Monde
Les infirmiers sont fréquemment en contact direct avec la souffrance et la mort (sources de stress et de risques psychosociaux), et avec des patients porteurs de germes de maladies contagieuses, ce qui les expose plus que la moyenne au risque infectieux (risque atténué, mais non entièrement éliminé par la vaccination et le respect des bonnes pratiques de soins et de gestion des déchets médicaux à risque).
Notamment dans les services d'urgence, de nuit, en contexte de sous-effectif et/ou de dépersonnalisation de la relation au patient, en psychogériatrie ou en période de crise sanitaire (ex : Ebola, SARS, MERS, H1N1 et récemment COVID-19) ou quand les conditions de travail sont dégradées, l'épuisement professionnel (fatigue physique, nerveuse et morale) et la dépression sont également des risques liés au métier, pouvant aussi se traduire par une dégradation des relations avec le conjoint, les enfants, les amis, etc. Ces crises psychologiques peuvent aussi influencer les responsabilités personnelles et familiales des infirmières et nuire à l’exercice de leurs fonctions parentales. En janvier 2020, l'OMS a déclaré « urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) » la pandémie de COVID-19 et reconnu que les infirmières jouent un rôle important dans la lutte contre le nouveau coronavirus. Elles ont été soumises à de grandes tensions psychologiques et à un stress au travail, ce qui justifie des mesures pour protéger leur bien-être psychologique et physique. Selon Liu et al. (2020), plus que les autres personnels médicaux, les infirmières éprouvent des niveaux plus élevés d'anxiété et de dépression dans la prise en charge des patients COVID-19 et ont à faire face à plus de difficultés dans l'accomplissement de leurs tâches professionnelles et de leurs responsabilités familiales et quotidiennes et Roy (2020) ajoute que dans ce type de contexte, elles peuvent aussi être victimes de stress post-traumatique, risques qui doivent être pris en compte par les gestionnaires des systèmes de santé et les comités de crise hospitaliers.
Ces risques contribuent au fait que beaucoup quittent prématurément la profession
Contrairement à la France, il n'y a pas de concours d'entrée dans l'école. On distingue l'infirmier(ère) breveté(e) avec une formation de 3 ans et demi, et l'infirmier(ère) bachelier(ère) avec une formation de 4 ans. La formation est plus théorique pour les bacheliers(ères). Les spécialisations infirmières sont variées pour les bacheliers : pédiatrie, SIAMU (soins intensifs et aide médicale urgentes), bloc opératoire, psychiatrie, santé communautaire, oncologie-hématologie, imagerie médicale et radiothérapie, anesthésie, gériatrie, perfusioniste... Pour les brevetés seule la spécialisation en psychiatrie peuvent leur être octroyée. Le diplôme est reconnu en France (que l'on soit breveté ou bachelier) cependant les spécialisations ne sont reconnues qu'en Belgique. Le diplôme français d'infirmier(ère) est reconnu comme tous les diplômes européens depuis septembre 2009 (formation infirmière universitaire dans toute l'Europe y compris en France). La formation a été étendue afin de s'alligner au modèle européen en ce qui concerne les quotats d'heures de stages. Les cours sont le plus souvent dispensés au sein de diverses Hautes-écoles.
Pour pouvoir exercer la profession d'infirmière au Québec, il faut avoir réussi un des quatre parcours scolaires disponibles soit :
Diplôme d'études collégiales (DEC) technique en soins infirmiers :
deux ans d'études collégiales ; dans le cadre d'un DEC accéléré (s'adresse à l'infirmier auxiliaire qui est titulaire d'un diplôme d'études professionnelles (DEP) en Santé, assistance et soins infirmiers),
trois ans d'études collégiales ; pour l'individu qui est titulaire d'un diplôme d'études secondaires (DES) ;
baccalauréat (B. Sc.) en sciences infirmières :
deux ans à l'université ; formation intégrée DEC et baccalauréat, s'adressant à l'individu qui est titulaire d'un DEC en Soins infirmiers et souhaitant poursuivre son cheminement académique afin d'obtenir un diplôme universitaire ou à tout infirmier qui possède un permis d'exercice délivré par l'Ordre des infirmiers et des infirmières du Québec.
trois ans à l'université ; formation initiale, s'adressant à tout individu qui est titulaire d'un DEC préuniversitaire ou tout autre individu qui n'est pas titulaire d'un DEC en Soins infirmiers ou un permis d'exercice de la profession).
Le droit d'exercice légal de la profession dans la province de Québec est limité aux diplômés inscrits au tableau des membres de l'Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (OIIQ)
Le salaire des infirmiers varie selon plusieurs critères, tels que le travail dans le secteur privé ou public, l'ancienneté, le type de contrat, les horaires (jour/nuit). Dans la Fonction Publique, le salaire de base (débutant) suppléé des primes avoisine les 1 615,94 € brut. Alors qu'en fin de carrière, le salaire peut approcher les 2 620,69 €. La grille des salaires des infirmiers appartient à la Catégorie A de la Fonction Publique. Celle-ci se divise en deux grilles salariales, selon la classe à laquelle appartient l'infirmier.
La « classe normale » qui comprend onze échelons, dont l'indice majoré varie de 349 à 566, avec un salaire compris entre environ 1 615,94 et 2 620,69 €.
La « classe supérieure » qui comprend onze échelons, dont l'indice majoré varie de 390 à 604, avec un salaire compris entre environ 1 805,78 et 2 796,64 €.
Les infirmiers spécialisés gagnent davantage en raison de leurs spécialisations allant de un à deux ans et de leurs responsabilités. Dans le secteur privé, les grilles de salaires diffèrent du public. Enfin, dans le secteur libéral, l'infirmier perçoit un salaire en fonction du nombre de patient dont-il a à sa charge.
En France
En France, les études en soins infirmiers se déroulent dans les I.F.S.I. (instituts de formation en soins infirmiers) et en partenariat avec l'université. Ce cursus, accessible après l'obtention du baccalauréat, permet aux étudiants d'obtenir au terme de trois années d'études le diplôme d’État d'infirmier et le grade de licence (BAC +3). La personne ainsi diplômée est dite Infirmier(ère) Diplômé(e) d'Etat (IDE). En Belgique cependant, il faut 4 ans pour devenir Bachelier(e) en soins infirmiers (en Haute École - enseignement supérieur non universitaire) et 3 ans et demi pour devenir infirmière brevetée (enseignement secondaire supérieur complémentaire). En France, l'ensemble des soins infirmiers est régi par le code de la santé publique. Le code de la santé publique permet aux infirmiers d'exercer ses missions et ses compétences dans le cadre de la prescription médicale et dans le cadre de son rôle propre, ce dernier lui attribuant une autonomie décisionnelle. Il dispose par ailleurs d'un droit de prescription bien délimité (prescription des dispositifs médicaux, des substituts nicotiniques, renouvellement des contraceptifs oraux, vaccin contre la COVID-19...). La profession d'infirmier possède son ordre professionnel (Ordre national des infirmiers) et dispose depuis novembre 2016 de son propre Code de Déontologie.
En France, il existe quatre spécialisations infirmières accessibles avec le diplôme d’État d'infirmier : infirmier anesthésiste, infirmier de bloc opératoire, infirmier puériculteur et depuis peu, infirmier en pratique avancée. Par ailleurs, l'infirmier peut également évoluer vers des fonctions d'encadrement, de management ou d'enseignement en devenant cadre de santé ou encore directeur des soins.
Le diplôme d’État d'infirmier permet au professionnel d'avoir accès à de nombreuses formations continues tout au long de sa carrière pour se spécialiser dans un domaine bien spécifique (diplôme universitaire en plaies et cicatrisation, diplôme universitaire de prise en charge de la douleur, etc.).
Une fois diplômé, le professionnel bénéficie de conditions relativement favorables en matière d'emploi. Dans les cinq premières années d'exercice, le taux de chômage est l'un des plus faibles de toutes les formations de même niveau : 0,7 %. 49 % des infirmiers nouvellement diplômés exercent au sein du service public. En début de carrière, à l'hôpital, le revenu mensuel moyen est de 1 450 euros. L'évolution de carrière est faible : avec 20 ans d'ancienneté un infirmier hospitalier culmine à 2 400 euros de salaire net. Lors du mouvement infirmier de 1988, les revendications portaient sur la reconnaissance de l’identité professionnelle et l’équivalence universitaire à « bac + 3 » et c'est ainsi qu'est née la coordination infirmière. En France, la profession d'infirmier s'articule autour de deux pôles : le rôle propre et le rôle médico-délégué.
Par ailleurs, l'infirmier dispose également depuis 2007 et dans la limite de ses compétences, d'un droit de prescription de dispositifs médicaux (sondes urinaires, sondes d'alimentation, pansements, matelas anti-escarre...), d'un droit de renouveler la prescription de contraceptifs oraux, d'administrer sous certaines conditions le vaccin antigrippal à ses patients (Arrêté du 29 août 2008) ou encore de prescrire les substituts nicotiniques.
Rôle propre
L'article R.4311-3 du code de santé publique dispose que : « relèvent du rôle propre de l'infirmier ou de l'infirmière les soins liés aux fonctions d'entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d'autonomie d'une personne ou d'un groupe de personnes. Dans ce cadre, l'infirmier a compétence pour prendre les initiatives et accomplir les soins qu'il juge nécessaires »7. Le rôle propre permet ainsi à l'infirmier d'agir en totale autonomie, sans avoir besoin de prescription médicale préalable. La liste exhaustive des actes et activités relevant du rôle propre figure dans les articles R.4311-5, R.4311-5-1 et R.4311-6 du Code de la Santé Publique (actes professionnels).
Dans ce cadre, l'infirmier a une fonction d'observation et de dialogue avec le patient, pour identifier les problèmes et poser des diagnostics infirmiers, afin de pouvoir mettre en œuvre les moyens nécessaires pour une prise en charge adaptée. Il en va ainsi de la surveillance clinique des complications spécifiques à une pathologie ou un traitement mais aussi, de manière plus générale, le dépistage de situation de maltraitance ou de violence. Il assure en collaboration avec l'aide-soignant les soins d'hygiène, les soins fondamentaux, de confort et de sécurité du patient, il s'assure en outre de la bonne compréhension par le patient des explications données par le médecin mais aussi, dans le respect du secret professionnel, de l'information de sa famille ou de son entourage. Il accompagne le patient tout au long de son hospitalisation ou de ses soins pour lui permettre de maintenir le plus haut niveau d'autonomie possible, mais aussi d'intimité, et de dignité.
Rôle sur prescription
La prescription médicale est le seul lien existant entre le médecin et l'infirmier. Il est chargé de la mise en application des prescriptions médicales, de vérifier les dates de péremption8 et de la surveillance des effets secondaires ou complications qui pourraient en découler. Il n'est cependant pas qu'un simple exécutant, il doit en permanence faire le lien entre ses connaissances et les ordonnances faites par les médecins. En effet, il lui serait reproché d'avoir appliqué une prescription absurde ou dangereuse. Il doit donc savoir interpeller le praticien lorsqu'il identifie une erreur ou en tout cas une prescription atypique, afin d'en obtenir confirmation et un éclairage.
Ici aussi, une liste exhaustive des actes et activités mis en œuvre sur prescription médicale est fixée par le Code de la Santé Publique, dans les articles R.4311-7 et R.4311-9.
Cela constitue une des difficultés majeures de la profession. L'infirmier doit en effet être en mesure de comprendre toutes les prescriptions, afin de savoir identifier non seulement les erreurs mais aussi la spécificité de chacune d'entre elles, pour en déterminer les risques et donc les surveillances ad hoc. Pour cela l'infirmier peut faire appel aux connaissances acquises lors de sa formation initiale, mais aussi par le biais d'une formation professionnelle continue.
Dans certains pays, la pratique infirmière a évolué au niveau de la prescription. En effet, l’Australie, le Canada, la Finlande, l’Irlande, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l’Afrique du Sud, la Suède, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les États-Unis d’Amérique ont mis en place la prescription infirmière. Cela permet donc aux infirmières de prescrire de nombreux traitements et soins. Ce nouveau rôle a pour conséquence de diminuer le temps de consultations des médecins et d'augmenter l'autonomie des infirmières
La Journée internationale de l'infirmier est célébrée dans le monde entier le 12 mai, jour anniversaire de la naissance de Florence Nightingale. Chaque année, le Conseil international des infirmières commémore cette date par la production et la distribution de dossiers.
En 2006, le thème du dossier était Effectifs suffisants = vies sauvées.
Affiche prônant la réconciliation : drapeaux israélien et palestinien et le mot paix en arabe et en hébreu. Des images similaires ont été utilisées par différents groupes défendant l'idée de cohabitation des deux populations.
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GRAND DOSSIER
6 dates-clés pour comprendre le conflit israélo-palestinien Pour comprendre le conflit qui oppose Israël à la Palestine, il faut remonter aux origines du mouvement sioniste et à la création de l’Israël. En 1948, la proclamation de l’État juif ne prend pas en considération le territoire palestinien et s’empare des villes arabes. Depuis, le conflit se poursuit. Et les tentatives de paix échouent…
CHARLOTTE CHAULIN
Publié le 01/10/2022 à 9h00 - Mis à jour le 10/10/2023
1917 : la déclaration Balfour met le feu aux poudres
En 1897, le programme du Premier Congrès sioniste mondial affirme les principes du mouvement qui vise à reconquérir la Terre promise aux descendants de Moïse : "le sionisme s’efforce d’obtenir pour le peuple juif en Palestine un foyer reconnu publiquement et garanti juridiquement". Theodor Herzl, fondateur du sionisme politique et auteur de L’État des juifs déclare en 1904 : "Avec l’Angleterre en guise de point de départ, nous pouvons être assurés que l’idée sioniste s’élancera plus avant et plus haut que jamais auparavant".
En 1917, le ministre des Affaires étrangères britannique Lord Arthur James Balfour, déclare que le gouvernement de Sa Majesté "envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer national pour le peuple juif et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte aux droits civils et religieux des collectivités non-juives existant en Palestine, ou aux droits et statut politiques dont les Juifs jouissent dans tout autre pays".
Le problème, c’est que d’autres promesses ont été faites en parallèle. Et ne sont évidemment pas compatibles. Les Britanniques ont déjà assuré reconnaître et soutenir l’indépendance des Arabes en échange de leur participation à la guerre contre les Turcs. Et en 1916, ils s’engageaient à se partager le Moyen-Orient avec la France avec les accords Sykes-Picot.
L’écrivain britannique Arthur Koestler résume parfaitement la situation : "Une nation a solennellement promis à une seconde le territoire d’une troisième". Tout part de là.
1947 : Israël et la Palestine dans le plan de partage de l’ONU
Après la Grande Guerre, la conférence de San Remo de 1920 donne aux Britanniques un mandat sur la Palestine. Chose promise (aux uns), chose due : ils favorisent une immigration juive massive. Ils viennent de Russie, de Pologne ou d’Allemagne. Résultat : entre 1917 et 1948, les Juifs passent de 10% à 30% de la population de la Palestine. Les colons juifs mettent en place des structures étatiques : une armée juive, une radio nationale, une université hébraïque, un système de santé, etc. Les nationalistes arabes se soulèvent alors et les conflits se multiplient. Les Britanniques font donc appel à l’Organisation des Nations Unies. En 1947, l’ONU adopte ainsi un plan de partage de la Palestine en deux États indépendants, un juif et un arabe. Jérusalem et les lieux saints sont placés sous régime international. L’Etat juif représente 56% de la superficie de la Palestine (dont les Juifs ne représentent à l’époque que 32% de la population et ne détiennent que 7% des terres), et un Etat arabe représente, lui, 44% de la superficie de la Palestine . La guerre civile débute aussitôt. Les forces juives soutenues par les EU et l’URSS parviennent à s’emparer de villes arabes.
1948 : La proclamation d’Israël et la première guerre israélo-arabe
Le mandat britannique prend officiellement fin le 14 mai 1948. David Ben Gourion, président du Conseil national juif, proclame l’indépendance de l’État d’Israël. Le texte de la déclaration affirme : "En vertu du droit naturel et historique du peuple juif, et de la résolution des Nations unies, nous proclamons par le présent acte la création de l’État juif de Palestine qui prendra le nom d’Israël" Contrairement à l’usage, la déclaration oublie de préciser les frontières de ce nouvel État. Celui-ci se fonde sur la "loi du Retour", c’est-à-dire que tout juif du monde entier a le droit de s’installer dans le pays. Un principe qui déplait aux occupants majoritaires du territoire, les Arabes, qui sont deux fois plus nombreux que les Juifs (1,2 million face à 650.000 Juifs). La première guerre israélo-arabe éclate dès le lendemain de la proclamation d’Israël. Elle aboutit à la création d’une ligne de démarcation entre Israël et la Palestine, en vigueur jusqu’en 1967.
1967 et 1973 : les guerres des Six Jours et du Kippour
Rien n’apaise les tensions entre Juifs et Arabes qui débouchent sur des conflits en série. Le 30 mai 1964, la ligue arabe crée l’Organisation pour la libération de la Palestine (OLP). Trois ans plus tard, lors de la guerre des Six Jours, Israël s’empare de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. C’est la quasi-totalité de la Palestine qui est désormais occupée par l’État juif. Après le conflit, l’OLP considère que la Jordanie constitue sa principale base arrière pour mener la lutte armée contre Israël. En 1973, lors de la guerre du Kippour, Israël affronte une nouvelle fois une coalition de pays arabes conduits par l'Égypte et la Syrie.
1988 : la Palestine se déclare pays
L’année 1987 voit se déclencher l’Intifada ("soulèvement" en arabe), mouvement populaire insurrectionnel, massif, non armé, et la naissance du Hamas, l’organisation islamique de Palestine que certains pays occidentaux qualifient de terroriste. Le 15 novembre 1988, le Conseil national palestinien d’Alger proclame l’État indépendant de Palestine. Les deux territoires palestiniens sont la Cisjordanie (qui comprend Jérusalem-Est) et la bande de Gaza, distants d'environ 45 kilomètres. En 2011, l’UNESCO reconnaît la Palestine comme une organisation. L’année suivante, l’ONU en fait un État observateur non-membre de l’ONU. En 2017, le pays est reconnu par 136 Etats dans le monde soit 70,5% des 193 Etats membres de l’ONU.
1993 : les accords d’Oslo ou la paix ratée
Après discussions menées en secret et négociations, l’OLP et Israël signent les accords de paix d’Oslo le 13 septembre 1993. L’organisation palestinienne renonce à la "violence et au terrorisme" et reconnaît à Israël le "droit d’exister dans la paix et la sécurité" (le Hamas n’est pas d’accord.) Jérusalem-Est, considérée comme la capitale historique par les Palestiniens, n'est pas incluse dans cet accord. Elle figure comme l'un des points les plus conflictuels entre les deux États. Les accords d’Oslo ne seront jamais appliqués car le 4 novembre 1995, le Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin est assassiné par un Juif extrémiste.
Cet assassinat bloque le processus de paix. Depuis, les tentatives de relances de paix - comme celle imposée en 2000 par les États-Unis à Israël et Yasser Arafat (créateur du Mouvement de la résistance palestinienne)- s’avèrent infructueuses. Le conflit perdure aujourd’hui, principalement autour de la bande de Gaza.
Dans le monde du transport, les clignotants, ou feux clignotants sont un dispositif lumineux produisant un clignotement, émission de lumière discontinue. Le but de ce fonctionnement discontinu est d'en faire un signal lumineux distinctif et mieux perçu par le cerveau humain.
Signalisation
Les travaux sur les routes sont de plus en plus souvent signalés aux usagers par des feux clignotants de couleur orangée, associés aux panneaux de signalisation routière habituels pour travaux.
D'une manière générale, un feu clignotant sur une voie de circulation indique un danger.
Aérienne
Les aéronefs sont obligatoirement munis de feux de gabarit clignotants.
Automobile
Habituellement, les clignotants, appelés « signophiles » ou « indicateurs » en Suisse, « clignoteurs » en Belgique, sont utilisés comme indicateurs de changement de direction, ou comme feu de détresse (« warning ») lorsqu'ils fonctionnent ensemble des deux côtés.
Historique
Le premier indicateur de changement de direction fut le bras, il était utilisé en automobile de la même manière dont nous l'utilisons toujours à vélo.
Flèches de direction
Au début des années 1900, les flèches de direction apparaissent en Europe, il s'agit d'un système qui, à la manière des sémaphores ferroviaires, dresse mécaniquement un signe à l'horizontal d'un côté ou de l'autre. En 1908, l'Italien Alfredo Barrachini ajoute des lumières électriques à un système activé par câble et en 1918, une entreprise de Boston ajoute un moteur électrique.
En 1923, les inventeurs français Gustave Deneef et Maurice Boisson utilisent un solénoïde et en 1927 les Allemands Max Ruhl et Ernst Neuman ajoutent un système lumineux à l'appareil. Les Ford A (1927-1931) construites en Allemagne en sont pourvues, alors que les modèles produits aux États-Unis n'en sont pas équipés.
Les flèches de direction sont rendues obligatoires en France sur les voitures neuves vers 1950. Les Peugeot 402 et Peugeot 203, mais aussi les premiers modèles de Peugeot 403 (jusqu'en septembre 1956), certaines Mathis et Coccinelle en sont pourvues (jusqu'en 1960, où elles sont remplacées par des clignotants sur tous les modèles de Coccinelle). Ce système est fragile car le bras casse facilement ou reste bloqué en position ouverte. Il disparaitra au profit de systèmes plus modernes de clignotants électriques.
Feux clignotants
En janvier 1907, Percy Douglas-Hamilton, un inventeur américain, dépose le premier brevet pour un système d'indicateur de direction (U.S. patent 912831), son système utilise un signal lumineux en forme de main de chaque côté du véhicule. De nombreux brevets seront déposés aux États-Unis dans les années qui suivront mais aucun constructeur ne considère ce type d'installation comme prioritaire.
En 1938, c'est le constructeur américain Buick qui équipe en premier ses véhicules de série de clignotants électriques, le système est appelé « Flash-Way Directional Signal » et n'opère que sur les feux arrière. En 1940, Buick ajoute un mécanisme de coupure automatique sur la colonne de direction et complète le système par des feux à l'avant. Cette même année, les indicateurs de direction sont montés en série aux États-Unis par Buick, Cadillac, et LaSalle et proposés en option par Chevrolet, Oldsmobile, Pontiac, Hudson, et Packard. En 1941, Dodge propose aussi l'option sur tous ses modèles.
Après la Seconde Guerre mondiale, le système se généralise aux États-Unis et des kits sont vendus pour équiper les véhicules qui en sont dépourvus.
La plupart des clignotants automobiles étaient à base de bilame, dorénavant l'électronique a remplacé les technologies électromécaniques. Les signaux à LED font leur apparition à la fin des années 1980.
Utilisation
En France
La présence de feux indicateurs de direction sur un véhicule est régie par l'article R313-14 du Code la route.
L'article R412-10 (mis à jour au 2 avril 2003) du Code de la Route prévoit que :
« Tout conducteur qui s'apprête à apporter un changement dans la direction de son véhicule ou à en ralentir l'allure doit avertir de son intention les autres usagers, notamment lorsqu'il va se porter à gauche, traverser la chaussée, ou lorsque, après un arrêt ou stationnement, il veut reprendre sa place dans le courant de la circulation. »
Les véhicules de secours non prioritaires (France), comme les ambulances, disposent d'un feu clignotant bleu sur le toit, nommé « feu à éclats ».
En Suisse
L'article 28 alinéa 1 de l'Ordonnance sur les règles de la circulation routière (OSR) dispose entre autres :
« Le conducteur annoncera tout changement de direction, y compris vers la droite. »
Règlementation
La lumière émise doit être une lumière clignotante à une fréquence de 90 pulsations par minute plus ou moins 30s, c'est-à-dire entre 1 et 3 Hz. Une lumière clignotant de façon synchrone à une fréquence de 4,0 plus ou moins 1,0 Hz (c'est-à-dire entre 3 et 5 Hz) indique un freinage d'urgence.
Deux-roues
Les premières motos équipées de clignotants sont dotées de systèmes lumineux placés à chaque extrémité du guidon.
Les clignotants commencent à se généraliser sur les deux-roues à moteur à partir des années 1970, notamment sur les motos d'origine japonaise. En France, les indicateurs de changement de direction ne seront obligatoires sur les motocyclettes qu'à partir de mars 1989 (pour les véhicules mis en circulation à partir de cette date).
Dysfonctionnement
Le symptôme de dysfonctionnement le plus fréquent est une vitesse anormale du clignotement, d'un seul côté. Généralement, ceci indique qu'une lampe est défectueuse précisément de ce côté : il suffit de la changer ou de supprimer le mauvais contact de cette lampe (oxydation des contacts). Ceci est induit par le règlement 48 de la CEE-ONU: «il doit être clignotant et s’éteindre ou rester allumé sans clignoter ou doit présenter un changement de fréquence marqué au moins en cas de fonctionnement défectueux de l’un quelconque de ces feux indicateurs de direction.»
Un autre dysfonctionnement classique est un éclairage faible d'un clignotant arrière, en même temps que le clignotant allume le « feu stop ». Il s'agit d'une masse défectueuse (tôle de carrosserie oxydée, par exemple).
Une absence totale de fonctionnement peut être due à un fusible défectueux.
La grande échelle, aussi appelée échelle aérienne ou auto échelle, est un véhicule utilisé par les sapeurs-pompiers, et qui emporte une échelle escamotable de grande hauteur. Le terme « grande échelle » est utilisé par le grand public, les professionnels parlent tout simplement « d'échelle », ou bien utilisent une abréviation (en France : EPA, pour échelle pivotante automatique, EPSA, pour échelle pivotante semi-automatique, EPC, pour échelle pivotante combinée, qui tend désormais à s'imposer). La grande échelle permet :
d'effectuer des sauvetages dans les étages lorsque les accès normaux sont difficiles : évacuation des personnes ;
d'acheminer des personnels et des matériels ;
d'arroser par l'extérieur.
Certaines échelles disposent de tuyaux rigides télescopiques qui permettent d'acheminer de l'eau en haut, à l'image d'une colonne sèche. Le haut de l'échelle est en général relié au bas par un interphone. Les premiers modèles étaient actionnés à la main, par des manivelles. Les modèles modernes sont actionnés par des moteurs. Dans de nombreux cas, l'échelle est munie d'une nacelle qui monte et descend, en fixe ou amovible, et assure ainsi une grande sécurité.
Les dernières années ont vu apparaître des bras élévateurs au sein des corps de sapeurs-pompiers. Ces engins, bien que n'étant pas des échelles, ont une fonction analogue. Il en existe deux types : à deux bras articulés ou à un bras télescopique, mais tous sont munis d'une grande plate-forme pouvant recevoir jusqu’à 300 kg de charge. Leur avantage primordial est de pouvoir surplomber le bâtiment ou la zone du sinistre, et de fournir une importante plate-forme de travail en hauteur. Leur inconvénient principal est une mise en œuvre moins rapide que les échelles, les empêchant d'être employés comme engins de sauvetage.
Surface de sustentation
Pour permettre à la grande échelle d'atteindre ses objectifs (fenêtre, toitures, cheminées..), le véhicule doit être stabilisé sur le sol avant de déployer l'échelle proprement dite. En effet, l'échelle constitue un bras de levier qui amplifie les forces (voir l'article moment d'une force).
Pour réaliser cette opération, le véhicule dispose de stabilisateurs, augmentant la surface de sustentation (zone verte de l'animation). Cette surface correspond à la zone dans laquelle le centre de gravité de l'échelle doit toujours se trouver, sous peine de voir l'échelle basculer.
Selon les modèles de véhicule, les roues de celui-ci peuvent :
être soulevées par les stabilisateurs ;
bloquées par un système de neutralisation de suspension, car le mouvement des suspensions du véhicule mettrait en danger sa stabilité.
Sécurité d'intervention
Les capacités des échelles aériennes sont variables selon un grand nombre de facteurs :
la longueur du parc d'échelle
l'inclinaison de l'échelle ;
la taille et forme de la surface de sustentation (voir animation « forme de la surface de sustentation ») ;
la nature de la zone de stabilisation ;
les conditions météorologiques (le vent) ;
la charge sur le parc.
Les modèles récents de véhicules disposent d'un calculateur (mini ordinateur) permettant la prise en charge de ces nombreux paramètres : cela permet à l'utilisateur de travailler en sécurité.
Afin d'éviter le risque de chute des personnes, les pompiers doivent donc être munis d'une longe pouvant absorber le choc de la chute. Cependant ce dispositif ne peut être mis en place qu'avec une nacelle ou plate-forme, ou bien lorsque le pompier est arrivé en haut.
La portée
La portée est la distance entre le dernier échelon du parc et la tourelle ou les stabilisateurs (selon les modèles d'échelles).
Une grille de portée est disponible ou réalisable pour chacun de ces véhicules, l'utilisateur peut voir rapidement où se positionner afin de réaliser sa mission sans craindre d'être trop loin ou trop proche de son objectif.
Par anticipation les futures données de charges de la plate-forme (nombre de victimes) peuvent être prises en compte avant la procédure de stabilisation, d'après la lecture du schéma, car une charge plus importante va logiquement diminuer les possibilités du véhicule.
Le schéma indique également si une EPA peut travailler en position négative par rapport à l'horizontale, jusqu'à un angle de -15°. Les échelles plus anciennes ne peuvent pas travailler en dessous d'un angle de 0°.
L'arc de cercle extérieur indique que ce modèle peut être déployé à 28 mètres dans toutes les positions, à la condition que le parc d'échelle soit en appui. Sans appui et avec un charge sur le parc, la projection du centre de gravité serait en dehors de la zone de sustentation, cela impliquerait obligatoirement la bascule du véhicule.
En France
En France, on distingue principalement trois types d'échelles :
les échelles sur porteur (ESP) : il s'agit d'échelles sur chariot, le chariot étant monté sur un véhicule ; ces échelles sont d'un modèle ancien, mais permettent d'intervenir dans des rues étroites ;
les échelles pivotantes semi-automatiques (EPSA) : l'échelle est posée en fixe sur le véhicule ; elle ne peut faire qu'un seul mouvement à la fois : déploiement, élévation ou pivotage ;
les échelles pivotantes automatiques (EPA) : similaires aux EPSA, elles peuvent effectuer plusieurs mouvements simultanément.
les moyens élévateurs aériens (MEA) : Nouvelle appellation des engins de sauvetage aériens ( échelles mécaniques et bras élévateurs articulés (BEA) qui sont un complément aux échelles aériennes).
On trouve également les sigles :
EPAA : échelle pivotante automatique articulée : le dernier pan peut s'incliner
EPAC : échelle pivotante à actions combinées (équivalent de EPA)
EPAN : échelle pivotante automatique à nacelle
EPAS : échelle pivotante automatique séquentielle (équivalent de EPSA)
Selon la législation, les établissements recevant du public (ERP) d'une certaine hauteur doivent être desservis par des voies (rues) suffisamment larges pour permettre l'accès à une échelle pivotante ; ces voies sont dites « voies échelle ».
Normes
Norme française NF XPS 61552 d'août 2003 sur les échelles pivotantes à mouvements combinés (EPC)
NF XPS 61553 d'août 2003 sur les échelles à mouvements séquentiels (EPS)
NF EN 14043 - Décembre 2005 - EPC - (échelles pivotantes à mouvements combinés)
NF EN 14044 - Février 2006 - EPS - (échelles pivotantes à mouvements séquentiels)
Normes de construction des bâtiments
A inférieure à 6 mètres (échelle 30 mètres)
A inférieure à 2 mètres (échelle 24 mètres)
A égale à 0 mètres (échelle 18 mètres)
B inférieure à 1 mètre.
C inférieure à 8 mètres
D supérieure à 4 mètres
D supérieure à 7 mètres (si voie en impasse)
Les cadenas d'amour sont des cadenas que des couples accrochent sur des ponts ou des équipements publics de grandes villes mondiales (Paris, Rome, etc.) pour symboliser leur amour.
Les cadenas comportent parfois les noms de ceux qui les accrochent, ou une autre inscription décrivant leur relation comme la date de leur rencontre, de leur mariage ou de la pose du cadenas. Il est d'usage de jeter ensuite la clé, par exemple dans le fleuve ou la rivière qui coule sous le pont.
Un problème existe lorsque les amoureux se séparent. Certains souhaitent détruire le cadenas. N'y arrivant pas, ils s'en prennent au support et causent de nombreuses dégradations.
Origines
De nombreuses explications pour l'origine de cette coutume existent.
En Serbie, cette tradition existe sur le pont Most Ljubavi depuis la Première Guerre mondiale. Elle est restée peu connue jusqu'à sa description dans le poème Molitva za ljubav (prière pour l'amour) de la célèbre poétesse serbe Desanka Maksimovic pendant la deuxième moitié du xxe siècle.
En Europe de l'ouest, les premiers cadenas sont accrochés dans les années 2000. À Rome, la mode des cadenas sur le Pont Milvius a été décrite en 1992 par l'écrivain Federico Moccia dans son roman Trois mètres au-dessus du ciel, devenu très populaire en 2004 et adapté au cinéma la même année. La mode apparaît clairement à partir de la sortie de la suite du roman, J'ai envie de toi (Ho voglia di te), et de son adaptation au cinéma, tous deux en 2006.
Pour certains, les cadenas d'amour remontent aux années 1980 : à Pécs en Hongrie, sur une grille en fer forgé reliant la mosquée et la cathédrale. Une autre hypothèse en ferait une tradition plus ancienne provenant de Cologne, en Allemagne, où des cadenas sont accrochés à la grille du pont Hohenzollern près de la gare, les amoureux jetant la clef du cadenas dans le Rhin enjambé par le pont.
Popularité et réaction des autorités
Cette pratique est combattue par certaines municipalités qui y voient une dégradation des équipements publics, comme au Ponte Vecchio de Florence ou au pont de l'Académie de Venise.
Paris
À Paris, cette habitude a commencé en 2006 sur le pont des Arts et s'est étendue au pont de l'Archevêché ainsi qu'à la passerelle Simone-de-Beauvoir pour atteindre, en avril 2010, environ deux mille cadenas fixés aux balustrades du pont des Arts. La mairie de Paris déclare « que cette mode pose la question de la préservation du patrimoine », et précise qu'« à terme, ces cadenas seront enlevés ». Le 12 mai 2010 au matin, la plupart des cadenas du pont des Arts ont disparu, mais la mairie de Paris se dit étrangère à ce fait. On découvre un mois plus tard qu'il s'agit d'un étudiant de l'École des beaux-arts qui a enlevé tous les cadenas pour en faire une sculpture. Ils réapparaissent néanmoins sur la rambarde ouest du pont de l'Archevêché à l'hiver 2010, et sont ensuite tolérés par la mairie grâce à la publicité qu'ils produisent, bien que certains Parisiens regrettent que les « cadenas gâchent l'esthétique des lieux ». Certains morceaux des grilles du pont des Arts ont d'ailleurs cédé sous le poids des cadenas, créant des trous qui compromettent la sécurité des passants. Le 8 juin 2014, une grille entière tombe côté passerelle. Par conséquent, la ville de Paris décide le 11 août 2014 d'inviter les couples à se prendre en photo sur le pont et de publier les images sur un site dédié, déclarant que « les cadenas ne sont pas bons pour le patrimoine parisien » et ne sont pas « l'idéal pour symboliser l'amour ». Elle installe également des panneaux vitrés sur le pont des Arts pour remplacer les grilles. Les cadenas sont définitivement retirés depuis le 1er juin 2015 et remplacés par des panneaux en bois ; il s'agira à terme de panneaux en verre.
Une pétition, appelée « No Love Locks » a été lancée en 2014 par Lisa Anselmo et Lisa Taylor Huff, une Américaine et une Franco-Américaine habitant à Paris.
Les cadenas récupérés sur le pont des Arts ont été vendus aux enchères le 13 mai 2017 pour un montant 250 000 euros reversés à trois associations mobilisées dans l'accueil et l'accompagnement des réfugiés accueillis par la Ville de Paris : Solipam, l'Armée du Salut et Emmaüs Solidarité.
Rome
Le maire de Rome, Walter Veltroni a interdit en mars 2007 l'accrochage de cadenas aux installations publiques, en particulier au Pont Milvius, sous peine d'une amende de 50 €. En avril 2007, le réverbère sur lequel les cadenas étaient accrochés a commencé à céder sous leur poids. Ils sont donc enlevés et déplacés à la mairie de Rome. Des poteaux sont ensuite installés sur le pont pour accrocher des cadenas.
Moscou
À Moscou, les autorités ont installé sur le pont Loujkov des arbres métalliques dont les branches servent à accrocher les cadenas des amoureux. L'effet esthétique produit en fait une attraction pour les touristes.
Autres grandes villes
À Alger, des cadenas ont été accrochés trois fois en septembre 2013, deux fois sur le pont de Télemly et une fois sur le pont des suicides, pour transmettre un message de paix et d'amour, marquer l'« espoir d'un avenir meilleur » et lutter « contre l'intolérance notamment religieuse ». Bien qu'initialement soutenus par le maire d'Alger, les cadenas ont été enlevés par des intégristes après l'appel d'un imam, mais sont aussi dénoncés par d'autres religieux qui voient dans ces cadenas de la « sorcellerie ».
À Séoul, elle a lieu au pied de la N Seoul Tower, qui surplombe la ville. Les cadenas sont accrochés aux grilles garde-corps, ce qui oblige les services d'entretien à remplacer ces dernières afin que tout le monde puisse profiter de la vue.
À Singapour, les cadenas d'amour sont apparus en 2013. Lancé par un centre commercial Central à Clarke Quay. Des centaines de cadenas sont accrochées sur une grille extérieure du centre commercial, le long de la rivière Singapour.
À Taïwan, des cadenas sont apparus au milieu des années 2000 sur la rambarde d'une passerelle enjambant les rails à la gare de Fengyuan, Taichung. Ils sont appelés « cadenas votifs » et portent des vœux écrits au feutre pour conserver ou trouver l'amour, mais aussi pour réussir aux examens ou faire fortune. Selon le chef de gare, la croyance locale est que les trains génèrent un champ magnétique qui imprègne les cadenas et facilite la réalisation des souhaits.
À Ottawa, la passerelle Corktown attire les cadenas d'amour depuis son inauguration en 2007.
À Cologne, des cadenas sont fixés sur le pont Hohenzollern (en allemand Hohenzollernbrücke), qui est un pont sous arc métallique, sur le Rhin, reliant Cologne et Deutz. En juin 2015, le nombre de cadenas a été estimé à 500 000