Monde : Italie
La Fiat 500 (N à R) est un modèle d'automobile urbain fabriqué par le constructeur italien Fiat, en Italie entre le 4 juillet 1957 et 1975. Elle fut inventée par Dante Giacosa. Elle porte le nom de code « 110 » pour la berline et « 120 » pour la version Giardiniera.
Elle porte le nom de Fiat Nuova 500 pour la distinguer du modèle antérieur vendu de 1936 à 1955, lequel était plus connu sous son surnom de « Topolino » « Mickey Mouse » (qui fut également fabriqué en France sous licence par la marque Simca, Simca 5 et 6). La nuova 500 fut également fabriquée sous licence par Steyr sous le nom de Fiat Steyr 500 en Autriche, Polski Fiat en Pologne, Fiat Premier en Inde et Fiat-NSU en Allemagne.
En juillet 2007, Fiat a lancé un autre modèle sous le même nom, la nouvelle Fiat 500.
Après l'expérience acquise avec la précédente Fiat 500 Topolino, la plus petite voiture au monde de son époque, Fiat travaillait depuis 1947 à la mise au point de la mini voiture parfaite. Tous les projets présentés avaient été refusés par la direction et Dante Giacosa, qui avait terminé la mise au point de la Fiat 600 projet « 100 », se tourna vers le bureau d'études de la filiale allemande Fiat-NSU qui étudiait une micro voiture équipée d'un moteur de moto. En 1953, Dante Giacosa décida de lancer les études de conception d'une mini voiture, plus petite que la Fiat 600, à partir d'un nouveau moteur de moins de 500 cm3 refroidi par air, qu'il venait de valider. Il présentera à la direction turinoise deux maquettes de carrosseries, l'une directement dérivée de la Fiat 600 et l'autre beaucoup plus innovante. Le Pr Vittorio Valletta, directeur général du constructeur italien, choisit le premier projet. C'était le 18 octobre 1955, la Nuova 500 allait passer au stade industriel en même temps que sa sœur jumelle, l'Autobianchi Bianchina. Dante Giacosa recevra le Compas d'Or 1959 pour la réalisation de la Fiat 500.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fiat_500_(1957)
Publié à 12:03 par dessinsagogo55
La Ferrari F8 Tributo est une voiture de sport du constructeur italien Ferrari commercialisée à partir de 2019.
La remplaçante de la Ferrari 488 GTB est dévoilée le 28 février 2019 avant sa première exposition publique au Salon international de l'automobile de Genève 2019. La F8 doit son nom au nombre de cylindre de son moteur, comme la F12 en 2012, et « Tributo » signifie « Hommage » qu'elle rend à la F40 et la 308 par son design.
Ferrari a pour habitude d'offrir une grosse mise à jour de sa sportive, en changeant de patronyme, avant que celle-ci ne soit remplacée par un nouveau modèle. Ainsi la 308 est devenue 328 en 1985, avant d'être remplacée par la 348 en 1989, elle même devenue F355 en 1994, puis remplacée par la 360 Modena en 1999, qui devient à F430 en 2004. En 2009 c'est la 458 Italia qui débarque, elle est remplacée par la 488 GTB en 2015. Mais cette fois, Ferrari déroge à la règle est présente la F8 Tributo, dont le nom ne suit plus la logique d'évolution des « 300 », qui repose une nouvelle fois sur les bases de la 458 Italia. Soit donc trois modèles consécutifs à partir d'une base commune. La F8 Tributo ressemble plus à un gros restylage de sa prédécesseure plutôt qu'à un nouveau modèle, certains éléments de carrosserie étant communs aux deux versions
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferrari_F8_Tributo
Lamborghini spark 160.4 vrt
La société Lamborghini Trattori a été fondée en 1948, à Cento, par Ferruccio Lamborghini, qui créera également la firme Lamborghini Automobili en 1963. Son emblème est un triangle contenant les trois lettres F L C (pour "Ferruccio Lamborghini Cento").
En 1973, l'entreprise entre dans le groupe SAME (Società Accomandita Motori Endotermici).
Après la deuxième guerre mondiale, la mécanisation de l'agriculture entraîne une forte demande de tracteurs agricoles, en Italie comme dans le reste de l'Europe. Ferrucio Lamborghini, fils d'agriculteurs aisés de Renazzo de Cento dans la province de Ferrare en Italie, à 30 km de Modène, met à profit ses connaissances en mécanique en ouvrant un petit garage dans sa ville natale, et achète des matériels militaires réformés auprès de l'ARAR (Azienda Recupero Alienazione Residuati, agence gouvernementale italienne de redistribution des surplus militaires) pour construire des engins agricoles.
L'entreprise équipe ainsi ses premiers tracteurs Carioca de moteurs et de transmissions de véhicules militaires, en y ajoutant une importante innovation technique : un vaporisateur qui, appliqué au moteur Morris, permet au tracteur de démarrer à l'essence et de fonctionner au pétrole.
L'année 1951 voit la naissance du « L 33 », premier tracteur entièrement Lamborghini produit en série à l'exception du moteur : un Morris 6 cylindres en ligne de 3 500 cm3 au pétrole, avec vaporisateur à brevet Ferruccio Lamborghini. En quelques années seulement, la production passe d'un tracteur par semaine à 200 environ par an, et de nouveaux moteurs de fabrication italienne viennent remplacer l'ancien matériel de guerre.
La promulgation de la loi italienne Fanfani du 25 juillet 1952 - déblocage de 125 milliards de lires en cinq ans, pour des prêts au taux d'intérêt de 3% destinés aux agriculteurs qui achèteraient des machines agricoles fabriquées en Italie - permet à l'entreprise de progresser ultérieurement en qualité. Au cours des années cinquante, Lamborghini devient une entreprise industrielle, troisième fabricant de tracteurs en Italie, derrière Fiat et Ferguson.
En 1952, apparaissent les nouveaux modèles DL 15, DL 20, DL 25 et DL30, puis, l'année suivante, les modèles DL 40 et DL 50. En 1955, Lamborghini présente son premier tracteur à chenilles, le DL 25 C, suivi du DL 30 C, caractérisé par sa couleur jaune.
En 1956, un nouvel établissement est inauguré et l'année suivante, sur le modèle du Sametto signé SAME, le tracteur Lamborghinetta (doté d'un moteur à deux cylindres de 22 ch, pesant 1 tonne, et vendu à un million d'exemplaires) est lancé sur le marché.
En 1968-69, à la suite d'une augmentation significative des ventes, Lamborghini Trattori adopte une nouvelle stratégie visant à améliorer aussi bien la qualité technique des tracteurs que le volume de production. Les tracteurs Lamborghini sont les premiers en Italie à être équipés d'une boîte de vitesses synchronisée en série et la gamme s'enrichit des modèles de grande puissance (R 480).
En 1973, avec sa marque et tout son prestige, Lamborghini devient partie intégrante du groupe SAME. 10 ans plus tard, une nouvelle gamme de machines aux caractéristiques extrêmement innovantes dotées de moteurs modulaires refroidis à l'eau fait son apparition. À la fin des années 80, la société adopte l'injection électronique et installe de nouvelles unités de contrôle du moteur pour leurs tracteurs, et en 1991, la nouvelle série de forte puissance Racing est équipée de la transmission « Electronic Power Shift ». En 1993, sous la marque Lamborghini, naissent les Runner, tracteurs à puissance réduite pour la petite agriculture et les espaces verts.
On peut noter, au cours des années 1990, toujours sous la marque Lamborghini Trattori, la production des séries Racing, Champion, Premium, Agile, Sprint.
Le début du xxie siècle voit la production des séries R6, R7 et R8. En 2013, à l'occasion du salon international SIMA de Paris, le nouveau tracteur Nitro est présenté sur le marché, caractérisé par une carrosserie blanche et un design entièrement revu. Grâce à ce Nitro, Lamborghini Trattori remporte plusieurs prix internationaux tels que le trophée du Tracteur de l'année pour le design en 2014 et le RedDot Award en 2014.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lamborghini_Trattori
Le compositeur Ennio Morricone est mort
Né à Rome en 1928, le musicien s'est fait connaître au début des années 1960 en composant notamment les partitions de films de Sergio Leone.
Le Monde avec AFP et Reuters Publié aujourd'hui à 09h15, mis à jour à 10h31
Le compositeur italien Ennio Morricone, l'homme aux 500 musiques de film, est mort à l'âge de 91 ans. Il « s'est éteint à l'aube du 6 juillet avec le réconfort de la foi », a annoncé dans un communiqué l'avocat et ami de la famille Giorgio Assumma, cité par les médias italiens. Il est resté « pleinement lucide et d'une grande dignité jusqu'au dernier moment », affirme le communiqué. Le maestro italien est mort dans une clinique romaine des suites d'une chute. Il s'était brisé le fémur il y a quelques jours, écrit l'agence de presse ANSA.
Né à Rome en 1928, trompettiste de formation comme son père, diplômé en composition et direction d'orchestre, Ennio Morricone se destinait au départ à la musique contemporaine et participait au groupe d'improvisation « Nuova Consonanza ». Mais faute de succès, il s'était orienté à la fin des années 1950 vers une carrière d'arrangeur de variété pour la télévision et la radio.
En 1961, il compose sa première bande originale pour le film Il Federale avant que Sergio Leone, qu'il connaissait depuis l'enfance pour avoir fréquenté le même collège, le choisisse, poussé par ses producteurs, pour écrire la bande-son de Pour une poignée de dollars (1964). Suivront Le Bon, la Brute et le Truand (1966), Il était une fois dans l'Ouest (1968).
Refus de s'exiler à Hollywood
Quelque 500 partitions sont à mettre à son crédit, dans tous les genres (comédies, policiers, horreur, érotique, etc.) et pour des réalisateurs aussi divers que Dario Argento, Mauro Bolognini, Giuseppe Tornatore, Brian de Palma, John Huston, John Boorman, Terrence Malick, Bernardo Bertolucci ou, en France, Henri Verneuil (Le clan des Siciliens).
L'un de ses grands regrets était de ne pas avoir travaillé avec Stanley Kubrick. « Il m'avait appelé pour la BO d'Orange mécanique et j'ai dit oui. Il ne voulait pas venir à Rome, il n'aimait pas l'avion. Et puis il a appelé (Sergio) Leone, qui lui a dit que j'étais occupé avec lui. Il n'a jamais rappelé », confiait-il en 2007.
Son style unique, reconnaissable entre mille, mélange atypique de mélodies entêtantes et d'arrangements insolites à l'aide de sifflements, percussions et bruits réels les plus divers l'avait hissé au sommet des compositeurs de « BO » les plus demandés, en Italie, en Europe et à Hollywood, où il avait refusé de s'exiler, préférant rester à Rome, sa ville de cœur.
Un studio lui avait proposé une villa en Californie, offre qu'il avait déclinée. « Tous mes amis sont là, ainsi qu'un grand nombre de réalisateurs qui m'aiment et apprécient mon travail. Rome est ma maison », expliquait-il.
Pas seulement des westerns « spaghetti »
En 2006, il expliquait au Monde comment il composait : « Les situations varient, d'autant que je suis stimulé par des genres de film très divers. (...) On me donne généralement le film un mois avant le montage. Ma musique est souvent meilleure quand je ne vois pas les images ».
Il refusait cependant d'être réduit au Bon, la Brute et le Truand et autres westerns « spaghetti ». « Ma production pour les westerns, c'est peut-être 7,5 à 8 % de tout ce que j'ai fait », rappelait le « Maestro » en 2007 dans un entretien à l'agence Reuters.
Il avait notamment gravé quatre morceaux avec Chet Baker, en 1962, sur l'album Chet is Back et avait écrit la chanson Here's to You (1971) chantée par Joan Baez pour le film Sacco et Vanzetti. En 2014, parlant de son œuvre au Monde, il la qualifiait volontiers de « baroque », à l'inverse de ce qu'il appelle la « musique absolue », libre et sérieuse. Il avouait considérer la musique de film comme un art « appliqué et contraint, qui s'adresse à un public de culture moyenne ».
En 2015, il compose la bande originale du film Les Huit Salopards de Quentin Tarantino, qui lui vaut son premier Oscar à l'âge de 87 ans. En 2007, lors de la 79e édition des Oscars, Hollywood lui avait décerné un Oscar d'honneur pour sa carrière.
Analyse. L’inarrêtable déclin de la natalité italienne
Publié le 16/06/2020 - 16:20
Pour la septième année consécutive, la péninsule a établi un nouveau record négatif de naissances. Une tendance qui va être aggravée par le coronavirus et la crise qui va suivre. Mais sans une démographie dynamique, l’économie du pays est destinée à rester à l’arrêt.
C’est une chute continue qui paraît inéluctable. En 2019, annonce le site de Limes, “l’Italie a enregistré 435 000 naissances”. En 2018, les nouveau-nés étaient 439 000 et, un an plus tôt, en 2017, ils étaient 458 000. À titre de comparaison, la France, malgré une natalité en baisse, a enregistré 753 000 nouvelles naissances en 2019, et ce alors que les populations des deux nations sont plus ou moins comparables. “C’est la septième année consécutive que l’Italie établit un nouveau record négatif de naissances”, fait remarquer la revue géopolitique transalpine, tentant d’analyser les raisons de ce déclin qui semble inarrêtable.
Comme l’explique Limes, une nette tendance à la baisse des naissances a été observée en Italie à partir de 2009. “C’est la conséquence de la crise économique, qui est arrivée concomitamment à des transformations profondes, liées à la diminution de la population en âge de procréer”. Résultat, “en un peu plus d’une décennie, le nombre de nouveau-nés a été divisé par quatre”.
L’“effet Tchernobyl” sur la péninsule
L’Italie est donc en train d’affronter un bouleversement démographique historique, et, mauvaise nouvelle, la tendance n’est pas près de s’inverser, selon Limes :
Pour détailler les conséquences attendues d’un climat de peur liée à la situation sanitaire globale, la revue de géopolitique parle d’un “effet Tchernobyl”. “Les statistiques de 1987 témoignent que, neuf mois après l’incident de la centrale nucléaire, les naissances en Italie avaient subi une chute bien visible”, observe Limes.
1 500 nouveau-nés en moins pour chaque point de chômage en plus
Mais, au-delà de cet effet qui pourrait être passager, le média italien s’inquiète bien plus des conséquences que risque d’avoir la crise économique sur les naissances. En effet, en observant les tendances des années précédentes, Limes esquisse une prévision des chiffres dans les années à venir en s’appuyant sur “un modèle de régression linéaire qui prévoit 1 500 nouveau-nés en moins pour chaque point de chômage en plus”. Résultat : “en 2020 on passerait de 435 000 naissances à 426 000, pour arriver à 396 000 nouveau-nés en 2021 dans l’hypothèse la plus négative”.
Un scénario “à la grecque”, en somme, pays qui au plus fort de la crise économique “a vu le nombre de naissances diminuer de 20,4 %, entre 2008 et 2013, tandis que le taux de chômage augmentait lui de presque 20 %”, indique Limes.
Si le cas grec représente le spectre à éviter à tout prix, l’Italie peut tourner son regard vers l’exemple vertueux représenté par l’Allemagne, note Il Sole-24 Ore dans un autre article consacré au thème de la natalité :
“Un pays qui a aboli les enfants ne peut pas espérer renaître”
Conclusion, malgré le contexte morose actuel, l’Italie doit essayer d’imiter l’Allemagne, car “la démographie est extrêmement importante, elle influence l’économie, le marché du travail et la santé publique. Il faut intervenir maintenant, s’insurge le quotidien milanais, car un pays qui a aboli les enfants ne peut pas espérer renaître”.
Beniamino Morante
Italie : le nombre de naissances à un niveau historiquement bas en 2018
Le taux de natalité chute ainsi à 7,3 bébés pour mille habitants en 2018, contre 7,6 en 2017.
Par L'Obs avec AFP
Publié le 30 décembre 2019 à 20h17
L’Italie a connu en 2018 un nouveau plus bas historique des naissances depuis l’unité italienne (au XIXème siècle), avec quelque 440.000 nouveaux-nés, environ 20.000 de moins que l’année précédente, a annoncé lundi 30 décembre l’institut statistique italien Istat.
Le taux de natalité chute ainsi à 7,3 bébés pour mille habitants en 2018, contre 7,6 en 2017.
Les mères ont en moyenne 1,3 enfant (en 2017-2018), autre indice du vieillissement de la population.
Elles se trouvent ainsi dans le bas du panier de la fécondité des pays de l’UE, au même rang que Chypre, et juste devant Malte (1,26 enfant) et derrière l’Espagne (1,31 enfants), la France (1,9 enfant) restant le plus prolifique.
Un tiers des Italiens vivent en célibataires, un phénomène qui s’est amplifié de 10 points au cours des vingt dernières années.
Et les familles d’au moins quatre personnes ne représentent que 20,4% du total des familles italiennes.
Dans le même temps, l’espérance de vie est en augmentation en Italie : 80,8 ans pour les hommes et 85,2 ans pour les femmes en 2018.