Statistiques

Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour : 21.06.2024
18121 articles


Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1201)
· A à Z : Sommaire (349)
· Mannequin de charme (955)
· Musique (400)
· Calendrier : Événements (333)
· Monde : France (2683)
· Département : Meuse (285)
· Cinéma : Films à classer (154)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (211)

Rechercher
Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "dessinsagogo55" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Thèmes

air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre

Articles les plus lus

· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)

· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara

Voir plus 

Derniers commentaires

Musique : Dico

Musique : Définition

Publié à 14:35 par dessinsagogo55 Tags : danse center sommaire art centerblog sur mode musique histoire création divers
Musique : Définition

 

 

La musique est l'art consistant à arranger et à ordonner ou désordonner sons et silences au cours du temps : le rythme est le support de cette combinaison dans le temps, la hauteur, celle de la combinaison dans les fréquences, etc.

La musique est un art incroyable, celui de la muse Euterpe dans la mythologie grecque. Elle est donc à la fois une création (une œuvre d'art), une représentation et aussi un mode de communication. Elle utilise certaines règles ou systèmes de composition, des plus simples aux plus complexes (souvent les notes de musique, les gammes et autres). Elle peut utiliser des objets divers, le corps, la voix, mais aussi des instruments de musique spécialement conçus, et de plus en plus tous les sons (concrets, de synthèses, abstraits, etc.).

La musique est évanescente, elle n'existe que dans l'instant de sa perception qui doit en reconstituer son unité dans la durée.

La musique a existé dans toutes les sociétés humaines, depuis la préhistoire. Elle est à la fois forme d'expression humaine individuelle (notamment l'expression des sentiments), source de rassemblement collectif et de plaisir (fête, chant, danse) et symbole d'une communauté ou d'une nation (hymne national, style musical officiel, musique religieuse, musique militaire).



Musique : Histoire

Musique : Définition

Musique : Approche intrinsèque et approche extrinsèque

Musique : Définition tautologique

Musique : Définition anthropocentrique

Musique : Définition sociale

Musique : « Évolution » de la musique

Musique : Définition esthétique

Musique : Esthétique de la composition

Musique : Esthétique de la réception

Musique : La musique comme discipline scientifique

Musique : Formalisme et fonctionnalités

Musique : L'œuvre musicale

Musique : Technique

Musique : Technique

Musique : Technique

Musique : Technique

Musique : Technique

Musique : Technique

Musique : Notation, théorie et système

Musique : Gammes

Musique : Signes musicaux

Musique : Mesure

Musique : Phénomène social

Musique : Liste des instruments de musique

Musique : Instruments de musique

 

Retour à : Musique : Sommaire

Retour à : Musique : Postes (Sommaire)

Retour à : 

Retour à : SOMMAIRE

Direct sur la rubrique :  Musique : Dico

Comment ça marche ??? Aide

Actu de dessinsagogo55

mise à jour 21/06/2020

Musique : Histoire

Publié à 14:30 par dessinsagogo55 Tags : rock patrimoine center littérature sommaire art centerblog sur monde musique histoire
Musique : Histoire

 

L'histoire de la musique est une matière particulièrement riche et complexe du fait principalement de ses caractéristiques : la difficulté tient d'abord à l'ancienneté de la musique, phénomène universel remontant à la préhistoire, qui a donné lieu à la formation de traditions qui se sont développées séparément à travers le monde sur des millénaires. Il y a donc une multitude de très longues Histoires de la musique selon les cultures et civilisations. La musique occidentale (musique classique ou pop-rock au sens très large) ne prenant qu'au XVIe siècle l'allure de référence internationale, et encore très partiellement.

La difficulté vient également de la diversité des formes de musique au sein d'une même civilisation : musique savante, musique de l'élite, musique officielle, musique religieuse, musique populaire. Cela va de formes très élaborées à des formes populaires comme les berceuses. Un patrimoine culturel d'une diversité particulièrement large, contrairement à d'autres arts pratiqués de manière plus restreinte ou élitiste (littérature, théâtre, etc.).

Enfin, avec la musique, art de l'instant, se pose la question particulière des sources : l'absence de système de notation d'une partie de la musique mondiale, empêche de réellement connaître l'étendue de la musique du temps passé, la tradition n'en ayant probablement sauvé qu'un nombre limité.

La réalisation d'une synthèse universelle apparaissant très difficile car beaucoup d'Histoire de la musique traitent essentiellement de l'Histoire de la musique occidentale. Il n'est en général possible que de se référer aux ouvrages et articles spécialisés par civilisation ou par genre de musique.



Musique : Histoire

Musique : Définition

Musique : Approche intrinsèque et approche extrinsèque

Musique : Définition tautologique

Musique : Définition anthropocentrique

Musique : Définition sociale

Musique : « Évolution » de la musique

Musique : Définition esthétique

Musique : Esthétique de la composition

Musique : Esthétique de la réception

Musique : La musique comme discipline scientifique

Musique : Formalisme et fonctionnalités

Musique : L'œuvre musicale

Musique : Technique

Musique : Technique

Musique : Technique

Musique : Technique

Musique : Technique

Musique : Technique

Musique : Notation, théorie et système

Musique : Gammes

Musique : Signes musicaux

Musique : Mesure

Musique : Phénomène social

Musique : Liste des instruments de musique

Musique : Instruments de musique

 

 

Retour à : Musique : Sommaire

Retour à : Musique : Postes (Sommaire)

Retour à : 

Retour à : SOMMAIRE

Direct sur la rubrique :  Musique : Dico

Comment ça marche ??? Aide

Actu de dessinsagogo55

mise à jour 21/06/2020

Musée des ondes Émile Berliner

Publié à 11:16 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci saint monde chez histoire blogs
Musée des ondes Émile Berliner

Le Musée des ondes Emile Berliner est une institution muséale qui s'intéresse à l'histoire du disque et du gramophone.

 

Le musée des ondes est situé dans le quartier Saint-Henri à Montréal dans l'ancienne usine RCA Victor où Berliner possédait son usine de fabrication de disques et de gramophones. Ouvert au public depuis le 24 janvier 1996, il rend hommage à l'inventeur Emile Berliner. Berliner a inventé le disque et la gravure latérale qui faisait concurrence aux rouleaux de Thomas Edison et à la technique de la gravure verticale (le stylet graveur s'enfonce dans la matière au lieu de la graver transversalement comme chez Berliner). Par conséquent, cette technique a permis une reproduction plus facile des disques et de là sa plus grande diffusion.

 

La collection du musée abrite plus de 30 000 objets historiques liés à l'enregistrement, la conservation et la reproduction du son. Le musée organise une exposition thématique chaque année, dont Disque sur l'histoire du disque en 2014.

 

En 1900, de nombreux problèmes juridiques concernant les droits de production de son invention aux États-Unis conduit Emile Berliner à déménager son entreprise à Montréal. En 1908, l’ingénieur fait construire une usine dans le quartier de Saint-Henri, sur la rue Lenoir. En 1924, l'usine devient la propriété de la Victor Talking Machine Company, entreprise américaine fondée en 1901, qui acquiert la Berliner Gramophone. Suite à la fusion avec la Radio Corporation of Canada en 1929, c'est le groupe RCA Victor qui en devient le propriétaire. La nouvelle entité la dote d’un studio d’enregistrement en 1943. En 1978, RCA Victor se départit de l'édifice et en 1996, c’est finalement le Musée des ondes Emile Berliner qui ouvre ses portes dans l'ancienne usine

 

 
Liens externes                                                  
     
     
     
     
     
Notes et références                                                    
     Monde : Etats Unis 1800 à 1899 
     Monde : Etats Unis 1900 à 1999
 
  Emile Berliner
   
    Musée des ondes Émile Berliner
   
   
   
    RCA Victor
   
   
   
   
    3 août : Décès
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

 

Musée de l'aventure du son

Publié à 13:07 par dessinsagogo55 Tags : infos saint enfants place musique centre center
Musée de l'aventure du son

Le musée de l'aventure du son est un musée consacré au son situé à Saint-Fargeau dans l'Yonne. Il est ouvert depuis 1995 et conserve plus de 1 000 phonographes

 

 

Unique en Europe par ses collections publiques et son thème, le Musée de l'Aventure du Son expose une collection de plus de 1000 phonographes, radios et instruments de musique mécanique.

Installé dans un ancien couvent du XVIIè siècle au centre de Saint Fargeau, capitale historique de la Puisaye, le musée et toute son équipe proposent aux visiteurs de découvrir l'Aventure du Son : des instruments de musique mécanique toujours en fonctionnement, aux premiers phonographes des années 1900 jusqu'en 1960. Le musée permet également au public de se plonger dans l'univers de la radio, des premières expériences aux transistors.

 

Le musée propose des expositions temporaires comme en 2014 avec Transmission et chanson en 14-18 (juin à novembre)

 

Infos Pratiques
image
Avril à octobre 14h-18h - sauf mardi
Mai à Septembre 10h-12h/ et 14h-18h - sauf mardi
Démonstrations de musique mécanique à 10h30, 15h30 et 16h30
 
Adultes : 6 €
Enfants de 6 à 16 ans : 3 €
Groupes (20 personnes) : 5 €
Tablettes numériques 2 €
 
 
Facebook : @AventureduSon
Tél-fax : 03 86 74 13 06
Adresse : place de l'hôtel de ville - 89 170 SAINT FARGEAU
Le musée est accessible aux personnes à mobilité réduite.
 
 
 
 

 

L'Internationale

L'Internationale

L'Internationale est un chant révolutionnaire dont les paroles furent écrites par Eugène Pottier en 1871 lors de la répression de la Commune de Paris, sous forme d'un poème à la gloire de l'Internationale ouvrière, et dont la musique fut composée par Pierre Degeyter à Lille en 1888.

Traduite dans de très nombreuses langues, L'Internationale est le chant symbole des luttes sociales à travers le monde. Elle est chantée par les socialistes (au sens premier du terme), les anarchistes, les communistes mais aussi certains membres des partis dits socialistes ou sociaux-démocrates et bien sûr par des syndicats de gauche, ainsi que dans des manifestations populaires.

La version russe d'Arkadi Iakovlevitch Kots a servi d'hymne national à la République socialiste fédérative soviétique de Russie, puis à l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) de sa création en 1922 jusqu'en 1944.

Histoire

Le poème

À l'origine, il s'agit d'un poème à la gloire de l'Internationale ouvrière, écrit par le chansonnier, poète et goguettier Eugène Pottier en juin 1871, en pleine répression de la Commune de Paris.

L'histoire de ce poème et de son auteur est liée à celle des goguettes. En 1883, Eugène Pottier présente une chanson au concours de la goguette de la Lice chansonnière et remporte la médaille d'argent. Il retrouve à cette occasion le chansonnier Gustave Nadaud qu'il a croisé en 1848 et à qui il avait alors fait une forte impression. Grâce à ces retrouvailles, une cinquantaine de chansons de Pottier est publiée pour la première fois en 1884 et sauvée de l'oubli par Nadaud qui admire beaucoup son talent poétique tout en étant très loin de partager ses opinions politiques.

L'initiative de Nadaud incite les amis politiques de Pottier à publier en 1887 ses Chants révolutionnaires avec une préface d'Henri Rochefort. Au nombre de ceux-ci figure L'Internationale. Sans la Lice chansonnière et Nadaud, ce chant révolutionnaire célèbre et les autres œuvres de Pottier seraient aujourd'hui oubliées.

L'Internationale est dédiée à l'instituteur anarchiste Gustave Lefrançais

La musique

L'historien Robert Brécy indique :

« Sans doute Pottier, comme le font la plupart des poètes chansonniers, avait écrit ses paroles avec un timbre en tête (probablement La Marseillaise, qui a la même coupe), mais il ne l'a pas précisé. »

En 1888, un an après la première édition imprimée des paroles, la chorale lilloise du Parti ouvrier français demande à un de ses membres, Pierre Degeyter, de composer une musique originale pour L'Internationale. Le 23 juillet 1888, pour la première fois, la chorale de la Lyre des Travailleurs, réunie dans l'estaminet La Liberté rue de la Vignette à Lille, dans le quartier populaire Saint-Sauveur, interprète le chant sur l'air nouveau de Degeyter. Sa partition est publiée en 1889

Le succès

À partir de 1904, L'Internationale, après avoir été utilisée pour le congrès d'Amsterdam de la IIe Internationale, devient l'hymne des travailleurs révolutionnaires qui veulent que le monde « change de base », le chant traditionnel le plus célèbre du mouvement ouvrier.

L'Internationale a été traduite dans de nombreuses langues. Traditionnellement, ceux qui la chantent lèvent le bras en fermant le poing. Elle est chantée par les socialistes (au sens premier du terme), les anarchistes, les communistes mais aussi certains membres des partis dits socialistes ou sociaux-démocrates et bien sûr par des syndicats de gauche, ainsi que dans des manifestations populaires. Ce fut même l'hymne de ralliement de la révolte des étudiants et des travailleurs sur la place Tian'anmen en 1989.

L'Internationale fut l'hymne national de l'URSS (dans une version la plupart du temps expurgée du cinquième couplet) jusqu'en 1944. Elle est toujours l'hymne de la majorité des organisations anarchistes, marxistes ou communistes.

Dans de nombreux pays d'Europe, ce chant a été illégal durant des années du fait de son image communiste et anarchiste et des idées révolutionnaires dont il faisait l'apologie. Plus tard, certains groupes anarchistes ont utilisé plus volontiers l'adaptation intitulée L'Internationale noire.

En France, le Parti socialiste remplace L'Internationale par son propre hymne lors des fins de congrès à partir de celui de Valence en 1981 ; elle est réintroduite lors du congrès de Lille de 1987

Références

Dans le roman de George Orwell La Ferme des animaux, relatant allégoriquement l'histoire de la révolution russe sous couvert de narrer une révolution d'animaux, L'Internationale est parodiée sous le nom de Beasts of England et la déchéance des principes originaux de la révolution ouvrière est représentée par la falsification progressive des textes révolutionnaires par la nouvelle élite.

 

Interprètes

L'Internationale a été interprétée, entre autres, par :

Armand Mestral, 1966

Marc Ogeret, 1968

Rosalie Dubois, 1978

Coco Briaval, 1979

Giovanni Mirabassi, pianiste de jazz italien, 2011

French Revolution. Freedom and Fight

Filmographie

L'Internationale apparaît dans plusieurs films, entre autres :

le film musical chinois de propagande L'Orient est rouge, 1965 ;

le long métrage Reds de Warren Beatty, 1981, sur la vie de John Reed, un journaliste et militant communiste ;

le long métrage Land and Freedom de Ken Loach, 1995, sur la guerre d'Espagne ;

le long métrage Sept ans au Tibet de Jean-Jacques Annaud, 1997 ;

le moyen métrage documentaire oscarisé The Internationale de Peter Miller, produit par Willow Pond Films en 2000;

le film long métrage de parodie Sego et Sarko sont dans un bateau de Karl Zéro, 2007 ;

La guerre est déclarée (2011) de Valérie Donzelli;

le long métrage La Chinoise de Jean-Luc Godard, 1967;

le long métrage L'Armée du crime de Robert Guédiguian, 2009.

Droits d'auteur[modifier | modifier le code]

Le poème d'Eugène Pottier (mort en 1887) est entré dans le domaine public, a priori dans le monde entier.

En France, la musique (composée en 1888 par Pierre Degeyter, décédé en 1932) n'est entrée dans le domaine public que le 30 septembre 2017, après la durée légale de 70 ans suivant le décès de l'auteur et 14 années et 272 jours supplémentaires dus aux prorogations de guerre. En 2005, le producteur Les Films sauvages a notamment été mis en demeure par la SDRM (Société pour l’administration du droit de reproduction mécanique des auteurs compositeurs et éditeurs) de payer une somme de 1000 euros au titre du droit d’auteur, en raison d'une scène du film Insurrection résurrection pendant laquelle l’acteur et réalisateur Pierre Merejkowsky sifflote L'Internationale pendant 7 secondes. Aux États-Unis et dans la plupart des pays, notamment de l'Union européenne, la musique de L'Internationale était déjà entrée dans le domaine public à cette date.

Une chanson anti-communarde homonyme

La même année 1871, indépendamment de Pottier qui rédige sa première version de L'Internationale, le chansonnier, poète et goguettier Clairville écrit une chanson anti-communarde qui porte le même nom : L'Internationale. Il y exprime son hostilité envers l'Association internationale des travailleurs.

On y trouve notamment ce couplet :

Dans tous les bagnes acclamée,
Pour tenter son premier essai,
Elle a recruté son armée
À Cayenne, à Botany-Bay.
Oui, parcourant du monde
Toutes les régions,
De chaque bouge immonde
Sortent ses légions

 

 

  L'Internationale
  L'Internationale (Paroles)

 

Anche

Publié à 07:42 par dessinsagogo55 Tags : center sur vie base jeux air tube
Anche

 

Pour produire un son, certains instruments à vent utilisent une anche formée d'une lamelle (anche simple), libre ou battante, ou de deux lamelles (anche double) vibrant l'une contre l'autre, contrôlée ou non par les lèvres. Les anches sont le point commun d'une pléiade d'instruments aussi éclectiques que variés. De roseau, de métal ou de matière plastique, elles sont mises en vibration par une colonne d'air qui peut être produite :

par le souffle du musicien (duduk, clarinette, saxophone, hautbois, basson, chalumeau, chalemie, bombarde…),

par une soufflerie mécanique (orgue, positif, harmonium, accordéon, bandonéon, concertina…),

par une poche d'air alimentée par le souffle du musicien ou un soufflet (cornemuse, biniou, veuze, musette de cour…).

Anche double d'un cromorne Enfermées dans une capsule (cromorne) ou dans une poche d'air (cornemuse), libre dans la bouche (bombarde) ou contrôlées par les lèvres (hautbois), accessibles par des clapets (accordéon) ou par des mécanismes monumentaux (orgue), les anches ont des formes et des dimensions diverses et multiples, produisant des sons sourds ou stridents, voilés ou éclatants, très doux ou extrêmement puissants. Les instruments transformant cette vibration sont aussi riches et hétéroclites que les civilisations et les cultures qui les ont faits naitre.

Quelle que soit leur matière, il existe quatre sortes d'anche distinctes aux propriétés acoustiques bien différenciées :

 

l'anche simple libre, type accordéon. Une languette mise en vibration par un déplacement d'air et vibrant librement en aller/retour.

l'anche simple battante, type clarinette. Une languette mise en vibration par un déplacement d'air et "battant" plus exactement vibrant contre un bec.

l'anche double libre, type bombarde. Deux languettes mises en vibration par un déplacement d'air et vibrant librement soit dans la bouche, soit dans une chambre appelée "capsule".

l'anche double contrôlée par les lèvres, type hautbois. Deux languettes mises en vibration par un déplacement d'air et que le musicien peut contrôler par la variation de son souffle et des pressions infimes de ses lèvres et de la mâchoire.

Instrument à anche libre.

Anche d'accordéon De l'accordéon à l'harmonium ou de l’harmonica au mélodica, le son est obtenu par la mise en vibration d'une série de languettes métalliques rectangulaires ou trapézoïdales , les anches, dont la fréquence de vibration dépend de deux paramètres physiques : la raideur et la masse (analogie avec la fréquence d'oscillation d'une masse suspendue à un ressort (raideur).

Les lames sont fixées, par vis ou rivets, sur une plaque métallique (aluminium, dural, laiton) dont la fenêtre (dans laquelle l'anche peut vibrer) est de même forme et très ajustée. Elle est obtenue par un usinage ou estampage précis. Ne rencontrant pas d'obstacle, l'anche vibre donc librement : elle est dite libre.

Instrument à anche simple.

Anches simples de saxophones alto et ténor; Clarinettes et saxophones utilisent des anches formées d'une lamelle le plus souvent de roseau, et maintenue sur un bec par une ligature métallique, en cuir ou en matériau synthétique, munie d'un système de serrage par vis. De nos jours, le bec est généralement tenu en bouche l'anche en bas, le souffle de l'instrumentiste faisant vibrer la partie finement grattée.

Les anches sont classées par dureté ou force. Il s'agit en fait de la flexibilité (due à la densité du roseau utilisé). Cette dureté est à associer avec l'ouverture du bec et la longueur de la table. En règle générale, une anche faible produira un son plus criard (chargé en harmoniques aiguës) mais demandera peu de pression pour vibrer, alors qu'une anche plus forte produira un son plus doux mais demandera plus d'effort. L'anche étant fabriquée dans un matériau naturel (roseau), chaque anche donne une sonorité légèrement différente à l'instrument. Une anche doit être un peu jouée avant de donner un bon son. Certaines sont partiellement recouvertes de plastique (marque Plasticover), d'autres entièrement en plastique (marques Légère, Fibracell) ; elles ont une meilleure durée de vie et sont insensibles aux changements de température et d'humidité, étant de ce fait très appréciées des musiciens jouant en extérieur. Cependant le son obtenu est sensiblement différent des anches en roseau (marques Vandoren, Rico). Il existe aussi depuis peu des anches à base de fibres et de résine (marque S.2000 DIVA). Tout en étant très insensibles aux changements de température et d'humidité, elles possèdent une durée d'utilisation très supérieure aux anches en roseau, avec pourtant un son de très grande qualité.

instrument à anche double.Une anche double consiste en deux fines lamelles de roseau ligaturées sur un tube. La qualité de cette anche est aussi importante que celle de l’instrument.

Le plus souvent fabriquées par les instrumentistes eux-mêmes, les anches doivent être adaptées au souffle (la vitesse et le volume d’air), à l’embouchure (formes des dents et des lèvres), à la pression de la mâchoire, à la température, à l’hydrométrie et même à la pression atmosphérique.

Le roseau, choisi pour ses fibres très fines et sa souplesse sans mollesse, est séché, coupé, fendu, gougé et taillé. Plié pour être ligaturé sur un tube avec un fil de nylon, commence alors l’opération délicate : le "grattage". Après avoir séparé les deux lamelles, il faut effiler ou raboter finement l’extrémité à l’aide d’un couteau ou d'un rasoir. Pour bien vibrer, l’épaisseur et la forme de ce grattage doivent être précis et beaucoup de hautboïstes se désespèrent sur cette activité. Bien sûr, il y a dans le commerce des anches toutes faites, mais elles doivent être adaptées à la morphologie et au jeu de chacun.

Jeux d'anche.L'orgue classique à tuyau dispose de jeux produisant le son à l'aide d'une anche. Le principe de fonctionnement est le même que pour les instruments à anche simple cité ci-dessus, à la seule différence que dans l'orgue l'anche est toujours en laiton.

Amplificateur audio

Publié à 07:28 par dessinsagogo55 Tags : image sur base center musique gain tube pouvoir tubes
Amplificateur audio

Un amplificateur Hi-Fi à tubes.Un amplificateur audio est un amplificateur électronique conçu pour amplifier les signaux audio de faible puissance provenant d'un dispositif de capture (microphone, instrument de musique) ou de stockage (magnétophone, lecteur CD, etc.) afin de pouvoir alimenter une enceinte.

Vue de l'intérieur d'un amplificateur Hi-fi intégré La plupart des amplificateurs fonctionnent « à gain fixe », c’est-à-dire que le rapport d'amplification entre le signal d'entrée et le signal de sortie est constant. Le niveau du signal d'entrée doit alors être ajusté par un ou plusieurs étages pré amplificateurs, afin d'éviter la saturation de l'ampli. Ces étages ont un gain réglable, ils permettent d'ajuster le niveau du signal avant son amplification, donc le volume final. On peut trouver un réglage de gain séparé pour chaque canal d'amplification. Souvent, on verra une échelle abstraite de 0 à 10 (ou de -8 à 0 qui indique l'atténuation en décibels du signal avant son amplification).

Un amplificateur audio fonctionne toujours sur le même principe :

Une alimentation est chargée de fournir des tensions symétriques en courant continu ,

Ces courants sont modulés à l'image de l'entrée audio, par les pré amplificateurs éventuels et les étages de sorties,

Le signal amplifié est envoyé.

L'alimentation d'un ampli a un seul et unique but : fournir des tensions stables sous des courants variant fortement. La valeur de cette tension dépend de la puissance maximale de l'amplificateur ainsi que l'impédance de l'enceinte (par exemple : des tensions symétriques de +-64V pour un ampli pouvant délivrer 500W sous 4O). Pour obtenir ces tensions, il est possible d'utiliser un transformateur qui convertit directement la tension secteur vers les tensions souhaitées (suivi d'un redressement et d'un filtrage) ou une alimentation à découpage. Les alimentations à découpages sont devenues moins chères que les alimentations à base de transformateur, mais elles génèrent des parasites HF qui dégradent le rendu sonore de l'amplificateur.

Vue des zones ou le signal est utilisé pour les différentes classes d'amplificateurs. Les circuits amplificateurs sont classés dans les catégories A, B, AB et C pour les amplificateurs analogiques, et D ou E pour les amplificateurs à découpage.

Classe A : il utilise 1 seul transistor (polarisé) ou tube pour amplifier le signal; il est très fidèle mais utilisé surtout dans le cas d'amplifications de faibles puissances, nécessitant de la précision (préamplis, lecteurs CD, etc.). Cet ampli a tendance à chauffer et consomme même lorsque son signal d'entrée est nul;

Classe B : il utilise 2 transistors en « push-pull » : l'un pour traiter l'alternance positive, l'autre l'alternance négative du signal. Il a l'avantage de beaucoup moins chauffer. Ces amplis ont l'avantage de

très peu consommer lorsque le signal d'entrée est nul et l'inconvénient de distordre le signal à faible intensité;

Classe AB : il fonctionne comme un Classe A à faible puissance (augmentation du temps de conduction des transistors) et bascule sur le fonctionnement de Classe B à des puissances plus élevées;

Classe C : ils possèdent un « temps de conduction » inférieur à la demi-période du signal d’entrée. Le signal de sortie contient alors de nombreux harmoniques qui sont généralement filtrés par un circuit de charge très sélectif accordé à la fréquence centrale du signal à amplifier. Ce type d'amplificateur n'est jamais utilisé en audio;

Classe D : Utilisé surtout lorsque les éléments actifs de puissance fonctionnent en régime bloqué ou saturé, son principe de fonctionnement est différent : les composants actifs de puissance génèrent un signal rectangulaire de fréquence élevée par rapport au signal d’entrée et dont le rapport cyclique est proportionnel au signal à amplifier (modulation de largeur d'impulsion). Un filtre passe-bas placé en sortie ou la simple inertie de la charge permet de ne conserver que les composantes spectrales correspondant aux basses fréquences du signal. En fait, l'ampli classe D fonctionne un peu comme un hacheur, en tout ou rien. La valeur de sortie possède donc soit la valeur maximum, soit 0V. La puissance moyenne représente le signal audio. Il suffit de mettre un filtre passif passe-bas pour enlever les hautes fréquences. Le problème est que la commutation, pour être inaudible, doit se faire au-dessus de 20 kHz. L'ampli classe D est souvent utilisé pour les subwoofers car la bande passante est faible (120 Hz maximum), il est petit et chauffe moins. En fait, l'efficacité de la classe D est supérieure à la classe A, B, et AB. La qualité peut-être excellente, mais cela implique une fréquence de commutation élevée et un très bon filtre. Du fait que le composant actif y fonctionne toujours soit à courant nul, soit à chute de tension minimale, son échauffement est très réduit, les pertes d'énergies étant reportées dans les connexions et dans les filtres, ainsi que son rendement important, la classe D est un candidat idéal pour les applications nomades, par exemple les autoradios utilisent généralement une topologie en classe D;

Classe G : c'est une variante de l'ampli de classe A : il a 2 alimentations, une avec une faible tension et un autre avec une plus forte tension. Lorsque les signaux sont de faibles amplitudes, l'ampli (de classe A) est connecté à la petite alimentation et lorsque le signal est fort, l'ampli est connecté à la grosse alimentation;

Classe H : cette classe décrit l'alimentation de l'ampli qui est à découpage et est donc associée à une autre classe (souvent A ou AB).

Classe T : C'est l’appellation commerciale d'une variante de la classe D standard fonctionnant à une fréquence de 650 kHz, avec un système de modulation propriétaire.

Les branchements

La plupart des amplificateurs fonctionnent avec deux entrées symétriques mono et saturent entre 3 et 5dBV (en Jack 6.35 femelle ou en XLR femelle).

En entrée

Les entrées, symétriques ou asymétriques, sont de plusieurs types :

Comparaison des différents connecteurs d'entrées Connecteur Avantage inconvénient

Jack 6.35 - Simplicité de la connexion - Peut être retiré trop facilement

- Crée un court-circuit temporaire lors de la connexion

XLR femelle - Simplicité de la connexion

- Loquet de sécurité pour éviter un débranchement intempestif

- pas de court-circuit à la connexion

- Robuste

- Généralement proposé sur le matériel pro et/ou haut de gamme uniquement

RCA asymétrique - Très courant

- Standardisé

- Nécessite des câbles de qualité (moins tolérant que les liaisons symétriques)

- Aucune sécurisation contre l'arrachement

En sortie

Les sorties, asymétriques, sont de plusieurs types :

Comparaison des différents connecteurs de sortie connecteur avantage inconvénient

Jack 6.35 - simplicité de la connexion - permet le branchement par erreur d'un câble micro

- Peut être retiré trop facilement

- Crée un court-circuit temporaire lors de la connexion

XLR mâle - Simplicité de la connexion

- Loquet de sécurité pour éviter un débranchement intempestif

- pas de court-circuit à la connexion

- Robuste

Permet le branchement par erreur d'un câble micro

Bornier - Évite les erreurs avec les câbles micro

- Généralement, système de fixation à vis pour éviter un débranchement intempestif

- Branchement complexe

- Câble dénudé s'usant rapidement

- Pas de sécurité au niveau du branchement (si les brins des fils se touchent)

Speakon femelle - simplicité de la connexion

loquet de sécurité + 1/4 de tour pour éviter un débranchement intempestif

pas de court-circuit à la connexion

robuste

peut recevoir jusqu'à 4 fils (1+.1-.2+.2-)

connecteur récent

problèmes de normes (1+/1- et 2+/2-) lors des connexions en mono

 

 

 

 

Révolution mexicaine : Musique

Publié à 05:29 par dessinsagogo55 Tags : musique center

Rock progressif : Rejet du punk

Publié à 13:01 par dessinsagogo55 Tags : musique histoire center
Rock progressif : Rejet du punk

The Wall,

 

En 1977, le rock progressif perd de plus en plus d'adeptes et de reconnaissance de la part des médias, avec l'arrivée du mouvement punk. L'opinion critique britannique se rapproche alors de ce style de rock plus simple, plus agressif et surtout plus accessible. Le prog est alors décrié comme un style « pompeux » et « prétentieux ». Malgré cela, en 1978, sortit l'album Jeff Wayne's Musical Version of The War of The Worlds. Double album expérimental entre opéra-rock et popularisation des synthétiseurs dans les parties musicales, il devient culte pour cette révolution musicale.

Toutefois, les plus grands groupes de rock progressif réussissent à faire face, Pink Floyd sortant, en 1979 The Wall, l'un des albums les plus vendus de l'histoire. Après avoir intégré l'ex-parolier de King Crimson Peter Sinfield, Emerson, Lake & Palmer sort le fameux Brain Salad Surgery, souvent considéré comme le meilleur album du groupe. En général les groupes de rock progressif ont tous dû en venir à un style plus accrocheur et simple, dans l'espoir de rendre leur musique plus accessible pour lutter contre les mouvements punk et disco. Leurs nouveaux styles tendaient de plus en plus à se rapprocher du simple rock, avec la structure refrain-couplet-refrain, réduisant la longueur des chansons et sortant beaucoup plus de singles qu'avant (Asia). Certains groupes y sont brillamment arrivés (Pink Floyd, Genesis, Jethro Tull…), d'autres ont continué pendant les années suivantes ou bien, même en simplifiant leur style, n'ont plus réussi à reconquérir le grand public (Camel, Yes, et Eloy, notamment), tandis que d'autres ont totalement arrêté (Gentle Giant). Toutefois, il y eut certaines exceptions confirmant la règle, tels que Rush et Kansas, se lançant dans le rock progressif au début de son déclin. Leur style mélangeait le rock progressif et le heavy metal. Ces deux groupes furent à l'origine de ce qui s'appellera, par la suite, le metal progressif.

Des groupes new wave ont eu des tendances ou influences progressives, telle que Wire, Magazine, Cardiacs ou Simple Minds.

 

 

 

Rock progressif : France

Publié à 12:42 par dessinsagogo55 Tags : france monde paris musique center sur
Rock progressif : France

 

Ange

 

En France, la « vague » rock progressif arrive également très tôt. Les deux premières grandes formations sont fondées en 1969 : il s'agit d'Ange et de Magma. Si le premier est fortement influencé par le rock progressif anglais de Pink Floyd et de King Crimson, le second en est très loin. Le leader du groupe, Christian Vander, très influencé par le jazz de John Coltrane, est à l'origine d'un nouveau courant du prog, le zeuhl, dont Magma reste bien sûr la référence. Le groupe impressionne en France et parvient à percer outre-Manche. Au début des années 1990, un groupe parisien instrumental, Xaal, s'inscrira dans la direction musicale tracée par Christian Vander, sans toutefois parvenir à percer.

D'autres groupes, tels que Carpe Diem, Atoll, Pulsar, Catharsis, Rhesus 0 ou Shylock resteront dans la même veine qu'Ange, sans pour autant égaler le succès de celui-ci ou réussir à imposer leur propre style (Pulsar sera qualifié de « Pink Floyd français », Atoll de « Ange-bis » ou encore de « Yesfrançais »). Une autre formation française, Taï Phong, créée par deux frères vietnamiens Khanh Maï, chant et guitares et Taï Sinh chant basse, guitare et synthétiseur, avec Jean-Jacques Goldman au chant et guitares, rencontra un succès assez important en France.

On peut également citer Mona Lisa ou bien le groupe Elixir influencé par ses aînés français. La vague néo-progressive de la seconde partie des années 1980 touche également la France avec l'apparition d'une série de groupes délaissant l'héritage musical de Ange pour s'inscrire dans une veine plus anglo-saxonne de néo-progressif (même si la majorité de ces formations conserve un chant en français) : Minimum vital, Arkham, Eclat de Vers, Elephant & Castle… Le groupe le plus emblématique de cette période demeure Arrakeen, qui assurera la première partie de Marillion sur les dates françaises de leur tournée Season's End en 1989-1990, se permettant de jouer au Zénith de Paris et d'y décrocher un rappel, signe que le progressif français avait le potentiel de toucher un public élargi. La totalité de ces groupes a toutefois disparu dans les années 1990, incapables de quitter le monde underground de l'auto-production et de la diffusion confidentielle de leur musique via des labels hyper-spécialisés tels Musea et le réseau habituel des fanzines consacrés au rock progressif.