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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Résistance est le titre de plusieurs journaux clandestins publiés en France sous l'Occupation allemande, notamment ceux émanant du groupe du musée de l'Homme (1940-1941) et du mouvement Résistance (1942-1944).
Résistance (1940-1941)
De décembre 1940 à mars 1941, le réseau lié au Musée de l'Homme édite Résistance. Bulletin officiel du comité national de salut public, créé par Boris Vildé et Anatole Lewitsky.
Dès septembre 1940, Jean Cassou rédige un tract intitulé « Vichy fait la guerre », tiré à plusieurs milliers d'exemplaires.
À la fin de 1940, le réseau lance un journal clandestin sous la houlette de Jean Cassou, de Marcel Abraham, ancien directeur de Cabinet de Jean Zay au ministère de l'Éducation nationale, et de l'écrivain Claude Aveline, issus du groupe « Français libres de France » ; à partir de 1941, interviennent aussi Jean Paulhan et Jean Blanzat.
La couverture utilisée pour justifier des rencontres, notamment dans l'appartement de Louis Martin-Chauffier ou chez les éditeurs Albert et Robert Émile-Paul est une association littéraire, le « Cercle Alain-Fournier ».
Cinq numéros du journal ont paru :
Le premier paraît le 15 décembre 1940 sur quatre pages de format A4.
Son éditorial débute en ces termes : « Résister ! C'est le cri qui sort de votre cœur à tous, dans la détresse où vous a laissé le désastre de la Patrie. C'est le cri de vous tous qui ne vous résignez pas, de vous tous qui voulez faire votre devoir. » Ce bulletin comporte également des informations sur l'évolution de la guerre et engage ses lecteurs à l'action en se proposant de coordonner l'activité de ceux qui veulent agir. Les textes sont écrits . Dactylographiés par Agnès Humbert, ils sont ronéotés d'abord au musée de l'Homme, puis chez Jean Paulhan.
Le deuxième numéro paraît le 30 décembre 1940 sur six pages.
Il contient le texte intégral de l'appel du 18 juin, publié sous le titre « L'heure d'espérance », ainsi qu'une revue de presse intitulée « Dans la presse illégale » qui cite notamment le numéro 4 de Pantagruel, un autre journal clandestin.
Le troisième numéro paraît le 31 janvier 1941. Il est en grande partie consacré à la position des États-Unis.
Le quatrième numéro paraît le 1er mars 1941.
Le cinquième et dernier numéro paraît à la mi-mars. Il est entièrement rédigé par Pierre Brossolette.
L'arrestation d'un grand nombre de membre du réseau en janvier-mars 1941 (sept seront exécutés en 1942) met fin à la publication.
Résistance (1942-1944)
Un journal nommé Résistance. Le Nouveau Journal de Paris est créé par le docteur Marcel Renet (1905-1979), fondateur en août 1942 du Mouvement Résistance, qui signe « Jacques Destrée » ou « Marc Antoine ».
Le premier numéro date du 21 octobre 1942. Il s'agit un véritable journal et non d'une simple « feuille », ce qui en fait un des deux plus importants de l'époque, avec Libération de Christian Pineau.
Y collaborent Pierre Brossolette (« Pierre Braud »), Jacques Debû-Bridel (« Sargon »), Henri Mazeaud (« François »), Maurice Roland (« Ollivier »), Me Boissarie (« Caton »), Maurice Lacroix (« Jean Decour »), Émile Janvier (« Dormoy »), Alcide Morel (« Lefaure »), Jean de Rudder (« Verstraete »), Henri Steiner (« Ch. Duval »), Mme Levreux (« Claude Lasnier »), Mme Renet (« Catherine Villedieu »), André Lafargue (« Robert Desniaux »), Claude Lafargue (« Marc Deschamps »), Me André Bossin (« Paul Robin »), Me Robert Lecourt (« Rouanet »), etc.
Marcel Renet est arrêté le 23 novembre 1943, mais l'activité du mouvement se poursuit jusqu'à la Libération.
Le 12 mai 1944, Mariette Fichelet, Emile Staquet et Marcel Vidal sont arrêtés par la Gestapo à Montrouge, dans l'imprimerie du journal (Jean De Rudder) où une plaque commémorative a été apposée. Les deux hommes sont déportés à Dachau, Mariette Fichelet à Ravensbrück, où elle meurt le 10 avril 1945
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Boris Vildé
Le Réseau du musée de l'Homme est un des premiers mouvements de la Résistance française à l'occupation allemande, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Histoire
Directeur du Musée de l'Homme depuis 1928, Paul Rivet est de longue date un acteur important de la lutte contre le fascisme. Il est président du Comité de vigilance des intellectuels anti-fascistes depuis sa création le 5 mars 1934. Au moment de l'entrée des troupes allemandes dans Paris en juin 1940, il placarde le poème de Rudyard Kipling, If, à l'entrée du musée de l'Homme. Il adresse une lettre ouverte à Pétain, dans laquelle il lance : « Monsieur le Maréchal, le pays n'est pas avec vous, la France n'est plus avec vous ».
Si une bonne partie du personnel du musée a quitté Paris – soit mobilisé dès septembre 1939, soit pris dans le flot des réfugiés ayant fui l'avancée allemande – Yvonne Oddon, la bibliothécaire, était restée à Paris, et s'était installée dans le musée même. Dès le mois de juin elle agit, d'une part en diffusant l'information qu'elle obtient de ses relations à l'ambassade des États-Unis (brillante élève de l'école américaine de bibliothécaires, elle avait conservé des relations avec plusieurs agents de l'ambassade, dont José Meyer, lui aussi bibliothécaire, et Penelope Royall), et d'autre part avec Lucie Boutillier du Retail, avec qui elle participe à l'aide aux prisonniers évadés (l'appartement de Lucie Boutillier du Retail comportait une fenêtre de rez-de-chaussée qui pouvait opportunément rester ouverte).
Dès les mois de juillet et août 1940, le retour des mobilisés, et en particulier de Boris Vildé (jeune ethnologue d'origine russe dont l'épouse, Irène Lot, exerce à la Bibliothèque nationale) et d'Anatole Lewitsky (l'époux d'Yvonne Oddon), donne plus d'ampleur à leur action. Encouragés par Paul Rivet, dans le bureau duquel sera d'ailleurs dactylographié le premier tract, les activités du groupe s'étendent assez rapidement.
Il ne faut pas se figurer le réseau du Musée de l'Homme comme une structure organisée suivant un schéma plus ou moins militaire ; c'est, aux dires-même de Germaine Tillion qui fut chargée de son enregistrement, une nébuleuse, un réseau au sein duquel interviennent divers groupes et individus. Si certains d'entre eux, comme Boris Vildé, consacrent tout leur temps à l'action clandestine, d'autres, comme Jean Paulhan, conservent un travail plus ou moins astreignant (et dans le cas de Paulhan, dans un bureau tout proche de celui de Pierre Drieu la Rochelle, collaborateur convaincu et dénonciateur de juifs).
Ils sont rejoints par l'ethnologue Germaine Tillion et sa mère Émilie Tillion ; par Agnès Humbert du musée des Arts et Traditions populaires ; par Georges Friedman, sociologue installé en zone libre ; par Denise Allègre, aussi bibliothécaire du musée de l'Homme ; par Paule Decrombecque, bibliothécaire à l'université de Paris ; par Armand Boutillier du Rétail, conservateur au centre de documentation rattaché à la Bibliothèque nationale époux de Lucie ; par Raymond Burgard, René Iché, Claude Aveline, Marcel Abraham, Jean Cassou, Pierre Brossolette, René-Yves Creston, Geneviève de Gaulle...
Pour ne pas attirer l'attention des Allemands et des services de police français lors de leurs réunions, ils se constituent en une « société littéraire », Les amis d'Alain-Fournier, et utilisent les services de la bibliothèque où Yvonne Oddon reçoit lettres et appels téléphoniques pour le réseau, et fixe les rendez-vous pour Maurice, le nom de code de Boris Vildé, et pour Chazalle, celui d'Anatole Lewitzky.
Le réseau s'était constitué, au moins en partie, sur la base des relations d'avant guerre. Les amis d'Alain-Fournier était un camouflage constitué autour d'auteurs et d'un éditeur, Robert Debré et sa seconde épouse Elisabeth de La Panouse de La Bourdonnaye avaient connu Boris Vildé chez le docteur Henri Le Savoureux, hébergeur éventuel de personne menacées, les deux colonels de La Rochère et Hauet s'étaient rencontrés au pied de la statue détruite de Mangin et, via leur action en faveur des prisonniers de guerre français, se trouvèrent en rapport avec Germaine Tillion.
Le groupe de Boris Vildé crée un journal clandestin simplement intitulé Résistance. Le choix du titre est discuté au cours d'une conversation à la bibliothèque entre Yvonne Oddon et Boris Vildé : Yvonne Oddon, issue d'une famille protestante, propose « Résister ! », en référence au mot gravé dans leur cachot de la tour de Constance par les huguenotes d'Aigues-Mortes ; Boris Vildé choisit « Résistance ». Entre décembre 1940 et mars 1941, cinq numéros sont distribués, Pierre Brossolette en a écrit le dernier numéro paru le 25 mars 1941, juste avant le démantèlement du groupe.
Depuis juin 1940, Germaine Tillion est en rapports avec le colonel Hauet, de l'union nationale des combattants coloniaux qui organise des filières d'évasion vers la zone libre et l'Afrique du Nord. Le colonel Hauet est un ami de Charles Dutheil de La Rochère, animateur des groupes La Vérité française, cercles liés à la droite traditionnelle, mais hostiles à la révolution nationale, qui diffusent un journal clandestin. Par l'intermédiaire de plusieurs militants, il existe également des liaisons avec Combat Zone Nord. Les divers groupes apparentés au musée de l'Homme collectent des renseignements militaires et politiques, organisent des filières d'évasion de prisonniers français et anglais ou d'aviateurs abattus. Boris Vildé tente vainement d'établir des liaisons avec la Grande-Bretagne.
Mais le cercle de Vildé est pénétré par un agent du S.D., Albert Gaveau, dont Boris Vildé fait son homme de confiance, et celui de La Rochère, par un agent de la Geheime Feld Polizei, Jacques Desoubrie. Le groupe de Vildé paye un lourd tribut. En janvier 1941, Léon-Maurice Nordmann est arrêté alors qu'il distribuait Résistance. Le 10 février, c'est au tour d'Anatole Lewitzky et d'Yvonne Oddon d'être arrêtés, puis, quelques semaines plus tard, d'Agnès Humbert et Boris Vildé. Germaine Tillion succède à Vildé, mais elle est à son tour arrêtée en 1942 puis déportée l'année suivante à Ravensbrück. Les membres du réseau sont traduits devant une cour militaire le 17 février 1942 et condamnés à mort. Le 23 février 1942, au Mont Valérien, Anatole Lewitzky, Boris Vildé et cinq autres membres du réseau sont exécutés. Yvonne Oddon voit sa peine commuée en déportation dont elle ne revient que le 22 avril 1945.
Membres
Marcel Abraham
Jules Andrieu, fusillé en février 1942.
Claude Aveline
Jean Blanzat
Pierre Brossolette, mort en détention en 1944
Raymond Burgard, décapité en 1944
Jean-Paul Carrier, condamné à 3 ans de prison à la suite du procès. Évadé de la prison de Clairvaux puis interné 7 mois en Espagne avant de rejoindre Alger.
Jean Cassou, lance le journal Résistance
René-Yves Creston, ethnologue et nationaliste breton
Christiane Desroches Noblecourt
Colette Duval (Colette Vivier)
Jean Duval
René Georges-Etienne, libéré avec 3 autres faute de preuves écrites
Valentin Feldman, fusillé en juillet 1942.
Marcel Fleisser Chef départemental des maquis AS de la Creuse en 1943. Mort en déportation en 1945.
Geneviève de Gaulle-Anthonioz
Jeanne Goupille
Jean Hamburger, néphrologue
Colonel Paul Hauet, cofondateur chef du réseau (mort à Neuengamme)
Agnès Humbert, déportée
René Iché
Georges Ithier, fusillé en février 1942.
Jean Jaudel (1910-2006)
Colonel Charles Dutheil de La Rochère, mort à Sonnenburg.
Comte Jehan de Launoy, fondateur d'un groupement de résistance et d'un journal clandestin, « La Vérité française », 6 ans de service dans la cavalerie, campagne du Maroc, Croix de Guerre, Médaille des Colonies, fusillé le 27 octobre 1942 à l'âge de 42 ans au stand de tir de Balard à Paris (siège actuel du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.)). Médaille de la Résistance Française avec rosette, Croix de Guerre 1939-1945 avec Palme, accompagnée de la citation suivante : « Entré dans la résistance active dès juin 1940. Outre son activité remarquable et audacieuse dans la propagation d’un journal clandestin, a efficacement participé au recrutement et à l’organisation d’un groupe important de résistance, stockant des armes qui devaient servir à l’Armée Secrète et procurant à ses chefs d’intéressants renseignements. Arrêté le 25 novembre 1941 à la suite de la dénonciation d’un agent double, s’est, devant ses juges ennemis, défendu avec beaucoup de sang-froid, de courage et d’adresse, ne révélant rien contre ses camarades. Condamné, est tombé sous les balles ennemies le 23 octobre 1942 (NDR: errata: 27 octobre 1942), faisant preuve jusqu’au bout du courage et du patriotisme qui l’avaient toujours animé. Très belle figure de la Résistance. Mort au Champ d’Honneur. »
Renée Lévy, décapitée le 31 août 1943, puis inhumée après la guerre au Mémorial de la France combattante.
Anatole Lewitsky, adjoint de Vildé, fusillé en février 1942.
Suzanne Lhuillier (épouse Massip), engagée volontaire en septembre 1940, épouse du Capitaine Massip.
Éveline Lot-Falck, dactylographe du journal Résistance
Capitaine Ernest Massip, Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits d'armes héroïques et blessures graves durant la première guerre mondiale (combats du Bois-le-Prêtre, 1914), engagé dans la Résistance dès octobre 1940, arrêté par la Gestapo en application du décret « Nuit et Brouillard » (« Nacht und Nebel ») puis déporté le 14 septembre 1942 à la prison de Karlsruhe. Après avoir été déplacé dans les prisons de Rheinbach puis de Sonnenburg, il est transféré au camp de Sachsenhausen puis à Buchenwald où il meurt le 14 mars 1945, 21 jours avant la libération du camp par les Américains. La citation à la Légion d'Honneur de 1915 mentionne: ''Il donne par toutes circonstances le plus bel exemple de sang-froid et de courage, en se jetant sans hésiter au premier rang pour entourer ses hommes. Appelé à commander sa compagnie dans un rude combat sous bois. A été grièvement blessé à la face et au bras en se portant malgré ses blessures qui l'aveuglaient à l'attaque d'une tranchée ennemie. Il a conservé le commandement et maintenu sa troupe et dût subir dans la suite l'ablation de l'oeil gauche. ''
Marie-Josette Massip (épouse Petit), fille d'Ernest Massip, engagée volontaire en septembre 1940 à l'âge de 18 ans. Arrêtée par la Gestapo, torturée puis relâchée.
Thérèse Massip (ép. de Launoy puis de Liniers), fille d'Ernest Massip, épouse de Jehan de Launoy.
Léon-Maurice Nordmann, fusillé en février 1942.
Yvonne Oddon
Maguy Perrier, déportée, survivante
Paul Rivet
René Sénéchal, fusillé en février 1942.
René Sanson
Émilie Tillion, morte en déportation à Ravensbrück en 1945
Germaine Tillion, chef du réseau-adjoint auprès de Hauet, avec le grade de commandant, de 1941 à 1942, (déportée à Ravensbrück)
Boris Vildé, cofondateur et chef du réseau, fusillé en février 1942
Pierre Walter, fusillé en février 1942.
Henri Waquet
Germaine Quoniam, engagée depuis le 1er novembre 1940 elle rejoindra l'armée de la France Libre en 1943.
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Alors qu'il avait été élu sur une promesse de rupture avec son prédécesseur François Hollande, Emmanuel Macron est retourné dans la pratique d'une synthèse molle, estime William Thay, président du think tank Le Millénaire. « Sur le plan économique et européen, son quinquennat est fini », dit-il.
Emmanuel Macron a été élu sur la promesse originelle d’une rupture avec le quinquennat de François Hollande avec un double impératif : restaurer l’image de la fonction présidentielle et redresser le pays sur deux points précis, la construction européenne et l’économie.
S’il a réussi le premier impératif ce qui lui permet d’éviter de sombrer au niveau de son prédécesseur, le second est au point mort et l’évolution de la conjoncture économique et politique laisse penser que son quinquennat est terminé, avec notammentle retrait de la mesure sur l’âge d’équilibre dans la réforme des retraites.
Le président de la République a pourtant bien démarré son mandat en donnant des signaux clairs avec la nomination d’un Premier ministre de droite et des semblants de réformes économiques avec les ordonnances travail et la réforme de la SNCF. Cependant, quand on observe son impact réel sur la situation économique, on aperçoit clairement que la baisse du chômage est plus due aux réformes mises en place par François Hollande (CICE, Pacte de Responsabilité) qu’aux réformes qu’il a lui-même mises en œuvre.
Sur le plan économique, tout d’abord, il n’a pas profité de cette conjoncture pour approfondir les réformes de l’ancien Président, notamment sur la réforme de l’État ou le redressement de l’appareil productif. Son plan Action publique 2022 est au point mort depuis son annonce, notamment sur le nombre de fonctionnaires (seulement 4.500 de baisse d’effectif en 2019) ou encore la modernisation de l’État. De ce fait, la dépense publique n’a aucunement baissé, faisant ainsi récemment passer la dette de notre pays au-dessus de la barre symbolique des 100 % de PIB.
Sur le redressement de l’appareil productif, le président de la République n’opère aucune réforme d’ampleur permettant de soutenir les entreprises. Le gouvernement a annoncé repousser dans le temps la baisse du taux d’imposition des grandes entreprises. Enfin, le retrait de la mesure sur l’âge d’équilibre de la réforme des retraites acte que cette réforme va coûter plus cher aux contribuables que le système actuel avec notamment l’allongement successif des dérogations de catégories de profession au système général. Ce retrait marque le retour d’une synthèse molle hollandaise plutôt qu’une forte volonté réformatrice.
Alors qu’il bénéficiait d’une bonne conjoncture économique au début de son mandat, elle s’est retournée sous plusieurs effets : la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ou encore le prix de l’énergie en hausse en réponse à l’instabilité au Moyen-Orient. Cette évolution de la conjoncture limite les possibilités de réformes structurelles, puisque la plupart d’entre elles se sont déroulées dans un cycle économique favorable comme les réformes Hartz du Chancelier Schröder par exemple.
De plus, la situation politique avec la révolte des «gilets jaunes» a considérablement limité ses marges de manœuvres sur le plan interne. Son projet de loi de Finances 2020 ou encore sa réforme des retraites démontrent l’effondrement d’Emmanuel Macron d’un président jupitérien à un simple faiseur de compromis mous. Il n’y a donc plus rien à attendre, son quinquennat est économiquement terminé.
Sur le plan européen, le président de la République a porté un projet de réforme symbolisé par ses discours d’Athènes et de la Sorbonne en 2017. Cependant, depuis ses envolées lyriques, les résultats restent beaucoup plus mitigés.
L’échec européen du président de la République s’explique par deux principales raisons : son isolement diplomatique par rapport aux autres chefs d’États et de gouvernement et son manque de relais au sein des institutions européennes.
Tout d’abord, ses différentes déclarations sur les pays de l’Est et notamment Viktor Orban, ainsi que ses joutes verbales avec le gouvernement italien, l’ont isolé diplomatiquement alors que les décisions du Conseil européen se prennent soit à l’unanimité soit à la majorité qualifiée.
Ensuite, les choix français aux postes européens n’ont pas été pertinents (Sylvie Goulard, Nathalie Loiseau) alors que ces nominations auraient dû permettre d’asseoir l’influence de la France au sein des institutions et de peser sur les décisions européennes. Ainsi, il n’a obtenu qu’une évolution mineure de la directive des travailleurs détachés, puisque ce projet était déjà porté avant l’arrivée au pouvoir de Macron, et son budget européen n’est qu’un instrument budgétaire de faible envergure : seulement 2,4 milliards d’euros par an (0,1% du PIB français) à répartir entre les 19 pays de la zone euro.
Alors que le magazine «Times» présentait Emmanuel Macron comme le nouveau leader européen s’il arrivait à gouverner la France, le président de la République n’a pas répondu aux attentes qu’il avait lui-même suscitées en parlant de transformation de la France. Il a échoué du fait d’une succession de mauvais choix dus à des traits de personnalités (audace virant à l’arrogance par exemple) qui ont fait son succès lors de la campagne présidentielle, mais qui se sont retrouvés être des boulets dans l’exercice du pouvoir. Ainsi, il n’a pas réussi à réformer la France, et l’évolution de la conjoncture ne le lui permet plus, tandis que l’Europe soit ne l’attend plus, soit ne veut plus l’entendre. Son quinquennat sur le plan économique et européen est donc désormais fini.
William Thay, président du Millénaire, think tank spécialisé en politiques publiques.
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Le Forum des images, fondé en 1988 sous le nom de Vidéothèque de Paris, est une institution culturelle de la Ville de Paris consacrée au cinéma et à l'audiovisuel, située au Forum des Halles, dans le 1er arrondissement de Paris. Lieu incontournable de la cinéphilie parisienne, il organise ou accueille de nombreux cycles de projections, rendez-vous ou festivals, tout au long de l'année. Son fonds d'archives, disponible dans une "salle des collections" compte près de 8 000 films ayant Paris pour sujet ou pour décor, ainsi que plusieurs centaines d'autres documents issus de diverses collections rares et difficiles d'accès.
Le Forum est partenaire de la bibliothèque du cinéma François-Truffaut qui le jouxte : celle-ci met à disposition du Forum ses ouvrages, et accueille en son sein des postes permettant l'accès aux collections du Forum.
Ce site est desservi par la station de métro Les Halles et par la gare RER : Châtelet - Les Halles.
Historique
Sous l’impulsion du poète Pierre Emmanuel dès 1980 la Vidéothèque de Paris créée par Mairie de Paris a ouvert ses portes le 9 février 1988
Tout d'abord centrées sur Paris et sa représentation au cinéma et dans l'audiovisuel, les programmations de la Vidéothèque de Paris puis du Forum des Images se sont élargies, sous la direction de Michel Reilhac, à des sujets de société, des rendez-vous thématiques et des festivals. Le Forum des images a notamment initié les Rencontres Internationales de cinéma à Paris (déléguée générale : Marie-Pierre Macia) consacré à l'actualité du cinéma indépendant et la biennale Nouvelles images du Japon (délégué général : Xavier Kawa-Topor) consacré au cinéma d'animation japonais...
Entre 2002 et 2017, le Forum des images est dirigé par Laurence Herszberg qui y orchestre notamment le festival Séries Mania. Celui-ci déménage pour Lille en 2018 et embarque avec lui Laurence Herszberg.
Le Forum des images organise également le festival Un État du monde et du cinéma.
Après 3 ans de fermeture pour travaux, il a de nouveau accueilli le public le 5 décembre 2008. À cette occasion, la Grande-Galerie (une rue piétonne souterraine) a pris le nom de rue du Cinéma. L'adresse du Forum des images est donc désormais : 2 rue du Cinéma. L’accès à l’Auditorium des Halles devenu la « salle 500 » (nombre approximatif de places) s’effectue maintenant de façon simple, alors qu’il fallait, avant les travaux, sortir du Forum des images pour accéder à l’Auditorium des Halles.
À ses débuts, l'interrogation du catalogue se faisait à l'aide d'un système Vidéotex qui permettait aussi la consultation des films sur place grâce à un robot manipulateur de cassettes U-MATIC SP. Ces films sont aujourd’hui stockés sur disque dur mais doivent toujours être consultés sur place.
Le film Une aventure de Xavier Giannoli y a été tourné en 2005.
Présidence
1993-2008 : Pierre Tchernia,
2008-2009 : David Kessler,
depuis 2009 : Marc Tessier.
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Le musée national de l’Orangerie est un musée de peintures impressionnistes et postimpressionnistes situé dans le Jardin des Tuileries, à l’extrémité occidentale de la Terrasse du bord de l'eau, Place de la Concorde, à Paris.
Outre le célèbre cycle des Nymphéas, huit grandes peintures de Claude Monet qui recouvrent les murs de deux grandes salles ovales, le musée présente des œuvres de Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley, Claude Monet, Paul Cézanne, Henri Matisse, Pablo Picasso, Amedeo Modigliani, Le Douanier Rousseau, André Derain, Chaïm Soutine, Marie Laurencin, Maurice Utrillo, Paul Gauguin et Kees van Dongen.
Il est actuellement dirigé par Cécile Debray
Situation du musée
Le musée est situé face à la Seine, dans l'ancienne orangerie du palais des Tuileries de Paris.
Ce site est desservi par la station de métro Concorde.
Histoire
Sur la terrasse des Tuileries, à l'emplacement de l'Orangerie, se tient au xviie siècle le restaurant Renard, du nom d'un ancien valet de chambre du commandeur Jacques de Souvré qui a monté une affaire où se trouvent de petites pièces discrètes ornées de tapisseries et de tableaux où la noblesse de ce temps aime se retrouver. Sous la Fronde, de tumultueux incidents s'y produisent.
Construit en 1852, sur les plans de l’architecte Firmin Bourgeois, pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries, le bâtiment actuel est achevé par son successeur, Louis Visconti. Le bâtiment sert alors à accueillir les orangers du jardin des Tuileries pendant l'hiver ; ils sont jusqu'alors abrités dans la galerie basse du palais du Louvre en cette saison. Conçue comme une serre, sa façade sud, donnant sur le fleuve, est vitrée afin de recevoir la lumière du soleil, tandis que la façade nord est aveugle, afin de protéger les orangers des vents venus du nord. Si les plans du bâtiment sont de Firmin Bourgeois, le décor extérieur des deux portes, situées respectivement à l'est et l'ouest du bâtiment, est l'œuvre de l'architecte Visconti. Il est constitué de deux colonnes surmontées d'un fronton triangulaire sculpté par Charles-Gallois Poignant figurant des cornes d'abondance, pantes et maïs rappelant la destination première du lieu. C'est dans cette orangerie que pose, en 1865, le Prince impérial pour le sculpteur Carpeaux qui y installe son atelier le temps de réaliser le portrait du jeune fils de Napoléon III, accompagné de son chien Néron.
En 1921, l'orangerie est affectée au sous-secrétariat d'État aux Beaux-Arts en même temps que son pendant nord, le Jeu de Paume. Il a alors pour vocation d'exposer des artistes vivants. Mais l'orangerie est choisie par Claude Monet pour accueillir le cycle des Nymphéas que le peintre vient de donner à l'État. C'est à la ténacité de Georges Clemenceau, alors président du Conseil, ministre de la Guerre et grand ami de Claude Monet, que l'on doit l'installation des Nymphéas au musée de l'Orangerie. Jusque-là, était envisagée leur exposition dans un pavillon à créer dans la cour de l'hôtel Biron, tout nouveau musée Rodin. Clemenceau rend de très fréquentes visites à Giverny pour soutenir le moral défaillant du peintre qui se sent devenir aveugle, atteint d'une double cataracte, et l'encourager à réaliser les « grandes décorations » qu'il avait promis en 1918 de faire don à la France. Il le convainc de se faire opérer de la cataracte par son propre ophtalmologiste, afin de pouvoir terminer son entreprise. Pendant ce temps, Clemenceau mène des négociations avec les pouvoirs publics pour que soit trouvé et aménagé un lieu propre à accueillir le grand œuvre de Monet dont la donation est formalisée en 1922. Les travaux d'aménagements sont effectués par l'architecte en chef du Louvre Camille Lefèvre suivant les indications du peintre, et ce jusqu'en 1927, date de son inauguration, qui n'a lieu que six mois après la mort de Claude Monet, et en présence de Georges Clemenceau. Les orangers sont supprimés, un escalier et un étage sont construits pour accéder aux salles d'expositions. Huit panneaux de deux mètres de haut et d'une longueur totale de 91 mètres sont ainsi exposées dans deux salles ovales, formant le signe de l'infini, et orienté est-ouest, s'inscrivant ainsi dans l'axe historique de Paris ainsi que de dans le sens de la course du soleil. L'éclairage de ces salles se fait par des verrières, conformément à la volonté du peintre qui voulait plonger le visiteur dans un « état de grâce ».
Jusqu'alors rattaché au musée du Luxembourg, le musée national de l'Orangerie des Tuileries est rattaché à celui du Louvre en 1930. Des travaux viennent alors changer la physionomie du bâtiment. Quatre salles d'une superficie de 500 m2 sont créées dans la moitié ouest de l'orangerie afin de recevoir des expositions temporaires. De 1930 à 1933, les premières expositions sont consacrées aux impressionnistes. Celle de 1934 porte sur les peintres de la réalité au XVIIe siècle tandis que celle de 1936, consacrée à Rubens et son temps, attire un million de visiteurs. C'est le peintre Edgar Degas qui est l'objet d'une exposition en 1937. Durant l'occupation, le sculpteur allemand Arno Breker, artiste officiel du Troisième Reich expose à l'Orangerie du 15 mai au 31 juillet 1942. Cette exposition, s'inscrivant dans un contexte de propagande, à pour velléités de montrer la grandeur de l'art officiel nazi (opposé à l'art dit « dégénéré ») faisant ainsi la promotion de son idéologie.
Après la Libération, en 1945, l'Orangerie tout comme le Jeu de Paume forment une seule entité qui est rattachée au département des peintures du Louvre. Les expositions temporaires organisées par la Réunion des musées nationaux et initiées dans les années 1930 reprennent alors leur cours. En 1946, c'est à l'orangerie que sont présentés les chefs-d'œuvre des collections de peintures françaises saisis ou vendus sous la contraintes aux nazis et retrouvés en Allemagne par la commission de récupération artistique avec l'aide du Monuments, Fine Arts, and Archives program américain. En 1954, une exposition est ainsi consacrée à Van Gogh et aux peintres d'Auvers-sur-Oise tandis que celle de 1955 porte sur la peinture française de David à Toulouse-Lautrec. C'est la réussite de ces expositions temporaires annuelles qui est à l'origine de l'aménagement des galeries nationales du Grand Palais ouvertes en 1964.
En 1934, Domenica, la veuve du marchand d'art Paul Guillaume, hérita de sa fortune et de sa collection, avec possibilité de la transformer mais obligation de la faire entrer un jour au musée du Louvre. Son goût la porte à acquérir de nouvelles œuvres impressionnistes ; tandis qu'elle vend en contrepartie plus de deux cents œuvres, dont certaines auraient pourtant été particulièrement complémentaires pour les collections françaises d'art moderne, dont toutes les toiles de Giorgio de Chirico, toutes les œuvres cubistes de Picasso et toutes les sculptures d'art africain, quinze Matisse mais surtout ses deux très grands formats précoces qui incluaient La Leçon de piano (1916) achetée en 1946 par le MoMA, dont seul le musée de Grenoble conserve en France un équivalent avec l'Intérieur aux aubergines (1911) et des portraits de Modigliani, dont celui de Jean Cocteau.
L'État acquiert sous réserve d'usufruit auprès de Domenica Walter, remariée à l'architecte et industriel Jean Walter, pour un montant de 135 millions de francs réunis grâce à une souscription de la Société des amis du Louvre, 47 tableaux en 1959 puis les 99 tableaux restants en 1963. Domenica Walter concrétise ainsi le souhait de son premier mari qui voulait que sa collection devienne le « premier musée d'art français moderne ». De 1960 à 1965, sous la direction de l'architecte Olivier Lahalle, le musée est transformé afin d'abriter la collection Walter-Guillaume, cédée à l'État français à condition qu'elle ne soit pas dispersée. Les galeries d'exposition créées en 1930 sont alors supprimées tandis que deux nouveaux niveaux superposés sont créés sur toute la longueur du bâtiment. Un escalier monumental, pourvue d'une rampe décorée par Raymond Subes, remplace alors le vestibule donnant sur les Nymphéas. Il permet d'accéder à une enfilade de salles (d'une superficie de 1 300 m2) voulue par Domenica Walter afin d'exposer les 146 tableaux de sa collection. La collection est présentée au public en 1966, en présence du ministre des Affaires culturelles André Malraux mais les œuvres restent chez Mme Walter jusqu'à sa mort en 1977. Alors que la collection Walter-Guillaume entre enfin à l'Orangerie de manière définitive, une nouvelle campagne de travaux sur le bâtiment débute en 1978 et se poursuit jusqu'en 1984. À cette occasion, l'Orangerie devient un musée national indépendant du Jeu de Paume et détaché de la tutelle du Louvre.
Entre 2000 et 2006, des travaux, d'un montant de 30 millions d'euros, ont lieu sous la direction de l'architecte Olivier Brochet et du directeur du musée, Pierre Georgel. Ils consistent en la suppression du plancher qui recouvrait les Nymphéas depuis 1965 afin de leur redonner leur éclairage naturel original voulu par Monet. Pour compenser la perte de ces espaces d'exposition, sont également créés 1 000 m2 en sous-sol de la terrasse des Tuileries (pour un total utilisable de 6 300 m2) afin d'y exposer la collection Walter-Guillaume. Sont également aménagés un espace d'exposition temporaire, un auditorium ainsi qu'une salle pédagogique et une bibliothèque. Ces travaux permettent la découverte des vestiges archéologiques de l'enceinte des fossés jaunes érigée à partir de 1566 pour protéger le palais des Tuileries et dont un pan de mur est visible à l'intérieur du musée.
Autour du bâtiment, plusieurs sculptures sont exposées en extérieur. Le long de la façade nord qui longe le jardin des Tuileries, il s'agit du Grand commandant blanc (1986) du sculpteur Alain Kirili ainsi que de trois fontes en bronze de Rodin : Ève (1881 et fonte en 1889), Méditation avec bras (1881 et fonte vers 1905) et L'Ombre (1881 et fonte vers 1904). Une quatrième œuvre de Rodin, une fonte du Baiser, prend place devant l'entrée du musée à l'ouest. De l'autre côté du musée, sont également visibles les sculptures Reclining Nude (1951) d'Henry Moore, située au pied de l'escalier, ainsi qu'un moulage d'après Le lion au serpent d'Antoine-Louis Barye ; situé sur la terrasse au bord de la Seine
Jusque-là service à compétence nationale du ministère de la culture (Service des Musées de France), il est rattaché en mai 2010 au musée d'Orsay au sein de l'Établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie. À l'été 2015, un café est ouvert dans le bâtiment.
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Musées en activité |
1er arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musée du Louvre | Palais du Louvre | Beaux-arts, Archéologie | ||||
Musée des Arts décoratifs | Palais du Louvre | Arts décoratifs | ||||
Musée de la Mode et du Textile | Palais du Louvre | Mode | ||||
Musée de la Publicité | Palais du Louvre | Publicité | ||||
Musée en Herbe | Art; conçu pour les enfants | |||||
Jeu de paume | Jardin des Tuileries | Photographie, Vidéo | ||||
Musée de l'Orangerie | Jardin des Tuileries | Impressionnisme, Postimpressionnisme | ||||
Forum des images | Forum des Halles 2, rue du cinéma 75001 Paris | Cinéma, Vidéo | ||||
Musée du Barreau de Paris | Histoire des avocats du Barreau de Paris | |||||
2e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Cabinet des médailles (fermé pour rénovation jusqu'en 2021) | Site Richelieu de la BNF, 5, rue Vivienne | Numismatique | ||||
3e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musée Carnavalet (fermé pour rénovation jusqu'en 2020) | Hôtels de Carnavalet et Le Peletier de Saint-Fargeau, 23, rue Sévigné, quartier du Marais | Histoire de Paris | ||||
Musée Cognacq-Jay | Hôtel de Donon, 8 rue Elzevir, quartier du Marais | Œuvres et objets d'art du xviiie siècle français | ||||
Gaîté-Lyrique | Ancien théâtre de la Gaîté, 3bis rue Papin | Arts numériques (jeux vidéo) | ||||
Musée d'Art et d'Histoire du judaïsme | Hôtel de Saint-Aignan, 71, rue du Temple, quartier du Marais | Art et histoire du judaïsme | ||||
Musée de la chasse et de la nature | Hôtels de Guénégaud et de Mongelas, 62 rue des Archives, quartier du Marais | Armes et accessoires de chasse, trophées, art cynégétique et art animalier | ||||
Musée des arts et métiers | Ancien prieuré royal de Saint-Martin-des-Champs, 60 rue Réaumur | Objets scientifiques et techniques | ||||
Musée Picasso | Hôtel Salé, 5, rue de Thorigny, quartier du Marais | Pablo Picasso | ||||
Musée des Archives nationales | Hôtel de Soubise, quartier du Marais | Mise en valeur des collections des Archives nationales | ||||
Centre culturel suédois | Hôtel de Marle, quartier du Marais | Expositions sur la langue et la culture suédoise | ||||
4e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Maison de Victor Hugo (fermée pour rénovation jusqu'en 2020) | 6, place des Vosges | Victor Hugo | ||||
Musée national d'Art moderne | Centre Georges-Pompidou | Art contemporain | ||||
Musée Boleslas Biegas | Bibliothèque polonaise de Paris, île Saint-Louis | Boleslas Biegas, œuvres d'art de l'émigration polonaise du xixe siècle | ||||
Musée Adam-Mickiewicz | Bibliothèque polonaise de Paris, île Saint-Louis | Adam Mickiewicz | ||||
Musée de la Magie | Rue Saint-Paul, quartier du Marais | Illusionisme | ||||
Salle des traditions de la Garde républicaine | Caserne des Célestins, boulevard Henri-IV | Garde républicaine | ||||
Mémorial de la Shoah | rue Geoffroy-l'Asnier, quartier du Marais | Mémoire de la Shoah | ||||
Maison européenne de la photographie | Hôtel Hénault de Cantobre, rue de Fourcy | Photographie | ||||
Pavillon de l'Arsenal | Boulevard Morland | Architecture | ||||
Crypte archéologique de l'île de la Cité | Parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, île de la Cité | Vestiges archéologiques | ||||
Mémorial des Martyrs de la Déportation | île de la Cité | Mémoire des déportés de France de 1941 à 1944 | ||||
Fondation d'entreprise Galeries Lafayette | rue du Plâtre, quartier du Marais | Art contemporain, mode, design | ||||
5e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musées de France | ||||||
Muséum national d'histoire naturelle : grande galerie de l'Évolution, Galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée, galerie de Botanique, galerie d'Entomologie, galerie de Minéralogie et de Géologie, galerie de Paléobotanique (N) | ||||||
Musée du Service de santé des armées, à l'hôpital du Val-de-Grâce | ||||||
Musée de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (Hôtel de Miramion, fermé depuis juin 2012, réouverture prévue à l'Hôtel-Dieu) | ||||||
Musée de Cluny (hôtel et thermes de Cluny) (N) | ||||||
Autres musées | ||||||
Musée Curie | ||||||
Institut du monde arabe | ||||||
Musée de la Sculpture en plein air - Square Tino Rossi (VP) | ||||||
Musée de la préfecture de police | ||||||
Collection de minéraux de Sorbonne Université (campus de Jussieu) | ||||||
6e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musées de France | ||||||
Le Musée du 11 Conti - Monnaie de Paris (N) | ||||||
Musée national Eugène-Delacroix (N) | ||||||
Musée Zadkine (VP) | ||||||
Autres musées | ||||||
Musée Bible et Terre Sainte | ||||||
Musée-librairie du compagnonnage | ||||||
Musée d'histoire de la médecine (N, Université Paris Descartes) | ||||||
Musée du Luxembourg (N) | ||||||
Musée Moissan (N, Université Paris Descartes, faculté de pharmacie de Paris) | ||||||
Musée de Minéralogie (N, Mines ParisTech) | ||||||
Mundolingua | ||||||
7e arrondissement[modifier | modifier le code] | ||||||
Musées de France | ||||||
Musée de l'Armée (N, Ministère des Armées, Hôtel des Invalides) | ||||||
Musée du quai Branly - Jacques-Chirac | ||||||
Musée de la Légion d'honneur | ||||||
Musée Rodin (N) | ||||||
Musée d'Orsay (N) | ||||||
Autres musées | ||||||
Musée de l'Ordre de la Libération (N), Musée des Plans-reliefs (N) et Musée d'Histoire contemporaine (Hôtel des Invalides) | ||||||
Musée des Égouts de Paris | ||||||
Musée Valentin-Haüy | ||||||
Musée Maillol | ||||||
Fondation Custodia | ||||||
Maison de l'Unesco | ||||||
8e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musées de France | ||||||
Musée Cernuschi, Musée des Arts de l'Asie de la Ville de Paris (VP) | ||||||
Musée Nissim-de-Camondo | ||||||
Musée du Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris (VP) | ||||||
Autres musées | ||||||
Musée de l'Arc de Triomphe (N, Centre des monuments nationaux) | ||||||
Grand Palais : Galeries nationales (N), nef (lieu d'exposition uniquement) et Palais de la découverte (Universcience) | ||||||
Musée Jacquemart-André (P) | ||||||
9e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musées de France | ||||||
Musée de la franc-maçonnerie | ||||||
Musée de la Vie Romantique - Maison Renan Scheffer (VP) | ||||||
Musée Gustave-Moreau (N) | ||||||
Autres musées | ||||||
Fondation Dosne-Thiers | ||||||
Musée Grévin (P) | ||||||
Bibliothèque-musée de l'Opéra dans l'Opéra Garnier (N) | ||||||
Musée du Parfum | ||||||
10e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musée du Chocolat | ||||||
Musée de l'Éventail | ||||||
Le Manoir de Paris | ||||||
Musée des Moulages (hôpital Saint-Louis) | ||||||
11e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musée du Fumeur | ||||||
Musée Édith-Piaf (P) | ||||||
12e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musée de France | ||||||
Musée de l'Histoire de l'immigration (Palais de la Porte-Dorée, dont l'aquarium est aussi classé) | ||||||
Autres musées | ||||||
Musée des Arts forains - Collection Jean-Paul Favand | ||||||
Cinémathèque française - Musée du Cinema | ||||||
13e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Manufacture des Gobelins | ||||||
14e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musée de France | ||||||
Musée de la Libération de Paris – musée du général-Leclerc – musée Jean-Moulin (VP, pavillon Ouest de la Barrière d'Enfer, place Denfert-Rochereau) | ||||||
Autres musées | ||||||
Musée Adzak | ||||||
Fondation Cartier pour l'art contemporain | ||||||
Catacombes de Paris (VP) | ||||||
Carrières des Capucins | ||||||
15e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musées de France | ||||||
Musée Bourdelle (VP) | ||||||
L'Adresse Musée de La Poste (N, La Poste, fermé pour rénovation jusqu'à fin 2019) | ||||||
Autres musées | ||||||
Musée Pasteur | ||||||
Musée du Montparnasse (Villa Vassilieff) | ||||||
Maison de la culture du Japon à Paris | ||||||
16e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musées de France | ||||||
Maison de Balzac (VP) | ||||||
Musée d'Art moderne de la ville de Paris (VP) et Site de création contemporaine au Palais de Tokyo | ||||||
Musée des monuments français (N, Cité de l'architecture et du patrimoine), Musée de l'Homme et Musée national de la Marine (N, fermé pour rénovation jusqu'en 2020) (Palais de Chaillot) | ||||||
Musée d'Ennery (N) | ||||||
Palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris (VP, fermé pour rénovation jusqu'en 2020) | ||||||
Musée national des arts asiatiques - Guimet et Panthéon bouddhique - Hôtel Heidelbach (N) | ||||||
Autres musées | ||||||
Musée arménien de France (P, ne dispose pas actuellement d'espace d'exposition) | ||||||
Musée Baccarat | ||||||
Musée Georges Clemenceau | ||||||
Musée de la Contrefaçon | ||||||
Fondation Le Corbusier | ||||||
Musée du Vin | ||||||
Musée Marmottan-Claude Monet | ||||||
Pavillon de l'eau | ||||||
Fondation d'entreprise Louis Vuitton (Jardin d'acclimatation) | ||||||
Musée Yves Saint Laurent de Paris (Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent) | ||||||
Mona Bismarck American Center | ||||||
17e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musée national Jean-Jacques-Henner (N, musée de France) | ||||||
ART42, musée d’art urbain dans l’école 42 (P). | ||||||
Cité de l'Économie (Hôtel Gaillard, Banque de France) | ||||||
18e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musée de France | ||||||
Musée de Montmartre | ||||||
Autres musées | ||||||
Dalí Paris | ||||||
Halle Saint-Pierre (Musée d'art naïf - Max Fourny - musée d'Art Brut et d'Art Singulier) | ||||||
Le Bal | ||||||
19e arrondissement | ||||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes | ||
Musée de la Musique (Cité de la musique, musée de France) | ||||||
Cité des sciences et de l'industrie et L'Argonaute (sous-marin) (Universcience) | ||||||
Le Plateau (centre d'exposition du Fonds régional d'art contemporain (FRAC) d’Île-de-France) | ||||||
Anciens musées | ||||||
1er | ||||||
Musée Grévin - Forum des Halles (annexe du musée Grévin, fermé en 1996) | ||||||
Parc océanique Cousteau (Forum des Halles, fermé en 1992) | ||||||
Pavillon des Arts (fermé en 2006) (VP) | ||||||
Musée Pierre-Marly (transféré[Quand ?] à Morez (Jura)) | ||||||
3e | ||||||
Musée de la Serrure (fermé en 2003) | ||||||
Musée de la Poupée - Au Petit Monde Ancien (fermé en 2017) | ||||||
4e | ||||||
Musée de Notre Dame de Paris (en) (fermé en 2008) | ||||||
5e | ||||||
Musée de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (fermé en 2012 dans l'attente de son transfert à l'Hôtel Dieu) | ||||||
Centre de la mer et des eaux (Institut océanographique de Paris, fermé en 2010) | ||||||
6e | ||||||
premier Musée des monuments français (fermé en 1816) | ||||||
Musée de l'université de médecine (les collections du Musée d'anatomie Delmas-Orfila-Rouvière ont été cédées en 2011 par l'Université Paris-Descartes à l'université de Montpellier, celles du Musée Dupuytren (Université Pierre-et-Marie-Curie) ont été transférées sur le campus de Jussieu en 2016) | ||||||
Musée Hébert (dépendant de l'établissement public du musée d'Orsay, classé Musée de France mais fermé depuis 2004 en attendant une rénovation) | ||||||
7e | ||||||
Musée-Galerie de la Seita (fermé en 2000, contenu dispersé en 2009 pour moitié et le reste donné au Musée du Tabac de Bergerac) | ||||||
Musée des lettres et manuscrits (fermé en 2015) (P) | ||||||
8e | ||||||
Musée Bouilhet-Christofle (fermé en 2008) | ||||||
Pinacothèque de Paris (fermé en 2016) | ||||||
12e | ||||||
Musée national des Arts d'Afrique et d'Océanie (N) (fermé en 2003, contenu transféré du Palais de la Porte-Dorée au Musée du quai Branly - Jacques-Chirac) | ||||||
14e | ||||||
Musée Lénine (fermé en 2007) | ||||||
15e | ||||||
Musée Kwok On (fermé en 1994, contenu légué au musée de l'Orient, Lisbonne) | ||||||
Musée du Montparnasse (fermé en 2013, remplacé par la Villa Vassilieff) | ||||||
16e | ||||||
Musée Bouchard (fermé en 2007, contenu transféré au musée de la Piscine à Roubaix) | ||||||
Musée national des Arts et Traditions populaires (N) (fermé en 2005, contenu transféré à Marseille au Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) | ||||||
Musée national du Sport (transféré en 2013-2014 à Nice au sein de l'Allianz Riviera) | ||||||
Musée d'ethnographie du Trocadéro (collections intégrées en 1937 au Musée de l'Homme et au Musée national des arts et traditions populaires (collections françaises)) | ||||||
Musée national des Travaux publics (fermé en 1955) | ||||||
Musée Pierre-Fauchard (fermé en 2001-2003, contenu transféré au musée de l'AP-HP) | ||||||
Musée de Radio France (N (Radio France, fermé en 2007, à l'occasion de travaux, dans la Maison de la radio) | ||||||
Musée des Matériaux du Centre de Recherche sur les Monuments Historiques (fermé[Quand ?], Palais de Chaillot, maquettes exposées dans la Cité de l'architecture et du patrimoine ou utilisées comme support pédagogique de l'École de Chaillot, matériauthèque à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine de Charenton-le-Pont) | ||||||
Musée Tattegrain (fermé après la mort de son propriétaire et la disparition de sa collection en 1966) | ||||||
Musée Dapper (fermé en juin 2017, la Fondation Dapper restant active) | ||||||
18e | ||||||
Musée-Placard d'Erik Satie (fermé en 2008) | ||||||
Musée de l'érotisme (fermé en 2016) | ||||||
Musée d'Art Juif (en) (fermé en 1998, collections transférées au Musée d'Art et d'Histoire du judaïsme) | ||||||
20e | ||||||
Musée de l'holographie (fermé en 1996, collections toujours exposées en France et à l'étranger) | ||||||
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
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MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
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Somme | ||||
Nom du musée | Commune | Adresse | Coordonnées | Thèmes |
Musée Boucher-de-Perthes | Abbeville | archéologie, peinture, sculpture, faïence, zoologie | ||
Musée Somme 1916 | Albert | Bataille de la Somme | ||
Musée de l’épopée de l'industrie et de l'aéronautique | Albert | avions et produits de l'industrie locale | ||
Maison de Jules Verne | Amiens | vie et œuvre de Jules Verne | ||
Musée de l'Hôtel de Berny | Amiens | histoire régionale | ||
Musée de Picardie | Amiens | archéologie, peinture, sculpture | ||
Musée historique | Bray-sur-Somme | histoire locale, maquettes, Première Guerre mondiale | ||
Musée des Amis du vieux Corbie | Corbie | histoire de l'abbaye et du siège de Corbie | ||
Musée EMHISARC | Crécy-en-Ponthieu | histoire de la Bataille de Crécy et souvenirs de la Seconde Guerre mondiale | ||
Musée Lombart | Doullens | peinture, sculpture, archéologie | ||
Musée des industries du Vimeu | Friville-Escarbotin | serrurerie et robinetterie | ||
Musée Huppy autrefois | Huppy | souvenirs du général de Gaulle, art sacré, marionnettes | ||
Musée privé « Au bon vieux temps» | Millencourt-en-Ponthieu | vieux outils | ||
Musée du Chemin de fer Froissy-Dompierre | La Neuville-lès-Bray | matériel ferroviaire | ||
Musée d'art local | Oisemont | vie rurale d'autrefois | ||
Historial de la Grande Guerre | Péronne | histoire de la Première Guerre mondiale | ||
Musée Alfred-Danicourt | Péronne | archéologie, numismatique, peinture | ||
Musée des hortillonnages | Rivery | collection d'outils et de matériels maraîchers | ||
Musée des Frères Caudron | Rue | histoire de l'aéronautique | ||
Musée Picarvie | Saint-Valery-sur-Somme | arts et traditions populaires | ||
musée « 14-18 Batailles de la Somme » | Thiepval | histoire de la Première Guerre mondiale | ||
Musée franco-australien | Villers-Bretonneux | Première Guerre mondiale | ||
Musée Somme aviation 39-45 | Warloy-Baillon | pièces d’avions de la Seconde Guerre mondiale |
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