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07.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
Un rapport parlementaire livre un diagnostic alarmant sur la situation de la psychiatrie en France : la prise en charge des patients est décrite comme « catastrophique ».
C’est un rapport d’initiative parlementaire dont se serait sans doute bien passée la ministre de la santé, Agnès Buzyn. A quelques jours d’une nouvelle journée d’action des personnels paramédicaux des urgences en grève, et quelques mois seulement après des mouvements sociaux d’ampleur dans plusieurs établissements psychiatriques, les députées Caroline Fiat (La France insoumise, LFI, Meurthe-et-Moselle) et Martine Wonner (La République en marche, LRM, Bas-Rhin) livrent, mercredi 18 septembre, un diagnostic explosif de la situation de la psychiatrie en France. « Ce rapport est avant tout un manifeste politique et un cri d’alarme », expliquent les deux élues.
Sans être véritablement inédit, tant les rapports et alertes sur le sujet se sont accumulés ces dernières années, les constats de la mission d’information sur « l’organisation territoriale de la santé mentale » sont très forts. Cette organisation y est qualifiée d’« inefficiente » et d’« inefficace », la filière psychiatrique publique est jugée « au bord de l’implosion », et la prise en charge des patients est décrite comme « catastrophique ». A l’issue de plusieurs semaines d’auditions de soignants et de patients à travers tout le pays, les deux femmes se demandent même si « l’hôpital psychiatrique, tel qu’il existe aujourd’hui en France, peut (…) encore soigner les malades ».
A l’exception de la nomination en avril du professeur Frank Bellivier au poste de délégué ministériel à la psychiatrie, saluée comme une « excellente décision », Caroline Fiat et Martine Wonner ne disent rien des mesures prises depuis janvier 2018 par la ministre de la santé, Agnès Buzyn, pour tenter d’améliorer la situation de la psychiatrie. Pour les deux élues, les problèmes sont « identifiés », les solutions sont « connues » et « ce qui a manqué jusque-là, c’est une volonté politique suffisamment forte pour faire changer les choses de manière radicale ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Agnès Buzyn : « Il faut préserver les moyens de la psychiatrie » « Millefeuille indigeste » de structures et d’acteurs
Le constat tout d’abord. Soixante ans après sa mise en place, le « secteur », qui structure géographiquement la prise en charge psychiatrique en France, est jugé en « échec ». Au fil des années, le système s’est petit à petit complexifié, devenant progressivement un « millefeuille indigeste » et « illisible » de structures et d’acteurs. Conséquence : « une incompréhension totale du dispositif de la part des patients et de leurs familles », relèvent les députées.
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"J'ai eu la peur de ma vie" : la ligne 1 du métro parisien ne s'arrête plus, grosse frayeur pour les voyageurs
PANNE - Dans la soirée du lundi 18 septembre, une rame de la ligne 1 du métro parisien n'a pas marqué l'arrêt à trois stations consécutives, ce qui a provoqué la panique de certains voyageurs. La RATP a parlé d'un incident technique.
Ceux qui souhaitaient descendre lundi soir aux stations Concorde, Champs-Elysées Clémenceau ou Franklin D. Roosevelt ont du repasser. Vers 21h50, la ligne 1 du métro parisien n'a pas marqué l'arrêt à ces trois stations, provoquant la confusion dans la rame. En effet, cette ligne étant en conduite automatique, les voyageurs ont rapidement pris peur. "On vient d'éviter un énorme accident. Le train ne s'arrêtait plus depuis trois arrêts à deux doigts de prendre le métro de devant… La peur de ma vie", écrit notamment l'un des passagers sur Twitter.
La RATP a indiqué qu'il s'agissait là d'un "incident technique", sans gravité. La rame s'est finalement immobilisée à la station George V et "le métro a ensuite été sorti du réseau", a expliqué la RATP, contactée par Le Parisien. Puis a souligné sur Twitter que l'arrêt s'était fait "dans le respect des procédures de sécurité prévues".
Ce qui a également provoqué la panique au sein de la rame de métro est le bruit d'une détonation, entendu par plusieurs passagers à proximité de la station Palais-Royal. Le réseau de transports a bien confirmé l'existence d'une "disjonction d'intensité", comme étant à l'origine du bruit.
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Selon le ministère de la Justice « environ 440 » Gilets jaunes ont été incarcérés. Fouilles à nu, absence d’intimité et solidarité entre détenus : Stéphane, Anaël, Maria et Antoine racontent leurs séjours en cabane.
Lundi 10 décembre, tribunal de Valence (26) – La décision du juge percute Maria aussi sèchement qu’un crochet au visage. « Placement en détention provisoire. » La femme, en larmes, s’écroule dans les bras de son voisin, Stéphane. Lui, la gueule encore marquée par les coups de la police au moment de son interpellation, encaisse un peu mieux. « J’avais anticipé dans ma tête. » Tous deux sont accusés de violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique.
Retour deux jours plus tôt, à l’occasion de l’acte IV des Gilets jaunes. Ce matin-là, rencard était filé à la Zac des Couleurs, « pour une opé sur un centre commercial de Valence », rembobine Stéphane. Que du classique, sauf qu’en fin de matinée, l’affaire tourne au vinaigre quand les CRS décident de faire le ménage à coups de lacrymos. « On s’est tous mis à courir », raconte la militante communiste, venue de son côté.
Dans la cacophonie, nos deux prévenus aperçoivent deux hommes qui semblent se castagner avec des Gilets jaunes. Pour aider les copains en jaune, Stéphane entre dans la mêlée. « J’ai mis un coup », confesse-t-il. Soudainement, l’un des deux individus, en mauvaise posture, dégaine un flingue et braque les Gilets jaunes. « J’ai paniqué, je me suis dit qu’il allait tirer », déroule Maria. « Mon cerveau s’est mis à fonctionner tout seul. » Dans une tentative désespérée de détourner son attention, elle contourne l’arme et arrache le bonnet du gus. L’altercation ne dure que quelques secondes. C’est au comico quelques heures plus tard que tombe la mauvaise nouvelle : l’individu qui a dégainé est le patron des flics du coin, en civil ce jour-là (1).
Une manifestation de Gilets jaunes, le 8 décembre 2018. / Crédits : Yann Castanier
Malgré un casier vierge et des circonstances confuses, les deux Gilets jaunes sont envoyés en détention préventive. Deux cas, parmi une multitude : aucun mouvement social contemporain n’a été autant judiciarisé. Selon la place Beauvau, près de 4.700 Gilets jaunes ont été envoyés devant les tribunaux. [Pour les chiffres détaillés, voir l’encadré en bas de l’article.]
« On a assisté, pendant ce mouvement social, à une submersion du système judiciaire », commente l’avocat, Martin Mechin :
« Il y a eu une volonté de la part du gouvernement de casser le mouvement. Le parquet, qui n’est pas indépendant, a mené une politique hyper répressive en proposant des peines lourdes. »
Toujours selon le ministère de la Justice, « environ 440 » personnes ont, dans le cadre de ce mouvement social, été envoyées en prison. Soit dans le cadre d’une détention provisoire, soit après condamnation.
Une manifestation de Gilets jaunes, le 1er décembre 2018. / Crédits : Yann Castanier
« La prison, ça fait peur, ça fait mal, ça dissuade », soupire l’avocat Raphaël Kempf, qui défend plusieurs Gilets jaunes incarcérés. Antoine a été emprisonné à Fleury-Mérogis. « Ça l’a brisé », raconte son avocat Martin Mechin, quand on l’interroge sur ce dossier. Une souffrance que son client n’évoque pourtant qu’avec pudeur. À mots couverts. « La prison, ça a changé beaucoup de choses », confie-t-il à peine. Presque quatre mois derrière les barreaux, c’est long. Surtout quand on est innocent. Ce qu’il clame. « J’ai beaucoup de colère, mais j’ai mûri aussi, je crois. »
Son affaire a fait les gros titres de la presse. Le Jurassien est accusé d’avoir éborgné un policier. « Je n’ai jamais avoué, parce que je n’ai rien fait », répète-t-il inlassablement. Et le dossier est mince. Un seul témoin, policier. « Ils étaient 19 dans cette brigade. Les 18 autres n’ont rien vu », abonde son avocat. Aucune preuve matérielle. Pas d’enregistrement vidéo.
Une manifestation de Gilets jaunes, le 16 mars 2019. / Crédits : Yann Castanier
Les faits remontent au 24 novembre, acte II des Gilets jaunes. Ce jour-là sur les coups de 18h, il est interpellé aux abords des Champs-Élysées. Il l’ignore alors, mais l’un des fonctionnaires de police vient de le désigner à ses collègues, dans la foule, pour qu’ils l’attrapent. À peine cueilli, les bleus veulent lui faire payer pour le collègue à l’hosto. L’un d’entre eux le saisit par les cheveux et lui tape la tête contre un fourgon. « Un autre m’a mis une matraque au trou de balle et m’a dit : “Tu te souviens de Théo ?” [en référence à Théodore Luhaka à qui un policier a inséré une matraque dans l’anus] ». Ce n’est que le début. Le chef, « celui qui a témoigné contre moi », se pointe, raconte Antoine. Le policier lance aux autres fonctionnaires :
« Pas de traces, pas de pitié ! »
Les coups pleuvent. Kick dans les parties intimes, béquilles, claques… Mais la consigne de ne pas laisser de traces est respectée. « À la fin, je n’ai eu que deux bleus au niveau des jambes. » Il est ensuite envoyé au comico. Pendant sa garde à vue, il ne pipe mot de ces violences. « J’allais pas baver sur leurs collègues. On est chez eux… » C’est seulement face au juge d’instruction (2), plusieurs semaines après, qu’il fera le récit de ce passage à tabac.
Entre temps, c’est la descente aux enfers. En garde à vue, il découvre les faits qui lui sont reprochés. Coup dur, lui qui s’imaginait sortir au bout de 24 heures. « Je croyais que j’étais là pour une barricade. » Après 48 heures de garde à vue, ponctuée de coups de pression, il est présenté au juge des libertés et de la détention (JLD) chargé de statuer sur son sort. « Eduardo [Mariotti, son second avocat] m’avait préparé. Il m’a dit : “Tu vas aller en prison, il faut tenir le coup”. J’étais psychologiquement prêt. » Incarcéré le 26 novembre 2018 à Fleury-Mérogis, Antoine est probablement le premier Gilet jaune placé en détention.
Une manifestation de Gilets jaunes, le 16 mars 2019. / Crédits : Yann Castanier
Une fois passées les portes du pénitencier, tout le monde a droit au même cérémonial. « On te retire tes affaires personnelles, ton identité. Tu deviens un numéro », explique Antoine. Suivi d’une fouille minutieuse. « À poil, touche tes orteils, tousse ». « Ils ont même fouillé mes dreads », complète Maria, la « hippie ». Puis placement en cellule. Pour les fumeurs, c’est le moment de la première clope, après 48 heures de manque. C’est aussi le moment de la distribution des paquetages offerts à chaque arrivant. « Dedans, il y a deux draps et une trousse de toilette. T’as pas de coupe-ongles, mais t’as de la cire pour t’épiler. Ça m’a fait marrer », se souvient la militante communiste :
« Là, dans cette cellule, c’est un peu bizarre, mais en fait j’étais soulagée. J’ai pu prendre une douche. Après la garde à vue, ça fait du bien. »
Et puis, il y a la télé. En prison, le petit écran, omniprésent, fait office de lucarne sur le monde. Pour Antoine, les nouvelles sont mauvaises. Son affaire tourne en boucle sur les chaînes d’info en continu. Elles annoncent, sans conditionnel, l’arrestation de l’homme qui avait éborgné un flic. « J’ai compris que j’étais déjà coupable médiatiquement. »
Pour chaque détenu, le séjour en cabane commence par quelques jours en quartier arrivant. Sorte de sas de décompression. À partir de là, les détenus n’ont plus droit à aucune intimité, explique Maria :
« Un jour une surveillante est entrée alors que j’étais en train de faire caca. »
C’est aussi à partir de ce moment que le sentiment d’enfermement commence à se faire sentir. « T’as un lit, un bureau, une télé. Et c’est tout. À chaque fois que tu sors, t’es menotté », détaille Stéphane, enfermé à Valence. « Tout est programmé », complète Antoine. « T’as la promenade. Un jour c’est le matin, l’autre l’après-midi. Et le reste du temps, il faut s’occuper. » Dormir le plus possible et tuer le temps. Pas mal de télé, donc. Quelques parties de cartes ou d’échecs. Et parfois, les activités proposées aux détenus.
Une manifestation de Gilets jaunes, le 17 février 2019. / Crédits : Yann Castanier
Pour Maria, c’est la bibliothèque. « Le seul endroit où je ne me sentais pas en prison. » La jeune femme se lie d’amitié avec la détenue en charge des lieux. « Elle m’a prise sous son aile, m’a appris la prison » et ses règles tacites. « Elle m’a dit : “Au début t’écris tous les jours à ton avocat. Tu postules à toutes les activités. Ils te proposent du tricot ? Tu fais du tricot ! Tu rentres à fond dans le jeu de la prison” ». Et puis elle découvre qu’il faut rendre service à ses co-détenus. « Un soir, on m’a demandé de faire passer un yoyo. » Grâce à un pendule confectionné à partir de draps déchirés, les détenus se font passer des objets de cellule en cellule :
« Je me dis que si j’accepte et que je me fais choper, ça peut me causer des emmerdes. Mais que si je refuse, je risque de me mettre d’autres détenus à dos. Alors j’ai fait passer. »
Pour tous, le statut de Gilet jaune facilite l’intégration. Ils ont plutôt la cote auprès des détenus. « Et quand en plus tu dis que t’es en prison parce qu’on t’accuse d’avoir frappé un commissaire, alors là, pour se faire des copines, il n’y a pas mieux », rigole-t-elle. Mais la situation peut vite changer en cabane. « Ça a été les montagnes russes émotionnelles », complète-t-elle. Après quelques jours, l’administration la prive ainsi d’accès à la bibliothèque (3). « Ça m’a mis un sacré coup. » Depuis sa cellule, Maria angoisse aussi pour son chat et son chien, enfermés dans son appart’ depuis son arrestation :
« Quand j’ai appris que mes animaux étaient à l’abri, j’ai fondu en larmes. J’étais sur la corde raide. »
Anaël, lui, détaille son séjour à Fresnes par des phrases courtes et précises. « C’est vraiment délabré. Des cafards, des fourmis. » Et des rats ? « Il paraît », mais il n’en a pas vus. « On a eu beaucoup de solidarité. » À son arrivée, un détenu lui prête des fringues. Un autre, sa plaque chauffante. Aucune colère ne pointe dans sa voix, à peine de l’agacement. 28 jours de trou pour rien, il y aurait pourtant de quoi gueuler.
Une manifestation de Gilets jaunes, le 15 décembre 2018. / Crédits : Yann Castanier
Le 1er mai, le Gilet jaune avait prévu de manifester sur Paris. Arrivé la veille avec 4 connaissances, ils décident d’économiser une nuit d’hôtel. Leurs voitures, garées au bois de Vincennes, feront bien l’affaire. D’autant que la météo est clémente. Mais au petit matin, une patrouille de police toque aux carreaux de son véhicule. « Sortez s’il vous plaît. » Bougon au saut du lit, Anaël prend son temps. La pression et le ton des fonctionnaires montent. Et à peine descendu de la guimbarde, le Gilet jaune est menotté. Fouille des coffres. Les policiers trouvent « un feu à main » (sorte de fumigène) et « un feu de bateau » (petit feu d’artifice). Garde à vue pour toute la bande, et mises en examen sur la base du désormais fameux « délit de participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences ou de dégradations ». Plus surprenant : Anaël et deux autres membres de cette cellule dormante de Gilets jaunes sont ensuites placés en détention provisoire au prétexte de cette intention présumée.
Après près de trois semaines d’enfermement, Anaël repasse devant le juge des libertés et de la détention (JLD) qui doit statuer sur une éventuelle sortie. La partie commence sous les meilleures hospices. « Même la procureure voulait bien. » Pourtant, le juge décide du maintien en détention d’Anaël :
« J’aurais voulu sortir mais comme mon pote n’était pas très bien, d’une certaine manière ça m’allait. J’ai pu rester pour le soutenir. »
Retour en prison. Anaël sera finalement libéré après 28 jours à Fresnes et un nouveau passage devant le JLD. Il est encore à ce jour dans l’attente de son procès, renvoyé en 2020. Maria et Stéphane ont, quant à eux, retrouvé leur liberté après 10 jours. Un véritable soulagement pour la militante communiste :
« C’était l’hiver, je me disais que je pouvais encore tenir 2 ou 3 mois, mais plus, je pèterais un plomb. »
Leur procès s’est tenu le 26 décembre. « Au tribunal, le policier a reconnu que je n’avais peut-être pas frappé son collègue », raconte Maria. Elle écope de neuf mois de prison dont six avec sursis. Elle a choisi de ne pas faire appel. Stéphane est condamné à 12 mois, dont six avec sursis. Pas de mandat de dépôt : ni l’un, ni l’autre ne retourneront en cellule. Antoine, quant à lui, a finalement été libéré le 15 mars, après presque quatre mois de détention préventive. Il est toujours en attente d’un éventuel procès, qui ne se tiendra que si le juge d’instruction estime le dossier suffisamment épais. Vraisemblablement pas avant 2020. En attendant, il a repris ses boulots de saisonnier : il a passé l’été dans un parc d’accrobranche et doit passer l’hiver en station de ski.
Tous se disent marqués, à des degrés divers, par leur séjour derrière les barreaux, et surtout par ce qu’ils y ont vu. « Un jour, je me suis retrouvé avec une sérial killeuse en promenade. Elle se mettait sur des vieux et quand elle était sûre d’être sur leur testament, elle les tuait. Elle avait une aura dans la cour ! Elle marchait genre avec deux détenues, en mode garde du corps », raconte Maria « Une autre, une tox’, avait mis son bébé dans la machine et lancé le programme. Elle était complètement ailleurs. Faut dire, en prison, tu vois toute la misère. La moitié des détenus ne savait ni lire, ni écrire. » Dans l’univers carcéral, les CV des Gilets jaunes détonnent :
« Les filles m’ont dit : “T’as pas le profil pour être là.
-Comment ça ?
-Ben, tu t’exprimes bien…”
J’ai été un peu bluffée de découvrir qu’il y avait un profil pour aller en prison. Il y a très peu de blanches. »
Même genre de remarques pour Anaël. « Tu vois bien qu’en France on met en prison les noirs et les arabes des quartiers populaires. Ils m’ont dit : “Faut que tu parles de ce qu’on vit. Toi t’es blanc, tu passes bien”. »
Une manifestation de Gilets jaunes, le 8 décembre 2018. / Crédits : Yann Castanier
Depuis leurs sorties, Stéphane, Anaël, Maria et Antoine se sont engagés, chacun à sa manière, aux côtés des détenus. Le premier a monté une « association anti-répression » pour « donner des conseils, aider tous les militants arrêtés. Pas que les Gilets jaunes, ceux qui aident les migrants aussi ». Antoine s’est rapproché de L’Envolée, un collectif qui édite un journal composé notamment de lettres de détenus et anime une émission de radio avec des proches de prisonniers pour maintenir « un lien entre l’intérieur et l’extérieur ». Maria et Anaël s’emploient à alerter sur la situation derrière les murs. « La prison, ça intéresse peu les militants. Mais maintenant, on peut en parler », détaille le premier. La seconde évoque la condition particulière des femmes. « Il faut expliquer qu’elles ne sont pas ou peu soutenues. Les hommes, t’as leurs copines qui viennent. Les filles, elles se retrouvent souvent seules. » Une situation amplifiée par la distance. Incarcérée à Lyon, elle était à plus de trois heures de route de son domicile. « Souvent, elles sont loin de leurs proches parce qu’il y a moins de quartiers pour femmes. » Et d’énumérer les conséquences :
« Ça veut dire pas de visites, pas de colis de linge, pas de mandats. »
Après sa sortie, Maria a aussi gardé contact avec son ancienne co-détenue. « On avait bien sympathisé. Elle était là pour une arnaque au crédit à la consommation. » Maria lui écrit régulièrement. « Au bout d’un moment, je ne comprenais pas pourquoi elle ne sortait pas, alors j’ai appelé son avocat. » Il lui apprend que son amie est domiciliée en Belgique, ce qui l’empêche d’obtenir une libération assortie d’un placement sous contrôle judiciaire. « Alors je lui ai fait une attestation d’hébergement. Genre elle va habiter chez son ancienne co-détenue qui était en prison pour des violences sur un flic », se marre la militante. « Eh ben le juge a dit : “Pas de problèmes”. Elle vit toujours chez moi. »
UNE RÉPRESSION JUDICIAIRE INÉDITE
Contacté par StreetPress, le ministère de la Justice a joué la transparence (c’est important de le noter quand ça arrive). Début juillet 2019 :
- Environ 11.000 personnes placées en garde à vue
- Parmi lesquelles 2.200 classements sans suite et 2.400 « décisions d’alternatives aux poursuites » (essentiellement des rappels à la loi).
- 4.700 affaires ont fait l’objet de renvoi devant les tribunaux, dont un peu moins de la moitié dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.
- Un peu plus de 3.000 condamnations ont déjà été prononcées. Un tiers de ces condamnations ont donné lieu à des peines d’emprisonnement ferme (de quelques mois à 3 ans). Grâce aux aménagements de peine (bracelet électronique par exemple), tous ces condamnés ne sont pas allés en prison.
- « Environ » 440 mandats de dépôt ont été décernés (exécution d’une peine ou détention provisoire).
De nombreuses enquêtes sont toujours en cours (généralement dans le cadre préliminaire) et 150 informations judiciaires ont été ouvertes « afin d’identifier les auteurs des faits les plus graves ».
(1) Noël Fayet, directeur départemental de la sécurité publique.
(2) Il a, plus tôt, témoigné de ces violences auprès de ses avocats, comme nous l’a confirmé Martin Mechin.
(3) Ils n’ont réalisé qu’à ce moment-là que la bibliothèque était accessible quotidiennement aux seules détenues condamnées. Or Maria est en préventive.
Images d’illustration : les personnes présentes sur les photos ne sont pas celles citées dans l’article.
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Le châssis de la voiture est en tôle d'acier, d'épaisseur variant entre 0,8 et 1 mm. Les différents éléments qui le composent sont soudés par points, le jointoyage étant réalisé par l'application de cordons de mastic type polyuréthane. Le châssis est constitué d'une traverse avant sur laquelle est fixé le berceau recevant l'ensemble moteur/boîte de vitesses et le train avant ; le plancher est surmonté par deux longerons latéraux et trois traverses ; deux brancards situés à l'arrière supportent le train arrière et le plancher de coffre.
La direction est à crémaillère et nécessite 3,75 tours de volant d'une butée à l'autre.
Le dessin général du châssis restera le même tout au long de la carrière de la R4, il recevra toutefois quelques modifications mineures au gré des évolutions techniques ou des nouvelles normes de sécurité imposées par la législation :
la traverse avant, droite sur les premiers modèles équipés d'une boîte de vitesses à 3 rapports, deviendra échancrée vers l'avant, afin de permettre l'installation d'une nouvelle boîte de vitesses à 4 rapports ;
les longerons seront équipés de trous taraudés et renforcés, permettant le montage de ceintures de sécurité ;
les caissons avant, longerons, et traverse arrière, recevront des trous de forme ovale ou ronde - fermés par des capuchons de plastique - afin de pouvoir injecter un traitement protecteur dans les corps creux du châssis, sensibles aux infiltrations d'eau ;
un support sera greffé sur la traverse centrale, permettant le montage d'un levier de frein à main entre les sièges avant ;
les brancards arrière présenteront une forme différente suivant les modèles et les millésimes.
Le moteur est du type longitudinal avant. Les quatre premiers moteurs à équiper la R4 avaient une cylindrée de respectivement 603, 747, 782 et 845 cm3, ils étaient à trois paliers (« moteurs Billancourt »). Les derniers modèles reçurent des « moteurs Cléon-Fonte » de 956 et 1 108 cm3 à cinq paliers, conçus à la base par l'ingénieur René Vuaillat pour la Renault Floride S et la Renault 8.
Ces moteurs tournent dans le sens horaire (côté distribution), tandis que le sens de rotation des moteurs de type Billancourt est anti-horaire. Pour obtenir le même sens de rotation aux roues, le différentiel de la boîte de vitesses est retourné.
Le refroidissement à eau du moteur est assuré par un circuit scellé avec vase d'expansion ; le radiateur (placé au-dessus de la crémaillère sur les premiers modèles - type Billancourt - à cause des renforts internes du capot) fut ensuite placé juste derrière la calandre sur la traverse avant avec l'arrivée des moteurs à cinq paliers. La boîte de vitesses est située devant le moteur à l'extrême avant du véhicule. Initialement elle comportait seulement 3 rapports, les premiers modèles présentant une traverse avant parfaitement droite ; sur les modèles 1968 restylés, un quatrième rapport de boîte fut ajouté, imposant un nouveau dessin de la traverse avant du châssis pour permettre le passage de cette nouvelle boîte. Le levier de vitesses est situé au tableau de bord, la commande est du type « coulissante ». D'autre part, le nez de boîte des premières R4 était rond, tandis que les boîtes 4 rapports sont qualifiées de « boîtes carrées », du fait de la forme du carter de nez de boîte. L'architecture de transmission est spécifique: la boîte de vitesses est disposée devant le moteur, le levier de vitesses, au tableau de bord, est une longue barre arrivant au-dessus de la boîte.
Moteurs utilisés sur la Renault 4 au fil des années
603 cm3 (49 × 80) : puissance de 23 ch et couple de 4,3 kg m. Monté sur R3 (modèles 1962) ;
747 cm3 (54,5 × 80) : puissance de 27,6 à 30 ch et couple de 5,1 à 5,6 kg m ;
782 cm3 (55 × 80) à partir des modèles 1972 : puissance de 30 ch et couple de 5,4 kg m ;
845 cm3 (58 × 80) avec option 5 CV : puissance de 30 ch et couple de 5,9 kg m. Montée en série pour 1983 ;
956 cm3 (65 × 72) : puissance de 34 ch et couple de 6,2 kg m. Monté sur les derniers modèles TL Savane à partir de mai 1986 ;
1 108 cm3 (70 × 72) : puissance de 34 ch et couple de 7,5 kg m. Équipe en série la 4 GTL à partir du début 1978
Pour la maintenance, l'accès aux pièces mécaniques est bien plus simple qu'avec les « berlinettes » Renault à moteur arrière (4 CV, Ondine, Dauphine, Alpine, Renault 8 et 10, Floride et Caravelle), nécessitant l'extraction totale du groupe motopropulseur arrière, lors de gros travaux mécaniques.
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La Renault 4 (couramment appelée 4L) est une petite voiture populaire de grande diffusion de conception simple et pratique. C'est aussi la première application de la traction sur une voiture de tourisme de la marque Renault après que cette technique a été adoptée sur l'Estafette en 1959.
La Renault 4 fut désignée ainsi parce qu'elle était équipée d'un moteur de 4 chevaux fiscaux ; la Renault 3 qui partageait la même carrosserie, avait un moteur de 3 chevaux fiscaux
Elle est construite d'août 1961 à décembre 1992 dans 28 pays, initialement avec la Dauphine sur l'île Seguin à Boulogne-Billancourt ainsi qu'à l'usine Renault de Flins, en Espagne (par Fasa-Renault), en Argentine par IKA-Renault, en Italie par Alfa Romeo (sous licence), au Maroc, à Madagascar, en Afrique du Sud, puis en Slovénie pour les dernières années de sa production.
La R4 connut un grand succès auprès des PME, des artisans, de la gendarmerie (c'est l'une des voitures françaises de l'époque qui permettait de conduire avec le képi sur la tête), mais également auprès des PTT, de France Télécom ou EdF dans sa version fourgonnette; ces contrats lui donnèrent une très grande visibilité.
En France, la R4 fut en tête des ventes de 1962 à 1965 (succédant à la Renault Dauphine), puis en 1967b et 1968c. Elle est la deuxième voiture française la plus vendue avec 8 135 424 exemplaires derrière la Peugeot 206
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Lors d'un repas de soutien à son mari incarcéré, Isabelle Balkany déguste... de la langouste
15 sept. 2019, 21:30
Lors d'une journée de soutien à Patrick Balkany, incarcéré, un repas convivial a eu lieu à Levallois-Perret. Son épouse Isabelle, maire par intérim, a pu profiter d'un déjeuner avec non pas du homard... mais de la langouste, comme elle l'a précisé.
Devenue maire par intérim malgré sa condamnation par la justice, Isabelle Balkany a pu compter, le 15 septembre, à Levallois-Perret (92) sur le soutien d'une cinquantaine de personnes, dont des responsables politiques du parti Les Républicains. Elle se sont rassemblées devant la mairie pour dénoncer la détention à la prison de la Santé du maire de la ville Patrick Balkany. Un repas chaleureux a notamment été organisé pour l'occasion. Parmi les mets dégustés : un luxueux poisson qui avait d'abord été identifié comme du homard, par plusieurs journalistes. «C'est un cadeau», précise une personne à table, «offert par la poissonnière» a tenu à préciser ensuite Isabelle Balkany, dont les propos sont rapportés par le journaliste Clément Lanot, mais aussi par le journal La Dépêche.
Par la suite, le maire par intérim a interpellé RT France sur Twitter, assurant qu'il n'était pas question de homard... mais de langouste. «Invendue, [le poissonnier] l’a gentiment offerte à son voisin d’étal qui nous recevait !», a-t-elle encore précisé.
Le 14 septembre, Levallois-Perret avait déjà vu le rassemblement d'une cinquantaine de personnes devant la mairie de la ville des Hauts-de-Seine pour soutenir Patrick Balkany, incarcéré depuis le 13 septembre au soir. Un livre d'or de soutien au couple Balkany, entreposé devant l'hôtel de ville, a même reçu plusieurs dizaines de mots et signatures, pas toujours positifs à l'égard de Patrick et Isabelle Balkany, tous deux condamnés pour fraude fiscale.
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Après l'attaque de drones en Arabie saoudite, une hausse des prix du carburant "de l'ordre de 4 à 5 centimes"
ECONOMIE - Une attaque de drones a provoqué samedi 14 septembre des incendies dans deux installations pétrolières en Arabie saoudite. Raison pour laquelle le pays a temporairement réduit de moitié sa production. Une décision qui va sensiblement faire augmenter les prix à la pompe.
Les attaques de drones contre des installations pétrolières ce samedi vont bien avoir des répercussions sur le portefeuille des Français, et ce, dès les prochains jours. L'Union française des industries pétrolières l'avait annoncé, par la voix de son président, estimant ce dimanche que les prix allaient augmenter ces prochains jours alors que, dès ce lundi matin, les cours du pétrole ont grimpé de 10% en Asie.
"Je pense que, pour les consommateurs, dès demain matin, le prix du pétrole brut va augmenter assez fortement. Essence et gazole, fioul domestique... Toute la chaîne des produits fabriqués dans les raffineries vont voir leurs prix augmenter, dans les jours voire les semaines qui viennent", a estimé auprès d'Europe 1, Francis Duseux, président de l'Union française des industries pétrolières. Une prédiction soutenue par l'avis d'une professionnelle du secteur, qui a assuré auprès de l'AFP que les tarifs devraient augmenter "assez rapidement". Un pronostic confirmé par Francis Duseux lui-même, lundi 16 septembre, ce dernier indiquant auprès de l'AFP "s'attendre assez rapidement à une augmentation de l'ordre de 4 à 5 centimes".
Un chiffre à prendre en considération, reconnait l'intéressé : "Cinq centimes, à supposer que ça reste à ce niveau, c'est tout à fait considérable. C'est peut-être ce qu'il y a de plus inquiétant pour les Français".
Réduction brutale de production
"La règle en France, comme beaucoup d'autres pays, c'est que l'on possède à tout moment, trois mois de consommation, de stocks de réserves", a précisé Francis Duseux, interrogé sur les risques de pénurie à venir. Les explosions de samedi ont déclenché des incendies dans l'usine d'Abqaiq, la plus grande pour le traitement de pétrole au monde, et sur le champ pétrolier de Khurais. Selon le ministère saoudien de l'Intérieur, les attaques n'ont fait aucune victime.
L'infrastructure énergétique saoudienne avait déjà été touchée par les Houthis, notamment en août et en mai. Mais cette frappe est d'un autre ordre : elle a provoqué une réduction brutale de production de 5,7 millions de barils par jour, soit environ 6% de l'approvisionnement mondial.
Cela pourrait ébranler la confiance des investisseurs dans Aramco, géant pétrolier qui prépare son introduction en Bourse. L'opération a été retardée plusieurs fois notamment en raison de conditions défavorables. Tandis que les marchés surveillent de près la réaction de l'Arabie saoudite, le PDG d'Aramco, Amin Nasser, a déclaré que "des travaux" étaient "en cours" pour rétablir la production.
Réactions politiques
Le prince Abdel Aziz ben Salmane, récemment nommé ministre de l'Energie, a assuré qu'une partie de la baisse de production serait compensée par les stocks. Ryad, premier exportateur mondial de pétrole brut, dispose de cinq gigantesques installations de stockage souterrain qui peuvent contenir des dizaines de millions de barils.
De son côté, l'allié américain a annoncé qu'il allait autoriser l'utilisation de ses réserves américaines de pétrole. Dimanche 15 septembre, Donald Trump a tweeté : "Suite aux attaques en Arabie saoudite, qui pourraient avoir un impact sur les prix du pétrole, j'ai autorisé l'utilisation du pétrole de la Strategic Petroleum Reserve, si besoin, pour une quantité qui reste à définir". Le président américain a par ailleurs indiqué, au sujet des attaques : "Il y a des raisons de croire que nous connaissons le coupable, sommes prêts à riposter en fonction des vérifications, mais nous attendons que le Royaume (saoudien) nous dise qui il estime être le coupable de cette attaque, et sous quelle forme nous devrons agir !"
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