents d’un escadron motorisé de la police.
Interpellé par la Brigade anti-criminalité (BAC), il brandit alors sa carte de police. Tout en continuant de proférer des insultes et de multiplier les doigts d’honneur. Capitaine au sein du Service des technologies et systèmes d’information de la Sécurité intérieure, l’homme âgé d’une cinquantaine d’années et a été conduit au commissariat du XVIe arrondissement. Là, il s’est présenté comme membre des Gilets jaunes. Déroutés par son attitude, les policiers ont finalement demandé un examen psychiatrique, précise Le Parisien.
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