Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
09.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
Le Cinéorama est un procédé de projection cinématographique sur un écran circulaire balayé par dix projecteurs synchronisés.
Le procédé fut mis au point par le Français Raoul Grimoin-Sanson, breveté en 1897 et présenté à l’occasion de l’exposition universelle de 1900 à Paris. Mais il attira une telle foule qu’il dut être interrompu au bout de trois jours d’exploitation pour des raisons de sécurité.
Contrairement à une légende solidement établie, il n'y a sans doute jamais eu de projection publique, mais des descriptions imaginaires dans la presse de l'époque et les brochures publicitaires. Le 18 août de la même année, la Société française du Cinéorama fut mise en liquidation judiciaire.
Le Cinéorama, qu'il ait fonctionné ou non, reste par sa conception le premier des procédés de cinéma projetant des images à 360°. L'historien Jean-Jacques Meusy a fait la lumière sur cette belle légende, que des générations successives d'historiens du cinéma ont pris pour argent comptant.
Il fut le premier des procédés de cinéma circulaires : polyvision, cinemiracle, thrillerama, wonderama, circarama, circlorama, quadravision.
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Expansion de l'image à la projection
Le CinemaScope est un procédé de prise de vues et de projection qui consiste à anamorphoser (comprimer) l'image à la prise de vue, pour la désanamorphoser à la projection. Ce rapport de compression est de 2. Le CinemaScope ne désigne pas directement le format d'image, mais un procédé d'anamorphose de l'image, qui peut être utilisé en 35 mm comme en 16 mm, avec des ratios d'image différents.
C'est la Society of Motion Picture and Television Engineers (SMPTE) qui définit les normes de la fenêtre de projection de ce qu'on appelle le scope : CinemaScope 35 mm avec son optique. Le scope a aujourd'hui un ratio de 2,39:1.
C'est une image qui est comprimée lors du tournage puis étirée lors de la projection pour ne plus être déformée et retrouver son format panoramique.
Grâce à un objectif déformant (anamorphose), l'image est comprimée dans le sens horizontal lors de la prise de vue sur film classique ; à la projection, elle est étirée dans les mêmes proportions, ce qui permet de retrouver une image panoramique.
Le dispositif optique est basé sur celui de l'Hypergonar, inventé en 1926 par le Français Henri Chrétien. Il s'agit principalement d'une lentille cylindrique placée devant l'objectif primaire, sphérique.
Ce n'est qu'en 1953 que la 20th Century Fox conclut un accord avec l'inventeur du procédé, Henri Chrétien et présenta la même année le premier film en CinemaScope La Tunique (The Robe) d'Henry Koster. C'était en réalité le second film tourné selon ce procédé, le premier étant Comment épouser un millionnaire, longtemps après le film expérimental de Claude Autant-Lara de 1928 Construire un feu. Pour des raisons commerciales, il est sorti après La Tunique. La première projection publique a eu lieu le 16 septembre 1953. Le premier dessin animé utilisant ce procédé est le court métrage de Disney Les Instruments de musique (Toot Whistle Plunk and Boom, 1953), suivi ensuite par le long métrage d'animation La Belle et le Clochard (1955). Au sujet du film L'Infernale Poursuite (1956), le réalisateur Francis D. Lyon explique qu'il a apprécié ce nouveau format « plus facile pour la mise en scène et plus économique en réduisant les installations principalement pour les tournages en extérieur. »
Le premier film français en CinemaScope est Nouveaux Horizons de Marcel Ichac (1953), diffusé en avant-programme de La Tunique et qui tire mieux parti, par sa recherche de l'effet de profondeur via le travelling, des avantages du CinemaScope. La revue La Recherche explique ; « L'impression de profondeur disparaît dès lors que la caméra est statique ». Marcel Ichac, qui avait assisté aux États-Unis à la projection de This is Cinerama, avait tenu compte de cette particularité lorsqu'il avait tourné Nouveaux horizons. Le compte rendu de la projection de son film devant la Commission supérieure technique de l'image et du son (CST) indiquait en effet ; « Les membres de la CST ont pu constater lors de la projection que M. Ichac avait parfaitement compris pour ce premier film l'utilisation qui peut être faite du procédé du Professeur Chrétien et qu'il a su donner aux spectateurs ce pseudo-relief obtenu par la répétition des travelling avant, travelling arrière et latéral ; les spectateurs ont en effet eu une forte impression de plans détachés, impression qui a disparu avec la projection de La Tunique (...) Beaucoup de critiques qui avaient assisté en décembre 1953 à la projection des deux films avaient remarqué en effet que La Tunique était beaucoup moins convaincant de ce point de vue. »
En 1955, lors du tours du Mans, l’Angleterre a utilisé le CinémaScope.
Le rapport du CinemaScope a varié depuis sa création :
À partir de 1953, le son utilisé étant magnétique, l'image utilisait toute la largeur disponible du négatif. Le rapport était de 2,55:1. Le CinemaScope avec piste optique avait lui, un rapport de 2,35:1.
En 1957, la Society of Motion Picture and Television Engineers (SMPTE) normalise les dimensions de la fenêtre de projection du CinemaScope à 21,31 × 18,16 mm, soit un rapport de 1,1734:1, donc de 2,35:1 après désanamorphose.
En 1970, l'interimage n'étant pas assez grande, la SMPTE revoit les normes et diminue légèrement la hauteur de l'image simplifiant ainsi la précision du cadrage à la projection, les dimensions sont ramenées à 21,29 × 17,78 mm, soit à un rapport de 2,39:1.
En 1993, les dimensions sont encore très légèrement diminuées (20,95 × 17,52 mm) mais le rapport reste à 2,39:1.
Depuis, différents procédés basés sur le même principe sont utilisés, dont les plus connus sont Panavision et Technovision.
Variantes
En 1954, la Paramount crée le procédé VistaVision.
En 1954, développement du procédé économique Superscope, principalement exploité par le studio RKO. Ce procédé est considéré comme l'ancêtre du Super 35.
Le Techniscope est une version économique du Superscope. À la prise de vue l'image est moins haute, le film avance de deux perforations au lieu de quatre.
Dans les années 1960, la Shaw Brothers à Hong Kong invente son propre CinemaScope, baptisé Shawscope.
Dans les années 2000, Arri met au point le procédé Mscope, permettant d'utiliser des objectifs anamorphiques sur une caméra numérique prévue à cet effet, la D21.
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Denis Papin né à Chitenay dans le blaisois (région de Blois) le 22 août 1647 et mort à Londres le 26 août 1713, est un physicien, mathématicien et inventeur français, connu notamment pour ses travaux sur la machine à vapeur.
Denis Papin est né dans les environs de Blois en août 1647, dans le petit village de Chitenay. Issu d'une famille de notables de Blois, Denis Papin est le premier fils d'une fratrie de 10 frères et sœurs. Il est aussi le neveu de Nicolas Papin et le cousin germain d'Isaac Papin. Il suit d'abord les cours d'une école de jésuites, avant d'étudier à l'université d'Angers et de décrocher un diplôme de médecine tout en montrant des dispositions et un intérêt prononcé pour la physique.
Reçu docteur vers 1669, on le retrouve deux ans plus tard comme curateur auprès de Christian Huygens, un savant d'une immense renommée, qui anime alors l'Académie des sciences depuis 1670. Christian Huygens qui cherche alors un assistant, va recruter le jeune Blésois, le rémunérer sur ses propres appointements, et le loger dans ses appartements au Louvre, près de la Bibliothèque du Roi.
On ignore ce qui a mené Denis Papin à une telle ascension, à l'âge de 24 ans. Des biographes ont imaginé que Madame Colbert étant originaire de Blois, elle aurait pu intercéder en sa faveur. Une autre hypothèse semble plus vraisemblable : Papin, dont on sait qu'il n'était pas attiré par l'exercice de la médecine, se serait livré à sa passion pour la physique, en réalisant une machine remarquable : peut-être cette machine à incendie qui produit un jet orientable et continu, dont on ne connaît pas l'auteur, et qui fut justement apportée « par un étranger » à l'Académie des sciences vers 1671 .
En 1673, Huygens et son assistant Denis Papin, mettent en évidence à Paris le principe du moteur à combustion et explosion. Ils réussissent à déplacer un piston entraînant une charge de 70 kg sur 30 cm, en chauffant un cylindre métallique vidé d'air, empli de poudre à canon.
En 1673, à l'Académie royale des sciences, Denis Papin croise le chemin de Leibniz, du même âge que lui et qui restera son ami et son correspondant. Ses premières expériences portent sur le vide. Il publie à vingt-sept ans son premier mémoire, Les nouvelles expériences sur le vide, avec la description des machines qui servent à les faire, qui fait la description d'une première machine à faire le vide, peu chère car elle n'utilise pas de « vif argent » (mercure). On y découvre un savant marqué par la méthode cartésienne, et un inventeur ingénieux, qui met facilement ses théories en application en construisant des machines.
On lui doit :
1679 : cocotte minute ( Autocuiseur)
1687 : principe d'une machine à vapeur à piston
1689 : pompe centrifuge
1690 : piston à vapeur,
1707 : bateau à vapeur
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Inventions françaises de 1100 à 1699 (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
Inventions françaises de 1700 à 1799 (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
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La cigarette électronique (ou e-cigarette), aussi appelée vapoteuse, vaporette ou parfois vaporisateur personnel, est un dispositif électronique générant un aérosol destiné à être inhalé. Elle produit une « vapeur » ressemblant visuellement à la fumée produite par la combustion du tabac. Cette vapeur peut être aromatisée — arôme de tabacs blonds, bruns, de fruits, de bonbons, etc. — et contenir ou non de la nicotine.
À la différence de la fumée produite par une cigarette traditionnelle, cette « vapeur » n'est pas du tabac brûlé. Elle contient néanmoins des particules et substances cancérogènes ou toxiques mais en quantité plus faibles que la cigarette (ou la pipe). Elle est souvent présentée comme une alternative moins nocive au tabac ou comme un substitut pour le sevrage tabagique mais l'OMS et des agences nationales comme l'Agence nationale de santé publique (France) ont conclu à partir des études disponibles que le potentiel du vapotage comme outil d'aide au sevrage tabagisme « n'[était] pas clair ».
Terminologie
Le dispositif est communément désigné par « cigarette électronique » ou « e-cigarette » ou « e-cig », car, dans ses formes les plus démocratisées, il rappelle la forme et l'usage de la véritable cigarette, et simule sa fumée. Le terme « électronique » (ou le préfixe « e-») est un élément de marketing inventé en 2005 pour des dispositifs qui ne comportaient à l'époque pas d'éléments électroniques, ni microprocesseur. Fin 2013, la plupart des dispositifs sont électroniques, d'une complexité allant de simples mécanismes de protection à des modèles sophistiqués, avec variateur de tension ou de puissance, contrôle de la température de la résistance, décompte des bouffées, écran, communication avec ordinateur, etc.
Une cigarette électronique dont l'e-liquide contient de la nicotine peut aussi être appelé « système électronique d'administration de nicotine » ou SEAN
Quand elles ont la forme d'un cigare ou d'une pipe, elles peuvent alors aussi être nommées « cigare électronique » ou « pipe électronique ». Toutefois elles peuvent prendre des formes plus originales.
Les utilisateurs de cigarettes électroniques préfèrent souvent le terme « vapoter » (dérivé du mot « vapeur ») au lieu de « fumer » et se désignent non plus comme des fumeurs mais comme des « vapoteurs ». De même, afin d'éviter l'assimilation aux produits du tabac, les vapoteurs nomment l'appareil « vapoteuse ».
Les termes « cigarette électronique », « vapoter » et « vapoteur/vapoteuse » ont été inclus dans l'édition 2015 du Petit Larousse et du Petit Robert.
Historique
Le concept d'une cigarette électronique est élaboré par Herbert A. Gilbert en 1963, avec un brevet déposé en 1965 présentant le schéma d'une cigarette électronique « remplaçant le tabac et le papier par de l'air chauffé et aromatisé ». Gilbert fut approché par des sociétés souhaitant fabriquer cette cigarette, mais son invention ne fut jamais commercialisée.
Le premier dispositif rendu public destiné à simuler l'utilisation d'une vraie cigarette a été réalisé en 2003 par Hon Lik, un ancien pharmacien et ingénieur chinois qui a déposé en 2005 un brevet pour une « cigarette sans fumée à pulvérisation électronique ». Toutefois, ce premier dispositif exploite alors la technologie de nébulisation par ultrason. Hon Lik s'est ensuite associé à la société Golden Dragon Holdings pour commercialiser sa cigarette électronique en Chine en 2004. En novembre 2007, la Golden Dragon Holdings a changé le nom de l'entreprise en Ruyan (如烟), qui signifie « comme une cigarette » en chinois. Le nom change de nouveau en août 2010 en Dragonite International Limited.
La technologie de vaporisation par résistance chauffante, seule technologie commercialisée pour les cigarettes électroniques actuellement, a été inventée et brevetée vers 2009 par le chinois David Yunqiang Xiu (修运强) avec son « Electronic Nicotine Delivery System (ENDS) »
Les cigarettes électroniques sont pour la plupart fabriquées en Chine, dans diverses usines des villes de Shenzhen et Hong Kong. Les revendeurs du monde entier sélectionnent leurs produits via des intermédiaires sur place et se font livrer les kits tout prêts, ou achètent les divers éléments et font eux-mêmes le conditionnement des kits. Certains gros revendeurs louent des ateliers au sein des usines de production ou possèdent des ateliers de montage sur place. Il existe également des modèles développés et fabriqués en petites séries en Europe et en Amérique.
Les entreprises historiques du tabac se sont progressivement intéressées au marché de niche de la cigarette électronique et chaque acteur majeur du tabac propose maintenant sa cigarette électronique.
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Inventions françaises de 2000 à ce jour
2001 : baladeur multimédia, Archos |
2001 : Cigarette électronique, Stéphane Marc Vlachos |
2001 : chirurgie à distance, Jacques Marescaux, Michael Gagner (États-Unis) |
2002 : implantation de valve aortique par voie percutané (TAVI), Alain Cribier |
2004 : Hypertélescope, Antoine Labeyrie, Hervé Le Coroller et Julien Dejonghe |
2004 : ranélate de strontium (Protelos), médicament pour les os, Servier |
2005 : première transplantation d'un visage, Bernard Devauchelle, Jean-Michel Dubernard |
2005 : Telvibudine, médicament contre l'hépatite B, Gilles Gosselin, Jean-Louis Imbach et Martin L. Bryant, prix de l'inventeur européen 2012 |
2005 : Ivabradine (Procoralan), médicament pour le cœur, Servier, Prix Galien 2008 |
2011 : pneu increvable colmatant instantanément toute perforation, Michelin (commercialisation prévue en 2014) |
2011 : hématies artificielles fonctionnelles |
2011 : hélicoptère entièrement électrique, Pascal Chrétien |
2011 : Vitrimère, matériau composite, Ludwik Leibler, prix de l'inventeur européen 2015 |
2012 : Larynx artificiel, Christian Debry |
2012 : Tériflunomide, médicament pour la sclérose en plaques, Sanofi |
2013 : cœur artificiel autonome, Alain Carpentier (CARMAT) |
2013 : Pneumatique avec bande de roulement auto-régénérante, RegenionTM, Agnès Poulbot, Jacques Barraud, Michelin, prix de l'inventeur européen 2018 |
2014 : distributeur automatique de baguettes chaudes, (gagnant du concours Lépine), Jean-Louis et Jean-Claude Hecht |
2016 : route solaire, Société Colas et CEA-Tech |
2016 : Dengvaxia, vaccin contre la dengue, Sanofi-Pasteur |
2016 : Domino, le bouton connecté, La Poste |
2016 : Oombrella, le parapluie intelligent, Weezzo |
2016 : Thermo, thermomètre connecté ultra-précis qui permet de prendre sa température, par simple contact sur la peau, en deux secondes et de manière fiable, Withings |
2016 : Disco, drone aile volante avec caméra, Parrot |
2016 : SmartPebble, galet interrupteur sans fil connecté, AwoX |
2016 : ampoule musicale, AwoX |
2016 : thermostat en temps-réel (chauffage sur-mesure sans gaspillage), Ween |
2016 : Balios, objet connecté pour l'équitation dont les capteurs renvoient sur le smartphone du cavalier des données précises sur ses progrès, tout en évaluant le degré de bien-être de l'animal, Equisense |
2016 : Mixfader, objet connecté en Bluetooth avec une tablette ou un smartphone qui permet de mixer des sons |
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Inventions françaises de 1950 à 1999
1950 : stylo à bille Bic Cristal, Marcel Bich (Société Bic) |
1951 : hélicoptère à turbine, SO 1120 Ariel III, SNCASE (premier vol) |
1952 : pompage optique, permettant la conception de laser, Alfred Kastler |
1952 : neuroleptique, Paul Charpentier, Henri Laborit et Pierre Deniker |
1952 : hibernation artificielle, Henri Laborit |
1952 : astrolabe à mercure (observations astronomiques), André Danjon |
1953 : portrait-robot, Roger Dambron, médaille de bronze au Concours Lépine |
1954 : soudage par bombardement électronique, M. Sthor (Commissariat à l'énergie atomique) |
1954 : aéronef à décollage et atterrissage verticaux, Michel Wibault (dépôt du brevet) |
1954 : poêle Tefal poêle de cuisine anti-adhésive, recouverte de téflon, Marc Grégoire |
1955 : Caravelle, avion à réaction à moteurs arrière, Pierre Satre (Sud-Aviation) |
1956 : procédé SECAM de télévision couleur breveté, Henri de France |
1956 : pot d'échappement catalytique (automobile), Eugène Houdry |
1958 : enceinte acoustique à amplificateur incorporé, Société Cabasse |
1958 : Panrama, premier procédé cinématographique permettant la projection de films sur un écran de cinéma hémisphérique géant |
1959 : Soucoupe plongeante, Jacques-Yves Cousteau et Jean Mollard |
1959 : Metformine (glucophage), médicament pour le diabète, Jean Sterne, Elie Azerad |
1959 : fer à coiffer électrique, René Lelièvre, Roger Lemoine |
1959 : écran magique (jouet), André Cassagnes |
1961 : Animographe, machine pour produire des dessins animés, Jean Dejoux |
1963 : Premier préparateur culinaire, le Robot-Coupe, Pierre Verdun |
1963 : Doypack, sachet souple tenant debout, Louis Doyen |
1964 : fromage sans matières grasses, Gervais (entreprise) |
1965 : K-way, Léon-Claude Duhamel |
1965 : pneu asymétrique, Michelin XAS |
1966 : usine marémotrice de la Rance, EDF |
1966 : Aérotrain, Jean Bertin |
1967 : fenestron, carénage du rotor de queue d'hélicoptère, Société Sud-Aviation |
1967 : Dépakote, (médicament contre l'épilepsie et la dépression), Pierre Eymard |
1969 : chambre à fils, pour la détection de particules, Georges Charpak |
1968 : bioprothèse valvulaire, (valve biologique), Alain Carpentier |
1969 : boite de vitesses automatique à commande électronique, Renault |
1970 : Digicode, Bob Carrière |
1971 : fabrication assistée par ordinateur, (FAO), Pierre Bézier, Renault |
1971 : Véhicule Automatique Léger (VAL, métro automatique), Robert Gabillard |
1972 : Le micro ordinateur, François Gernelle |
1972 : Prolog (langage de programmation), Alain Colmerauer et Philippe Roussel |
1972 : chirurgie par cœlioscopie, Philippe Mouret |
1973 : synthèse des cryptates, Jean-Marie Lehn |
1973 : absorbeur d'humidité, Jean Vasseur |
1974 : carte à puce, Roland Moreno |
1974 : interféromètre à 2 télescopes, Antoine Labeyrie |
1976 : vaccin contre l'hépatite B, Philippe Maupas |
1976 : stimulateur respiratoire, Roy-Camille |
1978 : plip, verrouillage à distance des portes de voiture, Paul Lipschutz |
1978 : allumage électronique intégral, Thomson |
1978 : insecticide Decis, Société Roussel-Uclaf |
1978 : Navelbine, médicament anticancéreux, Pierre Potier, Laboratoires Pierre Fabre48 |
1979 : Culture in vivo de lymphocytes T, équipe de l'hôpital Saint-Louis (Paris) |
1980 : forage horizontal industriel, Société Elf et Institut français du pétrole |
1980 : Minitel, début de l'utilisation, PTT |
1981 : élastomère PEBA (en), Gérard Deleens, Société Elf |
1981 : pompe à insuline sous-cutanée Jacques Mirouze |
1981 : Analyse isotopique par résonance magnétique nucléaire, Gérard Martin, Maryvonne Martin |
1981 : TGV, conception de 1974 à 1981 par Société Alstom |
1982 : Almitrine (Vectarion), médicament pour l'insuffisance respiratoire, Servier |
1983 : enrobé drainant (revêtement routier), société Beugnet |
1983 : langage de progmmation Ada, Jean Ichbiah et Société CII-Honeywell Bull |
1984 : laser dentaire Erbium et YAP, (SAT) |
1984 : sécateur électrique, Daniel Delmas |
1985 : vaccin contre la leishmaniose, L. Monjour |
1985 : test de dépistage du SIDA, Institut Pasteur |
1985 : Hydreliox, mélange gazeux pour la plongée sous-marine, Henri Germain Delauze (Société Comex : |
1985 : vaccin humain obtenu par génie génétique, Institut Pasteur |
1986 : langage de programmation Caml, Inria |
1986 : casque antibruits actif (à émission de contre-bruit), Christian Carme et Alain Roure |
1986 : pavé autobloquant, René Temey |
1986 : stent endocoronaire, Jacques Puel |
1986 : radeau des cimes, pour l'exploration de la canopée, Gilles Ebersolt |
1986 : Adrafinil, médicament psychostimulant, Laboratoire Louis Lafon |
1987 : stimulation cérébrale profonde (traitement de la maladie de Parkinson), Alim-Louis Benabid et Pierre Pollak |
1987 : moule de pâtisserie en silicone, Jean Daudignac |
1988 : miroirs à retournement temporel (retournement d'ondes sonores), Mathias Fink |
1988 : pilule abortive RU486, Étienne-Émile Baulieu |
1988 : embrayage électronique, Valeo |
1989 : test hépatite C, Ortho Diagnostic |
1989 : Suspension hydractive, Citroën XM |
1989 : Docétaxel (taxotère), médicament anticancéreux, Pierre Potier (Rhône-Poulenc) |
1990 : LC Concept, son numérique salles cinémas, Pascal Chédeville et Elisabeth Löchen |
1990 : Agomélatine (Valdoxan), médicament antidépresseur, Servier |
1991 : Modafinil, médicament psychostimulant, Laboratoire Louis Lafon, Michel Jouvet |
1991 : Turbo code, code informatique pour les télécommunications, Claude Berrou |
1994 : pneu vert, à faible résistance à l'avancement, Michelin |
1996 : PAX System, pneu indéjantable à accrochage vertical (permettant de rouler en cas de crevaison), et commercialisation des pneu de couleur, Michelin |
1998 : composition musicale automatique, René-Louis Baron |
1999 : Plavix, médicament anticoagulant, Sanofi-Aventis |
1999 : format de compression vidéo DivX, Jérôme Rota |
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Inventions françaises de 1900 à 1949
1900 : turbine à vapeur à étage de pression, Auguste Rateau |
1900 : thermomètre à ether de pétrole, Arsène d'Arsonval : |
1900 : accéléromètre, Eugène Huguenard |
1900 : Narval, sous-marin moderne à double coque et propulsion mixte, Maxime Laubeuf |
1900 : Cinéorama, procédé de projection cinématographique sur 360 degrés, Raoul Grimoin-Sanson |
1900 : premières liaisons radios opérationnelles en mer sur la longueur d'onde des 600 mètres, Camille Papin Tissot |
1901 : fabrication mécanique du verre par étirage, Émile Gobbe |
1901 : Lipiodol (en), médicament à base d'iode et produit de constraste en radiologie, Marcel Guerbet, Laurent Lafay |
1902 : procédé industriel de liquéfaction de l'air, Georges Claude |
1902 : moteur multisoupape, Panhard & Levassor |
1902 : scooter, Société Auto-Fauteuil |
1902 : moteur V8, Clément Ader |
1903 : train routier à traction continue, Charles Renard |
1903 : Stovaïne, anesthésique local de synthèse, Ernest Fourneau |
1903 : verre feuilleté Triplex, Édouard Bénédictus |
1903 : bec Meker, appareil de chauffage utilisé en laboratoire, Georges Méker |
1903 : turbine à gaz à explosion, Armengaud |
1903 : moto à suspension avant, Truffault (société) |
1903 : soudage oxyacétylénique, Fouch, Picard |
1904 : moto à fourche télescopique, Terrot (société) |
1904 : pastille Valda, Henri-Edmond Canonne |
1905 : aileron d'avion, Robert Esnault-Pelterie |
1905 : Pathéchrome, machine à colorier les films, Pathé, Gaumont |
1905 : pneu à clous, Michelin |
1905 : test d'intelligence, Alfred Binet et Théodore Simon |
1906 : manche à balai d'avion, Robert Esnault-Pelterie |
1906 : lyophilisation, Arsène d'Arsonval et F. Bordas |
1907 : teinture de synthèse pour les cheveux, Eugène Schueller |
1907 : autochrome (photographie en couleur), Auguste et Louis Lumière |
1907 : pétanque, Jules Hugues |
1907 : avion monoplan, Robert Esnault-Pelterie |
1907 : stéréo-cinéma, appareil optique, Émile Reynaud |
1907 : hélicoptère, Paul Cornu |
1907 : test Mantoux pour la détection de la tuberculose, Charles Mantoux |
1907 : boîte de vitesses automatique, Fernand Forest |
1908 : bélinographe, (transmission d'images à distance) Édouard Belin |
1909 : transmission instantanée d'images, préfigurant la télévision, Georges Rignoux et A. Fournier |
1909 : Cent-Vues, appareil photographique utilisant le 35 millimètres, médaille d'or au concours Lépine, Étienne Mollier |
1910 : Croque-monsieur |
1910 : tube au néon, Georges Claude |
1910 : hydravion, premier vol autonome, Henri Fabre |
1910 : variateur de vitesse pour moto, Société Terrot |
1910 : avion volant à plus de 100 km/h, Louis Blériot |
1910 : autochenille, Adolphe Kégresse |
1911 : radiophare, André Blondel |
1911 : badin, instrument de mesure de la vitesse d'un avion, Raoul Badin |
1912 : avion entièrement métallique « Tubavion », Charles Ponche et Maurice Primard |
1912 : fréquencemètre, René Barthélémy |
1912 : un des systèmes de TSF, Lucien Rouzet |
1913 : poste de triage automatique |
1913 : roue en acier démontable (roue de secours), Michelin |
1913 : statoréacteur |
1914 : palmes modernes, Louis de Corlieu |
1915 : sonar, Paul Langevin |
1915 : tulle gras, type de pansement, Auguste Lumière |
1915 : tube de rouge à lèvres coulissant, Maurice Levy |
1916 : fusées Le Prieur, roquettes incendiaires pour avion, Yves Le Prieur |
1917 : char de combat à tourelle pivotante, Renault FT, Renault |
1917 : béton compacté mécaniquement, Eugène Freyssinet |
1917 : catadioptre, Henri Chrétien |
1917 : avion télécommandé, Max Boucher |
1917 : récepteur radio à changement de fréquence, Lucien Lévy |
1917 : phagothérapie, guérison par des bactériophages, Félix d'Hérelle |
1917 : stroboscope électrique, Étienne Œhmichen |
1921 : le BCG, vaccin antituberculeux, Albert Calmette et Camille Guérin |
1921 : Acétarsol, médicament anti-infectieux, Ernest Fourneau |
1921 : avion de plus de 300 km/h, Nieuport-Delage |
1922 : rustine, Louis Rustin |
1922 : vaccin contre le tétanos, Institut Mérieux |
1923 : machine à affranchir le courrier, Philippe Tiranty |
1924 : suspension oléopneumatique, Georges Messier |
1925 : Procédé Ugine-Perrin, méthode permettant d'obtenir de l'acier inoxydable, René Perrin |
1925 : vaccin avec adjuvant, Gaston Ramon |
1926 : polo (vêtement), René Lacoste et André Gillier |
1926 : joint Tracta, joint de cardan joint homocinétique pour traction avant, Jean-Albert Grégoire et Pierre Fenaille |
1926 : CinemaScope, (Hypergonar), Henri Chrétien |
1926 : turbocompresseur pour avion, Auguste Rateau |
1927 : carottage électrique, (détection du pétrole) Frères Schlumberger |
1927 : ABS (anti blocage des roues), Gabriel Voisin |
1927 : radiosonde, (étude de l'atmosphère), Robert Bureau et Pierre Idrac |
1928 : précontrainte du béton, Eugène Freyssinet |
1928 : craquage catalytique (chimie), Eugène Houdry |
1928 : ondes Martenot, instrument de musique électronique, Maurice Martenot |
1929 : Micheline (transport), Michelin |
1930 : coronographe permettant l'étude du soleil, Bernard Lyot |
1930 : Élytroplan, empennage d'avion en "T", Charles de Rougé |
1930 : orgue électronique, Edouard Coupleux et Joseph Givelet |
1930 : exploitation de l'énergie thermique des mers, Georges Claude |
1930 : rhodoquine, médicament contre le paludisme, Ernest Fourneau à l'Institut Pasteur |
1930 : antivol Neiman, Abram Neiman |
1931 : suspension automobile à quatre roues indépendantes, André Dubonnet et Antoine-Marie Chedru |
1932 : vaccin contre la fièvre jaune, Jean Laigret et Andrew Sellards |
1933 : Pipéroxane, premier médicament antihistaminique (contre les allergies), Ernest Fourneau et Daniel Bovet |
1933 : Horloge parlante, Ernest Esclangon |
1934 : radioactivité artificielle, Irène et Frédéric Joliot-Curie |
1934 : radar décimétrique : Émile Girardeau dépose un brevet et effectue des tests sur ce type particulier de radars. À la même époque, le Britannique Robert Watson-Watt, l'Américain Robert Morris Page, l'Allemand Hans-Karl von Willisen et d'autres travaillent de façon indépendante et déposent leurs propres brevets. Cependant, le premier à réaliser un ancêtre de l'appareil est l'Allemand Christian Hülsmeyer en 1904 |
1934 : projecteurs hertziens, Clavier |
1934 : pneu à lamelles, Michelin |
Premier panier à salade souple, 1935 |
1934 : lampe à lumière froide, René Coustal |
1935 : propriétés thérapeutiques des sulfamides, J. et Th. Tréfouël, F. Nitti et D. Bovet (Institut Pasteur, laboratoire d'E. Fourneau) |
1935 : panier à salade souple pliant, dit Le Champion, tissage mécanique, fabriqué de 1935 à 1967, Henri Gautreau |
1936 : malle secrétaire, (malle avec un bureau pliant), Louis Vuitton |
1937 : Metalic, pneumatique à carcasse d'acier, Michelin |
1937 : fusil pour pêche sous-marine, Jacques-Yves Cousteau |
1937 : fusée à étages, Louis Damblanc |
1938 : Dacorène, premier médicament pour régulariser le rythme cardiaque, Ernest Fourneau(Société Rhone-Poulenc) |
1939 : Gramicidine (antibiotique), René Dubos |
1939 : diaphragme à ouverture automatique, Martin |
1940 : accumulateur zinc-argent, Henri André |
1941 : microscope protonique, Claude Magnan et Paul Chanson |
1941 : Rhofil (fibre textile), J. Corbière |
1943 : scaphandre autonome moderne à détendeur automatique, Jacques-Yves Cousteau et Émile Gagnan |
1943 : stigmomètre, dispositif pour appareil photographique, Lucien Dodin |
1944 : photocomposition (lumitype), René Higonnet et Louis Moyroud |
1946 : pneu à carcasse radiale, Michelin |
1946 : bikini (maillot de bain), Louis Réard (déjà utilisé durant l'antiquité) |
1946 : VéloSoleX, Société Solex |
1946 : codes (automobiles), Pierre Cibié |
1947 : pansement soluble, Robert Monod |
1947 : Clavioline, synthétiseur de musique, Constant Martin |
1948 : skis à fixation de sécurité, Jean Beyl (1926 - 2008) |
1948 : briquet à gaz, Henry Pingeot |
1948 : Dilvasène, médicament psychotrope, Ernest Fourneau, Daniel Bovet (Institut Pasteur et Rhône-Poulenc) |
1949 : Mobylette, Éric Jaulmes et Charles Benoit (Motobécane) |
1949 : Vaporisateur hypodermique, Scherer |
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Inventions françaises de 1800 à 1899
1800 : cafetière à percolation, Jean-Baptiste de Belloy |
1800 : semoir à barillet, Christophe-Joseph-Alexandre Mathieu de Dombasle |
1800 : spéculum, Joseph Récamier (réinvention, déjà utilisé durant l'antiquité) |
1801 : métier à tisser Jacquard, Joseph Marie Jacquard |
1801 : harpe à double mouvement, Sébastien Érard |
1801 : gaz d'éclairage, Philippe Lebon |
1805 : allumettes, Jean-Joseph-Louis Chancel |
1807 : pyréolophore, moteur à combustion interne, Claude Niépce et Nicéphore Niépce |
1810 : machine à filer le lin, Philippe de Girard |
1810 : piano à pédale, Sébastien Érard |
1815 : sécateur, Antoine François Bertrand de Molleville |
1816 : cardeuse mécanique de laine, Godard |
1817 : alambic à distillation continue, Charles Derosne |
1818 : chaux hydraulique, Louis Vicat |
1818 : géothermie, François de Larderel |
1818 : tunnelier, Marc Isambart Brunel |
1818 : Amorce à percussion, François Prélat |
1819 : mesure de la tension artérielle, Jean-Léonard-Marie Poiseuille |
1819 : stéthoscope, René-Théophile-Hyacinthe Laennec |
1820 : arithmomètre, machine à calculer mécanique, Charles Xavier Thomas de Colmar |
1821 : lentille à échelon, Augustin Fresnel |
1821 : frein de Prony, type de frein, Gaspard de Prony |
1822 : lithotriteur, (traitement des calculs rénaux), Jean-Jacques-Joseph Leroy d'Étiolles |
1822 : chronographe encreur, Nicolas Matthieu Rieussec |
1822 : pont suspendu à câbles, Marc Seguin |
1823 : bougie stéarique, Eugène Chevreul : |
1823 : pont suspendu à câbles métalliques, Marc Seguin |
1824 : alcoomètre, Louis Joseph Gay-Lussac |
1825 : obusier Paixhans, Henri-Joseph Paixhans |
1825 : photographie, Nicéphore Niepce |
1826 : dérouleuse pour bois, J. Pape |
1827 : différentiel, Onésiphore Pecqueur (réinvention, déjà connu durant l'Antiquité) |
1827 : roue en dessous à aube courbe, Jean-Victor Poncelet |
1827 : sténotype, Benoît Gonod |
1827 : synthèse chimique du bleu-outremer, Jean-Baptiste Guimet |
1827 : chaudière tubulaire à tubes d’eau intérieurs, Marc Seguin |
1828 : taille-crayon, Bernard Lassimone9 |
1828 : cartouche à broche, Casimir Lefaucheux |
1829 : locomotive à chaudière tubulaire, Marc Seguin |
1829 : système Braille, Louis Braille |
1829 : serrure incrochetable, Alexandre Fichet |
1829 : serrure à deux pennes, Charles-Louis Sterlin et Eugène Bricard |
1829 : charrue Pluchet, Vincent Charlemagne Pluchet |
1830 : machine à coudre, Barthélemy Thimonnier |
1830 : objectif photographique, Chevalier |
1830 : tour (machine-outil) universel, Étienne Calla |
1830 : balles (d'arme à feu) cylindro-coniques et cylindro-sphériques, Henri-Gustave Delvigne |
1831 : allumette phosphoriques à friction, Charles Sauria |
1831 : fabrication industrielle des briques, Auguste Virebent |
1832 : alternateur électrique, Hippolyte Pixii |
1832 : turbine hydraulique, Benoît Fourneyron |
1834 : otoscope, instrument médical pour l'appareil auditif, Jean-Pierre Bonnafont |
1835 : polychlorure de vinyle (PVC), Henri Victor Regnault |
1835 : machine à cintrer, E. Philippe |
1835 : tuile mécanique, Joseph Gillardoni |
1836 : turbine axiale, Pierre Fontaine-Baron |
1836 : chromolithographie, impression en couleur, Godefroy Engelmann |
1836 : fibre de verre, Ignace Dubus-Bonnel (en) |
1837 : siphon à soda, Antoine Perpigna |
1838 : daguerréotype, Louis Daguerre |
1838 : détendeur, Manuel Théodore Guillaumet son invention ne connut pas de suite et celle du détendeur de Rouquayrol et de Denayrouze (de 1864, que perfectionnèrent Cousteau et Gagnan en 1943) se produisit indépendamment |
1839 : cellule photovoltaïque, Antoine Becquerel |
1840 : massicot (machine à couper le papier), Guillaume Massiquot |
1840 : procédé Triger de fondation par air comprimé, Jacques Triger |
1840 : ciment moderne, Louis Vicat |
1840 : carabine à tige, Louis-Étienne Thouvenin |
1840 : métier rectiligne à volant, Poivret |
1840 : véhicule à air comprimé, Antoine Andraud, Cyprien Tessié du Motay |
1841 : tuile à emboîtement (tuile mécanique), Gilardoni Frères |
1841 : marteau-pilon, François Bourdon (Le Creusot) |
1841 : bobine d'induction, Antoine Masson, Louis Breguet |
1842 : arithmaurel, Timoleon Maurel |
1842 : harmonium, instrument de musique, Alexandre-François Debain |
1842 : canon à frein de bouche, Antoine Hector Thésée Treuille de Beaulieu |
1842 : montre à remontoir à étrier, Adrien Philippe |
1843 : hélice moderne (à pales), Augustin Normand, John Barnes |
1844 : synthèse de la digitaline (médicament pour le cœur), Claude-Adolphe Nativelle |
1844 : baromètre anéroïde, Lucien Vidie |
1845 : cartouche à percussion annulaire, Louis-Nicolas Flobert (en) |
1846 : serrure à combinaison, Alexandre Fichet |
1847 : réveille-matin réglable, Antoine Redier |
1847 : marégraphe, Antoine-Marie Chazallon |
1847 : photographie sur verre, Abel Niépce de Saint-Victor |
1847 : ciment armé, Joseph Lambot |
1847 : mètre ruban, Alexis Lavigne |
1848 : micromètre, Jean-Louis Palmer |
1848 : balle Minié, Montgomery, Henri-Gustave Delvigne, Claude Étienne Minié |
1849 : Tube de Bourdon (manomètre métallique), Eugène Bourdon |
1850 : colloïde photosensible (gravure photomécanique), Alphonse Poitevin |
1850 : bleu d'Auvergne, (fromage), Antoine Rousse |
1850 : navire de ligne à vapeur, le Napoléon, Henri Dupuy de Lôme |
1851 : photographie par plaque de verre, Claude Félix Abel Niépce de Saint-Victor |
1852 : cuirassé à coque en fer, La Gloire, Henri Dupuy de Lôme |
1852 : dirigeable Giffard, Henri Giffard |
1852 : gyroscope, Léon Foucault |
1852 : ferrotype, technique photographique, Adolphe-Alexandre Martin |
1853 : aspirine, Charles Frédéric Gerhardt : découverte de l'acide acétylsalicylique et dépôt de brevet |
1854 : production industrielle de l'aluminium, Henri Sainte-Claire Deville |
1854 : malle plate, Louis Vuitton |
1855 : nettoyage à sec, Jean-Baptiste Jolly |
1855 : machine à vapeur à surchauffeur, Gustave-Adolphe Hirn |
1855 : frein d'urgence pour les locomotives, Charles-Urbain Bricogne |
1856 : sarrusophone, instrument de musique, Pierre-Auguste Sarrus et Pierre-Louis Gautrot |
1856 : héliogravure, Abel Niépce de Saint-Victor |
1857 : télescope à miroirs parabolique en verre, Léon Foucault |
1857 : bétonnière, Cézanne |
1857 : machine frigorifique à compression, Ferdinand Carré |
1857 : avion motorisé sans pilote (modèle réduit), Félix du Temple |
1857 : phonautographe, stylet sur une membrane élastique pour enregistrer la voix humaine, Édouard-Léon Scott de Martinville |
1858 : injecteur, Henri Giffard |
1859 : fuchsine, (colorant), Verguin |
1859 : rouleau compresseur à vapeur, L. Lemoine |
1859 : microfilm, René Dagron |
1859 : batterie rechargeable (accumulateur au plomb), Gaston Planté |
1859 : réfrigérateur à absorption de gaz, Ferdinand Carré |
1859 : servomoteur, Joseph Farcot |
1859 : atoxyl, médicament, Antoine Béchamp |
1860 : frein à air comprimé, Désiré Martin |
1860 : bande Velpeau, Alfred Velpeau |
1860 : excavateur à godets, Alphonse Couvreux |
1860 : photosculpture, François Willème |
1861 : la Chère hélice, prototype d'hélicoptère miniature à moteur à vapeur, dont la chaudière fut une des premières utilisations de l'aluminium, Gustave Ponton d'Amécourt |
1861 : vélocipède à pédales Michaudine, Pierre Michaux |
1862 : synthèse de l'acétylène, Marcellin Berthelot |
1863 : le Plongeur, sous-marin à moteur à air comprimé, Charles Brun et Commandant Bourgois |
1863 : machine frigorifique à l'ammoniac, Ferdinand Carré |
1864 : scaphandre autonome, (avec bouteilles d'air comprimé) Benoît Rouquayrol et Auguste Denayrouze |
1865 : four Martin (production de l'acier), Pierre-Émile Martin |
1865 : pasteurisation, Louis Pasteur |
1865 : acétate de cellulose, Paul Schützenberger |
1866 : montre à diapason, Louis Breguet |
1866 : pile sèche, Georges Leclanché |
1866 : moteur solaire, Augustin Mouchot |
1867 : acier à coupe rapide, Henri Aimé Brustlein |
1867 : ascenseur hydraulique, Félix Léon Edoux |
1867 : phototypie, procédé d'impression, Cyprien Tessié du Motay et Charles-Raphaël Maréchal |
1867 : béton armé, Joseph Monier |
1868 : machine à coudre à pédale, Pierre Cobet |
1869 : margarine, Hippolyte Mège-Mouriès |
1869 : roulement à billes pour véhicule, Jules Pierre Suriray |
1869 : photographie en couleurs, Charles Cros et Louis Ducos du Hauron |
1869 : vélo à chaine, A. Guilmet |
1869 : usine frigorifique, Charles Tellier |
1870 : moteur à combustion et explosion, Charles-Joseph Dusaulx |
1871 : moto, Louis-Guillaume Perreaux |
1871 : montre à échappement à tourbillon, Abraham-Louis Breguet |
1871 : planophore, premier aéroplane en modèle réduit, Alphonse Pénaud |
1872 : bouton de vêtement à quatre trous, Alexandre Massé |
1872 : douche, François Merry Delabost |
1874 : verre trempé, La Bastie |
1874 : code télégraphique Baudot, Émile Baudot |
1875 : raquette de tennis avec cordage en boyaux, Pierre Babolat |
1875 : malle-lit (avec un lit dépliant), Louis Vuitton |
1875 : moteur refroidi par air, A. De Bishop |
1875 : locomotive compound, Anatole Mallet |
1876 : navire frigorifique, Charles Tellier |
1877 : praxinoscope, jouet optique, Émile Reynaud |
1877 : liquéfaction de l'oxygène, Louis Paul Cailletet |
1878 : automobile à vapeur produite en série, Amédée Bollée |
1879 : rhéostat (appareil de réglage du courant électrique), Louis Clerc |
1880 : couveuse, Odile Martin, Stéphane Tarnier |
1880 : magnéto d'allumage basse tension, Fernand Forest |
1881 : vaccin contre le charbon pour les animaux, Louis Pasteur |
1881 : bouillie bordelaise (protection de la vigne), Ulysse Gayon et Alexis Millardet |
1881 : fosse septique, Jean-Louis Mouras, abbé Moigno |
1881 : hors-bord, Gustave Trouvé |
1881 : voiture électrique, Gustave Trouvé |
1881 : théâtrophone, Clément Ader |
1881 : soudure à l'arc, Auguste de Méritens |
1881 : bigophone (instrument de musique), Romain Bigot |
1881 : transport d’électricité à longue distance, Marcel Deprez |
1882 : transformateur électrique, Lucien Gaulard et John Dixon Gibbs |
1882 : fusil photographique, Étienne-Jules Marey |
1883 : pistolet à peinture, Alexandre Ferdinand Godefroy |
1884 : soie artificielle, Hilaire de Chardonnet |
1884 : poudre sans fumée, Paul Vieille |
1884 : filtre Chamberland, (élimination des micro-organismes), Charles Chamberland |
1884 : parfum à éléments de synthèse (non naturels), Paul Parquet (en) (Houbigant (parfumeur)) |
1884 : pulvérisateur, Victor Vermorel |
1884 : automobile mue par un moteur à pétrole à 4 temps, Édouard Delamare-Deboutteville |
1884 : poubelle, récipient à ordure commun, Eugène Poubelle, préfet de Grenoble, puis de Paris |
1885 : vaccin contre la rage, Louis Pasteur |
1885 : Réglettes de Genaille-Lucas, abaque facilitant les calculs, Édouard Lucas, Henri Genaille |
1885 : carburateur à niveau constant, Fernand Forest |
1886 : production d'aluminium par électrolyse, Paul Héroult |
1886 : pyromètre thermoélectrique (mesure de la température à distance), Henry Le Chatelier |
1886 : arracheuse de betteraves, A. Bajac |
1886 : fusil Lebel, les colonels Gras, Bonnet et Lebel |
1887 : cubarithme, instrument éducatif pour l’enseignement des mathématiques aux aveugles |
1887 : four à arc électrique industriel, Paul Héroult |
1887 : générateur à vaporisation instantanée pour moteur à vapeur, Léon Serpollet |
1888 : machine à écrire pour aveugles (en braille), Auguste Mauler |
1888 : machine à calculer pouvant extraire les racines carrés, Léon Bollée |
1888 : sérothérapie, utilisation de sérum en médecine, Charles Richet |
1888 : Fer à friser pour le chauffer électrique, Alexandre Ferdinand Godefroy |
1888 : théâtre optique, Charles-Émile Reynaud |
1889 : Soutien-gorge moderne, Herminie Cadolle |
1889 : calculatrice à crosses (Arithmographe), Louis Troncet |
1889 : réchaud transparent à alcool, Henri Gautreau |
1890 : locomotive thermoélectrique, Jean-Jacques Heilmann |
1890 : appareil volant (Éole) précurseur de l'avion, Clément Ader |
1890 : rayonne (cuprammonium), Louis Henri Despeissis |
1890 : sèche-cheveux, Alexandre Ferdinand Godefroy |
1890 : cohéreur à limailles, (détecteur d'onde électromagnétiques) Édouard Branly |
1891 : sérum antidiphtérique, Emile Roux |
1891 : anaglyphe (images vues en relief), Louis Ducos du Hauron |
1891 : pneumatique démontable à chambre à air, Edouard Michelin |
1891 : Spectroheliographe, Henri Deslandres |
1891 : Photographie en couleurs par franges d'interférence, Gabriel Lippman |
1891 : carte postale photographique, Dominique Piazza |
1892 : ballon-sonde, Gustave Hermite et Georges Besançon |
1892 : clémentine, Vital Rodier |
1892 : lampe à acétylène, Henri Moissan |
1893 : éclairage holophane, André Blondel |
1893 : herse écroûteuse, Antoine Bajac |
1893 : verre armé, L. Appert |
1893 : oscillographe, (étude graphique des courants), André Blondel |
1894 : machine à fabriquer les bouteilles, Claude Boucher |
1894 : Projecteur de cinéma, Auguste et Louis Lumière |
1894 : télégraphe à retransmetteur automatique, Émile Baudot |
1895 : automobile équipée de pneumatiques (l'Éclair), Michelin |
1895 : dérailleur pour vélo, « polycelere », Jean Loubeyre |
1895 : automobile à allumage par batterie, Albert de Dion, De Dion-Bouton |
1895 : camion à moteur à essence, Panhard et Levassor |
1896 : canon à frein hydropneumatique (canon de 75), Émile Rimailho, Joseph-Albert Deport, Sainte-Claire Deville |
1896 : sérum anticholérique, Émile Roux |
1897 : autorail, Léon Serpollet |
1897 : hydroglisseur, Charles de Lambert |
1898 : boîte de vitesses à prise directe, Louis Renault |
1898 : embrayage à friction, De Dion-Bouton |
1898 : carbure de bore, Henri Moissan |
1899 : bobine Oudin, (production d'arc électrique), Paul Oudin, Arsène d'Arsonval |
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Inventions françaises de 1700 à 1799
1705 : parapluie pliant, J. Marius |
1707 : bateau à vapeur, Denis Papin |
1710 : bidet (meuble) |
1714 : mat de charge, F. Ressin |
1719 : papier à fibre de bois, Réaumur |
1725 : métier à tisser programmable par ruban perforé, Basile Bouchon |
1732 : tube de Pitot, Henri Pitot |
1738 : Automate joueur de flute, Jacques de Vaucanson |
1743 : ascenseur à contrepoids, De Velayer |
1744 : réverbère, Dominique-François Bourgeois |
1745 : opération de la cataracte par ablation du cristallin, Jacques Daviel |
1747 : électromètre (mesure de la charge électrique), Jean Antoine Nollet |
1747 : imperméabilisation des vêtements, François Fresneau de La Gataudière |
1748 : horloge à échappement à détente, Pierre Le Roy |
1750 : semoir mécanique à alvéoles, Henri Louis Duhamel du Monceau |
1751 : tour (machine-outil) à charioter, Jacques de Vaucanson |
1751 : machine à raboter, Nicolas Focq |
1754 : semoir à cuiller, Diancourt |
1754 : aquatinte, procédé de gravure, François-Philippe Charpentier |
1756 : sauce mayonnaise |
1759 : clavecin électrique, Jean-Baptiste Thillaie Delaborde |
1760 : liquide fumant de Cadet, composé organométallique, Louis Claude Cadet de Gassicourt |
1765 : ceinture de sauvetage, Jean-Baptiste de La Chapelle |
1768 : aréomètre (mesure de la masse volumique d'un liquide), Antoine Baumé |
1768 : tuyau en caoutchouc, J. Macquer |
1770 : automobile, Nicolas-Joseph Cugnot |
1770 : métier à tisser à chaîne, Jacques de Vaucanson |
1770 : dentier en porcelaine, Alexis Duchateau |
1775 : eau de Javel, Claude-Louis Berthollet |
1776 : métier à dentelles, Leturc |
1780 : calorimètre (mesure des quantités de chaleur), Antoine Lavoisier et Pierre-Simon de Laplace |
1780 : machine à vapeur à chaudière tubulaire, Charles Dallery |
1783 : aérostat (montgolfière), Joseph et Étienne de Montgolfier |
1783 : parachute, Louis-Sébastien Lenormand |
1791 : guillotine, Antoine Louis |
1791 : Camembert, Marie Harel, Charles-Jean Bonvoust : Marie Harel détenait sans doute cette recette de sa mère Marie-Catherine Fontaine, dont le fromage était vendu sur les marchés de Camembert dans l'Orne |
1791 : synthèse de la soude à partir de sel marin, (procédé Leblanc), Nicolas Leblanc |
1793 : ambulance volante, Dominique-Jean Larrey |
1794 : télégraphie aérienne, Claude Chappe |
1795 : conserve alimentaire, Nicolas Appert |
1795 : crayon, Nicolas-Jacques Conté |
1795 : poudre à canon au chlorate de potassium, Claude-Louis Berthollet |
1795 : bélier hydraulique, Joseph-Michel Montgolfier |
1798 : machine à fabriquer du papier en continu, Louis Nicolas Robert |
1798 : montre à échappement et à cheville, L. Perron |
1799 : système international d'unités |
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Camembert est une appellation générique qui désigne généralement un fromage industriel à pâte molle et à croûte fleurie. Commercialement, cette appellation d'origine normande ne fait l'objet d'aucune protection et se voit utilisée pour des fromages n'ayant parfois que peu de rapport avec le camembert originel. Dans certaines régions de France, le camembert est appelé "Clakoss" ou "Camemboss".
Pour se distinguer de cette multitude de fromages appelés « camembert » par leurs fabricants, la filière de production agricole normande du camembert originel a demandé et obtenu l'enregistrement comme AOP, une protection de l'Union européenne, de l'appellation d'origine « camembert de Normandie ». La production du lait et sa transformation en fromage sont assurées uniquement par cette filière composée d'agriculteurs producteurs fermiers et de transformateurs qui respectent le cahier des charges attaché à ce label officiel.
Origines
Il a existé des fromages dans cette région bien avant la naissance de la célèbre Normande Marie Harel, en 1761. Dès 1554 et 1569, le fromage du pays d'Auge est cité. En 1708, Thomas Corneille évoque le fromage de Camembert dans un traité de géographie. Depuis le xviiie siècle, le camembert est devenu une référence. Selon Pierre Androuët, ce fromage frais de lait caillé écrémé et égoutté a été transformé par le secret de fabrication du fromage de brie et son essor économique est lié à la proximité de stations balnéaires à la mode : le fromage trouva là une clientèle de touristes qui le fit découvrir à Paris. Selon la légende, historiquement peu crédible, l'histoire du fromage commencerait en octobre 1791, lorsque Marie Harel, une habitante de Camembert, aide le prêtre réfractaire alençonnais Charles-Jean Bonvoust à échapper aux républicains. Ce curé, prétendument originaire de Brie, l'aurait alors remerciée en lui révélant le secret de fabrication du fromage briard. Marie Harel (II), la fille de Marie Harel (I) et son époux Thomas Paynel, augmentèrent peu à peu la production de ce nouveau fromage. Napoléon III, lors d'un séjour effectué à Argentan, l'aurait goûté, apprécié et se le serait fait livrer à son palais des Tuileries à Paris. C'est ainsi qu'aurait commencé la fortune du Camembert.
Élément de la ration militaire
L'inclusion d'une portion de camembert dans la ration militaire, durant la Première Guerre mondiale contribue également à la diffusion du produit.
La bataille du lait cru
L'émergence de crises sanitaires alimentaires impliquant le lait cru ou pasteurisé sont toujours possibles. Elles peuvent fortement affecter les producteurs et les transformateurs. Il existe une divergence de points de vue dominants à propos des notions de « risques sanitaires » et de « qualité » entre la France et certains pays anglo-saxons (États-Unis, notamment). Le lait cru est perçu comme source de risques dans certains pays, et comme gage de qualité dans d'autres ; En 2007, le groupe Lactalis et la Coopérative Isigny-Sainte-Mère, les deux plus grands fabricants de camembert de Normandie, fabriquant alors 90 % du volume de cette Appellation d’origine protégée, ont souhaité « momentanément » abandonner cette dernière pour n'avoir plus à en respecter les contraintes, pour des motifs sanitaires selon ces entreprises. Ceci se serait traduit par une chute des ventes de 6 500 tonnes en 2007 à 4 500 tonnes entre 2007 et fin 2008. Ne cèdant pas à la pression des 2 transformateurs industriels, le Syndicat des Fabricants de Camembert de Normandie a refusé de modifier son cahier des charges. La Coopérative Isigny-Sainte-Mère a finalement relancé une fabrication de camembert de Normandie, tout en maintenant une fabrication de « camembert générique » sous sa marque Le Médaillon issu de lait microfiltré.
Le début des années 2000 verra la totalement disparition des modestes productions paysannes de camembert de Normandie.
En 2019, deux grosses fermes assurent une production de camembert de Normandie commercialisée avec la mention « fermier ».
Fabrication
Le lait est réchauffé à environ 37 °C puis ensemencé en levain (bactéries lactiques) avant d'être emprésuré. La coagulation prend environ 3/4 d'heure. Le fromage caillé est tranché en petits cubes, à l'aide d'un tranche-caillé. Laissé au repos, le lactosérum remonte à la surface. Il est soutiré par le fromager avant que le caillé soit mis en moule. Là, l'égouttage se poursuit et le moule donne sa forme circulaire au fromage. Le fromage est retourné à plusieurs reprises pour être égoutté uniformément.
Une fois formé, le fromage est déplacé vers le hâloir où commence l'affinage. La température et l'hygrométrie sont régulées afin de mettre les ferments lactiques dans les meilleures conditions de développement. Au bout de quelques jours apparaît un feutrage blanc, le pénicillium spécifique : Penicillium camembertii.
Image du fromage
Symbole de son aura auprès du consommateur, il existe des collectionneurs de boîtes de camembert, les tyrosémiophiles. Avec la baguette de pain, il est un symbole international de la France
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Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : France | ||||||||||||||||||||||||||
DESCRIPTION | Camembert | ||||||||||||||||||||||||||
Marie Harel | |||||||||||||||||||||||||||
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MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
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