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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
El Güegüense
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Nicaragua
(Unesco)
Expression virulente de protestation contre le colonialisme, El Güegüense est un drame satirique connu dans tout le pays. Il est représenté pendant la fête de Saint-Sébastien, patron de la ville de Diriamba, dans la province nicaraguayenne de Carazo. Synthèse des cultures indigène et espagnole, El Güegüense mêle le théâtre, la danse et la musique. Il est considéré comme l’une des formes d’expressions latino-américaines les plus remarquables de l’époque coloniale.
Les textes les plus anciens ont probablement été composés au début du dix-huitième siècle. Les récits évoquent des affrontements entre les autorités coloniales espagnoles et les Amérindiens, représentés principalement par le personnage central éponyme. Figure vénérable et respectée du Nicaragua préhispanique, El Güegüense déjouait les accusations portées contre lui par les autorités coloniales grâce à une série d’habiles manœuvres verbales.
Au lieu de s’opposer directement ou de défier l’autorité, il s’efforce de paraître toujours coopératif et conciliant, tout en utilisant des subterfuges pour saper l’autorité des Espagnols. Alternant avec les défilés de rue, les pièces sont généralement jouées par huit personnages principaux accompagnés de danseurs et d’un ensemble de violons, de guitares et de tambours.
Costumes, masques de bois, chapeaux et autres attributs distinguent les personnages. Cette tradition est connue de la majorité de la population du Nicaragua, essentiellement hispanophone, grâce à la couverture de la procession annuelle de la Saint-Sébastien par la télévision nationale. Elle est d’ailleurs si populaire que les Nicaraguayens ont inventé l’expression « se donner un air de Güegüense » pour qualifier quelqu’un qui respecte en apparence les règles tout en œuvrant habilement pour les ébranler.
Malgré sa popularité, El Güegüense est menacé de désaffection, voire de disparition, en raison de la difficile situation économique du pays, du soutien insuffisant apporté aux praticiens et du manque d’intérêt que lui portent les jeunes.
L’épopée Al-Sirah al-Hilaliyyah
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Égypte
(UNESCO)
Ce poème oral, également appelé « épopée Hilali », raconte l’histoire de la tribu de bédouins Bani Hilal et sa migration au dixième siècle de la péninsule d’Arabie jusqu’en Afrique du Nord. Cette tribu a dominé pendant plus d’un siècle un vaste territoire dans le centre de l’Afrique du Nord, avant d’être anéantie par ses rivaux marocains. De tous les grands poèmes épiques de la tradition populaire arabe, l’épopée Hilali est la seule à être encore interprétée dans sa forme musicale intégrale. Autrefois répandue dans tout le Moyen-Orient, elle ne subsiste aujourd’hui qu’en Égypte.
Depuis le quatorzième siècle, l’épopée Hilali est chantée en vers par des poètes qui s’accompagnent d’un instrument à percussion ou du rabab, un violon à pique à deux cordes. Elle est interprétée à l’occasion de mariages, de cérémonies de circoncision ou de réunions privées et peut durer plusieurs jours. Les poètes étaient autrefois formés au sein du cercle familial et l’exécution de l’épopée constituait leur seule source de revenus. Le laborieux apprentissage commençait dès l’âge de cinq ans et durait une dizaine d’années. Aujourd’hui encore, les apprentis poètes suivent une formation spéciale pour développer leur mémoire et perfectionner la maîtrise de leur instrument. Ils doivent en outre apprendre à improviser des commentaires pour rendre les intrigues plus parlantes au public contemporain.
Le nombre d’interprètes de l’épopée Hilali décline sous l’effet conjugué des médias modernes et de la diminution du nombre de jeunes prêts à se soumettre à la rigoureuse formation. La pression de l’industrie touristique égyptienne, très lucrative, incite les poètes à présenter non plus l’intégralité du répertoire, mais de brefs extraits interprétés lors de spectacles folkloriques.
L’épopée Darangen des Maranao du lac Lanao
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Pays : Philippines
(Unesco)
Le Darangen est une ancienne épopée chantée qui recèle un véritable trésor de connaissances des Maranao, un peuple établi sur les rives du lac Lanao, à Mindanao. Cette île, située à l’extrême sud de l’archipel des Philippines, est le pays d’origine des Maranao, l’un des trois principaux groupes musulmans du pays.
Comprenant 17 cycles et près de 72000 vers, le Darangen célèbre des épisodes de l’histoire des Maranao et les tribulations de héros mythiques. Outre un contenu narratif captivant, l’épopée explore les thèmes fondamentaux de la vie et de la mort, de l’art de la séduction, de l’amour et de la politique à travers symboles, métaphores, ironie et satire. Le Darangen véhicule également un code du droit coutumier, des normes de comportement social et éthique, des principes de beauté esthétique et des valeurs sociales propres aux Maranao. Aujourd’hui encore, dans l’exercice du droit coutumier les anciens font référence à ce texte consacré par l’usage.
Le Darangen, qui signifie littéralement « raconter en chantant », existait avant l’islamisation des Philippines au quatorzième siècle. Il s’inscrit dans une culture épique liée à des traditions sanscrites anciennes et répandue dans la quasi-totalité de l’île de Mindanao. Bien qu’il ait été pour l’essentiel transmis oralement, certains passages ont été consignés dans des manuscrits à l’aide d’un ancien système d’écriture arabe. Il est chanté lors des mariages, par des hommes et des femmes spécialement formés, et peut durer plusieurs nuits. Les exécutants doivent posséder une mémoire prodigieuse, des talents d’improvisation, une imagination poétique, une bonne connaissance du droit coutumier et de la généalogie, une technique vocale impeccable et élégante, ainsi qu’un talent certain pour captiver un auditoire pendant de longues heures. La psalmodie est parfois accompagnée de musique et de danse.
De nos jours, le Darangen est moins souvent exécuté, en partie à cause de son vocabulaire extrêmement riche et de ses formes linguistiques archaïques qui ne sont comprises que des praticiens, des anciens et des érudits. En outre, la standardisation des modes de vie pourrait constituer une menace pour la survie de cette épopée ancienne.
La balade en taxi...
"Voudriez-vous porter mes bagages à l'auto ?" a-t-elle demandé.
"C'est rien", je lui ai dit. "J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon que je voudrais que ma mère soit traitée".
"Oh, vous êtes le genre de bon garçon", a-t-elle dit.
"Pourriez-vous me conduire en ville?"
"Ce n'est pas le chemin le plus court !" lui ai-je répondu !
"Oh, ça ne me dérange pas ; je ne suis pas pressée ; je suis en route pour un hospice".
"Il ne me reste pas de famille".
Le docteur dit que je n'en ai pas pour longtemps".
"Quelle route voudriez-vous que je prenne?" lui ai-je demandé.
"Je suis fatiguée. Allons-y maintenant !"
"Combien je vous dois?" elle a demandé, cherchant dans son sac ?
"Rien" !
"Vous devez gagner votre vie !" a-t-elle répondu.
"Il y aura d'autres passagers !" lui ai-je répondu !
"Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille femme ! "' a-t-elle dit.
"Merci."
LES GENS PEUVENT NE PAS SE RAPPELER EXACTEMENT CE QUE VOUS AVEZ FAIT,
OU CE QUE VOUS AVEZ DIT,
MAIS ILS SE RAPPELLERONT TOUJOURS
COMMENT COMMENT ILS SE SONT SENTIS, À CE MOMENT-LÀ !
(auteur inconnu)
Le costume traditionnel écossais (Scottish dress en anglais) est caractérisé par l'utilisation de motifs de tartan sous diverses formes. Il tient une place importante dans la culture de l'Écosse, qu'il symbolise largement à travers le monde, principalement par le biais du kilt.
Tartan
Le tartan est une étoffe de laine à carreaux de couleurs, typique des peuples celtes. Il s'agit d'un motif de lignes horizontales et verticales entrecroisées, de multiples couleurs. Les tartans étaient à l'origine utilisés réservés aux tissus, mais sont maintenant utilisés sur de nombreux autres matériaux. Les kilts écossais sont ainsi quasiment toujours réalisés dans un tissu à motif de tartan.
Un tartan est constitué de bandes alternées de fils teints dans la masse, aussi bien pour la trame que pour la chaîne. La trame est tissée en sergé simple, la chaîne passant deux fils dessus et deux dessous, en progressant d'un fil à chaque passage. Ceci forme des hachures diagonales aux sites d'entrecroisement et crée de nouvelles couleurs à partir du mélange des deux teintes d'origine. Les schémas résultants se répètent horizontalement et verticalement en un motif original appelé set.
Les plis de tartan d'un kilt.
Le motif est constitué de bandes alternées de fils de laine colorés tissés à angle. Les blocs de couleur qui en résultent se répètent verticalement et horizontalement, formant un motif de carrés et de lignes distinctif, le sett. Les kilts sont presque toujours décorés de tartans. Le tartan est aussi appelé plaid en Amérique du Nord, mais en Écosse, ce mot désigne un tissu tartan jeté sur l’épaule ou une couverture.
Jusqu'au XIXe siècle, les tartans étaient simplement des motifs de tissu différents, et l'on choisissait son tartan selon son goût personnel. Ce n'est qu'au milieu du siècle que des tartans spécifiques ont été associés à des clans, des familles, ou encore des institutions écossaises, notamment à la suite de la publication de deux ouvrages superbement illustrés, le Vestiarium Scoticum et The Costume of the Clans, respectivement en 1842 et 1845, par John Sobieski Stuart (pseudonyme de John Carter Allen) et son frère Charles Edward Stuart (pseudonyme de Charles Manning Allen).
Bien que le contenu de ces deux ouvrages soit considéré comme en grande partie purement et simplement inventé par leurs auteurs, les associations entre motif de tartan et clan écossais qui y figurent, sont encore aujourd'hui largement utilisées.
Le costume masculin
Le costume traditionnel masculin comprend un kilt (ou, s'il s'agit d'un pantalon en tartan, de trews). Le sporran, porté à la ceinture, est une sacoche de petite taille qui supplée à l'absence de poches dans le kilt. Les chaussures traditionnelles sont les ghillies, des chaussures de cuir souple et épais, lacées au-dessus de la cheville. Le sgian dubh est un petit poignard, à l'origine fabriqué à partir de la pointe d'une épée brisée, qui est porté dans la chaussette droite. Lors d'occasions formelles, une courte veste noire, sur le modèle du spencer, est portée, sur une chemise blanche et un gilet noir.
Alasdair Ranaldson MacDonell de Glengarry (1771 - 1828) par Henry Raeburn en 1812.
Le kilt
Le kilt est un vêtement s'arrêtant au genou, doté de plis à l'arrière, et traditionnellement coupé dans du tartan de laine. Il s'agit du vêtement traditionnel des hommes et des garçons des Highlands écossais depuis le XVIe siècle. Depuis le XIXe siècle, il est associé de manière plus large à la culture de l'Écosse et à l'héritage écossais ou celtique à travers le monde.
Un kilt coupé dans le tartan Black Watch.
Bien que le kilt écossais soit le plus souvent porté lors d'occasions formelles ou lors d'évènements traditionnels tels que les Highland Games ou la Burns Night, il a été récemment adopté comme élément du costume masculin décontracté.
Les accessoires du kilt
Le kilt est porté avec une large ceinture de cuir brun ou noir dont la boucle, habituellement argentée, est souvent ornée d'entrelacs ou du crest du clan du porteur.
Le sporran, accroché à la ceinture sur le devant du kilt, pallie l'absence de poche de ce dernier. Fait de cuir ou de fourrure, il peut reprendre les motifs de la boucle de ceinture et du sgian dubh.
Sporran de cuir
Une épingle, fixée sur le premier volant juste au-dessus du genou, a pour fonction de maintenir le rabat en place et de lui éviter ainsi de se soulever. Elle figure généralement une épée dont la garde porte le crest du clan ou tout autre motif traditionnel.
Veste et chemise
La chemise est communément blanche, mais son style peut varier, depuis la chemise moderne jusqu'à la chemise sans col, à manches bouffantes, ou éventuellement agrémentée d'un jabot blanc à plusieurs volants. Dans les occasions formelles, elle est simple et se porte avec une cravate. Cette dernière peut reprendre le tartan du clan, placé dans le biais, ou bien être unie, verte ou noire.
Sur la chemise est porté un gilet court, noir, se fermant par trois boutons carrés, traditionnellement argentés.
Sir Sean Connery portant le kilt à l'occasion du Tartan Day de 2004.
Par dessus le gilet se porte une courte veste noire apparentée au spencer. Elle se ferme elle aussi par trois boutons, et chaque manche porte trois autres boutons, tous carrés, comme sur le gilet. Lors d'un mariage traditionnel, un brin de bruyère blanche est épinglé au revers gauche de la veste en guise de porte-bonheur. Autrefois, la veste était parfois taillée dans le tartan du clan, de manière à être assortie au kilt.
Chaussettes et chaussures
Les chaussettes, toujours en laine, remontent jusqu'au genou. Blanches, vertes ou à carreaux, elles comportent un large revers sous lequel peut être cousu un ruban de tartan laissé libre à une extrémité. C'est dans la chaussette droite qu'est glissé le sgian dubh, petit poignard au manche orné. Lorsque l'Écossais rend visite à des amis, le manche du sgian dubh dépasse de quelques centimètres du haut de la chaussette, en signe de non agression. En revanche, lorsqu'il rend visite à un ennemi, le poignard est conservé caché.
Les chaussures sont des ghillies, qui se lacent au-dessus de la cheville. Les lacets sont longs et lacés spécifiquement de manière à former, de face, un triangle isocèle après avoir été tournés 4 fois ensemble (voir photo ci-dessus). Le noeud peut être fait soit sur le côté, soit sur le devant. Les ghillies sont dépourvues de languette, ce qui, dans le climat humide de l'Écosse, permettait au pied de sécher plus rapidement.
Les chapeaux
Il existe différents types de couvre-chefs, qui diffèrent selon la région.
Le tam o'shanter est un béret de laine nommé d'après le personnage Tam o'Shanter du poème éponyme de Robert Burns. Il est en laine, et muni d'un pompon, appelé toorie, en son centre. Son plus long périmètre est environ deux fois supérieur au tour de tête. Initialement bleus en raison du manque de teintures chimiques, ils étaient appelé blue bonnets (« bonnets bleus »), mais sont aujourd'hui disponibles aussi bien en tartan que dans l'ensemble des couleurs unies. Dans l'uniforme des régiments d'infanterie britanniques et canadiens, ils remplacent le béret.
Le Balmoral bonnet, nommé ainsi d'après le château de Balmoral, est plus proche de la casquette. Noir, bleu marine ou vert, il comporte une visière de la même couleur et un pompon rouge en son milieu. Le bandeau est, lui, en tartan.
Le Glengarry est un calot, généralement noir, orné d'un pompon rouge en son milieu et de rubans flottants à l'arrière. Le bandeau est habituellement en tissu à carreaux (et non en tartan) noir, rouge et blanc ; le crest peut y être agrafé.
Costume féminin
Jeunes Filles des Environs de Glasgow, gravure de Gavarni (1859)
Traditionnellement, les femmes ne portent pas le kilt, mais de longues jupes de tartan s'arrêtant à la cheville. Dans le cas de port d'une robe, une écharpe de tartan, le sash, est portée sur l'épaule, fixée par une broche reprenant le symbole du clan, ou crest.
Les femmes portent parfois des variations du tartan de leur clan appelées Dress Tartan ; des fils blancs sont inclus dans la trame de manière à obtenir un fond clair. A l'origine, ces tartans étaient réservés aux occasions formelles, où ils ne seraient tachés ni de boue ni de sang.
Aboyne dress
Le « costume d'Aboyne » (Aboyne dress en anglais) est le nom donné au costume porté par les participantes aux concours de danse des jeux des Highlands, où il fut imposé par les juges dans les années 1950. Il tire son nom de la ville d'Aboyne.
Il existe deux types d'Aboyne dress. Le premier associe une jupe plissée en tartan (et non un kilt) avec un chemisier blanc surmonté d'un corselet de velours brodé et un plaid jeté sur l'épaule. Un tablier et un jupon sont parfois ajoutés.
Le second consiste en une robe blanche portée sur un jupon, avec une ceinture de tissu en tartan.
La quête du bonheur....
Un petit tailleur de pierre vivait paisiblement au pied d’une grande montagne dont il détachait des morceaux de rocher pour construire des maisons.
Il était satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il se rendit chez un riche seigneur des environs pour honorer une commande. Il découvrit alors les merveilles d’une vie de luxe et d’abondance : somptueuse demeure, habits de soie, mets raffinés, gracieuses concubines, etc.
À partir de ce moment, les splendeurs qu’il aperçut l’empêchèrent de dormir. Sa vie lui apparut désormais sans joie. « Ah si j’étais riche, se lamenta-t-il, comme je serais heureux ! »
Le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, tailleur de pierre, sois donc riche et sois donc heureux ! »Aussitôt dit, aussitôt fait. Riche marchand il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit passer le roi dans son palanquin d’or, chacun se courbant sur son passage. Que valaient donc ses richesses à côté du pouvoir d’un roi et de l’admiration que tous lui vouaient ? « Ah si j’étais roi, soupira-t-il, comme je serais heureux ! »
Et le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, marchand, sois donc roi et sois donc heureux ! »Aussitôt dit, aussitôt fait. Roi vénéré il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il advint que le soleil imposa sur le pays ses rayons ardents et impitoyables. Tout roi qu’il était, il ne pouvait se protéger de la chaleur et s’opposer au pouvoir de ce maître du ciel.
Dépité, il s’exclama : « À quoi servent trône et richesses, si le soleil est plus puissant que moi ! Ah si j’étais soleil, comme je serais heureux ! » À nouveau le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, roi, sois donc soleil et sois donc heureux !» Aussitôt dit, aussitôt fait. Soleil tout puissant il devint. Il darda ses rayons sur tout ce qui vivait : riches et pauvres, faibles et puissants, plantes et animaux. Tous étaient soumis à son pouvoir et tous se desséchaient. Et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit que la montagne, elle, se dressait toujours. Immuable.
En colère, il s’écria : « À quoi sert la puissance si l’on peut me résister ? Ah, si j’étais la montagne, comme je serais heureux ! » Encore, le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, soleil, sois donc montagne et sois donc heureux ! »Aussitôt dit, aussitôt fait. Montagne immortelle il devint. Et il fut satisfait de son sort, jusqu’au jour où… il sentit quelque chose lui démanger le pied. Et c’est alors qu’il vit, là en bas, tout en bas, un tout petit tailleur de pierre occupé à détacher des morceaux de rocher pour construire les maisons…
Le tailleur de pierre : extrait de l'ouvrage de J. Quoidbach
Sur le sentier de ta vie....
Sur le sentier de ta vie
Dans ta poursuite du bonheur
Rien ne te sers de courir
Car avec seulement un pas à la fois
Lentement mais sûrement
Ce bonheur que tu convoites tant
Tu le connaîtras
Dans les jours de grande noirceur
Ou tout te paraîtra perdu
Ou tu ne verras plus la fin
de tes tourments et de tes pleurs
Lève la tète et regarde devant toi
Fais ce pas qui te sortiras
des ténèbres ou tu es enseveli
Car avec seulement un pas à la fois
Tu t'en sortiras
Quand dans ta relation amoureuse
Plus rien ne va
Que la colère guide ton coeur
Et que tu veux te retirer
Fais un pas vers l'autre
Confie tes peines et tes peurs
Car avec seulement un pas à la fois
Tout peut être sauvé
Et si malgré tout le destin
Sépare vos chemins
Ne te lance pas dans de nouvelles conquêtes
En ayant le coeur meurtri
Ne fais surtout pas payer aux autres, ton échec
Ne sois pas si pressé de refaire ta vie
Par peur de la solitude
Prends ton temps, soigne ton coeur blessé
Car avec seulement un pas à la fois
Sois en certain(e), tu guériras
Si tu es seul(e) depuis longtemps
Et que tu as la chance si rare
De rencontrer une personne merveilleuse
Qui t'attire et te complète
Ne précipite pas les choses
Aux risques de tout gâcher
L'Amour s'apprivoise tout doucement
Car avec seulement un pas à la fois
Cet amour, tu le solidifiera
Ne cours pas après le bonheur
Ne cours pas après l'amour
La richesse et le succès
Car à trop courir
On peut très bien tomber
et quelques fois
ne plus être capable de se relever
Vaut mieux faire un pas à la fois
D'une démarche ferme et décidée
Cela peut paraître plus long
Mais cela est sûrement plus sûr
Car avec seulement un pas à la fois
On finit par arriver à destination
Mais jamais au grand jamais
Tu ne devras te décourager
Tu ne devras reculer
Car avec seulement un pas à la fois
Aie confiance
Tu y arriveras
(auteur inconnu)