Monde : France
Jean Carmet, né le 25 avril 1920 à Bourgueil (Indre-et-Loire) et mort le 20 avril 1994 à Sèvres, est un acteur et scénariste français.
Fils de Gabriel Carmet, bourrelier et petit viticulteur de Bourgueil (Indre-et-Loire), et d'une vendéenne Edmée Doublet, il interrompt encore jeune ses études et se rend à Paris où il devient figurant au Théâtre du Châtelet, puis à l’Opéra. Il est ensuite engagé comme régisseurstagiaire au Théâtre des Mathurins chez Marcel Herrand. Il fait de la figuration dans différents films (notamment dans Les enfants du paradis et dans Les démons de l'aube). Il rejoint ensuite la troupe des Branquignols de Robert Dhéry. Il multiplie alors les rôles au cinéma.
Son rôle de Gaston Duvet dans le feuilleton radiophonique La Famille Duraton fait connaître sa voix dans les années 1950. Sa renommée internationale s'installe en 1976 avec le film La Victoire en chantant. Sa célébrité en France date du Grand Blond.
Lui qui est un vrai rabelaisien incarne souvent le « beauffranchouillard » inquiétant (Dupont Lajoie) ou cocasse (Le beaujolais nouveau est arrivé).Sa carrière est riche, il apparaît dans plus de deux cents films. Il est nommé pour le César du meilleur acteur en 1986 pour Miss Mona et il remporte deux César du meilleur acteur dans un second rôle pour Les Misérables (en 1983) et pour Merci la vie (en 1992). Il reçoit également un César d'honneur en 1994 des mains de Gérard Depardieu, son ami.
Il tourne également pour la télévision des adaptations d'œuvres littéraires comme La Double Vie de Théophraste Longuet, Bouvard et Pécuchet ou Eugénie Grandet. Dans la série Palace, il popularise les premières Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio.
Lorsqu'il tournait un film, il quittait sa famille pendant toute la durée du tournage pour aller vivre dans une chambre d'hôtel afin de ne pas être déconcentré et être totalement dans son rôle. Ferrovipathe, il fut un habitué également des halls de gare qui lui servirent de logement à ses débuts. Ses amis racontent que lorsqu'il ne tournait pas, il venait parfois les voir jouer pour aller saluer le public à la fin de la pièce. Les spectateurs se demandaient alors qui était ce personnage qu'ils ne se souvenaient pas d'avoir aperçu dans la pièce. Il avait accepté le premier rôle de Le bonheur est dans le pré d'Étienne Chatiliez ; mais la mort l'ayant rattrapé, c'est son ami Michel Serrault qui prit sa place.
En 1999 sort le livre Je suis le badaud de moi-même qu'il avait écrit avant sa mort, aux éditions Plon.
Il est inhumé à Paris, au cimetière du Montparnasse (division 4)
Il a deux fils : Olivier, avocat à Paris, mort le 16 novembre 2016, et Jean-François, auteur de la biographie Carmet intime.
Le 4 juin 1994, une rue Jean Carmet a été inaugurée lors de la fête des vins rosés, dans la commune de Tigné. Cette rue longe le château de Tigné qui appartient à son ami Gérard Depardieu
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BIOGRAPHIE | Melinda Windsor |
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MISE A JOUR : | 2024 |
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Les Sept Péchés capitaux est un film à sketches français sorti en 1962.
Chaque sketch, réalisé par un jeune cinéaste proche de la Nouvelle Vague, illustre de façon humoristique un péché capital.
1. La Colère : la colère s'empare d'un homme qui a trouvé une mouche dans le potage dominical. Elle se répand à travers son quartier, sa ville, son pays et bientôt le monde entier...
2. L'Envie : Rosette est serveuse. Envieuse de l'actrice Rita Gerly, elle fait tout pour séduire son amant. Quelque temps après, ayant réalisé ses ambitions, elle revient comme cliente dans l'auberge...
3. La Paresse : Eddie Constantine est abordé par une starlette qui l'amène chez elle avec des intentions bien affirmées. Mais la paresse du héros est telle que la morale sera sauve.
4. La Luxure : Paul et Bernard cherchent dans les reproductions du « Jardin des délices » de Jérôme Bosch, une définition de la luxure. Bernard se souvient de son enfance, où il confondait la luxure avec le luxe.
5. L'Orgueil : une femme quitte son amant pour revenir auprès de son mari qui la trompe, ce que son orgueil a beaucoup de mal à admettre.
6. La Gourmandise : Valentin assiste à l'enterrement de son père, mort d'une indigestion, mais ses agapes le feront arriver en retard au repas qui suit l'enterrement.
7. L'Avarice : un groupe de polytechniciens rêve d'une nuit d'amour avec Suzon, dont les tarifs sont vertigineux. Pour réunir la somme nécessaire, ils organisent une loterie qui profitera à l'heureux gagnant...
Fiche technique
Réalisation : Sylvain Dhomme et Max Douy , Édouard Molinaro Jean-Luc Godard , Jacques Demy, Roger Vadim , Philippe de Broca , Claude Chabrol
Scénario : Eugène Ionesco, Jean-Luc Godard , Jacques Demy et Roger Peyrefitte , Félicien Marceau , Daniel Boulanger , Claude Chabrol
Dialogues : Félicien Marceau, Daniel Boulanger
Décors : Max Douy, Bernard Evein
Assistant réalisateur : Charles Bitsch
Photographie : , Jean Penzer Louis Miaille , Henri Decaë , Giovanni Pucci , Jean Rabier
Monteur : Jacques Gaillard, Jean Feyte
Musique : Michel Legrand, Sacha Distel , Pierre Jansen
Production : Jean Lavie, Claude Mauriac, Tonio Suné
Société de production : Les Films Gibé, Franco-London Films, Titanus
Société de distribution : Pathé Productions
Format : Noir et blanc - 35 mm - 2,35:1 (Dyaliscope) - Son mono
Durée : 115 minutes
Genre : Comédie à sketches
Date de sortie : France : 7 mars 1962
Distribution
La Colère :
Dominique Paturel : le mari
Marie-José Nat : la jeune femme
Perrette Pradier : la speakerine
Nane Germon : Une dame au café
Jean-Marc Tennberg : Le gendarme
Claude Mansard : L'homme à la pipe
Henri Guégan : Un bagarreur
L'Envie :
Claudine Auger : la nouvelle servante
Paulette Dubost : Madame Jasmin
Claude Brasseur : Riri
Jacques Monod : Monsieur Jasmin
Dany Saval : Rosette, la servante
Jean Murat : Monsieur Duchemin
Geneviève Casile : Rita Gerly, l'actrice
Paul Demange : Monsieur Verdier
Yves Gabrielli
Gilles Guillot
France Anglade
Colette Dorsay
La Gourmandise :
Paul Préboist : Alphonse, le facteur
Henri Virlogeux : Antonin
Georges Wilson : Valentin
Marcelle Arnold : L'épouse de Valentin
Magdeleine Bérubet : La belle-mère
Albert Michel : Le « Suisse » à l'église
La Luxure :
Jean-Louis Trintignant : Bernard
Jean Desailly : le père de Bernard
Micheline Presle : la mère
Laurent Terzieff : Paul
Nicole Berger
La Paresse :
Eddie Constantine : lui-même
Nicole Mirel : la starlette
L'Orgueil :
Jean-Pierre Aumont : le mari
Marina Vlady : Catherine
Sami Frey : l'amant
Michèle Girardon : La maîtresse
Berthe Granval : Une vendeuse
Max Montavon : Henri, un employé
L'Avarice :
Danièle Barraud : Suzon
Jeanne Pèrez : La vestiaire
Claude Berri : André
Jean-Claude Brialy : Arthur
Jean-Pierre Cassel : Raymond
Claude Rich: Armand
Jacques Charrier : Antoine
Claude Chabrol: Le pharmacien
Sacha Briquet : Harry
Jean-Claude Massoulier : Pierre
André Josselin : Yvan
Bernard Papineau : Albert
Michel Benoist : Georges
André Chanal : Jacques
Serge Bento : Jean
Bibliographie
Madeleine Garrigou-Lagrange, « Les sept péchés capitaux », Téléciné no 104, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), mai 1962
L'Ardoise est un film français réalisé par Claude Bernard-Aubert, sorti en 1970.
Philippe, Théo et Bob partagent la même cellule à la prison de la Santé. Philippe, jeune étudiant, dit «Sciences-Po», médite une vengeance contre ceux qui l'ont envoyé en prison. Il propose à ses deux codétenus, truands chevronnés, de l'aider à récupérer un papier important chez un diamantaire du Havre. Ce papier réhabiliterait son père, ses deux camarades pouvant garder les diamants contenus dans le coffre... Mais le coup ne se passe pas comme prévu.
Fiche technique
Réalisateur : Claude Bernard-Aubert, assisté de Roger Dallier
Scénario : Claude Bernard-Aubert, d'après le roman de Pierre Vial-Lesou
Photographie : Jean Tournier
Musique : Salvatore Adamo
Son : Julien Coutellier
Montage : Gabriel Rongier
Producteur : Michel Ardan
Pays : France
Genre : policier, casse
Durée : 85 minutes
Date de sortie France : 9 janvier 1970
Distribution
Salvator Adamo: Philippe
Elisabeth Wiener : Elisabeth
Michel Constantin : Théo Gilani
Jess Hahn : Bob Daniels
Simone Valère : la femme de Bastien
Jean Desailly : le commissaire
Paul Pavel : Bastien
Boby Lapointe : le fermier
Max Amyl : le gardien-chef
Jacques Legras : le propriétaire de la 404
Guy Delorme : un détenu
Rico Lopez : le détenu-serveur
Pierre Vaudier : un gardien
Fernand Sardou : le patron du bar
Gilette Barbier : la fermière
Ermanno Casanova
Christian Gilloteaux
Sylvain Lévignac : détenu 112
Marie-France Mignal : la fille de la ferme
Jenny Orléans
Emmanuel Macron ne présidera pas la cérémonie internationale du 75e anniversaire du débarquement en Normandie, le 6 juin 2019 à Juno Beach (Courseulles-sur-Mer). Une décision révélatrice de la "déconnexion du président" selon Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l’IRIS.
Par OA avec AFPPublié à 16:56Mis à jour à 17:23
Le directeur de recherche à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Jean-Vincent Brisset, est implacable : l’absence d’Emmanuel Macron à la cérémonie internationale qui viendra clôturer le 75e anniversaire du débarquement en Normandie, le 6 juin 2019 à Juno Beach (Courseulles-sur-Mer) révèle la "déconnexion" et l’ "irresponsabilité" du président de la République.Hier, lundi 6 mai 2019, un mois jour pour jour avant le 75e anniversaire du Débarquement, la secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, était en déplacement dans le Calvados pour dévoiler, en conférence de presse, le programme des cérémonies du 6 juin prochain. Dans ses annonces, Geneviève Darrieussecq a évoqué l’absence d’Emmanuel Macron à la cérémonie internationale. "Une question d’agenda" selon la secrétaire d’Etat aux Armées, un "caprice" pour le directeur de recherche de l’IRIS. L’absence d’Emmanuel Macron, c’est "la disparition du président français à l’international"La cérémonie internationale se déroulera à Juno Beach en secteur canadien. Ce sera une première si les Canadiens en confirment la faisabilité. Autre première, c’est le Premier ministre français, Edouard Philippe, qui présidera cette cérémonie et non pas Emmanuel Macron."Depuis le début de son quinquennat Emmanuel Macron est seul à l’international. Son seul interlocuteur dans les grandes réunions internationales sont lui-même ou Trudeau", dénonce Jean-Vincent Brisset. Toutes ces réunions sont des occasions pour régler dans les coulisses des problèmes et pour prendre des rendez-vous. À partir du moment où il sait que personne ne va lui parler il ne s’y présente pas. Il évite une situation désagréable.
Le directeur de recherche de l’IRIS regrette : "Déjà Hollande avait fait disparaître la France de la scène internationale, avec Macron elle a complètement disparue." "C’est surement la dernière fois que l’on verra des vétérans présents"Pour autant, si Geneviève Darrieussecq a déclaré ne pas savoir où sera le président durant la cérémonie internationale, il sera présent aux autres réunions, selon ses annonces faites en conférence de presse.Le 6 juin à 8h30, le président français et la Première ministre britannique, Theresa May, seront à Ver-sur-mer (Calvados) pour assister à la pose de la première pierre d'un mémorial britannique. Une "cérémonie simple avec peu de monde mais beaucoup d'émotion", selon Geneviève Darrieussecq.Emmanuel Macron assistera ensuite à la cérémonie franco-américaine prévue vers 11 heures au cimetière américain de Colleville-sur-mer (Calvados), avant une rencontre bilatérale "a priori à Caen", a précisé la secrétaire d’Etat aux Armées.Il présidera également à 16h30 une cérémonie française en hommage au commando Kieffer à Colleville-Montgoméry(Calvados). "Nous souhaitons honorer les vétérans français, le commando Kieffer en particulier mais également les résistants locaux, et tous ceux qui ont participé ou subi " la bataille de Normandie", a-t-elle ajouté.Ce 75e anniversaire du Débarquement en Normandie marquera un tournant dans les commémorations de la Seconde Guerre Mondiale. Selon l’historien Marc Pottier, la symbolique est forte cette année car "c’est surement la dernière fois que l’on verra des vétérans présents."
Les actes de capitulation du Troisième Reich sont constitués par les deux versions de l’Acte de reddition militaire — en anglais : Act of military surrender — qui constituent le texte légal de la capitulation du Troisième Reich par lequel le Haut Commandement des forces armées allemandes s'est rendu de manière simultanée sans condition aux hauts commandements suprêmes des forces expéditionnaires alliées en Europe et de l'Union soviétique, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en Europe. La première capitulation a été signée à Reims le 7 mai 1945 à 2 h 41, la seconde à Berlin le 8 mai 1945 à 23 h 1, heure de Berlin, soit le 9 mai 1945 à 1 h 1, heure de Moscou
Première capitulation
La délégation allemande est composée du Generaloberst Alfred Jodl, du Generaladmiral von Friedeburg et du Major Wilhelm Oxenius. Le 7 mai 1945 à 2 h 41, dans une salle du « Collège technique et moderne » de Reims (actuel musée de la Reddition) qui était alors occupée par l'état-major du général Eisenhower, est signée la reddition sans condition des forces armées allemandes par Alfred Jodl, au nom du Haut Commandement des forces armées (en allemand : Oberkommando der Wehrmacht) et en tant que représentant du nouveau Reichspräsident, successeur de Hitler, le Großadmiral Karl Dönitz.
Le document, rédigé en quatre langues, est signé pour le SHAEF par le général Walter B. Smith, chef d’état-major du général Eisenhower qui signe au nom des Alliés occidentaux, et par le général Ivan Sousloparov, seul représentant de l'Union soviétique à Reims et commandant la mission de liaison militaire. Le général français François Sevez, convoqué in extremis, est invité à le contresigner comme témoin en tant que chef d'état-major du général de Gaulle. Le texte en anglais était le seul texte faisant autorité.
L'étendue des pouvoirs dont est investi le général Susloparov n'est pas vraiment claire et il ne dispose d'aucun moyen de contacter rapidement le Kremlin. Il prend néanmoins le risque de signer pour la partie soviétique. Il fait noter cependant que le document pourrait être remplacé dans le futur par une nouvelle version (voir l'article 4). Staline se révèle très mécontent de la tournure de l'événement. Il exige que la capitulation allemande ne puisse être acceptée qu'en présence d'un représentant du Haut Commandement des forces de l'Union soviétique et il insiste pour que le protocole de Reims ne soit considéré que comme un préliminaire à la cérémonie officielle qui se tiendrait à Berlin en présence du maréchal Joukov.
Texte de l'acte de capitulation du 7 mai 1945 à Reims
(traduction française)
Seul le texte en anglais fait autorité
acte de redditon militaire
1. Nous soussignés, agissant au nom du Haut Commandement allemand, déclarons par la présente que nous offrons la reddition sans condition au Commandant suprême des Forces expéditionnaires alliées et, simultanément au Haut Commandement soviétique, de toutes les forces de terre, de mer et de l'air qui sont à cette date sous contrôle allemand.
2. Le Haut Commandement allemand transmettra immédiatement à toutes les autorités militaires navales et aériennes allemandes et à toutes les autorités militaires sous contrôle allemand, l'ordre de cesser de prendre part aux opérations actives à 23 h 1 heure d'Europe centrale le 8 mai et de rester sur les positions qu'elles occuperont à ce moment. Aucun navire ni avion ne sera sabordé et aucun dégât ne sera fait à leur coque, à leurs machines ou à leur équipement.
3. Le Haut Commandement allemand adressera immédiatement aux commandants des forces intéressées tous les ordres donnés par le Commandant suprême des Forces expéditionnaires alliées et par le Haut Commandement soviétique, et s'assurera de leur exécution.
4. Cet acte de reddition militaire ne préjuge pas de l'avenir et sera remplacé par tout autre instrument général de reddition qui sera imposé par ou au nom des Nations unies et applicable à l'ALLEMAGNE et aux forces armées allemandes dans leur ensemble.
5. Dans le cas où le Haut Commandement allemand ou certaines forces sous son contrôle manqueraient d'agir conformément à cet acte de reddition, le Commandant suprême des Forces expéditionnaires alliées et le Haut Commandement soviétique prendront toutes actions punitives ou autres qu'ils jugeront appropriées.
Signé à Reims France à 2 heures 41, le 7 mai 1945.
Au nom du Haut Commandement allemand.
- Signature du général Jodl
en présence de
Au nom du Commandant suprême des Forces expéditionnaires alliées
- Signature du général Bedell-Smith
Au nom du Haut Commandement soviétique,
- Signature du général Sousloparov
Général, Armée française (Témoin)
- Signature du général Sevez
Seconde capitulation
Le 8 mai peu avant minuit, la seconde capitulation allemande est signée à Karlshorst, en banlieue sud-est de Berlin, dans une villa qui abrite aujourd'hui le musée germano-russe. Les représentants de l'URSS, de la Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis arrivent peu avant minuit. Après l’ouverture de la cérémonie par le maréchal Joukov, les représentants du Haut Commandement allemand, emmenés par le Generalfeldmarschall Keitel, sont invités à signer l'acte de capitulation entrant en vigueur le 8 mai à 23 h 1, heure d'Europe centrale, soit le 9 mai à 1 h 1 à l’heure de Moscou : ceci explique pourquoi la victoire est célébrée le 9 Mai, au lieu du 8, dans les pays de l'ex-URSS, notamment en Russie.
Texte de l'acte de capitulation du 8 mai 1945 à Berlin
(traduction en français à partir du texte original en anglais)
acte de capitulation militaire
1. Nous, soussignés, agissant au nom du Haut Commandement allemand, déclarons par la présente que nous présentons la reddition sans condition, au commandant en chef de la Force expéditionnaire alliée et simultanément au Haut Commandement suprême de l'Armée rouge, de toutes les forces terrestres, navales et aériennes qui sont à ce jour sous contrôle allemand.
2. Le Haut Commandement allemand transmettra immédiatement l'ordre, à toutes les autorités militaires terrestres, navales et aériennes allemandes et à toutes les forces sous contrôle allemand, de cesser leurs actions de combat à 23 h 1 de l’Europe centrale le 8 mai, de rester sur les positions qu'elles occupaient à ce moment et de se désarmer complètement, remettant leurs armes et équipements aux commandants alliés ou aux officiers locaux désignés par les représentants des commandements suprêmes alliés. Aucun bateau, navire ou avion ne doit être sabordé, ou aucun dommage ne doit être fait à leur coque, machines ou équipement, ainsi qu'aux machines de toutes sortes, aux armements, appareils et à tous les moyens techniques permettant la poursuite de la guerre en général.
3. Le Haut Commandement allemand transmettra immédiatement aux commandants concernés tous nouveaux ordres publiés par le commandant en chef de la Force expéditionnaire alliée et par le Commandement suprême de l'Armée rouge, et il s'assurera de leur bonne exécution.
4. Cet acte de reddition militaire ne tient pas compte de tout éventuel nouvel acte de reddition général imposé par les Nations unies ou en leur nom et applicable à l'ALLEMAGNE et aux forces armées allemandes dans leur ensemble, lequel nouvel acte remplacera le précédent.
5. Si le Haut Commandement allemand ou toute force sous son contrôle n’agissaient pas selon les termes de cet acte de reddition, le commandant en chef de la Force Expéditionnaire Alliée et le Haut Commandement suprême de l'Armée rouge exerceraient toutes actions punitives ou autres comme ils le jugeraient opportun.
6. Le présent acte est établi en anglais, russe et allemand. Seuls les textes anglais et russe font foi.
Signé à Berlin, le 8 mai 1945.
Keitel
von Friedeburg
Stumpff
Pour le Haut Commandement allemand
en présence de :
Air chief marshal A. W. Tedder
Au nom du commandant en chef de la Force expéditionnaire alliée
G. Joukov
Au nom du Haut Commandement suprême de l'Armée rouge
À la signature étaient également présents comme témoins :
J. De Lattre de Tassigny,
Général commandant en chef de la 1re armée française
Carl Spaatz
Général, commandant des Forces stratégiques aériennes des États-Unis.
La Coupe du monde féminine de football 2019 est la huitième édition de la Coupe du monde féminine de football. Elle se déroule en France, selon la décision de la FIFA du 19 mars 2015. C'est la première fois que la France organise la coupe du monde féminine. Le 19 septembre 2017, la FIFA et la Fédération française de football (FFF) effectuent le lancement officiel et dévoilent le slogan « ose briller » (dare to shine en anglais). Les trois meilleures équipes UEFA de cette coupe du monde seront directement qualifiées pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. En décembre 2018, la Norvégienne Ada Hegerberg, Ballon d'or féminin, confirme qu'elle est en retrait de sa sélection nationale et ne participera pas à la coupe du Monde 2019.
Coupe du monde féminine de football 2019
Groupe A | Match 1 | France | - | Corée du Sud | Parc des Princes, Paris |
| 7 juin 2019 21:00 | | | | |
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| Match 2 | Norvège | - | Nigeria | Stade Auguste-Delaune, Reims |
| 8 juin 2019 15:00 | | | | |
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| Match 13 | Nigeria | - | Corée du Sud | Stade des Alpes, Grenoble |
| 12 juin 2019 15:00 | | | | |
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| Match 14 | France | - | Norvège | Stade de Nice, Nice |
| 12 juin 2019 21:00 | | | | |
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| Match 25 | Nigeria | - | France | Roazhon Park, Rennes |
| 17 juin 2019 21:00 | | | | |
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| Match 26 | Corée du Sud | - | Norvège | Stade Auguste-Delaune, Reims |
| 17 juin 2019 21:00 | | | | |
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Groupe B | Match 3 | Espagne | - | Afrique du Sud | Stade Océane, Le Havre |
| 8 juin 2019 18:00 | | | | |
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| Match 4 | Allemagne | - | Chine | Roazhon Park, Rennes |
| 8 juin 2019 21:00 | | | | |
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| Match 15 | Allemagne | - | Espagne | Stade du Hainaut, Valenciennes |
| 12 juin 2019 18:00 | | | | |
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| Match 16 | Afrique du Sud | - | Chine | Parc des Princes, Paris |
| 13 juin 2019 21:00 | | | | |
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| Match 27 | Afrique du Sud | - | Allemagne | Stade de la Mosson, Montpellier |
| 17 juin 2019 18:00 | | | | |
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| Match 28 | Chine | - | Espagne | Stade Océane, Le Havre |
| 17 juin 2019 18:00 | | | | |
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Groupe C | Match 5 | Australie | - | Italie | Stade du Hainaut, Valenciennes |
| 9 juin 2019 13:00 | | | | |
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| Match 6 | Brésil | - | Jamaïque | Stade des Alpes, Grenoble |
| 9 juin 2019 15:30 | | | | |
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| Match 17 | Australie | - | Brésil | Stade de la Mosson, Montpellier |
| 13 juin 2019 18:00 | | | | |
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| Match 18 | Jamaïque | - | Italie | Stade Auguste-Delaune, Reims |
| 14 juin 2019 21:00 | | | | |
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| Match 29 | Jamaïque | - | Australie | Stade des Alpes, Grenoble |
| 18 juin 2019 21:00 | | | | |
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| Match 30 | Italie | - | Brésil | Stade du Hainaut, Valenciennes |
| 18 juin 2019 21:00 | | | | |
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Groupe D | Match 7 | Angleterre | - | Écosse | Stade de Nice, Nice |
| 9 juin 2019 18:00 | | | | |
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| Match 8 | Argentine | - | Japon | Parc des Princes, Paris |
| 10 juin 2019 18:00 | | | | |
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| Match 19 | Japon | - | Écosse | Roazhon Park, Rennes |
| 14 juin 2019 15:00 | | | | |
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| Match 20 | Angleterre | - | Argentine | Stade Océane, Le Havre |
| 14 juin 2019 18:00 | | | | |
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| Match 31 | Japon | - | Angleterre | Stade de Nice, Nice |
| 19 juin 2019 21:00 | | | | |
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| Match 32 | Écosse | - | Argentine | Parc des Princes, Paris |
| 19 juin 2019 21:00 | | | | |
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Groupe E | Match 9 | Canada | - | Cameroun | Stade de la Mosson, Montpellier |
| 10 juin 2019 21:00 | | | | |
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| Match 10 | Nouvelle-Zélande | - | Pays-Bas | Stade Océane, Le Havre |
| 11 juin 2019 15:00 | | | | |
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| Match 21 | Pays-Bas | - | Cameroun | Stade du Hainaut, Valenciennes |
| 15 juin 2019 18:00 | | | | |
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| Match 22 | Canada | - | Nouvelle-Zélande | Stade des Alpes, Grenoble |
| 15 juin 2019 21:00 | | | | |
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| Match 33 | Pays-Bas | - | Canada | Stade Auguste-Delaune, Reims |
| 20 juin 2019 18:00 | | | | |
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| Match 34 | Cameroun | - | Nouvelle-Zélande | Stade de la Mosson, Montpellier |
| 20 juin 2019 18:00 | | | | |
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Groupe F | Match 11 | Chili | - | Suède | Roazhon Park, Rennes |
| 11 juin 2019 18:00 | | | | |
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| Match 12 | États-Unis | - | Thaïlande | Stade Auguste-Delaune, Reims |
| 11 juin 2019 21:00 | | | | |
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| Match 23 | États-Unis | - | Chili | Parc des Princes, Paris |
| 16 juin 2019 15:00 | | | | |
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| Match 24 | Suède | - | Thaïlande | Stade de Nice, Nice |
| 16 juin 2019 18:00 | | | | |
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| Match 35 | Suède | - | États-Unis | Stade Océane, Le Havre |
| 20 juin 2019 21:00 | | | | |
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| Match 36 | Thaïlande | - | Chili | Roazhon Park, Rennes |
| 20 juin 2019 21:00 | | | | |
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Seules les quatre meilleures équipes classées troisièmes de leur poule peuvent accéder aux huitièmes de finale. Pour les désigner, un classement est effectué en comparant les résultats de chacune des six équipes :
Règles de départage :
plus grand nombre de points obtenus ;
meilleure différence de buts ;
plus grand nombre de buts marqués ;
classement du fair-play (deux cartons jaunes dans le même match ou un carton rouge direct équivalent à -3 points, et un carton jaune à -1 point) ;
position dans le classement par coefficient des équipes nationales féminines de l’UEFA.
Tour de France 2019
ÉTAPE | TYPE | DATE | DÉPART ET ARRIVÉE | DISTANCE | DÉTAILS |
1 | Plat | 06/07/19 | Bruxelles > Brussel | 192 km | ETAPE 1 |
2 | C.l.m par équipe | 07/07/19 | Bruxelles Palais Royal > Brussel Atomium | 27 km | ETAPE 2 |
3 | Accidentée | 08/07/19 | Binche > Épernay | 214 km | ETAPE 3 |
4 | Plat | 09/07/19 | Reims > Nancy | 215 km | ETAPE 4 |
5 | Accidentée | 10/07/19 | Saint-Dié-des-Vosges > Colmar | 169 km | ETAPE 5 |
6 | Montagne | 11/07/19 | Mulhouse > La Planche des Belles Filles | 157 km | ETAPE 6 |
7 | Plat | 12/07/19 | Belfort > Chalon-sur-Saône | 230 km | ETAPE 7 |
8 | Accidentée | 13/07/19 | Mâcon > Saint-Étienne | 199 km | ETAPE 8 |
9 | Accidentée | 14/07/19 | Saint-Étienne > Brioude | 170 km | ETAPE 9 |
10 | Plat | 15/07/19 | Saint-Flour > Albi | 218 km | ETAPE 10 |
- | Repos | 16/07/19 | Albi | | REPOS 1 |
11 | Plat | 17/07/19 | Albi > Toulouse | 167 km | ETAPE 11 |
12 | Montagne | 18/07/19 | Toulouse > Bagnères-de-Bigorre | 202 km | ETAPE 12 |
13 | C.l.m individuel | 19/07/19 | Pau > Pau | 27 km | ETAPE 13 |
14 | Montagne | 20/07/19 | Tarbes > Tourmalet Barèges | 117 km | ETAPE 14 |
15 | Montagne | 21/07/19 | Limoux > Foix Prat d'Albis | 185 km | ETAPE 15 |
- | Repos | 22/07/19 | Nîmes | | REPOS 2 |
16 | Plat | 23/07/19 | Nîmes > Nîmes | 177 km | ETAPE 16 |
17 | Accidentée | 24/07/19 | Pont du Gard > Gap | 206 km | ETAPE 17 |
18 | Montagne | 25/07/19 | Embrun > Valloire | 207 km | ETAPE 18 |
19 | Montagne | 26/07/19 | Saint-Jean-de-Maurienne > Tignes | 123 km | ETAPE 19 |
20 | Montagne | 27/07/19 | Albertville > Val Thorens | 131 km | ETAPE 20 |
21 | Plat | 28/07/19 | Rambouillet > Paris Champs-Élysées | 127 km | ETAPE 21 |