Monde : France
Le château de Versailles est un château et un monument historique français qui se situe à Versailles dans les Yvelines en France. Ce site fut la résidence des rois de France Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Le roi et la cour y résidèrent de façon permanente du 6 mai 1682 au 6 octobre 1789, à l'exception des années de la Régence de 1715 à 1723.
Situés au sud-ouest de Paris, ce château et son domaine visaient à glorifier la monarchie française.
Le château est constitué d'une succession d'éléments ayant une harmonie architecturale. Il s'étale sur 63 154 m² répartis en 2 300 pièces, dont 1 000 pièces de musée.
Le parc du château de Versailles s'étend sur 715 ha (contre 8 000 avant la Révolution française, soit onze fois plus), dont 93 ha de jardins. Il comprend de nombreux éléments, dont le Petit et le Grand Trianon, le hameau de la Reine, le Grand et le Petit Canal, une ménagerie, une orangerie et la pièce d'eau des Suisses.
Vincent Voiture, né le 23 février 1597 à Amiens et mort le 27 mai 1648 à Paris, était un poète et prosateur français.
Fils d'un marchand de vins qui suivait la cour, il fit ses études à Paris et gagna la protection de Gaston d'Orléans, frère du roi, en lui adressant une pièce de vers à l'âge de 16 ans. Ce prince le nomma contrôleur général de sa maison, puis introducteur des ambassadeurs. Le comte d'Avaux, dont il avait été le condisciple, le mit en relation avec plusieurs personnes de la haute société. Chaudebonne l'introduisit à l'hôtel de Rambouillet. Il enseigna le beau langage et les belles manières aux habitués de cet hôtel dont il fut le héros galant et badin, comme Balzac en était le héros sérieux. Quand il accompagna le duc d'Orléans, après la Journée des Dupes, en Lorraine, puis dans le Languedoc, les épîtres qu'il envoyait étaient un événement dans le monde des beaux-esprits dont l'avait séparé la politique. Il en écrivit aussi d'Espagne, où le prince l'avait chargé d'une mission.
De retour à Paris, il fut, en 1634, un des premiers membres de l'Académie française, et se concilia tout à fait le cardinal de Richelieu par une lettre sur la prise de Corbie, qui est son chef-d'œuvre (1636). Envoyé vers le grand-duc de Toscane en 1638 pour lui notifier la naissance du dauphin, il alla jusqu'à Rome où il s'occupa d'un procès qu'y avait Catherine de Rambouillet et fut élu membre de l'Académie des humoristes.
Maître d'hôtel du roi en 1639, premier commis du comte d'Avaux en 1642, aux appointements de quatre mille livres, il eut encore une pension de mille écus que lui fit accorder la reine. Son revenu finit par monter à dix-huit mille livres. Il resta jusqu'à la fin de sa vie frivole et galant, n'ayant qu'une passion sérieuse, le jeu. Par son caractère, comme par son talent, Voiture fut tout à fait propre à s'attirer la faveur des salons et à briller dans la société des beaux esprits de son époque qu'il emplit de sa renommée. Ses lettres y furent les oracles du goût et y firent la mode de la prose.
Ce courtisan, à la poésie faite de recherche, de maniérisme et de galanterie, qui ne voulut pas publier ses œuvres de son vivant, était considéré comme très habile dans les genres poétiques mineurs. Quant aux vers de bien, ils soulevèrent des querelles et des partis puissants qui semblent près de faire à son sujet une Fronde littéraire. Son Sonnet à Uranie, opposé à celui de Job par Benserade, divisa le monde en jobelins et des uranistes lors de la querelle des jobelins et des uranistes qui montra sous un nouveau jour l'humeur belliqueuse de Anne Geneviève de Bourbon-Condé qui était à la tête de ses partisans.
Son sonnet de la Belle Matineuse, opposé à celui de Malleville sur le même sujet, comme un diamant à une perle, est un échantillon de l'une de ses manières :
Des portes du matin l'amante de Céphale
Ses roses épandait dans le milieu des airs,
Et jetait sur les cieux nouvellement ouverts
Ces traits d'or et d'azur qu'en naissant elle étale,
Quand la nymphe divine, à mon repos fatale,
Apparut, et brilla de tant d'attraits divers
Qu'il semblait qu'elle seule éclairait l'univers
Et remplissait de feu la rive orientale.
Le soleil, se hâtant pour la gloire des cieux,
Vint opposer sa flamme à l'éclat de ses yeux,
Et prit tous les rayons dont l'Olympe se dore.
L'onde, la terre et l'air s'allumaient alentour,
Mais auprès de Philis on le prit pour l'aurore,
Et l'on crut que Philis était l'astre du jour.
Voiture, dont les écrits sont représentatifs de la préciosité, prenait volontiers un ton moins pompeux. Ce n'était souvent qu'un rimeur de ruelles, un mondain pour qui la littérature n'était qu'un passe-temps, mais dont toute la cour répétait les chansonnettes, ses Lanturlu et ses Landriry :
L'on jugerait par la blancheur
De Bourbon, et par sa fraîcheur,
Landrirette,
Qu'elle a pris naissance des lys,
Landriry.
Mais c'est dans le rondeau que Voiture, en tant que poète, a excellé. On cite celui qui a pour refrain ou clausule : « Ma foi, c'est fait », et qui donne à la fois la règle et l'exemple du genre :
Ma foi, c'est fait de moi, car Isabeau
M'a conjuré de lui faire un rondeau.
Cela me met on une peine extrême.
Quoi ! treize vers, huit en eau, cinq en ême
Je lui ferais aussitôt un bateau.
En voila cinq pourtant en un monceau.
Faisons-en sept en invoquant Brodeau,
Et puis mettons, par quelque stratagème :
Ma foi, c'est fait.
Si je pouvais encor de mon cerveau
Tirer cinq vers, l'ouvrage serait beau ;
Mais cependant je suis dedans l'onzième,
Et ci je crois que je fais le douzième ;
En voilà treize ajustés au niveau.
Ma foi, c'est fait.
La réputation de Voiture lui survécut et, jusqu'à la fin du XVIIe siècle, alla encore jusqu'à l'engouement. La querelle de Girac et de Costar à son sujet eut un long retentissement. Boileau a parlé de lui plus d'une fois d'un ton élogieux qui contraste avec sa sévérité ordinaire. Marie de Sévigné a dit : « Tant pis pour ceux qui ne l'entendent pas ! » Le difficile est en effet d'entendre Voiture, avec ses pointes, ses jeux de mots, ses équivoques et ses continuels efforts d'esprit. Ce que les lettres de son époque trouvaient chez lui ingénieux, joli et charmant, peut échapper ou choquer. Voiture eut néanmoins une influence notable sur la poésie française. Tandis que Balzac la corrigeait par la rhétorique et la noblesse, Voiture l'assouplissait et commençait à lui donner la légèreté des tours, la facilité de l'expression.
Assez prétentieux de sa nature, les gens du monde qu'il côtoyait ne se faisaient pas faute de le remettre, à l'occasion, à sa place en lui rappelant sa basse condition de fils de marchand de vin. On cite ainsi le mot de l'hôtesse de l'hôtel de Rambouillet, Catherine de Rambouillet, à propos d'un de ses proverbes : « Celui-là ne vaut rien, percez-nous en d'un autre ».
Les Œuvres de Voiture ne furent réunies qu'après sa mort (Paris, 1650, in-4°) et furent fréquemment rééditées jusqu'en 1745.
Œuvres
Poème La Belle Matineuse (1635)
Lettre sur la prise de Corbie (1636)
Lettre de la carpe au brochet (1643)
Épître à Monseigneur le Prince sur son retour d'Allemagne (1645-1648)
Sonnet d'Uranie (1647)
Poésies de M. de Voiture (posthume, 1650)
Lettres de Voiture (posthume, 1729)
Lettres et poésies (édition posthume établie par Abdolonyme Ubicini, 1855)
Poésies (2 volumes, édition posthume établie par H. Lafay, 1971)
Vous avez eu un apperçu des premiéres folies de Z MAG
Prochainement
Au moment ou la France va remettre sa déclaration d' imposition
Mais au fait que veut dire IMPOT
De plus, chacun est conscient que vous êtes contrôlé par le fisc
Mais que veut dire FISC
A vos crayons...
Vous retrouverez aussi l' affaire des paillottes.
Et
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Z vous invite à apporter vos idées.
Comment voyez -vous la Saint Valentin avec de l' humour
Z a déjà une réponse... La sienne!
Et vous???
Avec une production de mirabelles d'environ 15 000 tonnes par an ,
la Lorraine fournit approximativement 80% de la production mondiale . . .
Très riches en sucres avec 17g / 100g , glucose et fructose pour 2/3 du total
Les mirabelles contiennent des sels minéraux et oligo-éléments du potassium
( 230mg /100g ) , du phosphore , magnésium , calcium , fer, cuivre . . .
Cinéma
1998 : Casting : Archi-dégueulasse de Lyèce Boukhitine (court-métrage) : comédienne 1 (Talents Cannes 1998)
1998 : La Vieille Barrière de Lyèce Boukhitine (court-métrage) : la jeune fille du quartier
1998 : Vénus Beauté (Institut) de Tonie Marshall : Marie
1999 : Triste à mourir d'Alexandre Billon (court-métrage) : Caro
1999 : Épouse-moi d'Harriet Marin : Marie-Ange
1999 : Voyous, voyelles de Serge Meynard : Anne-Sophie
2000 : Le Libertin de Gabriel Aghion : Julie d'Holbach
2000 : Le Battement d'ailes du papillon de Laurent Firode : Irène
2001 : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet : Amélie
2001 : Dieu est grand, je suis toute petite de Pascale Bailly : Michèle
2001 : À la folie... pas du tout de Lætitia Colombani : Angélique
2001 : L'Auberge espagnole de Cédric Klapisch : Martine
2002 : Dirty Pretty Things de Stephen Frears : Senay
2002 : Happy End d'Amos Kollek : Val
2003 : Les Marins perdus de Claire Devers : Lalla
2003 : Pas sur la bouche d'Alain Resnais : Huguette Verberie
2004 : Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet : Mathilde
2005 : Les Poupées russes de Cédric Klapisch : Martine
2006 : Da Vinci Code de Ron Howard : agent Sophie Neveu
2006 : Hors de prix de Pierre Salvadori : Irène
2007 : Ensemble, c'est tout de Claude Berri : Camille
2009 : Coco avant Chanel d'Anne Fontaine : Gabrielle Chanel
2010 : De vrais mensonges de Pierre Salvadori : Émilie
2011 : Des vents contraires de Jalil Lespert : Sarah
2011 : La Délicatesse de Stéphane et David Foenkinos : Natalie
2012 : Thérèse Desqueyroux de Claude Miller : Thérèse Desqueyroux
2013 : L'Écume des jours de Michel Gondry : Chloé
2013 : Casse-tête chinois de Cédric Klapisch : Martine
2015 : Microbe et Gasoil de Michel Gondry : Marie-Christine Guéret
2015 : Phantom Boy d'Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli : Mary Delauney (voix)
2016 : Éternité de Trần Anh Hùng : Valentine
2016 : L'Odyssée de Jérôme Salle : Simone Cousteau
2016 : Ouvert la nuit d'Édouard Baer : Nawel
2017 : Santa et Cie d'Alain Chabat : Wanda
2018 : En liberté ! de Pierre Salvadori : Agnès
2018 : Going Places de John Turturro :
2019 : The Jesus Rolls de John Turturro : Marie
Télévision
1996 : Cœur de cible de Laurent Heynemann
1996 : Les Cordier, juge et flic (épisode : Quatrième saison : Le Crime d'à côté) de Paul Planchon : Léa
1997 : La vérité est un vilain défaut de Jean-Paul Salomé : la standardiste
1998 : Julie Lescaut (épisode : Septième saison: Bal masqué) de Gilles Béhat : Tracy
1998 : Chaos technique de Laurent Zerah : Lisa
1998 : Bébés boum de Marc Angelo : Elsa
1999 : Le Boiteux (épisode Baby blues) de Paule Zajdermann : Blandine Piancet
Vidéo-clips
2010 : I Love Your Smile de Charlie Winston
Théâtre
2010-2011 : Maison de poupée d'Henrik Ibsen: Nora. Mise en scène de Michel Fau au Théâtre de la Madeleine et en tournée
Mais où est donc passée la septième compagnie ? est un film français réalisé par Robert Lamoureux, sorti en 1973.
Lors de la débâcle de juin 1940, la septième compagnie de transmission, camouflée dans un bois, est capturée par les Allemands. Seuls trois hommes partis en éclaireurs échappent à l'ennemi : Pithiviers, Tassin et le sergent-chef Chaudard.
Pithiviers, Tassin et le sergent-chef Chaudard établissent une liaison téléphonique entre leur position d'observation et le bois où la 7e compagnie est regroupée. Malheureusement le fil traversant la route, s'étant soulevé lors de l'abattage d'un arbre, bloque une colonne allemande qui a tôt fait de comprendre la situation et d'encercler la 7e compagnie.
S'ensuivent alors de nombreuses tentatives des trois soldats pour ressortir du piège dans lequel ils sont tombés. Ils rencontrent le lieutenant Duvauchel, pilote de chasse dont l'avion a été abattu, et qui prend les commandes du groupe. Par hasard en passant dans une bourgade ils croisent une dépanneuse de chars allemande et sont forcés par une maladresse de Pithiviers de se battre. Surpris par leur présence, les Allemands n'ont pas le temps de répondre et sont tués par Tassin. Les quatre hommes prennent alors le véhicule et pendant leur escapade vers le front, tentent de comprendre le fonctionnement du véhicule, en particulier du canon positionné au-dessus du chauffeur.
Par un pur hasard ils sont aiguillés sur le mauvais chemin et rattrapent une colonne de prisonniers français surveillés par des soldats allemands, qui n'est autre que la 7e compagnie.
Le trio les dépasse et force les Allemands qui les surveillent à avancer plus vite devant leur véhicule, laissant sans surveillance les soldats français, qui s'empressent de disparaitre dans le bois longeant la route. Ainsi la 7e est libérée.
4 ans plus tard, en juin 1944, piloté par le lieutenant Duvauchel, les 3 compères sont parachutés sur la France, Pithiviers a glissé dans l'avion, les entrainant hors de l'appareil.
Le film est 3ème au Box-office français pour l'année 1973 avec 3 944 014 entrées.
Titre : Mais où est donc passée la septième compagnie ?
Réalisation : Robert Lamoureux
Assistant réalisateur : Bernard Toublanc-Michel
Scénario : Robert Lamoureux
Décors : Pierre Cadiou
Photographie : Marcel Grignon
Opérateur : Daniel Vogel
Montage : Gérard Pollicand
Musique : Henri Bourtayre
Effets spéciaux : Jacques Martin
Production : Alain Poiré
Pays d'origine : France
Langue : français
Genre : Comédie, Guerre
Durée : 95 minutes (1 h 35)
Sortie en France : 13 décembre 1973
Distribution
Jean Lefebvre : Soldat Pithiviers
Pierre Mondy : Sergent-chef Chaudard
Aldo Maccione : Soldat Tassin
Robert Lamoureux : Colonel Blanchet
Pierre Tornade : Capitaine Dumont
Jacques Marin : L'épicier
Marcelle Ranson-Hervé : Madame Thévenay
Erik Colin : Lieutenant Duvauchel
Paul Bisciglia : Le père
Robert Dalban : Le fermier
Alain Doutey : Carlier
Magali Vendeuil : La mère
Conrad Von Bork : Major Von Kurtel
Corinne Lahaye : Germaine
François Merlet
Pierre Mirat : Le curé
Raymonde Vattier
Florence Blot : La doctoresse
Michel Duchezeau : Le soldat
Jean-Claude Houdinière : Le lieutenant
Rudy Lenoir : L'adjudant
Paul Mercey : Le boulanger
Gwenael Rapenne : Le collabo
Le succès du film a amené deux suites :
– 1975 : On a retrouvé la septième compagnie de Robert Lamoureux ;
– 1977 : La Septième Compagnie au clair de lune de Robert Lamoureux.
Le scénario situe les héros dans la forêt de Machecoul. En réalité, le film n'a pas été tourné à Machecoul ; la majorité des scènes ont été tournées dans les environs de Cerny et La Ferté-Alais, ainsi que vers Jouars-Pontchartrain et Rochefort-en-Yvelines. La célèbre scène de l'épicerie a quant à elle été tournée à Brie-Comte-Robert.
La scène du combat aérien de Duvauchel a été très probablement tournée près de la Ferté Allais, où se situe la collection d'avions anciens de Jean Salis. Comme il n'existe plus aucun avion de chasse français de 1940 en état de vol, c'est encore le North American T.6, petit avion d'entrainement de 1938, qui assume le double rôle d'un avion français et de ses adversaires allemands, tout est dans la peinture! Le T.6 est l'avion star, et devient, à la demande, allemand, français, japonais, etc... dans tous les films de guerre d'une bonne moitié de siècle.
Robert Lamoureux a écrit son film par rapport à son histoire personnelle vécue pendant la débâcle de juin 1940.
La scène finale du parachutage est basée sur un fait réel : 58 parachutistes de la France libre furent parachutés en Bretagne par groupes de 3, dans la nuit du 7 au 8 juin 1944 pour neutraliser le réseau ferré breton dans le cadre du débarquement en Normandie, 2 jours auparavant. Avec cette réserve que les héros du film sautent en plein jour, et sont vêtus d'uniformes américains, alors que les paras de la France Libre étaient en anglais.
Zorro est un film franco-italien réalisé par Duccio Tessari en 1975.
Au XIXe siècle, dans le Nuevo Aragon, Diego, un jeune noble apparemment inoffensif, s'oppose au colonel Huerta, tyran local, en devenant Zorro, un héros masqué encourageant les pauvres paysans à la révolte.
Fiche technique
Titre : Zorro
Réalisation : Duccio Tessari
Scénario : Giorgio Arlorio
Musique : Oliver Onions
Date de sortie : En France mai 1975, aux États-Unis juin 1976
Distribution
Stanley Baker : colonel HuertaOttavia Piccolo : HortensiaMoustache : sergent GarciaEnzo Cerusico : JoaquinGiacomo Rossi Stuart :Giampiero Albertini :Marino Masé : Miguel Vega de la SernaRajka Jurcec :Adriana Asti :Bande originale ou chansons du filmZorro is back : composé et interprété par Oliver Onions
Lui dans le groupe Filipacchi (1963 – 1994)
L'objectif de l'ex-photographe de Paris Match devenu éditeur de presse (Salut les copains) avec Jazz Magazine racheté à Eddie Barclay était de réaliser un mensuel de charme de qualité, « à la française ». Ce magazine, fortement inspiré de Playboy eut énormément de succès de 1963 au début des années 1980, avec les photographies de nombreuses starlettes françaises dénudées, mais aussi de quelques actrices de premier plan, telles que Brigitte Bardot, Mireille Darc, Jane Birkin ou Marlène Jobert (la première fille à poser en couverture fut Valerie Lagrange (le numéro 1 parut le 01/11/63)) photographiées par Francis Giacobetti, futur réalisateur de Emmanuelle 2. Son slogan était « Lui, le magazine de l'homme moderne ». On peut aussi noter la parution dans le magazine d'une bande dessinée de Lauzier : Les Sextraordinaires Aventures de Zizi et Peter Panpan. Dans les premiers collaborateurs, on retrouve Jean-Louis Bory, René Chateau, Philippe Labro, Francis Dumoulin, Francis Giacobetti, Siné, Michel Mardore, Aslan, Gilles Sandier, et bien d'autres.
À ses débuts, Lui s'était doté d'une mascotte, une tête de chat, l'équivalent pour le magazine du lapin de Playboy. Elle disparut au début des années 1970.
Le premier âge d'or de la revue coïncida avec l'arrivée au poste de rédacteur en chef de Marcel Duhamel, fondateur de la Série noire. Les pages de charme se firent plus explicites, mais il n'y eut pas d'escalade véritable. Montrer la pilosité pubienne d'une star aux seins nus, dans une revue grand public, passait alors pour audacieux. Marcel Duhamel reprit dans les titres de présentation des pages de charme le type de jeux de mots qu'il utilisait dans le cadre de la Noire (des exemples entre cent : « Marie ravie au lit », « Pascale, une penchée émue », « Bons baisers de Lucie » voire « Maud de Paris »).
Jacques Lanzmann contribua à faire du magazine « osé » (où les filles nues gardaient jambes serrées) un journal aux vulgarités malicieuses, de bonne tenue rédactionnelle.
Vers la fin de cette époque, plusieurs tentatives eurent lieu pour changer la formule de Lui et relancer le titre, efforts qui aboutirent à la seconde série et la parution en deux cahiers à partir de fin 1987. On peut citer le changement du slogan, devenu « Lui, la défonce de l'homme moderne » pour quelques numéros et des apparitions de pilosités pubiennes sur la photo de couverture.
Le dernier numéro de la première série, le numéro 285, fut publié en novembre 1987.
La revue avait une excellente rubrique cinéma, d'abord tenue par François Truffaut, puis par Michel Mardore dont le style élégant et la justesse d'analyse fit merveille.
Des interview atypiques ont été alors réalisées par René Chateau: Sugar Ray Robinson, Alain Delon, Jean-Pierre Melville, Jean-Luc Godard et Jean-Paul Belmondo.
La revue publia également des textes inédits, dont un de Boris Vian, intitulé "le cinéma assassiné" (dans le numéro 11, de novembre 1964) sur la sclérose de la création cinématographique, présenté par Michel Mardore.
Le mensuel, très diffusé, réputé polisson bon chic - bon genre, connut un grand succès au cours des années 1960-70, sous l'égide de Régis Pagniez, directeur artistique et créateur de Salut les Copains, de Jean Demachy et de Jean-Pierre Binchet. Les nus, qui parurent vite fort sages, en raison de l'avènement du porno, étaient réalisés en studio à Paris, rue des Acacias, avec des modèles de l'Agence Catherine Arley. Ces modèles pouvaient être très jeunes, Anaïs Jeanneret fut Fille du mois à quinze ans.
Le magazine, qui cultivait volontiers le second degré, publiait de longues interviews d'hommes politiques et de personnalités « sérieuses » (Michel Durafour, Valéry Giscard d'Estaing, Michel Rocard...). Il faisait la part belle à la gastronomie et au vin (chroniques de Jacques-Louis Delpal) et publia des photos de chefs et de viticulteurs demeurées célèbres : très mises en scène, en studio à Paris, mais aussi en extérieurs (Alsace, Champagne, Bordeaux et dans le Gers), elles étaient le fait du photographe Francis Giacobetti qui signait ses sujet "charme" du nom de Frank Gitty.
Outre la fille nue au centre du magazine (la Fille du mois), il comportait une très populaire pin-up d'Aslan (rubrique Les filles qu'on épingle, traduction libre de pin up).
Le célèbre verbicruciste (à l'époque) Roger La Ferté y proposait chaque mois une grille de mots croisés aux définitions coquines, sous le titre "Les mots croisérotiques". Exemple de définition : "On y voit la lune dans l'eau"....pour le mot "bidet".
Une autre rubrique, la Défonce du Consommateur d'Éric Colmet-Daage, futur directeur de Photo, présentait chaque mois des objets insolites et originaux. Il y eut plusieurs hors-série de Lui consacré à ces objets.
C'est aussi dans ce cadre que Francis Dumoulin imagina la Renault Le Car Van, garçonnière roulante dérivée de la Renault 5 et produite (1979 - 1983) à 450 exemplaires par Heuliez.
La seconde série fut publiée par le groupe Filipacchi de 1987 à 1994. Elle a vu paraître 69 numéros. Son rédacteur en chef fut Stéphane de Rosnay en 1989, puis Brice Couturier de 1990 à 1992.
Au départ, sa spécificité par rapport à la première série était qu'elle était publiée en deux cahiers, la partie "charme" se trouvant ainsi jusqu'en 1989 dans le second cahier. À partir du numéro 27, Lui revient à un magazine unique et le slogan devient "Le magazine de l'homme civilisé". La diffusion qui était au début des années 1980 de 350 000 exemplaires tombe à 70 000 exemplaires en 1993. Début 1993, le magazine abandonne la diffusion mensuelle et devient bimestriel. Le groupe Filipacchi arrête la parution en juin 1994.
Éditions étrangères
Lui a essaimé des éditions à l'étranger, comme son modèle américain Playboy
Édition allemande (1977 – 1992) - « Für Männer mit Lebensart »
Édition italienne (1970 - 1986?) - « Il mensile dell' uomo moderno »
Édition espagnole (1977 - 1978?)
Édition brésilienne (1973?)
Édition américaine (1972 - ) sous le nom de Oui - « For the man of the world »
Oui a été créé par Playboy en 1972 et était au départ conçu comme un concurrent de Penthouse. Son slogan était « Oui, for the man of the world ». Il a depuis changé de mains en 1981 et est devenu dans les années 2000, comme son inspirateur français, une revue pornographique.
Lui sous Michel Birnbaum (1995 – 2006)
Le titre fut repris de 1995 à 1997 (14 numéros) et baptisé Le Nouveau Lui par Michel Birnbaum, créateur et propriétaire du holding Altinea. L'objectif était de revenir aux fondamentaux de Lui, censé pouvoir rester en évidence dans les foyers, sans effrayer ou choquer les enfants. La couverture du premier numéro était consacrée à Mademoiselle Agnès. Le magazine redevint mensuel et le graphisme historique du titre Lui fut modernisé. C'est dans cette série que pour la première fois, la couverture de Lui fut consacrée à un homme seul, sans modèle féminin l'accompagnant. Cette tentative de relancer Lui fut un échec. Le dernier numéro paraît en février 1997 avec Eva Herzigová en couverture.
Le magazine actuel publié depuis 2001 est un trimestriel à caractère pornographique. Son slogan est "L'Officiel de la photo de charme". Il est publié par la société 1633 dont le président et unique actionnaire est Michel Birnbaum. Patrick Guérinet fut directeur de la rédaction délocalisée à Marseille jusque 2010. Mais en septembre 2010, avec le départ de Guérinet, la presse de charme de la société 1633 repart à Paris. François de Guillebon prend la direction éditoriale des titres de 1633 en juillet 2010
Avant 1963, un autre magazine léger avait porté le même titre (vers 1960).
Lui est un magazine masculin de charme créé en novembre 1963 par Daniel Filipacchi et Frank Ténot, avec les bénéfices de Salut les copains. Très populaire jusqu'au début des années 1980, avec un contenu mêlant articles de fond et jolies femmes dénudées, souvent célèbres, il entame un long déclin qui mène à l'arrêt de la parution en 1994. Passé aux mains du groupe de presse de Michel Birnbaum, après une relance éphémère, il est devenu un magazine pornographique à la diffusion épisodique.
Célébrités nues dans Lui
Lui est un magazine masculin français créé en novembre 1963 et paru jusqu'en 1994.
Liste des célébrités ayant posé nues pour la revue LUI
Numéro
(Photographe)
Avril 1968 - N°52
Ursula Andress (John Derek) 32 ans
Brigitte Bardot (Sam Levin) 33 ans
Novembre 1968 N° 58
Pascale Petit 30 ans
Décembre 1968 N° 59
Mireille Darc (Francis Giacobetti) 30 ans
Janvier 1969 N° 60
Brigitte Bardot ? 34 ans
Mars 1969 N° 62
Jane Fonda (Francis Giacobetti) 31 ans
Juin 1969 N° 65
Brigitte Bardot ? 34 ans
Mireille Darc ? 31 ans
Sophie Agacinski (Frank Gitty) 25 ans
Septembre 1969 N° 68
Brigitte Bardot (Dussart/Vigeveno/Sauer) 35 ans
Novembre 1969 N° 70
Catherine Rouvel ( Frank Gitty/Giancarlo Botti) 30 ans
Décembre 1969 N° 71
Jane Birkin (Frank Gitty) 23 ans
Juin 1970 - N° 77
Marie-France Boyer (Francis Giacobetti) 31 ans
Octobre 1970 - N° 81
Patti D'Arbanville (Frank Gitty) 20 ans
Décembre 1970 N° 83
Nathalie Delon (Francis Giacobetti) 30 ans
Janvier 1971 N° 84
Marisa Berenson (Arnaud de Rosnay) 23 ans
Mars 1971 N° 86
Elke Sommer (Joe Hyams) 30 ans
Mai 1972 N° 100
Marlène Jobert ( J.P. Bonnotte) 28 ans
Octobre 1972 N° 105
Karin Schubert ( Frank Gitty) 27 ans
Novembre 1972 N° 106
Marie-Christine Barrault (André Valmont) 27 ans
Janvier 1973 N° 108
Catherine Deneuve (David Bailey) 29 ans
Maria Schneider (Raymond Depardon) 20 ans
Octobre 1973 N° 117
Lisette Malidor (François Trojani) 28 ans
Décembre 1973 N° 119
Romy Schneider (Emil Perauer) 35 ans
Mai 1974 N° 124
Sydne Rome (Emilio Lari) 23 ans
Sylvia Kristel (Arthur Dorka) 21 ans
Octobre 1974 N° 129
Christine Boisson (Vernon Matisse) 18 ans
Décembre 1974 N° 131
Jane Birkin (Frank Gitty) 28 ans
Janvier 1975 N° 131
Elisa Servier (Michel Van Bever) 19 ans
Fevrier 1975 N° 133
Dani (Benjamin Auger) 30 ans
Mars 1975 N° 134
Sylvia Kristel (Francis Giacobetti) 22 ans
Mai 1975 N° 136
Anicée Alvina (Sacha) 22 ans
Juin 1975 N° 137
Corinne Cléry (Frank Gitty) 25 ans
Décembre 1975 N° 143
Emmanuelle Arsan (Léonard De Remy)
Sylvia Kristel (Francis Giacobetti) 23 ans
Janvier 1976 N° 144
Ursula Andress ( Angelo Frontoni) 39 ans
Avril 1976 N° 147
Dayle Haddon (Alberta Tiburzi) 26 ans
Décembre 1976 N° 155
Tina Aumont (S. Carter) 30 ans
Février 1977 N° 157
Joëlle (du groupe Il était une fois) (Francis Giacobetti) 24 ans
Mars 1977 N° 158
Stone (de Stone et Charden) (G. Lombardi) 29 ans
Novembre 1977 N° 166
Amanda Lear (Richard Schroeder) 31 ans
Sydney Rome (Emilio Lari) 26 ans
Août 1978 N° 175
Odile Michel (André Valmont) 19 ans
Octobre 1978 N° 177
Marie-Hélène Breillat (H. Zuber) 31 ans
Janvier 1979 N° 180
Marlène Jobert(Fabian) 35 ans
Avril 1979 N° 183
Herma Vos (Frank Gitty) 22 ans
Mai 1979 N° 184
Dani (H. Zuber) 34 ans
juin 1979 N° 185
Grace Jones (Jean-Paul Goude, Torkil Gudnarsson, Jeb) 31 ans
Décembre 1979 N° 191
Bernadette, Pauline et Élisabeth Lafont (Frank Gitty) 41, 16 et 19 ans
Avril 1980 N° 195
Nastassja Kinski (Sygma) 20 ans
Mai 1980 N° 196
Bo Derek (John Dereck) 23 ans
Décembre 1980 N° 203
Anicée Alvina (Frank Gitty) 26 ans
Mars 1981 N° 206
Clio Goldsmith (Sygma) 23 ans
Petra Nussbaum (Frank Gitty) 24 ans
Mai 1981 N° 208
Véronique Genest (Frank Gitty) 24 ans
Juillet 1981 N° 210
Sylvia Kristel (Francis Giacobetti) 28 ans
Août 1981 N° 211
Sophie Favier (couverture uniquement) ? 17 ans
Septembre 1981 N° 211
Sophie Favier (Eric Hérak) 18 ans
Décembre 1981 N° 215
Isabelle Huppert (Giovanni Da Ponte) 28 ans
Janvier 1982 N° 216
Aurore Clément (Marianne Hass) 36 ans
Février 1982 N° 217
Bambou (Serge Gainsbourg, Richard Schroeder) 22 ans
Avril 1982 N° 219
Catherine Alric (Frank Gitty) 28 ans
Mai 1982 N° 220
Ariane Lartéguy ?
Juin 1982 N° 221
Valérie Kaprisky(Raoul Ahoup) 19 ans
Septembre 1982 224
Herma Vos (Marc Robin, Aldo Martinez ) 26 ans
Novembre 1982 N° 226
Sophie Duez (Frank Gitty) 20 ans
Décembre 1982 N° 227
Nicole Calfan (Mireille Darc) 35 ans
Janvier 1983 N° 228
Christine Boisson (Irina Ionesco) 26 ans
Mars 1983 N° 230
Anaïs Jeanneret ( Frank Gitty) 15 ans
Avril 1983 N° 231
Anne Parillaud (Michel Ginfray) 22 ans
Juin 1983 N° 233
Pauline Lafont (Richard Schroeder) 20 ans
Juillet 1983 N° 234
Amanda Lear (Rocky/Frontoni/Sipa) 36 ans
Août 1983 N° 235
Valérie Kaprisky (Raoul Ahoup) 21 ans
Octobre 1983 N° 237
Anne Parillaud (F.F.C.M) 23 ans
Avril 1984 N° 243
Fiona Gélin (Mireille Darc) 21 ans
Juin 1984 N° 245
Florence Guérin (Elvis Conti) 19 ans
Septembre 1984 N° 248
Herma Vos (Marc Robin, Aldo Martinez) 28 ans
Novembre 1984 N° 250
Sophie Duez (Francis Giacobetti) 22 ans
Décembre 1984 N° 251
Bo Derek (John Dereck) 28 ans
Janvier 1985 N° 252
Sophie Favier (Raoul Ahoup) 21 ans
Mars 1985 N° 254
Florence Guérin (Elvis Conti) 19 ans
Avril 1985 N° 255
Anaïs Jeanneret (Martin Kruger) 17 ans
Juillet 1985 N° 258
Dalila Di Lazzaro (Frontoni) 32 ans
Septembre 1985 N° 260
Bambou ? 26 ans
Décembre 1985 N° 263
Agnès Soral (M. Haas) 25 ans
Mai 1986 N° 268
Amanda Lear (Rocchi) 39 ans
Juillet 1986 N° 270
Valérie Steffen (Jean-Pierre Bourgeois) 22 ans
Décembre 1986 N° 275
Samantha Fox (Philip Raymond ) 20 ans
Juillet 1987 N° 282
Florence Guérin (Eric Neveu) 22 ans
Août 1987 N° 283
Olivia Dutron (Michel Moreau) 30 ans
Septembre 1987 N° 284
Jeane Manson (Francis Giacobetti) 36 ans
Décembre 1987 N° 2 (Nouvelle série)
Géraldine Danon (Jeanloup Sief) 19 ans
Janvier 1988 N° 3
Fiona Gélin (Byron Newman) 25 ans
Février 1988 N° 4
Danièle Gilbert (Thierry De Héry ) 44 ans
Avril 1988 N° 6
Sabrina ( Mimmo Cattarrichi) 20 ans
Août 1988 N° 10
Florence Guérin ? 23 ans
Novembre 1988 N° 13
Véronique Mourousi (Francis Giacobetti) 27 ans
Gloria Lasso (Gilbert Moreau) 66 ans
Avril 1990 N° 30
Sophie Marceau23 ans
Mai 1990 N° 31
Julie Pietri 33 ans