Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
17.06.2024
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Le lundi de Pâques est le lendemain du jour de Pâques. La fête de Pâques étant mobile, sa date est variable. En 2024, c'est le 1er avril et, en 2025, ce sera le 21 avril. Ce jour est férié dans plusieurs pays.
La fête de Pâques se déroule, depuis les tout premiers siècles, pendant toute la semaine qui suit le dimanche de la Résurrection. Cette semaine porte les noms de semaine de Pâques ou octave de Pâques en Occident, Semaine radieuse ou semaine du Renouveau en Orient, Semaine sainte en Amérique latine et en Espagne.
Cette semaine était fériée dans certains pays et à certaines époques. En France, depuis le concordat de 1801, seul le lundi de Pâques est resté férié. Actuellement, le lundi de Pâques est férié au Liban et dans l’ensemble des pays d’Europe sauf en Russie, en Écosse, au Portugal et dans la plupart des régions d'Espagne.
Signification liturgique et religieuse
Le lundi de Pâques est le deuxième jour de l'octave de Pâques.
Dans le nouvel ordo liturgique de Paul VI, l'octave de Pâques a été conservée ;
Dans le rite byzantin, en signe de joie, les offices sont abrégés et simplifiés.
La journée liturgique du lundi radieux commence par les vêpres chantées le dimanche soir et durant lesquelles, dans les églises orthodoxes, l'Évangile (Jn 20, 19-25) est lu dans le plus grand nombre possible de langues anciennes et actuelles.
Après les sept jours douloureux et dramatiques de la Passion du Christ (Semaine sainte), le jour de la Résurrection, le premier jour d'une nouvelle semaine, inaugure un temps nouveau de paix et de joie. C'est un « huitième jour » destiné à durer toute une semaine de sept dimanches et à préfigurer une éternité paisible et radieuse
Coutumes folkloriques du lundi de Pâques
Dans certains pays, le lundi de Pâques donne encore lieu à des coutumes folkloriques.
En Pologne, le lundi de Pâques connu sous le nom de « Śmigus-dyngus » (lundi mouillé), les Polonais s’aspergent d’eau. L’eau symbole de la vie, rappelle aux chrétiens leur baptême et avec celui-ci la participation à la mort et à la résurrection du Christ pour une vie nouvelle. Famille et amis versent de l’eau les uns sur les autres. Autrefois les jeunes hommes jetaient de l’eau sur les jeunes femmes célibataires ; le mardi elles pouvaient prendre leur revanche. Ce jour-là, les Polonais aspergeaient aussi les champs d’eau bénite.
Aujourd’hui en Hongrie, les garçons aspergent les filles de parfum. Ceci porte chance. Les filles doivent récompenser les garçons en leur donnant de l’argent ou des œufs de Pâques.
En Angleterre, la coutume pour les lundi et mardi de Pâques est appelée « lifting » ou « headline ». Les jeunes gens vont de maison en maison en transportant une chaise décorée de fleurs. Quand une fille s’assoit sur la chaise, ils la soulèvent dans les airs trois fois. Être soulevée de la sorte, devrait porter chance à la jeune fille. Elle remercie le garçon en lui remettant de l’argent ou en l’embrassant. Le lendemain, c’est au tour des filles de soulever les garçons dans la chaise.
En Italie, le lundi de Pâques est appelé « Pasquetta ». Il est de coutume de préparer un pique-nique à la campagne en famille et c’est l’occasion de manger les œufs qui ont été décorés l’avant-veille. En Vallée d'Aoste, région alpine francophone, le lundi de Pâques est dénommé « pâquerette »
Dans le sud de la France, il est (était) de coutume de faire un grand pique-nique avec la famille et les amis le lundi de Pâques à midi avec comme plat principal une grande omelette, préparée avec les œufs de Pâques. Cette tradition s'appelle « omelette de Pâques » ou « pâquette ».
Chez les pieds-noirs d'Oranie, un grand pique-nique réunit famille et amis, le plat principal étant le gazpacho pied-noir, suivi de la dégustation de la mouna (ou mona) et du lancer des bilochas (cerfs-volants de roseau et de papier cristal).
Une fête mondiale
Le lundi de Pâques est une fête reconnue et un jour férié dans un certain nombre de pays :
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Pâques est la fête la plus importante du christianisme. Elle commémore la résurrection de Jésus, que le Nouveau Testament situe le surlendemain de la Passion, c'est-à-dire « le troisième jour ». La solennité, précédée par la Semaine sainte, dernière partie du carême, commence le dimanche de Pâques.
La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la première pleine lune qui suit le 21 mars, donc au plus tôt le 22 mars, si la pleine lune tombe le soir du 21, et au plus tard le 25 avril. Il ne s'agit pas de la lune observée, mais d'une lune dite ecclésiastique, méthode de calcul traditionnelle approchée. Les Églises occidentales, ayant adopté à la fois la réforme grégorienne du calendrier et une correction concomitante pour le cycle lunaire, ont souvent un jour de célébration différent de celui des Églises orthodoxes, le décalage pouvant être de 0, 1 ou 5 semaines, selon les années (exceptionnellement 4, si la lune est nouvelle à Rome, mais pas à Constantinople).
Certaines Églises chrétiennes choisissent de pratiquer la Pâque quartodécimaine en concordance avec la Pâque juive.
Étymologie
Les mots « Pâque » ou « Pâques » viennent du latin pascha emprunté au grec πάσχα, lui-même, par l'intermédiaire de l'araméen pasḥa, issu de l'hébreu biblique pesaḥ, dérivé du verbe pasaḣ qui signifie « passer au-dessus » car, selon la Bible les juifs avaient reçu l'ordre de sacrifier un agneau indemne de toute tare et d'en badigeonner le sang sur les montants des portes afin que les puissances qui viendraient détruire les premiers nés égyptiens lors de la dixième plaie, passent au-dessus de ces portes sans s'arrêter. Chaque année les juifs commémorent cet événement lors de la fête de Pessa'h. La Passion du Christ s'étant déroulée, selon les évangiles, durant ces célébrations, le christianisme a investi cette fête et sa symbolique, le Christ devenant l'agneau immolé pour sauver l'humanité de ses péchés.
Le pluriel de Pâques ne fait pas référence à une pluralité de dates. La langue française distingue en effet la Pâque originelle juive (ou Pessa'h) et la fête chrétienne de Pâques. La première commémore la sortie d'Égypte et la liberté retrouvée des enfants d'Israël. La fête chrétienne est multiple. Elle commémore à la fois la dernière Cène instituant l'eucharistie, la Passion du Christ et sa résurrection. C'est seulement après le xve siècle que la distinction sémantique a été marquée par la graphie entre Pasque (ou Pâque) désignant la fête juive et Pasques (ou Pâques) désignant la fête chrétienne
Date de Pâques
Dates de Pâques
2000-2040
Année | Occident | Orient |
---|---|---|
2000 | 23 avril | 30 avril |
2001 | 15 avril | |
2002 | 31 mars | 5 mai |
2003 | 20 avril | 27 avril |
2004 | 11 avril | |
2005 | 27 mars | 1er mai |
2006 | 16 avril | 23 avril |
2007 | 8 avril | |
2008 | 23 mars | 27 avril |
2009 | 12 avril | 19 avril |
2010 | 4 avril | |
2011 | 24 avril | |
2012 | 8 avril | 15 avril |
2013 | 31 mars | 5 mai |
2014 | 20 avril | |
2015 | 5 avril | 12 avril |
2016 | 27 mars | 1er mai |
2017 | 16 avril | |
2018 | 1er avril | 8 avril |
2019 | 21 avril | 28 avril |
2020 | 12 avril | 19 avril |
2021 | 4 avril | 2 mai |
2022 | 17 avril | 24 avril |
2023 | 9 avril | 16 avril |
2024 | 31 mars | 5 mai |
2025 | 20 avril | |
2026 | 5 avril | 12 avril |
2027 | 28 mars | 2 mai |
2028 | 16 avril | |
2029 | 1er avril | 8 avril |
2030 | 21 avril | 28 avril |
2031 | 13 avril | |
2032 | 28 mars | 2 mai |
2033 | 17 avril | 24 avril |
2034 | 9 avril | |
2035 | 25 mars | 29 avril |
2036 | 13 avril | 20 avril |
2037 | 5 avril | |
2038 | 25 avril | |
2039 | 10 avril | 17 avril |
2040 | 1er avril | 6 mai |
Le jour de Pâques est un dimanche situé à des dates variables du calendrier grégorien comprises entre le 22 mars et le 25 avril. Des dates de jours fériés et de fêtes dépendent de ce jour de Pâques, comme le lundi de Pâques, l'Ascension, la Pentecôte, le lundi de Pentecôte.
À titre d'exemple, les dates contemporaines de Pâques sont les dimanches :
31 mars 2024
Ces dates sont celles du calendrier grégorien, qui suit le mouvement du Soleil et les saisons.
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Une couture est l'assemblage de deux ou plusieurs pièces à l'aide de fil à coudre, soit manuellement avec une aiguille, soit en utilisant une machine à coudre ou une surjeteuse. La couture est utilisée dans la fabrication des vêtements, du linge de maison (draps, mouchoirs...), des éléments de décoration (nappes, rideaux, tentures...), des chaussures, de la maroquinerie (bagages, sacs...). La première utilisation connue du mot daterait du xive siècle.
La couture des bords des plaies et incisions contribue en chirurgie à la rapidité et qualité de leur cicatrisation. On parle dans ce domaine de « suture », certains des fils utilisés ont la particularité d'être dégradés par le corps (« fils résorbables »), comme l'est le catgut.
Métier
La couture est un métier, mais aussi un loisir. Le professionnel qui pratique la couture est appelé un couturier (ou une couturière). Ses principales tâches sont la confection, la retouche ou l'ajustement de vêtements. Généralement, le couturier est appelé à exercer son métier dans un établissement spécialisé en couture, chez un teinturier, dans une manufacture de vêtements, ou encore dans une boutique de vêtements habillés, lesquelles emploient habituellement leurs propres couturiers. Toutefois, on retrouve la pratique de la couture dans différents corps de métiers, notamment chez les militaires, chez les techniciens des matériaux ou encore dans les industries fabriquant des produits qui nécessitent l'assemblage de textiles comme les tentes, abris, cerfs-volants, courroies, harnais, étuis, métiers du spectacle, etc.
Au niveau historique, en France, la corporation des couturières existe depuis la fin du xviie siècle, période où les corporations passèrent complètement sous l'autorité du roi. Par l'édit du 13 mars 1673, Louis XIV prescrivit la constitution en communauté de tous les métiers dans les villes et bourgs. C'est à cet édit que la corporation des couturières de Paris doit son existence.
« Il n'appartiendra qu'aux marchands maîtres tailleurs, disaient les statuts des tailleurs de 1660, de faire et vendre toutes sortes d'habits et accoutremens généralement quelconques à l'usage d'hommes, de femmes et d'enfants ». Cependant les tailleurs employaient beaucoup d'ouvrières ; beaucoup de femmes, d'autre part, faisaient de la couture pour leur compte personnel malgré les statuts. Les couturières, au nombre peut-être de 3.000 à Paris, furent comprises en 1673, dans la liste des métiers de Paris à ériger en corporation. Ce ne fut toutefois qu'en 1675 que le roi ordonna la création, ayant entendu « la demande de plusieurs femmes et filles appliquées à la couture pour habiller jeunes enfans et femmes et ayant montré que ce travail était le seul moyen de gagner honnêtement leur vie » ; ces femmes suppliaient qu'on érigeât leur métier en communauté. Elles représentaient qu'« il estait assez dans la bienséance et convenable à la pudeur et à la modestie des femmes et filles de leur permettre de se faire habiller par des personnes de leur sexe lorsqu'elles le jugeront à propos, que d'ailleurs l'usage s'était tellement introduit parmi les femmes et filles de toute condition de se servir des couturières pour faire leurs jupes, robes de chambres, etc. ; que nonobstant les saisies qui estoient faites par les jurez tailleurs et les condamnations prononcées contre les couturières, elles ne laissoient pas de travailler… ». Les couturières furent en effet constituées en communauté et purent légalement servir leur clientèle et faire concurrence aux maîtres tailleurs qui restèrent, il est vrai, investis exclusivement du droit de confectionner le corset et le vêtement de dessus. Cet épisode donne une idée des mille rivalités de métiers et des entraves au travail qui étaient alors la conséquence de l'organisation corporative.
Conception d'un vêtement
La conception d'un vêtement n'est pas le fruit du hasard : le vêtement qui l'habille a des règles d'architectures précises que même le plus grand des créateurs devra suivre. Ainsi, pour créer un vêtement, un couturier a deux possibilités : soit il utilise la technique du moulage qui consiste à utiliser un mannequin pour mouler le vêtement dessus et ainsi lui donner la forme voulue ; soit il utilise la technique de la coupe à plat qui consiste à tracer le vêtement sur papier (soit à plat d'où le nom de cette technique). Il existe diverses méthodes de coupe à plat et plusieurs ouvrages lui sont consacrés. Une fois que le vêtement est entièrement tracé sur papier, on obtient un patron qui servira à couper les diverses pièces de tissu nécessaires à l'assemblage du vêtement.
Types
Les types de points incluent : point de bâti ou faufilage, surfilage, surjet, surpiquage, reprisage, point devant, point arrière, point de piqûre, point de chausson, point de côté ou point caché ; et « points fantaisie » qui incluent point de croix, point de feston, point de tige, point de chaînette, jours et nids d'abeille. Les types de coutures, eux, incluent : simple, anglaise, rabattue, plate, paritieux et couchée.
Boite de couture (~ 1955).
Du fil et une aiguille.
Matériel
Les accessoires de couture incluent généralement : bouton, braguette, fermeture à glissière, fil à coudre, galon, patron, velcro et bande en biais. Les éléments du vêtement peuvent être basque, boutonnière (voir bouton), bretelle, capuche, ceinture, col, épaulette, manche, manchette, poche, parmenture, emmanchure et encolure.
Manchette
Les outils de couture incluent : aiguille à coudre, aiguille à tricoter, dé à coudre, épingle, épingle de sûreté, ciseaux à couture, machine à coudre, machine à tricoter, mètre ruban, surjeteuse, découseur ou découd-vite, porte épingles, pique-aiguille, étui à aiguilles, œuf à repriser, machine à couture, bobine colorée et craie pour tissu, règle à patchwork, perroquet de couture
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Histoire
L'histoire de la couture remonte à l'Ère Paléolithique, à la fin du solutréen et au magdalénien, il y a 21 000 ans, quand se répand l'usage des aiguilles à chas en os et en ivoire. La couture servait habituellement à lier point par point des peaux animales dans le but de concevoir des vêtements ou des abris. Les Inuits, par exemple, utilisaient le tendon du caribou en guise d'aiguille à tricoter ; les peuples indigènes des plaines américaines utilisaient des méthodes de coutures sophistiquées pour assembler les tipis. La couture s'est associée aux tissages des feuilles en Afrique pour créer des paniers. L'assemblage de vêtements à base de fibres naturelles provient du Moyen-Orient aux alentours de 4 000 ans av. J-C., voire plus tôt durant l'Ère Néolithique, en plus de la couture des vêtements.
Au Moyen Âge, les européens employaient des couturières et tailleurs. En ce temps, la couture était principalement effectuée par les femmes. Pour la majorité des peuples, le vêtement coûtait cher et les femmes devaient alors les coudre pour allonger leur durée de vie. La couture était également utilisée pour la maintenance.
Les costumes suisses. R.H. Füssli, 1830
En 1830, le manufacturier Barthélemy Thimonnier invente le premier métier à coudre.
Vers la fin du xixe siècle, l'anglais Charles Frederick Worth invente en France la haute couture — terminologie faisant de nos jours l'objet d'un décret pour son usage restrictif — et devient le premier grand couturier.
En 2020, le phénomène du confinement (lié au Covid-19), et plus généralement du faire soi-même, fait renaître l'attrait pour cet art manuel. En effet, les ventes de machines à coudre augmentent de 30 % en France, tandis que les cours en lignes, les tutoriels et les ateliers pratiques se développent
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Le martinet est un petit fouet multiple, constitué d'un manche en bois d'environ 25 cm. Les lanières, au nombre d'une dizaine, sont généralement en cuir.
C'est un instrument traditionnel de châtiment corporel qui a été largement utilisé en Europe. En France, l'usage du martinet pour fesser les enfants est cependant tombé en désuétude et il est même interdit depuis l'adoption de la loi relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires en 2019.
Le martinet est similaire au chat à neuf queues, un instrument de torture à neuf lanières ou cordes longues qui fut utilisé dans les marines, les forces armées et des institutions pénitentiaires, notamment dans l'Empire britannique ; il est également comparable à certaines versions du knout utilisé principalement dans l'Empire russe.
Origine du nom
Selon le Dictionnaire étymologique de la langue française d'Oscar Bloch et Walther von Wartburg, le nom, qui n'est pas attesté avant le début du xixe siècle, a deux explications possibles. Ou bien il s'agirait d'un diminutif de Martin, surnom attribué au bâton et qu'on retrouve chez La Fontaine. Ou bien son nom proviendrait du général français Jean Martinet, qui infligeait des exercices interminables et épuisants aux troupes de Louis XIV et exigeait un respect absolu du règlement, et qui aurait préféré l'utilisation d'un fouet à multiples lanières plutôt qu'un instrument de flagellation à lanière unique, qui pouvait tuer les hommes durant le châtiment.
Plus certainement, il est nommé par analogie avec le martinet, gros marteau à bascule mû par la force hydraulique pour battre en cadence des objets en cours de façonnage en cuivre ou en fer, du papier, du drap, du cuir, du chanvre, etc.
En France
Pendant très longtemps, jusqu'aux années 1980, de très nombreuses familles possédaient un martinet pour punir les enfants. La plupart du temps, il servait surtout à menacer l'enfant en faute sans qu'il soit réellement utilisé.
Comparable à d'autres outils de châtiment corporel utilisés depuis l'Antiquité, notamment la férule et la scutica des maîtres d'école romains, le martinet, inventé en France début du xixe siècle, est resté l'objet par excellence redouté des enfants jusque dans les années 1980, pour être ensuite vivement critiqué et abandonné. Il est considéré comme excessif de nos jours presque partout en Occident, même là où les châtiments corporels restent en vigueur.
Une rumeur non vérifiée que l'on retrouve sur les réseaux sociaux affirme qu'une jurisprudence française de 1984 ferait apparaître implicitement le martinet comme étant hors-la-loi. C'est pour cela qu'on le trouverait désormais au rayon des produits pour animaux de certaines grandes surfaces. Cependant, aucune référence à une décision de justice spécifique n'est jamais donnée qui préciserait le tribunal qui aurait pris cette décision, ce qui amène à penser que la rumeur est infondée.
Son usage au sein de la famille entrant dans la définition des violences éducatives ordinaires, il est interdit par la loi relative à l’interdiction de ces violences depuis son adoption le 2 juillet 2019 par le Sénat. Cependant, cette loi étant une loi civile et non pénale, les contrevenants ne peuvent pas être condamnés par un tribunal correctionnel à une amende ou à de la prison s’ils la violent (seules des conséquences civiles sont possibles, comme des dommages et intérêts par exemple). En revanche, si ces violences sont considérées comme de la maltraitance, elles peuvent être sanctionnées par des peines allant jusqu'à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, en application de l’article 222-13 du Code pénal qui punit les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours lorsqu’elles sont notamment commises sur un mineur de moins de 15 ans.
Jusque dans les années 1980, on pouvait trouver à la vente dans les magasins de jouets, et plus communément dans les drogueries, des martinets produits industriellement. Le martinet était aussi fabriqué de façon artisanale par des maroquiniers ou cordonniers locaux, ou par les parents eux-mêmes.
Le dernier atelier de fabrication artisanale française était celui de Suzanne Marache, qui en a produit près de 8 millions de 1945 jusqu'à son décès en 2000, dans l'ancienne halte du Tacot du petit village d'Alligny-en-Morvan. Lors des dernières années de production, les martinets, qui étaient devenus obsolètes pour l’éducation des enfants, y étaient produits et vendus comme ustensiles pour chiens ou comme ustensiles érotiques pour sex-shops.
En 2007, les 10 000 martinets vendus annuellement par un fournisseur de la région parisienne étaient importés de Chine.
Le martinet fait aussi partie des légendes enfantines, où chaque 6 décembre en Belgique, aux Pays-bas, dans le nord de la France, en Lorraine et en Alsace, le Père Fouettard (appelé Hans Trapp en Alsace et Zwarte Piet chez les néerlandophones) tout de noir vêtu et armé de son martinet qu'il cache dans sa botte, vient fouetter les enfants qui n'ont pas été sages, tandis que Saint-Nicolas distribue des friandises aux enfants sages.
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En France, une légende veut que l'origine du 8 mars remonte à une manifestation d'ouvrières américaines du textile en 1857, événement qui n'a en réalité jamais eu lieu (aucun journal américain ne le relatant). Ce mythe est né en 1955 dans L'Humanité qui relate une manifestation de couturières new-yorkaises. Cette information est relayée chaque année par la presse militante du PCF, de la CGT et celle des « groupes femmes » du Mouvement de libération des femmes, puis reprise par les quotidiens nationaux. Il s'agit d'un clin d'œil des féministes américaines qui, dans les années 1950, veulent à la fois intégrer cette journée dans le contexte américain et rendre un hommage à Clara Zetkin, 1857 étant son année de naissance.
Selon l'hypothèse de l'historienne Françoise Picq, l'initiative en revient à Madeleine Colin, féministe et secrétaire confédérale de la CGT : la commémoration étant depuis son origine encadrée par le PCF et ses organisations satellites, elle souhaite l'affranchir de cette tutelle communiste pour en faire la lutte des femmes travailleuses. L'origine de cette journée s'ancre donc bel et bien dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l'égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l'Europe, au début du XXe siècle.
Par contre un événement historique s'est produit le 25 mars 1911 dans l'usine textile Triangle Shirtwaist de New York. Dans cette usine il y avait eu des grèves et des répressions en 1909, deux ans avant la tragédie où 146 personnes, la plupart des jeunes femmes d'origine italienne et juive de l'Europe de l'Est, y compris des filles de 12-13 ans, sont mortes à cause de l'incendie de l'usine, enfermées par les patrons, Max Blank et Isaac Harris, qui s'en sortirent en dédommageant 23 familles endeuillées de 75 $.
Cette histoire, officiellement rappelée par la ville de New York et par l'ONU , bien qu'elle ne soit pas à l'origine de la naissance de la journée internationale de la femme, fait partie des épisodes les plus tragiques d'exploitation des femmes ; c'est pourquoi elle a été citée ou commémorée dans les journées internationales des femmes, où l'on se réfère encore à la mémoire historique des luttes des femmes et du mouvement ouvrier international
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La journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars et trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant l'égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle est officialisée par les Nations unies en 1977, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.
La journée de la femme fait partie des 87 journées internationales initiées ou reconnues par l'ONU. C'est une journée de manifestations à travers le monde : l'occasion de revendiquer l'égalité, de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées.
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