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Monde

Boule de Noël

Publié à 18:41 par dessinsagogo55 Tags : mode center sur centerblog merci france argent papier histoire centre création art
Boule de Noël

 

La boule de Noël est une décoration de Noël traditionnellement en forme de boule, mais pouvant adopter des formes très diverses, que l'on accroche aux branches des sapins installés à l'occasion de Noël à l'aide d'un fil, d'une corde ou d'un crochet.

Histoire

 

En 1521, la première mention écrite d'un sapin de Noël est inscrite sur un registre municipal de la ville de Sélestat, en Alsace. Dès le xvie siècle, des sapins de Noël sont décorés en Allemagne avec des fleurs et des fruits, notamment des pommes

L'ancêtre de la boule de Noël apparaît au xixe siècle : une boule de verre soufflé décorative, appelée Kugel, habituellement utilisée pour « repérer les mauvais esprits », s'affine et rejoint les autres décorations en général accrochées aux sapins dans les années 1830. À cette époque, pour leur donner un aspect brillant et un reflet uniforme, ces anciennes boules de Noël sont réalisées en verre mercuré, un verre soufflé recouvert à l'intérieur de nitrate d'argent ou de mercure. Dès 1847, une soufflerie de verre à Lauscha amorce la production de boules de Noël en verre soufflé, puis de manière répétable et à la chaîne à partir de 1867, grâce à l'utilisation d'une soufflerie utilisant le gaz

 

France

 

image

Boules de Noël peintes sur le marché de noël de Colmar.

Selon la tradition, onze ans plus tard, en 1858, une grande sécheresse priva les Vosges du Nord et la Moselle de pommes et de fruits en général, privant les sapins de Noël de ces décorations. Un artisan verrier de Goetzenbruck, en Moselle, fabriquera à son tour des boules en verre.

 

Les boules de Noël en verre commenceront à se répandre en France grâce à l'usine Vergo (« ver » de verrerie et « go » de Goetzenbruck), qui commença à les produire en grand nombre à la fin du xixe siècle. Sa production passera de 80 000 unités dans les années 1930, à 200 000 en 1950. En 1964, Vergo arrête de souffler des boules de Noël car les usines de production automatisée permettent de produire des boules beaucoup moins chères ; l'entreprise déposera le bilan en 1981. Mais la Pologne continue à manufacturer des boules de Noël décorées à la main très recherchées, elle les exporte vers les États-Unis, le Canada, les pays scandinaves, le Royaume-Uni, le Japon… Les émigrés polonais qui sont arrivés dans le nord de la France dans les années 1920, et qui venaient pour un bon nombre de Westphalie, ont aussi contribué à faire connaître ces objets de décoration appelés en allemand : Christbaumkugel.

 

image

La fabrication de boules de Noël traditionnelles à Meisenthal.

Forte de cette tradition verrière, la création du Centre international d'art verrier en 1992 dans l'ancienne verrerie de Meisenthal, afin d'assurer la formation et la transition du soufflage. Dès 1998, la production artisanale de boules de Noël est relancée au centre et perpétue cette ancienne tradition du massif des Vosges du Nord et de la Lorraine.

 

Autres matières

 

image

Guirlande de boules de Noël.

On trouve également des boules de Noël en plastique, en bois, en papier mâché, en polystyrène ou encore en sequins. De nouvelles boules plutôt high tech font leur apparition sur le marché. Aujourd'hui, on trouve de nombreuses boules avec des Led, nécessitant en contrepartie des piles ou des batteries. Plus récemment, des boules de Noël fonctionnant par induction se développent. L'apport d'énergie fournie à la boule est transmis par un cercle d'induction placé autour du tronc du sapin, les piles et les batteries sont dès lors obsolètes et les boules sont commandées par Wi-Fi directement sur un smartphone.

 

Liens externes                                                  
 

Boule de Noël — Wikipédia (wikipedia.org)

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Sapin de Noël : L'arbre de Noël

Publié à 00:12 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci
Sapin de Noël : L'arbre de Noël

L'arbre de Noël



Les Celtes considéraient le 24 décembre, comme le jour de la renaissance du Soleil. Ils avaient coutume d'associer un arbre à chaque mois lunaire, ils avaient dédié l'épicéa, qui était l'arbre de l'enfantement, à ce jour-là.

Au XIe siècle, les fidèles avaient coutume de présenter des scènes appelées Mystères, dont celle du Paradis. L'arbre du Paradis était souvent symbolisé par un sapin garni de pommes rouges.

C'est en 1521 que le sapin ou arbre de Noël ou encore arbre du Christ a été mentionné pour la première fois en Alsace. Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre



Au XIIe siècle la tradition du sapin apparait en Europe, en Alsace.

On parle alors de décorer les maisons avec des branches coupées 3 jours avant Noël.

Il était répandu en Alsace et dans la région de Bâle. Il représentait à l'origine l'Arbre d'Eden dans les mystères joués la veille de Noël sur les bords du Rhin. Pour le décorer, on attachait des pommes à ses branches.

Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre 1510 à Riga en Lettonie où des marchands dansaient autour d'un arbre décoré de roses artificielles avant de le brûler.

 

 

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Sapin de Noël : En 1560

Publié à 00:10 par dessinsagogo55 Tags : bretagne center centerblog prix france femme maison centre sur merci
Sapin de Noël : En 1560



En 1560, au moment de la Réforme, les protestants se refusent à représenter la Nativité par une crèche comme les catholiques. Ils préfèrent développer la tradition du sapin de Noël, arbre qui symbolise le paradis d'Adam et Eve et la connaissance du bien et du mal.



La tradition du sapin de Noël se répand dans les pays d'Europe Protestante, en Allemagne et en Scandinavie.


Au XVII et XVIIIe siècle on commence à voir des premiers sapins illuminés.
Comme la cire était couteuse, on plaçait des coquilles de nois remplies d'huile à la surface de laquelle une petite mèche flottait ou des chandelles souples que l'on nouait autour des branches.

C'est au XIXe siècle que le sapin de Noël prend son essor.
Cette coutume de l'arbre de Noël arriva en Grande Bretagne dans les années 1840. La jeune reine Victoria et son époux le roi Albert le firent apprécier dans tout le pays. Les époux mirent l'arbre de Noël allemand avec ses lumières brillantes au centre de la fête familiale de Noël au château de Windsor.

Il fit ensuite son apparition aux Etats Unis à la Maison Blanche.

En France, l'arbre de Noël fut introduit à Versailles par Marie Leszcynska, femme de Louis XV en 1738.

En 1837 Hélène de Mecklembourg, duchesse d'Orléans et d'origine allemande fait décorer un sapin aux Tuileries.



Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays.

Les Emmigrés d'Alsace-Lorraine font largement connaître la tradition du sapin aux français : "Là où il y a une famille alsacienne, il y a un sapin de Noël". A la fin du XIXe siècle tout le pays l'a adopté.

C'est à partir de 1880 qu'on a pu voir les premières décorations avec des ampoules électriques aux Etats Unis.
Mais c'était tout de même rare car au au début du siècle le prix d'une guirlande d'ampoules représentait un salaire hebdomadaire moyen.

 

 

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Sapin de Noël : En 1546

Publié à 00:05 par dessinsagogo55 Tags : oiseaux hiver center fleurs centerblog sur vie place saint animaux nuit noel merci
Sapin de Noël : En 1546

 

 

En 1546, on parle sérieusement d'arbres de Noël quand la ville de Sélestat en Alsace autorise à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint Thomas, le 21 décembre. Symbole de la vierge, les roses faisaient partie de la panoplie de décoration pour parer les sapins en Alsace au XVIe siècle, ainsi que des pommes, des confiseries et des petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.



Les pommes avaient également une valeur symbolique, car sur l'ancien calendrier des saints, le 24 décembre était réservé à Eve et Adam, canonisés par les Eglises orientales.

A l'époque l'église considérait l'arbre de Noël comme une pratique païenne et franc-maçonne.
Et ce fût le cas jusqu'au milieu du XXe siècle.
En fait, avant que la fête de Noel n'existe, il existait déjà un rite paien lors des fêtes du solstice d'hiver : on décorait un arbre, symbole de vie, avec des fruits, des fleurs, du blé.

Plus tard, on accrocha une étoile au sommet de l'arbre, symbole de l'étoile de Bethléem qui guida les Rois Mages. Dès lors il conquit peu à peu les communes protestantes d'Allemagne du nord et les grandes villes et occupa une place de choix dans les églises des deux religions.

Une gravure de 1806, représente un sapin décoré avec des petits personnages, des animaux, des oiseaux et des gâteaux découpés.

 

 

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Sapin de Noël : Décoration

Publié à 00:02 par dessinsagogo55 Tags : anges hiver center centerblog sur merci coeur art
Sapin de Noël : Décoration





Jusque dans les années 1950 c'est l'Allemagne et les pays d'Europe de l'est qui restent le coeur de production des ornements d'art.

Les artisans travaillaient de nombreaux matériaux comme le verre soufflé, filé, moulé, le métal, la cire et le bois.

On fabriquait aussi des petits personnages en coton, des cheveux d'anges métalliques (origine lyonnaise).

La boule de Noël qui décore les sapins est née à Meisenthal en Moselle.

Traditionnellement, on y accrochait des pommes mais en 1858, l'hiver fut si rigoureux qu'il n'y eu plus de pommes. Un artisan verrier eut l'idée pour donner quand même un peu de joie à la fête de créer des boules représentant une pomme et d'autres fruits.

La boule de Noël était née.

 

 

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Le sapin de Noël... Toute une histoire !

Publié à 00:01 par dessinsagogo55 Tags : centerblog noel sur france chez histoire merci
Le sapin de Noël... Toute une histoire !

 

 

Issu d'une tradition venue de l’Est et du Nord, le sapin de Noël est un incontournable des fêtes en France. À quelques jours des célébrations de fin d’année, focus sur un arbre vedette.
 
D’où vient la tradition du sapin de Noël ? Il semble qu’il s’agisse d’une très ancienne tradition païenne, associée au solstice d’hiver du 21 décembre que l’on trouve en Europe du Nord, en Allemagne et en Autriche ou encore chez les Celtes 2000 ans avant notre ère.


Le premier sapin de Noël est mentionné dans les registres municipaux en Alsace en 1521 et c’est à Marie Leckzinska, l’épouse polonaise de Louis XV, que l’on doit son entrée à Versailles en 1738. Mais il faut attendre les années 1920 pour qu'il se généralise dans les foyers.
 
 
Un rituel qui perdure

 

Les foyers français restent attachés à la tradition du sapin naturel. En 2019, 5,8 millions de sapins naturels ont été vendus en France (source : étude Kantar, "l'achat de sapin pour les Fêtes de Noël 2019", avril 2020, pour FranceAgriMer et Val'hor).

 

Le Sapin Nordmann, originaire du Caucase et dont les aiguilles tiennent longtemps, est depuis plusieurs années en tête des ventes, talonné par le traditionnel Epicéa, aux aiguilles plus fragiles mais au parfum plus prononcé. Les sapins naturels, quel que soit leur type, sont en très grande majorité achetés coupés. Il faut entre 5 à 10 ans, selon la taille désirée, pour obtenir un sapin de Noël.

 

Une fois les fêtes passées, le sapin naturel peut être valorisé sous différentes formes.

 

Zoom sur la production française

 

La très grande majorité des sapins de Noël provient de productions agricoles, et non des forêts.

 

La production française est essentiellement située dans le Morvan, en Bourgogne-Franche-comté, première région productrice. Les principales régions productrices sont le Morvan, la Corrèze, le Limousin, le Jura et les Ardennes.

 

03/12/2019

 

 

Liens externes                                                  
  https://agriculture.gouv.fr/le-sapin-de-noel-toute-une-histoire
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Escalier : Histoire

Publié à 22:18 par dessinsagogo55 Tags : bonne monde histoire center centerblog sur merci
Escalier : Histoire
 

Un des plus anciens escaliers au monde est découvert lors de la fouille du site archéologique turc de Göbekli Tepe datant de la fin du Mésolithique.

 

Les résidences de prestige (châteaux, palais) possèdent un escalier d’apparat (escalier d’honneur souvent central, escalier à vis, escalier en colimaçon) et des escaliers de service (escaliers latéraux). Les demeures bourgeoises adoptent progressivement ces dispositifs architecturaux. Les immeubles de rapport bourgeois qui apparaissent à la fin du xixe siècle sont équipés d'ascenseur, symbole de luxe et de modernité qui remplace l'escalier d'honneur. Un escalier séparé dit « de service » dessert les étages supérieurs où logent les domestiques (chambre de bonne)

 

 

Liens externes                                                  
  Escalier — Wikipédia (wikipedia.org)
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Jeu des petits chevaux

Jeu des petits chevaux

 

Le jeu des petits chevaux consiste à déplacer plusieurs pions (chevaux) par joueur, et à les emmener sur la partie réservée à leur couleur. Le premier qui arrive sur la dernière case, triangulaire, a gagné.

 

Règle du jeu

 

Deux à quatre joueurs disposent chacun d'un ou plusieurs pions-chevaux, et jouent en lançant un dé à tour de rôle. Un joueur doit d'abord réaliser un 6 avec le dé pour pouvoir sortir un cheval de son écurie. Il doit ensuite lui faire parcourir toutes les cases situées à la périphérie du plateau, en le faisant avancer d'un nombre de cases égal au résultat du dé. Les pions sont avancés dans le sens des aiguilles d'une montre.

Il existe différents cas particuliers. Ainsi, lorsqu'un cheval arrive sur une case occupée par un concurrent, il le renvoie dans son écurie (le départ). Par contre, si le joueur arrive sur une case occupée par un autre cheval de sa couleur, il arrête son pion juste derrière. Enfin, un 6 obtenu sur le dé permet de rejouer.

Après que son pion ait fait le tour du plateau, le joueur doit faire le chiffre exact sur le dé de sorte à ce qu'il s'arrête devant son escalier. Par exemple, si le pion-cheval est situé à trois cases du bas de l'escalier, le joueur doit obtenir un 3 sur son dé pour emmener son pion en bas de l'escalier. Si le chiffre est trop grand, il avance son pion jusqu’à la case du bas de l'escalier, puis le recule du nombre de cases correspondant à la différence entre le chiffre à faire et le chiffre fait ; en reprenant l'exemple : si le joueur obtient 4 avec le dé, il avancera le pion de trois cases, puis le reculera d'une case.

Une fois que le pion d'un joueur se trouve dans la case située devant l'escalier de sa couleur, il doit remonter marche par marche jusqu'au centre du jeu. Pour cela, le joueur doit obtenir à chaque fois le chiffre exact inscrit dans la case, et un 6 pour arriver à la coupe.

La victoire est remportée par le premier joueur qui arrive à amener, selon les variantes, un ou plusieurs de ses pions-chevaux à la coupe.

Chaque joueur est libre de faire sortir le nombre de chevaux qu'il désire, mais il ne peut déplacer qu'un seul cheval par tour.

 

Historique

 

Plusieurs jeux se ressemblent beaucoup : le Pachisi (indien), le Parcheesi (version sous marque du Pachisi), le patolli (méso-américain), le Ludo et le jeu des petits chevaux. Tous ont un tablier en forme de croix.

Le yunnori coréen, d'origine chinoise, nommé « siwei XI » (四维戏sì wéi xì) sous la dynastie Han (-206 – 220), a des règles similaires ; les pions sont également appelés chevaux, mais la forme du tablier est différente.

La filiation entre ces différents jeux est attestée par de nombreux historiens. Le Pachisi indien aurait été introduit aux États-Unis au milieu du XIXe siècle devenant le Parcheesi. Le Ludo est apparu en Grande-Bretagne à la fin du XIXe siècle. Il est inspiré du Pachisi, du Parcheesi ou des deux.

Le jeu des petits chevaux, probablement apparu autour de 1936 en France, est une variante de ces jeux pratiqués aux États-Unis et en Europe autour des années 1900. Il se différencie par l'utilisation de pions-chevaux et par une règle originale d'arrivée des pions. Il n'existe pas de refuge comme chez ses prédécesseurs.

Voir ci-dessous, un extrait de la publication Les jeux de pions à la Belle Époque dans Board Games Studies no 7 (Michel Boutin, 2005) :

« À la Belle Époque, les Français jouaient, probablement sans le savoir à un jeu britannique (Ludo), à une variante française issue du Ludo (Jeu de l'Eden), à une variante allemande également issue du Ludo, T'en fais pas, qui est la version française d'un jeu très populaire en Allemagne : Mensch ärgere dich nicht, ainsi qu'à une édition singulière et simplifiée du Parcheesi américain (appelé "Parcheesi, ou Jeu de l'Eden" par Watilliaux).

En dehors du Ludo (peu pratiqué en France), le Parcheesi (version française éditée par Watilliaux) et le Jeu de l'Eden n'ont pas survécu à la disparition de leurs éditeurs bien qu'une nouvelle variante du Ludo soit commercialisée dans les années 1930 sous le nom de La course aux couleurs.

Cependant, tous les enfants connaissent un jeu voisin, Les petits chevaux, dont la principale caractéristique est la numérotation des cases des quatre rangées qui conduisent les pions vers le centre. L'utilisation de ces cases numérotées conduit à des règles différentes selon les éditeurs et les époques.

En tout cas, les jeux de ce type sont apparus dans les catalogues des Grands Magasins et dans ceux de Manufrance à la fin des années 1930, aux côtés de La course aux couleurs, sous différentes appellations : "Petits chevaux", "Dadas", "Jeu des trotteurs", etc.

Le passage de pions neutres aux pions-chevaux pourrait dater des années 1910 puisque dans un ouvrage, édité en 1996 par le musée du jouet de Malines (Belgique), on peut voir une illustration d'un jeu (Horse gama) où le tablier est un Ludo mais les pions sont des chevaux. »

Ce jeu est mentionné le 2 avril 1911 dans une demande adressée par le marquis de Puybaudet au ministre de l'Intérieur pour l'ouverture du casino d'Alvignac « où l'on pourra jouer aux petits chevaux, à l'écarté ou au Baccara »

 

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_des_petits_chevaux  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Train (Jouet)

Publié à 20:09 par dessinsagogo55 Tags : sur centerblog base merci france monde enfants création art
Train (Jouet)

 

Un train jouet (qui peut être un train électrique) est une reproduction miniature simplifiée d'un train ou d'un élément d'un train (locomotive, matériel remorqué...), utilisé en tant que jouet. Les trains jouets sont distincts de la pratique du modélisme ferroviaire, mais peuvent y amener.

 

Historique

 

Les premiers trains jouets apparaissent en même temps que le chemin de fer.

 

Les trains de tapis apparaissent dans les années 1840 en Angleterre. Ils sont devenus des jouets très populaires de l'époque victorienne.

 

Les premiers trains électriques grand public apparaissent au début du XXe siècle, mais dès 1887, un train électrique miniature est envisagé pour le service de table.

 

Ce train jouet est généralement destiné à circuler sur une voie ferrée miniature et à reproduire le principe de fonctionnement des trains réels lors d'une séance de jeu : voyages d'une gare à l'autre, manœuvres, échanges de wagons. Il existe des trains jouets qui ne sont pas destinés à circuler sur une voie.

 

Ce jeu pour enfants connaît une évolution avec le développement du modélisme ferroviaire au début du XXe siècle, dont le but est de constituer une maquette réaliste dans laquelle les trains constituent le sujet central. Le modélisme ferroviaire consiste alors, pour la plupart de ses pratiquants, à construire un réseau ferroviaire (parfois improprement appelé « circuit ») aménagé et décoré, sur lequel le modéliste fera circuler ses trains en s'inspirant de la réalité du monde ferroviaire

 

Il existe une production moderne de trains jouets, destinée à un marché de collectionneurs adultes.

 

Fonctionnement des trains jouets

 

Il existe des trains jouets non-alimentés par l'électricité : ces derniers peuvent être à vapeur vive, ainsi que, plus rarement, à propulsion mécanique (ressort, friction) ou poussés à la main.

 

La dénomination « train électrique » désigne un train jouet à échelle réduite, composé d'une locomotive propulsée par un moteur électrique (qu'elle représente une locomotive à vapeur, à motorisation thermique ou électrique), de voitures et de wagons, ainsi que les éléments leur permettant de rouler : la voie et l'alimentation électrique, sous forme d'une batterie, d'un transformateur régulateur ou d'une commande Digital.

 

Différence entre train jouet et modélisme ferroviaire

 

Le terme de « train jouet » désigne, parfois péjorativement, une reproduction grossière ou simplifiée d'un train, ne reproduisant pas ou très peu un modèle réel, par opposition à un modèle réduit ferroviaire. Le train jouet, tant pour son aspect collection que pour son exploitation, est considéré comme une branche du train miniature, distincte du modélisme ferroviaire.

 

Coffret de départ

 

De nos jours, le train électrique et ses accessoires sont le plus souvent regroupés dans un coffret dit « de départ », comprenant une locomotive, quelques voitures ou wagons, de quoi constituer un ovale de voie et une alimentation électrique. Ce coffret est une base pour commencer (et est le point de départ de nombreux modélistes ferroviaires), par la création d'un décor et d'une ambiance réaliste, la pratique du modélisme ferroviaire ; certains coffrets proposent des accessoires de décor : ouvrages d'art et autres véhicules

.

Pratique

 

Les amateurs de trains jouets français sont rassemblés au sein du cercle ferroviphile européen (CFE).

 

Musées

 

Il existe plusieurs musées du train jouet comme le Rambolitrain à Rambouillet (Yvelines, France), le National Toy Train Museum (en) à Strasburg (Pennsylvanie, États-Unis) et le musée du train miniature à Keszthely (Hongrie).

 

 

 

Liens externes                                                  
  Train jouet — Wikipédia (wikipedia.org)
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Poupée

Poupée

 

Une poupée (du latin pupa« petite fille ») est une représentation stylisée d'un humain, souvent un bébé, un enfant ou une femme adulte, destinée à l'amusement des enfants ou en décoration. Elle est habituellement réalisée en matière plastique depuis environ un demi-siècle et le plus souvent proposée vêtue.

 

Description

 

La grande majorité des poupées sont des jouets pour enfants, habituellement des filles. Certaines sont purement décoratives ou encore ont une signification culturelle, parfois liée à des cérémonies ou des rituels - autrefois surtout -, et représentent plus rarement une divinité.

Il existe une grande variété de poupées : poupées à corps raides ou articulés (le modèle le plus courant), poupées souples (avec le corps en tissu rembourré parfois mousse synthétique), poupées de mode (les plus recherchées des collectionneurs), poupées phonographes (marcheuses ou parlantes), baigneurs (nouveau-nés) et poupées mannequins (de nos jours de taille plus réduite à garde-robe développée, telle Bleuette, poupée vedette de la première moitié du xxe siècle ou Barbie ou encore les Bratz). Elles sont de tailles très variables. Toute poupée peut donner lieu à un début de collection qui s'orientera avec la recherche et selon le goût : bois, biscuit, porcelaine, papier mâché, celluloïd, Rhodoïd, cire, feutre, tissu ou plastique. Les collectionneurs de poupées sont des plangonophiles, terme « savant » venant du latin mais non reconnu officiellement. Elle est différente de la figurine, laquelle est généralement composée de plastique et de métal. Par ailleurs, la figurine est souvent commercialisée dans le but de promotion, produit dérivé de feuilletons télévisés qui mettent en scène les personnages représentés. Les figurines modernes, tel G.I. Joe, sont souvent mises sur le marché pour les "garçons", cependant tout le monde peut y jouer et les collectionner, peu importe son genre.

Au Japon, il existe une industrie qui crée des poupées de jeunes filles admirées pour leur beauté physique. Leur coût est élevé, puisqu'elles sont fabriquées à la main en petites quantités. Hina matsuri est une fête annuelle japonaise qui met en valeur les poupées.

 

Historique

Antiquité

 

L'archéologie place les poupées comme étant possiblement les premiers jouets connus. Certaines ont été trouvées dans des tombeaux d'enfants égyptiens, lesquels datent du xxe siècle av. J.-C. Ce sont des figurines en terre cuite, en bois, en os, en cire, en ivoire, en jade. Ces poupées pouvaient aussi avoir une fonction plus rituelle dans le cadre funéraire égyptien (comme les paddle doll en bois). En effet, au lieu d'être de simples jouets, elles pouvaient être des représentations de la jeune défunte idéalisée selon Ollivier-Beauregard1. Dès le ve siècle av. J.-C., on trouve des figurines mobiles, les bras et les jambes sont mobiles, l'articulation des membres est un critère de l'adaptation à l'activité ludique.

Les articulations se font aux bras, mais aussi aux genoux. Elle est très répandue et son commerce va dans tout le bassin méditerranéen grâce aux marchands de céramique. Les Chinois ont été parmi les premiers à fabriquer des poupées en porcelaine.

 

Grèce antique

 

En Grèce antique, l'artisan du village utilise des chutes de bois ou de terre pour fabriquer des poupées et, pour la fabrication en série, ce sont ceux qui habituellement fabriquent des poupées votives et acceptent de fabriquer des poupées pour jouer si on leur demande en grande quantité. Elles ont de 20 à 25 cm de hauteur. Elles représentent une petite fille, mais aussi des personnages de la rue : des danseurs, des comédiens, des soldats. Elles sont faites avec des moules. La poupée est entre la réduction de l'image humaine, la statuette, qui a un côté magique et le jouet. Ce sont des jouets, mais elles ont peut-être aussi une valeur religieuse. Elles servent au culte domestique, funéraires comme ex-voto d'un pèlerinage. C'est aussi l'instrument du sorcier.

 

Rome antique

 

À Rome, au berceau, les jouets de l'enfant sont consacrés à Bacchus et, dans la tombe, aux dieux infernaux. Elles sont en os, en ivoire ou en bois dur.

Les poupées romaines de l'époque impériale sont représentées comme des femmes adultes nues destinées à être habillées de vêtements de tissus, dont certains sont aujourd'hui conservés sous forme de fragments résiduels. Un soin particulier est apporté au rendu du visage et des mains. Les poupées sont des jouets du quotidien. Au moment du mariage, elles sont offertes aux dieux lares et à Vénus, symbolisant la sortie de l'enfance et le passage à l'âge adulte. Les jeunes filles qui meurent avant le mariage emportent leur jouet dans la tombe. Quand elle a un enfant, la femme va suspendre au temple une image du nourrisson.

 

Moyen Âge

 

Pour le Moyen Âge, aucun renseignement n'est disponible. Certaines poupées du xiiie siècle ont subsisté jusqu'à nous (en montre à Strasbourg). Ce sont des figurines de terre cuite : dames et cavaliers. Elles sont moulées en un seul bloc et ont une belle expression.

 

Renaissance

 

Au xvie siècle apparaissent les premières poupées fabriquées par les artisans pour les enfants de l'aristocratie. Elles sont faites en bois et en chiffon.

Vers la fin du siècle, la poupée mannequin, dont le but est de promouvoir la mode française à l'étranger, est créée. C'est un objet de retransmission de la mode et d'ornementation, aussi bien qu'un objet enfantin. C'est plus le double de la petite fille qu'un poupon. Les villes de Nuremberg et de Hambourg sont connues pour leurs poupées en bois de buis. Ce sont des centres importants de fabrication de poupées.

À Paris, les bimbelotiers, les premiers « fabricants de poupées », font de belles poupées, bien habillées et coquettes. En 1571, la duchesse de Bavière en commande plusieurs. On fabrique aussi des poupées à 1 franc. En 1540, un document mentionne des poupées fabriquées avec un mélange de terre, de papier et de plâtre.

 

Époque moderne

 

Au xviie siècle et au xviiie siècle apparaissent des poupées plus raffinées, aux yeux de verre, avec les membres en peau et les cheveux peints. Les matériaux se diversifient : cire, papier mâché et cire moulée sur papier mâché. Cela permet d'obtenir des poupées meilleur marché.

Au xviiie siècle, les poupées de cire sont fabriquées pour les enfants riches, et sont de plus en plus fragiles et luxueuses. Les productions sont de deux familles italiennes émigrées à Londres : Pierotti et Motanari. Elles font la concurrence aux fabricants français.

En 1700, à Nuremberg, les fabricants de poupées sont soumis à des règles de fabrication très strictes. Ces poupées étaient fabriquées en carton-pierre sorte de papier mâché. Les modistes, les couturières et les coiffeurs en font des poupées mannequins. Elles diffusent la mode parisienne.

 

XIXe siècle

 

Au xixe siècle, la fabrication industrielle remplace le travail des artisans. La poupée possède un corps raide en bois gainé de peau, les membres sont en tissu ou en peau bourrée de sciure de bois. La tête est en papier mâché avec des yeux de verre et les cheveux peints. Elle est de plus en plus réaliste, son cou pivote. Elles auront ensuite généralement la tête en biscuit.

Lors de l'Exposition universelle de 1878 à Paris, un nouveau type de poupée fait son apparition sur le marché : « le bébé » à tête en biscuit, qui représente désormais l’enfant de 3 à 12 ans.

L’apparition du « bébé » correspond au formidable essor international de l’industrie française de la poupée et du jouet. Les principaux fabricants de cette époque sont Jumeau, Bru, Gaultier, Steiner, Fleischmann, mais aussi Thuillier, Schmitt, May et Halopeau. En 1899, quoique très populaires, les principaux fabricants français de poupées se réunissent dans une société unique, la Société française de bébés et jouets (SFBJ) pour tenter d’endiguer la concurrence étrangère, notamment allemande. La nouveauté de la production de la SFBJ a consisté en une série de « bébés de caractère » aux traits expressifs et aux proportions de très jeunes enfants, voire de nouveau-nés. Avec la première guerre, puis les « années folles », de nouveaux matériaux concurrencent le biscuit dans la fabrication de poupées : le celluloïd, le tissu bourré, la feutrine, entre autres avec les poupées Steiff et Käthe Kruse (Allemagne), Lenci (Italie), Kamkins (E.U.) et Vénus (France) pour les plus connues.

Simultanément, un nouveau type morphologique de poupée s’impose sur le marché : le « poupon » à corps mou qui représente le nouveau-né, avec une grosse tête sans cheveux et des yeux qu’on dit « vivants », puisqu’ils regardent aussi sur le côté.

Au moment où l'hygiène prend de l'importance, on apprend à laver les « baigneurs », mais on continue avec le chiffon, le caoutchouc et le carton bouilli.

Les principaux fabricants français de cette génération, en plus de la SFBJ, sont les fabricants de poupées en celluloïd : Petitcollin, la SNF (Société Nobel française) et Convert à Oyonnax dans l'Ain.

 

XXe siècle

 

Les revues enfantines assurent également la promotion de poupées « prime », dont Bleuette de La Semaine de Suzette est certainement la plus célèbre avec son riche trousseau acheté tout fait ou confectionné par les fillettes à partir des patrons de la revue. La deuxième moitié du xxe siècle voit le développement des nouvelles matières plastiques et l’abandon progressif de tous les autres matériaux. En revanche, la variété des poupées fabriquées à cette époque est exceptionnelle : les poupées classiques côtoient aussi bien les baigneurs que les toutes nouvelles poupées mannequins, poupons à corps mou que les poupées caricaturales ou humoristiques.

La poupée mannequin lancée entre 1956 et 1959 par les Américains, Barbie, est née avec la mixité. Ce n'est pas une poupée de maternage, mais d'identification. En France, les principales concurrentes de Barbie sont Cathie et Tressy de Bella, ainsi que Mily et Dolly de Gégé. En 1951, la revue féminine Modes et Travaux proposa en exclusivité des poupées pour lesquelles paraissaient tous les mois des patrons permettant de leur constituer une garde-robe. Françoise, Michel et les autres remportent encore aujourd’hui un franc succès auprès des collectionneurs.

Marie-Anne Le Minor, à Pont-l'Abbé, a développé à partir de 1937, mais surtout pendant la période de l'après-guerre un atelier d'habillage de poupées vêtues de costumes folkloriques des divers pays bretons, mais aussi des diverses régions françaises.

Les principales entreprises qui utilisent encore du celluloïd sont Petitcollin, Nobel, Convert, et Maréchal. Mais les nouvelles entreprises qui s’imposent avec les nouvelles matières plastiques s’appellent Bella, Gégé, Clodrey et, beaucoup plus tard, Corolle. L'usage du celluloïd a été supprimé pour les poupées en 1960, entre autres parce qu'il était inflammable. L'électronique sert à faire parler les poupées, les microprocesseurs sont source de comportements divers. L'alternative entre la poupée adulte et enfant subsiste.

La concurrence de la production asiatique et l'augmentation des prix des matières premières dus aux chocs pétroliers ont engendré des difficultés économiques qui ont précipité la chute des grandes entreprises françaises de poupées (Bella, Gégé, Raynal et Clodrey).

Face à la prépondérance de Barbie, la société Corolle, créée par Catherine Réfabert en 1978 et rachetée par Mattel, représente environ 18 % du marché grâce à un positionnement haut de gamme. Jusqu'en 2004, la plupart des poupées Corolle sont fabriquées en France

 

Poupées noires

 

Après la période coloniale, l'industrialisation des poupées se fait uniquement sous des traits occidentaux, y compris pour les modèles vendus en Afrique. La poupée noire de série est réintroduite dans la série des Barbie en 1968 avec Christie et Corolle suit en 1984, mais il ne s'agit que de poupées blanches à la peau plus foncée et aux cheveux noirs. Mattel attendra le lancement de Shani en 1991 pour donner à ses poupées noires des traits différents (comme un nez et des lèvres plus larges) sans être caricaturaux. Au xxie siècle, la diffusion des poupées noires s'accroît tant dans les pays occidentaux métissés qu'en Afrique.

Lancée en 1993, la première poupée noire populaire aux États-Unis est Addy Walker, lancée par la marque American Girl, spécialisée dans les poupées historiques. Avec un arrière-plan historique réfléchi avec l'aide d'historiens et de spécialistes, Addy est présentée comme une jeune esclave qui s'enfuit avec sa mère pour conquérir sa liberté à la fin du xixe siècle. Ses cheveux qui légèrement frisés. La deuxième poupée afro-américaine, Cécile Rey, devant représenter une femme de la Louisiane des années 1850, n'est lancée qu'en 2011 puis remisée en 2014. Lancée en 2016, Melody Ellison est une aspirante chanteuse des années 1960 aux cheveux lisses, mais est surtout la première poupée de la marque dont l'histoire la situe après l'abolition de l'esclavage.

Au xixe siècle et au début du xxe siècle, les poupées noires de tissu ou de chiffon sont fabriquées par Afro-Américaines anonymes, notamment les nounous du Sud esclavagiste. Face aux poupées dominantes, la fabrication de poupées noires uniques est théorisée comme un acte de résistance symbolique dans les années 1910 par des intellectuels afro-américains comme Booker T. Washington ou Marcus Garvey.

La poupée noire a cependant été fabriquée en Europe depuis les années 1850 et une production industrielle s’est développée dès le tout début du xxe siècle, mais dans un contexte colonial. En Grande-Bretagne, le golliwog est une poupée de chiffon ou d'étoffe très populaire représentant une personne noire avec des traits caricaturaux, dont en évidence son rôle dans la diffusion des stéréotypes racistes est mis en lumière dans la deuxième partie du xxe siècle. En France, les poupées de porcelaine, de chiffon et de celluloïd portent des noms aux relents racistes, comme « Bambouli » et « Bamboula » en costume antillais ou culotte à la mode du moment de la marque Urika. Créé en vue de l’exposition coloniale de 1931, le modèle « Negri » de la marque Petitcollin est le plus souvent proposé nu ou avec un pagne de raphia et des anneaux d’oreilles. Il faut attendre les indépendances des pays africains pour que le catalogue devienne progressivement moins caricatural.

Les années 2010 voient de nombreux créateurs africains se lancer dans les poupées : la burkinabè Abibou Mare, le Nigérian Taofick Okoya, la Franco-Camerounaise Manuella Njomkam, l’Ivoirienne Sara Coulibaly avec Naima Dolls, l’Ivoirienne Fatoumata Koné, avec ses modèles féminins mais aussi masculins. Au-delà de leurs carnations foncées, ces poupées mettent en valeur les beautés noires et métisses, avec cheveux crépus ou frisés, mais aussi en valorisant les cultures africaines et en utilisant des vêtements ou des tissages de mode africaine (wax, du madras, le pagne kita, etc.).

 

Influence sociologique

 

Dans des études menées dans les années 1950, les pédopsychiatres afro-américains Kenneth et Mamie Clark ont créé le test dit « de la poupée noire » pour mettre en évidence les effets du racisme sur les enfants noirs. Le test met en jeu des fillettes et de jeunes garçons noirs avec deux poupons, l’un blanc, l’autre noir. Quand il leur est demandé de désigner le plus gentil, le plus joli, le plus moche, le plus méchant et celui auquel il s'identifie, une majorité d'enfants attribuent immédiatement les qualités positives au bébé blanc et les négatives au noir, tout en s’identifiant, après un temps d’hésitation, au poupon noir. La valorisation de la diversité des poupées et des corps est ainsi vue comme un moyen de lutter contre des pratiques telles l'éclaircissement de la peau.

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Poup%C3%A9e

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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