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Monde : France

Conférence internationale des femmes (1915)

Publié à 15:04 par dessinsagogo55 Tags : center france monde centerblog sur merci femmes
Conférence internationale des femmes (1915)

 

 

Clara Zetkin organise une conférence internationale des femmes, prélude à la conférence de Zimmerwald, qui réunit les opposants à la première guerre mondiale.

 



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Bénédictine

Bénédictine

 

 

La Bénédictine est une boisson alcoolisée digestive fabriquée à Fécamp en Normandie.
La société de production appartient au groupe Bacardi-Martini France.




Selon la légende maison, un élixir de santé aurait été mis au point par un moine vénitien, dom Bernardo Vincelli à l'abbaye de Fécamp en 1510. Alchimiste et herboriste, il aurait distillé quelques une des plantes médicinales qu'il trouvait en abondance sur le plateau cauchois. Le breuvage aurait été très apprécié par le roi François Ier. Au fil des ans, la recette initiale aurait été perdue, puis retrouvée en 1863 par le négociant en vin, Alexandre Le Grand.


Historiquement, il n'existe aucune trace monastique de l'existence d'un moine dénommé Bernardo Vincelli, ni du fait que François Ier ait apprécié un élixir provenant de l'abbaye de Fécamp. En réalité, il semble qu'Alexandre Le Grand ait concocté lui-même la liqueur, aidé d'un pharmacien, à partir de vieilles recettes médicinales qu'il possédait dans un livre, ayant appartenu à l'abbaye. Alexandre Le Grand entreprit la création d'un nouveau « élixir de santé » qu'il baptise « Bénédictine ».



La Bénédictine est composée à partir de 27 épices orientales et de plantes locales où entrent l'angélique, l'hysope, le genièvre, la myrrhe, le safran, le macis, la fleur de sapin, l'aloès, l'arnica, la mélisse, le thé, le thym, la coriandre, la girofle, le citron, la vanille, le zeste d'orange, le miel, les baies rouges, la cannelle et la noix de muscade



Alexandre Legrand se lance dans sa fabrication industrielle en construisant un « palais-usine » de style néo-gothique et néo-Renaissance, œuvre de l'architecte Camille Albert, le Palais Bénédictine.


Le succès immédiat de la Bénédictine, dont la production atteint près de 150 000 bouteilles par an, dès 1873, oblige son créateur à lutter contre les contrefaçons de son produit. Chaque bouteille de Bénédictine est munie d'un bouchon portant l'inscription : « Véritable Bénédictine » tout autour, avec en dessous le sigle D.O.M. (Deo Optimo Maximo, latin pour : « À Dieu, le meilleur, le plus grand »), et une large ligature de plomb autour du col des bouteilles avec l'inscription : « Véritable † Bénédictine ».
La recette actuelle est toujours tenue secrète et il en existe trois exemplaires tenus cachés en trois endroits différents de la planète. Les alambics de cuivre sont ceux d'origine du temps d'Alexandre Legrand. Le moelleux du produit fini nécessite plusieurs processus de distillation et environ deux ans de vieillissement en fût de chêne.
Ses plus gros consommateurs sont les États-Unis, la Malaisie et Singapour.


La Bénédictine est largement utilisée en Normandie dans la confection de confiseries telles que les « truffes à la Bénédictine » ou de desserts tels que les « crêpes », le « soufflé à la Bénédictine » ainsi qu'à rehausser la saveur des gâteaux. Elle peut également être utilisée avec les légumes, la viande, les fruits de mer ou le poulet.

La Bénédictine entre dans certains cocktails, dont :
Béné dégraissée (moitié Bénédictine, moitié calvados)
B & B (moitié Bénédictine, moitié cognac - le B est pour Brandy - à raison de 40 % de cognac et 60 % de Bénédictine)


Crazy Ben
Gypsy Variation
Kentucky Colonel
Moonstar
Maxim's Coffee
Orient Express
Rolls Royal Cocktail
Singapore sling
Sunny day
Tarantula
Toothfull
Winters Moon


Le B&B a été inventé par un barman à New York et est surtout vendu à l'export pour les pays anglophones, ce qui explique que le nom du produit soit en anglais.


La Bénédictine et son flacon ont inspiré des artistes comme les peintres Paul Gauguin, douanier Rousseau ou Marcel Duchamp, et des affichistes comme Mucha et Leonetto Cappiello qui l'ont représenté dans certaines de leurs œuvres.
À l'occasion du 500e anniversaire (1510-2010), 32 artistes contemporains exposent au Palais Bénédictine, les œuvres qu'ils ont conçues sur le thème des mystères de l'alchimie.


 


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Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais

Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais

 

 

Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est un territoire marqué économiquement, socialement, paysagèrement, écologiquement et culturellement par l'exploitation intensive de la houille présente dans son sous-sol. Il s'agit de la partie occidentale d'un gisement qui se prolonge au-delà de la frontière franco-belge le long du sillon Sambre-et-Meuse.


Les premiers affleurements de houille ont été découverts dans le Boulonnais vers 1660, la première fosse datée est celle du Cavrel de Tagny, commencée en 1692, et abandonnée l'année suivante. Dès lors, une multitude de petites fosses relativement éphémères sont ouvertes sur ce bassin du Boulonnais, étendu de quelques kilomètres carrés seulement, elles se comptent sur les doigts de la main au xxe siècle. La houille a donc été premièrement exploitée dans l'actuel département du Pas-de-Calais. C'est à la fin des années 1710 que des recherches de houille débutent dans l'actuel département du Nord : en 1716, Nicolas Desaubois s'associe avec Jean-Jacques Desandrouin et son frère Jean-Pierre Desandrouin, Jacques Richard et Pierre Taffin. Ils ouvrent sans succès quelques fosses rapidement inondées, avant qu'une veine de houille d'environ quatre pieds d'épaisseur ne soit atteinte à la fosse Jeanne Colard le 3 février 1720, cette fosse est elle même inondée à la fin de l'année, et n'a pas pu être réparée, mais il est désormais acquis qu'il y a du charbon dans à Fresnes-sur-Escaut. Les ouvertures de puits se succèdent, mais le succès n'est présent qu'à partir du 24 juin 1734, date à laquelle la houille grasse est découverte à la fosse du Pavé à Anzin. Des procès se déroulent ensuite quant à la distribution des richesse, mais Emmanuel de Croÿ-Solre parvient à faire s'associer les différentes personnes le 19 novembre 1757, pour fonder la Compagnie des mines d'Anzin. Cette compagnie prend rapidement beaucoup d'ampleur. En parallèle, des sociétés de recherche naissent durant tout le xviiie siècle, mais les travaux les plus notables sont effectués par la Compagnie des mines d'Aniche, qui découvre la houille dans cette commune dans la nuit du 11 au 12 septembre 1778, à la fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias.


Le bassin minier présente une grande diversité architecturale et paysagère.


Le début du xixe siècle est surtout marqué par des avancées technologiques, dont la machine à vapeur, qui permettre de faciliter l'extraction. Des progrès sont également réalisés dans l'épuisement des eaux. La Compagnie des mines d'Anzin découvre à la fin des années 1820 un gisement à Denain. Les années 1830 et le début des années 1840 sont marqués par la révolution industrielle, les nouvelles industries ont un besoin énorme en charbon, ce qui créé dans le Nord une période de cherté des houilles, et la création d'un grand nombre de sociétés de recherches qui effectuent des sondages, voire des puits, à l'extérieur des concessions déjà attribuées, suite au succès de la Compagnie des mines de Douchy à Lourches, qui après avoir ouvert la fosse Saint-Mathieu et d'autres fosses, s'est retrouvée en quelques années déjà bénéficiaire. Parmi toutes ces petites sociétés, la quasi-intégralité d'entre elles a disparu, mais d'autres se sont développées, à l'instar de la Compagnie des mines de Vicoigne, de la Compagnie des mines de Thivencelle et de la Compagnie des mines d'Azincourt. Des actionnaires se sont rendus maîtres de la Compagnie des mines d'Aniche en janvier 1839, ils entreprennent plusieurs sondages, dont un à Somain révèle la présence de houille. Ils commencent alors immédiatement la fosse La Renaissance qui extrait avec succès en 1841. Cette fosse permet à la compagnie d'ouvrir d'autres fosses et de se développer considérablement jusqu'à devenir une des principales compagnies françaises.
Ces recherches ont également été menées vers le Pas-de-Calais. En 1841, Henriette de Clercq fait forer un puits artésien dans le parc de son château à Oignies, celui-ci est poussé plus profondément que prévu, et démontre ainsi la présence de houille, toutefois, les résultats restent confidentiels durant quelques années. Elle s'associe alors avec Louis-Georges Mulot, et fonde une société qui devient la Compagnie des mines de Dourges. D'autre part, Eugène Soyez effectue un sondage au hameau de l'Escarpelle, à Roost-Warendin, le 13 juin 1846, et y découvre la houille. Une première fosse est alors commencée en 1847 près de la Scarpe et mise en service trois ans plus tard. Très rapidement, d'autres société se mettent à faire des sondages, et un certain nombre se met également à foncer des puits. C'est ainsi qu'au début des années 1850 naissent les compagnies minières de Courrières, Lens, Béthune, Nœux, Bruay, Marles, Ferfay, Auchy-au-Bois et Fléchinelle. Ces compagnies se voient attribuer des concessions établies en bandes parallèles sur un axe nord-sud. À partir de la seconde moitié des années 1850, des sociétés viennent s'établir au nord et au sud de ces concessions, non pas sans quelques procès. Il s'agit des compagnies minières d'Ostricourt, Carvin, Meurchin, Douvrin, Liévin, Vendin, Cauchy-à-la-Tour...


Le bassin minier présente une grande diversité architecturale et paysagère.

Dès lors, le bassin minier se développe de manière exponentielle. Les ouvertures de fosses se succèdent, les terrils prennent de la hauteur. C'est également à cette période que les cités minières et les corons apparaissent, afin de loger un nombre toujours plus important d'ouvriers. Cette progression se déroule durant toute la seconde moitié du xixe siècle et dans les années 1900. Quelques compagnies, Drocourt, Marly, Flines... apparaissent durant cette période. L'année 1906 est marquée par la Catastrophe de Courrières qui a eu lieu le 10 mars et a tué 1 099 personnes. De longues grèves ont suivi, et la sécurité dans les mines a été améliorée.


Le bassin minier est touché de plein fouet par la Première Guerre mondiale, toute ce qui se trouve dans les environs de Lens et à l'est est littéralement rayé de la carte. De nombreuses batailles ont eu lieu dans le bassin minier, car le charbon est une ressource cruciale. La reconstruction dure jusqu'au milieu des années 1920. Les fosses et les cités sont reconstruites selon une architecture propre à chaque compagnie. Cette période est marquée par l'arrivée des Polonais et des Italiens, bien que d'autres nationalités soient également présentes. Le début des années 1930 est marqué par les effets du Krach de 1929, un certain ralentissement économique, et l'arrivée du Front populaire au pouvoir en 1936. La Seconde Guerre mondiale commence en 1939, et le bassin minier se retrouve très vite occupé. Les mineurs résistent alors à l'occupant, que ce soit par un ralentissement de la production que par des sabotages réguliers. Certains en ont même payé de leur vie. Plus des deux tiers des mineurs du bassin se mettent en grève en juin 1941.


Le bassin minier présente une grande diversité architecturale et paysagère.

Après le retrait de l'occupant, les compagnies sont nationalisées. Une procédure commencée en 1944 qui se terminé le 17 mai 1946 avec la création de Charbonnages de France. Les Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais sont initialement subdivisées en huit groupes, certains fusionnent ensuite. Un vaste programme de construction de logements et de modernisation des installations est alors entrepris de la fin des années 1940 jusqu'à la fin des années 1950. L'extraction est alors regroupée sur des sièges de concentration, autour desquels sont conservées des fosses de service et d'aérage. La bataille du charbon a pour but de relever la France. La récession commence dès le début des années 1960, avec l'adoption du plan Jeanneney. Les fosses les moins rentables sont peu à peu fermées, ou arrêtée à l'extraction et concentrées sur d'autres sièges. De nombreuses grèves éclatent dans le bassin minier, les mineurs comprenant vite qu'ils vont se retrouver au chômage. Petit à petit, les industries et les fosses ferment les unes à la suite des autres. En 1980, il ne reste plus que huit sièges de concentration (accompagnés d'une pléiade de fosses de service et/ou d'aérage) : le 19 de Lens, le 3 de Courrières, le 10 d'Oignies, le 9 de l'Escarpelle, Barrois, Arenberg, Sabatier et Ledoux. Le Centre historique minier de Lewarde est ouvert au public en 1984. En 1990, ils ne subsiste plus que le 9 de l'Escarpelle et le 10 d'Oignies. Ces deux sièges ferment à la fin de l'année. La dernière gaillette est remontée dans ce second siège à la fosse de service no 9 - 9 bis le 21 décembre 1990. À peu d'exceptions près, les installations de surface sont systématiquement détruites, ainsi que de nombreuses cités. Un grand nombre de terrils a déjà été exploité depuis 1969.


Le bassin minier s'étend alors sur 1 200 km2, soit 9,5 % de la superficie de la région, et accueille à la fin des années 1980 un million deux-cent mille habitants, soit 31 % de la population régionale. Cent-mille kilomètres de galeries et huit-cent-quatre-vingt-cinq puits environ ont été entrepris en trois cent ans d'histoire. Si les années 1990 sont marquées par une volonté d'effacer toutes les traces du passé, les années 2000 sont quant à elles marquées par une prise de conscience sur l'intérêt du patrimoine bâti et naturel. Depuis 2003, Bassin Minier Uni, la Mission Bassin Minier et La Chaîne des Terrils préparent un dossier en vue de classer le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au patrimoine mondial de l'Unesco. Ce dossier sera examiné du 24 juin au 6 juillet 2012 à Saint-Pétersbourg (en Russie). En ce sens, de nombreux vestiges avaient été classés ou inscrits aux monuments historiques en 2009 et 2010. Le samedi 30 juin 2012, 353 éléments répartis sur 109 sites sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco.

 

 
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Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais — Wikipédia (wikipedia.org)

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Paris

Publié à 07:56 par dessinsagogo55 Tags : paris sur center france place monde photo mode histoire centre marne pouvoir centerblog merci
Paris

 

Paris (prononcé [pa.?i] ), ville la plus peuplée et capitale de la France, chef-lieu de la région Île-de-France et unique commune-département du pays, se situe au centre du Bassin parisien, sur une boucle de la Seine, entre les confluents avec la Marne en amont et avec l'Oise en aval. Ses habitants s'appellent les Parisiens. La ville est divisée en 20 arrondissements.

D'après le recensement de l'Insee, la commune de Paris comptait au 1er janvier 2009 plus de 2,2 millions d'habitants. L'agglomération de Paris s'est largement développée au cours du XXe siècle, rassemblant 10,4 millions d'habitants au 1er janvier 2009, et son aire urbaine (l'agglomération et la couronne périurbaine) comptait environ 12,2 millions d'habitants au 1er janvier 2009. Elle est l'une des agglomérations européennes les plus peuplées.


La position de Paris, à un carrefour entre les itinéraires commerciaux terrestres et fluviaux et au cœur d'une riche région agricole, en a fait une des principales villes de France au cours du Xe siècle, avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale ; au cours du xiie siècle, Paris devient un des premiers foyers en Europe pour l'enseignement et les arts. Le pouvoir royal se fixant dans cette ville, son importance économique et politique ne cesse de croître. Ainsi, au début du XIVe siècle, Paris est la ville la plus importante de tout le monde chrétien. Au XVIIe siècle, elle est la capitale de la première puissance politique européenne, au XVIIIe siècle le centre culturel de l'Europe et au XIXe siècle la capitale des arts et des plaisirs. Paris a donc joué un rôle politique et économique majeur dans l'histoire de l'Europe au cours du IIe millénaire. Symbole de la culture française, abritant de nombreux monuments, la ville attire dans les années 2000 près de trente millions de visiteurs par an. Paris occupe également une place prépondérante dans le milieu de la mode et du luxe ; c'est aussi la capitale la plus visitée au monde.


Le département de Paris avait, en 2005, un PIB par habitant de plus de 75 000 euros. La ville est, avec sa banlieue, la capitale économique et commerciale de la France, ainsi que sa première place financière et boursière. La région parisienne, avec un produit intérieur brut (PIB) de 558 milliards d'euros en 2008, est un acteur économique européen majeur. Elle est la 1re région européenne en termes de PIB régional et 6e en termes de PIB par habitant PPA. La densité de son réseau ferroviaire, autoroutier et sa structure aéroportuaire, plaque tournante du réseau aérien français et européen, en font un point de convergence pour les transports internationaux. Cette situation résulte d'une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices des monarchies et des républiques, qui donnent un rôle considérable à la capitale dans le pays et tendent à y concentrer les institutions. Depuis les années 1960, les politiques gouvernementales ont toutefois oscillé entre déconcentration et décentralisation.

 

 

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Paris Notre dame

Publié à 07:49 par dessinsagogo55 Tags : paris center centerblog sur merci
Paris Notre dame

 

 

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Chocolat Menier

Chocolat Menier

 

Menier est une entreprise chocolatière française fondée en 1816 par Antoine Brutus Menier et elle a commencé à fabriquer les tablettes en 1856.



C'est Antoine Brutus Menier qui fonda en 1816, l'entreprise chocolatière qui porta son nom. À l'origine, celle-ci qui installée dans le quartier du Marais à Paris (rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie), vendait des produits pharmaceutiques, mit en vente des médicaments à base de chocolat aux vertus thérapeutiques.

En 1825, la firme déménage à Noisiel, sur le site de l'ancien moulin. Puis, en 1836 est la première à créer la tablette de chocolat. En 1867, son fils, Emile-Justin, décide de recentrer son usine sur la fabrication de chocolat. C'est aussi le moment de l'essor de la production et des effectifs de l'entreprise qui passent de 50 ouvriers en 1856 à 325 en 1867 (ils seront plus de 1500 dans les années 1950).
Le moulin a été conçu par l'architecte Jules Saulnier et construit (1869-1872) par l'ingénieur Armand Moisant. C'est le premier bâtiment au monde à structure métallique apparente. Il est aussi caractérisé par les motifs de sa façade en carreaux de céramiques.



À la mort d'Emile-Justin, en 1881, ce sont ses fils Gaston et surtout l'ainé, Henri qui assurent les destinée de l'entreprise familiale. La fortune des Menier est telle, que Henri Menier, qui est par ailleurs maire de Noisiel, consacre une grande partie de son temps et de son argent pour ses deux passions que sont le yachting et la course automobile. En 1895, il achète même l'Île d'Anticosti dans le golfe du Saint-Laurent au Canada pour en faire une réserve privée de chasse et de pêche et y fonde Port-Menier. En avril 1913, il acquiert le domaine et le château de Chenonceau qui, à sa mort, au mois de septembre suivant, est transmis à son frère Gaston, qui revend l'île d'Anticosti à une compagnie forestière canadienne en 1926. La chocolaterie cesse d'innover, tandis que débute la Première Guerre mondiale. Gaston meurt en 1934, ses fils Georges, puis Jacques, lui succèdent, mais le Front populaire, fait perdre la mairie de Noisiel à la famille en 1938.





Après la Seconde Guerre mondiale, la firme commence à décliner, concurrencée par les barres chocolatées venues des États-Unis. Un an après la mort d'Hubert Menier (le troisième enfant de Georges) survenue en 1959, l'entreprise est contrainte de fusionner avec la société Rozan qui rachète la firme dans sa totalité en 1965. Deux ans plus tard, Antoine, le frère ainé d'Hubert et qui était cogérant de l'entreprise depuis 1953, meurt sans enfant à Paris, le 12 août 1967 à l'age de 62 ans.

Quatre ans plus tard, en 1971, Menier est rachetée progressivement par Rowntree Mackintosh (en) (créateur des célèbres Smarties en 1937 et de la barre Lion en 1976) laquelle est acquise à son tour en 1988 par Nestlé, qui acquiert également l'usine de Noisiel (dont le Moulin Saulnier, classé Monument historique en 1992).

Depuis 1996, le site Menier, au bord de la Marne, est le siège de la division France de Nestlé.

La marque Menier subsiste encore grâce à ses tablettes de chocolat pâtissier, ainsi qu'au chocolat en poudre, mais elle n'est plus guère mise en avant, notamment à cause du fait que la marque n'est reconnue par les consommateurs que sur le marché français. De ce fait, la multinationale lui préfère son produit « Nestlé dessert ».



Les maisons Menier de la commune de Torcy sont un ensemble immobilier de maisons mitoyennes identiques, érigé par la chocolaterie Menier de Noisiel pour ses ouvriers. Situé le long de la place du Jeu de Paume, ces maisons sont typique du XIXe siècle, avec leurs briques et leur céramique émaillée. Torcy doit son industrialisation à l'installation de la chocolaterie Menier à Noisiel où une forte proportion de la population active torcéenne ira travailler. À Torcy, jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, une personne sur trois, ce qui donne environ 200 torcéens, était un chocolat, surnom des ouvriers qui travaillaient à la chocolaterie Menier.
Une petite partie de la chocolaterie Menier occupait une partie du territoire de Torcy , c'était l'atelier des caisses, où se fabriquaient les caisses qui servaient au transport par train des tablettes de chocolat produites chaque jour

 



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Fantômas

Fantômas
 

Fantômas est une comédie policière franco-italienne d'André Hunebelle sortie en 1964.

C'est le premier film de la trilogie d'André Hunebelle consacrée au criminel, avant Fantômas se déchaîne en 1965 et Fantômas contre Scotland Yard en 1967. À sa sortie, il a attiré 4,5 millions de spectateurs dans les salles françaises et 45,5 millions de spectateurs en URSS.

 

Synopsis

 

 
Déguisement de Fantômas porté au carnaval de Belfort, en 2013.

Un malfaiteur qui se fait appeler Fantômas, auteur de plusieurs méfaits, commet un vol audacieux dans une prestigieuse bijouterie parisienne, le jour même où le commissaire Juve annonce sa prochaine arrestation. FandorN 1, journaliste au quotidien Le Point du jour et fiancé d'Hélène, décide d'enquêter sur cet étrange personnage, qui se montre toujours masqué ou grimé. Il le croit une pure invention de la police, désireuse de se mettre en valeur. Pour le prouver, il fait paraître une fausse entrevue du criminel dans le quotidien qui l'emploie. Furieux, Fantômas fait enlever le journaliste et lui ordonne de révéler son imposture dans un nouvel article qu'il doit publier sous 48 heures. Mais à peine libéré, Fandor est arrêté par le commissaire Juve. Pendant sa garde à vue, un nouvel article, guère plus élogieux que le précédent à l'égard de Fantômas, paraît à l'insu de Fandor. Le malfaiteur enlève de nouveau le journaliste et le retient prisonnier dans son repaire secret, sous la garde d'hommes de main et de Lady Beltham, sa mystérieuse compagne.

Désireux d'appréhender Fantômas, Juve lui tend un piège. À la une du Point du jour, il défie le malfaiteur en annonçant que sur la terrasse MartiniN 2, aux Champs-Élysées, vont défiler des mannequins parés par les plus grands joailliers parisiens. Mais sous les traits de Fandor, Fantômas s'empare des bijoux après avoir fait inhaler un gaz soporifique aux policiers en faction. Par la même occasion, il enlève Hélène, dont il s'est épris et qu'il espère séduire. Il s'échappe en hélicoptère tandis que Juve le poursuit sur les toits puis, accroché à une grue, tombe sur le tas de sable d'un chantier voisin.

Pour Juve, Fandor et Fantômas ne font qu'un. Mais ce dernier fusille la devanture d'un cinéma puis dévalise les clients d'un casino, cette fois-ci sous les traits du commissaire. Ridiculisé et confondu par de nombreux témoins, Juve est mis en prison. Lady Beltham qui, par un subterfuge de Fandor, connaît l'infidélité de Fantômas, se venge en libérant les deux fiancés. Mais l'inspecteur Bertrand, adjoint de Juve, est convaincu de la complicité de Fandor avec Fantômas et le fait incarcérer aux côtés du commissaire. Un vieux gardien les aide à s'évader, les emmène hors de Paris puis les fait monter dans une voiture. C'est Fantômas qui, sous un nouveau déguisement, veut se débarrasser d'eux. Constatant l'évasion, Bertrand comprend son erreur et lance la recherche. Trois gendarmes à moto poursuivent Fantômas dont le véhicule, équipé de gadgets, parvient à neutraliser deux d'entre eux. Fandor assène un coup à Fantômas et provoque un accident. Mais le malfaiteur en réchappe et s'enfuit sur la moto du dernier policier, inconscient après une chute. Juve et Fandor poursuivent Fantômas sur un train de marchandises, en voiture puis en hélicoptère, au large des côtes où il a pris la mer sur une embarcation. De l'hélicoptère, Juve se fait déposer sur le sous-marin où le criminel vient de s'enfermer. L'appareil s'enfonce dans la mer. Secouru in extremis par Fandor et Hélène, le commissaire promet d'appréhender Fantômas.

 

Fiche technique

 

Titre original : Fantômas

Réalisation : André Hunebelle, assisté de Jacques Besnard

Scénario : Jean Halain et Pierre Foucaud, d'après les personnages du roman éponyme de Marcel Allain et Pierre Souvestre

Décors : Paul-Louis Boutié

Costumes : Mireille Leydet

Photographie : Marcel Grignon

Chef Électricien : Marcel Policard

Son : René-Christian Forget

Montage : Jean Feyte

Musique : Michel Magne (éditions Hortensia)

Effets spéciaux :

Cascades : Gil Delamare

Création des masques : Gérard Cogan

Production : Luciano Ercoli, Cyril Grize et Alberto Pugliese

Sociétés de production : Gaumont , Production artistique et cinématographique (France) ; Produzioni cinematografiche Mediterranee (Italie)

Société de distribution : Gaumont

Pays d'origine : Drapeau de la France France/Drapeau de l'Italie Italie

Langue originale : français

Format : couleur (Eastmancolor) - 35 mm - 2,35:1 (Franscope) - son Mono

Genre : comédie policière

Durée : 104 minutes

Dates de sortie :

France : 4 novembre 1964

Belgique : 5 février 1965

 

  Distribution

Jean Marais : Fantômas / le journaliste Jérôme Fandor

Louis de Funès : le commissaire Paul Juve

Mylène Demongeot : Hélène Gurn

Jacques Dynam : l'inspecteur Michel Bertrand

Robert Dalban : le directeur du Point du jour

Marie-Hélène Arnaud : Lady Maud Beltham

Anne-Marie Peysson : la speakerine

Christian Toma : un inspecteur à la fine moustache

Michel Duplaix : un inspecteur / Léon

Andrée Tainsy : l'habilleuse

Hugues Wanner : M. Royer

Henri Attal : un garde du corps de Fantômas

Pierre Collet : un agent qui arrête le commissaire

Henri Guégan : un sbire de Fantômas

Rudy Lenoir : l'invité à la réception / le gardien-chef

Jean Minisini : un homme de main de Fantômas

Bernard Musson : l'autre agent qui arrête le commissaire

Dominique Zardi : un garde du corps de Fantômas

Raymond Pellegrin : Fantômas (voix)

et non crédités

Georges Adet : le témoin barbu au portrait robot

Jean-Louis Allibert : le ministre lisant le journal

Andrès[Qui ?] : un homme au portrait robot

Marc Arian : un invité / un joueur

André Badin : un employé de la bijouterie

Charles Bayard : le militaire lecteur du journal

André Bézu : un gardien de prison

Jean Blancheur : un homme au portrait robot

Jean-Paul Blonday : un invité

Philippe Castelli : un agent en faction

Michel Charrel : un homme de main

Yvan Chiffre : un homme de main de Fantômas

Henri Coutet : un homme au portrait robot

Albert Daumergue : un invité à la réception

Gabrielle Doulcet : une dame au portrait robot

Marius Gaidon : un agent

Rémy Julienne : le cascadeur motos

Roger Lecuyer : un spectateur au défilé de mannequins

Gaston Meunier : un joueur au casino

André Auguet : un joueur au casino

Marcel Cuminatto : le banquier du casino

Louisette Rousseau : une lectrice

Jean Sunny : le cascadeur voiture

Jacques Vandooren : un homme de main

André Dumas

André Hunebelle

Jean Marais incarne Fantômas, lorsqu'il arbore son masque vert bleu, qu'il enlève son masque devant Fandor, et qu'il se fait passer pour lord Shelton puis un vieux gardien de la prison. Christian Toma, interprète d'un inspecteur assistant Juve, revêt également le masque de Fantômas dans les scènes où Jean Marais joue Fandor, ou, inversement, tient le rôle de Fandor de dos lorsque Marais est Fantômas. Louis de Funès, portant quelques prothèses sur son visage, joue Fantômas dans les scènes où il porte le masque de Juve. Aussi dans la scène du braquage du casino, Louis de Funès apparaît sur une plate-forme plus élevée pour simuler la taille de Fantômas, supérieure à celle de Juve. Toutes ces interprétations de Fantômas sont liées par la voix de Raymond Pellegrin.

Tournage

 

Les extérieurs du film ont été tournés de Juillet à septembre 1964 à :

à Paris :

1er arrondissement de Paris : place Vendôme et rue de Castiglione,

8e arrondissement de Paris : place de la Concorde et avenue des Champs-Élysées,

12e arrondissement de Paris : place de la Nation, lorsque Fandor sort du commissariat (en vérité le lycée Arago), épié par Juve dans une voiture banalisée garée au coin de l'avenue Dorian ;

dans le Val-d'Oise sur la "route des crêtes" à proximité de la Roche Guyon;

dans les Bouches-du-Rhône ;

col de l'Espigoulier, à proximité d'Aubagne et de Cassis, et au col Sainte-Anne, entre Allauch et Mimet.

 

Cascades

 

Rémy Julienne, champion de France de moto-cross en 1957, fut engagé en 1964 par Gil Delamare (cascadeur réputé et coordinateur des effets spéciaux) pour réaliser des acrobaties à moto lors de la poursuite finale et doubler Jean Marais. L'acteur réalisa cependant lui-même la majorité des cascades.

Jean Sunny (cascadeur spécialisé sur deux-roues) accepta pour la seule fois de participer à un film, dans la vertigineuse séquence de voiture sans frein qui dévale une forte pente. La scène fut tournée au col de l'Espigoulier, à proximité d'Aubagne et de Cassis, et au col Sainte-Anne, entre Allauch et Mimet.

Soucieux de ne pas paraître physiquement inférieur à Jean Marais, Louis de Funès sauta d'un pont dans un train en marche. Réglée par Gil Delamare, la cascade se passa sans incident. En revanche, il se blessa lors de la scène où il est suspendu à une grue au-dessus de Paris. Même s'il n'était qu'à un mètre du sol, « certains troncs nerveux, étirés par cette longue suspension, avaient provoqué une paralysie des muscles de l'épaule »1. L'acteur mettra plusieurs années pour recouvrer, en partie, ses capacités.

Box-office

 

Avec 4,5 millions de spectateurs en salles, le film fut l'un des grands succès de 1964, année de tous les succès pour Louis de Funès, dont Le Gendarme de Saint-Tropez assit définitivement la popularité.

Le film fera 45,5 millions d'entrées en URSS, le classant 77e du box-office soviétique de tous les temps. Avec les ressorties, le film fera plus de soixante millions de spectateurs soviétiques, à tel point que vu ce succès, un Fantômas à Moscou fut un temps envisagé.

 

Autour du film

 

Juve devait être incarné par Bourvil, qui refusa le rôle peu de temps avant le début de tournage

À la 34e minute du film, on aperçoit sur la couverture du quotidien Le Point du jour, où Juve lance à Fantômas le défi de s'emparer d'une collection de diamants, le numéro de téléphone BAL.53.70. Pourtant la numérotation alphanumérique avait été abolie un an plus tôt, le 1er octobre 1963.

Le film La Diablesse aux 1 000 visages de Chung Chang-wha (1969) s'inspire fortement du Fantômas de Hunebelle.

En 2002, un nouveau Fantômas fut annoncé avec Jean Reno et José Garcia dans les rôles-titres. Le projet, que devait réaliser Frédéric Forestier en 2003, fut gardé en réserve par « La Petite Reine », la société production de Thomas Langmann, avant d'être réactivé début 2009. Un budget de 50 millions d'euros est consacré au film et le réalisateur Christophe Gans est choisi, mais le projet ne verra finalement pas le jour.

Dans ce film, le nom de Fandor, n'est jamais mentionné, ni prononcé, ni écrit quelque part. Pour preuve, lorsque le commissaire Juve découvre le tatouage que Fantômas a inscrit sur le torse du journaliste, il dit « F comme Fantômas ». Or, le journaliste aurait pu dire pour se défendre « F comme Fandor ». Ce n'est que dans Fantômas se déchaîne que l'on connaîtra le nom du journaliste

 

Procès

 

Marcel Allain, le seul des auteurs de Fantômas encore en vie (Pierre Souvestre est mort en 1914), est très mécontent du résultat des trois adaptations tournées par Hunebelle. Il poursuit en justice la société Gaumont pour les torts moraux et commerciaux qu’auraient causés ces « films grotesques » à son œuvre littéraire. Le tribunal de grande instance de Paris conclut en sa faveur en janvier 1969 : « Attendu que Fantômas […] est essentiellement un être qui "fait peur" ; […] que le caractère bouffon des films litigieux révèle la dénaturation complète de l’œuvre », le tribunal rend caduque le contrat entre Marcel Allain et Gaumont, ordonne l’évaluation de son préjudice et la réévaluation de ses gains à 3 % des recettes des films.

 

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fant%C3%B4mas_(film,_1964)

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L'amitié franco-allemande se portait bien . Le 20/11/2003

Publié à 00:59 par dessinsagogo55 Tags : photo amitié background center centerblog sur merci
L'amitié franco-allemande se portait bien . Le 20/11/2003




C' est une preuve supplémentaire
On peut se comprendre , malgré cette différence de langue
La preuve !
 

 

 
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Raffarin lutte contre la contrefaçon.(27/06/2002)

Publié à 00:52 par dessinsagogo55 Tags : center photo centerblog sur merci
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Attention , ce sont des faux


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    Jean-Pierre Raffarin
   
   
   
   
ACTU   Raffarin face aux patrons "voyous"
    Raffarin lutte contre la contrefaçon.(27/06/2002)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Le retour du guerrier

Publié à 00:50 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci
Le retour du guerrier



Ce croquis a été réalisé pour illustrer une information durant la guerre d' Afghanistan de Z Magazine
 
 
 
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