Date de création : 09.04.2012
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Une trentaine de parlementaires, majoritairement de droite et du centre, demandent à l’Etat français de tout mettre en œuvre pour assurer un procès équitable à l’ancien patron déchu de Renault-Nissan.
« Acharnement judiciaire », « guerre économique »… Les termes choisis sont forts et sans équivoque. Dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche du 17 novembre, une trentaine de parlementaires, majoritairement de droite et du centre – dont le nouveau président du parti Les Républicains (LR) Christian Jacob – plaident pour que Carlos Ghosn, actuellement sous contrôle judiciaire au Japon, soit rapatrié en France.
« Nous demandons à l’Etat français de mettre tout en œuvre afin que Carlos Ghosn soit rapatrié en France pour y être jugé dans le cadre d’un procès équitable », écrivent ces parlementaires.
Parmi les signataires figurent Christian Jacob, député de Seine-et-Marne et président de LR, Gérard Longuet, sénateur de la Meuse, Jean-Christophe Lagarde, député de Seine-Saint-Denis et président de l’UDI, ainsi que Bruno Retailleau, sénateur de Vendée. Y figure également Anne Genetet, députée LRM des Français établis hors de France et seule représentante du parti présidentiel.
« Carlos Ghosn n’est ni au-dessus des lois, ni redevable d’une justice d’exception, mais il a droit à la justice. Or, depuis le début de l’affaire, les traités internationaux sur les droits de l’Homme que le Japon, pays membre du G7 a ratifié, ont été violés à plusieurs reprises », pointent les signataires.
« 99,4 % des inculpés sont condamnés »
Ces derniers dénoncent « la longueur et la brutalité » de la détention Carlos Ghosn, doublées d’un « acharnement judiciaire évident dans un pays où l’aveu est au cœur du système pénal et 99,4 % des inculpés sont condamnés ».
Selon eux, « il ne fait désormais plus de doute que ce qui se joue est avant tout l’épisode d’une guerre économique, qui vise, par tous les moyens, à se défaire de la tutelle française sur Nissan. En effet, la feuille de route de Carlos Ghosn avant son retrait des affaires était connue depuis le début de l’année 2018 : il s’agissait de procéder à davantage d’intégration entre les constructeurs, ce dont les Japonais ne voulaient pas ».
« La manière dont ce refus s’est incarné a tout d’une stratégie à la Gribouille puisque, au bout du compte, il n’y aura eu dans cette affaire que des vaincus ainsi que l’attestent la chute des résultats et la perte de valeur des deux entreprises de plusieurs milliards d’euros », jugent les signataires.
Carlos Ghosn a été arrêté le 19 novembre 2018 et a passé quelque 130 jours en détention à Tokyo, accusé d’abus de confiance aggravé et de fausses déclarations aux autorités pendant son mandat chez Nissan. Il a ensuite été incarcéré à une nouvelle reprise pendant trois semaines, avant d’être libéré sous caution le 25 avril et d’être soumis depuis à un contrôle judiciaire très sévère au Japon qu’il ne peut quitter.
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Le drôle de surnom donné à Emmanuel Macron par un de ses ministres
Ne l'appelez pas Manu. Emmanuel Macron n'avait pas franchement apprécié qu'un collégien l'apostrophe avec un "Ça va Manu ?" Le chef de l'Etat l'avait repris devant les caméras en lui rappelant le respect qu'il devait avoir à l'égard de ceux qui représentent la Nation et en lui demandant de l'appeler "Monsieur le président de la République" ou "Monsieur".
Récemment, au cours d'une interview, Brigitte Macron avait révélé que ses sept petits-enfants appelaient Emmanuel Macron "Daddy" dans l'intimité.
Cette fois, le surnom donné à Emmanuel Macron par un de ses ministres est moins affectueux. L'auteur du surnom ? Le Haut-commissaire des retraites Jean-Paul Delevoye. Dernièrement, il n'avait pas hésité à critiquer la "clause du grand-père" de la prochaine réforme des retraites. Elle consisterait à n'appliquer la réforme qu'aux personnes qui commenceront à travailler après le passage de la loi. Emmanuel Macron n'avait pas apprécié cette prise de position et avait recadré en conseil des ministres, sans le nommer, Jean-Paul Delevoye qui était absent.
Jean-Paul Delevoye aurait donc surnommé Emmanuel Macron "le jouvenceau", selon le magazine Challenges. Un terme ironique, selon la définition du Larousse, pour désigner un adolescent. Sous-entendu de ce surnom : à 41 ans, Emmanuel Macron n'a pas l'expérience politique de Jean-Paul Delevoye, âgé de 72 ans.
Habitué des surnoms depuis son électionAvant même son arrivée à l'Elysée, Emmanuel Macron a souvent été surnommé "Jupiter" en raison de sa volonté d'être un président "jupitérien", en référence au Dieu des Dieux romain Jupiter, connu pour avoir eu un caractère impérieux et dominateur.
Une fois Emmanuel Macron élu, la journaliste politique Françoise Degois avait affirmé en 2017 dans "C à vous" sur France 5 que des députés surnommaient le chef de l'Etat "Choupinet" ou "Choupinet 1er".
"Choupinet" ou "jouvenceau", des expressions pas vraiment flatteuses, mais désuètes comme en raffole Emmanuel Macron...
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"Les gilets jaunes nous ont ouvert les yeux à tous" selon Bruno Lemaire, ministre de l'économie
"Les gilets jaunes nous ont ouvert les yeux à tous (...) sur la réalité de millions de personnes qui travaillent et qui n'ont ni considération, ni dignité par leur travail" selon Bruno Lemaire
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Social : le gouvernement et la peur de l’embrasement
Editorial. Un an après le début du mouvement des « gilets jaunes », Emmanuel Macron et son gouvernement craignent que la rue repousse une nouvelle ses projets de réforme.
Editorial du « Monde ».
Un an après le déclenchement du mouvement des « gilets jaunes », le gouvernement vit dans la hantise d’un nouvel embrasement social. La démonstration de force des personnels hospitaliers, jeudi 14 novembre, l’incite à annoncer sans tarder de nouvelles mesures pour tenter d’améliorer les carrières et compenser le sous-investissement de ces dernières années.
Ce que l’exécutif redoute par-dessus tout est une coalition des mécontents, le 5 décembre, à l’occasion de la mobilisation contre la réforme des retraites qui s’annonce forte, aussi bien à la RATP qu’à la SNCF.
Certes, la défense des régimes spéciaux de retraite n’est pas la cause la plus populaire, mais la crise existentielle que vivent un certain nombre de services publics, au premier rang desquels l’hôpital, le mécontentement latent d’un partie des Français qui se sentent déconsidérés et mal représentés, l’agitation dans les universités, l’envie d’en découdre d’un certain nombre d’opposants constituent pour l’exécutif un terreau d’autant plus dangereux que les organisations syndicales souffrent du même discrédit que les partis politiques. Elles ont du mal à encadrer la contestation. Elles aussi redoutent les débordements et craignent que la violence s’érige en mode d’action privilégié, après les quelque 17 milliards d’euros de mesures obtenus par le mouvement des « gilets jaunes ».
Pouvoir dévitalisé
Qu’Emmanuel Macron se retrouve dans une telle situation, quelques mois seulement après avoir surmonté la plus grave crise de son quinquennat, interpelle sur sa situation. Soit le chef de l’Etat a un goût immodéré pour le risque, soit il s’est trompé d’analyse.
En avril, après avoir éteint l’incendie des « gilets jaunes », il a choisi de donner des gages à l’électorat qui l’a élu en 2017. Sa conviction était que, s’il cessait de « transformer » le pays, c’en serait fini du macronisme. Il s’est donc engagé dans la réforme des retraites en promettant de remplacer les 42 régimes existants par un régime universel par points. Chantier gigantesque qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait voulu ouvrir.
Parce que la réforme figurait parmi ses promesses de campagne, ses supporteurs assurent qu’elle a été validée par le suffrage universel lors de l’élection présidentielle de 2017. Mais deux ans et demi ont passé, le pouvoir s’est dévitalisé et, pour corriger l’arrogance du début de mandat, Emmanuel Macron a promis l’écoute et la concertation. Le résultat est que cette réforme flotte, aucun membre du gouvernement n’est capable d’en énoncer clairement les finalités, d’en préciser le contenu, ni de dire à quel rythme elle sera menée. Avant même que l’épreuve de force s’engage, l’exécutif apparaît sur la défensive, ce qui n’est pas la meilleure posture pour remporter la bataille.
Comme tous ses prédécesseurs, le président de la République a du mal à admettre qu’une secousse en cours de mandat puisse l’obliger à dévier de sa ligne initiale. Or, le mouvement des « gilets jaunes » a été plus qu’une secousse. Il a révélé l’impasse sociale dans laquelle se trouve la transition écologique, le manque de services publics sur une partie importante du territoire et le ressentiment sourd d’une partie des Français qui se sentent hors du jeu démocratique.
Tous ces signaux d’alarme plaidaient pour un positionnement beaucoup plus protecteur. Emmanuel Macron n’a pas voulu revêtir ce costume, le jugeant contraire à son destin de réformateur. La rue, une nouvelle fois, est tentée de se venger.
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"Gilets jaunes" : le mouvement a coûté 2,5 milliards d'euros à la France INFO RTL -
Le gouvernement chiffre à 2,5 milliards d'euros le coût du mouvement des "gilets jaunes" sur la croissance. 5.000 artisans et commerçants ont demandé un coup de pouce de l'État.
Le 17 novembre 2018, des milliers de personnes se mettaient à occuper les ronds-points et à bloquer les routes. Leur signe de ralliement : un gilet jaune. Le mouvement était né et contre toute attente, il allait durer plusieurs mois. Les protestations et manifestations, souvent pacifiques, ont parfois été dramatiques avec des débordements, des violences, des affrontements, des commerces pillés et des bâtiments incendiés. Pendant plusieurs week-ends, la France est paralysée, à l'arrêt.
L'une des conséquences un an après, c'est le bilan économique de cette crise. Comme le révèle RTL vendredi 15 novembre, le chiffre est énorme. Le gouvernement chiffre à 2,5 milliards d'euros le coût du mouvement des "gilets jaunes" sur la croissance.
S'il n'y a pas une envolée des faillites pour le moment, 5.000 artisans et commerçants ont demandé un coup de pouce de l'État, pour ne pas mettre la clé sous la porte, avec un étalement du paiement de leurs cotisations sociales et fiscales pour un montant de 460 millions d'euros.
De leur côté, les assurances ont indemnisé 13.000 commerces saccagés ou pillés, pour un coût de 230 millions d'euros. De plus, 75.000 salariés ont été mis au chômage partiel, dans l'hôtellerie-restauration, le commerce et le transport depuis le début du mouvement.
Mais il y a des gagnants. Aujourd'hui, les clients reviennent dans les centres commerciaux dont le chiffre d'affaires progresse de près d'1% depuis le début de l'année. Les mêmes qui affichaient 2 milliards d'euros de pertes au début des blocages des ronds-points ont eu le droit d'ouvrir le dimanche pour compenser et les clients sont venus faire leurs courses le dimanche ; ils ont changé leurs habitudes de consommation.
À l'inverse, depuis que les "gilets jaunes" manifestent en centre-ville, les magasins de vêtements se plaignent toujours d'une baisse de fréquentation de 30% les samedis au cœur des villes.
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Si Emmanuel Macron se laisse aller, il peut toujours compter sur son épouse pour le rappeler à l'ordre. Le lundi 4 novembre, le président de la République a déposé ses valises en Chine, pour sa deuxième visite d'État. À l'occasion de ce séjour, le chef d'État a inauguré le Centre Pompidou × West Bund Museum, ce projet d’échange artistique culturel majeur entre la France et l'Empire du Milieu. Visiblement passionné par les œuvres présentées lors de l’exposition The Shape of Time, le pensionnaire de l'Élysée, qui avait déjà du retard à son arrivée, n'a pas hésité à prendre son temps, révèle Le Figaro. "Dans la salle du bas, les officiels attendent son discours depuis bientôt deux heures. Tout le monde s’impatiente. Lui se plante devant un tableau de Lee Ung-No, perdu dans ses pensées", écrivent nos confrères. Face à cette attitude, Brigitte Macron n'a pas manqué de le presser, avec une tape sur l'épaule. "Il faut accélérer", lui a-t-elle lancé discrètement.
Emmanuel Macron l'a toujours dit, pour lui, tout est une affaire de temps. "Il est normal qu’il y ait encore cette colère car les choses vont prendre du temps. Tout ne se fera pas en un mois", lâchait-il après la visite d'une mission locale à La Réunion, rappelle Le Figaro, alors que les Gilets jaunes réclamaient une hausse de leur pouvoir d'achat. À Saint-Denis, il avait déclaré à un habitant : "Je suis au milieu de mon mandat donc je suis dans l’action, dans le travail",ou encore"Tout est entre nos mains. On ne va pas le faire en deux mois. Je n’aime pas le terme de patience, il faut s’armer de détermination."
Emmanuel Macron avait prévenu les Français, dès le début de sa campagne présidentielle."Je resterai le maître des horloges, il faudra vous [les médias, nldr] y habituer, j’ai toujours fait ainsi. Je ne vais pas sauter pour aller devant les caméras parce que Mme Le Pen va devant les caméras", avertissait-il, le 2 avril 2017, sur le plateau de France 2. Mais derrière ce maître des horloges,Brigitte Macron n'est jamais très loin pour veiller au grain. Si la Première dame suit son mari dans ses déplacements, elle prend également soin de lui imposer des rendez-vous et des moments d'ordre privé. Au-delà de son agenda professionnel, elle planifie et organise leurs vacances, et lui rappelle les anniversaires de ses trois enfants, nés d'un précédent mariage. Une présence essentielle.
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Gilets jaunes : 1 an déjà
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Hôpitaux : silence, on coule !
ÉDITORIAL
Editorial. Dans une tribune au « Monde », 70 des 77 directeurs médicaux des départements médico-universitaires de l’AP-HP dénoncent un « système » qui « s’écroule ». Pour endiguer cette crise, le gouvernement doit annoncer un effort conséquent.
Editorial du « Monde ». Le navire hôpital est en train de couler et l’amiral aux commandes semble être aux abonnés absents. Jeudi 14 novembre, pour la première fois depuis une dizaine d’années, la Conférence des doyens de facultés de médecine, des syndicats de médecins, des personnels paramédicaux, des internes, des étudiants en médecine sont appelés à se mobiliser pour « sauver l’hôpital public ». Ce rassemblement quasi inédit montre à quel point la situation est critique.
« Ce système s’écroule et nous ne sommes plus en mesure d’assurer nos missions dans de bonnes conditions de qualité et de sécurité des soins », écrivent dans une tribune que nous publions 70 des 77 directeurs médicaux des départements médico-universitaires de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
L’hôpital craque de partout – et il ne s’agit plus seulement des urgences, ou de la grève, qui a débuté en mars et touche aujourd’hui plus de 260 services sur 478 dans le public – et c’est son fonctionnement qui est gravement en péril. Martin Hirsch, le directeur général de l’AP-HP, souligne que cette crise est notamment due à « des difficultés à recruter et à faire tourner les services ».
« Sous-financement organisé »
Selon la Fédération hospitalière de France, qui met en cause « le sous-financement organisé de l’hôpital », cette incapacité à répondre aux besoins de personnel concerne 97 % des établissements de soins publics. Les signes de ce malaise s’accumulent. A Mulhouse, les urgences risquent de fermer, faute de médecins. A Tourcoing, la maternité est amenée à suspendre les accouchements. Sur les 39 établissements franciliens de l’AP-HP, plus de 900 lits sur 20 000 sont fermés.
Au centre de la mobilisation du 14 novembre, qui devrait être de grande ampleur, la création de milliers d’emplois supplémentaires va être de nouveau mise en avant, les soignants exigent aussi une hausse immédiate de 300 euros net mensuels pour tous les salaires et l’arrêt des fermetures de lits d’hospitalisation. Quatorze mois après la présentation par Emmanuel Macron d’un plan santé, en septembre 2018, Agnès Buzyn, la ministre des solidarités et de la santé, a annoncé, il y a six semaines, un « pacte de refondation » pour répondre à la crise des urgences.
S’articulant autour de douze mesures, dotées de 754 millions d’euros sur la période 2019-2022, il va dans le bon sens, mais il ne répond pas aux attentes des grévistes. La ministre de la santé, qui connaît bien les conditions de travail à l’hôpital – qu’elle a qualifié, mardi, de « trésor national » – pour y avoir exercé son métier de médecin, ne semble pas avoir pris conscience de l’ampleur de la crise et de la vigueur de la contestation.
Mardi, au Sénat, où démarrait l’examen du projet de budget 2020 de la Sécurité sociale, Mme Buzyn, qui refusait jusqu’alors de desserrer l’objectif national de dépenses d’assurance-maladie (Ondam) – il prévoyait pour l’année prochaine une augmentation fixée à 2,1 % pour l’hôpital –, a ouvert la porte à une évolution de sa position. « Des discussions sont en cours » sur le niveau de l’Ondam, a-t-elle indiqué. « Ces discussions sont lourdes de conséquences, a-t-elle ajouté dans une allusion à son bras de fer avec Bercy, elles nécessitent des arbitrages difficiles. » Le gouvernement, qui veut éviter à tout prix, à l’approche des grèves du 5 décembre contre la réforme des retraites, une conjonction des luttes, doit annoncer au plus vite un effort conséquent. A moins de laisser couler l’hôpital.
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Patrick Balkany reste en prison après le rejet de sa deuxième demande de remise en liberté
La justice a rejeté la demande de remise en liberté de Patrick Balkany. Le maire de Levallois-Perret va donc rester en détention.
La cour d’appel de Paris a refusé ce mercredi matin la deuxième demande de remise en liberté de Patrick Balkany dans le volet « blanchiment » des affaires. Le maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) va donc rester en prison.
« Le maintien en détention de Patrick Balkany est ordonné », a indiqué le président, sans expliquer les motivations de la cour. Il a jugé la demande du maire « recevable » sur la forme mais « non fondée ». Le président a cité l'article 144 du code de procédure pénale qui indique, entre autres, la possibilité de maintien en détention pour « empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en examen et ses coauteurs ou complices ».
Patrick Balkany, qui a refusé d’être extrait de sa cellule de la maison d’arrêt de la Santé, n’était pas présent au délibéré.Son avocat Eric Dupond-Moretti a annoncé qu’il allait déposer une nouvelle demande de remise en liberté.
Pour rappel, l’édile a été condamné deux fois : à quatre ans de prison pour fraude fiscale avec incarcération immédiate le 13 septembre, puis à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec un nouveau mandat de dépôt le 18 octobre. Pour chacune de ses condamnations, il a déposé une demande de libération.
Premier procès en appel le 11 décembre
son ferme mais sans mandat de dépôt - a répondu au micro de BFMTV: « Comment voulez-vous qu'il aille? Il est choqué comme moi par la décision qui a été annoncée ce matin et qui est quand même difficilement compréhensible ».
« C'est intellectuellement paradoxal que la même cour, et les mêmes juges, prennent une decision totalement inverse à 15 jours d'écart », a-t-elle ajouté, s'engageant par ailleurs à « rendre » l'argent récolté par un comité de soutien pour payer la caution.
Dans sa première décision, la cour d'appel avait justifié le placement sous contrôle judiciaire de Patrick Balkany par le fait qu'il était « susceptible d'avoir des attaches privées hors de France », tout en estimant qu'il avait des « garanties suffisantes » de représentation.
Sur le fond, Patrick Balkany a reconnu des erreurs tout en les minimisant - évoqu. Mais il a contesté l'essentiel des accusations de blanchiment, niant posséder un ant un héritage familial non déclaré en Suisse dans le volet fraude fiscale de son procèsluxueux riad à Marrakech et assurant être étranger au montage offshore qui a permis son acquisition. Il a également contesté toute corruption passive, délit pour lequel il a été relaxé.