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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
DÉCOUVRE LA FLEUR QUI EST DANS TON COEUR...
Découvre la fleur qui est dans ton coeur
Notre monde ne manque pas de merveilles mais seulement du désir d'être émerveillé.
Tu portes en toi une fleur unique, avec ses propres couleurs et son parfum original qui se répand sur les autres et qui s'amplifie avec la chaleur humaine.
Un fleur est une merveille de Dieu qui rayonne la tendresse, la joie de vivre, l'accueil du coeur et l'amour à la façon de Dieu.
Malgré la fragilité, la fleur s'épanouit et nous invite à dépasser nos peurs.
Elle ne craint pas de se laisser bercer au gré des vents.
La fleur que tu portes dans ton coeur, prends-en bien soin.
Qu'elle s'enracine dans un bonne terre: La rencontre et la foi.
Qu'elle se nourrisse à l'eau de la parole.
Qu'elle resplendisse à la lumière de l'amour dans la prière.
Qu'elle respire l'air pur par ton témoignage dans ton milieu de vie.
Sa beauté est pure et gratuite, car elle est le don de Dieu
Elle porte fruit avec le temps et les saisons....
Le sais-tu ????
(auteur inconnu)
Salomon, le mouton qui bêlait en contre-ut
Il était une fois, un pré, juste avant l'été.
Des moutons y paissent tranquillement, les petits serrés contre leur mère pour se protéger.
Eulalie, la brebis, nage dans le bonheur, Salomon, son agnelet n'est-il pas le plus beau ?
Tout est paix et harmonie.
Salomon, un instant détourné, ne voit plus sa mère, panique, l'appelle de toutes ses forces.
A ce cri, aigu, stridulent, ample, discordant, le troupeau se fige.
C'est impossible ! Un des leurs ne peut bêler ainsi : un contre-ut ! UN CONTRE-UT !
Quelle inconvenance intolérable !
Eulalie, consciente du drame, déjà s'écarte, poussant Salomon du museau pour fuir plus vite.
Trop tard ! Le grand bélier approche, toise Eulalie et Salomon :
« Allez-vous-en ! Que plus jamais mais alors plus jamais, je n'entende cela ».
Offusqué, il tourne l'arrière-train puis s'éloigne.
« Viens, mon petit Salomon, la basse-cour nous hébergera ».
Pendant des heures les poules caquètent : « kot, kot, kot, les lois de l'hospitalité,c'est bien.
Il y a les droits de nos poussins aussi. Ils vont être traumatisés, les pauvres petits »
« Kot, kot, kot. C'est triste mais ils doivent partir.
Tout à l'heure, j'ai pondu un œuf vert, la peur sans doute ! »
Suivi des canes, Iskandar, le canard, derrière Salomon, renchérit :
« Coin, coin, coin le vilain, coin, coin, coin va plus loin, coin, coin, coin. »
Nerveux, le dindon, entrecoupe ses gloussements de « Cours à Glons, cours à Glons ».
Résignée, Eulalie progresse lentement vers la prairie qu'elle aime tant.
Déjà, elle aperçoit les buissons qui la bordent.
Des bêlements apeurés s'élèvent du troupeau.
Elle voit ce qui les effraye.
Une bête sombre, la gueule béante s'apprête à bondir !
« Vite, Salomon, cache-toi » dit Eulalie en heurtant Salomon.
Poussé dans les taillis, celui-ci proteste violemment, crie son mécontentement.
A ce cri, la bête monstrueuse, se tasse, prise d'un mouvement convulsif,
elle rabat les oreilles et poursuivie par le cri, elle fuit, fuit...
Une fois l'agresseur hors de vue, le troupeau se rassure.
Majestueux, le grand bélier s'avance à la rencontre d'Eulalie et Salomon.
Tous trois reçoivent alors du troupeau une ovation ovine du plus bel effet.
Il arrive qu'une singularité se révèle bénéfique.
(auteur inconnu)
Les concepts de mur vivant, mur végétalisé et mur végétal décrivent des jardins ou écosystèmes verticaux, plus ou moins artificiels, conçus tantôt comme éléments esthétiques de décor, dans le cadre de ce que l'on appelle le jardinage urbain, tantôt comme œuvres d'art utilisant le végétal, ou encore comme éléments d'écologie urbaine.
Dans ce dernier cas, ces murs, comme les terrasses végétalisées ou les clôtures végétales, peuvent contribuer à la quinzième cible HQE (Haute qualité environnementale), ainsi peut-être qu'à la restauration de réseaux de corridors biologiques, en ville notamment (technique non encore testée avec des espèces locales en Europe).
Ils peuvent servir de refuge ou de garde-manger pour les oiseaux, les invertébrés ou les mammifères, mais ils peuvent également jouer un rôle en matière de microclimat, d'épuration des eaux, de régulation des crues urbaines et de qualité de l'air.
Mur végétal avec une rivière de galets en intérieur
D'un point de vue scientifique, le mur végétalisé porte le nom de PCVV pour Paroi Complexe Végétalisée Verticale. L'équivalent horizontale PCVH pour Paroi Complexe Végétalisée Horizontale, est une toiture végétalisée.
Sculpture végétale en sphaigne
La colonisation naturelle de murs par des plantes est habituellement considérée comme un problème, les racines endommageant les mortiers naturels de terre quand ils sont humides, pouvant, dans certaines conditions, décoller les briques ou favoriser l'humidité du mur, ou sa vulnérabilité au gel. En zone tropicale humide, certains arbres peuvent rapidement coloniser et recouvrir des architectures (dont patrimoniales telles que celles des temples d'Angkor en quelques siècles).
Des structures architectoniques artificielles, ciment ou appareils de pierres maçonnées couvertes de mousses et de quelques plantes existent néanmoins depuis plus de 200 ans, dans quelques grands parcs royaux ou municipaux, initialement toujours associés à des fontaines ou cascades.
Les "fabriques" romantiques (faux bâtiments anciens, fausses ruines) les ont aussi utilisés au XIXe siècle.
Mur végétal installé sur la façade des Halles à Avignon (place Pie)
Ils ont ensuite été développés par certains zoos et pour le décor de terrariums ou d'aquaterrariums publics ou privés, utilisant généralement des espèces tropicales en culture hydroponique (culture de plantes réalisée sur substrat neutre et inerte comme le sable, la laine de roche), avant que le botaniste et chercheur français Patrick Blanc ne crée, teste et développe son concept horticole de mur végétal sur support de feutre horticole.
D'autres techniques de murs végétaux se développent et dans leur sillaget, des designers et paysagistes ont développé de nouvelles méthodes et outils pour les espaces intérieurs.
Fedor van der Valk a inventé de minis-jardins suspendus intérieurs (« String Gardens ») qui semblent flotter dans le vide en supportant des cascades de verdure.
Le néo-zélandais Patrick Morris réussit à donner l'impression que le plafond est tapissé de plantes, via des jardinières à double fond qui y sont suspendues.
Des murs ou parois végétalisées peuvent être aménagés tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de bâtiments, avec ou sans source artificielle de lumière.
Le principe s'appuie sur le fait qu'en l'absence d'intervention humaine, en présence d'air propre et d'une humidité suffisante de l'air, tout support tend à être naturellement colonisé par des bactéries (biofilm), des algues, puis des mousses et des lichens, avant l'apparition de petites plantes, qui sont généralement aussi des épiphytes des arbres. Dans le cas où le mur reste sec, ou en atmosphère plus sèche, il peut également être colonisé par des plantes grimpantes (lierre, vigne vierge en climat tempéré).
Ce lierre colonise le mur ouest du château de Kziaz (Pologne), comme il le ferait sur une falaise rocheuse.
Une variante à la façade végétalisée est le mur intérieur végétalisé. La seule contrainte supplémentaire concerne la lumière qui doit être amenée en quantité et qualité suffisantes, et si possible orientée du haut vers le bas pour assurer une bonne croissance aux végétaux. Le mur végétalisé d'intérieur peut être construit dans une véranda ou sous une verrière, en prenant garde aux éventuelles surchauffes et aux problèmes éventuels liés à l'eau et à la condensation.
Exemple de mur densément planté
Une première manière de végétaliser le mur est de mettre sur la surface un substrat apte à être colonisé par les végétaux choisis. Ce substrat sera comparable à celui des toitures végétalisées, ou de type feutre synthétique associé à un système de pompe (éventuellement solaire) maintenant un écoulement d'eau le long du substrat qui sera progressivement colonisé par les végétaux qu'on y aura plantés.
Mur intérieur
Il est aussi possible de planter des végétaux grimpants, buissonants ou arbres dans le "vrai sol" ; Ainsi dans le lycée HQE de Calais, des arbres ont été plantés sous les verrières intérieures, non dans des fosses qui nécessiterait un arrosage, mais dans le vrai sol réservé par l'architecte.
On peut aussi faire entrer le végétal (type lierre ou plante grimpante) par un orifice réservé en bas du mur, garni d'un isolant, tout en laissant ses racines s'épanouir dans le sol à l'extérieur. Les végétaux à crampons ou racines aériennes prennent appui sur la structure et colonisent progressivement le mur. Il faut cependant mettre en place un système permettant d'empêcher l'accès aux araignées, souris et autres indésirables par l'orifice d'accès du végétal. Ce système est le plus simple, car il ne nécessite quasiment pas d'entretien, si ce n'est une taille régulière pour éviter l'envahissement de la maison. En général, il n’est pas nécessaire de l'arroser puisque le végétal a ses racines à l'extérieur, sauf en cas de sécheresse prolongée.
Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de souci, deux jours où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.
Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l'or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées. Hier est un jour révolu.
L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis, c'est demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n'a pas vu le jour.
Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui. Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d'hier et de demain – ces deux terribles éternités – s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.
Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent, c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.
À CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE !
La danse Mbende Jerusarema
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Zimbabwe
(UNESCO)
Le Mbende Jerusarema est une danse populaire pratiquée par les Zezuru Shona, une ethnie établie dans l’est du Zimbabwe, en particulier dans les districts de Murewa et d’Uzumba-Maramba-Pfungwe.
Exécutée par les hommes et les femmes, la danse se caractérise par des mouvements acrobatiques et sensuels. Elle est rythmée par le battement polyrythmique d’un tambour accompagné d’un groupe d’hommes jouant des claquettes et de femmes frappant dans leurs mains, jodlant et soufflant dans des sifflets.
Contrairement à d’autres danses similaires d’Afrique de l’Est, le Mbende Jerusarema ne demande ni enchaînements élaborés de pas ni grands ensembles de tambours. La musique est exécutée par un seul maître tambour, sans chants ni paroles.
Au cours de la danse, les hommes s’accroupissent à plusieurs reprises en agitant les bras et frappent vigoureusement le sol de la jambe droite pour imiter la taupe creusant son terrier. Le nom étrange de la danse en dit long sur les vicissitudes qu’elle a traversées au fil des siècles. Avant la domination coloniale, cette ancienne danse de fertilité s’appelait Mbende, mot shona qui signifie « taupe », animal qui symbolisait autrefois la fertilité, la sexualité et la famille.
Sous l’influence des missionnaires chrétiens qui désapprouvaient cette danse sexuellement explicite, elle a été rebaptisée Jerusarema, adaptation en shona du nom de la ville de Jérusalem, afin de lui conférer une connotation religieuse. Aujourd’hui, les deux noms sont couramment employés. En dépit de sa condamnation par l’Église chrétienne, la danse a conservé sa popularité, devenant un objet de fierté et d’identité dans la lutte contre le colonialisme.
De plus en plus souvent exécutée comme un divertissement exotique pour touristes, elle perd de son caractère et de sa signification. Elle est également plus fréquemment utilisée dans les réunions de partis politiques où elle est dépourvue de ses intentions originelles. Le tambour mitumba, les hochets et les sifflets qui l’accompagnaient traditionnellement ont été successivement remplacés par des instruments de mauvaise qualité, contribuant à la perte du caractère unique de la musique du Mbende.
Les dessins sur le sable de Vanuatu
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Vanuatu
(UNESCO)
Situé dans le Pacifique Sud, l’archipel de Vanuatu a préservé une tradition originale et complexe de dessins sur le sable. Plus qu’une expression artistique indigène, cette « écriture » multifonction intervient dans de nombreux contextes : rituels, contemplation et communication.
Les dessins sont exécutés directement sur le sol, dans le sable, la cendre volcanique ou l’argile. À l’aide d’un doigt, le dessinateur trace une ligne continue qui se profile en arabesques selon un canevas imaginaire pour produire une composition harmonieuse, souvent symétrique, de motifs géométriques.
Cette tradition graphique, riche et dynamique, est devenue un moyen de communication entre les membres des quelque 80 groupes linguistiques différents qui vivent dans les îles du centre et du nord de l’archipel. Les dessins font aussi office de moyens mnémotechniques pour transmettre les rituels, les connaissances mythologiques et d’innombrables informations orales sur l’histoire locale, les cosmologies, les systèmes de parenté, les cycles de chant, les techniques agricoles, l’architecture, l’artisanat ou les styles chorégraphiques.
La plupart des dessins sur le sable ont plusieurs fonctions et niveaux de signification : ils peuvent être « lus » comme œuvres artistiques, sources d’information, illustrations de récits, signatures ou simples messages et objets de contemplation.
Ce ne sont pas de simples « images », mais une combinaison de connaissances, de chants et de récits empreints de significations sacrées ou profanes. Un maître dans l’art du dessin de sable doit par conséquent non seulement connaître parfaitement les motifs, mais aussi comprendre leur signification. De même, il doit être capable d’interpréter les dessins pour les spectateurs.
En tant que symboles de l’identité de Vanuatu, ces dessins sont souvent présentés comme une sorte de folklore décoratif aux touristes ou à d’autres fins commerciales. Sans une attention particulière, cette tendance à ne considérer que l’aspect esthétique des dessins pourrait faire perdre à la tradition sa signification symbolique plus profonde et sa fonction sociale originale.