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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
La cosmovision andine des Kallawaya
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Bolivie (État plurinational de)
(UNESCO)
Les origines du groupe ethnique des Kallawaya, établi dans la région montagneuse de Bautista Saavedra au nord de La Paz, remontent à la période pré-inca. À l’instar de nombreux aspects de la culture andine, ses coutumes et ses valeurs ont évolué à la faveur de la fusion entre les religions indigène et chrétienne.
L’activité principale des Kallawaya est l’exercice d’une médecine ancestrale à laquelle sont attachés divers rites et cérémonies constituant le fondement de l’économie locale.
La cosmovision andine de la culture des Kallawaya recouvre un ensemble cohérent de mythes, de rituels, de valeurs et d’expressions artistiques.
Largement reconnue non seulement en Bolivie mais aussi dans de nombreux autres pays d’Amérique du Sud où les prêtres-médecins Kallawaya exercent, les techniques médicinales reposent sur les systèmes de croyance des peuples autochtones de la région des Andes.
Réservé aux hommes, cet art de la guérison procède d’une intelligence extraordinaire de la pharmacopée animale, minérale et botanique et d’un corpus de savoirs rituels intimement liés aux croyances religieuses. Les guérisseurs itinérants traitent les patients grâce à des connaissances médicales et pharmaceutiques qui s’articulent autour d’un système complexe de transmission et d’apprentissage dans lequel le voyage joue un rôle primordial.
Les écosystèmes extrêmement variés qu’ils traversent au cours de leur périple leur permettent en effet d’enrichir leur connaissance des plantes médicinales. Avec quelques 980 espèces, leur pharmacopée botanique est l’une des plus riches du monde. Les femmes Kallawaya participent à certains rites, s’occupent de la santé maternelle et infantile, et tissent des étoffes dont les motifs et ornements évoquent la cosmovision Kallawaya. Pendant les cérémonies rituelles, des groupes de musiciens appelés kantus jouent du tambour et de la flûte de pan pour établir un contact avec le monde des esprits.
Depuis quelques années, le mode de vie traditionnel des Kallawaya se voit menacé d’acculturation, risquant d’entraîner la disparition de cet extraordinaire corpus de connaissances médicales. La tradition se trouve en outre mise à mal par le manque de protection juridique des communautés autochtones, tout particulièrement face aux politiques des grands groupes pharmaceutiques.
La création et le symbolisme des croix
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Lituanie
(Soutenu par la Lettonie)
(UNESCO)
La création des croix est une tradition très répandue en Lituanie. Elle évoque non seulement la fabrication de croix et d’autels, mais également leur consécration et les rituels qui leur sont associés. Sculptées en bois de chêne, elles sont liées aux cérémonies catholiques et aux fêtes de la moisson.
Dès leur consécration par un prêtre, elles acquièrent une signification sacrée inaliénable. Elles sont devenues un symbole d’identité nationale et religieuse lors de son intégration dans l’Empire russe orthodoxe au dix-neuvième siècle. Ce rôle symbolique a été renforcé sous le régime soviétique, bien qu’elles aient été officiellement interdites.
Les croix mesurent entre un et cinq mètres de haut et sont souvent ornées d’un petit toit, de motifs décoratifs floraux ou géométriques, et occasionnellement de petites statues.
Les personnes dans la détresse se tournent fréquemment vers des statues de la Vierge Marie ou de divers saints pour implorer leur aide.
Les croix sont placées au bord des routes, à l’entrée des villages, près des monuments ou dans les cimetières. Diverses offrandes leur sont faites, notamment de la nourriture, des chapelets, de l’argent, des écharpes de couleur (par exemple pour un mariage) ou des tabliers symbole de fécondité. Les croix sont également un lieu de rencontre important dans les villages et le symbole de l’unité de la communauté.
Aujourd’hui, comme dans le passé, la création des croix n’est enseignée dans aucune école mais est transmise de manière non formelle. La menace la plus sérieuse est l’exode rural et l’uniformisation induite par les medias. Bien que l’entretien des croix soit assuré par les paroisses, un soutien renforcé s’avère et est indispensable.
La danse des masques des tambours de Drametse
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Bhoutan
(UNESCO)
La danse des masques de Drametse est une danse sacrée, exécutée lors du festival de Drametse en l’honneur du gourou bouddhiste Padmasambhava. Ce festival, qui se tient deux fois par an dans ce village du Bhoutan oriental, est organisé par le monastère Ogyen Tegchok Namdroel Choeling. La danse réunit seize danseurs masqués vêtus de costumes colorés et dix hommes composant l’orchestre. Elle comprend une partie lente et contemplative qui représente les dieux paisibles, et une partie rapide et athlétique où les danseurs incarnent les dieux courroucés.
Portant des robes monacales et des masques en bois représentants des animaux réels ou mythiques, les danseurs exécutent une danse de prière dans le tombeau principal (soeldep cham), avant d’apparaître l’un après l’autre dans la cour principale. L’orchestre est composé de cymbales, de trompettes et de tambours, notamment le bang nga, grand tambour cylindrique, le lag nga, petit tambour circulaire plat tenu à la main, et le nga chen, tambour frappé avec un bâton courbé.
Le Drametse Ngacham est exécuté dans le même monastère depuis des siècles. Il revêt une signification à la fois religieuse et culturelle, la croyance voulant qu’il ait été exécuté à l’origine par les héros et héroïnes du monde céleste. Au dix-neuvième siècle, des versions du Drametse Ngacham ont été introduites dans d’autres régions du Bhoutan. Pour le public, il est source de pouvoir spirituel et les habitants de Drametse, ainsi que des villages et régions environnants, viennent y assister pour obtenir des bénédictions. À l’origine événement local centré sur une communauté particulière, la danse est devenue une forme d’art, symbole de l’identité de la nation bhoutanaise.
Bien que le Drametse Ngacham soit hautement apprécié par toutes les générations, le nombre de praticiens diminue faute de temps pour répéter et de système de formation, mais aussi à cause du désintérêt croissant des jeunes.
RENDU AU MILIEU DE LA VIE....
Rendu au milieu de ma vie,
J'ai cherché à savoir ''à quoi ça sert la vie?''
J'ai cherché dans les sports et les voyages,
J'ai cherché dans la politique et les performances,
J'ai cherché dans les religions et les livres,
J'ai cherché dans le travail acharné et le luxe,
J'ai cherché de toutes les façons,
J'ai même cherché des façons de chercher.
Un beau jour, j'ai trouvé sans chercher.
J'avais cherché trop loin, à l'extérieur, dans les autres.
J'avais cherché l'impossible pour m'apercevoir
qu'il n'y avait rien à trouver.
On le possède tous à l'intérieur de nous.
Maintenant que je sais que la vie est faite
de petits et de grands moments présents,
Maintenant que je sais qu'il faut se détacher
pour aimer plus fort,
Maintenant que je sais que le passé ne m'apporte rien,
Maintenant que je sais que le futur me fait parfois
souffrir d'angoisse et d'insérucité,
Maintenant que je sais qu'on n'a pas besoin de voyager
dans l'astral pour être heureux sur cette terre,
Maintenant que je sais que la bonté et la simplicité
sont essentielles et que pour rendre les autres heureux
je dois l'être d'abord,
Maintenant que je sais qu'on peut aider les autres
surtout par l'exemple et le rayonnement,
Maintenant que je sais qu l'acceptation est un gage de bonheur
et que la nature est mon meilleur ''Maître'',
Maintenant que je sais: la réponse vient du même endroit que la question,
Maintenant que je sais que je vis,
Alors maintenant je vis tout simplement...
(auteur inconnu)
CULTIVER SON COEUR
Vous aimez certainement les gens qui ont du cœur,
Les gens de cœur qui ne les aimerait pas ?
Les gens de cœur sont des gens de tendresse et gens de partage.
Ils se laissent émouvoir. Ils savent tendre la main, la tendre à quiconque.
Ils ne comptent pas à tout instant les sous qu'ils donnent. Ils les donnent de bon cœur !
Les gens de cœur ne ferment pas les yeux devant la misère.
Ils les gardent ouverts devant la souffrance.
Ils prennent le temps de consoler les enfants et trouvent le temps d'écouter
ceux et celles qui disent que jamais personne ne sait les entendre.
Les gens de cœur restent de longs moments, souvent en silence, auprès des malades.
Vous êtes-vous déjà demandé comment il se fait que, dans le monde,
il y a des gens qui ont du cœur et à côté d'eux, des sans-cœur ?
Question difficile, à vrai dire. Car on peut commencer sa vie avec un bon cœur
et la finir avec un cœur dur et mauvais. Mais le contraire est possible heureusement.
Des cœurs de pierre deviennent des cœurs de chair.
Que faire pour être et pour demeurer homme de cœur, femme de cœur ?
Ma réponse paraîtra trop simple et peu naïve. Je la donne quand même.
Il faut veiller attentivement à son cœur. Il faut l'écouter battre souvent.
Il faut aussi le soigner, le cultiver. Le cultiver comme on cultive une fleur,
comme on cultive une rose.
Le cœur est si fort... et si fragile !
(Auteur inconnu)
Le parc du Thabor ou Thabor, situé à Rennes à proximité du centre ville, est un parc public aménagé sur plus de dix hectares dont la particularité est de mêler un jardin à la française, un jardin à l’anglaise et un important jardin botanique. Son nom fait référence à une montagne dominant le lac de Tibériade en Israël, le mont Thabor.
Vue sur l’orangerie du parc du Thabor.
Depuis son origine privée, jardin potager et d'agrément des moines de Saint-Melaine, abbaye longtemps en dehors des « murs » de la ville, le parc est devenu, par développements et agrandissements successifs, un des lieux emblématiques de la ville et des plus appréciés. Simple lieu de promenade public avant la Révolution, enrichi d'un jardin botanique ensuite, le parc est mis en valeur entre 1866 et 1868 par les apports de Denis Bühler par aménagement de différents points en boulingrin, « enfer », jardins à la française et jardins à l’anglaise. Au début du XXe siècle, la partie sud du parc, appelée « les Catherinettes », est aménagée en extension du jardin anglais.
Le parc du Thabor est classé Jardin de prestige de type 1 par la ville de Rennes, il bénéficie d'un entretien considérable pour satisfaire aux critères d'un jardin très structuré à la décoration florale élaborée et variée dans les essences utilisées selon les saisons et ainsi les attentes des habitués comme des touristes.
À l’origine, le parc n’était qu’une colline culminant à 56 mètres d’altitude, c’est-à-dire qu’elle dominait une grande partie de Rennes, dont l’altitude varie entre 20 et 74 mètres. Les premières mentions du Thabor dateraient de 1610 selon Paul Banéat, conservateur du musée archéologique au début du XXe siècle. Ce sont les moines bénédictins qui nommèrent le tertre, en référence au mont Thabor de la Bible.
Le Mont Thabor
Durant le Moyen Âge et l’Ancien Régime, l’enceinte fortifiée ne permettait pas l’extension des jardins : seules les terres des couvents étaient assez étendues pour permettre la création de vergers et de jardins. De plus, Rennes ne s’étendait que peu au-delà de l’abbaye Saint-Melaine à l’est avant la Révolution.
Abbaye Saint-Melaine
Les terrains de Thabor ont longtemps été une dépendance de l’abbaye Saint-Melaine, où ils étaient principalement utilisés en tant que verger. Au XVIIe siècle, les moines bénédictins ouvrirent leurs jardins, mais ils étaient réservés à la gent masculine. On accédait au Thabor par un passage qui communiquait entre le cloître intérieur de l’abbaye et son potager, puis par une porte cochère. Suite au grand incendie de 1720, le Thabor devint le siège de l’évêché. Le palais de l’évêché y fut construit et une partie des jardins devinrent ceux de l’évêché.
À la Révolution, l’ensemble des domaines ecclésiastiques est rattaché à l’État. Le 10 mai 1793, Rennes devient propriétaire de ces terrains à la suite d’un échange avec l’État : l’armée désirant créer un arsenal dans l’hospice municipal, la ville « reçoit » Saint-Melaine pour y loger ses vieillards. L’hospice des Catherinettes et les bâtiments de Saint-Melaine ainsi que son potager deviennent l’hospice général. Une promenade publique fut ouverte sur le reste des terrains de l’évêché et des Bénédictins ; la cour de l’évêché en est l’entrée principale.
Le décret du 7 ventôse an III (25 février 1795) impose la mise en place d’une école centrale dans chaque chef-lieu de département. L’État choisit le palais épiscopal pour héberger l’école centrale d’Histoire naturelle ainsi qu’un Muséum d’histoire naturelle et des Arts et une école de botanique. Une école de botanique est créée et le jardin de l’évêque devient un jardin botanique, et reçoit la nouvelle dénomination de « Jardin des plantes ».
La création du jardin botanique ainsi que sa collection de plantes est l’œuvre du professeur Jean Danthon. De 1807 à 1840, le Jardin des plantes est dirigé par le professeur Degland (1787-1856) puis par Pontaillé. Le 11 floréal an X (1er mai 1802), une loi supprime les écoles centrales : à la fermeture de la sienne en 1805, la ville récupère la charge du muséum d'histoire naturelle et de l’école de botanique.
Lors de la signature du concordat de 1801, l’évêque récupére son palais, mais pas les jardins qui restent la propriété de la ville. Source de longs conflits, le seul accès au jardin reste le palais de l’évêque. La ville ouvre un accès par la rue de Fougères, mais l’évêque se dit gêné par les visiteurs, qui passent juste au niveau de ses fenêtres. En 1812, un accès débouchant sur la rue de la Palestine permet de contourner le problème. De 1811 à 1814, un bataille juridique s’engage entre l’évêché, qui veut récupérer son ancienne propriété, et la ville de Rennes qui souhaite la garder. En 1814, le comte de Ferrières, commissaire extraordinaire envoyé en Bretagne par Louis XVIII, décide que l’évêque peut récupérer son ancien jardin d'agrément : la promenade publique s'en trouve raccourcie.
Le mandat du maire Louis de Lorgeril (1821-1830) est marqué par l’achat de parcelles permettant d’ouvrir le parc en évitant l’évêché : l’acquisition du terrain du Grosco en 1823 permet un accès plus facile à la promenade. En 1826, la démolition de l’église Saint-Jean se trouvant à côté de Notre-Dame de Saint-Melaine, abandonnée depuis la Révolution, permet d’ouvrir l’actuelle entrée Saint Melaine.
Vue du portail d'entrée place Saint-Melaine
En 1845, les projets de réaménagement dans le cadre de la création d’une école d’horticulture présentent l’alignement de plates-bandes rectangulaires caractéristique de la rigueur de la classification botanique.
Le travail d’extension du parc du Thabor se poursuit durant le mandat de Robinot de Saint-Cyr (1861-1867) qui mène une politique d’acquisition très active :
- 1860 : Acquisition de « La Vigne » à M. Deschamps.
- 1864 : les révérends-pères des Carmes vendent un terrain de 9 374 m2 entre la rue de Paris et le Thabor. La même année, le maire acquiert la propriété de Mme Lencé situé à l’est du Thabor le « champ de derrière ».
- 1865 : les terrains au sud du Thabor, appartenant à Esnouf-Ribert et Gougeon Léofanti sont expropriés.
À la suite de ces différents agrandissements, l’aménagement fut confié en 1866 et 1868 aux frères Bühler, jardiniers et architectes-paysagistes, introduits à l’hôtel de ville par Charles Oberthür.
Jardin des Plantes de la Ville de Rennes conçu par Denis Bühler en 1867.
Les serres, la volière, les grilles, l’orangerie et le kiosque à musique sont réalisés sur les plans de l’architecte communal Jean-Baptiste Martenot. Des statues du sculpteur rennais, Charles Lenoir, sont installées entre 1890 et 1895 ainsi que des copies de sculptures de Versailles qui furent présentées à Paris en 1889 avant d’être installées en 1895.
Les serres
La volière
L'Orangerie
Le kiosque à musique
Les derniers agrandissements s’effectuent à la fin du XIXe siècle avec le transfert de l’office des Catherinettes en 1891, puis l’acquisition de la parcelle Perrigault. En 1901, le projet de l’ingénieur de la voirie Blin, adopté par la commission spéciale, permet de profiter de la forte déclivité du terrain pour y intégrer une cascade et aménager une entrée monumentale : on déplace une grande partie de l’ancien escalier de la promenade de la Motte (aujourd’hui square de la Motte).
L’escalier monumental de la rue de Paris.
Au cours du XXe siècle, on effectue quelques aménagements mineurs comme l’ajout de grilles en fer forgé à l’entrée de la rue de Paris que l'on doit à Emmanuel Le Ray en 1912 et avenue de Grignan en 1926, mais aussi la création d’une ménagerie en 1930. À la suite du succès du parc de Maurepas créé essentiellement comme une aire de jeu et de détente en 1936, le parc du Thabor reçoit lui aussi ce type équipement.