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Saint-Étienne modèle 1907

Publié à 22:11 par dessinsagogo55 Tags : center pouvoir centerblog sur merci france saint animaux coup société histoire air
Saint-Étienne modèle 1907

 

 

La mitrailleuse Saint-Étienne modèle 1907 est la mitrailleuse lourde standard de l'armée française en 1914.

 

Histoire

 

 
Mitrailleuse Saint Étienne Mle 1907 utilisée par des soldats français au début de la première Guerre mondiale.
 

En 1893, le capitaine baron Adolf Odkolek von Újezd (de), un officier austro-hongrois, invente et construit un modèle de mitrailleuse qui utilise les gaz de propulsion des cartouches pour mouvoir la culasse et lancer le mouvement automatique, système dit « par emprunt des gaz ». Il propose cette invention à la société privée Hotchkiss qui l'adopte et construit le modèle 1897 et 1900.

 

Le gouvernement français achète une série limitée de modèles 1900 mais préfère faire produire ses mitrailleuses par ses arsenaux, pour éviter d'avoir à payer une redevance à une société privée. À sa demande, l'atelier de construction de Puteaux (APX) produit donc le modèle 1905 qui bénéficie de deux innovations : un système de récupération des gaz vers l'avant et un mécanisme qui permet de régler la cadence de tir de 8 à 650 coups par minute. Toutefois, ce modèle souffre de problèmes de refroidissement et s'avère techniquement très compliqué à produire et à entretenir. C'est pourquoi les modèles déjà commandés sont envoyés aux colonies ou équipent les fortifications.

 

Le gouvernement commande alors à la Manufacture d'armes de Saint-Étienne (MAS) une version améliorée et simplifiée, le modèle 1907, qui comprend cependant deux fois plus de pièces que le modèle Hotchkiss concurrent (64 pour 32).

 

En 1916, le modèle 1907 est modifié et devient le modèle 1907 T (T pour "transformé"). Il reçoit notamment un grand régulateur annulaire des gaz, pour modifier la cadence de tir, un système de visée qui compense les effets de la chaleur et un engrenage d'alimentation modifié pour s'adapter aux bandes d'alimentation en tissu de 300 cartouches. Toutes les mitrailleuses sont peu à peu modifiées.

 

Le modèle 1907 est construit par les manufactures d'armes de Saint-Étienne (30 000) et de de Châtellerault (11 000) avec une cadence de production mensuelle maximum de 1 900 armes. Ses problèmes de refroidissement et d'entretien demeurent sur le terrain et en font une arme peu appréciée. Le métal dans lequel il est produit ne résiste pas à la surchauffe. La complexité de son mécanisme est incompatible avec l'environnement boueux et poussiéreux des tranchées. À partir de juillet 1917, il est retiré des unités de première ligne et remplacé par la mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914. La production cesse en novembre 1917.

 

Les exemplaires restants sont envoyés aux colonies et 4 720 exemplaires sont destinés à équiper l'armée italienne. L'automitrailleuse Autoblinda Ansaldo-Lancia 1ZM en intègre trois qui seront rapidement remplacées par des Fiat-Revelli Mod. 1914 (it). Certains exemplaires remis à l'armée américaine auraient servi lors de l'opération du Mexique en 1917. En 1917 aussi, pour aider à sa reconstitution, l'armée grecque en reçoit environ 2 000 exemplaires dont un certain nombre sont installés ultérieurement sur la ligne Metaxas et qui sont utilisés jusqu'à l'invasion allemande de 1941. En 1940, elle est toujours en service en petit nombre dans l'armée française, auprès des unités de deuxième catégorie comme arme de fortification ou comme arme antiaérienne

 

Autres caractéristiques

 

Parmi les autres caractéristiques :

rayures : 4 rayures à gauche

refroidissement : par air

pièce de sécurité : le levier d'armement ou la crémaillère du système d'inversion du mouvement.

conditionnement des munitions : barrettes rigides de 25 coups et, à partir de 1916, bandes flexibles en tissus de 300 cartouches (Mle 1907 T)

poids du tripode :

Mle 1907 : 32,7 kg

Mle 1915 : 26,5 kg

 

Principes de fonctionnement

 

 

 
Mitrailleuse
Saint Étienne Mle 1907 prise par la Wehrmacht en 1940.
 

Le principe de fonctionnement de la mitrailleuse modèle 1907 est celui de l'emprunt des gaz vers l'avant.

 

Un orifice (évent) situé à mi-canon capte les gaz de propulsion de la balle qui poussent un piston vers l'avant. Le mouvement se transmet alors à une tige reliée à un système d'axe et de came destiné à transformer le mouvement avant en mouvement arrière afin de déverrouiller la culasse et la faire reculer. Dans la phase de recul de la culasse, l'étui utilisé est éjecté.

 

Dans la phase de retour provoquée par un ressort de rappel le long de la tige de transmission, la cartouche qui est au-dessus de la plaquette rigide d'alimentation est alors introduite sur une rampe par un système d'engrenage. Elle est introduite dans la chambre, la culasse se verrouille puis le percuteur frappe l'amorce pour faire partir la balle.

 

L'arme comprend deux détentes, une détente fixe pour le coup par coup et une détente mobile pour le tir en rafale. Le système de réglage de la cadence intervient au niveau de la quantité de gaz admis dans le tube d'emprunt des gaz grâce à des trous de taille variable mis en correspondance et commandés par un anneau autour du canon.

 

Ce système a pour effet de limiter le recul de la mitrailleuse puisque mouvement vers l'avant et mouvement vers l'arrière se contrarient ce qui donne une stabilité certaine pour le tir.

 

En revanche, il est assez compliqué, s'adapte mal aux conditions des tranchées et la boue le contrarie facilement.

 

De plus, il a des difficultés sérieuses de refroidissement. Pour les limiter, le constructeur a prévu une alimentation par plaquettes rigides, qui limitent la consommation de munitions et permet ainsi, dans les phases de rechargement, de laisser se refroidir le dispositif de manière satisfaisante. En 1916, un système d'alimentation par bande en tissus de 300 cartouches est introduit. Ce système n'est employé que pour les armes de fortification ou à usage antiaérien.

 

Mise en œuvre

 

L'arme est servie par quatre hommes, un caporal chef de pièce, un tireur, un chargeur et un aide chargeur. Deux pièces constituent une section commandée par un lieutenant, secondé par un sergent adjoint auxquels s'ajoutent un télémétreur et un armurier. En 1914, chaque division d'infanterie est ainsi dotée de 24 mitrailleuses (4 fois 6), indifféremment St Étienne Mle 1907, Hotchkiss Mle 1900 ou 1914 voire des mitrailleuses Puteaux Mle 1905 à raison d'une section par bataillon soit trois sections par régiment d'active (3 bataillons) et deux par régiment de réserve (2 bataillons).

 

Unité collective

 

L'unité collective comprend un tripode dénommé « Affut-trépied modèle 1907C » composé d'un trépied stable, d'une partie pivotante, d'une vis pour régler la hausse de la mitrailleuse et d'un petit siège pour le tireur.

 

En 1915, ce tripode est standardisé pour pouvoir servir indifféremment le modèle 1907 et le modèle 1914 Hotchkiss pour laquelle un adaptateur est toutefois nécessaire au niveau de la vis de hausse. Il peut être employé en position « dressé » avec les deux pieds avant déployés ou « à genou » avec les deux pieds avant repliés. Il reçoit le nom de modèle 1915 « omnibus ». À cette occasion, il est allégé de 6,2 kg.

 

Parmi les autres accessoires : un cache flamme, un affut antiaérien et un dispositif de visée avant et arrière, un périscope et des pièces détachées dont un canon de rechange et un kit d'entretien. Il y a aussi, dans chaque deuxième section de la compagnie de mitrailleuses, un télémètre à coïncidence de 80 cm Barr & Stroud ou Bauch & Lomb. La mitrailleuse peut être portée sur un bat. L'arme se divise alors en trois fardeaux.

 

Elle peut être aussi portée sur une voiturette tractée par 2 animaux

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-%C3%89tienne_mod%C3%A8le_1907  
     
     
     
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Browning 10/22

Publié à 21:47 par dessinsagogo55 Tags : png jeux centerblog sur merci afrique france platine
Browning 10/22

 

 

Le FN Browning Modèle 10/22 est le principal dérivé du Browning M1910 dont il est la version hypertrophiée. Il fut conçu en 1922 à la demande du Royaume yougoslave et commercialisé jusqu'en 1978. Il connut le feu durant la Seconde Guerre mondiale.

 

  Mécanisme

 

Le Browning 1910/22 fonctionne grâce à une platine simple action, un percuteur lancé et à une culasse non calée. Il possède une sûreté manuelle située derrière la plaquette de crosse gauche à laquelle est associé une pédale qu'il faut enfoncer avec la paume pour tirer. Le ressort récupérateur est autour du canon. La culasse est celle du M1910 prolongé par un bouchon creux. Les organes de visées sont fixes formé d'un guidon demi-lune et d'un cran de mire en forme de U. Ce pistolet possédait également un crochet de chargeur sis sous la poignée.

 

Avantages et inconvénient en usage policier

 

Entre 1945 et 1970, le M10/22 fut en service dans la Gendarmerie nationale et la Police française (Polices urbaines, Renseignements Généraux, Police Judiciaire) ainsi que les Douanes (au côté des MAB D et Unique). En 1983, Michel Malherbe (policier, tireur sportif et journaliste spécialisé) dans "Les Armes de la Police Nationale" juge le FN 10/22 comme un pistolet relativement précis, d'une masse assez faible. Mais il souffre de son mécanisme aujourd'hui dépassé et de l'absence de chien externe. [contexte nécessaire] De plus la 7,65 mm est une munition trop faible. Enfin, le percuteur est fragile et il existe des jeux importants entre la culasse et la glissière.

 

Appellations belges et françaises

 

En Belgique, ce pistolet est dénomme Browning Modèle 1922. En France, ses utilisateurs l'appelaient FN Herstal, Herstal Modèle 10/22 ou FN 10/22.

 

Quelques utilisateurs du Browning 1922

 

Le Browning 10/22 équipa de nombreux militaires et policiers en Europe et en Afrique (anciennes colonies belges)


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  https://fr.wikipedia.org/wiki/Browning_10/22  
     
     
     
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Iliouchine Il-20

Publié à 20:01 par dessinsagogo55 Tags : center merci centerblog sur photos air
Iliouchine Il-20

 

 

L'Iliouchine Il-20 est un avion de reconnaissance et de renseignement d'origine électromagnétique quadrimoteur utilisé par l'aviation soviétique puis russe. C'est la version militaire de l'Iliouchine Il-18.

 

  Caractéristiques

 

Il était utilisé pour les observations avec un radar à visée latérale ou radar à synthèse d'ouverture, l'écoute d'origine électromagnétique et la prise de photos aériennes le long des frontières de l'Union Soviétique pendant la guerre froide. L'avion a des instruments de bord qui reconnaissent un large spectre de rayonnement électromagnétique.

 

Historique

 

Le premier vol du premier prototype basé sur la carlingue d’un Il-18D eut lieu le 5 décembre 1968. Dix-huit exemplaires de série sont construits à l'usine Znamya Truda (près de Moscou). Les estimations les plus fiables tablent sur une douzaine d’appareils toujours en service en 2018 au sein des VKS où ils appartiennent aux ORAO (escadrons indépendants de reconnaissance) basés à Koubinka près de Moscou.

 

Lors de l’intervention militaire de la Russie en Syrie, le Il-20M codé RF-93610, portant le numéro d’usine 173011504 et le numéro de série 115-04 qui fut produit en 1973, avec un équipage de 15 personnes est abattu le soir du 18 septembre 2018 à 35 km au large de la Syrie par un missile sol-air S-200. Cette erreur de tir de la défense aérienne syrienne qui est sous un « commandement conjoint » russo-syrien a lieu à la suite d'un raid de la Force aérienne et spatiale israélienne contre des cibles à Lattaquié.

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Iliouchine_Il-20

 
     
     
     
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Le Moment Meurice : Remboursez la dette !

Publié à 21:12 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci
Le Moment Meurice : Remboursez la dette !

 

 

Remboursez la dette ! - Le Moment Meurice

 

 

 
Liens externes                                                  
     
 

https://youtu.be/kJ7nGggvGrs

 
     
     
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L'Australie tourne le dos aux sous-marins français

L'Australie tourne le dos aux sous-marins français

L'Australie tourne le dos aux sous-marins français : "On vient de se prendre une grande baffe", analyse le journaliste Jean-Dominique Merchet

 

Pour Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions militaires, le choix des Australiens illustre la mise en place d'une nouvelle alliance de sécurité mondiale dont la France ne fait plus partie.

Radio France
 
Publié  14:34
 
 

Jean-Dominique Merchet, journaliste à l’Opinion, spécialiste des questions militaires et auteur du blog "Secret Défense" a affirmé, jeudi 16 septembre, sur franceinfo que la France venait "de se prendre une grande baffe" alors que l'Australie a rompu son contrat qui prévoyait l'achat de 12 sous-marins français pour un montant de 56 milliards d'euros. L'Australie préfère finalement les sous-marins américains. Un choix qui s'inscrit dans une nouvelle alliance de sécurité entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie dans la zone indo-pacifique face à la Chine. "La France veut sans doute désormais jouer dans une cour qui n'est plus la sienne", a-t-il estimé.

 

Franceinfo : Même signé un contrat reste incertain ?

 

Jean-Dominique Merchet : Oui, manifestement. Mais plus globalement, ça veut dire, et c'est triste à dire, que la France veut sans doute désormais jouer dans une cour qui n'est plus la sienne, que ce soit en termes diplomatiques et militaires. On vient de se prendre une grande grande baffe. Le constat est qu'on ne pèse pas sur les dossiers de l'Indo-Pacifique où on veut jouer un rôle démesuré par rapport à nos capacités.

 

Pourtant, nous avons des intérêts stratégiques dans cette région ?

 

Tout le monde a des intérêts stratégiques dans cette région. On nous raconte des choses parce qu'effectivement, nous avons la Nouvelle-Calédonie, Tahiti, mais ce n'est pas sérieux. Pour les Australiens, la garantie de sécurité comme pour les Japonais comme pour d'autres, elle est américaine, américaine et américaine. Parce que nous sommes une puissance nucléaire où nous avons un siège permanent au Conseil de sécurité, on croit qu'on est encore capable de jouer dans cette cour et nous ne le sommes plus.

 

Que pensez-vous de la nature du contrat américain ?

 

C'est vraiment une première. Jusqu'à présent, seuls les Russes avaient loué aux Indiens, pour une dizaine d'années, un sous-marin nucléaire d'attaque. Ce n'est pas un sous-marin qui a des armes nucléaires, mais c'est un sous-marin qui est propulsé par une centrale nucléaire à bord. Les Indiens l'ont rendu au mois de juin parce que c'était un vieux sous-marin à bord duquel ils ont eu des problèmes.

 

"Là, pour la première fois dans l'histoire, un pays qui est une démocratie, dont on attendrait qu'il soit porteur, non pas de désordre international ou de course aux armements, vend un matériel extrêmement sophistiqué à un de ses alliés."

Jean-Dominique Merchet, journaliste  

à franceinfo

 

Ils garderont un contrôle très étroit, car l'Australie n'a strictement aucune compétence en matière de nucléaire. Il n'y a même pas une centrale nucléaire civile en Australie. Mais quand même, ils ouvrent une porte, c'est un peu la boîte de Pandore parce que demain qui empêchera les Chinois de vendre des sous-marins nucléaires d'attaque au Pakistan ou les Russes de vendre des sous-marins nucléaires d'attaque à l'Algérie, par exemple ? Qui pourra dire : "Ce n'est pas bien. On ne fait pas des choses comme ça" ?

 

Ce n'est pas la première fois que la France se fait "chiper" un contrat au dernier moment ?

 

Au mois de juin, le Rafale français faisait partie des avions favoris pour ce contrat parmi d'autres. Joe Biden passe à Genève. Le lendemain de la visite de Joe Biden à Genève, le gouvernement suisse annonce qu'il achète des F-35 américains. On voit que les marges de manœuvre françaises sont extrêmement réduites dès lors que Washington, quel que soit le président, a décidé d'imposer sa loi.

 

 

 

 

Transport : France (Sommaire)

Publié à 17:01 par dessinsagogo55 Tags : nature paris 2010 centerblog gif sur merci vie france monde presse histoire marne
Transport : France (Sommaire)
PAYS JOUR     JOUR  
FRANCE MOIS AN   MOIS AN
TRANSPORT          
VEHICULE LEGER          
  Alpine A110   1962      
           
           
  Bugatti Chiron   2017      
  Citroën (Sommaire)          
  Delage (entreprise)   1905      
           
           
           
           
           
  Donnet-Zédel   1915      
           
  Kaiser-Willys Jeep Wide-Trac (1960)   1960      
  Kaiser-Willys Jeep Wide-Trac (1960)   1960      
           
           
  Matra-Simca Rancho   1977      
           
  Peugeot (Sommaire)          
  Renault (Sommaire)          
           
           
           
GUERRE          
  Les taxis de la Marne   1914      
           

 

POID LOURD          
           
  Berliet GBC8   1957      
           
  Renault (Sommaire)          
           
  SAVIEM SC 10   1965      

 

CYCLE          
  Solex : Historique   1905      

 

AGRICOLE          
  Chariot télescopique   1958      
           
  Renault (Sommaire)          
           
           

 

BUS          
  Isobloc 655 DHU et le SAVIEM UI 20   1955      
  SAVIEM   1955      

 

TRAMWAY          
  Le tramway d'Étaples à Paris-Plage (1900-1940)   1900      

 

FERROVIAIRE          
  Locomotive BB 9200   1957      
  Locomotive électrique BB 16000   1958      
  Locomotive BB 25100   1964      
  Locomotive Diesel CC 72000   1965      
  Locomotive Diesel CC 72000   1965      
  Locomotive électrique BB 17000   1965      
  Locomotive électrique BB 26000 SYBIC   1986      
  Locomotive électrique BB 26000 SYBIC   1986      
           
           
  Turbotrain   1972      
           
TGV          
  TGV : Histoire   1960      
  TGV : Gif dessinsagogo55   1960      
           
INAUGURATION          
  Inauguration du TGV Est par J.C Gayssot   2002      
           
SNCF          
  Simone Hérault : La voix de la SNCF   1981      

 

MARITIME          
  France (paquebot) : Fin de vie   1960      
  France (paquebot) : Rachat et changement de nom   1960      
  France (paquebot) : Au quai de l'oubli   1960      
  France (paquebot) : Mutinerie de 1974   1960      
  France (paquebot) : Désarmement   1960      
  France (paquebot)   1960      
           
           
           
           
Catastrophe          
  Amoco Cadiz   1978      

 

AERIEN          
  Dassault Mystère-Falcon   1963      
  Falcon 7X   2005      
           
           
           
  Airbus A330-743L Beluga XL   2014      
           
           
  Concorde en service commercial   2001      
  Sud-Aviation SE 210 Caravelle   1955      
           
           
AVIATEUR (TRICE)          
  Hélène Boucher   1908      
  Louis Blériot : Première traversée de la Manche en 1909   1909      

 

MILITAIRE          
           
           
CHAR          
  AMX-13 : Variantes   1953      
  AMX-13   1953      
  AMX-30 : dessinsagogo55   1966      
  AMX-30 :Gif dessinsagogo55   1966      
  AMX-30   1966      
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Transport : Chine (Sommaire)

Publié à 14:17 par dessinsagogo55 Tags : merci sur centerblog monde nature
Transport : Chine (Sommaire)

 

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Hongyan

Publié à 13:17 par dessinsagogo55 Tags : center création centerblog sur merci société
Hongyan

 

 

Hongyan est la marque commerciale de la société constituée entre les groupes italien FIAT IVECO et chinois SAIC Motor Corporation pour la fabrication en Chine de la gamme lourde des camions Iveco.

 

Créée le 18 septembre 2006, cette coentreprise scelle la coopération entre les deux groupes et permet à Iveco de renforcer encore sa présence en Asie après le récent développement de sa filiale chinoise NAVECO, spécialisée dans la gamme légère et moyen tonnage.

 

La création de cette société a été rendue possible grâce à la possibilité offerte aux sociétés étrangères d'acquérir des sociétés chinoises en dépassant l'ancienne barre des 50 %. Ainsi, Iveco filiale du groupe Fiat S.p.A. et Saic Motor Corporation, un des plus grands groupes automobiles chinois ont pu créer la société SAIC-IVECO Commercial Vehicle Investment Company qui a racheté le constructeur de poids lourds chinois Chongqing Aongyan Automotive. La nouvelle marque se nommera Hongyan.

 

La nouvelle usine aux standards Iveco construite pour les nouvelles productions a vu sortir le nouveau camion lourd, le Genlyon le 20 mars 2009. Les activités industrielles de la marque sont l'assemblage de véhicules lourds Iveco et de la gamme Chongqing avec l'apport des technologies Iveco. La capacité de production dépasse 50 000 véhicules par an.

 

Un autre accord a été passé entre les deux groupes, celui-ci concerne la fabrication de moteurs de dernière génération pour poids lourds moyens et lourds le 24 juillet 2006, entre IVECO, Fiat Powertrain Technologies et SAIC Motor Corporation. L'accord prévoit un plan industriel pour la fabrication des trois familles de moteurs Iveco : F5, NEF (4 et 6 cylindres) et Cursor 9.

 

SAIC-IVECO est une composante de Fiat Chine.

 

 

 
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Hongyan

 
     
     
     
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Hotchkiss H35

Publié à 03:52 par dessinsagogo55 Tags : chevaux centerblog sur bonne afrique merci france place société
Hotchkiss H35

 

 

Le Hotchkiss H35 ou Char léger modèle 1935 H est un char léger français fabriqué à partir de 1935. Deux autres versions mieux motorisées seront lancés en 1938 et 1939 : les Hotchkiss H38 et Hotchkiss H39. Entrant en service en 1936, il équipe une partie des chars de la cavalerie et de l'infanterie française lors de la bataille de France. Un certain nombre est capturé par les Allemands qui les utilisent à leur tour jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

 

Développement

 

En 1926, l'armée française établit un programme pour un char d'accompagnement d'infanterie d'une masse inférieure à treize tonnes, pour prendre la relève du Renault FT. Ce char devait équiper des bataillons autonomes, chargés de soutenir les divisions d'infanterie ; devant être employé en nombre, il se devait d'être léger et peu coûteux, or le seul char qui fut conçu pour répondre aux spécifications, le Renault D1, n’était ni l'un, ni l'autre. En 1933, la société Hotchkiss présenta alors une maquette, affirmant qu'il lui était possible de produire un char de six tonnes, avec un blindage de trente millimètres. Un nouveau programme fut donc établi, demandant un char de six tonnes, doté d'un blindage de trente millimètres sur tous les angles, et armé d'un canon de 37 millimètres SA 18, en tourelle. Trois prototypes furent commandés à Hotchkiss, mais d'autres sociétés furent conviées à présenter leur modèle, Renault avec le Renault R35, et la FCM, avec son FCM36. Entretemps, le 21 juin 1934, le blindage fut porté à quarante millimètres et la masse à dix tonnes.

 

Le 18 janvier 1935, Hotchkiss présenta son prototype à la Commission d’expérience du matériel automobile, à Vincennes. Il fut ensuite essayé à Mourmelon, jusqu'au 4 mars, où le deuxième prit sa place jusqu'au 6 juin. Ces deux chars présentés sans tourelle, simplement armés d'une mitrailleuse, furent rejetés le 27 juin, car ils ne répondaient pas à la nouvelle spécification de blindage de 1934. Le prototype fut cependant accepté, sous réserve que les modifications nécessaires soit effectuées. Le 19 août, le troisième prototype, pourvu d'une tourelle APX en acier coulé, fut présenté et, après des essais jusqu'au 20 septembre, fut accepté. Le 6 novembre, une première commande de deux-cents exemplaires fut passée, le premier devant être livré au 12 septembre 1936. Avant cette date, deux autres ordres avaient été passés, respectivement de 92 et 108 véhicules.

 

Les premiers chars de série furent testés sur le terrain, jusqu'au 4 décembre 1936. Ces manœuvres montrèrent que le Hotchkiss était très difficile à diriger en tout-terrain : en particulier, il virait assez mal, ce qui le rendait dangereux pour l'infanterie qu'il accompagnait. La direction de l'infanterie, donnant sa préférence au char de Renault, décida donc de ne confirmer que les cent premiers exemplaires, pour équiper seulement deux bataillons : les 13e et 28e bataillons de chars de combat. Les trois exemplaires restants furent proposés à la cavalerie, qui les accepta, car elle n'avait pas de budget pour des chars, et de plus avait moins besoin de qualités tout-terrain, car elle combattait plus sur route et avec de l'infanterie portée. Le Hotchkiss H35 avait aussi un petit avantage de vitesse pure sur le Renault, avec 28 km/h contre 20 km/h. Cependant dans la pratique, du fait de l'infériorité de sa transmission, sa vitesse moyenne était plutôt inférieure.

 

Description

 

 
Vue latérale (d'un char H39) montrant, entre autres, les ressorts horizontaux en haut des boggies.
 

Le Hotchkiss H35 est un petit véhicule de 4,22 m de long, 1,95 m de large et 2,15 m de haut. Sa caisse est constituée de six parties en acier coulé, boulonnées ensemble. On a ainsi le plancher moteur et celui du compartiment de combat qui forment le bas du véhicule, et quatre pièces pour le dessus : une à l’avant, une à l’arrière et deux latérales. L'emploi d’acier coulé permet d'avoir un blindage incliné évitant les pièges à obus, et de maximiser les chances de déflexion d'un projectile. Bien que bonne pour l'époque, la protection ne satisfaisait pas les responsables de l'infanterie, l'épaisseur maximale étant de 34 millimètres au lieu des 40 mm demandés. L'acier lui-même était sujet à des problèmes de qualité, dus notamment à l'importance de la sous-traitance. D'abord trop mou, l'acier fut ensuite durci, mais il devint friable et chargé de bulles qui constituaient autant de points faibles.

 

L'équipage était constitué de deux hommes. Le conducteur s’asseyait à l'avant droit de la caisse, derrière une large trappe à deux battants coulés. La conduite est difficile : le char n'ayant pas le différentiel de son concurrent de Renault, il répondait de façon imprévisible à tout changement de direction ; les freins trop faibles, particulièrement en descente, n'amélioraient pas vraiment la situation. Autre difficulté, le cinquième rapport de la boîte de vitesses était très dur à engager, si bien qu'on atteignait rarement les 28 km/h de la vitesse théorique. Le char était aussi sous-motorisé avec seulement 78 chevaux pour ses 11 370 kg, soit 6,9 chevaux par tonne. Ce déficit de puissance et la conduite forcément brusque du pilote nuisaient fortement à la fiabilité mécanique : de ce fait, les pannes était fréquentes. Le char avait cependant certaines qualités : la suspension était constituée de trois bogies ressemblant à ceux du R35, mais employant des ressorts horizontaux plutôt que des cylindres de caoutchouc, et son réservoir de 180 litres lui donnait une autonomie de 129 kilomètres ou 8 heures en tout-terrain.

 

 
Vue arrière (d'un char H39) montrant la trappe sur laquelle le chef de char était obligé de se hisser pour l'observation
 

Le chef de char, lui, prenait place seul dans une tourelle APX-R, sûrement le plus gros défaut du char, mais commun à tous les chars légers français de l'époque. En effet, le chef de véhicule se retrouve seul pour servir et approvisionner l'armement, observer le champ de bataille, repérer les objectifs potentiels et diriger le pilote. Cependant, la tourelle monoplace permettait de limiter le nombre de conscrits nécessaires au maniement d'un blindé et était beaucoup plus facile à fabriquer qu'une spacieuse et lourde tourelle biplace

 

Autre défaut important du char, son canon SA 18 (SA pour semi-automatique en référence à sa culasse), une pièce de 37 mm datant de la Première Guerre mondiale, à la vitesse initiale très faible, était incapable de pénétrer plus de 15 millimètres de blindage, ce qui la rendait impropre au combat contre les autres chars. Le char léger était en effet, dans l'esprit de l'Armée, destiné à attaquer les points de résistance ennemis à l'obus explosif et non à combattre d'autres chars3. En 1940, les H35 en service dans les DCR (infanterie) et les DLM (cavalerie) sont réarmés par un canon SA 38 de 37 mm, à raison d'un sur quatre, tout comme quelques chars en réserve. Plus long et plus moderne, le SA 38 donnait une réelle capacité antichar au char. La version réarmée du H35 était désignée H38 par Hotchkiss bien que cette désignation n'ait jamais été utilisée par l'Armée française

 

Le canon de 37 était jumelé avec une mitrailleuse de 7,5 mm MAC modèle 1931. L'emport de munitions était de cent obus : obus de rupture modèle 1892/1924 (de type APHE : perforant explosif), ou modèle 1935 (de type APCR : sous calibré et explosifs) et de deux mille quatre-cents cartouches de mitrailleuse.

 

400 H35 sont produits de 1936 à 1937, livrés de juillet 1936 à 1938 puis la production est arrêté à cause des défauts mécaniques du H35

 

Le char léger modèle 35H modifié 39

 

La cavalerie demandant une vitesse supérieure, le montage d'un moteur plus puissant fut tenté à partir d'octobre 1936, donnant naissance à un prototype l'année suivante. La caisse fut agrandie pour loger le nouveau moteur de cent vingt chevaux, forçant les ingénieurs à revoir en conséquence la suspension et les chenilles : la masse atteignait alors 12,1 tonnes. Le nouveau modèle, bien plus rapide, était capable d'atteindre 36 km/h, mais il était aussi plus facile à conduire. Présenté à la Commission d’Expérimentation de l’Infanterie le 31 janvier, il est accepté comme char léger modèle 35H modifié 39, dit H39, et une commande de deux cents exemplaires est passée, étendue par la suite à neuf cents. Les nouvelles chenilles rallongées, bien qu'améliorant la répartition de la pression au sol, retardèrent la production, car l'outillage d'usinage des patins des premières versions dut être changé. Malgré tout, deux-cent-quarante H39 étaient prêts en septembre 1939 (en plus des 400 H35 déjà mentionnés), et environ sept-cent dix à la fin juin 1940. En 1940, le char H39 reçut, à partir du 380e exemplaire produit, le canon SA 38. Le char H39 doté de l'ancien canon court est parfois appelé H38, par dérivation de la désignation du fabriquant « modèle 1938 série D »

 

À l'entrée de la guerre, les Alliés cherchèrent à concentrer la production de chars légers sur un seul modèle : pour sa grande mobilité, c'est le Hotchkiss qui fut choisi. Il était prévu d’en équiper les nombreuses divisions blindées qui devaient être mises sur pied pour une hypothétique offensive décisive pendant l'été 1941. On espérait pousser la production à trois cents exemplaires mensuels, et dans ce but, les industries britannique et portugaise furent mises à contribution pour fournir des éléments de caisse coulés. En échange de leur aide, les Britanniques devaient recevoir neuf Renault B1bis par mois. Ces plans ambitieux sont rapidement oubliés avec la bataille de France, en mai 1940

 

Usage opérationnel

 

Trois chars H39 furent vendus à la Pologne en juillet 1939 et combattirent en septembre 1939, au sein d'unités de circonstance. Deux autres furent exportés en Turquie en février 1940.

 

Au 10 mai 1940, 360 Hotchkiss équipaient huit bataillons de chars de combat : quatre d'active, les 14e, 25e, 26e et 27e BCC, et quatre de réserve en formation, les 13e, 38e, 42e et 45e. Six bataillons furent utilisés au sein des trois nouvelles divisions cuirassées, où ils appuyèrent les puissants chars B1. Dans la cavalerie, 450 étaient en service. Chaque division légère de cavalerie, en possédait quatorze, qui équipaient un escadron de son régiment d'automitrailleuses. Dans les divisions légères mécaniques, il complétait l'effectif insuffisant de Somua S35, il équipait deux escadrons sur quatre de chaque régiment d'automitrailleuses de combat, soit un total de quatre-vingts chars par division. La 3e DLM, vit de plus ses trois escadrons d'automitrailleuses de reconnaissance équipés de Hotchkiss, plutôt que de Renault ZT. Autres unités à l'utiliser, les 2e et 5e groupes de reconnaissance de division d'infanterie, qui en utilisaient quinze fournis par le COMAM de Montlhéry. Quinze H39 furent envoyés au sein de la 342e compagnie autonome de chars de combat, pour appuyer l'expédition de Narvik et trente-deux (seize H35 et seize H39) au 1er RCA en Afrique française du Nord

.

Environ 1000 H35 et H39 seront engagés dans la bataille de France. À la fin de la campagne, au 25 juin 1940, l'Armée française ne possède plus que 16 chars Hotchkiss en service

.

 
Un Hotchkiss H39 utilisé par la Wehrmacht dans les Balkans (1941 ou 1942).
 

Après l'armistice, environ 600 exemplaires furent récupérés par la Wehrmacht et la Waffen-SS, qui les utilisèrent comme Beutepanzer dans les unités chargées des tâches d'occupation ou à l'entraînement. Une unité indépendante, le 211e Panzerabteilung en fut néanmoins équipée, lors des premières phases de l'opération Barbarossa, en Finlande. Les Allemands réalisèrent par la suite une série de conversions en canons automoteurs et véhicules spécialisés. Les Français de Vichy continuèrent d'utiliser le modèle en Afrique française du Nord

 

 
La 1re compagnie de chars de combat de la France Libre durant la campagne du Gabon.
 

Douze de ces chars, revenus en Grande-Bretagne après la campagne de Norvège, furent récupérés par les Forces françaises libres naissantes et équipèrent leur compagnie de chars. Ils furent envoyés à Dakar puis débarqués au Cameroun et participèrent à la campagne du Gabon. Puis ils participèrent à la campagne de Syrie où ils furent presque tous détruits par les canons anti-char de l'armée de Vichy ou mis hors de combat pour des problèmes mécaniques

 

Des chars H39 français furent revendus clandestinement après-guerre à la toute nouvelle armée israélienne, qui en fit usage pendant la guerre israélo-arabe de 1948-1949

 

Unités ayant utilisé le H35 ou le H39 en 1940

 

Cavalerie

 

Dans les divisions légères de cavalerie :

1re DLC, 1er régiment d'automitrailleuses - 16 chars

2e DLC, 2e RAM - 16 chars

3e DLC, 3e RAM - 16 chars

4e DLC, 4e RAM - 16 chars

5e DLC, 5e RAM - 16 chars

6e DLC, 1er RCA - 32 chars

 

Dans les groupes de reconnaissance des divisions d’infanterie :

2e GRDI, rattaché à la 9e DIM - 23 chars

5e GRDI, rattaché à la 25e DIM - 23 chars

 

Dans les divisions légères mécaniques :

1re DLM, 4e régiment de cuirassiers et 18e régiment de dragons - 47 chars chacun

2e DLM, 13e régiment de dragons et 29e régiment de dragons - 47 chars chacun

3e DLM,1er régiment de cuirassiers et 2e régiment de cuirassiers - 47 chars chacun (tous avec canon SA38), 11e régiment de dragons portés 69 chars

4e DLM (créée le 10 juin 1940 avec les restes de 1re DLC), Groupe d'escadrons de la Roche (10 chars), 1er RAM

7e DLM (créée le 5 juin 1940 avec les restes de la 4e DLC), 8e régiment de dragons - 40 chars (dont 20 avec SA38).

Infanterie

Dans les divisions cuirassées :

1re DCR, 25e et 26e bataillons de chars de combat

2e DCR, 14e et 27e BCC

3e DCR, 42e BCC et 45e BCG.

 

Les bataillons de chars de combat attachés aux armées :

Ire Armée : 13e et 38e BCC - 45 chars chacun

La 342e compagnie autonome de chars de combat - 15 chars

 

Variantes

 

La désignation d'usine du modèle 35H modifié 39, était le char léger Hotchkiss modèle 38 série D, ce qui causa beaucoup de confusion, car bien que la désignation officielle soit toujours char léger modèle 35H, beaucoup commencèrent à l'appeler 38H ou 39H. Après guerre, on considéra longtemps, à tort, que la désignation du modèle avec le moteur de 120 chevaux avait été H38 et celle avec le canon SA38, H39.

 

Char léger modèle 1935 H désignation officielle du modèle avec moteur de 78 chevaux.

Char léger modèle 1935 H modifié 39 désignation officielle du modèle avec moteur de 120 chevaux.

Hotchkiss H35 désignation officieuse du Char léger modèle 1935 H.

Hotchkiss H38 désignation officieuse du Char léger modèle 1935 H modifié 39.

Hotchkiss H39 désignation officieuse du Char léger modèle 1935 H modifié 39 avec le canon SA38.

 

Emploi dans la Wehrmacht

Panzerkampfwagen 35H 734(f) désignation allemande du Char léger modèle 1935 H.

Panzerkampfwagen 38H 735(f) désignation allemande du Char léger modèle 1935 H modifié 39.

Artillerieschlepper 38H(f) conversion en ravitailleur d'artillerie, par suppression de la tourelle.

Panzerkampfwagen 35H(f) mit 28/32 cm Wurfrahmen véhicule lance-roquettes.

Panzerkampfwagen 38H(f) mit 28/32 cm Wurfrahmen véhicule lance-roquettes.

7,5 cm PaK40(Sf) auf Geschützwagen 39H(f) conversion en chasseur de chars, communément appelé SdKfz. 135 Marder I, 24 réalisés.

10,5-cm leFH 18 (Sf.) auf Geschützwagen 39H(f), conversion en canon automoteur de 105 mm après le montage d'un obusier de 105 mm par le Baukommando Becker, 12 pièces en septembre 1943 pour la Sturmabteilung 220 équipées du 10,5-cm leichte Feldhaubitze 16 (en), puis 12 autres en février 1944, cette fois-ci équipées du 10,5-cm-leichte Feldhaubitze 18 plus moderne

Panzerbeobachtungswagen 38H (f) conversion en véhicule d'observation d'artillerie.

 

Véhicules survivants

 

Un Hotchkiss H35 et neuf Hotchkiss H35s modifié 39 existent toujours, tous les modifié 39 survivants ont été transformés et utilisés par les allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale. Un Hotchkiss H39 se trouve sur le parvis du Mémorial Charles de Gaulle à Colombey les Deux Églises

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hotchkiss_H35

 
     
     
     
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