Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
22.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
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En France, une légende veut que l'origine du 8 mars remonte à une manifestation d'ouvrières américaines du textile en 1857, événement qui n'a en réalité jamais eu lieu (aucun journal américain ne le relatant). Ce mythe est né en 1955 dans L'Humanité qui relate une manifestation de couturières new-yorkaises. Cette information est relayée chaque année par la presse militante du PCF, de la CGT et celle des « groupes femmes » du Mouvement de libération des femmes, puis reprise par les quotidiens nationaux. Il s'agit d'un clin d'œil des féministes américaines qui, dans les années 1950, veulent à la fois intégrer cette journée dans le contexte américain et rendre un hommage à Clara Zetkin, 1857 étant son année de naissance.
Selon l'hypothèse de l'historienne Françoise Picq, l'initiative en revient à Madeleine Colin, féministe et secrétaire confédérale de la CGT : la commémoration étant depuis son origine encadrée par le PCF et ses organisations satellites, elle souhaite l'affranchir de cette tutelle communiste pour en faire la lutte des femmes travailleuses. L'origine de cette journée s'ancre donc bel et bien dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l'égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l'Europe, au début du XXe siècle.
Par contre un événement historique s'est produit le 25 mars 1911 dans l'usine textile Triangle Shirtwaist de New York. Dans cette usine il y avait eu des grèves et des répressions en 1909, deux ans avant la tragédie où 146 personnes, la plupart des jeunes femmes d'origine italienne et juive de l'Europe de l'Est, y compris des filles de 12-13 ans, sont mortes à cause de l'incendie de l'usine, enfermées par les patrons, Max Blank et Isaac Harris, qui s'en sortirent en dédommageant 23 familles endeuillées de 75 $.
Cette histoire, officiellement rappelée par la ville de New York et par l'ONU , bien qu'elle ne soit pas à l'origine de la naissance de la journée internationale de la femme, fait partie des épisodes les plus tragiques d'exploitation des femmes ; c'est pourquoi elle a été citée ou commémorée dans les journées internationales des femmes, où l'on se réfère encore à la mémoire historique des luttes des femmes et du mouvement ouvrier international
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La journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars et trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant l'égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle est officialisée par les Nations unies en 1977, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.
La journée de la femme fait partie des 87 journées internationales initiées ou reconnues par l'ONU. C'est une journée de manifestations à travers le monde : l'occasion de revendiquer l'égalité, de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées.
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Le 100 mètres est une épreuve d'athlétisme consistant à parcourir, en ligne droite, un sprint sur une distance de 100 mètres. Il est couru au très haut niveau en moins de 10 secondes pour les hommes et de 11 secondes pour les femmes. Historiquement, la course de vitesse est l'une des plus anciennes de l'athlétisme puisqu'on en retrouve la trace plusieurs siècles avant l'organisation des premiers Jeux olympiques antiques.
Considérée comme l'épreuve reine de ce sport, le 100 mètres est la discipline la plus prestigieuse des compétitions d’athlétisme, du fait de son histoire et de l'intérêt qu'elle suscite auprès des spectateurs.
Des sprinteurs de renom, pour la plupart américains, ont marqué l'histoire de la discipline : de Jesse Owens dans les années 1930, à Jim Hines, premier homme à descendre sous les 10 secondes avec l'arrivée du chronométrage électronique en 1968, en passant par Bob Hayes à la carrière fulgurante. Plus récemment, Carl Lewis a assis sa domination durant les années 1980, le Canadien Donovan Bailey et l'Américain Maurice Greene dans les années 1990. Dans les années 2000, le Jamaïcain Usain Bolt, succédant à son compatriote Asafa Powell, domine la discipline, et détient le record du monde en 9 s 58 (2009).
Chez les femmes, la première à descendre sous les 11 secondes est l'Allemande Marlies Göhr en 1977. L'Américaine Florence Griffith-Joyner établit en 1988 le record mondial dans le temps de 10 s 49.
Historique
Lors des Jeux olympiques antiques, les athlètes participent déjà à des courses de vitesse, notamment le στάδιον / stádion qui, comme son nom l'indique, est long d'un stade — celui d'Olympie mesure 192,27 m, soit 600 fois la longueur du pied d'Héraclès. C'est la course la plus courte du sport grec, qui ne connaît pas le 100 mètres moderne, et elle est l'épreuve reine des Jeux : le vainqueur donne son nom à l'olympiade. Selon Pausanias, les concurrents sont parfois si nombreux qu'il est nécessaire de procéder à deux courses éliminatoires. Le stádion est la seule épreuve lors des premiers Jeux olympiques en 776 av. J.-C., remportée à cette occasion par Corèbe d'Élis. La distance suivante pratiquée est le δίαυλος / díaulos, correspondant à deux stádions, soit environ 400 mètres.
Parmi les athlètes de l'Antiquité, on retient Léonidas de Rhodes qui remporte le stádion, le díaulos et la course en armes (un díaulos en portant un bouclier) aux Jeux olympiques de 164 av. J.-C. ainsi qu'aux trois olympiades suivantes, ou encore Astylos de Crotone qui remporte le stádion et le díaulos lors de trois olympiades consécutives, de 488 av. J.-C. à 480 av. J.-C.. Les derniers jeux sont traditionnellement fixés en 393 ap. J.-C., peu après l'édit de Théodose ordonnant l'abandon des lieux de culte de la religion grecque. Le sprint n'est alors plus pratiqué dans des compétitions organisées avant le xixe siècle.
En effet, les Britanniques initient au xixe siècle des courses athlétiques en déclinaison de leur système de mesure basé sur le mile (1 609,32 m) : le demi-mile, le quart de mile, le huitième de mile et enfin le 110 verges (100,52 m) représentant environ 1/16e du mile.
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La cordillère Centrale
La cordillère des Andes (en espagnol : Cordillera de los Andes) est la plus longue chaîne de montagnes continentale du monde, orientée nord-sud tout le long de la côte occidentale de l'Amérique du Sud. S'étendant du nord au sud sur une différence de latitude de 65°, soit environ 7 150 kilomètres, et large de 200 à 700 kilomètres (entre 18 et 20° de latitude Sud), la cordillère débute au Venezuela au nord puis traverse la Colombie, l'Équateur, le Pérou, la Bolivie, le Chili et l'Argentine, jusqu'à la pointe sud du continent. Son altitude moyenne est de 4 000 mètres et elle culmine à l'Aconcagua, à 6 962 mètres, en Argentine.
Les Andes sont la plus haute chaîne de montagnes d'Amérique. Partie de la ceinture de feu du Pacifique, nombre de ses sommets sont volcaniques, et le sommet du volcan Chimborazo dans les Andes équatoriennes est le point le plus éloigné du centre de la Terre, en raison du renflement du globe au niveau de l'équateur. Plusieurs de ces volcans figurent parmi les plus hautes montagnes sur Terre après celles d'Asie, dépassant 6 000 mètres d'altitude.
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L'aviron fait partie de la famille des sports nautiques. C'est un sport olympique depuis la création des Jeux olympiques modernes en 1896 sous l'impulsion du baron Pierre de Coubertin. Ce sport consiste à propulser une forme, étroite et allongée, de traînière à l'aide de rames, également appelées avirons, ou communément dans le milieu des pratiquants francophones « pelles ». On distingue deux catégories : l'aviron de rivière et l'aviron de mer.
Histoire
Les bateaux mûs à l'aviron sont utilisés depuis des siècles mais il n'y a que très peu de mentions de courses à l'aviron avant le xviiie siècle. Une inscription funéraire datant de 1400 av. J.-C. vante les qualités de rameur d'Aménophis II. Dans L'Énéide, Virgile mentionne la première course à l'aviron, organisée par Énée pour les funérailles de son père. Au xiiie siècle, des festivals vénitiens, appelés regata comprenaient des courses à l'aviron.
Les premières courses modernes à l'aviron ont eu lieu dans la seconde moitié du xviiie siècle entre les rameurs professionnels qui opéraient en tant que taxis sur la Tamise à Londres. Des prix étaient régulièrement remis par la London Guilds and Livery Companies ou par des riches propriétaires du bord de la rivière. Au cours du xixe siècle, l'aviron est devenu un sport amateur très populaire et ces courses attiraient des centaines voire des milliers de spectateurs. La plus ancienne course toujours existante, la Doggett's Coat and Badge, a été organisée pour la première fois en 1715 et est toujours courue entre le London Bridge et Chelsea.
Des compétitions entre professionnels se sont également développées en Angleterre au cours du xixe siècle, particulièrement sur la Tyne. En Amérique, les plus anciennes courses remontent à 1756 à New York.
Les compétitions amateurs ont débuté vers la fin du xviiie siècle en Angleterre. Il existe peu de documents d'époque mais le Monarch Boat Club d'Eton College et l'Isis Club de Westminster School existaient déjà en 1790. Le Star Club et l'Arrow Club de Londres existaient également déjà avant 1800. À l'université d'Oxford, les Bumps races (on parle de "collision" s’il arrive qu’un bateau se fasse rattraper et dépasser) ont été organisées pour la première fois en 1815 lorsque les clubs d'aviron de Brasenose College et Jesus College ont organisé leur première course annuelle tandis qu'à l'université de Cambridge, les premières courses remontent à 1827. Brasenose a remporté la première course Head of the River de l'université d'Oxford et prétend être le plus ancien club d'aviron au monde. La course annuelle entre Cambridge et Oxford a eu lieu pour la première fois en 1829 et l'intérêt suscité par cette rivalité a permis à l'aviron universitaire de se développer.
Fondé en 1818, le Leander Club est officiellement le plus ancien club d'aviron au monde. Le second plus ancien est Der Hamburger und Germania Ruder Club, créé en 1836. En France, le premier club est né en 1838 sous le nom de la Société des régates du Havre, devenu la Société havraise de l'aviron en 1890.
Au cours du xixe siècle, tout comme en Angleterre, des compétitions entre professionnels sont devenues très populaires aux États-Unis et ont commencé à attirer des foules impressionnantes. Le club d'aviron de Détroit a été créé en 1839 et est le plus ancien club du pays. En 1843, le premier club d'aviron universitaire a été créé à l'université Yale. La course Harvard-Yale est la plus ancienne compétition universitaire aux États-Unis, courue tous les ans depuis 1852.
Les premiers bateaux de compétition d'aviron étaient des « canots-yoles », dérivés dans leur conception effilée de la traînière et de la périssoire, et équipés, à partir de 1870, du banc à coulisse, puis d'outrigger (système installé en dehors de la coque permettant de supporter les rames ou avirons). Le matériau principal de construction des embarcations et équipements était le bois jusque dans les années 1960.
Aujourd'hui les clubs d'aviron utilisent la « yolette »à 4 rameurs et 1 barreur pour l'apprentissage et la randonnée
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Le breakdance, aussi appelé break dance, break, breaking, breakdancing, b-boying — terme privilégié aux États-Unis — est un style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par ses mouvements de corps saccadés, son aspect acrobatique et ses figures au sol. Un danseur de breakdance est appelé breakdancer, Bboy ou b-boy (pour un homme), Bgirl ou b-girl (pour une femme).
Bien qu’on pense qu'il est né aux États-Unis, des archives montrent qu'une forme de breakdance était dansée en Afrique, plus exactement à Kaduna, au Nigéria, dans les années 1950.
Il y a souvent un amalgame entre le breakdance et d'autres danses. Quand la presse s'y intéresse, au début des années 1980, elle ignore qu'une véritable culture de la danse a toujours été omniprésente aux États-Unis ; elle y voit un phénomène spontané et labellise toutes les nouvelles danses sous le terme unique de « breakdance ». Parmi ces danses assimilées au breakdance, il y a : le good foot, le popcorn, le funky chicken, le locking, le hustler, le popping (avec le smurf ou l'electric boogaloo, créé par les Electric Boogaloos), le hip-hop « new style » (dit « new school » aux États-Unis[réf. nécessaire]) et encore par exemple le krump, créé par Tight Eyez et Big Mijo. Ces danses étaient très populaires à l'époque des débuts du breakdance et certains b-boys l'incluent dans leur programme.
Histoire
Il est difficile de dater précisément une genèse du breakdance.
Dans le documentaire Freshests Kids, Trac2 de Starchild La rock explique que d’aussi loin qu’il le sache (il appuie sur le fait que c’est SON point de vue), les fondations du break ne sont pas arrivées avant 1970. Il y avait des breakers qui avaient l’habitude de breaker principalement debout. (Le terme break vient de DJ Kool Herc qui utilisait les breaks de ses disques pour chauffer la piste en les faisant tourner en boucle, par une technique de DJ qu'il appelait « Merry Go Round »). Kool Herc expliquait que sa technique rendait les danseurs fous, au point qu'ils atteignaient un point de non-retour (point-break)
Melle Mel (MC des Grandmaster Flash and the Furious Five) : « C’était comme un nouveau mouvement, gigantesque, quelque chose de spontané qui est arrivé dans les parcs. » Melle Mel explique que l’un des frères Nigga Twins avait l’habitude de descendre au sol pendant les soirées de DJ Kool Herc et que l'un des mouvements qu'il pratiquait ainsi consistait à tourner sur lui-même. Le MC ajoute que c’est la première fois qu’il voyait quelqu’un descendre au sol.
Le DJ d'origine jamaïcaine Kool Herc se rend compte que l'énergie des gens sur la piste de danse atteint son paroxysme à certains passages d'une chanson où ne sont présentes que la ligne de basse et la ligne de batterie. Il décide donc de jouer ces passages en boucle. Pour ce faire, il utilise deux tourne-disques et met le même disque sur les deux platines. Il passe ainsi d'un disque à l'autre, répétant un même passage, qui s'appelle un break, ou breakbeat. Comme les premiers breakers fréquentaient beaucoup les soirées de Kool Herc, celui-ci les a surnommés les breakers ou B-Boys (B pour Break). Par extension, on utilise le terme breakdance.
Par ailleurs, dans les années 1970, Afrika Bambaataa, d'abord membre des Bronx River Projects puis créateur de l'Universal Zulu Nation, va vouloir canaliser l'énergie des jeunes gens de son quartier dans des activités artistiques pour éviter qu'ils ne finissent dans des gangs. Avec DJ Kool Herc et Grandmaster Flash, ils vont faire naitre un nouveau mouvement : le hip-hop, dont les quatre piliers sont le MCing, le writing, le deejaying et le b-boying. Afrika Bambaataa créera également l'un des premiers groupes de Bboys, les Zulu Kings.
En 1979, avec des groupes comme Zulu Kings ou bien Nigger Twins, on peut enfin parler de breakdance. Les figures de sol basiques sont alors le six-pas (six-temps ou six steps), le trois-pas (trois temps, ou three steps), les freezes (baby freeze, ou le tracks — freeze exécuté à la fin d'une phase comme coupole —), le back-spin phase (rotation sur le dos), le windmill (moulin, ou coupole).
Le break va alors connaître une période d'effervescence et de créativité qui ne sera plus jamais égalée avec des groupes comme Rock Steady Crew, New York City Breakers et Dynamic Rockers. De nouveaux mouvements, plus acrobatiques, font leur apparition : le hand glide, la couronne (halos), le thomas.
En France, la première apparition officielle du breakdance remonte à la tournée New York City Rap organisée par Europe 1 en 1982, où est présent le Rock Steady Crew. En 1984, l'émission télévisée de Sydney, H.I.P. H.O.P. popularise la culture hip-hop en France ; le jury de l'émission était les P.C.B. (Paris City Breakers). L'intérêt pour le breakdance et le hip-hop s'essouffle assez rapidement, pour connaitre un renouveau au début des années 1990.
En 1990, en Belgique il est organisé un championnat de breakdance : les breakers profitent des faveurs que s'attirent des nouvelles danses venues des États-Unis telles que la hype (cf. les clips de Bobby Brown ou MC Hammer). Le championnat organisé à Bruxelles devra cependant être annulé en raison d'affrontements entre certaines bandes rivales ; une version underground de ce tournoi s'organise alors de façon spontanée, et sa qualité convaincra les participants de formaliser les institutions au breakdance pour concrétiser le potentiel artistique européen. Un an après, le Battle of the Year est créé en Allemagne.
À partir de 1986, le hip-hop, et le breakdance surtout, deviennent démodés à New York, et, du coup, subissent le même sort partout en Europe.
Compétitions
Des compétitions internationales et nationales sont régulièrement organisées depuis les années 1990. Ces compétitions prennent la forme de battles dont l'issue est votée par un jury. D'abord organisés par des amateurs et des passionnés, ceux-ci ont rapidement été médiatisés favorisant la professionnalisation des meilleurs bboys/bgirls, par les récompenses financières et le sponsoring de marques, pour la plupart de boissons énergisantes (Red bull avec le Red Bull BC One, Monster Energy avec le battle SilverBack etc...). Ces dernières années, les deux circuits professionnels internationaux majeurs étaient le Red Bull BC One pour la compétition en solo et le Battle of the year pour la compétition en équipe.
En France, entre 2000 et 2020, plusieurs battles se sont auto-proclamés "championnat de France" en l'absence de compétitions officielles, avec entre-autres le Bboyfrance qui a su s'imposer au fur et à mesure des années.
En 2020, le breakdance français a rejoint la Fédération française de danse qui lancera les premières compétitions reconnues par une fédération et permettant l'accès au statut de sportif de haut niveau en vue de l'intégration de cette discipline aux Jeux olympiques et facilitant encore la professionnalisation de la pratique.
Pour les Jeux olympiques d'été de 2024, la discipline du breakdance sera retenue.
Technique
Le breakdance se pratique en solo ou en équipe, en général au milieu d'un cercle de personnes. Les danseurs dansent chacun à leur tour en faisant un « passage » qui se déroule de la manière suivante :
Le danseur s'avance (ou parfois s'impose) au milieu du cercle et effectue des mouvements de jambe rapides qui rappellent ceux du boxeur Mohamed Ali ; cela s'appelle toprock, ou également « pas de prépa » (puisque c'est seulement le début du passage), pendant lequel le danseur s'échauffe et réserve la place nécessaire pour danser (remarque : un uprock, un salsa step, etc., peut aussi être effectué à la place du toprock) ;
Le danseur exécute des figures appelées footwork, ou passpass : pendant qu'il a les mains au sol, ses jambes courent autour de son corps ;
Le danseur effectue des figures au sol (les phases mouvement circulaire) qui soulignent soit sa vitesse d'exécution, soit sa force physique, soit sa créativité dans l'art d'enchaîner plusieurs figures, cela s'appelle des phases ou des powermoves (en anglais).
En général, chaque danseur fait partie d'un crew, avec un nom d'équipe approprié. Issue des quartiers difficiles du Bronx, cette danse en a conservé un certain esprit de gangs : ainsi, les crews se défient souvent les uns des autres (battle) ; les deux crews se font face et effectuent des passages successifs. Le vainqueur est choisi par le public ou à l'applaudimètre, ce qui a engendré des discussions interminables en raison de la partialité de cette méthode. Très vite des défis officiels jugés par des danseurs-arbitres ont été organisés, comme la compétition internationale Battle of the Year, qui se déroule dans différentes villes du monde tous les ans, ou le Red Bull BC One qui réunit chaque année dans un pays différent des danseurs de différents groupes.
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La boxe est un sport de combat pratiqué depuis le xviiie siècle à un contre un, qui recourt à des frappes de percussion à l'aide de gants matelassés. On se réfère souvent à la boxe anglaise quand on évoque la boxe. Les autres boxes ancestrales dont celles utilisant conjointement les frappes de poings, pieds et projections (savate-boxe française et pratiques orientales) ont vu leur émergence sportive quelques décennies plus tard.
Par extension, de nombreuses disciplines ont emprunté l'appellation « boxe », notamment les « boxes sportives » du xixe siècle et xxe siècle telles les boxes pieds-poings (BPP) réglementées pour certaines en Occident, le full-contact américain, le kick-boxing américain, le kick-boxing japonais ou K1 style, la savate boxe française, le chausson marseillais ou le panache (cousins de la boxe française savate), les boxes de l'Extrême-Orient dites plutôt « martiales » que « sportives » comme la boxe chinoise, le kung-fu-wushu, la boxe khmère (Pradal Serey), la boxe birmane (bama lethwei) et la boxe thaïlandaise (muay-thaï) entre autres.
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Le basket-ball ou basketball, fréquemment désigné par son abréviation basket, est un sport collectif de balle opposant deux équipes de cinq joueurs sur un terrain de forme rectangulaire. L'objectif de chaque équipe est de faire passer un ballon au sein d'un arceau de 45 cm de diamètre, fixé à un panneau et placé à 3,05 m du sol : le panier. Chaque panier inscrit rapporte deux points à son équipe, à l'exception des tirs effectués au-delà de la ligne des trois points (qui rapportent trois points) et des lancers francs accordés à la suite d'une faute (qui rapportent un point). L'équipe avec le nombre de points le plus important remporte la partie.
Le basket-ball se pratique exclusivement à la main, et les joueurs peuvent se déplacer balle en main en dribblant sur le sol ou en effectuant deux pas maximum sans dribbler. L'équipe en possession du ballon (l’équipe qui attaque) tente d'inscrire des points en réalisant des tirs, des double-pas ou des dunks, tandis que l'équipe en défense essaie de les en empêcher en réalisant des interceptions de balle ou des contres. Si le tir échoue, les joueurs des deux équipes tentent d'attraper la balle au rebond.
James Naismith, un professeur d'éducation sportive originaire du Canada, invente le basket-ball en 1891 dans l'État du Massachusetts (États-Unis) pour maintenir la condition physique de ses élèves durant l'hiver. Le sport devient rapidement populaire et se développe dans les universités et écoles secondaires en Amérique du Nord au début du siècle. La Fédération internationale de basket-ball (FIBA) est créée en 1932 et le sport est inscrit au programme des Jeux olympiques en 1936. La principale ligue professionnelle masculine des États-Unis, la National Basketball Association (NBA), est fondée en 1946 et voit émerger de grands joueurs qui contribuent à l'accroissement de la popularité du basket-ball : Wilt Chamberlain et Bill Russell dans les années 1960, puis Kareem Abdul-Jabbar, Moses Malone, Larry Bird, Magic Johnson, et surtout Michael Jordan, fréquemment considéré comme le plus grand basketteur de l'histoire, puis Kobe Bryant et LeBron James.
Le basket-ball est aujourd'hui l'un des sports les plus pratiqués au monde, avec plus de 450 millions de pratiquants en 2013. De nombreux championnats ont été créés sur les cinq continents, notamment en Europe et en Asie, où le sport est en plein essor depuis les années 2000. Les femmes représentent une bonne partie des pratiquants, malgré une plus faible exposition médiatique du basket-ball féminin. De nombreuses variantes du basket-ball se sont développées, comme le basket-ball en fauteuil roulant (aussi appelé « handibasket »), le streetball (« basket-ball de rue ») ou le basket-ball à trois contre trois. Enfin, une culture s’est peu à peu développée autour du sport et a pris forme dans la musique, la littérature, le cinéma et le jeu vidéo.
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Les échecs, ou le jeu d'échecs (prononcé : /e.ʃɛk/), sont un jeu de société de type jeu de guerre, opposant deux joueurs de part et d'autre d'un tablier appelé « échiquier » composé d'une grille carrée dessinant soixante-quatre cases, alternativement claires et sombres, nommées les cases blanches et les cases noires. Les joueurs jouent à tour de rôle en déplaçant de case en case l'une de leurs seize pièces (ou deux pièces en cas de roque), claires pour le camp des blancs, sombres pour le camp des noirs. Chaque joueur possède au départ un roi, une dame, deux tours, deux fous, deux cavaliers et huit pions. Ces différentes pièces admettent des règles propres quant à leurs déplacements possibles. À chaque tour, une pièce, en se déplaçant, est susceptible de le faire en terminant sur une case occupée par une pièce adverse qui est alors retirée du jeu. Quand un tel coup est possible au prochain tour, la pièce adverse en question est dite en prise. Quand c'est l'un des rois qui est en prise, on dit qu'il y a échec. Le but du jeu est d'infliger à son adversaire un échec et mat, c'est à dire un échec imparable.
Le jeu a été introduit dans le Sud de l'Europe à partir du xe siècle par les Arabes, mais on ignore où il fut inventé exactement. Il dérive du chatrang qui lui-même est la version perse du chaturanga de l'Inde classique. Les règles actuelles se fixent à partir de la fin du xve siècle. Le jeu d'échecs est l'un des jeux de réflexion les plus populaires au monde.
Il est pratiqué par des millions de gens sous de multiples formes : en famille, entre amis, dans des lieux publics, en club, en tournoi, par correspondance, contre des machines spécialisées, entre ordinateurs, entre programmes, sur Internet, aux niveaux amateur et professionnel. Depuis son introduction en Europe, le jeu d'échecs jouit d'un prestige et d'une aura particulière qui du « jeu des rois » l'a fait devenir peu à peu « le roi des jeux » ou encore « le noble jeu », en référence à sa dimension tactique et à sa notoriété mondiale. Il a très largement inspiré la culture, en particulier la peinture, la littérature et le cinéma.
La compétition aux échecs existe depuis les origines. On en trouverait trace à la cour d'Hâroun ar-Rachîd au viiie siècle[ Le premier tournoi de l'ère moderne a lieu à Londres lors de l'Exposition universelle de 1851. La compétition est régie par la Fédération internationale des échecs (FIDE). Parallèlement, l'Association of Chess Professionals défend les intérêts des joueurs professionnels. Le premier champion du monde d'échecs est Wilhelm Steinitz en 1886 ; le champion en titre est le Chinois Ding Liren depuis 2023.
Une théorie du jeu, développée depuis son invention et de façon intensive par les joueurs de premier plan de l'époque moderne, est transmise au travers d'une littérature échiquéenne abondante. La théorie des jeux (mathématique) décrit quant à elle les échecs comme un jeu de stratégie combinatoire abstrait de réflexion pure, fini, sans cycle et à information complète et parfaite. L'absence de cycle est garantie par les règles de nulle : répétition de position, règle des cinquante coups et impossibilité de mater.
Un des objectifs des premiers informaticiens a été de mettre au point des machines capables de jouer aux échecs. De nos jours, le jeu est profondément influencé par les capacités des programmes joueurs d'échecs, ainsi que par la possibilité de jouer sur Internet. En 1997, Deep Blue devient le premier ordinateur à battre un champion du monde en titre dans un match qui l'oppose à Garry Kasparov. Les programmes actuels ont un niveau largement supérieur à celui des meilleurs humains (le classement Elo du champion du monde est aux alentours de 2 850, celui des meilleurs programmes aux alentours de 3 500), et ils ont énormément influencé le jeu d'échecs, avec un développement encyclopédique des ouvertures.
La composition échiquéenne, la forme artistique du jeu, a produit des centaines de milliers de problèmes dans de multiples genres. Cette discipline est également sous l'égide de la FIDE, qui organise des concours spécifiques pour les compositeurs de problèmes et les « solutionnistes ». Elle édite l'Album FIDE, un recueil trisannuel des meilleures compositions.
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