Statistiques

Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour : 27.11.2024
18362 articles


Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1153)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2773)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (265)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (210)

Rechercher
Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "dessinsagogo55" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Thèmes

air amour annonce art article background base belle blogs bonne center centerblog

Articles les plus lus

· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)

· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara

Voir plus 

Derniers commentaires

Les Brigades du Tigre (série télévisée) : Épisodes

Les Brigades du Tigre (série télévisée) : Épisodes

Épisodes

Dans l'ordre chronologique de première diffusion de chaque épisode. Les résumés ont été écrits après visionnage de chacun des épisodes.

Saison 1 (1974-1975)

Saison 2 (1975-1976)

Saison 3 (1976-1977)

Les Brigades du Tigre (série télévisée) : Episodes

Les Brigades du Tigre (série télévisée) : Episodes

Saison 4 (1977-1978)

Saison 5 (1981-1982)

La série s'appelle désormais Les nouvelles Brigades du Tigre. Tous les épisodes de cette saison et de la suivante se déroulent dans l'entre-deux guerres.

 

Saison 6 (1982-1983)

Reprenant en partie le titre originel, la série devient Les Brigades du Tigre : « Les Années-Folles ».

 

Les Brigades du Tigre (série télévisée)

Les Brigades du Tigre (série télévisée)

Les épisodes par années

Voici la liste tous les épisodes classés dans l’ordre des années où ont lieu les diverses enquêtes des Brigades du Tigre. Dans le cas où l’année compte plusieurs enquêtes, elles sont classées dans l’ordre, plus classique, des épisodes. Les chiffres entre parenthèses, après le titre de chaque épisode, sont, dans l'ordre, le numéro de la saison et celui de l’épisode dans la saison.

1907 : Ce siècle avait sept ans… (1-1)

1908 : Don de Scotland Yard (3-3) - L'Ange blanc (4-6)

1909 : Nez de chien (1-2) - Les Vautours (1-3) - Visite incognito (1-4) - Collection 1909 (2-1) - L'Homme à la casquette (3-2) - Cordialement vôtre (4-4)

1910 : La Main noire (1-6) - L'Auxiliaire (2-2)

1911 : La Confrérie des loups (1-5) - Les Compagnons de l'Apocalypse (2-3)

1912 : Le Défi (2-4) - Le Crime du Sultan (3-5) - Bandes et Contrebandes (4-3)

1913 : La Couronne du Tsar (2-5) - De la poudre et des balles (2-6) - Bonnot et Compagnie (3-1) - Le Cas Valentin (3-4) - Le Village maudit (4-1) - Les Demoiselles du Vésinet (4-2) - Les Enfants de la Joconde (4-5)

1914 : L'Ère de la calomnie (3-6)

1919 : S.O.S. tour Eiffel (5-1)

1923 : La Grande Duchesse Tatiana (6-3)

1925 : Le Réseau Brutus (5-5) - Les Princes de la nuit (6-1) - La Fille de l'air (6-5)

1926 : Le Temps des garçonnes (5-2) - Le Complot (5-6)

1927 : Rita et le Caïd (6-2) - Les Fantômes de Noël (6-4)

1929 : Le Vampire des Carpates (5-3) - Made in U.S.A. (5-4)

1930 : Lacs et Entrelacs (6-6)

 

Autour de la série

Raisons du succès

La série des Brigades du Tigre est l’un des gros succès de la télévision française dans les années 1970-1980. Les trois principaux comédiens furent aussi très populaires. On peut tenter de l’expliquer par les raisons suivantes :

le souci de restitution des décors et des ambiances d’une époque révolue : celle de la Belle Époque (de 1900 à 1914) pour les quatre premières saisons, puis celle des Années folles (années 1920) pour les deux dernières. Les voitures « début de siècle » faisant le joyau et l’image de cette série policière au charme désuet ;

le choix en têtes d'affiches de comédiens, encore pas très connus mais de talent ;

l’originalité des scénarios qui reposent sur une trame historique précise ; Claude Desailly s’étant inspiré, pour chaque épisode, des affaires et du contexte politique et social troublé du début du xxe siècle. C’est tout le génie d’avoir laissé croire aux téléspectateurs que les histoires des Brigades du Tigre avaient réellement existé… Enfin comme l’écrit Stéphane Lerouge, le « ton de la série est identifiable au fait qu’il mélange l’action, le suspense et l’humour et ce, au profit d’une mise en perspective historique […] avec un regard pertinent sur une époque et une société en pleine mutation » ;

la connivence et la complicité du trio policier Valentin-Pujol-Terrasson (Bouillon, Tribout et Maguelon étant devenus de véritables amis) qui donnent une fluidité, une touche humoristique et un dynamisme certains dans le jeu des acteurs. Enfin, les colères et l’autoritarisme de Faivre, « engueulant » ses hommes comme des enfants de chœur, ajoutent leur grain de sel dans cette série haute en couleur ;

la musique de Claude Bolling enrobe à la manière d'un écrin cette série. La célèbre « Complainte des Apaches », interprétée par Philippe Clay, plante le décor avec sa mélodie et ses paroles très « 1900 ». Le jazzman français a composé pour les Brigades du Tigre une œuvre remarquable tant les harmonies et les multiples instruments plongent le spectateur dans une atmosphère qui rappelle l'atmosphère du début du xxe siècle. Comme Claude Bolling le dit : « Il fallait être dans le ton et le charme de l’époque en évitant l’écueil du « faux-vieux » […], mettre au point une écriture moderne à l’intérieur d’un parfum rétro, en utilisant notamment des instruments anachroniques par rapport au début du siècle (orgue électrique, guitare basse…). Les Brigades du Tigre, c’est d’abord un regard du présent sur le passé. » Les relents et les paroles de la chanson La Complainte des Apaches (au générique) ne sauraient masquer tous les trésors de la bande originale (InquiétudeSomnifèreSuspenseAssassinat incendie, etc.). Après l’expérience de Borsalino, Bolling réalisa avec les Brigades du Tigre un coup de maître qui a beaucoup fait pour la popularité de la série.

Entraînement des comédiens

Du premier au dernier épisode, les comédiens étaient entraînés et tous les combats réglés par Claude Simonot, le champion de boxe française de l'époque et qui avait été en 1965 l'un des fondateurs du Comité National de Boxe Française (créée le 5 janvier 1965 et affiliée le 12 décembre de la même année à la Fédération Française de Judo (FFJJJ, elle ne s'appelait pas encore la FFJDA), fédération qui à l'époque en France regroupait la plupart des disciplines, la Fédération Française de Karaté (FFKAMA) n'ayant été créée qu'en 1975).

Lors de leur création en 1907 par Georges Clemenceau, les brigades mobiles régionales dites brigades du Tigre, unités de police judiciaire « modernes », s'entraînent réellement à la boxe française (appelée aussi la savate).

Des personnages mystérieux

Hormis les psychologies des personnages principaux qui se dessinent de manière impressionniste tout au long des épisodes, la série n'apporte sur ces derniers pratiquement aucune information d'ordre biographique. Tout au plus apprend-on que Faivre a fait une partie de sa carrière à Madagascar où il a connu Lyautey (Le crime du Sultan) et que Valentin a été aviateur lors de la Grande Guerre. En revanche, aucune indication n'est donnée sur ce qu'il est advenu de Pujol et Terrasson entre 1914 et 1918. Ont-ils combattu ? Sont-ils restés dans la police ? Mystère...

Les personnages historiques

Les héros de la série croisent fréquemment des personnalités historiques de l'époque de façon plus ou moins anecdotique. Ainsi, au fil des épisodes tour à tour apparaissent sous les traits d'acteurs différents personnages illustres.

Saison 1 : Louis Blériot et Hubert Latham (aviateurs), George V du Royaume-Uni (prince de Galles à l'époque), Georges Méliès (cinéaste).

Saison 2 : Georges Clemenceau (président du Conseil et ministre de l'Intérieur).

Saison 3 : Maréchal Hubert Lyautey (général à l'époque), Moulay Abdelhafid (ancien sultan du Maroc).

Saison 4 : Maxime Laubeuf (ingénieur), Lucien Petit-Breton (cycliste double vainqueur du Tour de France).

Saison 5 : James Cosmano (gangster italo-américain), Raymond Poincaré (président du Conseil).

Saison 6 : Alexandre Koutepov (général russe), Webster Thayer (juge américain), Aristide Briand (homme politique plusieurs fois président du Conseil, ministre des Affaires étrangères et ministre de la Justice).

Commentaires

Le préfet de police Célestin Hennion (1862-1915) a modernisé la police française au début du xxe siècle, avec le soutien de Georges Clemenceau dit « le Tigre ». Il est le créateur des Brigades mobiles dites Brigades du Tigre, précurseurs de toutes les forces spéciales (BRB, GIGN, etc.) de la police et de la gendarmerie française modernes.

Le terme « Brigades du Tigre », le titre de la série, est une invention de Claude Desailly) ; cette expression n'a jamais désigné, à l'époque, la police fondée par Georges Clemenceau. Cette dernière était appelée les « Brigades régionales de police mobile ».

Claude Desailly désirait créer une série qui soit l'équivalent des Incorruptibles, feuilleton à succès aux États-Unis diffusé à la fin des années 1950 puis, en France, au milieu des années 1960. Il a cédé les droits d'exploitation au cinéma pour un film. Il n'a pas cherché à cautionner cette production, après les diverses orientations scénaristiques qui ont été prises et qui se sont éloignées de son projet initial.

La série a été portée au grand écran sous le même titre, Les Brigades du Tigre, en 2006 par Jérôme Cornuau (Clovis Cornillac y est le commissaire Valentin, Édouard Baer l'inspecteur Pujol, Olivier Gourmet l'inspecteur Terrasson et Gérard Jugnot le patron, le commissaire Faivre). Peut-être parce qu'il n'a pas suivi les fondamentaux de la série (humour et légèreté, « musique d'époque », etc.), ce film n'a connu ni le même succès ni la même réussite.

Une septième saison a été écrite sur le début des années 1930, mais ne fut jamais tournée à cause d'un changement de direction au sein de la chaîne publique Antenne 2 (France 2). Cela devait être la dernière, car Claude Desailly ne voulait pas entraîner ses héros jusqu'à la guerre.

La série fut vendue à une vingtaine de pays dont le Japon.

Lors des toutes premières diffusions, le générique était uniquement instrumental et non chanté.

Produits dérivés

DVD

Les épisodes ont eu droit à une première édition en numérique disponible chez les marchands de journaux à raison de deux épisodes par mois (un par dvd) depuis fin mars 2006. La même collection fut distribuée en parallèle chez France-Loisirs. Tous les épisodes ont été regroupés en octobre 2007 dans édition sous forme d'un coffret DVD. Cette seule édition dans ce format est controversée en raison de la qualité médiocre de l'image et du son restitués. Il faut rappeler que le support d'époque est une pellicule 16 mm.

Le 16 avril 2018, la société française Vectracom, spécialisée dans la restauration de films anciens, annonce qu'elle travaille sur la restauration complète de la série en vue d'une prochaine réédition

Les Brigades du Tigre : Saison 1 (7 novembre 2001)

Les Brigades du Tigre : Saison 2 (6 mai 2004)

Les Brigades du Tigre : Saison 3 (26 mai 2005)

Les Brigades du Tigre : Saison 4 (6 avril 2006)

Les Brigades du Tigre : Saison 5 (19 octobre 2006)

Les Brigades du Tigre : Saison 6 (4 mai 2007)

Édition DVD (2007)

Les Brigades du Tigre : L'intégrale (18 octobre 2007)

Disques (CD)

Les Brigades du Tigre de Claude Bolling (Playtime, 1992) / CD (37 titres) qui reprend les morceaux les plus connus de la série.

Les Brigades du Tigre (bande originale de la série télévisée) de Claude Bolling (Frémeaux & Associés, 2006) / Double CD (82 titres) qui reprend la quasi-intégralité de l’œuvre de Claude Bolling sur la série.

Livres et revues

Les Brigades du Tigre, la main noire de Claude Desailly (Nathan-télévision A2, 1976) / Livre roman qui reprend les six épisodes de la Ire saison.

Les Brigades du Tigre, la bande à Bonnot de Claude Desailly (Nathan-télévision A2, 1976) / Livre roman qui reprend les six épisodes de la IIIe saison.

Les Brigades du Tigre (Collection Télé Junior no 7 A2, 1979) / Bande dessinée qui reprend les six épisodes de la Ire saison.

Les Brigades du Tigre de Claude Desailly (éditions du Chat Perché - Flammarion A2, 1981) / Livre roman, relié et illustré, qui reprend les six épisodes de la Ve saison.

Les Brigades du Tigre, Les limiers des temps modernes de Michelle Roussel & Didier Liardet (Éditions Yris-2008), préfacé par Jean-Claude Bouillon / Synthèse exhaustive et illustrée sur la série.

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Brigades_du_Tigre_

(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)

Notes et références                                                    
   
   
   
SERIE   Les Brigades du Tigre (série télévisée)
    Les Brigades du Tigre (série télévisée) : Distribution
    Les Brigades du Tigre (série télévisée) : Conception
    Les Brigades du Tigre (série télévisée) : Épisodes
    Les Brigades du Tigre (série télévisée) : Episodes
    Les Brigades du Tigre (série télévisée)
   
DISTRIBUTION   Jean-Claude Bouillon
   
   
   
   
HISTOIRE   Brigades régionales de police mobile
   
   
   
    MISE A JOUR : 2024
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
 

 

 

 

 

 

Jean-Claude Bouillon

Publié à 18:30 par dessinsagogo55 Tags : centre sur centerblog merci vie homme enfants femme mort film
Jean-Claude Bouillon

 

Jean-Claude Bouillon est un acteur français, né le 27 décembre 1941 à Épinay-sur-Seine et mort le 31 juillet 2017 à Marseille 8e.

 

Biographie

 

Jean-Claude Bouillon est surtout connu pour son interprétation du commissaire Valentin dans la série télévisée Les Brigades du Tigre, dont la diffusion s'étend de 1974 à 1983.

 

Il fait ses débuts de comédien au TNP en 1966 dans Chant public devant deux chaises électriques d'Armand Gatti, puis enchaîne les rôles principaux dans plusieurs films : Made in USA (1966) de Jean-Luc Godard, Le Dernier Homme (1968) de Charles Bitsch, Le Champignon (1969) de Marc Simenon, où il est le mari de Mylène Demongeot, Un aller simple (1971) de José Giovanni, et Hellé (1972) de Roger Vadim. En 1969, il incarne Philippe Marlot dans Tout peut arriver de Philippe Labro, film qui voit également les débuts de Fabrice Luchini.

 

Il consacre l'essentiel de sa carrière à la télévision dans plus de 40 productions télévisuelles, téléfilms ou séries. Il tournait également pour la télé dans des productions étrangères comme Le Voyageur (The Hitchhiker), où, dans l'épisode Windows (épisode 10, saison 6), il joue Victor, le mari agressif de Claude Jade. Outre le commissaire Valentin, Il incarne notamment le photographe Christophe Bardol dans la mini-série Les Roses de Dublin en 1981, Dimitri dans la série Les Aventures du jeune Patrick Pacard en 1984, ainsi que Xavier Mondino dans la série Sous le soleil de 2003 à 2007. Un de ses rôles les plus célèbres demeure son Serge Létan, l'amant de Claude Jade, dans le feuilleton Cap des Pins (1998-2000).

 

Il exerce son métier d'acteur également au théâtre. Ainsi joue-t-il des rôles majeurs dans plus de 27 productions, notamment Autant en emporte le vent, mise en scène Daniel Benoin en 1983, La Double Inconstance de Marivaux, mise en scène Jean-Paul Tribout en 1988, Huis clos de Jean-Paul Sartre, mise en scène Daniel Colas au Théâtre du Lucernaire en 1991, Les Mufles de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Paul Tribout en 1992, Sud de Julien Green, mise en scène Marc Quentin et Pascal Luneau en 1994, La Mouette d'Anton Tchekov, mise en scène Christophe Lidon à la Criée et au Théâtre Sylvia Monfort en 1998, L'Intrus d'Antoine Rault, mise en scène Christophe Lidon à la Comédie des Champs Elysées en 2011.

 

Décès

 

Il meurt d'un cancer du côlon à Marseille, où il vivait depuis plusieurs années avec sa femme.

 

Vie privée

 

Jean-Claude Bouillon a épousé en premières noces en 1969 la comédienne Dominique Delpierre, leur fils Alexandre est né en 1970. Il est également le père de Bérénice, née en 1981. En 1987, il s'est marié avec Ghislaine Valence. Il a, au total, trois enfants.

 

 

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Bouillon

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
    MISE A JOUR : 2024
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
 

 

 

Yves Montand

Publié à 18:05 par dessinsagogo55 Tags : centerblog merci sur
Yves Montand

 

 

 

Liens externes                                                  
   
Notes et références                                                    
   
   
   
   
BIOGRAPHIE   Yves Montand
    Yves Montand : Filmographie
   
   
   
   
CREATION   Yves Montand
   
   
   
   
   
   
   
   
    MISE A JOUR : 2024
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
 

 

 

 

Bob Marley

Publié à 12:00 par dessinsagogo55 Tags : sommaire center love blog you centerblog sur gif cheval merci saint blogs enfants musique
Bob Marley

 

 

Bob Marley, Nesta Robert Marley est né le 6 février 1945 à Rhoden Hall près de Nine Mile dans le département de Saint Ann (Jamaïque). Il décèdera d'un cancer généralisé suite à un mélanome qu'il n'a pas soigné à temps.





Né d'une mère jamaïcaine noire âgée de 18 ans, Cedella Marley Booker, née Malcolm, et d'un père jamaïcain blanc d'origine anglaise et plus lointainement syrienne, superviseur à cheval des travaux des champs et âgé d'une cinquantaine d'années, Norval Marley, qu'il n'a que très peu connu.

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bob_Marley

     
Notes et références                                                    
   
   
BIOGRAPHIE   Bob Marley
    Bob Marley : Les parents
    Bob Marley : Le Reggae
    Bob Marley : À Kingston
    Bob Marley : L'héritage
    Bob Marley : Deux jours après l'attentat
    Bob Marley : Bob a reconnu treize enfants
   
   
CITATION   Bob Marley : One Love
   
MUSIQUE   Bob Marley : Could You Be Loved
    Bob Marley : Is This Love
    Bob Marley : No Woman, No Cry
    Bob Marley : One Love
   
   
   
DESSIN   Bob Marley
    Bob Marley
   
 CREATION   Bob Marley
    Bob Marley
    Bob Marley
    Bob Marley
   
   
GIF   Bob Marley
   
   
    Mise à jour : 2024
 
  Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub

Bob Marley : Les parents

Publié à 11:55 par dessinsagogo55 Tags : blogs femme musique homme merci gif sur centerblog enfant center photo you
Bob Marley : Les parents

 

 

Les parents de Norval Marley n'acceptaient apparemment pas sa liaison avec une femme noire, et Norval, décrit par Cedella comme un homme gentil, mais de faible caractère, aurait été rejeté par sa famille. Bob Marley souffre de l'absence de son père, qui le fait venir à la capitale pour étudier quand il a cinq ou six ans. Sans nouvelles, sa mère le retrouvera des mois plus tard dans une rue de Kingston : son fils avait été confié à une vieille dame, pour qui il faisait les courses. Cedella voit Norval une dernière fois et reprend son enfant.



À son adolescence, Bob quitte la misère de la campagne pour celle du ghetto de Trench Town à Kingston. Il y rencontre Neville Livingston dit Bunny Wailer et Winston Hubert McIntosh dit Peter Tosh, avec qui il chante des cantiques et des succès de soul américaine qu'ils entendent sur les radios de Miami. Le chanteur Joe Higgs leur donne des cours de chant. Bob Marley enregistre pour le producteur Leslie Kong ses deux premiers titres Judge Not et une reprise d'un succès de country & western de Claude Gray, One Cup of Coffee en 1962 alors qu'il est âgé de 17 ans. Ces titres ska n'ont aucun succès mais Bob continue à s'investir dans la musique.



En 1963, il forme avec Junior Braithwaite, Peter Tosh et Bunny Wailer le groupe The Wailers (les gémisseurs). Ils obtiennent un contrat avec Studio One et leurs premiers morceaux de ska, gospel, rhythm and blues et soul sont produits par le grand producteur local Clement "Sir Coxsone" Dodd, qui a pour assistant en studio Lee "Scratch" Perry (Scratch assure aussi la promotion). Bob quitte son métier de soudeur. Après l'album "The Wailin' Wailers", le trio se sépare de Coxsone, qui ne leur a pas versé grand chose en contrepartie de la centaine de titres qu'ils ont enregistrés pour lui (dont plusieurs succès, comme Simmer Down et Put it On).
Après son mariage avec Rita Anderson début 1966, Bob Marley part rejoindre sa mère, remariée avec un Jamaïcain nommé Booker à Wilmington, Delaware, aux É.-U.. Bob travaille à l'hôtel Dupont, mais continue à écrire des chansons. Il est provisoirement remplacé par Constantine "Dream" Walker. À son retour après l'été 1966, il s'intéresse de plus en plus au mouvement rastafari, qui a émergé dans les années 30 en Jamaïque, et fonde avec Peter Tosh et Bunny Livingston le label indépendant Wail'n Soul'm. Leur premier titre autoproduit dans le nouveau style rocksteady s'intitule Bend Down Low.

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bob_Marley

     
Notes et références                                                    
   
   
BIOGRAPHIE   Bob Marley
    Bob Marley : Les parents
    Bob Marley : Le Reggae
    Bob Marley : À Kingston
    Bob Marley : L'héritage
    Bob Marley : Deux jours après l'attentat
    Bob Marley : Bob a reconnu treize enfants
   
   
CITATION   Bob Marley : One Love
   
MUSIQUE   Bob Marley : Could You Be Loved
    Bob Marley : Is This Love
    Bob Marley : No Woman, No Cry
    Bob Marley : One Love
   
   
   
DESSIN   Bob Marley
    Bob Marley
   
 CREATION   Bob Marley
    Bob Marley
    Bob Marley
    Bob Marley
   
   
GIF   Bob Marley
   
   
    Mise à jour : 2024
 
  Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub

 

Bob Marley : Le Reggae

Bob Marley : Le Reggae

 

Le Reggae


Sans ressources, Bob repart aux États-Unis rejoindre sa mère en 1969. Il travaille plusieurs mois de nuit dans une usine automobile Chrysler. Sa femme et ses jeunes enfants les rejoignent. À son retour, il fonde les disques Tuff Gong, du nom de son surnom du ghetto (dérivé du surnom de Leonard Howell, le "Gong" fondateur du mouvement rastafari), et enregistre une reprise de James Brown (Say It Loud) I'm Black and I'm Proud rebaptisée Black Progress dans le nouveau style reggae avec de jeunes musiciens brillants, les frères Carlton (à la batterie) et Aston "Family Man" Barrett (à la basse) qui ne le quitteront plus. Mais les disques indépendants Tuff Gong n'ont toujours aucun succès. Marley va voir son vieil ami Lee "Scratch" Perry qui fin 1969 est allé chanter en Angleterre accompagné par les frères Barrett sous le nom des Upsetters. Perry a obtenu un succès anglais avec l'instrumental The Return of Django et accepte de produire le trio vocal Bob Marley & the Wailers. Ils collaboreront jusqu'en 1978. Perry donne une nouvelle couleur au groupe, qui enregistre plusieurs chefs-d'œuvre avec lui, dont Duppy Conqueror, Sun Is Shining, Soul Rebel, Kaya et le (I've Gotta) Keep on Moving de Curtis Mayfield. Il réunira certains de ces 45 tours sur l'album "Soul Rebels" sorti en Angleterre en 1973 chez Trojan.




Toujours sans succès, Bob Marley & the Wailers gravent une dizaine de chansons avec l'équipe de musiciens de Leslie Kong, un producteur jamaïcain (Kong avait déjà produit les deux premiers 45 tours solo de Marley en 1962) qui a du succès en Angleterre grâce à un son professionnel capable de percer sur le marché britannique (disques Trojan à Londres). Il publiera ces titres en 1971 sous le nom de "The Best of the Wailers". Bunny Wailer, superstitieux, pense que leur « meilleur » est encore à venir et lui lance une malédiction. Leslie Kong décède peu après d'une crise cardiaque, et le trio ne touche aucun argent. Marley rejoint l'organisation rasta des Douze Tribus d'Israel fondée par Prophet Gad, alias Vernon Carrington. Ils continuent à alterner les autoproductions pour Tuff Gong et les séances financées par Lee "Scratch" Perry pour sa marque Upsetter. Malgré la qualité de leur travail prolifique, ils n'ont aucun succès local jusqu'à leur autoproduction Trench Town Rock (Tuff Gong 1971).



À la demande de Johnny Nash qui cherche des compositions pour la bande du film suédois "Vil Sa Garna Tro" ("L'amour n'est pas un jeu") dans lequel il joue le rôle principal, Bob Marley part à Stockholm en 1971. Il y écrit plusieurs morceaux, et collabore à la bande du film. Nash signe alors avec les disques CBS à Londres où il enregistre le plus gros succès de sa carrière, I Can See Clearly Now. Marley l'a rejoint, et signe lui aussi avec CBS grace à Nash et son manager, avec qui il est toujours sous contrat. Comme l'album de Nash, le 45 tours Reggae on Broadway sort en 1972, mais Marley n'a aucun succès. Le son et les musiciens anglais apportés par Nash ne lui conviennent pas. Quelques concerts à Londres avec les frères Barrett sont organisés en première partie de Nash, mais sans succès. Nash part vers la gloire et abandonne son poulain. Marley contacte alors Chris Blackwell, le fondateur des labels Trojan et Island Records. Blackwell est Jamaïcain, il a déjà distribué en Angleterre les disques Beverley's de Leslie Kong, et connaît le nom de Marley. Il rachète le contrat de production à Danny Sims, et confie de l'argent à Bob, qui part enregistrer à Kingston. À ce point charnière de sa carrière, Bob Marley a déjà contribué à au moins 350 morceaux enregistrés en studio (dont une trentaine environ en tant que choriste), dont une grande partie ne seront révélés au public international que très tardivement, bien après sa mort, notamment dans la série de onze CDs "The Complete Bob Marley & the Wailers 1967 to 1972" (Jad) réalisée entre 1998 et 2003 par le Français Bruno Blum et l'Américain Roger Steffens. Marley réenregistrera par la suite une partie de ces compositions, comme Satisfy my Soul, Sun Is Shining ou Lively Up Yourself.



À la suggestion de Blackwell, les deux premiers albums pour Island sont remixés à Londres, où des solos de guitare sont ajoutés, ainsi que des parties de claviers qui apportent un son plus accessible au grand public. Ils sortent chez Island sous le nom des Wailers en 1973, mais après une tournée anglaise Bunny Wailer quitte le groupe, remplacé par Joe Higgs pour la tournée suivante (album "Talking Blues"), puis c'est Peter Tosh qui s'en va, laissant Bob à sa carrière solo. Le trio vocal féminin "The I Three" avec Rita Marley, Marcia Griffiths et Judy Mowatt prend en charge les chœurs. Le nom des Wailers sera désormais celui de ses accompagnateurs, parmi lesquels les frères Barrett (basse et batterie), les pianistes Earl "Wire" Lindo et Tyrone Downie, le guitariste Earl "Chinna" Smith, l'harmoniciste Lee Jaffee et le percussionniste Alvin "Seeco" Patterson. Son premier album est le chef-d'œuvre « Natty Dread », dans lequel il incorpore une influence blues avec le guitariste américain Al Anderson. Un autre guitariste soliste américain, Junior Marvin, est ensuite engagé. Suivront le « Live! » enregistré le 18 juillet 1975 à Londres, qui contient son premier succès international No Woman No Cry où il console une femme affectée par la violence des ghettos, puis l'essentiel "Rastaman Vibration" (1976) qui sera le disque de Bob le plus vendu de son vivant, et son premier succès américain.
Le 3 décembre 1976 à Kingston, peu avant le grand concert en plein air "Smile Jamaica", Bob Marley échappe à une fusillade déclenchée à son domicile par six hommes armés. Il reçoit une balle dans le bras, une dans la poitrine et cinq dans la cuisse tandis qu'une autre touche Rita à la tête. Don Taylor, leur manager américain, en sort très gravement blessé de six balles. Parmi les agresseurs, des membres des Wailers reconnaissent Jim Brown, un tueur proche du parti de droite pro-américain, le JLP.

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bob_Marley

     
Notes et références                                                    
   
   
BIOGRAPHIE   Bob Marley
    Bob Marley : Les parents
    Bob Marley : Le Reggae
    Bob Marley : À Kingston
    Bob Marley : L'héritage
    Bob Marley : Deux jours après l'attentat
    Bob Marley : Bob a reconnu treize enfants
   
   
CITATION   Bob Marley : One Love
   
MUSIQUE   Bob Marley : Could You Be Loved
    Bob Marley : Is This Love
    Bob Marley : No Woman, No Cry
    Bob Marley : One Love
   
   
   
DESSIN   Bob Marley
    Bob Marley
   
 CREATION   Bob Marley
    Bob Marley
    Bob Marley
    Bob Marley
   
   
GIF   Bob Marley
   
   
    Mise à jour : 2024
 
  Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub

 

Bob Marley : À Kingston

Publié à 11:43 par dessinsagogo55 Tags : merci gif sur centerblog you tube center photo chez enfants musique femme blogs france
Bob Marley : À Kingston



À Kingston, c'est Mortimo Planno, un rasta jamaïcain d'origine cubaine qui a voyagé en Éthiopie et rencontré Haïlé Sélassié Ier au début des années 60 qui lui transmet une partie de sa culture rasta. Sans le soutien d'un distributeur professionnel, ses disques se vendent très mal, et Marley est trop pauvre pour vivre en ville avec sa femme Rita et ses deux enfants Cedella et Ziggy. Il retourne dans son village natal en 1967 pour un ressourcement spirituel, mais continue à enregistrer et à publier nombre de 45 tours obscurs pour sa petite marque Wail'n Soul'm, comme les futurs classiques Hypocrites et Nice Time qui sortent sous le nom de Bob Marley & the Wailers.




Rita, Bob Marley et Peter Tosh rencontrent en janvier 1968 le chanteur américain Johnny Nash, qui est décidé à lancer le style rocksteady aux États-Unis, et son manager Danny Sims, avec qui ils signent un contrat international exclusif pour les disques et éditions JAD. Bob leur fournit quantité de compositions inédites, dont Stir It Up, qui deviendra bientôt un succès pour Nash. Johnny Nash a beaucoup de succès avec le rocksteady (tube américain "Hold Me Tight" en 1968), mais l'album de Bob Marley & the Wailers qu'il a financé ne sort pas (il ne sera finalement publié qu'en 1997 chez JAD). Seule une nouvelle version de Bend Down Low avec des cuivres américains ajoutés à New York sort en France et au Canada (JAD-CBS) en 1968, mais sans aucun succès. Bob Marley écrit parallèlement son premier morceau rasta, Selassie Is the Chapel en 1968. Cet enregistrement important, dans le style nyabinghi (tambours rastas), est financé par Mortimo Planno, qui en interprète la face B, A Little Prayer. Quelques producteurs locaux se succèdent, mais le trio vocal n'a plus aucun succès depuis son départ du giron de Coxsone Dodd.

 

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bob_Marley

     
Notes et références                                                    
   
   
BIOGRAPHIE   Bob Marley
    Bob Marley : Les parents
    Bob Marley : Le Reggae
    Bob Marley : À Kingston
    Bob Marley : L'héritage
    Bob Marley : Deux jours après l'attentat
    Bob Marley : Bob a reconnu treize enfants
   
   
CITATION   Bob Marley : One Love
   
MUSIQUE   Bob Marley : Could You Be Loved
    Bob Marley : Is This Love
    Bob Marley : No Woman, No Cry
    Bob Marley : One Love
   
   
   
DESSIN   Bob Marley
    Bob Marley
   
 CREATION   Bob Marley
    Bob Marley
    Bob Marley
    Bob Marley
   
   
GIF   Bob Marley
   
   
    Mise à jour : 2024
 
  Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub

Bob Marley : L'héritage

Bob Marley : L'héritage

 

L'héritage


Bob Marley a fait découvrir au monde le reggae, un riche dérivé du blues qui a considérablement influencé la musique populaire occidentale, et ce bien plus qu'il est généralement admis (le remix, ou dub, et le rap sont directement issus du reggae). Sa musique a touché tous les publics, transcendant les genres, comme en témoigne un large culte, encore en pleine expansion dans le monde entier à la fin du vingtième siècle. La dimension de Bob est bien plus large que celle du simple chanteur capable de produire des succès populaires comme Is This Love ou Could You Be Loved. Exprimant à l'origine l'affirmation de la dignité et la valorisation d'une identité africaine pour son peuple bafoué par des siècles d'esclavage (Slave Driver, Redemption Song), de colonialisme (Music Lesson, Crazy Baldhead) et d'oppression économique (Revolution), il incarne avec le mouvement rastafari (Positive Vibration, War) l'éveil de l'humanité à une révolution spirituelle contre un oppresseur qu'il décrit d'abord comme étant le fruit d'une imposture chrétienne (Get Up Stand Up), voire païenne (Heathen), capitaliste (Rat Race), corrompu, raciste et hypocrite (Who the Cap Fit) à la fois. Avec une authenticité et une force sans doute inégalées depuis, il a été la première (et dernière ?) véritable superstar venue d'un pays pauvre. Parolier remarquable capable de s'approprier avec naturel des formules du langage populaire, n'hésitant pas à aborder les thèmes les plus universels, Bob Marley reste d'abord un symbole d'émancipation et de liberté. Il est aussi devenu l'un des symboles universels de la contestation (Soul Rebel), voire de la légitime défense (I Shot the Sheriff), supplantant souvent dans l'inconscient collectif des politiciens comme Che Guevara (la proche révolution cubaine a marqué Marley), le Jamaïcain Marcus Garvey, Malcolm X, Léon Trotsky, Nelson Mandela ou Thomas Sankara. Son message est d'abord d'ordre spirituel et culturel, et enrobé d'un prosélytisme à consommer du chanvre (la ganja), un rituel rasta (Kaya, Easy Skanking).



Miroir de l'esprit rebelle des peuples opprimés, héros, exemple et modèle à la fois, Bob Marley est considéré par plusieurs générations déjà comme le porte-parole défunt mais privilégié des défavorisés. Il est avant tout le premier musicien à incarner et assumer pleinement et naturellement cette identité de porte-parole contestataire, un statut que d'autres musiciens comme James Brown (dont il a enregistré plusieurs compositions), Bob Dylan ou John Lennon ont approché mais n'ont jamais totalement obtenu ou assumé pour diverses raisons. En dénonçant la falsification ou l'omission des cultures africaines et afro-américaines par les religions occidentales et les historiens colonialistes (Zion Train, Music Lesson), et avec l'essentiel ingrédient spirituel et culturel rasta (Forever Loving Jah, Rastaman Chant), Bob Marley a suivi une voie qui ne se limite pas à la protestation d'ordre social.



Il a souhaité confronter l'humanité à une approche de l'histoire et de la bible jusque là essentiellement ignorée, et de plus en plus largement étudiée et reprise depuis. Son approche théologique rastafarienne, relayée par sa célébrité, fait ainsi de Marley l'objet d'un certain nombre de réflexions de nature hagiographique. Beaucoup voient en lui une sorte d'apôtre ou de "prophète" multimédia (Time Will Tell), sans oublier qu'il est le fils d'un Blanc et d'une Noire, signe d'un métissage planétaire unificateur dont l'avenir dépend en bonne partie d'une meilleure connaissance du passé. Comme l'écrivait le New-York Times de façon peut-être aussi ironique que prophétique quinze ans après sa disparition, en 1996, quand l'ancien tiers-monde occupera et colonisera les anciennes super-puissances, Bob Marley sera commémoré comme un saint.

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bob_Marley

     
Notes et références                                                    
   
   
BIOGRAPHIE   Bob Marley
    Bob Marley : Les parents
    Bob Marley : Le Reggae
    Bob Marley : À Kingston
    Bob Marley : L'héritage
    Bob Marley : Deux jours après l'attentat
    Bob Marley : Bob a reconnu treize enfants
   
   
CITATION   Bob Marley : One Love
   
MUSIQUE   Bob Marley : Could You Be Loved
    Bob Marley : Is This Love
    Bob Marley : No Woman, No Cry
    Bob Marley : One Love
   
   
   
DESSIN   Bob Marley
    Bob Marley
   
 CREATION   Bob Marley
    Bob Marley
    Bob Marley
    Bob Marley
   
   
GIF   Bob Marley
   
   
    Mise à jour : 2024
 
  Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub