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Monde : France

Allan Théo

Allan Théo

Allan Théo (de son vrai nom Alain Rouget) est un auteur-compositeur-interprète, né le 11 avril 1972 à Saint-Amand-Montrond.


Son premier album Emmène-moi (1998) s'écoule à plus d'un million d'exemplaires dans les pays francophones. En 2011, il revient avec un album rock, Reprends les armes, produit par le label communautaire My Major Company.


Aîné d'une fratrie de quatre enfants, Allan Théo naît le 11 avril 1972 à Saint-Amand-Montrond, alors que ses parents ne sont âgés que de 19 ans. Sa mère, secrétaire, est passionnée par les artistes issus de la Motown et par le jazz, tandis que son père, électricien, l'initie dès l'enfance à la musique rock des Sex Pistols et des Doors. Il tournera toutefois rapidement le dos à ce style musical suite à des relations difficiles avec son père.
À 7 ans, il est inscrit au conservatoire de Versailles où il apprend brièvement le solfège. À 10 ans, alors qu'il réside Grenoble, il s'intéresse à la musique péruvienne et demande à sa mère de lui offrir une flûte de Pan. Cela lui permettra plus tard de jouer dans des camps itinérants. C'est à 12 ans qu'il découvre son instrument phare : le piano. Passant d'un petit clavier monophonique au piano d'un ami, il se fait rapidement connaître des écoles de musique et des magasins spécialisés, où il se rend pour pratiquer. Il se tourne alors vers le Jazz qu'il apprend à partir de méthodes et joue des quartets, sur le modèle de son idole de l'époque Keith Jarrett.

Il monte des groupes avec des camarades du lycée, ce qui lui permet d'interpréter ses chansons à l'occasion de la Fête de la musique. Bon élève, il obtient son bac littéraire et poursuit ses études avec un BTS de commerce international. Il se focalise alors sur son avenir professionnel et met de côté la musique. C'est à l'occasion d'un stage à l'étranger qu'il s'assoie au piano dans un bar et qu'il rejoue pendant des heures ; la musique s'impose alors comme le métier qu'il désire exercer.


À l'été 1996, Allan Théo quitte Grenoble pour se rendre à Paris, où il écume les auditions. En 1998, on lui propose d'interpréter Emmène-moi, un titre loin du jazz dont il est passionné mais qui va se révéler être une véritable opportunité. Plus d'un million d'exemplaires de l'album du même nom vont être écoulés dans les pays francophones : l'opus est disque d'or en France, le single disque d'or en France et en Belgique, disque de platine au Québec. C'est un grand succès commercial.

En 2000, Allan Théo désire néanmoins orienter sa carrière musicale vers des sonorités plus folk. Ce tournant va générer un gros désaccord avec son producteur, qui conduit l'artiste à se libérer de son contrat. En 2001, il décide donc d'auto-produire son deuxième album, Soupir, qui sortira au Québec en 2002 (Guy Cloutier Communications). Mais une fois encore, ses partenaires souhaitent qu'Allan Théo se réoriente vers le style musical de ses premiers succès, et ce différend va une nouvelle fois mettre un terme au projet.

En 2007, Allan Théo décroche un emploi de bureau et signe parallèlement avec un label indépendant, Bonsaï Musique, pour l'album THEO. Il dissimule son nom et s'oriente vers des sonorités plus rock : il fonde le Theo-Group et écume les cafés-concerts. Le groupe fait partie des "Découvertes Jeunes Talents" lors de l'édition 2008 du festival Solidays. Cette expérience renforce la détermination de l'artiste qui décide de continuer dans cette voie alternative. Il participe également au collectif de lutte contre la maladie d'Alzheimer, Les Marguerites, présent sur le single J'y étais pas signé chez Midi52/EMI.


Le 20 juin 2010, Allan Théo poste ses premières maquettes sur le site du label communautaire My Major Company. Le 24 septembre 2010, il atteint les 100 000 euros requis pour la production de son album, grâce à ses 1425 internautes-producteurs. Sur cet opus, Allan Théo est à la fois auteur, compositeur, réalisateur et interprète de tous les instruments, à l'exception des cordes. L'album Reprends les armes, sorti le 16 mai 2011, a été mixé par Stéphane Buriez et François Boutault au studio Contrepoint, et masterisé par Rodolphe Plisson au studio AVRM.


Avec sa femme Sophie, ils accueillent une petite fille prénommée Jaïnhaa le 26 mai 2012. En juin 2012, il participe à l'émission Un dîner presque parfait sur M6 ; le repas était basé sur le thème de "l'obscure clarté".


Pour l'album Reprends les armes, Allan Théo s'est inspiré de son ressenti lorsqu'il a recommencé à travailler, après cinq ans passés à vivre de ses droits d'auteurs. Il propose une approche très critique du monde du travail, dans des titres tels que Je dérive, Je resterai et Vivre au Soleil : il dépeint la violence sourde qui règne dans les bureaux, la désillusion et la résignation, alors même qu'il s'était juré de faire de la musique son métier. Il aborde également les thèmes du sexe comme exutoire (Dessine moi, Les Yeux fermés) et de la volonté actuelle de garder le contrôle dans la relation de couple (Dans ce Monde, Pas Question). Enfin, Allan Théo dépeint l'acceptation de son côté sombre dans des titres tels que Reprends les armes et Isolez-moi. L'écriture en français s'est imposée à lui pour pouvoir exploiter la richesse du lexique, notamment en termes d'images.


A la fois inspiré par l'énergie du néo metal (RATM, Linkin Park, Deftones, Soulfly, Ektomorf, Il Niño, Celldweller, Lost Prophets, Marilyn Manson, Mass Hysteria) mais également amateur de mélodies, Allan Théo a cherché à joindre les deux dans ce dernier album, écrit intégralement à la première personne.

Discographie

Albums

1998 Emmène-moi

2002 Soupir

2007 THEO

2011 Reprends les armes


Singles

1998 : Emmène-moi
1998 : Lola
1998 : Soñar
1998 : J'aurais voulu te dire
2006 : J'ai pas demandé
2011 : Je dérive
2011 : Vivre au soleil

 

 
 
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Léon Morin, Prête (1961)

Léon Morin, Prête (1961)

Léon Morin, prêtre est un film franco-italien sorti le 15 septembre 1961, adapté du roman Léon Morin, prêtre (1952) de Béatrice Beck, et réalisé par Jean-Pierre Melville.


Durant l'occupation, dans une ville de province, la jeune veuve de guerre d'un juif communiste, mère d'une fillette, défie un prêtre sur le terrain de la religion. Certaine de sa rhétorique, elle est pourtant déconcertée par les réponses du prêtre. Peu à peu, elle perd pied. Chaque nouvelle rencontre avec ce prêtre la rapprochera de la conversion. Sa résistance cédera devant le travail de la grâce. Une amie lui ouvrira involontairement les yeux sur l'une des raisons de sa conversion : l'Abbé Morin est beau.

 

 


Fiche technique 

Titre : Léon Morin, prêtre
Réalisation : Jean-Pierre Melville
Scénario : Jean-Pierre Melville d'après le roman homonyme de Béatrix Beck.
Producteur : Carlo Ponti et Georges de Beauregard
Société de production : Rome-Paris Films, Compania Cinetografica Champion (Rome) et Lux Compagnie Cinématographique de France (Paris)
Musique : Martial Solal
Son : Jacques Maumont
Photographie : Henri Decaë
Montage : Jacqueline Meppiel, Nadine Trintignant et Marie-Josèphe Yoyotte
Décors : Daniel Guéret
Pays d'origine : France - Italie
Format : 1 × 1,65 noir et blanc - Son mono
Genre : Comédie dramatique
Durée : 130 minutes (2 h 10)
Date de sortie : 15 septembre 1961 (France)

Distribution 

Jean Paul Belmondo: Léon Morin
Emmanuelle Riva: Barny
Irène Tunc : Christine Sangredin
Nicole Mirel : Sabine Levy
Gisèle Grimm : Lucienne
Marco Behar : Edelman
Monique Bertho : Marion
Marc Eyraud
Nina Grégoire
Monique Hennessy : Arlette
Edith Loria : Danielle
Micheline Schererre
Renee Liques
Simone Vannier
Lucienne Le Marchand : Une secrétaire
Nelly Pitorre
Ernest Varial
Volker Schlöndorff : La sentinelle armée
Chantal Gozzi
Cedric Grant : soldat américain
George Lambert : soldat américain
Marielle Gozzi
Patricia Gozzi
Gérard Buhr : Gunther
Howard Vernon : le Colonel
Charles Boda : le jeune cycliste

Léon Morin, Prête (1961)

À la sortie du film les critiques sont partagés.
Certains reconnaissent la qualité du travail de J-P. Melville et de ses acteurs :
le cinéaste (également adaptateur), à coup de menus détails, de légères ellipses, d'infimes retouches, est parvenu à restituer les lumières du livre tout en estompant ses ombres. Du très beau travail. - Jean Rochereau, La Croix du 03/10/1961
Film probe, émouvant, beau − comme le roman qu'il reproduit si fidèlement. Nous sommes étonnés d'êtres émus, troublés, de sentir passer le surnaturel - Claude Mauriac, Le Figaro du 30/09/1961
La grâce s'imite donc, me disais-je. Qu'un bon acteur [Belmondo] puisse devenir n'importe quelle créature, entrer dans toutes les peaux, je le savais. Mais ici il fallait devenir ce saint qui ne sait pas qu'il est un saint et qu'il fût en même temps ce garçon aimé d'une jeune femme et qui sait qu'il est aimé. - François Mauriac, Le Figaro littéraire du 18/11/1961
L'interprétation est ici primordiale. En témoigne, s'il était besoin, l'effacement presque total de la technique. Les scènes qui ouvrent le film (ces scènes qui se réduisent souvent à des plans uniques) constituent, par leur concision, un modèle d'exposition. - André S. Labarthe, France Observateur du 21/09/1961
Jean-Pierre Melville a réalisé là, sans bruit, un travail d'une honnêteté et d'une intelligence remarquables. Il y a été bien aidé par deux interprètes tout à fait exceptionnels : Jean-Paul Belmondo [et] Emmanuelle Riva. - Jacqueline Michel, Le Parisien libéré du 27/09/1961
D'autres sont moins flatteurs :
Aussi le film est-il bavard, très bavard, trop bavard. (...) les arguments pour ou contre la croyance, déversés par les protagonistes tout au long de la projection, n'ont pas le relief souhaité. Claude Garson, L'Aurore du 25/09/1961
Et ce pourrait être du Delannoy, en plus soigné. Pas un instant on ne sent la griffe d'un créateur. - Pierre Marcabru, Combat du 25/09/1961
Melville a un vrai talent de cinéaste. Mais peut-être a-t-il été trop fidèle parfois, à la lettre de l'œuvre originale. Le film n'est pas construit. Il se déroule chapitre par chapitre. Certains sont remarquables, d'autres sonnent plus creux. - France Roche, France-Soir du 27/09/1961
Le film, bien que magistralement interprété par deux grands acteurs (...), risque fort de n'emporter l'adhésion d'aucun public et même de lasser certains spectateurs par sa longueur et la passivité monotone de la récitante. - Armand Monjo,

 

 

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Morin,_pr%C3%AAtre_(film)

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Brigitte Bardot : Tentative de suicide

Brigitte Bardot : Tentative de suicide

 

Tentative de suicide (1960)

La Vérité sort dans les salles parisiennes le 2 novembre 1960. Le film est bien accueilli par la critique et connaît un énorme succès public (il est récompensé dans de nombreux festivals internationaux et nommé à l'Oscar du meilleur film étranger 1961). Ce jour de première, Brigitte Bardot est absente. Quelques semaines plus tôt, le 28 septembre 1960, jour de son anniversaire, elle est trouvée, inconsciente, aux alentours d'une bergerie, près de Menton. Elle a avalé des barbituriques et s'est tranché les veines des poignets. L'ambulance qui l'emmène à l'hôpital est contrainte de s'arrêter, des photographes, prévenus, peu soucieux de son état alarmant, barrant la route au véhicule, prennent des photos, puis la laissent repartir vers les urgences. Elle reprend connaissance dans un hôpital de Nice 48 heures plus tard.

Sa tentative de suicide fait les gros titres des journaux comme France Dimanche et Ici Paris. À sa sortie de l'hôpital, elle doit faire face à la réaction du public. Sa convalescence se passe à Saint-Tropez, où sa mère ne la laisse jamais seule. Sami Frey, qui a réussi à se faire réformer, lui demande de venir le retrouver près de Paris. La réalisation du film La Bride sur le cou débute en janvier 1961. Après trois semaines de tournage à la demande de l'actrice auprès des producteurs, le metteur en scène Jean Aurel, qu'elle juge médiocre, est remplacé par Roger Vadim.


Vie privée de Louis Malle : tournage mouvementé (1961)

Elle accepte alors de jouer dans Vie privée, adapté de sa propre vie, sous la direction de Louis Malle. Le tournage a lieu à Genève, en Suisse. Au cours d’une scène avec Marcello Mastroianni, un pot de géraniums tombe à trois centimètres de sa tête, puis l'équipe est bombardée de tomates, de vieux cageots et de pots pleins d'eau. Bardot est insultée de toutes parts : « La putain, en France. Qu'elle aille chez elle faire ses saloperies. La paix en Suisse. Qu'elle crève. Des ordures pour les ordures. Qu'on rouvre les maisons closes pour la mettre dedans avec une caméra ». On retrouve l'anicroche dans une scène du film, où son personnage est crument invectivé par une femme de ménage : « J'en ai assez de voir votre tête partout […]. Est-ce que vous n'allez pas bientôt leur foutre la paix à tous ces pauvres garçons […] ? Mais qu'est-ce que vous êtes donc ? Une chienne ? […] Ça gagne des millions pour se montrer à poil et pendant ce temps-là, mon frère, il est en Algérie ». La réalisation se poursuit de façon plus apaisée à Paris et à Spolète en Italie et demeure pour l'actrice, avec La Vérité son film préféré. Son personnage a de la compassion pour les animaux, elle retrouve la barre de la danseuse classique qu'elle fut jeune fille et chante pour la première fois à l'écran (la chanson Sidonie, comme la plupart de celles qu'elle interprète par la suite, est signée Jean-Max Rivière, initialement prévue pour le film Voulez-vous danser avec moi ?).


Le 12 novembre 1961, une lettre de menace de l'OAS exigeant d'elle la somme de 50 000 francs pour soutenir les activistes de l'Algérie française lui parvient. L'actrice met son fils en sécurité en Suisse. Son père demande à la police de protéger le domicile de sa fille, mais en vain. Elle porte plainte pour tentative de chantage et extorsion de fonds. Elle décide également de divulguer la lettre de chantage dans le magazine L'Express, hebdomadaire très engagé contre la guerre d'Algérie, et de l'accompagner d'une réponse sous forme de lettre ouverte. Elle y déclare notamment : « Je suis persuadée, en effet, que les auteurs et les inspirateurs de ce genre de lettre seront rapidement mis hors d'état de nuire s'ils se heurtent partout à un refus net et public de la part des gens qu'ils cherchent à terroriser par leurs menaces et leurs attentats. En tout cas, moi, je ne marche pas parce que je n'ai pas envie de vivre dans un pays nazi ». Son père reçoit une autre lettre de chantage de membres de l'OAS menaçant cette fois de vitrioler Brigitte Bardot si les 50 000 francs demandés ne sont pas versés. Elle recourt alors à une police privée et fait surveiller son immeuble jour et nuit.

La lettre ouverte de Brigitte Bardot suscite des réactions polarisées dans la presse et la société, lui conférant un nouveau profil politique. En Angleterre, le quotidien londonien The Times lui rend hommage dans son éditorial du 1er décembre 1961 et fait son éloge pour son refus de se soumettre au chantage des « percepteurs » de l'O.A.S. qui dpnnera le courage de résister aux victimes de menaces analogues et conclut ainsi : « L'O. A.S. fait preuve de maladresse, en même temps qu'elle a manqué de galanterie. ».

En France, à gauche, le quotidien L'Humanité lui consacre plusieurs jours d'affilée des articles dans ses pages politiques et en une. Le syndicat français des acteurs lui exprime sa solidarité. Un éditorial politique de Libération titre « B.B.B. = Bravo Brigitte Bardot ». À droite, L'Aurore publie une fausse information qui devra être démentie « B.B. s'en va à Varsovie et à Moscou » et fait disparaître son nom de la rubrique « Choisissez la vedette que vous voulez voir » où elle figurait régulièrement. Ici-Paris ne la met plus en couverture pendant deux mois. Pour Aux écoutes, la lettre est un faux, rédigé par les conseillers en relations publiques de Bardot. À Alger, elle est sifflée dans les cinémas. France-Soir publie deux photos côte à côte : une Brigitte Bardot en sari avec la légende « B.B. boycottée à Alger », et une autre en pantalon corsaire avec la légende « B.B. soutenue par ses camarades ». Pour son numéro de nouvel an 1962, Le Canard enchaîné salue « notre B.B. nationale », la qualifiant de « la fille la plus déshabillée de l'écran, mais aussi la plus culottée » en terminant par ces mots : « Bravo Brigitte, on préfère votre plastique au leur ! ».

Le 5 janvier 1962, alors que son domicile est surveillé et qu'elle craint toujours un attentat, elle se rend sur le plateau de Cinq colonnes à la une pour dénoncer les méthodes barbares des abattoirs. Elle fait intervenir dans l'émission le jeune militant pour la cause animale Jean-Paul Steiger qui s'est infiltré dans un abattoir et a photographié les conditions d'abattage par égorgement des animaux dans les abattoirs de Paris. Elle explique en direct les méthodes d'anesthésie par pistolet déjà utilisées dans d'autres pays. Suite à l'émission, elle obtient encore en janvier un rendez-vous avec le ministre Roger Frey, ministre de l’Intérieur pour lui présenter les pistolets d'abattage. Elle s'entretient également avec lui des menaces dont elle fait l'objet.

En février 1962, elle entame un tournage de 3 mois à Dijon, en Italie et à Fort Boyard, aux côtés de Robert Hossein pour l'adaptation par Roger Vadim du roman de Christiane Rochefort, Le Repos du guerrier.

Le Mépris, film culte signé Godard (1963)

Le 5 août 1962, Brigitte Bardot apprend à la radio la mort de Marilyn Monroe (découverte morte dans la nuit, après l'absorption de barbituriques). Le suicide évoqué et probable de la star américaine affecte grandement Brigitte Bardot, consciente des similitudes de destins entre elles, de l'éphémère de la gloire, paniquée, elle déclare à son ami et parolier Jean-Max Rivière : « Que vais-je devenir ? ».

Ce même mois, son compagnon Sami Frey répète avec Anna Karina la pièce Pour Lucrèce de Jean Giraudoux. Cette dernière est l'épouse du réalisateur Jean-Luc Godard et les deux couples se retrouvent souvent dans une brasserie parisienne. Des affinités se créent et Brigitte Bardot, qui sait que Godard travaille à une adaptation cinématographique de ce roman, lui fait savoir qu'elle a adoré Le Mépris d'Alberto Moravia. Godard cherche une actrice pour son film, Bardot veut le rôle, mais elle qui, au moment de Et Dieu créa la femme, incarnait aux yeux du cinéaste « la modernité » s'est depuis lors compromise, selon lui, avec Autant-Lara et Clouzot, et l'envie n'est plus là : « Étant donné que Bardot est devenue ce qu'elle est… », a t-il déclaré. Mais le choix n'incombe pas à Jean-Luc Godard et le producteur américain (installé en Europe), Joseph E. Levine est catégorique : ce sera Bardot ou rien et le film se fera avec elle ou ne se fera pas. Bardot est confirmée et engagée pour un cachet d'un million de dollars, soit la moitié du budget total.

Pour souhaiter une bonne année 1963 aux téléspectateurs, la comédienne accepte d’interpréter des chansons de divers auteurs et compositeurs, notamment de Serge Gainsbourg — qu'elle vient de rencontrer et qui lui a écrit L'Appareil à sous — ainsi que Jean-Max Rivière sur des compositions de Gérard Bourgeois, tout en dansant sur des airs du folklore d'Amérique latine.

Le tournage du Mépris commence à Rome, aux studios Cinecittà, le 22 avril 1963, il se déplace ensuite à Sperlonga et s'achève près de Capri, à la Villa Malaparte. Le partenaire principal de Bardot, Michel Piccoli, n'est autre à l'écran que le double de Godard. Son rôle est celui d'un scénariste attirant à l'esprit veule, qui sur la proposition d'un producteur américain (incarné par Jack Palance), accepte de réécrire une adaptation de L'Odyssée d'Homère, mis en scène par un réalisateur allemand (Fritz Lang à l'écran), qui, arrivé en Italie, prend conscience que sa femme se détourne de lui. Brigitte Bardot se rend très vite compte que Jean-Luc Godard évolue dans un univers totalement différent du sien : silencieux, masquant ses yeux par de sombre lunettes, ou le regard fuyant, il la tétanise, bien qu'elle ignore qu'elle le pétrifie tout autant. Le réalisateur va pourtant réussir à la diriger. À la suite d'un pari perdu avec lui, Brigitte Bardot consent à renoncer à sa célèbre coiffure et à brider ses cheveux par un serre-tête. L'actrice a très vite conscience qu'en la filmant le réalisateur veut recouvrer Anna Karina, lui demandant même de reproduire sa démarche. Un mimétisme qu'il pousse jusqu'à lui imposer le port d'une perruque noire. Les paroles crues qu'elle prononce devant la caméra, sont celles de l'épouse de Godard dans la vie. Bardot réalise qu'avec ce film le réalisateur met autant en scène sa liaison épuisée que celle brisée conçue par Moravia dans son roman. L'actrice n'est pas coutumière d'être à ce point inhabitée par un rôle et elle n'apprécie guère cet état. Ce film sur la douleur d'un amour n'est pas celui qu'elle s'imaginait à la lecture du livre. Godard, qui confie à l'actrice « ne rien comprendre, la filme comme un sphinx » et celle dont même le célèbre phrasé parait morne, semble ailleurs. Seul Fritz Lang, avec lequel elle partage une même passion pour les animaux, lui fait part de son admiration. En guise de conclusion, le réalisateur l'expose toutefois dans un décor de rêve qui la sublime : la villa de Curzio Malaparte, élevée sur un rocher au-dessus de la Méditerranée, où Bardot/son personnage annonce à son mari que leur liaison est terminée.

Lors de sa sortie, Le Mépris reçoit un accueil mitigé de la part du public et de la critique. Néanmoins, Jean-Louis Bory écrit :

« Le véritable Et Dieu… créa la femme, c'est Godard qui l'a tourné, et cela s'appelle Le Mépris. […] Ce que Vadim a imaginé dans son premier film, mais n'a plus été capable de réaliser, ce que Louis Malle a raté dans Vie privée, Godard l'a réussi. Le Mépris est le film de Bardot, parce qu'il est le film de la femme telle que Godard la conçoit et telle que Bardot l'incarne. Si le phénomène Bardot doit représenter plus tard quelque chose dans l'histoire du cinéma, au même titre que Garbo ou Dietrich, c'est dans Le Mépris qu'on le trouvera. Je ne sais dans quelles conditions le tournage a eu lieu ni si Bardot et Godard se sont bien entendus. Le résultat est là : il y a rarement eu entente aussi profonde (consciente ou non consciente, je suppose, chez Godard) entre une actrice et son metteur en scène. »

Le critique cinématographique René Prédal estime que l'avenir a donné raison à l'avis de Jean-Louis Bory, et la scène de nu qui ouvre le film, ajoutée pour répondre aux exigences du producteur Joseph Levine, est devenue une scène-culte : Brigitte Bardot, allongée sur le ventre, nue sur un lit, interroge Piccoli (son époux à l'écran), sans retenue sur ses charmes : « ... Mes pieds tu les trouves jolis ? Et mes genoux, tu les aimes, mes genoux ? Et mes cuisses ? [...] Qu'est-ce que tu préfères mes seins ou la pointe de mes seins ? et mes fesses, tu les trouves jolies, mes fesses ? Et mon visage, tu l'aimes mon visage ? » Godard détourne l'exigence de la production par cet « effeuillage verbal » empreint d'érotisme et habille le corps de Brigitte Bardot par l'emploi de filtres de couleurs, rouge, blanc ou bleu, en alternance.

C'est pendant le tournage qu’a lieu sa séparation d’avec Sami Frey.

De Viva María! au festival de Cannes (1964-1967)

Elle noue une nouvelle idylle avec le musicien brésilien, Bob Zagury avec lequel elle part en vacances à Rio de Janeiro. À son arrivée le 8 janvier 1964, elle fuit les photographes et doit s'isoler dans son appartement pour échapper à la foule et à l'émeute que provoque sa venue. Les chroniqueurs font des conjectures sur un éventuel mariage et sa capacité diplomatique à aider à effacer le gâchis provoqué par la « guerre de la langouste » entre le Brésil et la France.

Brigitte Bardot enchaîne avec une comédie policière, Une ravissante idiote, adaptée du roman de Charles Exbrayat et réalisée par Édouard Molinaro.

On lui propose une apparition de deux jours dans un film américain, Chère Brigitte, qui lui rend hommage, avec James Stewart en vedette.

En juin 1964, Joséphine Baker lance un appel pour sauver sa propriété du Périgord, le château des Milandes, dans laquelle elle avait recueilli tous ses enfants. Émue et bouleversée par la détresse de la danseuse, Bardot participe à son sauvetage en lançant un appel à la télévision en sa faveur.

Pendant ce temps, Louis Malle veut lui faire donner la réplique à Jeanne Moreau dans une parodie de western à grand spectacle et gros budget, tourné au Mexique : Viva Maria !. Son agent lui explique que c'est la chance de sa vie, un moyen de prouver au monde qu'elle est mieux que jolie et très différente de l'image stéréotypée qui circule dans les salles de rédaction. La décision s'avère difficile à prendre, mais il lui faut relever le défi : accepter d'avoir Jeanne Moreau comme partenaire et réussir à l'égaler dans l'estime du public.

Le 28 septembre 1964, Brigitte Bardot fête son 30e anniversaire. Paris Match lui envoie un de ses plus illustres reporters et son meilleur photographe. La presse mondiale s'empare de l'événement : « B.B. a 30 ans ! ». Avant d'aller au Mexique, elle part à Noël pour Buzios, un village du Brésil, en compagnie de son compagnon, le musicien brésilien Bob Zagury. Dès lors, Buzios connaît le même engouement que Saint-Tropez et en remerciement, les Brésiliens érigent une statue à son effigie, sculptée par Christina Motta.

Le tournage de Viva María! commence fin janvier 1965 à Mexico. Quelques mois plus tard, le film sort officiellement à New York et à Los Angeles. Lors de la campagne promotionnelle dans ces villes, une journaliste lui pose la question « Que mettez-vous pour dormir ? » et elle répond « les bras de mon amant », là où Marilyn Monroe avait répondu « du No 5 de Chanel ». Viva Maria est un grand succès et la critique est unanime quant à la performance de Bardot. Paris Jour écrit : « Jeanne Moreau est écrasée par Brigitte Bardot ». L'Avant-scène remarque : « Si Jeanne Moreau est remarquable, Brigitte Bardot est tout simplement éblouissante dans son rôle de pétroleuse et il faut bien dire qu'elle vole la vedette à sa collègue ».

Louis Malle fait de nouveau appel à elle pour le sketch William Wilson tiré des Histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe. Son partenaire est Alain Delon et le tournage a lieu à Rome au printemps 1967. Sa performance (en perruque brune, fouettée par Delon) est saluée par la critique. Elle fait une apparition dans le film de Godard Masculin féminin, puis tourne À cœur joie avec Laurent Terzieff, sous la direction de Serge Bourguignon.

La star française refuse de jouer une James Bond girl dans Au service secret de Sa Majesté et déclare : « Je trouve les films James Bond excellents, mais sans moi ! ». Son agent et son mari Gunther Sachs, qu'elle a épousé en 1966, insiste pour qu'elle accepte de tourner L'Affaire Thomas Crown avec Steve McQueen ; bien qu'on lui propose un cachet d'un million de dollars, elle refuse également le rôle (qui sera alors attribué à Faye Dunaway).


Entre-temps, elle prépare ce qui sera le Bardot Show pour passer de l'année 1967 à 1968. Plusieurs compositeurs célèbres de l'époque doivent lui écrire des chansons sur mesure qu'elle chantera ou dansera.

Bien qu'ils ne se voient déjà plus, Brigitte Bardot accepte de présenter à la soirée de clôture du Festival de Cannes 1967, le film Batouk produit par Gunter Sachs. À son arrivée, la foule est hystérique, créant une cohue sans précédent, bousculée entre photographes et adorateurs, tout en gardant le sourire, escortée par les agents de sécurité, l'actrice chemine vers le palais des festivals, pour ce qui est sa dernière apparition à l'événement.

De Serge Gainsbourg à Shalako (1968-1969)

Brigitte Bardot enregistre peu après les chansons Le SoleilHarley-Davidson et Je t'aime… moi non plus (cette dernière en duo avec Serge Gainsbourg), ainsi que Comic strip et Everybody Loves My Baby (en). Indépendamment de la complicité artistique qui existe entre eux, la comédienne-chanteuse cède au charme singulier de l'homme à la « tête de chou ». « La beauté, c'est quelque chose qui peut être séduisant un temps. Ça peut être un moment de séduction. Mais l'intelligence, la profondeur, le talent, la tendresse, c'est bien plus important et ça dure beaucoup plus longtemps », dit-elle plus tard. Sur les conseils de son agent, pour ne pas faire un scandale mondial qui ternirait son image à cause de Sachs, elle demande à Serge Gainsbourg de ne pas diffuser Je t'aime… moi non plus et de la remplacer par un autre duo, Bonnie and Clyde.

Puis c’est le départ en Espagne : dans la chanson Initials B.B. de Serge Gainsbourg, l'héroïne prononce Almería, lieu de leur rupture définitive, où se rend Brigitte Bardot pour y tourner le film Shalako. Initialement, Brigitte Bardot a refusé ce western américain mis en scène par Edward Dmytryk avec Sean Connery dans le rôle principal ; son agent a fini par la convaincre, mais son peu d’intérêt pour le tournage la fait arriver souvent en retard sur le plateau, ce qui n'est pas pour plaire au metteur en scène. La première mondiale du film a lieu à Munich le jour de son anniversaire et elle avoue ne pas comprendre l'histoire, qui n'a selon elle aucun intérêt. Au box-office mondial, le film est un échec et les critiques sont en majorité négatives. Jean de Baroncelli écrit dans Le Monde : « On se demande vraiment quelles raisons secrètes ont bien pu pousser Brigitte Bardot à accepter ce rôle (?) qu'elle tient dans Shalako. Si ce fut l'envie de changer d'emploi et d'incarner les héroïnes de western, elle s'est complètement trompée de scénario ».

Dans le même temps, François Truffaut prépare le tournage de La Sirène du Mississipi, dont elle souhaite avoir le rôle féminin, mais le cinéaste lui préfère Catherine Deneuve. Le film n'est pas un succès et à sa sortie, Bardot déclare : « Je suis ravie que ce soit un tel bide, parce que c'est bien fait. On me l'a piqué d'une manière tellement ignoble. J'étais folle de rage ».


De L'Ours et la Poupée aux Pétroleuses (1970-1971)

L'actrice répond favorablement aux deux projets qu'on lui présente : Les Femmes et L'Ours et la Poupée. Le premier dirigé par Jean Aurel est un film à petit budget qui doit se tourner en décors naturels, avec Maurice Ronet comme partenaire. Le film est mal reçu par la critique et est un échec commercial.

À propos de L'Ours et la Poupée, où elle a Jean-Pierre Cassel comme partenaire, Brigitte Bardot déclare « L'Ours et la Poupée est un peu le Et Dieu… créa la femme des années 1970. J'ai été recréée par Michel Deville ».

Sur le conseil de son agent (inquiet de ne pas recevoir beaucoup de propositions), Brigitte Bardot accepte de tourner Les Novices, une comédie où elle partage l'affiche avec Annie Girardot. À sa sortie, le film reçoit des critiques mitigées. Certains trouvent le film « amusant », d'autres, au contraire écrivent « Rarement le cinéma français est tombé si bas dans l'ignorance ». Le 9 avril 1970, elle participe à l'émission de Jean-Pierre Elkabbach Actuel 2, où pendant une heure, en direct, elle est confrontée à quatre journalistes.

Elle tourne Boulevard du rhum sous la direction de Robert Enrico, où elle incarne une star du cinéma des années 1920, Linda Larue, idole et amour inaccessible du marin Cornélieus, qu'interprète Lino Ventura. Elle y chante Plaisir d'amour en duo avec Guy Marchand et donne sa dernière grande comédie après L'Ours et la Poupée.

Sachant à peine de quoi il s'agit, elle donne son accord pour Les Pétroleuses, une comédie de Christian-Jaque tournée en Espagne, que Claudia Cardinale a accepté de jouer à condition de l'avoir comme partenaire. Les deux femmes ne se reverront que 23 ans plus tard, lors d'une cérémonie au théâtre de l'Empire, avenue Wagram, organisée par Jacques Chirac en 1994, pour la remise de la médaille de la ville de Paris.

Le demi-échec de Boulevard du rhum comme le succès des Pétroleuses indiffère Brigitte Bardot. L'actrice est alors choisie pour être le modèle du buste de Marianne, trônant dans toutes les mairies de France. En acceptant, la célèbre comédienne devient la première actrice à prêter ses traits au symbole français. Le buste est réalisé par le sculpteur Aslan.

Si les motivations de l'actrice quant aux choix de ses films apparaissent de plus en plus absconses, la liste des films qu'elle a refusés interroge plus encore : Les Parapluies de CherbourgLes Demoiselles de Rochefort (1964, 1967) de Jacques Demy, La chamade d'Alain Cavalier, L'Affaire Thomas Crown de Norman Jewison (1968), L'Étranger de Luchino Visconti (qui pour elle adapte également À la recherche du temps perdu de Marcel Proust souhaitant qu'elle incarne Odette de Crécy) ; pour justifier ces refus, qui laissent à croire qu'elle saborde sa carrière, Brigitte Bardot déclare : « Moi Camus, Visconti, le côté intellectuel, ça me fait un peu peur. » Durant cette période (1968-1973), seul Les Pétroleuses est un succès. Le film Don Juan 73 de Roger Vadim qu'elle tourne avec Maurice Ronet, Robert Hossein, Mathieu Carrière et Jane Birkin comme partenaire, est un nouvel échec. Le tournage s'avère difficile pour elle, voire conflictuel comme en témoigne a posteriori Jane Birkin : « Bardot était magnifique mais il y avait le regard des autres femmes, cruellement posé sur elle. [...] Elle pleurait avant de tourner une scène, Vadim avait sorti des mots blessants à son égard. Les gens la regardaient sans la moindre compassion. Je sentais un besoin chez elle de ne pas être sur le plateau. Se rendait-elle seulement compte que ce qu'on faisait dans ce film n'était pas terrible ? »

Dernier film : L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise (1973)

À Paris, son agent lui soumet le scénario de L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise. Nina Companeez, que Brigitte Bardot aime bien, en est l'auteur et doit le mettre en scène, avec Francis Huster, dans le rôle de Colinot. Bien qu'elle accepte de participer au film, elle déclare à la réalisatrice « je ne vaux plus rien, vous ne me payez pas, on verra après. »

Le tournage de Colinot, où elle jour une châtelaine du Moyen Âge, a lieu dans le Périgord, à la campagne. Dans une des scènes, elle aperçoit une vieille dame qui tient en laisse une petite chèvre. Elle s’approche d’elle pour la caresser et la dame lui confie que l'animal est destiné à un méchoui pour la communion de son petit-fils le dimanche suivant. Horrifiée, Brigitte Bardot achète la chèvre, la met dans sa caravane et rentre le soir à l'hôtel à Sarlat avec elle. Elle l'installe dans sa chambre avec la petite chienne qu'elle venait également d’adopter.

Cet incident sera le déclencheur de sa décision d'arrêter le cinéma. La dernière image du dernier plan de ce qui sera son dernier film, le 48e de sa carrière, la montre une colombe à la main, symbole prémonitoire de sa vie future consacrée aux animaux.


Arrêt de la carrière cinématographique


Le 6 juin 1973, à l'âge de 38 ans, au cours du tournage de L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise dans le Périgord, Brigitte Bardot prend la décision d'arrêter sa carrière cinématographique pour se consacrer à la défendre la cause animale. Elle n'aime plus son métier et vient de sauver sur le plateau de tournage une petite chèvre vouée à la mort.

Le métier d'actrice lui semble dérisoire, superflu, ridicule, inutile : « Je me voyais dans le miroir de ma loge avec mes hennins, mes jupes à froufrous, des fourbis pas possibles. Je me demandais ce que je foutais fagotée de la sorte. C’est comme ça que j’allais vieillir au cinéma ? Au moment où je ressentais le plus l’envie de tout arrêter, cette petite chèvre a été le déclencheur. » Sa décision se fait en un instant : « Je me suis trouvée franchement ridicule, tellement cruche, le cinéma me gonflait depuis longtemps déjà et en une seconde, j'ai décidé d'arrêter. »

Lors du dîner avec l’équipe, elle décrète que ce film sera le dernier : « Il y avait des journalistes de France Soir à table. Tout le monde se demandait si j’avais bu un coup de trop. Ils ont dû penser que ça me passerait. Mais c’était fini. Bel et bien fini. » Elle se tiendra à sa décision: « J'ai décidé d'arrêter pour les animaux, [...], c'est très dur d'arrêter le cinéma quand on s'appelle Brigitte Bardot. Il faut une volonté farouche pour ne pas recommencer. [...] Je devais apporter aux autres, aux animaux, ce que l'on m'avait offert toute ma vie ».

Elle ne retournera plus jamais sur un plateau de cinéma, malgré le très grand nombre de propositions que reçoit son agent ensuite, comme la proposition de tourner un film avec Marlon Brando, pour un cachet s'élevant à un million de dollars américains. Néanmoins, elle se montre intéressée par une éventuelle adaptation du roman d'Albert Cohen, Belle du Seigneur. Elle déclare au Monde : « Je vais encore faire un film, mais il faut que ce soit quelque chose de fantastique. C'est pourquoi je serai très prudente sur le choix du scénario ». En 1975, elle annonce formellement mettre un terme définitif à sa carrière .

En 1981, elle revient sur sa carrière cinématographique en ces termes : « J'ai fait une quarantaine de films, et je n'avais pas de vie : aucune vie privée du fait de la presse, et du fait que je tournais film sur film. Ma vie était intimement liée au cinéma. Il y a eu des moments où j'ai eu du plaisir à jouer, mais ça n'a jamais été une passion, je n'ai jamais été une actrice dans le fond de mes tripes. Les vraies actrices ne peuvent pas s'arrêter de jouer, il faut qu'elles jouent jusqu'à leur mort ».

Elle fait le constat que le public, jeune notamment, a suivi son nouvel engagement pour la cause animale : « Je n'ai jamais reçu autant de courrier que maintenant, même au top de la carrière ; au moment de la Vérité ou de films aussi importants, je n'en recevais pas autant, des sacs postaux entiers, beaucoup de lettres de jeunes entre sept et vingt ans. Ils ne savent peut-être pas un seul nom de mes films. Ils ne me connaissent pas par le cinéma. Quand on leur parle de B.B., ce n'est plus synonyme de star ou de sex-symbol, mais de protection animale. Cette passion a toujours été au fond de moi-même, j'ai toujours aimé et défendu les animaux, mais je n'avais pas le temps ».

En 1982, Brigitte Bardot renoue avec la chanson et enregistre à l'égard des animaux, les titres Toute les bêtes sont à aimer et La chasse. La parution de ce 45 tours, dont les droits sont attribués à sa fondation, met un terme à sa carrière artistique.

En 1986, dix-neuf ans après son enregistrement, elle accepte que Serge Gainsbourg sorte leur version restée inédite de Je t'aime… moi non plus, à la condition que les profits soient attribués à des associations pour la défense des animaux. La chanson, chantée entre-temps par Jane Birkin, connaît succès, scandales et censures lors de sa sortie en 1969.

 

Brigitte Bardot : Phénomène de société

Brigitte Bardot : Phénomène de société

Phénomène de société

Icône mondiale

 

Avec ses cheveux décoiffés, ses pieds nus, ses tenues minimalistes, sa moue boudeuse, ses attitudes nonchalantes, son côté sauvage, sa franchise à toute épreuve, sa nature insoumise et sa sexualité assumée, Bardot, qui a radicalement bouleversé l’image de la femme française, est devenue une icône absolue.

Pour la scène du mambo dans Et Dieu… créa la femme de Roger Vadim, qui lui avait un jour dit « Tu seras un jour le rêve impossible des hommes mariés », elle est nommée 4e star la plus sexy en 2007 par le magazine Empire.

Elle est l'une des stars les plus connues dans le monde. En janvier 2008, elle est désignée, d'après un sondage effectué auprès de plus de 8 000 personnes dans le monde, comme étant, internationalement, la deuxième plus belle femme, toutes générations confondues, juste derrière l'actrice Catherine Zeta-Jones.


Rayonnement international


Dans les années 1960, elle rapporte autant de devises à la France que la régie Renault.

Brigitte Bardot rend célèbre le village de Saint-Tropez, sur la Côte d'Azur. Une statue lui est érigée en 2017.

Son séjour de quatre mois en 1964 à Buzios, près de Rio de Janeiro, au Brésil rend la station balnéaire célèbre dans le monde entier : « Brigitte Bardot a transformé Saint-Tropez en une ville mondialement connue. Et bien, elle a fait pareil avec Buzios ». Une statue d'elle de la sculptrice brésilienne Christina Motta est installée dans le port en 1999. À Lisbonne, une peinture murale géante la représente.

Star de référence


Son profil n'a pas motivé tous les réalisateurs. En 1955, sur le tournage La Terre des pharaons, le scénariste Noël Howard montre à Howard Hawks, qui cherche des actrices à prendre sous contrat, des essais de la jeune femme et d'Ursula Andress avec laquelle elle a sympathisé. Mais aucune des deux n'appartiennent au type du réalisateur (découvreur de Lauren Bacall…)Kirk Douglas, lui, est ébloui par la starlette en bikini et envisage de l'emmener à Hollywood mais sa femme s'y oppose.

Après le succès fin 1956 du film Et Dieu… créa la femme, Bardot devient une référence dans le cinéma. Faye Dunaway reconnaît que les producteurs l'ont teinte à ses débuts en « blonde incendiaire façon Bardot ». L'annonce de sa participation à un film devient une valeur en soi Robert Evans, grand ami d'Alain Delon, avec la complicité de ce dernier et à l'insu de Bardot, doit le début en fanfare de sa carrière de producteur (Love StoryRosemary's BabyChinatown) à l'annonce du projet bidon d'une biographie de Maurice Chevalier avec Bardot en Mistinguett lors d'une conférence de presse qui fait sensation.

Elle est admirée par de nombreuses actrices. En 1998, dans un des numéros de Studio Magazine, dont elle fait la couverture sous le titre « Le Mythe BB : Brigitte Bardot répond », Sharon Stone entre autres lui rend un vibrant hommage. Katherine Heigl a déclaré vouloir l'interpréter sur grand écranPamela Anderson dit d'elle : « Brigitte Bardot a toujours été pour moi un modèle. J'aime la femme qu'elle est et j'admire la militante sans compromis qu'elle est devenue, parce que son combat sans relâche relève, selon moi, de l'abnégation ». Mélanie Thierry croit qu'elle a su « traverser le temps et les genres. La plupart de ses films sont devenus cultes et peuvent aussi bien plaire aux gamines qu’aux femmes, aux intellos qu’aux amateurs de comédies grand public. » Heather Graham fait de même pour la couverture du magazine Esquire en avril 2010, où elle reprend l'une des poses connues de Bardot d'après une séance de Sam Lévin de 1959 en serviette éponge rose.

Dans la mode

Le style vestimentaire de Bardot est souvent repris et copié. L'actrice britannique Joan Collins, qui tournait alors La Terre des pharaons à Rome (sorti en 1955) raconte comment toutes les femmes — y compris elle-même — copiaient son style vichy avant même Et Dieu… créa la femmeArlette Nastat, la créatrice de Real rencontrée dès 1956, qu'elle trouve pleinement son style vestimentaire (robe vichy, pantalon corsaire…). Le voyage à New York montre pleinement la richesse de cette collaboration. Ensemble, elles créeront la ligne de vêtements « La Madrague », dans les années 1970, signant ainsi plus de 20 ans de complicité. À partir de 1964, et pour sept ans, elle adopte la mode hippie du créateur Jean Bouquin, installé à Saint-Tropez. Elle contribue à lancer Bouquin auprès du Tout-Paris et porte ses vêtements dans ses films de l'époque.

 

Dans l'art



Picasso



Lors du Festival de Cannes de 1956, Life envoie Jérôme Brière faire une série de photos de Brigitte Bardot avec Picasso. Elle est reçue par l'artiste dans sa Villa La Californie à Cannes. Il lui fait visiter sa maison-atelier et pose pour une série de clichés à ses côtés. Mais Picasso ne réalise aucun portrait d'elle.

Dans ses mémoires de 1996, Bardot note dans la légende d'une des photos d'elle avec Picasso en 1956 : « Picasso m'invite dans son atelier. Je suis fascinée mais je n'ose pas lui demander de faire mon portrait... Il avait fait celui de Sylvette David, qui me ressemble comme deux gouttes d'eau ».

En effet, en avril 1954, Picasso fait la connaissance de Sylvette David à Vallauris, où il crée des céramiques dans la poterie Madoura d'Alain et Suzanne Ramié. Il la fait poser pendant trois mois et réalise d'elle une quarantaine de portraits, des toiles et des dessins. Les oeuvres de cette série montrent une grande variété de style. Sylvette David y est toujours représentée de profil, avec sa frange ébouriffée et ses boucles légères encadrant le visage. Sa queue de cheval devient iconique et inspire au magazine Life le surnom de Période « Ponytail » pour cette phase artistique de Picasso. En août 1954, Paris Match publie un article titré Une jeune fille de dix-neuf ans inspire à Picasso son époque la plus souriant: l’époque Sylvette. On y voit une série des peintures de Picasso et une photo de Sylvette David en justaucorps noir, avec ses cheveux blonds et sa longue queue de cheval. Cette coiffure caractéristique, une longue queue de cheval blonde montée haut sur la tête d'une jeune fille adulte, est différente des queues de cheval des petites filles de l'époque. Elle est propre à Sylvette David qui l'a élaborée suite à une lettre de son père, Emmanuel David, un galeriste parisien qui a lancé Carzou et Bernard Buffet. Après avoir vu, dans un théâtre à Paris, une actrice jouer Antigone avec cette coiffure surélevée qui ressemble de profil à un casque grec, il lui suggère dans une lettre de l'essayer pour elle-même, car « elle lui irait bien ».

En octobre 1954, une vingtaine des portraits de Picasso sont exposés à Paris et la journaliste Mary Dunbar écrit dans le Sunday Times que la longue chevelure blonde de Sylvette, nouée en queue de cheval, est l'élément prédominant de toutes ces oeuvres et qu'elle voit déjà de nombreuses jeunes filles adopter ce style de coiffure.

Un style qui sera adopté plus tard par Bardot. Sylvette David mentionne qu'elle a croisé brièvement Brigitte Bardot et Vadim sur la Croisette à Cannes en 1954 alors qu'elle était avec Picasso et qu'ils ont tous échangé un long regard. Elle constate un peu plus tard que Bardot n'est plus brune mais blonde et porte une queue de cheval, mais dans un style différent du sien. À propos de Bardot, Sylvette David, qui deviendra peintre et céramiste sous le nom de Lydia Corbett dira : « Elle est devenue célèbre et j'ai été oubliée ».

« En voyant les portraits de la fille à la queue de cheval, beaucoup de gens pensent que Picasso a peint Brigitte Bardot, mais en fait, il s'agit de Sylvette David », précise Olivier Widmaier, le petit-fils de Picasso.

Van Dongen

En 1955 et 1958, le peintre Kees van Dongen réalise deux portraits de Brigitte Bardot. Ils sont pris en photo en 1959 à l'atelier du peintre par le photographe néerlandais Cor Dekkinga. Selon Brigitte Bardot, le premier portrait est réalisé chez Maurice Chevalier à Marnes-la-Coquette pour un reportage télévisé qui filmait sa pose et la progression de l'oeuvre sur la toile. Bardot essaie en vain de se faire offrir le tableau par l'artiste. Le tableau passe entre plusieurs mains et en 1970, on lui propose de l'acquérir pour la somme de 270 000 francs, mais la peinture, quelle trouvait extraordinaire à l'époque, lui donne maintenant « l’impression de voir un plat d’épinards avec du jambon ». Le portrait est reproduit dans le dictionnaire Larousse et fait la couverture de Life International le 28 mars 1960. Le portrait de 1958, peint par Van Dongen alors qu'elle est maintenant blonde, est choisi pour illustrer en 1964 l'affiche et la couverture du catalogue du salon de 1964 des Peintres témoins de leur temps au Musée Galliera. Le thème de l'année de ce salon de peintres figuratifs est l'amour.

Warhol

Warhol réalise en 1974 plusieurs sérigraphies de Brigitte Bardot. La Fondation Andy Warhol expose une installation de ces oeuvres à l'automne 2011 à la galerie Gagosian à Londres.

Warhol rencontre Bardot en 1967 au Festival de Cannes où elle le soutient dans ses efforts pour montrer son film de trois heures, Chelsea Girls, qui fait partie de la sélection de la Semaine de la critique mais dont la projection est annulée par peur du scandale.

En 1974, à l'époque où Brigitte Bardot vient tout juste de renoncer au cinéma, Warhol reçoit une commande de faire son portrait, à un moment où il passe lui-même du cinéma à la peinture. Il réalise une suite de sérigraphies en déclinant dans différentes couleurs une photographie de Bardot prise par Richard Avedon en janvier 1959. Dans ce portrait de studio dont la Fondation Richard Avedon a légué un tirage original au MoMA, le visage est légèrement surexposé et la chevelure en surimpression. Warhol lui applique la même technique que celle qu'il a utilisée pour les portraits de Marilyn Monroe et Elizabeth Taylor en 1964 et 1965 : un gros plan frontal inscrit dans un format carré et des couleurs vives et contrastées mettant l'accent sur les lèvres et les yeux.

C'est Gunter Sachs, ami personnel de l'artiste, qui a commandé, cinq ans après leur divorce, ce portrait de Brigitte Bardot. En 2012, un an après sa mort, lors de la dispersion de sa collection d'art chez Sotheby’s à Londres, la version rose et jaune des portraits de Brigitte Bardot par Warhol qu'il avait choisie est adjugée pour 3,7 millions d’euros. Un tirage de la photo de Bardot de 1959 par Richard Avedon est adjugé pour 179 000 euros, deux fois son estimation.

Nudité

Dans Une encyclopédie du nu au cinéma, le cinéaste Alain Fleischer note que la carrière cinématographique de Brigitte Bardot, à l'inverse de celle de Marilyn Monroe, « peut être envisagée comme un strip-tease à épisodes, au demeurant très complet, qui s'étend sur trois décennies », et est liée notamment à la Nouvelle Vague qui porte un nouveau regard sur le corps de la femme.

Ses fesses en contre-jour apparaissent dans le film La Lumière d'en face sorti en 1956 où elle se déshabille devant sa fenêtre. Couchée sur le ventre et tout à fait nue, elle bronze au jardin derrière un drap qui sèche sur un fil dans Et Dieu… créa la femme sorti la même année. Dans En cas de malheur (1958), elle trousse sa robe et expose son sexe à son avocat. Devenue une star, le Vatican tient, à l'Exposition universelle de Bruxelles de 1958, un salon en proposant aux visiteurs un pavillon composé de deux salles : la première est réservée aux miracles du Bien et la seconde, dédiée aux méfaits du Mal, comporte une photo de Brigitte Bardot dansant le mambo dans Et Dieu… créa la femme.

Sa position allongée, nue sur le ventre, dans Et Dieu… créa la femme, est reprise par Vadim dans Le Repos du guerrier en 1962, Jean Aurel dans Les Femmes et Godard dans Le Mépris qui a rajouté de piquants dialogues entre elle et Michel Piccoli dans une scène devenue culte.

En 1973, Vadim souhaite renouer avec le succès de Et Dieu… créa la femme avec le film Don Juan 73, dans lequel Brigitte Bardot tourne une scène d'amour avec Jane Birkin.

« Femme libérée à la sensualité explosive », elle est selon Marie-Dominique Lelièvre, « la première femme à avoir affiché publiquement sa liberté sexuelle » et d'ajouter « avant Bardot, une femme qui changeait d'amant [...], s'appelait une salope. [...] Après Bardot, une telle femme était simplement considérée comme libérée. »

Pour Brigitte Bardot, la nudité qu'elle a montrée correspond à de la « petite bière en comparaison de ce que l'on voit aujourd'hui ».

Au fil des années, Brigitte Bardot reste un symbole de scandale et c'est elle qui fait la couverture de la première étude des archives de la censure cinématographique en France, couvrant la période 1945-1975, publiée en 2009.

Sujet de recherche


Brigitte Bardot intéresse les intellectuels et les chercheurs qui analysent son statut de vedette et l'image de la femme qu'elle donne.

Marguerite Duras : La Reine Bardot


En octobre 1958, Marguerite Duras publie un article intitulé La Reine Bardot  dans France-Observateur. Elle la décrit ainsi : « La Reine Bardot se tient juste là où finirait la morale et à partir de quoi la jungle serait ouverte, de la moralité amoureuse. Un pays d’où l’ennui chrétien est banni. »

Paris Match : Bardot, phénomène social

Le 20 décembre 1958, le journaliste Raymond Cartier signe dans Paris Match un long article intitulé Brigitte Bardot, phénomène social. Pour ce sujet, il a posé ces quelques questions à des moralistes, des psychanalystes et des sociologues : « Comment interprétez-vous, à la lumière de votre science, le phénomène qu'est le succès international de Bardot ? Quels enseignements vous apporte-t-il sur la psychologie des foules modernes et sur l'évolution des moeurs de notre temps ? » Il ne publie pas telles quelles les réponses, jugées trop longues et rédigées dans un langage trop spécialisé bien au-dessus de la compréhension des lecteurs de Paris Match. Mais il éclaire le cas Bardot en le scrutant sous différents aspects : la réception de Et Dieu créa la femme aux États-Unis, l'inscription de son vedettariat dans l'histoire du culte des idoles, la sociologie du milieu dont elle est issue, son impact sur la jeunesse française, sa carrière, la place des photographes dans son essor professionnel, les aspects financiers de la production cinématographique, l'évolution des moeurs dans la société, les perspectives professionnelles et personnelles de Brigitte Bardot.

La comparant à des vedettes troubles qui l'ont précédée comme Audrey Hepburn et Leslie Caron qui cherchaient le naturel de façon triviale, il cite Roland Barthes (p. 91) selon lequel, Brigitte Bardot « n'est pas chatte, c'est à dire froide, cruelle, irresponsable, mais chien (un pékinois sexy), c'est à dire bonne. Elle n'est pas plus licencieuse, mais simplement plus libérée. Elle représente un érotisme plus ouvert, dépouillé des substituts faussement protecteurs qu'étaient le semi-vêtement, le fard, le fondu, l'allusion, la fuite. (...) Elle atteste que notre société tend de plus en plus à niveler sa culture par un mouvement qui démocratise la bourgeoisie et embourgeoise le prolétariat. » Prenant le contrepied des stars classiques tenant un rôle conventionnel dans le cinéma osé, Bardot est en accord avec une société moderne qui rejette les cravates, les gaines et les fards.

Simone de Beauvoir : le syndrome Lolita

Le 1er août 1959, Simone de Beauvoir publie aux États-Unis un article dans le magazine Esquire illustré de photos de Richard Avedon et intitulé Brigitte Bardot and the Lolita Syndrome. Elle s'y interroge sur la créature Bardot forgée par le public et la raison pour laquelle elle génère tant l'admiration que l'hostilité par son statut ambigu de Lolita. L'article est ensuite publié, toujours en anglais, en format livre dès 1960. Le texte en version française, Brigitte Bardot et le syndrome Lolita, est publié en 1979 dans le recueil dans Les Écrits de Simone de Beauvoir.

Roland Barthes : enquête sociologique sur les vedettes

En 1963, Roland Barthes publie dans la revue Communications un article intitulé La vedette : enquêtes d'audience ? traitant d'une enquête sociologique dont il livre quelques extraits ainsi qu'une analyse. Réalisée en 1962 par le CECMAS, le Centre d’études des communications de masse créé par Georges Friedman en 1960, l'enquête est réalisée auprès d'une dizaine de personnes de profils variés, auxquelles on soumet des photographies et des titres de presse de quelques vedettes de l'époque : Brigitte Bardot, Gérard PhilipeJohnny HallydayFrançoise SaganKrouchtchevJean Gabin. Les commentaires sont libres. Roland Barthes publie la transcription intégrale de trois de ces entretiens. Pour Barthes, ils révèlent que l'histoire de la vedette est fabriquée à la fois par la presse, qui forge l'image de la vedette, et par les commentaires du public qui sont en position de critiquer la mise en vedette par la presse.

À propos de Brigitte Bardot, un des interwievés déclare : « Quand je pense maintenant que Madame passe à la télévision pour la protection des bêtes (...) il y a d'autres gens qui pourraient le dire. Que Mme Brigitte Bardot s'occupe de son enfant et de son ménage et qu'elle nous f.. la paix »

Une interwievée constate, elle, que la presse étale surtout la vie privée de femmes actrices et rapproche leurs rôles et leur vie personnelle, comme pour Marilyn Monroe, Brigitte Bardot et Liz Taylor. Elle les perçoit comme prises dans un système de publicité mais « cérébralement pas toujours au niveau de leur personnage. Elle sont entraînées par leur personnage ». Elle leur reconnaît une vitalité, un côté animal au bon sens du terme, quelque chose d'enfantin. « Je trouve que ces trois actrices sont extrêmement sympathiques. Je ne suis pas du tout scandalisée par leur vie privée. (...) Le scandale, c'est les autres qui le font, pas elles ».

Dans l'opinion publique

En 2009, 68 % des Français sondés par l'IFOP déclarent avoir une opinion favorable d'elle, un taux qui monte à 72 % chez les femmes et à 77 % chez les sympathisants de droite ; chez les moins de 35 ans, elle recueille 64 % d'opinions favorables, alors qu'elle a pris sa retraite du monde artistique en 1973.

 

Brigitte Bardot : Prises de position

Brigitte Bardot : Prises de position

Prises de position

Opinions politiques

 

Se définissant comme « conservatrice » sur le plan politique, Brigitte Bardot estime être « française de souche lointaine et fière de l'être ».

Elle déclare dans Le Parisien : « Mon meilleur moment politique, ce fut lorsqu’à 24 ans, en 1958 : j’ai voté pour la première fois de ma vie, pour le général de Gaulle », faisant sans doute référence au référendum établissant la Cinquième République.

À l'occasion de la soirée des Arts et lettres, Brigitte Bardot est reçue pour la première fois au palais de l'Élysée le 7 décembre 1967. Vêtue d'une veste noire avec galons et dorures et d'un pantalon noir, elle est ainsi la première femme à entrer à l'Élysée, lors d'une cérémonie officielle, en pantalon, dans un costume créé par Jean Bouquin, oscillant entre la tenue d'un dompteur et l'uniforme militaire, inspiré par la pochette du disque des Beatles Sergeant Pepper's. Selon des sources secondaires muettes sur leur propre source, en découvrant les brandebourgs qui ornent sa veste, le général de Gaulle aurait lancé cette formule : « Chic ! Un militaire », ou « Quelle chance, Madame ! Je suis en civil, et vous êtes en uniforme ! » ou aurait seulement répondu à son « Bonjour Général », à la vue des brandebourgs : « C’est le cas de le dire, madame. » Après la cérémonie, sur les marches de l'Élysée, interrogée sur l'impression que lui a fait le général De Gaulle, elle répond : « Il est beaucoup plus grand que moi. », d'elle le fondateur de la Ve République déclare : « Cette jeune personne est dotée d'une simplicité du meilleur aloi. ». En 1969, il souhaite qu'elle soit le modèle pour une sculpture de Marianne.

En 1973, lorsqu’elle se met en retrait du cinéma, qui a fait d'elle une icône de la femme, Brigitte Bardot déclare au sujet du Mouvement de libération des femmes (MLF), organisation féministe non-mixte alors en plein essor : « Dieu sait pourtant que je suis une femme qu'on peut appeler libre. Mais je suis d'abord une femme. Et jamais les femmes ne seront comme des hommes. Si elles sont si malheureuses, c'est qu'elles ne veulent plus être ce qu'elles sont. Ne plus être l'« objet ». Mais revendiquer les droits propres aux femmes. Je trouve que le MLF, c'est parfaitement comique et idiot. Bien sûr, il faut trouver un juste milieu. Mais pour se réaliser pleinement, les femmes doivent rester des femmes. Et les vraies femmes, il n'y en a plus. Les vrais hommes non plus. On constate en ce moment une mutation d'un sexe à l'autre. […] Les hommes sont des minets et les femmes essaient d'être des hommes ».

Lors de la campagne présidentielle de 1974, Brigitte Bardot arbore publiquement le t-shirt des partisans du candidat de centre droit, Valéry Giscard d'Estaing, qu'elle soutient face au socialiste François Mitterrand. Elle félicite ensuite le Président Giscard d'Estaing pour avoir interdit l'importation de peaux de phoque en France, ainsi que l'utilisation de singes dans les tests de crash dans les voitures.

Si elle apprécie l’action de Charles de Gaulle et Valéry Giscard d'Estaing, elle critique tous ses successeurs : François MitterrandJacques Chirac et Nicolas Sarkozy (à qui elle reproche de ne pas avoir tenu ses engagements sur le halal et l'égorgement à vif des animaux), François Hollande et Emmanuel Macron. Elle félicite cependant Carla Bruni-Sarkozy, qui refuse de porter des fourrures d'animaux en tant que « première dame ».

Mariée en 1992 avec Bernard d'Ormale, un ami de l'épouse de Jean-Marie Le Pen, elle apporte son soutien à Catherine Mégret, candidate FN à l'élection municipale partielle de 1997 à Vitrolles. En 1999, Brigitte Bardot affirme partager « certaines idées du FN, notamment contre la forte immigration en France », tout en déclarant réfuter « d'autres choses […], comme l'avortement », pour lequel le Front national veut restreindre l'accès. Elle déclare être « de droite », mais « pas Front national ».

Lors de la campagne présidentielle de 2012, elle prend position en faveur de la candidate du Front national, Marine Le Pen, qu'elle juge « la seule à dénoncer avec force et courage la situation ». Elle renouvelle son soutien à Marine Le Pen en 2014, déclarant à son propos : « Je souhaite qu'elle sauve la France, elle est la Jeanne d'Arc du XXIe siècle ». En vue de l'élection présidentielle de 2017, elle appelle à voter contre Emmanuel Macron, à qui elle reproche son parti pris en faveur des chasseurs et des éleveurs. Interrogée en janvier 2018 par Le Monde au sujet de cette « étiquette de frontiste qui a entaché [son] image », elle répond : « Je juge les politiques à l'aune de ce qu'ils proposent pour la cause animale. […] J'ai eu un espoir insensé quand le Front national a fait des propositions concrètes pour réduire la souffrance animale. […] Si demain un communiste reprend les propositions de ma fondation, j'applaudis et je vote. Mais je n'accorderai plus mon soutien à personne ! ».

Vladimir Poutine, président de la fédération de Russie, suscite son admiration pour avoir « fait plus pour la cause animale que nos présidents successifs ».

Fin 2018, elle affiche son soutien au mouvement des Gilets jaunes. Elle appelle ensuite à voter pour le Parti animaliste en vue des élections européennes de 2019.

En juin 2020, dans le cadre d’un mouvement anti-violences policières, elle prend position en faveur de la police française, qui protège selon elle la population de « la racaille envahissante » et se voit abandonnée par un « Macron soumis ».

Lors d’un entretien accordé en janvier 2022, elle déclare ne pas être vaccinée contre la Covid-19, bien qu’ayant des antécédents allergiques. Elle précise que ce choix n'est pas lié à des opinions politiques alors même qu’elle est considérée comme une personne à risque du fait de son âge. Elle indique : « La mort, il faudra bien y passer un jour. C'est comme la vieillesse, on ne peut pas y échapper ».

Après s'être exprimée en la faveur de la candidature d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle française de 2022, elle soutient la candidature de Nicolas Dupont-Aignan, déplorant les positions de Zemmour en faveur de la chasse.

Controverses et condamnations judiciaires

Brigitte Bardot est condamnée à cinq reprises à des peines d'amende pour incitation à la haine raciale en raison de propos tenus concernant l'immigration, l'islam en France, l'abattage rituel des animaux, le métissage et quelques aspects de l'homosexualité.

Sur la montée de l'islam en France

Dans Le Figaro du 26 avril 1996, à l'occasion de la célébration de la fête de l'Aïd al-Adha, elle rappelle qu'elle dénonce depuis seize ans les conditions d'abattage des moutons par les musulmans lors de cette fête, et fait part de sa crainte de la montée de l'islam en France de la façon suivante : « Voilà que mon pays, la France, ma patrie, ma terre, est de nouveau envahie, avec la bénédiction de nos gouvernements successifs, par une surpopulation étrangère, notamment musulmane, à laquelle nous faisons allégeance. De ce débordement islamique, nous devons subir à nos corps défendant, toutes les traditions. D'année en année, nous voyons fleurir les mosquées un peu partout en France alors que nos clochers d'églises se taisent faute de curés. […] Serai-je obligée de fuir mon pays devenu terre sanglante pour m'expatrier ? ».

Poursuivie pour incitation à la haine raciale par des associations antiracistes (MRAPLICRALDH), elle est condamnée en 1997 à payer une amende. Interrogée lors de son procès, Brigitte Bardot réitère son opposition aux pratiques utilisées lors de l'Aïd al-Adha, rappelant qu'« il existe une loi en France imposant l'étourdissement des animaux avant leur mise à mort ».

Lors de l'Aïd al-Adha de 1997, elle fait un parallèle entre l'égorgement rituel des moutons et les égorgements d'humains perpétrés en Algérie, ce qui lui vaut d'être condamnée à une amende de 20 000 francs. En 2000, elle est condamnée à 30 000 francs d'amende pour avoir écrit, dans le deuxième tome de ses Mémoires, Le Carré de Pluton (1999), une « Lettre ouverte à ma France perdue », dans laquelle elle critique le nombre d'immigrés musulmans en France, leurs pratiques d'égorgement des moutons et le nombre croissant de mosquées, alors que dans le même temps « les clochers d'églises se taisent, faute de curés ».

Dans l'émission Le Droit de savoir, elle s'explique : « Ce que je réprouve profondément, c'est que soi-disant pour une religion, pour un culte, pour un rituel, on en arrive à faire souffrir des animaux dans de telles conditions. C'est ce qui est à la base de tous les procès de racismes que l'on me fait à cause du fait que je m'attaque à une religion ». En 2003, elle dénonce « toutes ces ligues et associations qui traînent en justice tout ce qui n'est pas politiquement correct » et qui lui font penser à « l'Inquisition du XXIe siècle ».

Le 3 juin 2008, le tribunal correctionnel de Paris la condamne à 15 000 euros d'amende en raison de propos tenus, dans une lettre publique adressée à Nicolas Sarkozy en 2006, sur l'égorgement rituel des moutons sans étourdissement préalable lors de la fête de l'Aïd al-Adha par les musulmans. Elle y déclare notamment qu'« il y en a marre d'être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes. » Elle se dit écœurée par « le harcèlement des associations » et promet de se taire uniquement « lorsque les étourdissements seront pratiqués ».

Points de vue exprimés dans Un cri dans le silence

En 2003, dans son livre Un cri dans le silence, elle exprime son point de vue sur les musulmans, les femmes, les personnes transgenres, les homosexuels, en prenant à partie la télé-réalité, la restauration rapide, les personnalités politiques, sans omettre de revenir sur son passé d'actrice, glorifiant son époque et fustigeant sévèrement les productions modernes. Le président du MRAPMouloud Aounit, considère que cet ouvrage « est un véritable appel au racisme, à la discrimination et à la violence ».

Dans son ouvrage, elle se montre très critique envers l'émergence de l'islam en France : « Je suis contre l'islamisation de la France. Cette allégeance obligatoire et cette soumission forcée me dégoûtent. Me voici peut-être, encore, fragilisée par l'ombre d'un procès, mais il n'est pas né celui qui m'empêchera de m'exprimer. Nos aïeux, les anciens, nos grands-pères, nos pères ont donné leurs vies depuis des siècles pour chasser de France tous les envahisseurs successifs. Pour faire de notre pays une patrie libre qui n'ait pas à subir le joug d'aucun étranger. Or, depuis une vingtaine d'années, nous nous soumettons à une infiltration souterraine et dangereuse, non contrôlée, qui, non seulement ne se plie pas à nos lois et coutumes, mais encore, au fil des ans, tente de nous imposer les siennes ». En 2004, pour ses propos sur l'islam, elle est condamnée à 5 000 euros d'amende. Elle dénonce alors « une victoire des musulmans ».

À propos du métissage, elle fait un parallèle avec le monde animal : « Alors que chez les animaux, la race atteint des sommets de vigilance extrême, les bâtards étant considérés comme des résidus, bons à laisser pourrir dans les fourrières, ou à crever sans compassion d'aucune sorte, nous voilà réduits à tirer une fierté politiquement correcte à nous mélanger, à brasser nos gènes, à faire allégeance de nos souches afin de laisser croiser à jamais nos descendances par des prédominances laïques ou religieuses fanatiquement issues de nos antagonismes les plus viscéraux. C'est extrêmement dommage ».

Sur les clandestins, elle écrit : « On n'a plus le droit d'être scandalisés quand des clandestins, ou des gueux, profanent et prennent d'assaut nos églises pour les transformer en porcheries humaines, chiant derrière l'autel, pissant contre les colonnes, étalant leur odeur nauséabonde sous les voûtes sacrées du chœur, […]. Les priorités sont accordées aux immigrés, pour lesquels les gouvernements débloquent des sommes considérables ; les Français, qui sont en grande détresse, ne perçoivent plus que les reliefs, que les restes ».

En ce qui concerne l'homosexualité, elle déclare : « Certains homosexuels ont toujours eu un goût et un talent plus subtil, une classe, une envergure, une intelligence, un esprit, un esthétisme qui les différenciaient du commun des mortels jusqu’à ce que tout ça dégénère en lopettes de bas étage, travelos de tous poils, phénomènes de foire, tristement stimulés dans cette décadence par la levée d'interdits qui endiguaient les débordements extrêmes ». Elle se défend d'être homophobe et, elle fait parvenir une lettre au magazine gay Tribu Move, où elle explique : « Les homosexuels sont des gens comme les autres avec leurs qualités et leurs défauts et parmi lesquels je trouve mes meilleurs amis. Je trouve dommage pour tous les homos que certains d'entre eux se marginalisent, revendiquant des droits, en ridiculisant et en parodiant lors des Gay pride une préférence sexuelle que personne ne conteste. Personnellement, je trouve le pacs inutile, mais encore une fois je m'en tamponne. Enfin, je n'ai jamais fait l'amalgame avec la pédophilie, que je condamne sévèrement. Homosexuels, mes amis de toujours, restez tels que vous êtes et continuez de m'accepter telle que je suis, avec mon pire et avec mon meilleur ».

Elle écrit à propos des femmes : « Et toutes ces femmes ministres du gouvernement, est-ce vraiment leur place ? […] Les femmes, si elles savent se servir de leurs atouts, auront toujours le pouvoir de faire plier les hommes à leurs moindres désirs. Point besoin de prendre les places qui ne sont pas les leurs pour arriver à leurs fins ». À propos de la prostitution, elle affirme : « Qu'attend-on pour rouvrir les maisons, closes par cette imbécile hypocrite de Marthe Richard ? Toutes les muqueuses offertes bénéficieraient d'une surveillance médicale et sanitaire indispensable à notre époque où toutes les maladies vénériennes nous arrivent portées par ceux et celles qui font commerce de leurs différents trous en contaminant ceux qui les bouchent ».

Propos sur les Réunionnais

En mars 2019, elle écrit dans une lettre ouverte que les Réunionnais sont une « population de dégénérés » en raison du traitement qu’ils réserveraient aux animaux. La ministre des Outre-merAnnick Girardin, dépose plainte au nom de l'État. L'ancienne actrice est condamnée en novembre 2021 à 20 000 euros d'amende et son attaché de presse, qui avait diffusé cette lettre auprès de nombreux médias à 4 000 euros d'amende.

 

   
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Brigitte Bardot : Distinctions

Brigitte Bardot : Distinctions

Distinctions

 

Comparée aux autres artistes de son époque et au nombre de films qu'elle a tournés, Brigitte Bardot n'a pas reçu un nombre très important de récompenses cinématographiques :

1957 : victoire du cinéma français pour le film Et Dieu… créa la femme.

1958-1959-1960-1961 : 1er prix de popularité Ciné-Revue.

1959 : victoire du cinéma français pour le film En cas de malheur.

1960 : prix Europe bruxellois de la meilleure actrice pour le film La Vérité.

1961 : prix international Ciné-Revue de la meilleure actrice pour le film La Vérité.

1961 : prix David di Donatello (meilleure actrice étrangère) pour le film La Vérité.

1966 : prix Étoile de Cristal (meilleure actrice) par l'Académie du cinéma français pour le film Viva Maria !

1967 : prix Bambi de la Popularité en Allemagne.

1967-1969 : prix Triomphe de la Popularité du Cinéma français.

Elle est 66e au classement des « 100 plus grands Français de tous les temps », établi en mars 2005 pour France 2.

Elle est 35e au classement du « top 50 des Français qui comptent » établi en décembre 2017 par Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Pour son combat contre les mauvais traitements envers les animaux, elle a reçu différents prix et honneurs :

1980 : étoile de la paix (grade de chevalier).

1980 : médaille de la ville de Trieste (Italie).

1985 : médaille de la ville de Lille.

1989 : prix de la paix au mérite humanitaire.

1992 : Global 500 (prix du programme des Nations unies pour l'environnement).

1994 : grande médaille de la ville de Paris.

1994 : Love of animals award (Espagne).

1995 : grande médaille de la ville de Saint-Tropez.

1996 : médaille de la ville de La Baule.

1996 : prix Paul Léautaud pour son livre Initiales B.B..

1997 : prix Chianciano (Italie) pour son livre Initiales B.B..

1997 : prix de l'écologie / Club Unesco du Dodécanèse (Grèce).

1997 : médaille de la ville d'Athènes.

2001 : Peta humanitarian Award (États-Unis).

2002 : prix My Way (Autriche).

2003 : prix des intellectuels indépendants pour son livre Un Cri dans le silence.

2007 : Free Thinker (Ukraine). Prix spécial du jury de l'International Rights Film Festival pour sa contribution aux droits des animaux et la protection de la nature

2008 : prix Fondation Altarriba (Espagne)

 

Hommages



En 1960, Miguel Gustavo dédie à l'actrice la chanson Brigitte Bardot, interprétée par Jorge Veiga — dont le refrain est, en portugais « Brigitte Bardot Bardot / Brigitte beijou beijou » (« Brigitte Bardot Bardot / Brigitte a embrassé embrassé ») —, en 1978 mentionné dans le medley Disco samba (it) du trio belge Two Man Sound.

Un navire appartenant à la Sea Shepherd Conservation Society (SSCS) a été baptisé Brigitte Bardot en son honneur.

Dans la ville de Buzios, au Brésil, un front de mer porte son nom, la Orla Bardot, et depuis 1999 une statue de bronze grandeur nature la représente regardant la plage, vêtue comme elle l’était en 1964 lorsqu'elle y passa des vacances.

La calle Brigitte Bardot se situe à Torremolinos, en Espagne.

Les Brigitte Bardot International Awards sont des récompenses cinématographiques délivrées par la Humane Society of the United States pour les meilleurs documentaires animaliers non américains.

(17062) Bardot, astéroïde nommé en son honneur.

En 1985, elle est nommée chevalier de la Légion d'honneur par le président François Mitterrand ; mais elle refuse sa décoration, qu'elle dédie « aux animaux qui souffrent ».

Une rose lui est dédiée en 1994 sous le nom de 'Brigitte Bardot'.

Le 28 septembre 2009, jour de son 75e anniversaire, elle est célébrée à cette occasion, dans la ville de Boulogne-Billancourt, par une exposition initiée par son ami Bruno Ricard retraçant l'ensemble de sa vie. Isabelle Adjani, qui lui apporte son soutien contre la chasse aux phoques, se montre émue à la découverte de cette rétrospective.

En 2014, deux expositions à Saint-Tropez rendent hommage à l'actrice pour ses 80 ans, « Brigitte For Ever » (salle Jean-Despas) et « B.B. : Best Of Bardot » par le collectionneur et ami de la star Bruno Ricard (château de la Messardière).

En 2017, une statue de 700 kg et 2,5 mètres de haut, inspirée d'un dessin Milo Manara, d'après une photo de Jicky Dussart, est installée à Saint-Tropez.

Un article de la sémio-sociologue Anne-Sophie Dépée publié dans le numéro spécial no 57 (janvier-février 2021) du magazine Historia lui rend hommage parmi « 70 femmes qui ont fait bouger la France » : « Bardot est pendant 20 ans une influenceuse totale pour au moins deux raisons. Parce qu’elle a utilisé tous les médias de masse de l’époque : presse, cinéma, chanson. Parce qu’elle ouvre toujours les horizons des femmes avec un temps d’avance ».

En 2021, l'auteur de livre jeunesse Gropapa publie un album dans la collection dédiée à Paul Watson et Sea Shepherd Conservation Society et dédicacée à Brigitte Bardot en ces termes : « Je dédie cet album à Brigitte Bardot. À l’instar de Paul Watson, elle consacre sa vie à la défense des animaux depuis de nombreuses années et, ce faisant, a suscité des vocations, dont la mienne aujourd’hui. Sincères remerciements, madame Bardot. » La troisième et la quatrième page laissent apparaître une illustration tirée des photos réalisées lors du voyage de Brigitte Bardot aux côtés de Paul Watson pour dénoncer la chasse aux bébés phoques.

En février 2021 est approuvée en conseil municipal d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) la décision de donner son nom à une nouvelle avenue aménagée en centre-ville, entre les rues Montpencher et Henocq. Une rue Brigitte-Bardot existe également dans la ville d'Hayange (Moselle).

 

Dans la fiction



Dans le long-métrage d'animation Les Douze Travaux d'Astérix (1976), la déesse romaine Vénus, qui apparaît lors d'une discussion entre les dieux dans l'Olympe, est représentée sous les traits de Brigitte Bardot — caricaturée dans sa fameuse position allongée, nue sur le ventre de Et Dieu… créa la femme.

Dans le film biographique Gainsbourg (vie héroïque) (2010) de Joann Sfar, son rôle est interprété par Laetitia Casta.

La série dérivée de la série télévisée espagnole sur la haute couture Velvet Colección intègre le personnage, pendant deux épisodes, lors de la première saison. Son rôle est joué par Patricia Conde.

En 2010, apprenant qu'un film biographique sur elle est en projet à Hollywood, Brigitte Bardot exprime son opposition à tout film sur sa vie de son vivant, bien que cette déclaration ne puisse réellement empêcher son tournage. Un feuilleton télévisé français sur sa vie intitulé Bardot est diffusé en mai 2023 sur France 2 ; Bardot y est interprétée par Julia de Nunez. L'intéressée déclare qu'elle n'a pas regardé le feuilleton et qu'elle « se moque » de ce « biopic à la con ».

 

   
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Brigitte Bardot : Source d'inspiration

Brigitte Bardot : Source d'inspiration

 

Source d'inspiration

Musique


Adolescent, Bob Dylan dédie à Bardot la première chanson qu'il crée. Plus tard, il mentionne Brigitte Bardot dans les paroles de I Shall Be Free, un titre de l'album The Freewheelin' Bob Dylan, sorti en 1963 : « […] It's President Kennedy callin' me up / He said, "My friend, Bob, what do we need to make the country grow" ? / I said, "My friend, John, "Brigitte Bardot, / Anita Ekberg / Sophia Loren" / Country'll grow. […] ».

Bardot est idolâtrée par John Lennon et Paul McCartney. Les Beatles prévoient de faire un film avec elle, mais l'idée est abandonnée.

Photo

Lors de plusieurs séances photo, Vanessa Paradis reprend certaines poses de l'actrice, tout comme Kylie Minogue pour la pochette de son album Body Language.

Publicité

La campagne publicitaire de Dior pour son nouveau parfum Miss Dior Chérie en 2008, utilise l'esprit Bardot dans une publicité réalisée par Sofia Coppola avec le mannequin Marina Lynchuk. On y voit cette dernière déambuler dans les rues de Paris dans le style Bardot, accompagnée de la chanson Moi je joue. La marque réitère en 2012 avec le spot publicitaire pour son parfum Dior Addict tourné à Saint-Tropez, dans lequel la mannequin Daphne Groeneveld se comporte comme Brigitte Bardot dans le film Et Dieu… créa la femme, en dansant sur une table entourée de garçons

Condition animale

Son combat pour la protection animale est également apprécié. Michel Serrault déclare à son propos : « Aujourd’hui, Brigitte Bardot consacre sa vie aux animaux. Elle est excessive ? Certainement. Son combat est sincère, passionné, un peu outrancier parfois, mais elle doit faire face à toutes sortes de gens (viandards, transporteurs d’animaux véreux, vivisecteurs), qui ne sont pas l’expression la plus raffinée du genre humain. Pour sa carrière et pour sa croisade animalière, elle mérite le respect ». Paul Bocuse se dit « très sensible à la cause que cette star internationale continue de défendre » et Isabelle Adjani décrit les images d'elle sur la banquise comme « des instants d'éternité ».

Biopic

En mai 2023 est diffusée sur France 2 la série télévisée Bardot. Dans ce biopic sur sa vie de 1949 à 1959, son rôle est interprété par Julia de Nunez.

 Publications


Brigitte Bardot, Noonoah, le petit phoque blanc, Éditions Grasset Jeunesse, 1978, 25 p. (ISBN 978-2-246-00574-2)

Brigitte Bardot, Initiales B.B. : mémoires, Éditions Grasset, 1996, 566 p. (ISBN 978-2-246-52601-8)

Brigitte Bardot, Le Carré de Pluton : mémoires, Éditions Grasset, 1999, 693 p. (ISBN 978-2-246-59501-4)

Brigitte Bardot, Un Cri dans le silence, Éditions du Rocher, 2003, 170 p. (ISBN 978-2-268-04725-6)

Brigitte Bardot (en collaboration avec François Bagnaud), Pourquoi ?, Éditions du Rocher, 2006, 298 p. (ISBN 978-2-268-05914-3)

Brigitte Bardot (en collaboration avec François Bagnaud), Mes as de cœur, Paris, Éditions Arthaud, 2014, 192 p. (ISBN 978-2-08-130605-9)

Brigitte Bardot et Anne-Cécile Huprelle, Larmes de combat, Éditions Plon, 2018 (ISBN 2259263755)

Brigitte Bardot, Initiales B.B. : mémoires, Éditions Grasset, réédition 2020, 640 p. (ISBN 978-2-246-82541-8)

 

   
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Brigitte Bardot : Filmographie

Publié à 16:52 par dessinsagogo55 Tags : love center dieu centerblog sur bonne vie merci moi amour belle femme histoire fille femmes nuit film
Brigitte Bardot : Filmographie



Œuvres

1952 : Le Trou normand de Jean Boyer avec Bourvil : Javotte Lemoine 
1952 : Manina la fille sans voiles de Willy Rozier avec Howard Vernon : Manina 
1952 : Les Dents longues de Daniel Gélin avec Danièle Delorme : La femme du témoin au mariage (non créditée) 
1953 : Le Portrait de son père d'André Berthomieu avec Jean Richard : Domino 
1953 : Un acte d'amour ((en) Act of Love) d'Anatole Litvak avec Kirk Douglas : Mimi 
1953 : Si Versailles m'était conté... de Sacha Guitry avec Jean Marais : Mademoiselle de Rozille (non créditée) 
1954 : Haine, Amour et Trahison ((it) Tradita) de Mario Bonnard avec Pierre Cressoy : Anna 
1954 : Hélène de Troie ((en) Helen of Troy) de Robert Wise : Andraste 
1954 : Le Fils de Caroline Chérie de Jean-Devaivre avec Jean-Claude Pascal : Pilar d'Aranda 
1955 : Futures vedettes de Marc Allégret avec Jean Marais : Sophie 
1955 : Rendez-vous à Rio ((en) Doctor at Sea) de Ralph Thomas avec Dirk Bogarde : Hélène Colbert 
1955 : Les Grandes Manœuvres de René Clair avec Gérard Philipe : Lucie 
1955 : La Lumière d'en face de Georges Lacombe avec Raymond Pellegrin : Olivia Marceau 
1955 : Cette sacrée gamine de Michel Boisrond avec Jean Bretonnière : Brigitte Latour 
1956 : Les Week-ends de Néron ((it) Mio figlio Nerone) de Steno avec Alberto Sordi : Poppée 
1956 : En effeuillant la marguerite de Marc Allégret avec Daniel Gélin : Agnès Dumont 
1956 : Et Dieu... créa la femme de Roger Vadim avec Jean-Louis Trintignant : Juliette Hardy 
1956 : La mariée est trop belle de Pierre Gaspard-Huit avec Micheline Presle : Chouchou 
1957 : Une Parisienne de Michel Boisrond avec Charles Boyer : Brigitte Laurier 
1958 : Les Bijoutiers du clair de lune de Roger Vadim avec Stephen Boyd : Ursula
1958 : En cas de malheur de Claude Autant-Lara avec Jean Gabin : Yvette Maudet 
1959 : La Femme et le pantin de Julien Duvivier avec Antonio Vilar : Éva Marchand 
1959 : Babette s'en va-t-en guerre de Christian-Jaque avec Jacques Charrier : Babette 
1959 : Voulez-vous danser avec moi ? de Michel Boisrond avec Henri Vidal : Virginie Dandieu 
1960 : L'Affaire d'une nuit d'Henri Verneuil avec Pascale Petit : la femme au restaurant (non créditée) 
1960 : La Vérité d'Henri-Georges Clouzot avec Sami Frey : Dominique Marceau 
1961 : La Bride sur le cou de Roger Vadim avec Michel Subor : Sophie 
1961 : Les Amours célèbres un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux de Michel Boisrond, sketch Agnès Bernauer avec Alain Delon : Agnès Bernauer 
1962 : Vie privée de Louis Malle avec Marcello Mastroianni : Jill 
1962 : Le Repos du guerrier de Roger Vadim avec Robert Hossein : Geneviève Le Theil 
1963 : Paparazzi, documentaire de Jacques Rozier filmé pendant le tournage du Mépris à Capri (Italie) : elle-même 
1963 : Le Mépris (Il disprezzo) de Jean-Luc Godard avec Michel Piccoli : Camille Javal 
1963 : Une ravissante idiote d'Édouard Molinaro avec Anthony Perkins : Penelope Lightfeather 
1964 : Marie Soleil d'Antoine Bourseiller avec Danièle Delorme : simple apparition 
1964 : Chère Brigitte (Dear Brigitte) d'Henry Koster avec James Stewart : elle-même 
1965 : Viva María ! de Louis Malle avec Jeanne Moreau : Maria I 
1966 : Masculin, féminin de Jean-Luc Godard avec Jean-Pierre Léaud : simple apparition (la fille en couple) 
1967 : À Cœur joie de Serge Bourguignon avec Laurent Terzieff : Cécile 
1968 : Histoires extraordinaires, sketch William Wilson de Louis Malle avec Alain Delon : Giuseppina 
1968 : Shalako d'Edward Dmytryk avec Sean Connery : la comtesse Irina Lazaar 
1969 : Les Femmes de Jean Aurel avec Maurice Ronet : Clara 
1970 : L'Ours et la Poupée de Michel Deville avec Jean-Pierre Cassel : Félicia 
1970 : Les Novices de Guy Casaril avec Annie Girardot : Agnès 
1971 : Boulevard du rhum de Robert Enrico avec Lino Ventura : la star Linda Larue 
1971 : Les Pétroleuses de Christian-Jaque avec Claudia Cardinale : Louise 
1972 : Don Juan 73 ou si Don Juan était une femme de Roger Vadim avec Robert Hossein : Jeanne 
1973 : L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise de Nina Companeez avec Francis Huster : Arabelle

 

   
   
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Brigitte Bardot : Discographie

Brigitte Bardot : Discographie




1962 : Sidonie (Super 45T) : Bande originale du film Vie Privée 
1962 : Tiens, c'est toi ! (Inédit) : La Leçon de guitare 
1963 : Brigitte Bardot (33 T) : L'Appareil à sous, Les Amis de la musique, El Cuchipe, Je me donne à qui me plait, L'Invitango, C'est rigolo, La Madrague, Pas d'avantagee, Everybody loves my baby, Rose d'eau, Noir et blanc, Faite pour dormir 
1963 : L'Appareil à sous (Super 45 T) : El cuchipe, La Madrague, Les Amis de la musique 
1964 : Invitango (Super 45 T) : Noir et blanc, Everybody loves my baby, C'est rigolo
1964 : Ça pourrait changer (Super 45 T) : À la fin de l'été, Je danse donc je suis, jamais trois sans quatre 
1964 : B.B. (33 T) : Moi je joue, Une histoire de plage, Ça pourrait changer, À la fin de l'été, Ne me laisse pas l'aimer, Maria Nimguem, Je danse donc je suis, Mélanie, Ciel de lit, un jour comme un autre, Les Cheveux dans le vent, Jamais trois sans quatre 
1964 : Une histoire de plage (45 T) : Les Cheveux dans le vent, Ne me laisse pas l'aimer, Mélanie 
1965 : Bubble Gum (Super 45 T) : Je manque d'adjectif, Les Hommes endormis, Les Omnibus 
1965 : Viva Maria! (33 T) Bande originale du film : Paris, Paris, Paris - Maria, Maria - Ah ! Les p'tites femmes de Paris (Duo avec Jeanne Moreau) 
1966 : Le Soleil (Super 45 T) : On déménage, Gang Gang, Je reviendrai toujours vers toi 
1967 : Je t'aime... moi non plus (Inédit) : En duo avec Serge Gainsbourg 
1967 : Harley Davidson (45 T) : Contact 
1968 : Bonnie and Clyde (33 T / Special Show) : Bonnie and Clyde, Bubble Gum, Comic Strip, Un jour comme un autre, Pauvre Lola (S.G), La Madrague, Intoxicated man (S.G), Everybody loves my baby, Baudelaire (S.G), Docteur Jeckill et Mister Hyde (S.G) 
1968 : Bonnie and Clyde (45 T) Version anglaise : Comic strip 
1968 : Brigitte Bardot Show (33 T) : Harley Davidson, Marseillaise générique, Mister sun, Ay ! Que viva la sangria, Ce n'est pas vrai, Gang gang, Saint Tropez, Port Grimaud, Oh ! Qu'il est vilain, Paris, Je reviendrai toujours vers toi, On déménage, Le diable est anglais, David B, Contact 
1969 : La Fille de paille (45 T) : Je voudrais perdre la mémoire 
1970 : Tu veux ou tu veux pas (Super 45 T) : Mon léopard et moi, John et Michael, Depuis que tu m'as quittée 
1970 : Nue au soleil (45 T) : C'est une bossa nova 
1970 : Les Novices (45 T) Bande originale du film : Chacun son homme (Duo avec Annie Girardot) 
1971 : Boulevard du rhum (45 T) Bande originale du film : Sur le Boulevard du rhum, Plaisir d'amour (duo avec Guy Marchand) 
1973 : Vous ma lady (45 T) : En duo avec Laurent Vergez, Tu es venu mon amour 
1973 : Le Soleil de ma vie (45 T) : En duo avec Sacha Distel 
1982 : Toutes les bêtes sont à aimer (45 T) : La Chasse 

 

   
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Brigitte Bardot : Théâtre

Publié à 16:49 par dessinsagogo55 Tags : sur centerblog photo center merci
Brigitte Bardot : Théâtre




1953 : L'Invitation au château de Jean Anouilh, mise en scène d'André Barsacq au Théâtre de l'Atelier.

 

   
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