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Monde : France

Visite de Macron au Salon de l'Agriculture : "Je dis...

Visite de Macron au Salon de l'Agriculture : "Je dis...

Visite de Macron au Salon de l'Agriculture : "Je dis aux agriculteurs : ne sabotez pas votre salon", implore Didier Guillaume

 

 

INTERVIEW - Invité ce vendredi matin de l'interview politique d'Elizabeth Martichoux sur LCI, le ministre de l'Agriculture a évoqué le Salon de l'Agriculture qui s'ouvre ce week-end, dans un contexte compliqué pour le monde agricole.

"Je leur dit : ne sabotez pas votre salon, qui est votre plus belle vitrine de l’année." A la veille de l'ouverture du Salon de l'Agriculture, que doit inaugurer Emmanuel Macron, Didier Guillaume a joué la carte de l'apaisement. Ce vendredi sur LCI, le ministre de l'Agriculture a estimé qu'il était "urgent de faire baisser la tension". Invité d'Elizabeth Martichoux, Didier Guillaume a également été interrogé sur les nombreux sujets qui fâchent. Parmi eux : la Politique agricole commune (PAC), mais aussi l'épineuse question du glyphosate. 

La visite du président de la République prévue samedi peut-elle être perturbée ? "On a rarement vu des organisateurs de salon perturber leur propre salon", a estimé le ministre. Restera-t-il 14 heures comme l'an dernier ? "Je crois que l'heure n'est pas à la durée mais à la qualité du message qu'Emmanuel Macron passera", affirme Didier Guillaume.

Celui-ci est par ailleurs revenu sur l'interview accordée par Emmanuel Macron dans plusieurs journaux de la PQR (Ouest France, La Voix du Nord, le groupe EBRA...). "Il y a urgence à faire baisser la tension, à parler, évoquer des sujets. Emmanuel Macron a reçu toutes les organisations agricoles. Il aime les agriculteurs, l’agriculture."

 

Interrogé sur le glyphosate, dont l'interdiction en 2021 inquiète le monde agricole, Didier Guillaume a rappelé que cette promesse n'est "pas tenable" à cette échéance, comme l'a fait le Président dans son interview à la presse quotidienne régionale. Le ministre a rappelé que le gouvernement a saisi l’Anses et l’Inra pour identifier les alternatives viables et pour organiser une sortie du glyphosate sur des bases objectives.

Autre sujet : la PAC, dont le montant global est actuellement discuté à Bruxelles, et fait l'objet d'un bras de fer entre Emmanuel Macron et certains pays. "C’est impossible que le budget reste au même niveau compte tenu du départ des britanniques, a estimé Didier Guillaume. Ce que nous souhaitons, c’est un budget de la PAC équivalent à une EU à 27, sans le Royaume-Uni. La proposition de Bruxelles, c’est 370 milliards. Là, Emmanuel Macron a déjà obtenu 375 milliards. Un niveau équivalent à ce que nous avons dépensé durant la précédente PAC. Mais nous voulons aller plus loin, car nous ne pouvons pas demander aux agriculteurs d’aller plus loin sans aides."

 

 

 

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Réforme des retraites. Un tweet du député Florian Bachelier

Publié à 20:30 par dessinsagogo55 Tags : fond presse prix sur center france article google nuit abonnement infos
Réforme des retraites. Un tweet du député Florian Bachelier
Florian Bachelier, député LREM de Rennes et premier questeur de l’Assemblée nationale. 

Réforme des retraites. Un tweet du député d’Ille-et-Vilaine Florian Bachelier agite l’Assemblée

 

 

Brandi par le député LREM de Rennes Florian Bachelier, le « coût » d’une journée de débats à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites, évalué à 1,5 million d’euros, a été contesté vendredi 21 février par la gauche, critiquant un « antiparlementarisme ».

 

La démocratie n’a pas de prix mais elle a coût. Une journée d’obstruction parlementaire par les députés minoritaires d’extrême gauche, c’est 1 500 000 d’euros d’argent public. Ça paierait quelques professeurs d’éducation civique, avait tweeté jeudi 20 février le marcheur Florian Bachelier, député de Rennes (Ille-et-Vilaine) et premier questeur de l’Assemblée, en charge de sa gestion.

 
« Antiparlementarisme »

Le député PS Boris Vallaud s’est élevé vendredi dans l’hémicycle contre ce qu’il qualifie de mensongeLe budget de l’Assemblée nationale c’est 578 millions d’euros en 2019, vous divisez par le nombre de jours (365, N.D.L.R.), c’est 1,5 million, que nous siégions ou que nous ne siégions pas, a-t-il expliqué.

 

Autrement dit un jour siégé supplémentaire, y compris comme ce week-end, ne coûte pas plus, les personnels par exemple n’étant pas rémunérés davantage.

Je ne recommande à personne de faire le jeu de l’antiparlementarisme, a ajouté l’élu socialiste.

 

« Le débat parlementaire mérite mieux »

Plus tôt, c’est l’insoumis Adrien Quatennens qui avait épinglé Florian Bachelier, qui a l’air de considérer que la démocratie coûte trop cher. Mais nous sommes ici les porte-parole de la solution la moins chère : retrait de la réforme des retraites.

La démocratie, ça prend du temps, de débattre, de discuter, surtout sur un projet comme celui-ci aussi controversé et rejeté, a souligné Pierre Dharréville (PCF) devant la presse. Et de balayer le chiffrage du questeur, des arguments de fond de corbeille.

 

 

Le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau (MoDem) a clos la discussion : le débat parlementaire mérite mieux qu'une question de coût, a-t-il déclaré à BFMTVOù s’arrête-t-on au fond ? Le Parlement, la démocratie représentative, ce sont des moyens qui sont nécessaires et c’est pas le sujet.

 

 

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Acteurs et actrices françaises M (Sommaire)

Publié à 18:03 par dessinsagogo55 Tags : sur photo monde annonce humour merci centerblog background france saint travail
Acteurs et actrices françaises M (Sommaire)

 

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M
Maaike Jansen Marianne Épin Max Cartier
Maciej Patronik Marianne Hardy Max Dalban
Madame Bellecour Marianne Lecène Max Dejean
Madame Bressant Marianne Viard Max Desrau
Madame Desmousseaux Marie Adam Max Dianville
Madame Drouin Marie Albe Max Doria
Madame Dugazon Marie Allan Max Martel
Madame Grassot Marie Béraud Max Maxudian
Madame Leménil Marie Berto Max Mégy
Madame Mars Marie Bizet Max Morel
Madame Menjaud Marie Catrix Max Morise
Madame Suin Marie Claveau Max Régnier
Madame Thénard Marie Collins Max Renaudin-Pratt
Madame Tousez Marie Denarnaud Max Révol
Made Siamé Marie Donnio Max Rogerys
Madeleine Bouchez Marie Dupuis Max Vialle
Madeleine Cheminat Marie Francey Maxence Tual
Madeleine Clervanne Marie Fugain Maxime Lefrançois
Madeleine Desdevises Marie Gili-Pierre Maxime Tshibangu
Madeleine Dolley Marie Hortense Racot de Grandval Maximilien Muller
Madeleine Geoffroy Marie Kleiber Maximilienne
Madeleine Gérôme Marie Laporte Méaty Fleuron
Madeleine Lambert Marie Le Cam Mélane Brevan
Madeleine Lebeau Marie Leconte Mélanie Laballe
Madeleine Marion Marie Mansart Mélèze Bouzid
Madeleine Ramey Marie Martin Méliane Marcaggi
Madeleine Soria Marie Matheron Melina Mores
Madeleine Suffel Marie Mouté Mélodie Richard
Mademoiselle Baron Marie Parouty Mélusine Mayance
Mademoiselle Beaubourg Marie Payen Menjaud
Mademoiselle Bellerose Marie Piton Mhamed Arezki
Mademoiselle Champvallon Marie Ravel Micha Bayard
Mademoiselle Connell Marie Raynal Michaël Vander-Meiren
Mademoiselle d'Ennebaut Marie Réache Michel Amphoux
Mademoiselle de La Motte Marie Riva Michel Ardan
Mademoiselle de Villiers Marie Royer Michel Barbey
Mademoiselle Denain Marie Sabouret Michel Baumann
Mademoiselle Des Brosses Marie Sambourg Michel Bedetti
Mademoiselle Des Œillets Marie Tirmont Michel Bernardy
Mademoiselle Desmarest Marie Vialle Michel Bertay
Mademoiselle Desroziers Marie Zidi Michel Berto
Mademoiselle Du Pin Marie-Angélique Gassot Michel Bompoil
Mademoiselle Du Rieu Marie-Anne de Lachassaigne Michel Bonnet (comédien)
Mademoiselle Dubois Marie-Blanche Vergne Michel Bordet
Mademoiselle Dugazon Marie-Christine Adam Michel Carliez
Mademoiselle Dupont Marie-Christine Orry Michel Charrel
Mademoiselle Fleury Marie-Claire Galy Michel Constantin
Mademoiselle Fonpré Marie-Claude Treilhou Michel Dancourt
Mademoiselle Grandval Marie-Dominique Dessez Michel de Ré
Mademoiselle Granger Marie-Élisabeth Joly Michel Derain
Mademoiselle Guéant Marie-France Mignal Michel Duchezeau
Mademoiselle Guyot Marie-France Planèze Michel Duplaix
Mademoiselle Hervey Marie-France Santon Michel Duran
Mademoiselle Hus Marie-Hélène Dasté Michel Favory
Mademoiselle Judith Marie-Hélène Lentini Michel Fortin
Mademoiselle Lavoy Marie-Jacqueline Chantal Michel François (acteur)
Mademoiselle Lecomte Marie-Jeanne Gautier Michel Garland
Mademoiselle Lekain Marie-Laure Descoureaux Michel Gast
Mademoiselle Lloyd Marie-Martine (actrice) Michel Gudin
Mademoiselle Luzy Marie-Martine Bisson Michel Jourdan (acteur)
Mademoiselle Mante Marie-Sohna Condé Michel Lagueyrie
Mademoiselle Molé Marie-Thérèse Bourgoin Michel Lerousseau
Mademoiselle Müller Marie-Thérèse Kolb Michel Marsay
Mademoiselle Saint-Val aînée Marie-Thérèse Orain Michel Maurette (acteur)
Mademoiselle Saint-Val cadette Marie-Thérèse Piérat Michel Papineschi
Mademoiselle Valmonzey Marika Green Michel Pascal (acteur)
Mademoiselle Valpreux Marilou Aussilloux Michel Paulin (acteur)
Mademoiselle Volnais Marilyn Lima Michel Puterflam
Mady Berry Marina de Berg Michel Raskine
Maëva Pasquali Marina Golovine Michel Seldow
Mag-Avril Marina Tomé Michel Such
Magali Clément Marine (cocogirl) Michel Thomass
Magali Semetys Mario Gonzalez Michel Toesca
Magali Vendeuil Mario Pilar Michel Tugot-Doris
Magaly Berdy Marion Barbeau Michel Tureau
Maïa Jusanova Marion Bierry Michel Vigné
Maïa Simon Marion Chabassol Michel Winogradoff
Maïmouna Gueye Marion Davenay Michelangelo Passaniti
Makita Samba Marion Guerrero Michèle Béryl
Malka Ribowska Marion Loran Michèle Garcia
Manu Joucla Marion Tourès Michèle Gleizer
Manu Pluton Marius Blivet Michèle Grellier
Manuel Blanc Marthe Bréga Michèle Lituac
Manuel Bonnet Marthe Ferrare Michèle Martin (actrice)
Manuel Durand Marthe Mussine Michèle Méritz
Manuel Gary Marthe Sarbel Michèle Philippe
Manuela Gourary Martial Courcier Michèle Verez
Marc Adjadj Martin Combes Michèle Wargnier
Marc Andreoni Martin Jauvat Michèle Watrin
Marc Barbé Martin Jobert Micheline Bernard (actrice française)
Marc Berman Martin Loeb Micheline Bezançon
Marc Bodnar Martin Loizillon Micheline Bona
Marc Brunet (acteur) Martine Alexis Micheline Bourday
Marc Cassot Martine de Breteuil Micheline Francey
Marc Chapiteau Martine Demaret Micheline Gary
Marc Dantzer Martine Ferrière Micheline Kahn (actrice)
Marc di Napoli Martine Fougère Michelle Goddet
Marc Dolnitz Martine Kalayan Mickaël Lumière
Marc Duret Martine Pascal Micky Sébastian
Marc François (théâtre) Martine Simonet Miglen Mirtchev
Marc Lamole Martine Vatel Miguel Derennes
Marc Mazza Mary Kalb Mikaël Chirinian
Marc Michel (acteur) Mary Massart Mike Marshall
Marc Pistolesi Mary Morgan Mila Dekker
Marc Riso Mary Serta Miranda Raison
Marc Rivière Maryline Even Mireille Granelli
Marc Samuel Maryse Martin Mireille Herbstmeyer
Marc Valbel Maryse Paillet Mireille Mossé
Marc-Antoine Legrand Mathias Kozlowski Mireille Perrey
Marc-Henri Boisse Mathias Mégard Mireille Perrier
Marcel Bernier Mathieu Bisson Miss Édith
Marcel Bonnaud Mathieu Genet Missia
Marcel Bozonnet Mathieu Poggi Moa Khouas
Marcel Charvey Mathieu Schiffman Mohamed Hicham
Marcel Delaître Mathieu Uhl Mohamed Mrad
Marcel Dessonnes Mathilde Alberti Mohammed Debbouze
Marcel Gassouk Mathilde Casadesus Mona Dol
Marcel Jemma Matthias Van Khache Mona Goya
Marcel Loche Matthieu Albertini Mona Lys
Marcel Melrac Matthieu Boujenah Mondor (acteur)
Marcel Méral Matthieu Penchinat Monelle Valentin
Marcel Mérovée Maubant Monette Dinay
Marcel Portier Maud Buquet Moni Grégo
Marcel Tristani Maud Jurez Monica Strebel
Marcel Vibert Maud Molyneux Monique Angeon
Marcelle Arnold Maud Rayer Monique Bert
Marcelle Denya Maurice Auzel Monique Brun
Marcelle Duval Maurice Barnay Monique Darpy
Marcelle Hainia Maurice Bénard Monique Hennessy
Marcelle Lajeunesse Maurice Bernart Monique Just
Marcelle Lucas Maurice Cazeneuve Monique Lejeune (actrice)
Marcelle Monthil Maurice Chambreuil Monique Mauclair
Marcelle Ranson-Hervé Maurice Chan Monique Morisi
Marcelle Rexiane Maurice Chevit Monique Nevers
Marco Horanieh Maurice de Canonge Monique Tarbès
Marco Pauly Maurice de Féraudy Monique Thibaut
Marfa Dhervilly Maurice Devienne Monique Vita
Margaux Aguilar Maurice Donneaud Monvel
Margot Bancilhon Maurice Dorléac Mony Dalmès
Margot Capelier Maurice Jacquelin Moon Dailly
Marguerite Brésil Maurice Lagrenée Morgane Hainaux
Marguerite Chabert Maurice Lamy Morgane Moré
Marguerite de Morlaye Maurice Luguet Morgane Polanski
Marguerite Deval Maurice Magalon Moricey
Marguerite Ducouret Maurice Marceau Mostéfa Djadjam
Marguerite Lavigne Maurice Mariaud Moune de Rivel
Marguerite Madys Maurice Marsac (acteur) Mouni Farro
Marguerite Ninove Maurice Nasil Mouss Diouf
Marguerite Pierry Maurice Poli Moussa Sylla (acteur)
Marguerite Weintenberger Maurice Schutz Muni (actrice)
Maria Ducceschi Maurice Touzé Muriel Combeau
María Luisa García Maurice Travail Muriel Mangeol
Maria Meriko Maurice Varny Muriel Sanchez-Harrar
Mariama Gueye Maurice Vaudaux Murielle Huet des Aunay
Marianne Anska Maurice Volny Myriam Bourguignon
Marianne Borgo Max Amyl Myriam Gagnaire
Marianne Comtell Max André (acteur) Myriam Moraly

 

 

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Le premier A380 sorti de la flotte d'Air France

Publié à 17:58 par dessinsagogo55 Tags : photo search center voyage centerblog sur merci france article travail société air
Le premier A380 sorti de la flotte d'Air France
Le premier A380 sorti de la flotte d'Air France a effectué son dernier vol vers son démantèlement
 21/02/2020 à 17h56
 
 
Sorti de la flotte d'Air France en novembre dernier, l'appareil a atterri jeudi en Irlande pour être démantelé. 

Le réacteur n° 1 de la centrale de Fessenheim va être...

Publié à 15:47 par dessinsagogo55 Tags : google article center centerblog sur merci france monde presse travail centre nuit
Le réacteur n° 1 de la centrale de Fessenheim va être...
Vue aérienne de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, le 20 février. SEBASTIEN BOZON / AFP  
 
 
Après des années de débats, le réacteur n° 1 de la centrale de Fessenheim va être définitivement mis à l’arrêt vendredi

Le démantèlement de la plus vieille centrale nucléaire de France va être long : il doit se poursuivre au moins jusqu’en 2040.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h09, mis à jour à 14h21

 

Le réacteur n° 1 de la centrale de Fessenheim, plus ancienne centrale nucléaire française en activité, doit être définitivement mis à l’arrêt dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 février.

L’opération doit commencer à 20 h 30 ce vendredi et s’achever à 2 heures du matin samedi. Elle mettra un point final à des années de remous, de débats et de reports sur le sort de la centrale alsacienne, bâtie dans les années 1970, tout près de la frontière avec l’Allemagne.

 

« Une équipe de quart, composée de dix à quinze à personnes », doit lancer le processus d’arrêt du réacteur, a expliqué à l’Agence France-Presse une source syndicale au sein de la centrale. « Pour l’ensemble du personnel de quart, cette nuit d’arrêt du réacteur n° 1, réaliser les gestes pour le découpler définitivement sera quelque chose de très difficile à vivre. »

 

Mais certains salariés menacent de désobéir et de ne pas appliquer les procédures d’arrêt du réacteur à eau pressurisée de 900 mégawatts (MW). « Dire si réellement certains agents refuseront de le faire, c’est une initiative personnelle pour laquelle je ne peux pas me prononcer », explique la source syndicale. Un autre salarié estime « complètement impensable » que les procédures ne soient pas respectées. « C’est une question d’honneur. Le travail sera fait et bien fait. Tout le monde suivra les ordres. »

« Je compte sur le professionnalisme, l’engagement et le sérieux des salariés d’EDF » a déclaré de son côté la ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne, lors d’une conférence de presse à Colmar.

Le réacteur n° 2 arrêté le 30 juin

Si la procédure suit son cours normalement, la puissance du réacteur doit baisser progressivement et il sera déconnecté du réseau électrique national lorsqu’il sera descendu à 8 % de sa puissance habituelle.

La procédure est identique à celle d’une opération de maintenance classique. Mais, cette fois, aucune remise en service n’aura lieu. Le réacteur n° 2 doit, lui, être arrêté le 30 juin.

Un décret publié au Journal officiel mercredi « abroge l’autorisation d’exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont EDF est titulaire », inscrivant noir sur blanc le caractère définitif de cet arrêt.

 

L’évacuation du combustible de la centrale sera, selon le calendrier prévu, achevée en 2023. Ensuite doit se poursuivre la phase de préparation au démantèlement, processus inédit en France à l’échelle d’une centrale entière qui devrait commencer à l’horizon 2025 et se poursuivre au moins jusqu’en 2040.

Pour Matignon, la fermeture de Fessenheim « constitue une première étape dans la stratégie énergétique de la France, qui vise un rééquilibrage progressif » entre les différents types d’énergies, avec une diminution progressive de la part du nucléaire – actuellement de 70 %, la plus importante au monde – et une augmentation de celle de l’électricité d’origine renouvelable.

Mais la polémique sur le bien-fondé de cette fermeture ne va pas cesser avec l’arrêt du réacteur n° 1.

Protestation des pro et des antinucléaires samedi

Samedi, les associations de défense de l’environnement, hostiles depuis des années à cette centrale, tiendront une conférence de presse à Colmar dans la matinée. Puis elles se rassembleront dans le centre de Strasbourg l’après-midi, rejointes notamment par l’association écologiste allemande Bund. Celle-ci a prévu de déboucher le sekt (vin mousseux allemand), mais pas avant l’arrêt du deuxième réacteur, le 30 juin. « L’arrêt de cette centrale moribonde est un motif de célébration transfrontalière, mais pas un motif de triomphe », le combustible radioactif restant présent encore plusieurs années, a-t-elle commenté.

 

A l’inverse, le député LR du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger a demandé aux salariés « pardon pour ce choix irresponsable dont vous êtes les premières victimes ». Quant à la ministre de la transition écologique Elisabeth Borne, qui se rend vendredi dans le Haut-Rhin, elle a assuré qu’il n’y aurait « aucune perte d’emploi ».

Samedi matin, pourtant, les élus locaux iront brandir une banderole au pied de la centrale, réclamant que l’Etat n’abandonne pas ce territoire abreuvé depuis quarante ans par les taxes versées par EDF. Ils redoutent que des centaines de familles dotées de revenus confortables ne le quittent.

Les élus seront suivis dans l’après-midi par des associations pronucléaires qui veulent « protester contre cet acte de vandalisme climatique et environnemental ».

Douze réacteurs supplémentaires, sur les 58 que compte la France, doivent être arrêtés d’ici 2035, sans toutefois conduire à des fermetures complètes de centrales comme à Fessenheim.

Dans la petite commune de moins de 2 500 habitants, l’éclairage public sera éteint toute la nuit de vendredi à samedi. Une « plongée dans le noir » qui symbolisera un territoire « qui n’a pas beaucoup de lueurs d’espoir », a expliqué son maire, Claude Brender.

 

 

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L’ancien ministre Michel Charasse est mort

L’ancien ministre Michel Charasse est mort
L’ancien ministre Michel Charasse est mort

Ministre du budget sous la présidence de François Mitterrand, dont il était proche, le « Gaulois » socialiste aura marqué par son verbe haut et son goût pour la bataille. Il est mort le 21 février à l’âge de 78 ans.

Par Raphaëlle Bacqué Publié aujourd’hui à 10h45, mis à jour à 12h04

Des bretelles, un gros cigare, des « cons » et des « gueules d’empeigne » lâchés en veux-tu en voilà à la télévision. Et puis, une façon de rester ostensiblement à la porte des églises même lors des enterrements, comme seuls les vrais « bouffeurs de curés » peuvent oser le faire. Et encore, un regard goguenard derrière les lunettes demi-lunes. Voilà ce qui frappait d’abord les esprits, lorsque apparaissait Michel Charasse. L’ancien ministre et fidèle de François Mitterrand, qui vient de mourir, vendredi 21 février à l’âge de 78 ans, était un drôle de politique. Un genre de modèle en voie de disparition. Fort en gueule pour la galerie mais gardien de secrets d’Etat ou de confidences privées. Le « Pasqua des socialistes », disait-on parfois, en comparant ces deux figures hautes en couleur pourtant rompues aux subtilités du pouvoir.

Examinons d’abord les racines. Corse par sa mère, Auvergnat par son père, il naît le 8 juillet 1941 à Chamalières, ce petit coin du Puy-de-Dôme où eut lieu vingt siècles plus tôt la bataille de Gergovie, lors de laquelle Vercingétorix a repoussé victorieusement les légions romaines. « Le Gaulois », c’est d’ailleurs ainsi que Le Monde titre le grand portrait qu’il lui consacre en 1988 alors qu’il vient d’entrer pour la première fois au gouvernement. Et c’est vrai que Charasse a, des Gaulois tels qu’on se les imagine, le verbe haut, la truculence et un certain goût pour la bataille.

 

Il a d’ailleurs débuté très tôt dans la politique, dans le sillage des trois députés d’Auvergne, Joseph Planeix, Arsène Boulay et Fernand Sauzedde, dont il est l’attaché parlementaire dès sa licence en droit et son diplôme de Sciences Po en poche. Ces trois-là sont des bons vivants qui aiment la chasse et la pêche et font téter au jeune homme le lait socialiste et radical qui fera de lui un Républicain et un laïc grand teint. Ils n’ont pas grand mal à le former. Michel Charasse est, depuis l’enfance, du genre à blaguer en fond de classe tout en raflant les prix d’excellence.

Une courte aventure électorale corse

En découvrant sa gouaille, les Français ont souvent cru qu’il avait le naturel de ceux qui ont plus fréquenté les bistrots que les salons de la République, mais, en vérité, il n’a jamais fait que de la politique. Etudiant, il militait à l’UNEF, a adhéré à la SFIO au lendemain des accords d’Evian qui, en 1962, marquent l’indépendance de l’Algerie, et écrit bientôt les discours parlementaires de ses trois parrains d’Auvergne. En 1967, lorsqu’il s’est lancé pour la première fois dans une bataille électorale, il a pourtant choisi la Corse maternelle pour être candidat aux municipales, près de Corte.

 

Cette élection dit déjà beaucoup de lui. La liste « républicaine d’union » dans laquelle il figure va des socialistes aux gaullistes dissidents. Il n’a pas 26 ans mais mène campagne contre les faux électeurs, les arrangements, les fraudes, armé de son code électoral. Il faut croire qu’il a un certain talent puisque sa liste est élue, malgré les remous que suscite sa campagne. Une fois élu, cependant, plus personne n’ose vraiment appliquer son programme et il doit démissionner trois mois plus tard. Sans doute retiendra-t-il cette expérience lorsque, vingt-cinq ans plus tard, il reviendra comme ministre du budget enguirlander les inspecteurs des impôts d’Ajaccio « complices des terroristes et des truands » en ne luttant pas assez contre la fraude fiscale. Et lorsqu’il votera, en 2008, contre la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution.

 

L’aventure électorale corse s’arrête là, en tout cas. Retour à l’Auvergne dès l’année suivante, où il se présente aux législatives dans le Puy-de-Dôme en 1968, en vain, avant de devenir neuf ans plus tard maire de Puy-Guillaume et de ses 2 700 habitants. S’il n’est pas élu député, il se rend cependant presque chaque jour à l’Assemblée nationale, où le jeune attaché d’administration centrale est devenu secrétaire général du groupe socialiste, alors présidé par Gaston Defferre. C’est là qu’il va peu à peu se rapprocher de celui qui comptera vraiment dans sa vie personnelle et politique : François Mitterrand.

A la fin des années 1970, la gauche est en pleine ascension. De jeunes sabras, souvent énarques, sont arrivés par dizaines au Parti socialiste, aux côtés des syndicalistes, des enseignants, des avocats et des médecins. Avec sa façon de parler comme au bistrot et sa fine connaissance du droit, Charasse navigue sans trop de mal dans toutes les strates de la mitterrandie bientôt victorieuse.

Dans l’intimité de François Mitterrand

En 1981, le voici conseiller de Pierre Bérégovoy, tout juste nommé secrétaire général de l’Elysée par le nouveau président Mitterrand. Copain de l’acteur Jean Carmet et de Coluche, il est aussi devenu sénateur, en remplacement de Roger Quilliot, nommé ministre. Désormais, il est au cœur du pouvoir et, peu à peu, dans l’intimité de François Mitterrand. C’est au bord du lac Chauvet, dont Charasse est l’un des copropriétaires en Auvergne, que le chef de l’Etat vient chaque année passer la journée avec Anne Pingeot, la femme qu’il aime, pendant que Charasse et ses trois parrains d’Auvergne pêchent l’omble chevalier.

Bientôt, Mitterrand, sûr de sa fidélité et de sa discrétion, lui confie une mission de confiance : dès 1987, alors que la victoire de la droite aux législatives oblige le président de la République à cohabiter avec le gouvernement de Jacques Chirac, Charasse est chargé de trier dans les archives, classant ou détruisant dans sa broyeuse des milliers de papiers afin de conserver les secrets ou d’éliminer les médiocrités qui pourraient entacher la légende mitterrandienne.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  JUSTICE Au congrès du Syndicat des avocats de France Le cadeau empoisonné de M. Charasse au garde des sceaux

En 1988, Mitterrand, réélu, le nomme ministre délégué chargé du budget dans le gouvernement dirigé par Michel Rocard, qui n’a pas eu son mot à dire. Edith Cresson, à la tête du gouvernement suivant, se le voit imposer pareillement. Quelle formidable revanche, pour Charasse dont le père avait été employé puis cadre moyen dans l’usine de fabrication des billets de banque, en Auvergne !

C’est peu dire qu’il prend sa nouvelle fonction à cœur. C’est sous sa direction qu’est aussitôt rétabli l’impôt de solidarité sur la fortune, que le ministre de l’économie de droite, Edouard Balladur, avait supprimé. Il impose également que le Trésor public adresse directement aux contribuables des chèques les remboursant en cas de trop-perçu. Mais le nouveau ministre du budget suscite aussi rapidement la controverse, insinuant un peu trop souvent – contre les journalistes de TF1 trop critiques notamment – qu’il pourrait bien mettre son nez dans certaines déclarations d’impôts. Désormais, il planera systématiquement, autour de lui, le parfum du soupçon. On lui reproche de pouvoir d’un geste épargner un gros contribuable ou de déclencher contre un autre un contrôle fiscal dévastateur. Il dément mollement, préférant laisser planer ce doute qui renforce son pouvoir.

En 1992, Pierre Bérégovoy, devenu premier ministre, fait de lui un ministre du budget de plein exercice, mais le mitterrandisme amorce son déclin. L’année suivante, alors que les électeurs ont à nouveau imposé au chef de l’Etat une seconde cohabitation, Michel Charasse s’installe franchement à l’Elysée, dans un petit appartement de fonction à quelques mètres des appartements privés où François Mitterrand, malade, se repose de plus en plus souvent. Il s’agit désormais de préserver les derniers attributs du pouvoir présidentiel et parfois simplement les apparences. Le jour, Charasse reçoit dans sa salle à manger élus ou journalistes et livre un récit à sa façon où François Mitterrand tient sans faiblesse son rôle de chef d’Etat. La nuit, il n’est pas rare qu’il s’installe sur un lit de camp, au pied du lit présidentiel, soignant par sa verve les insomnies et les angoisses de mort d’un Mitterrand rongé par la progression de son cancer.

Lire aussi  Michel Charasse : "Je suis un homme libre qui sert la République"

Des années plus tard, Michel Charasse confiera au Monde comment le chef de l’Etat, craignant que les métastases cérébrales n’altèrent sa lucidité, lui avait fait promettre : « J’ai peu d’amis à qui je peux le demander mais, si je ne suis plus en état, je compte sur vous pour faire le nécessaire afin que je ne subisse pas cette avanie… » Le jour des obsèques de François Mitterrand, le 11 janvier 1996, la France entière peut voir l’anticlérical Charasse, resté à la porte de l’église de Jarnac tenant en laisse la chienne du défunt. Désormais, il sera, comme vice-président de l’Institut François-Mitterrand, une sorte de gardien du temple, défendant la mémoire du chef de l’Etat contre tout droit d’inventaire.

Proximité avec Nicolas Sarkozy

Est-il encore socialiste, lui qui préfère inviter en grande pompe dans sa mairie de Puy-Guillaume, le 27 avril 2007, juste entre les deux tours de la présidentielle, Nicolas Sarkozy, adversaire bientôt victorieux de la candidate officielle du PS, Ségolène Royal ? Dès l’année suivante, il est exclu du PS pour avoir soutenu un candidat dissident à la présidence du conseil général du Puy-de-Dôme. En vérité, cependant, il s’est depuis longtemps rapproché du nouveau pouvoir : ami du sarkozyste Brice Hortefeux, élu d’Auvergne comme lui, il entretient depuis quinze ans des relations suivies avec Nicolas Sarkozy lui-même, qui, en 1993, lui avait succédé au ministère du budget.

En 2010, lorsque ce dernier nomme Michel Charasse au Conseil constitutionnel, il ne s’agit plus vraiment d’une prise de guerre à la gauche. Depuis, Michel Charasse était un membre actif de l’institution de la rue de Montpensier, où il continuait à raconter avec sa verve de Gaulois les histoires d’un pouvoir peu à peu disparu.

Dès 2017, avide de toujours rester dans les cercles du pouvoir, Michel Charasse s’était rapproché d’Emmanuel Macron. Celui-ci, informé de sa maladie, avait alors décidé de lui rendre un dernier hommage. Alors que l’ancien grognard du mitterrandisme avait quitté le Conseil constitutionnel en mars 2019, le président de la République avait convié tous les amis de Charasse, Eddy Mitchell et les copains auvergnats, la famille de Coluche et les survivants de la nomenklatura socialiste. Et lui avait remis, le 27 janvier 2020, les insignes d’officier de la Légion d’honneur.

 

 

Michel Charasse en dates

8 juillet 1941 Naissance à Chamalières (Puy-de-Dôme)

1977-2010 Maire de Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme)

1988-1992 Ministre du budget

1981-1988 puis 1992-2010 Sénateur du Puy-de-Dôme

2010 Nommé au Conseil constitutionnel

21 février 2020 Mort à Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme)

 

 

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RETRAITES: C’EST PARTI POUR « 150 JOURS À L’ASSEMBLÉE

Publié à 21:50 par dessinsagogo55 Tags : center photo article centerblog merci sur coup presse
RETRAITES: C’EST PARTI POUR « 150 JOURS À L’ASSEMBLÉE

Richard Ferrand  

 

RETRAITES: C’EST PARTI POUR « 150 JOURS À L’ASSEMBLÉE À CE RYTHME », PRÉVIENT FERRAND

Par charentelibre.fr, publié le 20 février 2020 à 17h18.
 

Se défendant de « bâillonner » les oppositions, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) a prévenu ce jeudi qu’au rythme actuel des débats sur la réforme des retraites, 150 jours de séance seraient nécessaires pour terminer son examen dans l’hémicycle.

Dans la matinée, quelque 36.500 amendements déposés étaient encore en discussion, « avec un rythme d’examen de 22,2 par heure » depuis le coup d’envoi lundi, a souligné Richard Ferrand devant les députés. « A ce rythme, 1.643 heures de séance seront nécessaires pour terminer la seule loi ordinaire, soit, si l’Assemblée siège du lundi au dimanche soir (…) 150 jours de séance », a ajouté le titulaire du perchoir.

 

Depuis le démarrage, il y a eu 17 suspensions de séance et 71 rappels au règlement. Les groupes LR, LFI et PCF ont chacun parlé 20% du temps, le groupe PS 9,5%, LREM et MoDem 7% chacun. « Il ne me semble pas que l’opposition ait été bâillonnée puisque, d’une manière générale, les temps de parole sont inversement proportionnels à la taille des groupes », a relevé le président de l’Assemblée. « 6% des députés monopolisent 40% du temps de parole », a calculé une source parlementaire LREM, en référence à la gauche de la gauche.

 

Richard Ferrand a en outre pointé de nouveaux sous-amendements déposés par les oppositions, consistant à remplacer par exemple le mot « pas » par « jamais », ou les mots « pas une » par « aucune ».Les élus LFI et communistes cherchent à « emboliser le système »« un cas avéré de sabotage parlementaire », a déploré devant la presse le patron des députés « marcheurs » Gilles Le Gendre.« Ces deux groupes ont pris la responsabilité d’engager la paralysie de l’Assemblée nationale (et) prendront la responsabilité de tout ce qui peut se passer à partir de maintenant », a-t-il mis en garde.

A ses côtés, le chef de file des députés MoDem Patrick Mignola a dit avoir calculé qu’au rythme actuel le premier amendement MoDem serait examiné… le 26 mai. Il a estimé que « les oppositions veulent nous emmener » vers le 49–3 mais « nous ne voulons pas qu’ils nous infligent cette brutalité ». Cette arme de la Constitution permet au gouvernement d’abréger les débats et de faire adopter un projet de loi sans vote.A quoi bon continuer? « Il peut y avoir un ressaisissement », veut croire encore ce responsable centriste.

 

 

 

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Réforme des retraites : Pluie de sous-amendements

Publié à 21:07 par dessinsagogo55 Tags : texte sur center merci gain fond article centerblog
Réforme des retraites : Pluie de sous-amendements

Réforme des retraites : Pluie de sous-amendements, invectives... A l'Assemblée, des débats chaotiques sur le texte

REPORTAGE La guerilla parlementaire se poursuit à l’Assemblée nationale où les députés continuaient, ce jeudi, l’examen du projet de réforme des retraites

Laurent Pietraszewski, le
Laurent Pietraszewski, le — Jacques Witt/SIPA

La réforme des retraites est embourbée à l’Assemblée nationale, où la majorité et les oppositions se livrent une bataille parlementaire sans merci.

Entre attaques procédurières et chahut, voire invectives, l’ambiance est électrique dans l’hémicycle, tandis que l’examen des deux lois est ralenti.

A ce rythme, il semble peu probable que les députés puissent adopter la réforme dans les temps, avant le 6 mars, et le recours au 49.3 se profile.

Plus les séances s’enchaînent, plus le bout du tunnel semble s’éloigner. L’examen chaotique de la réforme des retraites se poursuit à l’ Assemblée nationale depuis ce lundi. Les députés examinent encore l’article premier du texte, instaurant un système « universel » et « par points ». La majorité et les oppositions s’écharpent et rivalisent de trouvailles dans cette bataille législative effrénée. Ce jeudi, dans l’hémicycle, les débats n’ont pas fait exception, avec son florilège d’invectives, de chahut, de suspensions de séances et de rappels du règlement…

Les oppositions, surtout de gauche, se sont saisies de tous les outils à leur disposition pour dénoncer une réforme « injuste » et « impopulaire », tandis que, dans la rue, des manifestants faisaient à nouveau part de leur opposition au texte. La majorité, moins audible, a dénoncé un « sabotage parlementaire », mais elle a été contrainte à reculer sur une mesure prise mercredi pour raccourcir les débats. 20 Minutes vous raconte ce match législatif.

Pluie de sous-amendements

Dès l’étape de la commission spéciale, les députés insoumis avaient opté pour une stratégie de bombardement massif d’amendements, en demandant la modification ou la suppression de chacun des alinéas des deux lois présentées par le gouvernement. En examen public, insoumis et communistes ont adopté une autre technique de guerre parlementaire : ils ont déposé des centaines de sous-amendements sur le premier article, et ils comptent en faire de même pour les suivants. Le principe étant d’amender chaque amendement, le plus souvent en proposant de changer ou d’ajouter un ou plusieurs mots, sans modifier le fond (par exemple remplacer les mots « pas de » par « aucune ») avec, à la clé, la possibilité de multiplier les prises de parole au micro de l’Assemblée. Pour Gilles Le Gendre, président du groupe macroniste à l’Assemblée, c’est « du sabotage parlementaire ».

Pour contrer cette avalanche de sous-amendements, le président de l’Assemblée Richard Ferrand (LREM) avait décidé ce mercredi d’appliquer une règle aux amendements ayant un objectif identique : les supprimer. « Si nous sous-amendons de cette manière, c’est parce que le président Ferrand a délibérément décidé de supprimer 1.184 amendements déposés par les députés communistes, c’est une première sous la Ve République ! », s’est notamment insurgé Fabien Roussel, demandant la réparation de « cette ignominie ».

 
 
Ferrand assouplit ses règles

Il a finalement obtenu gain de cause ce jeudi en début d’après-midi : la présidence de l’Assemblée rétropédale et renonce à supprimer les amendements identiques. « Ça va rajouter du temps de parole aux oppositions », concède Gilles Le Gendre, « mais ça en enlève aux polémiques »

 

Quant à l’opposition de droite, elle attaque également la majorité. « On n’a pas à être pris en otage entre insoumis, qui en rajoutent tout le temps, et LREM », soupire Eric Woerth, agacé. « A texte chaotique, débat chaotique », résume-t-il. Son collègue Patrick Hetzel a accusé la majorité « de saboter l’intégralité de ce débat parlementaire ».

Une majorité silencieuse et « frustrée »

Les députés de la majorité, quant à eux, se sont très peu fait entendre depuis le début de la semaine. « J’ai demandé la parole à 10 h, je l’obtiens à 13 h », s’étonne le MoDem Erwan Balanant. « A ce rythme, le premier amendement déposé par le MoDem sera examiné le 26 mai », soupire Patrick Mignola, chef de file des députés centristes. « Il y a une frustration, car nos députés ont beaucoup travaillé », reconnaît Marie Le Bec, vice-présidente du groupe LREM. « Certains se sont spécialisés sur certains points comme la pénibilité, ou certaines catégories professionnelles mais, pour l’instant, ils sont empêchés de s’exprimer ».

 
 
 

« On ne va pas prendre la parole juste pour le plaisir. Et on ne veut surtout pas participer à l’hystérisation des débats », explique Gilles Le Gendre, qui estime que les groupes insoumis et communistes ont monopolisé chacun 20 % du temps de parole, contre 7 % pour les marcheurs et 7 % pour les élus MoDem. Les députés LREM et MoDem ne se sont toutefois pas privés de chahuter l’opposition à plusieurs reprises.

 

 

Le député socialiste Boris Vallaud brandit le règlement de l'Assemblée nationale. Le député socialiste Boris Vallaud brandit le règlement de l'Assemblée nationale. - Jacques Witt/SIPA Invectives et brouhaha

Autre conséquence de ces débats sans fin, les tensions se sont multipliées. Dans le brouhaha, les députés de gauche ont multiplié les rappels au règlement, dénonçant avoir été molestés ou photographiés dans l’hémicycle, en violation des règles de l’Assemblée nationale. Une vive dispute a éclaté entre l’insoumise Clémentine Autain et l’UDI Meyer Habib, après qu’il a  insultée sa collègue dans un tweet.

 
 
 

Dans une telle atmosphère, les questions de fond n’ont pas trouvé beaucoup de réponses ce jeudi. « Quel sera le taux de remplacement ? » demande le député communiste Pierre Dharréville à Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat chargé de la réforme des retraites. Mais cette interrogation sur le futur montant des pensions reste sans réponse.

Le temps file, les amendements défilent, mais les parlementaires en sont toujours à examiner l’article premier, sur les 65 que comporte la loi ordinaire. Ce qui fait dire, du bout des lèvres, à certains élus de la majorité, que l’article 49-3 de la Constitution pourrait être dégainé. « Je pense que nous finirons en 49-3 mais ce sera plutôt un 3-49, ce sera la faute de l’opposition », dit le MoDem Patrick Mignola. Le calendrier prévoit que les débats se poursuivent tous les jours, week-ends inclus, jusqu’au 6 mars.

 

 

 

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Traitées de «petites connes», des députées répondent à Habib

Publié à 20:01 par dessinsagogo55 Tags : article center centerblog sur femmes art
Traitées de «petites connes», des députées répondent à Habib
Traitées de «petites connes», des députées répondent à Meyer Habib à l’Assemblée
 
 
 
Un vif échange a opposé le député UDI à des élues de gauche, à la suite d’un de ses tweets les qualifiant de «petites connes».
 
Le 20 février 2020 à 17h42

L'ambiance était électrique, ce jeudi à l'Assemblée nationale. Alors que l'examen du projet de réforme des retraites est quasiment bloqué, un vif échange a opposé Clémentine Autain à Meyer Habib, à la suite d'un tweet du député UDI qualifiant de « petites connes » des élues de gauche, notamment des Insoumises.

Ce tweet avait été rédigé après la chorégraphie effectuée lundi dernier par plusieurs élues devant le Palais Bourbon pour protester contre le projet de réforme des retraites. Intitulée « À cause de Macron » et adaptée de la chanson « À cause des garçons », cette danse a été popularisée dans les cortèges contre la réforme des retraites.

La prestation des élues Insoumises a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, mais elle a déplu à Meyer Hadid. « #ACauseDesPetitesConnes. Après la tête #Macron sur une pique, parodie de lynchage @EmmanuelMacron […] @EstherBenbassa @Clem_Autain @ElsaFaucillon indignes de porter l'écharpe », a-t-il tweeté deux jours plus tard.

 

 
Vidéo intégrée
 
 
 
 
« Sexiste et insultant »

Ce jeudi, les députées concernées ont elles-mêmes réagi à ce tweet dans l'hémicycle. Marie-George Buffet (PCF) a dénoncé les « propos vulgaires » d'un député qui n'accepte « pas que des femmes se lèvent pour dire ce qu'elles pensent ».

Meyer Habib a alors réitéré ses propos devant les députés de l'Assemblée : « Toutes les limites ont été franchies. […] C'est pour ça que j'ai tweeté À cause des petites connes, c'est marrant. C'est scandaleux ce que vous faites ! Vous attisez la haine », a-t-il répondu.

 

 
Vidéo intégrée
 

Clémentine Autain, également visée par le tweet, s'est alors exprimée à son tour. « Traiter les parlementaires de petites connes est à la fois sexiste et insultant. Oui, nous avons chanté, nous avons dansé, nous avons parodié, nous avons contesté. C'est un droit fondamental », a-t-elle déclaré. Finalement, le député Insoumis Adrien Quatennens a également pris la parole pour exiger des excuses de la part de Meyer Habib et demander une suspension de séance. Si l'élu du Nord a obtenu cette suspension, le député UDI n'a en revanche pas présenté d'excuses.

 

https://www.youtube.com/watch?v=bIa-Ncb2KgM 

 

 

La chorégraphie anti-Macron qui scandalise LREM

 

 

 

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Affaire Griveaux : Macron raille en privé

Publié à 19:28 par dessinsagogo55 Tags : france monde mode center image centerblog article sur vie homme merci
Affaire Griveaux : Macron raille en privé
Affaire Griveaux : Macron raille en privé “une improbable carrière de cinéaste”
Par 
Auteur
valeursactuelles.com
 
/ Mercredi 19 février 2020 à 19:4827
 

En découvrant le scandale des vidéos intimes de Benjamin Griveaux, le chef de l’Etat n’aurait pas été tendre avec l’ancien candidat LREM à la mairie de Paris.

Il ne s’est pas publiquement exprimé sur l’Affaire Griveaux. Mais en coulisses, Emmanuel Macron n’aurait pas manqué de commenter le retrait de l’ancien porte-parole du gouvernement après le scandale de ses vidéos intimes. Comme le révèle Le Canard enchainé ce mercredi 19 juin, la première réaction du chef de l’état fut l’exaspération. « Mais quelle connerie ! Comment a-t-il pu faire ça ? Il y a des choses qu’on ne peut plus faire quand on est publiquement exposé », a lancé en privé le président de la République.

« Griveaux est un con »

Et d’ajouter : « Et certainement pas de commencer une improbable carrière de cinéaste. » Si, en public, de nombreux acteurs de la vie politique ont dénoncé les agissements de Piotr Pavlenski, l’activiste russe à l’origine du scandale, certains ont en revanche accablé Benjamin Griveaux. « Quand on est un homme politique, à l’époque des réseaux sociaux, on fait gaffe. Le mec qui fait pas gaffe, c’est un con, et Griveaux est un con », a ainsi lancé le cofondateur de Libération Serge July sur LCI. Pour rappel, Benjamin Griveaux a déposé plainte pour « atteinte à l’intimité de la vie privée ». A la suite de cette plainte, le parquet de Paris a saisi d’une enquête la brigade de répression de la délinquance contre la personne. Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo ont été mis en examen.

 

 

 

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