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Monde

Frite : Origine

Publié à 02:51 par dessinsagogo55 Tags : plat center livre centerblog sur base merci france chez belle mode article
Frite : Origine

 

L'origine de la frite reste controversée car son nom découle de « pomme de terre frite », réduit par ellipse au simple terme « frite ». La pomme de terre ayant été cuite dans la graisse en rondelle et en bâtonnet, le terme « frite » se retrouve dans de très nombreux textes des xviiie siècle et xixe siècle sans que les auteurs précisent la forme de l'aliment, ce qui ouvre la porte à de nombreuses interprétations. Une des premières mentions est d'ailleurs donnée par le militaire hispano-chilien Francisco Núñez de Pineda y Bascuñán dans son œuvre Cautiverio feliz de 1673, le 29 novembre 1629 au fort de Nacimiento, où il décrit la nourriture offerte à deux caciques indiens, comme composée de « pommes de terre cuites et frites ».

 

Selon les Belges

 

L'hebdomadaire belge Pourquoi pas ? a publié en 1985 un article de Christian Souris qui a popularisé une fausse affirmation de l’historien belge Jo Gérard, selon laquelle les pommes de terre frites auraient existé à la fin du xviie siècle. L'article citait un manuscrit que l’aïeul de l’historien aurait rédigé en 1781 : « Les habitants de Namur, Andenne et Dinant ont l'usage de pêcher dans la Meuse du menu fretin et de le frire pour en améliorer leur ordinaire, surtout chez les pauvres gens. Mais lorsque le gel saisit les cours d'eau et que la pêche y devient hasardeuse, les habitants découpent des pommes de terre en forme de petits poissons et les passent à la friture comme ceux-ci. Il me revient que cette pratique remonte déjà à plus de cent années. » Ceci donnerait, comme date, les années 1680. Or ce manuscrit est introuvable à ce jour.

 

Pierre Leclercq, autre historien belge rappelant grâce aux travaux de Fernand Pirotte sur la pomme de terre, que celle-ci n'est arrivée dans le Namurois qu'aux alentours de 1735, considère que ces habitants n'ont pu tailler les pommes de terre et les frire qu'à partir de 1739. Au xviiie siècle, la graisse était un luxe pour les petites gens, le beurre coûtait cher, la graisse végétale se consommait sur du pain ou en potage avec parcimonie, c'est pourquoi la cuisson en friture était rarissime dans la paysannerie. Il était donc exceptionnel de trouver une poêle dans le matériel de cuisine d'un humble habitant du xviiie siècle. Pierre Leclercq est formel indiquant que « la frite est d’origine parisienne » dans un article repris par l'Université de Liège. L'origine de la frite est issue de la pratique des marchands ambulants du xviiie siècle qui trimballaient une bassine de friture dans laquelle ils trempaient de la viande et des légumes enduits de pâte à beignet. .

 

Les frites ont pourtant séduit de nombreux Belges et sont popularisées dans la cuisine locale.

 

En 1861, le Belge Philippe Édouard Cauderlier indique dans son Économie culinaire que la taille des pommes de terre à frire peut se faire en bâtonnet. Il semble que l'alternative rondelle-bâtonnet était à la mode puisqu'on la retrouve dans la deuxième édition du dictionnaire de Guillaume Belèze.

 

Dès avant 1862, les frites étaient vendues en bâtonnets dans les friteries ambulantes des frères Krieger. Cauderlier ne fait donc que reprendre une pratique courante en Belgique. Pierre Leclercq indique quant à lui que l'arrivée des frites en Belgique serait le fait de l'Allemand Frederik Krieger qui a appris à confectionner les frites à Montmartre (Paris) avant de s'installer en Belgique en 1842 pour ouvrir la première baraque à frites du pays.

 

Le 10 janvier 2014, la Région flamande reconnaît les friteries en tant qu'héritage culturel immatériel.

En 2017, la Communauté française de Belgique reconnaît également les friteries comme patrimoine immatériel.

Par contre, la communauté germanophone ne l'a pas encore reconnue.

 

Selon les Français

 

Côté français, on soutient parfois que la frite est née sur les ponts de Paris en 1789, en pleine Révolution française, sous l'appellation « pommes Pont-Neuf » quelques années après qu'Antoine Parmentier eut fait la promotion de la pomme de terre en 1771 au concours de l'académie de Besançon. Maurice Edmond Sailland dit Curnonsky (1872-1956), auteur, journaliste, défenseur de la cuisine du terroir et prince des gastronomes, cru 1927, a déclaré : « Les pommes de terre frites sont une des plus spirituelles créations du génie parisien ». En réalité, cette « pomme Pont-Neuf » est une pomme de terre coupée en lamelle puis frite, et non un bâtonnet de pomme de terre.

 

Les Français arguent que des livres du xviiie siècle citent les frites ; ainsi, par exemple, dans La Cuisinière républicaine, recueil de recettes de pommes de terre, le premier en langue française, publié en 1794 à Paris par madame Mérigot. Les frites telles qu'on les connaît aujourd'hui n'y sont pas citées, mais on y trouve notamment une recette de « pommes de terre en friture », selon laquelle on fait frire des tranches de pommes de terre préalablement trempées dans une pâte à frire à base de farine de pommes de terre. Autre exemple : en 1823, Louis Eustache Audot donne dans La Cuisinière de la campagne et de la ville, une recette de pommes frites : « Vous coupez vos pommes de terre crues en tranches, vous les jetez dans une friture bien chaude ; quand elles sont bien cassantes et de belle couleur, vous les retirez, les saupoudrez de sel fin et servez chaud. » Comme dans la recette précédente, les pommes de terre sont découpées en tranches et non pas en bâtonnets. Selon Karen Hess, historienne culinaire américaine, il semble que la découpe en tranches, qui apparaît dans toutes les recettes les plus anciennes de pommes de terre frites, était alors considérée comme plus élégante que la forme en bâtonnets.

 

Nom des frites en anglais américain

 

Les frites sont appelées French fries en anglais américain et chips au Royaume-Uni.

 

La première attestation de l'expression french fries en anglais est datée de 1894 dans le livre intitulé Rolling Stones de l'écrivain américain O. Henry, précédée en 1884 de French Fried Potatoes28. Mais c'est seulement à la fin de la Première Guerre mondiale que cette expression décolla aux États-Unis, lorsque les soldats américains qui avaient goûté des frites dans le nord de la France ou en Belgique sont retournés dans leur pays. Comme la langue parlée dans ces régions était le français, ils les auraient tout simplement appelées French fries.

 

Selon une autre version, c'est le président américain Thomas Jefferson, parce qu'il aimait beaucoup les frites préparées par son cuisinier français, qui les aurait naturellement appelées French fries. On affirme ainsi que Jefferson, président des États-Unis 1801-1809, qui fut aussi ambassadeur en France de 1785 à 1789, a probablement introduit les frites aux États-Unis en 1802, d'une recette très probablement obtenue de son chef français, Honoré Julien, et qu'il évoque de sa main déjà les potatoes fried in the French manner avec son annotation « Pommes de terre frites à cru, en petites tranches ». Là encore, on ne parle pas de bâtonnet.

 

Toutefois, les frites n'apparaissent dans les livres de cuisine populaire qu'en 1813 en Amérique, d'où leur nom de French fries, pour les Américains et les Canadiens anglophones. Cette explication est cependant contestée.

 

Pour mémoire, l'affirmation fréquemment exprimée que to french signifie « couper à la française » ou « émincer à la française » est mise à mal par la consultation d'éminents dictionnaires : le Dr James A. H. Murray cite le verbe to french comme employé pour désosser les os des viandes et nullement pour tailler des frites — qui étaient pourtant connues aux États-Unis à cette époque — et les dictionnaires Harrap's et Collins ne donnent aucun verbe de ce nom.

 

Pendant le refroidissement des relations diplomatiques franco-américaines consécutif à la guerre en Irak, son nom a été transformé temporairement en freedom fries par une partie de la droite américaine.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

Frite — Wikipédia (wikipedia.org)

 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
    Frite
    Frite : Origine
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Mineur (métier)

Publié à 01:37 par dessinsagogo55 Tags : air travail femme fond enfants place france merci afrique chevaux sur centerblog coup center femmes
Mineur (métier)

 

Un mineur est une personne travaillant dans une mine.

 

Le travail dans les mines, pénible et dangereux, concerne aussi bien les hommes que les enfants et les femmes. La silicose est une des séquelles du métier. La sainte patronne des mineurs est sainte Barbe.

 

Métiers de la mine

 

On appelait « galibot » un jeune mineur et « porion » le chef de fond. Gueule noire était le nom donné à tous les mineurs ainsi qu'à ceux qui travaillaient avec le charbon (soutier, agent de conduite des trains vapeur), par analogie aux gueules jaunes qui désignent les ouvriers des mines de fer.

 

Les principaux métiers de la mine étaient ou sont les suivants :

 

au fond

Piqueur : mineur chargé d'abattre le minerai, initialement à l'aide d'un pic, puis avec un marteau-piqueur (marteau-piqueur). C'est le plus exposé aux dangers (coup de grisou, coup de poussière, éboulement).

Haveur : mineur pratiquant des entailles dans la roche pour faciliter l'extraction de la houille ("l'abattage").

Herscheur, herscheuse : chargé(e) de remplir et pousser les berlines (wagons).

Boiseur : chargé du boisage (étayage) et de son entretien.

Ouvrier du rocher ou piqueur : chargé de percer la roche pour atteindre la veine de minerai, initialement au pic et à la barre à mine, puis à la dynamite. C'est le plus exposé à la silicose.

Monteuse de charbon : en Écosse, femme ou enfant chargée de remonter par une échelle le charbon entassé dans une hotte dorsale et fixé à leur front par une sangle.

Boutefeu : chargé des tirs de mine, c'est-à-dire de l'utilisation des explosifs.

Freinteur : constructeur des treuils.

Receveur : placé à la « recette » (porte de l’ascenseur), il est chargé de la circulation verticale.

Palefrenier : pour le soin aux chevaux.

en surface (au jour) :

Machiniste : chargé du fonctionnement des machines (pompes, ascenseurs).

Trieur, trieuse : chargé du tri entre la roche et le minerai. Ce métier est également très exposé à la silicose.

Lampiste : chargé de l'entretien et de la distribution des lampes.

De nos jours, le travail est largement mécanisé.

 

Risques

 

Dans les mines d'uranium, les fortes concentrations en gaz radon fortement radioactif sont un risque conduisant à des cancers du poumon, mis en évidence par des études statistiques, et le rapport Thomas/MacNeil de 1982. D'après les autorités françaises, officiellement, les mineurs français ne seraient pas davantage exposés au cancer du poumon et au cancer du larynx que la moyenne, contrairement à ce qui a été constaté à l'étranger.

 

Dans les mines en général, la silicose est une maladie professionnelle.

 

Le danger des mines d'uranium a conduit à la mise en place de mesures spécifiques.

 

Dans les mines de charbon pouvaient se produire des « coups de grisou », une explosion qui a lieu lorsque ce gaz entre contact avec l'air. L'explosion la plus meurtrière en France est celle de Courrières en 1906, bien qu'elle ne puisse être attribuée officiellement au grisou. Elle fait environ 1 000 morts.

 

Une explosion en France a lieu le 27 décembre 1974, dans la mine de mine de Liévin. Elle cause 42 morts. Cette explosion est connue sous le nom de catastrophe de Liévin.

 

Conditions de travail

 

Si en France le travail de fond (mais pas de surface) est officiellement interdit aux femmes et aux enfants en 1874, et perdure quelques années, s'il disparait progressivement dans les autres pays européens, il demeure répandu en 2020 pour les fillettes et les garçons dans plusieurs pays d'Afrique.

 

En 1995, la Convention sur la sécurité et la santé dans les mines (C176) est adoptée par l'O.I.T.

 

Le "Livre III" du Code minier définit les "Dispositions sociales" notamment les "Conditions de travail et santé et sécurité au travail".

 

Au Canada, le Québec et l'Ontario possèdent aussi une réglementation sur la santé et la sécurité au travail dans le domaine minier. La plupart de leur réglementation découle de retours d'expérience basés sur l'analyse d'accidents souvent mortels ou ayant occasionné des mutilations ou d'autres séquelles graves aux travailleurs.

 

Avant 1925, le travail de mineur était très difficile et dangereux notamment à cause des coups de poussière, des risques de chute dans des monteries, des éboulis. La plupart des accidents étaient mortels.

 

À noter, les risques liés à l'explosion de bâtons de dynamite jusqu'à leur remplacement par des explosifs plus puissants et plus faciles à manipuler, comme ceux de la famille des plastics.

 

Avec l'évolution des machines et engins mécaniques, les travaux sont devenus moins difficiles physiquement et ont diminué les risques. Citons l'apparition des chargeuses-navettes, foreuse à flèches diesel, boulonneuse et foreuse Long-Trou . Malgré la modernisation, certaines machines comme la foreuse à béquille, foreuse horizontale, chargeuse pneumatique sur rail et sur roue continuent à être utilisées dans plusieurs petites exploitations minières souterraines pour leur faible coût d'exploitation.

 

La modernisation a augmenté certains risques comme l'écrasement d'un mineur par un engin, les intoxications au CO2 et les coups de chaleur dans les mines fortement mécanisées. À noter, l'expansion durant un certain temps de la silicose, une maladie professionnelle irréversible.

 

Un des objectifs des ingénieurs et de la direction est la diminution des risques, et la formation et l'information des travailleurs sur ces risques et sur les précautions à prendre pour ne pas causer ou être victime d'un accident.

 

Les lieux de travail sont aujourd'hui plus sûrs malgré d'occasionnels événements malheureux.

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mineur_(m%C3%A9tier)

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Chant de Noël

Chant de Noël

 

 

Un chant de Noël (également appelé simplement un noël, avec une minuscule) est chant, chrétien ou profane, traditionnellement interprété lors de la fête de Noël. On parle aussi de chanson de Noël, notamment pour les créations contemporaines.

 

Tradition

 

D'après la tradition catholique, les premiers chants de Noël furent chantés par les anges au-dessus de la crèche pour fêter la naissance de l’enfant Jésus. Historiquement, les premiers chants de Noël étaient des chants joyeux évoquant la Nativité, parfois même des chants rythmés ou des danses. Dès le Moyen Âge on joue des « mystères de la Nativité », forme de théâtre populaire où sont mises en scène les chapitres du Nouveau Testament relatifs à la naissance de Jésus. Ces saynètes sont accompagnées de chants spécifiques, les chants de Noël. Elles évolueront vers une forme appelée « pastorale », qui se concentre sur l'annonce faite aux bergers. Très en vogue à la Cour du roi de France au xviiie siècle, les pastorales sont encore populaires dans certaines régions, notamment en Provence. Dans de nombreuses paroisses catholiques, le soir de Noël ou quelques jours avant, les enfants jouent des passages de la Nativité, accompagnés par des chants de Noël. Cette tradition est appelée Carol Service dans les pays de langue anglaise. C'est par ces traditions que sont parvenus les nombreux chants mettant en scène l'annonce faite par les anges aux bergers.

 

Le plus ancien chant de Noël français ayant subsisté jusqu’à aujourd'hui est le cantique Entre le bœuf et l’âne gris ; il remonte au début du xvie siècle.

 

Dans les pays anglo-saxons, on chante des Christmas carols, en Wallonie des heyes, en Espagne des villancicos, en Ukraine des koliadki aux portes des maisons, en Roumanie des colinde, en Pologne des kolęda, en Bulgarie des koleda, en Italie des canti Natalizi ou des pastorali, en Allemagne des Weihnachtslieder, aux Pays-Bas méridionaux du xviie siècle des cantiones natalitiæ.

 

En Angleterre, il est de tradition que des groupes de chanteurs aillent de maison en maison chanter des noëls, où ils sont récompensés par un peu d'argent, quelques cakes ou une boisson appropriée. L’argent collecté est normalement reversé à une œuvre de bienfaisance.

 

Dans les pays où elle est implantée, l’Armée du salut organise des collectes publiques sur les trottoirs à Noël, au son d'ensembles de cuivres (brass bands) jouant des noëls.

 

Dans les Antilles, en période de Noël, les familles et les amis se réunissent pour un chanté Nwel, réunion où l'on interprète des chants de Noël très rythmés. Ces chants ont pour l'essentiel été importés par les missionnaires d'Europe mais les rythmes, et parfois les paroles, ont été adaptés au goût local.

 

Principaux chants de Noël

 

En France, parmi les compositeurs ou collecteurs de noëls les plus connus, on peut noter :

Nicolas Martin (xvie siècle)

Nicolas Saboly (xviie siècle)

Antoine Peyrol (xviiie siècle)

Simon-Joseph Pellegrin (xviiie siècle)

 

Chants chrétiens (cantiques)

 

Entre le bœuf et l'âne gris

 

Douce nuit, sainte nuit (Stille Nacht, heilige Nacht)

Il est né le divin enfant

La Marche des rois

Les Anges dans nos campagnes

Minuit, chrétiens

Noël nouvelet

Venez divin Messie

Peuple fidèle (Adeste fideles)

Dans une étable obscure

C'est le jour de la Noël

Bergers l’enfant sommeille

Noël de la paix (Ô divin enfançon)

Quelle est cette odeur agréable ?

Joseph est bien marié

Çà, bergers, assemblons-nous

 

Chants profanes

 

Parmi ces chants, on peut distinguer les chants d'inspiration chrétienne évoquant la naissance de Jésus-Christ, et les chants sans référence à la Nativité.

Chants évoquant la Nativité

Bambins et Gamines ou Venez mes enfants (Ihr Kinderlein kommet)

D’où viens-tu bergère ?

Un flambeau, Jeannette, Isabelle.

Noël des voisins.

La Plus Belle Nuit du monde, paroles françaises sur l'air américain Battle hymn of the Republic (« Glory Glory Alleluia »).

Trois anges sont venus ce soir, paroles et musique d'Augusta Holmès (1845-1903).

La Provence et le comté de Nice ont fourni quelques-uns de ces noëls :

La cambo me fai mau (La jambe me fait mal).

Guihaume, Tòni, Pèire (Guillaume, Antoine, Pierre), air attribué à Nicolas Saboly dont Frédéric Mistral s’est directement inspiré pour composer l’hymne provençal La Coupo Santo (La Coupe sainte). Paroles, accès au fichier Midi et partition.

Nouvé dòu pastre (Noël du berger) composé par Louis Genari. Paroles, accès au fichier Midi et partition.

L'Ouferta de Calèna (L’Offrande de Noël), composition Georges Delrieu. Paroles, accès au fichier Midi et partition.

Pastre dei mountagno (Berger des montagnes).

Chants traditionnels profanes

Au royaume du bonhomme hiver (Winter Wonderland)

Bonhomme Hiver

Le Petit Renne au nez rouge (Rudolph the red-nosed reindeer)

Mon beau sapin (O Tannenbaum)

Noël blanc (White Christmas)

Promenade en traîneau (Sleigh Ride)

Vive le vent (Jingle Bells)

J'ai vu Maman embrasser le Père Noël (I saw Mommy kissing Santa Claus)

Chansons contemporaines

All I Want for Christmas Is You (1994), Mariah Carey

Oh Santa! (2010), Mariah Carey

Bons baisers de Fort de France (1984), La Compagnie créole

C'est Noël (1956), Fernandel, Georges Guétary, Tino Rossi

December Will Be Magic Again (1980), Kate Bush

Do They Know It's Christmas? (1984), Band Aid

Driving Home for Christmas (1988), Chris Rea

Happy Xmas (War Is Over) (1971), John Lennon

Joyeux Noël , Barbara

Joyeux Noël et Noël à la maison, Jean-Louis Murat

La Fille du Père Noël, Jacques Dutronc

Last Christmas (1984), Wham! (George Michael)

Le Père Noël et la petite fille, Georges Brassens

Le Père Noël noir, Renaud

Le Petit Noël (1934), Chanson pour Noël (1953), Le Noël des enfants noirs (1956), La Plus Belle Nuit (1961), Charles Trenet

Let It Snow! Let It Snow! Let It Snow! (1946), divers chanteurs au fil des années dont Frank Sinatra en 1950

Lettre à papa Noël, François Hadji-Lazaro

Medley Noël : Joe Dassin avec le groupe Il était une fois

Medley Noël : Joe Dassin, Carlos, Dave, Jeanne Manson

Merry Christmas Everyone (1985), Shakin' Stevens

Mistletoe, Justin Bieber (2011)

Mon plus beau Noël, Johnny Hallyday

Noël à Paris, Charles Aznavour

Noël avant terme, Pierre Perret

Noël des enfants qui n'ont plus de maison (1916), Claude Debussy

Noël ensemble, Ensemble contre le sida

Noël interdit, Johnny Hallyday

Noël que du bonheur (2005), Ilona Mitrecey

Petit Garçon (Old Toy Trains)

Petit Papa Noël (1946), Tino Rossi

Sehnsucht nach Weihnachten, Wolkenblau, composé par C. Bereiter / JM Muller

Thank God It's Christmas (1984), Queen (Freddie Mercury)

We Need a Little Christmas (1966), composé par Jerry Herman

Wonderful Christmas Time (Paul McCartney & The Wings)

 

 

Liens externes                                                  
  Chant de Noël — Wikipédia (wikipedia.org)
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Lutins de Noël

Publié à 22:24 par dessinsagogo55 Tags : blogs musique center place centerblog sur merci enfants société histoire livre
Lutins de Noël

 

Les lutins de Noël (en islandais : jólasveinarnir ou jólasveinar) sont des personnages du folklore islandais qui sont aujourd'hui considérés comme la version islandaise du Père Noël. Leur nombre a varié au cours du temps, mais on en compte actuellement treize. Ils glissent des récompenses ou des surprises désagréables dans les chaussures que les enfants posent sur les appuis de fenêtre au cours des treize dernières nuits avant la Veille de Noël. Tous les soirs, un lutin de Noël rend visite aux enfants, en laissant des cadeaux ou des pommes de terre pourries selon que ceux-ci se sont bien ou mal comportés dans l'année.

 

Histoire et origines

 

Les lutins de Noël trouvent leur origine dans le folklore islandais. Leur nombre et leur description a d'abord beaucoup varié suivant les localités, chaque lutin pouvant être considéré comme un simple farceur ou un monstre mangeur d'enfants.

En 1932, le poème Jólasveinarnir a été publié dans le livre de poésie populaire Jólin Koma (Noël arrive) par le poète islandais Jóhannes úr Kötlum (en). Le poème fit redécouvrir ce folklore à la société islandaise et fixa ce qui est maintenant considéré comme le canon : les treize lutins de Noël, leur personnalité et leur lien avec d'autres personnages folkloriques.

 

Représentations modernes

 

Les lutins de Noël sont décrits comme des êtres farceurs et malicieux, parfois comme des criminels, une bande de voyous qui vole et harcèle la population. Ils portent des noms qui décrivent leur modus operandi.

Récemment, les lutins de Noël ont été dépeints comme ayant un rôle plus bienveillant comparable à celui du Père Noël et d'autres personnages du même genre. Ils sont généralement représentés comme portant des vêtements islandais de style médiéval, mais portent parfois le costume traditionnel du Père Noël, en particulier lors de spectacles pour enfants.

Les lutins de Noël sont supposés être les fils des trolls des montagnes Grýla et de son mari, Leppalúði. Grýla est grande et effrayante, avec un goût certain pour la chair des enfants espiègles, dont on dit qu'elle les met dans une grande casserole et les fait cuire en ragoût. Grýla descend de ses montagnes pour effrayer les enfants islandais qui se comportent mal avant Noël. Son mari est plus petit et plus faible, et il reste la plupart du temps à paresser dans sa caverne. Ils sont accompagnés du Chat de Noël, une bête qui, selon le folklore, mange les enfants qui ne reçoivent pas de nouveaux vêtements pour Noël.

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lutins_de_No%C3%ABl

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Jouet

Jouet

 

Un jouet est un objet dont la fonction principale est ludique et récréative et donc de permettre le jeu.

 

Les jouets sont généralement associés aux enfants ou aux animaux domestiques, mais il n'est pas inhabituel pour les adultes et pour certains animaux non-domestiques de jouer avec des objets. Beaucoup d'objets sont fabriqués pour servir de jouets, mais certains qui sont produits pour d'autres buts peuvent également être utilisés comme des jouets.

 

L'origine des jouets remonte aux débuts de la civilisation humaine : des poupées représentant des enfants, des animaux et des soldats, ainsi que les représentations des outils utilisés par les adultes ont été découverts sur les sites archéologiques.

 

Les jouets, et les jeux en général, ont une fonction importante quand il servent à l'apprentissage : ils ont une fonction éducative, mais ils peuvent l'être de façon indirecte (pour mesurer l'adresse, la patience, le sens de l'équilibre, le savoir, l'intelligence pratique, l'esprit d'équipe, etc.). Les enfants utilisent des jouets et des jeux pour découvrir leur identité, aider leur corps à grandir, apprendre les causes et les effets d'une action, explorer les relations et pratiquer les compétences dont ils auront besoin une fois adulte. Les adultes utilisent les jouets et les jeux pour renforcer les liens sociaux, enseigner, se souvenir de leur jeunesse, découvrir leur identité, exercer leur esprit et leur corps, explorer les relations, pratiquer leurs compétences, et agrémenter leurs espaces de vie.

 

Les jouets sont plus qu'un simple divertissement et la façon dont ils sont utilisés influencent profondément de nombreux aspects de la vie.

 

Certains jouets sont fabriqués principalement pour être des pièces de collection et ne sont pas destinés au jeu.

 

Histoire

Une origine très ancienne

La plupart des jeunes mammifères, dont les humains, ont été observés en train de jouer avec tout ce qu'ils pouvaient trouver à leur portée (cf. Homo ludens, 1938). Par ailleurs, les jouets ont une histoire aussi ancienne que la civilisation humaine elle-même. Les premiers jouets ont été retrouvés en Afrique et dateraient de l’âge de la pierre. Ce sont des poupées qui auraient servi à divertir les plus petits, mais également à transmettre certaines notions de bases en médecine aux générations futures. Des jouets et des jeux ont été découverts dans des tombes d'enfants. Ils ont été décrits dans certains écrits de nos plus anciennes littératures. Les premiers jouets sont fabriqués à partir de matériaux trouvés dans la nature, comme des roches, des bâtons, et de l'argile.

 

Les jouets provenant des fouilles de la civilisation de la vallée de l'Indus (-3000 / -1000) sont de petites charrettes, des sifflets en forme d'oiseaux, des singes et des jouets qui pourraient glisser sur une chaîne.

 

Dans les fouilles de la ville de Suse (IIe millénaire av. J.-C.) ont été retrouvés dans des tombes de princes morts en bas âge des jouets miniatures à roulettes en calcaire et bitume, des représentations de lions et de hérissons, des têtes de poupées en terre cuite au visage clownesque, dont certaines présentent, à la base du cou, des trous permettant d'y attacher un vêtement et de les fixer sur des corps grossièrement façonnés.

 

Il y a plus de quatre mille ans, les enfants de l'Égypte antique jouent avec des poupées qui portent des perruques et des membres mobiles en pierre, en céramique ou en bois. Dans la Grèce antique et la Rome antique, les enfants jouent avec des poupées de cire ou de terre cuite, des bâtons, des yo-yos, des dès et des osselets, les garçons plus spécifiquement jouent aux arcs et flèches ou font des courses de char. Depuis l’Antiquité, des rôles prédéterminés sont distribués selon les sexes, reproduisant des stéréotypes ancestraux. Les jouets sont principalement offerts lors des fêtes de fin d'année (Saturnales, Anthestéries). Lorsque les enfants grecs, en particulier les filles, grandissent, il est d'usage pour eux de sacrifier les jouets de leur enfance à des dieux. À la veille de leur mariage, les jeunes filles d'environ quatorze ans offraient leurs poupées dans un temple comme un rite de passage vers l'âge adulte. Pareillement, les petits garçons romains qui jouaient avec des noix, devaient en « prendre congé ».

 

Vers les jouets modernes

 

Peu de jouets subsistent avant le xixe siècle, laissant penser qu'ils étaient peu nombreux et uniquement réservés aux enfants de familles nobles et riches, mais la vraie raison de leur rareté est qu'ils étaient fragiles et très manipulés, ainsi que construits en des matériaux périssables. Des sources historiques, un inventaires après décès, tirés des archives d'un grossiste parisien, témoignent pourtant que 500 000 jouets se trouvent en boutiques en 1782.

 

Comme la technologie a changé et que la civilisation a progressé, les jouets ont aussi changé. Alors que les jouets antiques ont été faits à partir de matériaux trouvés dans la nature comme la pierre, le bois, les os, et l'argile, les jouets modernes commencent par adopter en plus la porcelaine, le carton et le papier mâché au début du XIXe siècle, puis plus tard s'ajoutent des matériaux comme le caoutchouc, les alliages à base d'étain, et le fer-blanc, ainsi que des mécanismes à ressort. Dès les années 1920-1930, l'aluminium, les premières matières plastiques comme le celluloïd, les textiles en matières synthétiques prennent peu à peu le dessus, et finissent par s'imposer dans les années 1950.

 

Les anciens jouets étaient souvent fabriqués par les parents et la famille des enfants qui les ont utilisés, ou par les enfants eux-mêmes. Les jouets modernes, en revanche, sont souvent produits en masse et vendus dans les magasins. Le marché du jouet prend son essor en France vers 1890-1900 avec des sociétés comme Kratz-Boussac et N. K. Atlas, et les petits fabricants sont soutenus par les premiers Concours Lépine (1901-1904), dans un marché européen largement dominé par les producteurs allemands tels que Bing. Cette situation évolue dans les années 1930, avec cette fois les productions américains qui dominent le marché ; Louis Marx and Company (en) devient en 1937, le premier fabricant mondial en termes de volume.

 

Les jouets aujourd'hui

 

La nature des jouets se modifie, illustrée par les changements qui ont eu lieu dans l'un des plus anciens et des plus universels des jouets de l'homme : la poupée. Les plus anciennes étaient de simples poupées et des sculptures en bois et en paquets d'herbe. Les poupées égyptiennes sont parfois jointes de sorte que leurs membres puissent se déplacer de façon réaliste. Dès le début des années 1800 et la révolution industrielle qui marque l'âge d'or du jouet, il y avait des poupées qui pouvaient dire « maman ». Aujourd'hui, il y a des poupées qui peuvent reconnaître et identifier des objets, la voix de leur propriétaire, et choisir parmi des centaines de phrases pré-programmées pour répondre. Les matériaux à partir desquels sont fabriqués les jouets ont changé, ce qui a fait changer les jouets eux-mêmes, mais pas le fait que les enfants jouent avec des jouets.

 

En 2022, les plus grosses entreprises de jouets sont MGA Entertainment Inc., The Lego Group, Bandai Namco, Hasbro et Mattel, soit un marché largement dominé par les entreprises américaines. L'ensemble du marché pèse près de 171 milliards de dollars en termes de ventes cumulées rapportées aux chiffre d'affaires

 

Liens externes                                                  
  Jouet — Wikipédia (wikipedia.org)
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Noms du père Noël

Publié à 22:46 par dessinsagogo55 Tags : saint center afrique france monde homme enfants histoire fille noel centerblog sur merci
Noms du père Noël

 

 

Le père Noël est généralement reconnu et célébré dans la plupart des pays européens et nord-américains. Ailleurs, celui qui distribue les cadeaux durant les vacances d'hiver, incluant le nom, l'apparence, l'histoire, et la date d'arrivée, varie grandement. En Amérique latine, il est généralement désigné sous le vocable « Papá Noel », mais cette appellation connaît quelques variations dans certains pays. En Asie, les pays qui ont adopté cette tradition occidentale, célèbrent également Noël et le distributeur traditionnel de cadeaux, au moment des congés de fin d'année, tels Hong Kong, les Philippines (pays catholique), le Timor oriental, la Corée du Sud, la Malaisie, Singapour, l'Inde, et les communautés chrétiennnes d'Asie centrale et du Moyen-Orient. Les chrétiens d'Afrique et Moyen-Orient perpétuent la tradition de Noël depuis le xixe siècle et le xvie siècle. Les descendants d'anciens colonisateurs perpétuent la tradition de leurs ancêtres

 

 

 Afrique du Sud : Vader Kersfees ou Kersvader en Afrikaans; Father Christmas ou Santa Claus / Sinterklaas
 Albanie : Babagjyshi i Krishtlindjeve (« Grand-père Noël ») ; Babadimri (« Grand-père Hiver »)
 Algérie : Baba Noel ; en  Kabylie et dans les régions berbérophones : Vava Massilul ou Vava nuwal ; bien que l'Algérie soit principalement musulmane, certains foyers kabyles perpétuent la tradition de Massilul et de l'arbre de Noël (ou de la nouvelle année)
 Allemagne : Weihnachtsmann (« Homme-noël ») ; Christkind, au sud du pays
 Arménie : Ձմեռ Պապիկ (Dzmer Papik « Grand-père Hiver »)
 Australie : Santa (le plus populaire) Santa Claus ou Father Christmas (« Père Noël »)
 Autriche : Christkind (textuellement « Enfant-Christ », que l'on traduit en fait par l'Enfant Jésus mais qui, paradoxalement, est représenté par une jeune fille portant une couronne)
 Azerbaïdjan : Şaxta Baba
 Belgique : Père Noël ou Papa Noël (français) / Kerstman (néerlandais)
 Bosnie-Herzégovine : Djeda Mraz (« Grand-père Hiver »)
 Brésil : Papai Noel ; Bom Velhinho (« Bon vieil homme »)
 Bulgarie : Дядо Коледа (« Grand-père Noël »), Дядо Мраз (« Grand-père Frost ») depuis l'époque socialiste, peu employé
 Canada : Santa Claus (Anglais), Père Noël (Français)
 Chili : Viejito Pascuero
 Chine : 圣诞老人 (Shèngdàn lǎorén, « Le vieil homme de Noël »)
 Corée du Sud : 산타 클로스 (Santa Kullosu), 산타 할아버지 (« Grand-père Noël »)
 Croatie : Djed Mraz (« Grand-père Gel ») ou Djed Božičnjak (« Grand-père Noël »)
 Danemark : Julemanden
 Égypte : Papa Noël (Arabe : بابا نويل Baba Noel, du turc Noel Baba)
 Espagne et certains pays d'Amérique espagnols : « Papá Noel », « San Nicolás » ou « Santa Claus » ; Apalpador en Galice, Olentzero au Pays Basque qui se substitue souvent au Père Noël ; Pare Noel (catalan). Les rois mages également le 6 janvier.
 Espérantie : en espéranto il existe de nombreuses manières de nommer le père Noël qui reflètent la diversité du monde, comme Patro Kristnasko, Avo Frosto ou Sankta Nikolao.
 Estonie : Jõuluvana
 États-Unis : Santa, Santa Claus ; Kris Kringle ; Papa Noël (dans le sud de la Louisiane), Saint Nicholas, Saint Nick ou Father Christmas
 Finlande : Joulupukki
 France : Père Noël ou Papa Noël ; Paire Nadau (occitan) ; Tad Nedeleg (breton) ; Bizarzuri (« Barbe Blanche » au Pays Basque) ; Père Chalande (arpitan) ; Babbu natale (corse) ; Barba Calèna (niçois)
 Géorgie : თოვლის ბაბუა, თოვლის პაპა (Tovlis Babua, Tovlis Papa « Grand-père neige »)
 Grèce et  Chypre : Άγιος Βασίλης (« Saint-Basil »)
 Hongrie : Mikulás (« Nicholas ») ; Télapó (« Le Père Hiver ») ; Jézuska ou Kis Jézus (« Petit Jésus »)
 Îles Féroé : Jólamaðurin
 Inde : Jingal Bell, Santa Clause, Thatha (« Vieil homme de Noël »), Natal Bua
 Irak : Baba Noel, du turc Noel Baba
 Iran : Baba Noel, du turc Noel Baba
 Irlande : Santa Claus, Santy ou Daidí na Nollaig (« Père Noël »)
 Islande : Jólasveinn ou Yule Lads
 Israël : סנטה קלאוס (« Santa Klos »); bien que le pays, de tradition juive, ne fête pas Noël, les Arabes chrétiens le font : (ar) بابا نويل (« Baba Noel ») ou سانتا كلوز (« Santa Klawz ») ainsi que les émigrés de culture chrétienne
 Italie : Babbo Natale (« Papa Noël ») ; L'uomo vestito di rosso
 Japon : サンタさん ou サンタクロース (Santa-San « Monsieur Noël » ou Santa Kurōsu)
 Kosovo : Babadimri (« Grand-père Hiver »)
 Laponie : Juovlastállu
 Lettonie : Ziemassvētku vecītis
 Liban : Papa Noël (Arabe : بابا نويل « Baba Noel », du turc Noel Baba)
 Liechtenstein : Christkind
 Lituanie : Senis Šaltis ou Kalėdų Senelis (« Grand-père Noël »)
 Luxembourg : Kleeschen ou Krëschtkendchen
 Macédoine du Nord : Дедо Мраз / Dedo Mraz
 Madagascar : Dadabe noely / Dàdàbé nouéli
 Mongolie : Өвлийн өвгөн (Uvliin uvgun - « Grand-père de l'hiver »)
 Norvège : Julenissen
 Occitanie : Paire Nadau ou Paire Nadal
 Pays-Bas : Kerstman
 Pologne : Święty Mikołaj / Mikołaj (« Saint-Nicolas ») ; Gwiazdor dans certaines régions
 Portugal : Pai Natal
 République tchèque : Svatý Mikuláš (« Saint Nicholas »), Ježíšek (« Enfant Jésus »). Il apporte les cadeaux le soir du 5 décembre, la veille de ses vacances. Il donne souvent des fruits et des friandises aux enfants sages, des pommes de terre et du charbon aux vilains enfants
 Roumanie et  Moldavie : Moș Crăciun (« Père Noël ») ; Moș Nicolae (« Père Nicolas ») ; Moș Gerilă
 Royaume-Uni : Father Christmas, Santa (Claus), Daidaín na Nollaig (Gaélique), Siôn Corn (Gallois) et Tas Nadelik (Cornique)
 Russie : Дед Мороз (Ded Moroz, « Grand-père Gel »)
 Sardaigne : Sardinia – « Babbu Nadale »
 Serbie : Деда Мрaз / Deda Mraz (« Grand-père Gel »)
 Sri Lanka : « Naththal Seeya »
 Suède : Jultomten
 Suisse : Christkind ou Samichlaus (Allemand) / Père Noël (Français) / Babbo Natale (Italien) / Père Chalande (en langue arpitane: Canton de Genève et Savoie voisine / Bon-Enfant dans le canton de Vaud)
 Syrie : Baba Noel, du turc Noel Baba
Tahiti : Papa Noera
 Turkménistan : Aýaz baba (« Père Noël »)
 Turquie : Noel Baba (« Père Noël »), bien que les Turcs soient principalement musulmans, certains foyers perpétuent la tradition de « Noel Baba » et de l'arbre de Noël (ou de la nouvelle année).
 Ukraine : Svyatyy Mykolay ; Дід Мороз / Did Moroz
 Viêt Nam : Ông già Noel (« Grand-père Noël »).

 

 

 

Liens externes                                                  
   
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Luge

Publié à 21:46 par dessinsagogo55 Tags : center you course centerblog sur merci saint monde jeux sport histoire création pouvoir film
Luge

 

Une luge est un véhicule sur lequel on s'assied pour glisser sur la neige ou sur la glace. À l'opposé du traîneau, la luge ne comporte pas de moyen de traction.

 

Elle s'utilise sur des pentes enneigées sur lesquelles le passager se laisse glisser, contrôlant la vitesse grâce à un frein ou en laissant trainer ses pieds au sol, et pouvant faire dévier la course de la luge en se penchant d'un côté ou de l'autre. Elle peut aussi se pratiquer en période estivale grâce à la luge d'été ou bob-luge.

Histoire

 

Certains vestiges peuvent laisser penser que des luges étaient déjà utilisées avant l'an -1000 à la suite de la découverte de pistes d'os mais il est certain que la luge en tant que véhicule employé pour glisser sur la neige ou sur la glace était utilisée avant l'an 800 par les Vikings de la région de Slagen près du fjord d'Oslo. Il semble que les Vikings avaient des luges équipées de deux patins un peu comme les luges actuelles.

 

Ce fut une pratique ludique relatée par des vestiges recueillis dans plusieurs régions européennes. Dans les pays de montagnes longuement enneigées, les traîneaux et les luges ont servi de moyen de locomotion et de transport privilégié. En Allemagne l'utilisation de ce moyen de transport est attestée dès le xvie siècle selon des ouvrages allemands qui mentionnent l'utilisation de Rodeln.

 

Le secrétaire de l'évêque de Florence atteste l'utilisation de luges, qu'il appelle « ramasses » en Savoie en 1643 dans la descente du col du Mont-Cenis jusqu'à Lanslebourg : « Ayant passé le mont Cenis et cheminé dans la plaine pendant quatre milles et plus, nous arrivâmes à l'endroit où l'on commence à descendre la montagne et où l'on avait préparé les ramasses pour tout le monde [...]. Ces ramasses sont des sortes de petites chaises basses en bois, grossières, et fixées sur deux brancards qui, à l'avant, s'élèvent en pointe, à la manière d'un traîneau, pour mieux pouvoir glisser sur la glace, et sont munies de deux bâtons longs environ de deux bras, pas trop gros, que le marron1 tient à la main pour conduire, s'appuyant tantôt sur l'un, tantôt sur l'autre, pour retenir ou faire tourner la ramasse [...] Nous fîmes en moins d'un quart d'heure, avec une rapidité incroyable, une descente de quatre milles environ ».

 

Les premières pistes de luge de course sont aménagées par les propriétaires d'un hôtel dans les Alpes suisses au xixe siècle. La première piste a été construite à Davos (Suisse) en 1879. Les premières compétitions internationales s'y sont déroulées le 12 février 1883 : 21 concurrents avaient descendu une route gelée de 4 km entre Davos et le village de Klosters. Les deux gagnants, un étudiant australien et le postier de Klosters ont réalisé la course en un peu moins de neuf minutes3. En 1884, une piste artificielle de luge est également établie à Saint-Moritz.

 

La luge en tant que sport de compétition fut sous l’égide de la fédération de bobsleigh depuis 1935 jusqu’en 1954, année de création de la fédération internationale de luge. Ce n'est qu’en 1964 aux jeux olympiques d'hiver d'Innsbruck que la luge est admise en tant que sport de compétition.

 

Référence cinématographique

 

Dans le film d'Orson Welles Citizen Kane (1941), le héros déclare dans son dernier souffle « Rosebud ». Ce mot mystérieux, dont le sens est recherché durant tout le film, est le nom de sa luge, brûlée dans le dernier plan du film.

 

 

Liens externes                                                  
  Luge (loisir) — Wikipédia (wikipedia.org)
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Noël

Noël

 

Noël est une fête d'origine romaine célébrée chaque année, majoritairement la nuit du 24 décembre et la journée du 25 décembre, et pouvant avoir une signification culturelle et/ou religieuse. En tant que fête chrétienne, elle commémore la naissance de Jésus de Nazareth.

Avant la christianisation de l'Occident, une fête appelée Dies Natalis Solis Invicti, « jour de la naissance du soleil invaincu » avait été fixée au 25 décembre par l'empereur romain Aurélien en 274, comme grande fête du culte de Sol Invictus (le soleil invaincu). Aurélien choisit ainsi une date proche du solstice d'hiver, correspondant au lendemain de la fin des traditionnelles Saturnales romaines mais aussi au jour où la naissance de la divinité solaire Mithra est fêtée. Aurélien souhaite en effet unifier religieusement l'empire, en choisissant cette date il contente les adeptes de Sol Invictus et du culte de Mithra tout en plaçant la fête dans la continuité des festivités traditionnelles romaines.

La première mention d'une célébration chrétienne à la date du 25 décembre a lieu à Rome en 336. Le christianisme devient ainsi à son tour un des cultes et religions de l'Empire romain célébrant une festivité pendant cette période de l'année. L'anniversaire de la naissance de Jésus étant inconnu, il est très probable que le 25 décembre ait été choisi afin d'adopter les coutumes liées à cette date « en leur donnant un sens nouveau ». D'autre part, selon certains, il est possible qu'un texte attribué à Hippolyte de Rome en 204 ait inspiré le choix de la date.

La célébration de Noël en tant que jour de naissance de Jésus de Nazareth a conduit à la christianisation progressive de certaines traditions liées à la fête de Sol Invictus. À la suite de l'édit de Thessalonique interdisant les cultes païens, la fête de Noël chrétienne (du latin Natalis) devient l'unique festivité romaine a pouvoir être célébrée le 25 décembre et se diffuse dans l'empire dont le christianisme est devenu l'unique religion officielle. Après la chute de l'Empire romain d'Occident, la fête de Yule est remplacée de la même manière lors de la christianisation des peuples germains et scandinaves. Noël devient une des fêtes chrétiennes les plus importantes durant la période médiévale et est diffusée dans le reste du monde lors de la colonisation et de l'occidentalisation contemporaine. Néanmoins, sa célébration n'étant pas exigée par des sources bibliques et conservant toujours de nombreux éléments païens, elle est rejetée par certains groupes chrétiens comme les Témoins de Jéhovah, l'Église de Dieu restaurée, ou les Églises chrétiennes de Dieu (Christian Churches of God).

Aujourd'hui, la fête de Noël s'est fortement sécularisée et n'est plus nécessairement célébrée comme une fête religieuse. Le jour de Noël est férié dans de nombreux pays ce qui permet le regroupement familial autour d'un repas festif et l'échange de cadeaux. Le second jour de Noël (26 décembre) est également un jour férié dans plusieurs pays du nord de l'Europe (Pologne, Royaume-Uni, Pays-Bas, pays scandinaves) ainsi qu'en France, dans les trois départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle. Cela permet également la participation aux messes de Noël pour ceux qui célèbrent la fête sous sa forme religieuse. Après Pâques, Noël est en effet la deuxième fête la plus importante du calendrier liturgique chrétien (la Nativité du Seigneur est une des Douze Grandes Fêtes). Noël est une des trois Nativités célébrées par l'Église catholique, les deux autres étant celle de Jean le Baptiste, le 24 juin, et celle de Marie, le 8 septembre.

La période entourant Noël est appelée « temps des fêtes » au Canada francophone et « fêtes de fin d'année » (ou plus simplement « les fêtes ») en Europe quand on y inclut les célébrations du Nouvel An. Depuis le milieu du XXe siècle, cette période perd son aspect chrétien tout en maintenant vivante la tradition de la fête. Dans cet esprit, Noël prend une connotation folklorique, conservant le regroupement des cellules familiales autour d'un repas et l'échange de cadeaux autour du sapin traditionnel. Hors des foyers elle donne lieu à l'illumination des rues, maisons et magasins et à l'organisation de marchés de Noël. C'est également une période importante sur le plan commercial.

 

Étymologie

 
La Nativité, huile sur toile de Jean-Baptiste Marie Pierre (1763, collection privée).

Le mot Noël est attesté dès le XIIe siècle. D'après le Trésor de la langue française informatisé, ses deux plus anciennes occurrences connues se trouvent, l'une (Noel) dans le Comput de Philippe de Thaon, daté de 1113 ou 1119 ; et l'autre (Naël) dans le Voyage de saint Brendan de Benedeit, daté du premier quart du XIIe siècle

Le mot Noël partage la même étymologie que le terme équivalent dans la plupart des grandes langues romanes (italien natale ; occitan nadalnadau ; catalan nadal ; portugais natal), ainsi qu'avec les langues celtiques, à savoir, l'adjectif latin natalis signifiant « de naissance, relatif à la naissance » (de natus « né »), d'abord associé au mot latin dies « jour » dans la locution natalis dies « jour de naissance » réduite à natalis par substantivation de cet adjectif en [natále(m)], utilisé en latin ecclésiastique pour désigner la Nativité du Christ.

Ensuite [natále(m)] va subir une évolution phonétique avec la chute du [e] final, l'allongement et la palatalisation du [a] tonique non entravé, puis lénition (sonorisation) en [d] du [t] intervocalique (d’où le provençal Nadal), fricatisation en [đ] puis amuïssement, donnant la forme Nael. Dans cette position le [a] prétonique aurait dû s’affaiblir en e muet mais, dans un mot du vocabulaire religieux, soumis à des influences savantes, il y a eu effort pour le maintenir et, par dissimilation, il a abouti à [o]. Autrement dit, l’o de Noel, en face de Nael, est lié à la dissimilation des deux a de natal-, d'abord devenu *nadal (cf. occitan Nadau, Nadal, catalan Nadal « Noël »), ensuite *nathal, puis *naal, après la lénition de la consonne intervocalique [t], qui s'est finalement totalement amuïe en langue d’oïl (tout comme dans  > naïf, doublet de natif, emprunt savant, également  > muer, dérivé savant mutation,> mûr, savant matureetc.). Il existe un cas parallèle jusqu'au stade du moyen français, à savoir celui du verbe noer signifiant « nager ». Dans la plupart des langues romanes, le latin natare (cf. natation) a donné l'espagnol, catalan et portugais nadar « nager », etc., alors qu'une forme notare a donné l'ancien français noer « nager » (morvandiau nouer, normand occidental nouer cf. Nouel « Noël »).

 

C'est la seule étymologie admise aujourd'hui par les linguistes et les lexicographes.

En français standard, Noël se prononce  [nɔɛl] et le tréma sur le e : ë, apparu en 1718, note la diérèse.
Les prononciations dialectales : [nwεl] et : [nwal] sont attestées.

Nom propre de la fête chrétienne de la nativité du Christ, Noël prend une majuscule à l'initiale, majuscule qu'il conserve au pluriel. Le substantif Noël est masculin ; mais, probablement par ellipse de fête de, il est féminin lorsqu'il est employé avec l'article défini singulier : la, et sans épithète ni complément

 

Les langues celtiques possèdent un terme issu d'un étymon commun, comme le français et d'autres langues romanes, c'est-à-dire le latin natalis également, ce qui donne en brittonique : le cornique Nadelik, le gallois Nadolig et le breton Nedeleg (cf. patronyme Nédélec), sur un radical commun *Nadal-, avec lénition [t] > [d], suivi d'un suffixe brittonique. Le gaélique (irlandais et écossais) possède une forme Nollaig, dans laquelle l'amuïssement de l'intervocalique s'est effectué de la même manière qu'en français.

En revanche, les langues germaniques recourent à divers étymons pour désigner cette fête. L'anglais Christmas remonte à un vieil anglais attesté tardivement crīstes mæsse, l'ancien anglais mæsse ayant selon le site Oxford living Dictionaries édité par Oxford University Press sens de « célébration ». En allemand, Noël se dit Weihnachten et repose sur un ancien datif pluriel dans l'expression en vieux haut allemand ze wîhen nachten « dans les nuits sacrées », d'où wîhennachten > Weihnachten qui date de l'époque du paganisme germanique, où l'on organisait des fêtes sacrées les nuits d'hiver autour du solstice. On trouve cette même transposition d'une fête païenne à une fête chrétienne chez les peuples scandinaves dans le terme qui signifie Noël : islandais jól, norvégien, suédois, danois jul. Le même étymon proto-germanique *jehwlą a donné le vieil anglais ġeohol, ġēol, d'où l'anglais yule. L'ancien français jolif « gai, joyeux, plaisant, sensuel, élégant »> joli représente un dérivé de jól à l'aide du suffixe -if.

De sorte que, même si l'origine ultime du mot français Noël est effectivement liée au concept de la « renaissance » du soleil lors du solstice d'hiver, cette étymologie n'est due ni au celtique, ni au germanique, mais bien au latin. Elle provient sans doute de la fête de la Nativité du Christ, dans laquelle le natalis lié au culte romain du Sol Invictus (la fête officielle du dies natalis solis invicti, « jour de la naissance du soleil invaincu ») est extrait de son contexte païen pour prendre une signification chrétienne.

Origines

 
Enluminure, Bible géorgienne, XIIe siècle.

Bien avant l'apparition du christianisme, l'époque du solstice d'hiver était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, la maternité, la procréation et l'astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations. Ces traditions antiques ont de nombreux points de similitude avec la fête chrétienne.

Antiquité proche-orientale

Des ressemblances sont attestés entre certaines traditions et symboles associés au Noël chrétien et à d'autres cultes qui ont précédé le christianisme : la date du 25 décembre, la grotte, les bergers.

Dans le culte mithraïque apparu en Perse, la fête la plus importante – le Mithragan – se serait déroulée chaque année le jour du solstice d'hiver, jour célébrant la naissance de la divinité et la victoire de la lumière sur les ténèbres. Selon la tradition mithraïque la plus répandue dans l'Empire Romain, Mithras serait né « jaillissant du rocher » (petrogène) ou d'une grotte – élément éminemment lié au culte de cette divinité –, sous la forme d'un homme « dans l'apogée de sa jeunesse » (et non pas d'un bébé) équipé d'une torche et d'une épée, tandis que des bergers assistent à cette naissance miraculeuse. Les célébrations du culte mithraïque, fortement développé dans l'empire gréco-romain aux IIIe et IVe siècles, seront plus tard une des origines de la célébration de la fête romaine du Natalis Invicti, la naissance de Sol Invictus qui reprend ses forces et fait regagner le jour sur la nuit, le 25 décembre.

Influence sur le Christianisme

Le récit mithraïque influencera probablement la tradition littéraire et iconographique chrétienne des premiers siècles dans les descriptions de la naissance de Jésus. Certains des épisodes des Évangiles sont réadaptés en utilisant des thèmes et symboles rappelant le mitraïsme. Le culte de Mithras n'est pas la seule influence « païenne » sur le développement d'une iconographie chrétienne. Selon Robert Turcan, par exemple, les traditionnelles représentations de la Vierge à l'Enfant (thème relatif à l'enfance de Jésus et non à sa seule naissance) s'inspirent quant à elles des représentations de la déesse égyptienne Isis allaitant Horus enfant.

Théories marginales

Certains auteurs vont plus loin, affirmant que les récits des Évangiles liés à la naissance de Jésus pourraient avoir été empruntés à des mythologies plus anciennes. Par exemple, Mohammad Ali Amir-Moezzi soutient l'existence d'une tradition mithraïque et mazdéenne populaire, qui présenterait la déesse-mère Anahita (ou Anahid) comme mère de Mithra/Mithras et vierge, et qui aurait pu influencer les premiers auteurs chrétiens. Cette thèse est reprise des travaux du Prof. Mohammad Moqadam sur le mithraïsme (p. ex). Moqadam se base surtout sur des croyances perses sur Jésus lors de la période Islamique (dans lesquelles il identifie un « deuxième messie » plus ancien), sur une tradition zoroastrienne médiévale selon laquelle le Saoshyant (une figure messianique) sera né d'une vierge, et sur une citation hors contexte de l'Histoire de Vardan de l'auteur chrétien Élisée le Vardapet. Il identifie Anahita comme « vierge immaculée » sans doute à cause de son nom, signifiant « sans tache », et qui est plus probablement dû à son rôle comme déesse de l'eau ou des rivières. Anahita n'étant normalement pas identifiée comme la mère de Mithra, cette théorie reste marginale.

Judaïsme

Dans le judaïsme, la fête de Hanoucca, qui commémore la réinauguration du Temple de Jérusalem profané par les Grecs anciens, a été fixée au 25 du neuvième mois lunaire, nommé Kislev, (calendrier hébraïque) au voisinage du solstice d'hiver. Le premier livre des Maccabées insiste sur l'importance de cette date et de cette célébration.

Occident romain

Dans la Rome antique, les citoyens fêtaient les Saturnales : d'abord du 17 au 21 décembre, puis plus tard du 17 au 24 décembre, les hommes et les femmes portaient des guirlandes autour du cou et s'offraient toutes sortes de cadeaux. Les gens sacrifiaient aussi symboliquement un mannequin représentant un jeune homme, pensant ainsi transmettre la vitalité du personnage à la nouvelle année. Il est à noter que la fixation à la date du 25 décembre du solstice d'hiver est due à une erreur commise par l'astronome Sosigène d'Alexandrie, lors de la réforme du calendrier à l'initiative de Jules César en 46 av. J.-C., qui fixa le début des saisons avec un retard de un ou deux jours par rapport à la réalité.

La fête des sigillaires, « ancêtre » de la Saint Sylvestre, concluait les festivités à la fin du mois de décembre. Pendant ce temps de bascule vers l'an neuf, les gens s'offraient des menus-cadeaux de terre cuite, les esclaves devenaient les maîtres et inversement.

À partir du règne d'Aurélien (270-275), les Romains fêtent officiellement le Sol Invictus (le soleil invaincu) au moment du solstice d'hiver qui commençait la nouvelle année, annoncée par le rallongement des jours. Ce culte, qui reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra, s'est répandu aux IVe et IIIe siècles av. J.-C. et se concluait par le sacrifice d'un taureau, le Sol Invictus correspondant à la naissance du jeune dieu solaire qui, reprenant les traditions mithraïques, était censé surgir d'un rocher ou d'une grotte sous la forme d'un jeune homme.

Naissance de Jésus-Christ

Aucun texte chrétien ne précise quel jour dans l'année est né Jésus de Nazareth. Étant donné que, d'après les récits bibliques de Noël, les troupeaux sont dehors avec leurs bergers, certains auteurs en ont déduit que la naissance de Jésus ne s'est probablement pas située en hiver. Les premiers chrétiens ne fêtaient pas la naissance de Jésus-Christ comme le font les chrétiens d'aujourd'hui. D'ailleurs, pendant près de trois siècles, les chrétiens ne semblent pas avoir célébré d'autre fête annuelle que Pâques. Il aura fallu attendre plus de trois siècles et demi après Jésus-Christ pour que Noël devienne une fête religieuse officielle et encore deux siècles pour que cette fête soit généralisée.

Noël ne fait pas partie des fêtes suivies par les premiers chrétiens et ne figure pas dans les listes publiées par Irénée de Lyon et Tertullien. C’est à partir du IIIe siècle que certaines communautés chrétiennes cherchent à situer dans l’année la date de naissance de Jésus. De nombreuses dates furent proposées : 6 janvier (correspondant à l'Épiphanie, date choisie par les Basilidiens vers la fin du IIe siècle et reprise par les communautés chrétiennes d’Orient), 28 mars (mention dans De Pascha Computus, un calendrier des fêtes datant de 243), 18 novembre (date proposée par Clément d'Alexandrie)… Théologiquement, la royauté du Christ n'étant pas de ce monde, certains comme Origène (milieu du IIIe siècle) refusent même de célébrer cette naissance comme il était ainsi fait à l'époque pour un souverain temporel (roi, empereur, pharaon, reine). D'après le pape Benoît XVI, Hippolyte de Rome aurait été « le premier à affirmer avec clarté que Jésus naquit le 25 décembre […], dans son commentaire au Livre du prophète Daniel, écrit vers l'an 204 » En effet, dans certaines versions de ce texte, un passage situe la naissance de Jésus « huit jours avant les calendes de Janvier », ce qui correspondrait à la date du 25 décembre.

Progressivement va apparaître le désir d'historiciser la naissance de Jésus-Christ. À partir du IVe siècle, une fête de la conception et de la naissance de Jésus-Christ, traduites par l'Épiphanie et Noël, va prendre place à côté des fêtes plus anciennes de Pâques et de la Pentecôte dans le calendrier liturgique chrétien en composition. Aussi au ive siècle, la date du 25 décembre a été choisie comme date pour la fête de Noël, principalement dans le but de la substituer aux fêtes païennes qui étaient d'usage à l'époque, comme la fête de la renaissance du Soleil Invaincu (Sol Invictus), le solstice d'hiver et les Saturnales romaines qui avaient toutes lieu à la période du 25 décembre, « en leur donnant un sens nouveau ». Le document le plus ancien mentionnant une célébration chrétienne à cette date du 25 décembre est le Chronographe de 354 (faisant référence à des recensions remontant au moins à 336).

Histoire

Début de l'ère chrétienne

Attestée à Rome, sous le pontificat de l'évêque Libère (entre 352 et 366), une fête de l'incarnation du Sauveur se déroule le 25 décembre à l'occasion de laquelle l'évêque rassemble les chrétiens dans la basilique nouvellement construite au Vatican, achevée en 354, dans un cadre plus général qui apparaît comme celui de la constitution d'un calendrier liturgique destiné à concurrencer, à Rome, les réjouissances païennes. Les Pères de l'Église ne se sont pas opposés à ce syncrétisme à propos de la Nativité, considérant que ce choix calendaire ne pouvait donner lieu à des hérésies théologiques et qu'il confirmait la venue du Messie annoncé comme l'« astre levant » et comme le « soleil de justice » par le prophète Malachie. Noël s'est ainsi substituée aux célébrations de la fête païenne d'autant plus aisément que, les références bibliques aidant, s'est développée pour qualifier métaphoriquement le Christ nouveau-né toute une symbolique du « vrai soleil », du « nouveau soleil » resplendissant sur le monde. Le Noël chrétien peut ainsi être vu comme une contre-fête opposée par les chrétiens au Noël païen.

Cependant, cette thèse de contre-fête est actuellement remise en question par certains historiens car si la fête du Sol Invictus encadrée par les Saturnales et les calendes de janvier est bien attestée, ils considèrent les preuves de sa célébration à la date spécifique du 25 décembre, avant celle de Noël, comme faibles. La célébration chrétienne de Noël est peut-être venue combler un vide : « l'impression reste que, pour les chrétiens, les deux fêtes (le 25 décembre et le 6 janvier) s'ajoutent aux traditionnelles célébrations des Saturnales et des calendes. Au lieu de rompre avec les pratiques anciennes, la tentation est donc forte d'allonger la durée festive en lui consacrant près de quinze jours ». Il est donc possible que le choix du 25 décembre comme date commémorative de la naissance de Jésus-Christ, au IVe siècle, « ne répond pas à la préoccupation de neutraliser une fête païenne mais plutôt à un souci de profiter du symbolisme cosmique et de l'évidence du solstice pour tous les fidèles… Les Pères de l'Église auraient donc choisi le 25 décembre justement parce que cette date, pourtant riche de significations cosmiques, ne coïncidait pas avec une grande fête païenne ».

Puis les célébrations du temps de la nativité vont progressivement s'étendre, à l'instar du cycle pascal, avec une période de préparation de deux à quatre semaines — l'Avent —, puis une période qui se poursuit jusqu'à la conclusion du cycle avec la célébration de la présentation de Jésus au Temple qui prend place le 2 février à la Chandeleur. N'ayant pas de correspondance avec le calendrier hébraïque, à la différence des deux autres fêtes qui suivent ainsi le calendrier lunaire, la célébration de la naissance de Jésus-Christ suivra le calendrier solaire, ce qui ne sera pas sans poser de problèmes dans la détermination de l'année liturgique.

En 425, l'empereur d'Orient Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël. Cette commémoration se répand progressivement en Gaule et en Orient.

Moyen Âge

 
Messe de Noël, Les Très Riches Heures du duc de Berry, f.158r.

Clovis est baptisé le soir de Noël d'une année comprise entre 496 et 499.

En 506, le concile d’Agde fait de Noël une fête d’obligation.

En 529, l’empereur Justinien en fait un jour chômé.

En 800, Charlemagne est couronné empereur par le pape le jour de Noël.

En 1066, Guillaume le Conquérant est couronné roi d'Angleterre à l'abbaye de Westminster le jour de Noël.

Au Ve siècle sous le pontificat de Grégoire le Grand, la messe de minuit se célèbre déjà. Au VIIe siècle, l'usage s'établit à Rome de célébrer trois messes : la vigile (veillée) au soir du 24 décembre, la messe de l'aurore et la messe du jour le 25 décembre. Les quarante jours qui précèdent Noël deviennent les « quarante jours de saint Martin » en l'honneur de saint Martin de Tours.

 

La fête de Noël continue progressivement à se répandre en Europe : fin du Ve siècle en Irlande, au VIIe siècle en Angleterre, au VIIie siècle en Allemagne, au IXe siècle dans les pays scandinaves, aux IXe et Xe siècles dans les pays slaves. La fête s'inscrit dans le calendrier liturgique et implique une période de jeûne, l'Avent. Les gens décorent leur maison de houx et de verdure, ils s'habillent de neuf. En dehors de la messe de minuit qui marque le début de l'année liturgique, se multiplient des célébrations collectives (notamment la fête des Fous au cours de laquelle on élit le pape, l'évêque des fous, l'abbé des sots, personnages qui sont, pour une durée déterminée, rois de Noël), de nombreuses réjouissances (chants et danses, divers jeux de hasard ou d'adresse, notamment les dés) et de copieux repas (plats à base de bœuf ou d'oie engraissée). Les enfants, souvent costumés, forment des bandes de guisarts (déguisés en ancien français) qui vont de maison en maison, chanter et présenter leurs vœux, recevant en échange des fruits, gâteaux ou quelques pièces de monnaie.

Aux alentours de l'an mil, l'Église s'appuie sur l'importance du temps de Noël pour imposer aux seigneurs belliqueux une période de paix forcée, la Trêve de Dieu.

À partir du XIIe siècle, la célébration religieuse est accompagnée de drames liturgiques, les « mystères » qui mettent en scène l'adoration des bergers ou la procession des mages. Ces drames liturgiques se jouent primitivement dans les églises, puis gagnent les parvis.

À partir de la Renaissance

 
« La douzième nuit (le Roi boit) » par David Teniers.

Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons (mise en scène occasionnelle et passagère de la Nativité non plus sur des peintures, fresques, mosaïques ou bas-reliefs mais avec des statues « indépendantes ») font leur apparition dans les églises et les couvents au XVIe siècle, d'abord en Italie. Elles se répandent dans les demeures d'aristocrates au XVIIe siècle, époque à laquelle Noël devient non seulement une fête religieuse célébrée à l'église mais aussi une fête familiale plus intime.

Dans les pays réformés, les célébrations de Noël, fête jugée trop païenne ou trop catholique, sont limitées. Interdites en Angleterre à partir de 1647, elles sont rétablies en 1660 mais restent mal vues de la majorité du clergé anglais. En Amérique du Nord à Boston, les premiers colons interdisent les célébrations de Noël. L'interdit sera levé en 1681.

Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que l'aristocratie, les bourgeois et les artisans font de Noël un jour sacré de la famille. Au cours de la première révolution industrielle, se met en place un processus qui associe cadeaux, commerce et moments de générosité envers les enfants. Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas à l'Angleterre victorienne puis à l'Amérique de Roosevelt, que l'on doit la forme contemporaine de la célébration familiale de Noël avec son sapin et ses cadeaux emballés. Ce rituel apparaît en Allemagne au début du xixe siècle, sous l'influence notamment du pasteur germanique Friedrich Schleiermacher à l'origine de la théologie du sentiment et qui prône une nouvelle sensibilité noëlique centrée sur l'enfant. Selon le théologien allemand, la joie de l'enfant « devrait s'exprimer non pas dans les églises autour d'éléments controversés et arrangés de la vie du Christ, mais au sein de la famille à travers l'expérience sensible de la présence divine ».

En 1893, l'Église catholique enrichit le temps de Noël en instaurant la fête de la Sainte Famille le dimanche qui suit immédiatement Noël. Avec l'amélioration progressive du niveau de vie, la fête centrée autour des enfants et des cadeaux se diffuse à cette époque dans les couches populaires.

Avec la mondialisation des échanges culturels et la laïcisation de la société, les festivités liées à Noël prennent progressivement un caractère profane et familial et sont de plus en plus déconnectées de l'interprétation religieuse. Noël est néanmoins un jour férié dans certains pays et donne parfois lieu à des vacances scolaires permettant le rassemblement des familles.

De nos jours, il est interdit de fêter Noël en Somalie et dans le sultanat de Brunei

 

Liens externes                                                  
   
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Mère Noël

Mère Noël

 

Le père et la mère Noël (carte postale de 1919).

 

 

La mère Noël, ou Mrs Claus (« madame Noël ») dans la culture anglophone, est un personnage fictif traditionnel majeur, qui existe indépendamment du père Noël et a son histoire propre. On retrouve sa présence dans la légende suivante : "les Rois Mages auraient frappé à la porte d’une femme pour lui proposer de venir avec eux apporter des cadeaux à Jésus. Celle-ci aurait refusé, mais quelques instants après se serait ravisée. Elle aurait remplit un sac de cadeaux et se lance sur la route pour les rattraper, sans succès. Elle croisera des enfants qui n’arriveront pas à l’aider et auxquels elle distribuera les cadeaux en guise de remerciement. C’est elle qui, depuis, revient chaque année".

Dans la culture populaire, elle ne se mariera avec le père Noël qu'au début du 19e siècle1. Elle est généralement présentée comme une femme âgée, corpulente, aimable et patiente. Son image oscille entre la femme au foyer qui prépare des biscuits et entre la femme responsable qui sauve Noël et participe à la distribution des cadeaux. Elle apparaît fréquemment dans les dessins animés, livres pour enfants et sur les cartes de vœux.

 

Littérature



La femme du Père Noël est mentionnée pour la première fois dans l'histoire courte Une légende de Noël (1849), par James Rees, un missionnaire chrétien basé à Philadelphie. Dans l'histoire, un vieil homme et une femme, voyageant tous deux avec des paquets sur le dos, sont accueillis dans une maison la veille de Noël. Le lendemain matin, les enfants de la maison trouvent une kyrielle de cadeaux pour eux. Le couple se révèle être non pas le Père Noël et sa femme, mais la fille aînée de l'hôte, perdue de vue depuis longtemps, et son mari.

La Mère-Noël est ensuite mentionnée dans les pages du Yale Literary Magazine en 1851. L'auteur (étudiant publié sous le pseudonyme «AB») raconte l'apparition du Père Noël lors d'une fête de Noël, et suggère que sa femme l'aide dans son travail.

Dans le roman comique Le métropolite (1864) de Robert Saint-Clar, elle apparaît dans le rêve d'une femme, portant de hautes bottes, des jupons courts et rouges, et un grand chapeau de paille, et apportant à la femme une large sélection de parures.

Une allusion à la Mère-Noël apparaît également dans le livre pour enfants Lill in Santa Claus Land and Other Stories, écrit par Ellis Towne, Sophie mai et Ella Farman, et publié à Boston en 1878. Dans l'histoire, Lill décrit sa visite imaginaire au bureau du Père Noël et se demande si la dame écrivant à son bureau est la Mère-Noël.

Comme dans Le métropolite, la Mère-Noël apparaît dans un rêve de l'auteur CE Gardner dans son article Un Hickory Retour-Log dans le magazine Good Housekeeping (1887), avec une description encore plus détaillée de sa tenue. Elle porte une longue cape de couleur vive, ample et simple. Son visage y est décrit comme « vif et nerveux, mais bienveillant. » Elle aide Gardner, architecte, à concevoir la cuisine moderne idéale ; plan qu’il relate dans son article.

Mais c’est l’écrivaine Katharine Lee Bates qui a popularisé la figure de la Mère-Noël, à travers son poème Goody Santa Claus on a Sleigh Ride (1889)4. Goody est l'abréviation de Goodwife, l’équivalent de « Miss » ou « Mrs » aujourd’hui, qui signifie Madame. Le titre du poème est donc traduisible par « Madame Père Noël sur un traîneau ». Dans le poème de Bates, la Mère-Noël déplore que seul son mari soit glorifié, tandis qu’elle ne reçoit aucune reconnaissance malgré son travail acharné dans la confection des cadeaux. Elle refuse de se considérer comme femme au foyer et supplie son mari de l’emmener avec lui sur son traîneau pour distribuer les cadeaux aux enfants. Le Père-Noël accepte qu’elle l’accompagne mais est réticent à l’idée de la laisser elle-même déposer les présents dans les maisons. Finalement il accepte, et la Mère-Noël descend une cheminée pour réparer les chaussons d'un pauvre enfant et le remplir de cadeaux. Une fois la tâche terminée, les amants retournent à leur domicile; Mère-Noël est heureuse d’avoir exercé sa propre volonté et sa douceur.

 

  Télévision et cinéma



La Mère Noël a joué un rôle majeur dans plusieurs des promos de Noël de , une société de production américaine. Dans Santa Claus Is Comin' to Town (en) (1970), elle est présentée comme une enseignante du nom de Jessica, qui rencontre le Père Noël (alors connu comme Kris Kringle) lorsqu’il est encore jeune. À cette époque, il livre illégalement des jouets dans une ville dirigée par un despote. Elle décide de l'assister et ils tombent rapidement amoureux.

Dans The Year Without a Santa Claus (en), diffusé en 1974 (il y a aussi eu un remake en 2006), le Père-Noël a le sentiment que personne ne croit plus en lui, il pense que personne ne l’apprécie et veut rester chez lui pour Noël. La Mère Noël tente de lui montrer qu'il y a encore un certain esprit de Noël dans le monde. La Mère-Noël a fait des apparitions dans plusieurs autres promos Rankin/Bass. Dans Rudolph the Red-Nosed Reindeer (en) (1964) par exemple, elle harcèle son mari pour qu’il mange et ne devienne pas un Père-Noël maigre.

La Mère Noël apparaît également dans une comédie musicale télévisée, Maman Noël (en) (1996), jouée par Angela Lansbury. Délaissée par son mari, elle se rend à New York en 1910, et s’implique dans l'action pour les droits des femmes et contre le travail des enfants dans la fabrication de jouets.

Une des apparitions à la télévision les plus insolites de la Mère-Noël est dans un épisode spécial Noël de Billy et Mandy, aventuriers de l'au-delà. Dans cette histoire, elle se révèle être un vampire puissant qui, furieuse que le Père Noël lui laisse la plupart du travail, le transforme lui aussi en un vampire. Elle a ensuite l’idée d’essayer de conquérir le monde avant que Billy les réconcilie. Autre apparition insolite : dans un épisode de Robot Chicken spécial Noël qui parodie Dragon Ball Z, elle gagne des pouvoirs de la radiation du Pôle Nord, et devient un monstre géant que Goku, Gohan, et Rudolph doivent détruire.

Dans Joyeux Noël, Charlie Brown !, la sœur de Charlie Brown écrit au Père Noël et demande: « Comment va votre femme ? ». Dans le téléfilm suivant, C’est encore Noël, Charlie Brown, elle écrit à la femme du Père Noël elle-même, et, quand Charlie Brown observe que certains l'appellent « Mary Christmas » (calembour sur « Merry Christmas » signifiant « Joyeux Noël »), Sally la félicite sur le choix de garder son propre nom de famille.

La Mère Noël apparaît dans A Chipmunk Christmas, où elle achète à Alvin un harmonica après qu'il a donné le sien à un garçon malade. Son identité n’est pas révélée jusqu'à la fin, quand le Père Noël retourne à la maison et qu’elle est là pour l'accueillir.

La société Boost Mobile (en) a créé une certaine controverse avec une publicité mettant en vedette la Mère-Noël dans son lit avec un bonhomme de neige. Une version a été brièvement diffusée tard le soir à la télévision, tandis que deux autres versions ont été mises en ligne. De nombreuses chaînes de télévision comme Fox News et CNN ont par la suite commenté cette publicité.

Au cinéma, la mère Noël apparaît dans les films suivants :

Frère Noël (Fred Claus, 2007) - interprétée par Kathy Bates

Santa et Cie (2017) - interprétée par Audrey Tautou

 

Musique

 

En contraste avec son image stéréotypée, la Mère Noël a parfois été dépeinte comme une femme qui s’ennuie dans sa relation avec le Père Noël. C’est le cas dans la chanson Surabaya-Santa Songs de la comédie musicale de Jason Robert Brown Song for a New World, ou encore dans la chanson des Oszkars' off-color Mrs. Claus has a Headache Again (« Mère Noël a de nouveau la migraine »).

En 1987, George Jones et Tammy Wynette enregistrent Mr and Mrs Santa Claus, une chanson d’amour où ils interprètent respectivement le Père-Noël et sa femme. Bob Rivers a également enregistré une parodie du classique Me and Mrs. Jones, intitulé Moi et Mme Claus sur son album 2002 White Trash Noël. Bob Ricci aussi a enregistré une parodie du hit pop Stacy’s Mom, intitulée Mme Claus (2003).

Pour ce qui est des chansons françaises, le personnage apparaît dans Mère Noël de Pierre Perret (1972), ou encore dans La Mère Noël des Bérurier Noir sur l'album Concerto pour Détraqués (1985). Dans La fille du Père Noël de Jacques Dutronc (1966), on apprend qu'elle a eu une fille avec le Père Noël, qu'ils l'auraient appelé Marie-Noël et que cette dernière aurait eu un flirt avec le fils du Père Fouettard : Jean Balthazar.



Liens externes                                                  
  Mère Noël — Wikipédia (wikipedia.org)  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Moulin à café

Moulin à café

 

Le moulin à café est un appareil qui permet de moudre des grains de café. Le passionné et collectionneur de moulins à café est un mylokaphephile. Les premiers moulins à café apparaissent au xviie siècle.

Histoire

 

L’arrivée du café en Europe au xvie siècle implique la création d’un objet spécifique, le « moulin à café », permettant de broyer cette graine en conservant au maximum ses arômes.

 

Il apparaît rapidement que les moulins à épices sont partiellement adaptés. Pour broyer le café, la première méthode connue est l’utilisation d’un mortier avec des graines torréfiées.

 

Les premiers vrais moulins apparaissent en Europe et en Turquie en même temps au xviie siècle. En Turquie, les moulins sont composés d’un cylindre en cuivre ou en laiton. Ciselés ou ornés de pierres précieuses, ils sont dotés d'un mécanisme composé d’un axe vertical qui actionne une noix striée, et souvent d’une manivelle pliable qui se range dans le haut du moulin.

 

Les premiers moulins français sont des modèles de luxe pour les salons de la grande noblesse. Saint-Étienne sera un centre important de production de ces modèles exceptionnels, utilisant le savoir-faire de la mécanique de précision appliqué depuis longtemps dans la fabrication des armes. La plus belle collection de moulins à café de salon se trouve au musée Le Secq des Tournelles à Rouen en Normandie.

 

En France, les premiers moulins « de série » sont appelés « modèles Louis XIV ». Ils ont un corps taillé dans un seul morceau de bois. C’est pour cette raison qu’on les qualifie de monoxyle. Ils sont le plus souvent en noyer. Ils étaient fabriqués à la demande par les taillandiers ou les maréchaux-ferrants. À l’époque, ces moulins étaient des objets de luxe.

 

Au fur et à mesure du développement de la consommation de café, des moulins strictement fonctionnels font leur apparition vers le milieu du xviiie siècle. Ils sont en général équipés d’une patte de fixation permettant de les fixer à la table. Ce type de moulin est dit « moulin entonnoir » dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert en raison de leur forme.

 

Le modèle-star de l’époque est le modèle dit sablier. Il est composé de deux cônes reliés par une fixation à baïonnette. Il est équipé lui aussi d’un dispositif de fixation.

 

Les types de moulin sont très différents selon les régions où se développe le café, comme la Hollande, l’Espagne.

 

Le xixe siècle, siècle de l’industrialisation, correspond à la vraie popularisation du café. La raison est aussi historique car le siècle débute en 1806 par un coup de force de Napoléon Ier, (dont le moulin personnel est un des plus célèbres de la collection Malongo) qui instaure le blocus contre toutes les marchandises britanniques. En représailles les Britanniques coulent les bateaux qui livrent des produits exotiques en Europe. Les stocks s’accumulent chez les producteurs. Après la bataille de Waterloo, ces stocks libérés provoquent un effondrement du cours du café.

 

Les fournisseurs développent alors les moulins de comptoir pour que chaque épicerie puisse fournir du café moulu à ses clients. Cette époque correspond aussi à la grande période du moulin à arbre horizontal. Il voit aussi une explosion des formes et des mécanismes. L’utilisation de l’acier permet l’avènement d’une vraie industrie du moulin à café.

 

Le xixe siècle, c’est aussi la période pendant laquelle le moulin cubique va faire son apparition en s’imposant comme la meilleure solution pour un usage individuel. Le moulin flamand en bois à colonnette avec son bol ouvert, puis le moulin Peugeot en France à partir de 1840.

 

Le xxe siècle correspond à l’apogée mais aussi à la mort du moulin à café. L’aventure Peugeot avec un glorieux épisode de moulin mural, puis les moulins électriques jusqu’en 1975.

 

Moulins à café Peugeot

 

Peugeot est notamment connu en France grâce à ses voitures, mais il a commencé au xixe siècle par des moulins à café de ménage de forme cubique, qui sont toujours commercialisés.

 

Peugeot débute dans l'industrie des moulins à café vers 1840 dans le Doubs. La famille Peugeot, originaire du pays de Montbéliard, avait sur ses terres des moulins à eau qui ont marqué les emplacements des futures usines.

Jean-Pierre Peugeot (1734-1814) laisse en héritage à ses fils une teinturerie, une huilerie et un moulin. La Révolution française permet le rattachement du pays de Montbéliard à la France. Les deux fils aînés de Jean-Pierre Peugeot, Jean-Frédéric (1770-1822) et Jean Pierre (1768-1852) transforment le moulin du lieu-dit du Sous-Cratet en fonderie d'acier (1810) en s’associant avec Jacques Maillard-Salins. Cette usine fournit les horlogeries en ressorts d'acier, puis à partir de 1833, de la grosse quincaillerie, puis des scies à rubans, des outils.

 

À partir de 1840, elle lance un moulin à café cubique en bois, avec mécanisme intérieur en acier.

 

La trace la plus ancienne de vente de moulins à café remonte à 1840, selon les livres de compte de la société « Peugeot frères aînés », la firme principale ayant été fondée en 1832.

 

En 1846, ils forment une société en nom collectif « Peugeot aînés et Jackson frères », la production s'accroît et se diversifie. À la gamme d'outillage s'ajoutent des moulins à café. Des moulins cubiques ont leur tiroir bloqué à l'avant par une plaque en laiton fixée légèrement au-dessus du tiroir par une vis et portant l'inscription « Peugeot-Jackson-Pont-de-Roide Doubs », utilisée de 1866 à 1877.

 

Puis les raisons sociales se succèdent au fur et à mesure des modifications de statuts :

« Peugeot aînés et Cie » avec même plaque de blocage, portant comme emblème un éléphant, de 1878 à 1893 ;

 

« Peugeot et Cie » de 1894 à 1910, avec le même type de plaque qui, en plus du laiton, peut être en acier. Celle-ci peut être remplacée par une petite plaque classique, ne servant plus de bloque-tiroir, fixée par deux vis.

 

De 1910 à 1938, on ne trouve plus que des plaques fixes en laiton ou laiton nickelé, en losange aux angles arrondis, de deux tailles, toujours « À l'éléphant » et avec les inscriptions « Peugeot et Cie » « Pont-de-Roide, Doubs ». L’éléphant de Peugeot et Cie est l'équivalent du lion de « Peugeot frères ». De façon courante, on dit « Peugeot Pont-de-Roide » pour désigner ces moulins. Les deux sociétés sont regroupées en 1933 mais la production se poursuit sous chaque marque encore quelques années. Les moulins « Peugeot-Pont-de-Roide » sont moins nombreux que les « Peugeot frères ».

 

Ce sont les « Peugeot frères » qui ont donné aux moulins cubiques en bois leur notoriété et en ont fait le symbole du moulin à café. Les cubiques en bois ont été la plus importante production des moulins Peugeot. Ils existent en 56 modèles différents représentant 280 versions, si l'on différencie les essences de bois, les tailles, le matériau des calottes, les couleurs, les décors.

 

Commencées en 1840, les ventes se sont poursuivies jusqu'en 1960 : « cent vingt années de fabrication qui témoignent de la qualité exceptionnelle de ces moulins », selon le catalogue général édité en 1993 par le musée Peugeot de Sochaux.

 

Les premiers moulins décorés, à dessins bleus ou polychromes, apparaissent en 1904, leur fabrication cessant en 1915. D'autres, d'un style différent, se font à partir de 1930. À partir de 1930, devant la multiplication des modèles bon marché, Peugeot produit des modèles standards, sans marque, pour les grands magasins, BHV, La Samaritaine, etc. Certains sont vendus à des grossistes qui apposent leur propre marque : J.L. Norly, Le Vainqueur, Dalto. Les modèles « belges » à trémie extérieure (bol fermé) avec ou sans colonnettes n'étaient vendus qu'à l'exportation.

 

Les « moulins silencieux » datent de 1938. Ils sont équipés d'une trémie en tôle absorbant les vibrations du mécanisme et supprimant toute déformation. La plaque la plus ancienne, datant de 1851, porte l’inscription « Peugeot Frères d’Hérimoncourt brevetée S.D.DU.G. ». C’est une petite plaque rectangulaire aux coins coupés, en laiton. En 1855, Hérimoncourt est remplacé par Valentigney. À partir de 1865, la plaque s’ovalise et à partir de 1880 apparaît le fameux lion Peugeot, dit « Lion sur flèche », de profil, debout, en marche sur ses quatre pattes, en équilibre sur une flèche. De 1910 à 1941, elle se fait aussi bien en laiton (jaune) ou en laiton nickelé. La plaque octogonale — sans lion — marquée Peugeot frères avec un croissant et « mouvement acier forgé » est apposée sur des moulins bon marché vendus en grands magasins, entre 1934 et 1936.

 

La décalcomanie fait son entrée en 1936. Elle décore un autocollant gris et ovale marqué, en noir, d'un lion sur flèche et des mots « Peugeot frères » (1936-1945). De 1938 à 1961, cet autocollant prend la forme d'un écu, assez large, aminci à partir de 1950.

 

Les manivelles sont en acier rond poli ou, à partir de 1890, nickelé sur les modèles de luxe. Les calottes en tôle sont peintes bronze ou vert, en laiton ou laiton nickelé. Le chargement se fait par l'arrière, jusqu'en 1935, par la droite ensuite jusqu'en 1960.

 

Entre 1932 et 1934, on voit des calottes nickelées à chargement par le devant. Entre 1935 et 1939, la calotte nickelée est à chargement par le côté. Peugeot a aussi commercialisé des moulins en tôle. Le premier apparaît dans le catalogue de 1872. Il s'en est fabriqué jusqu'en 1936, dont de nombreux sont peints façon bois, chêne ou noyer. Peugeot a réalisé aussi des moulins cylindriques, dits de voyagede soldat, ou même « turcs » (modèle H), le modèle G étant le plus célèbre pour les collectionneurs.

 

Après la Première Guerre mondiale, Peugeot a eu le mérite de populariser le moulin mural de ménage. Peugeot a pris pour modèle des moulins américains du début du xxe siècle. Les premiers, en bois verni, ressemblent à de hautes boîtes rectangulaires généralement métalliques, en vente de 1920 à 1935.

 

En 1923, il commercialise les moulins muraux à trémie en faïence blanche ou décorée d'un moulin hollandais. Il ne s'agit plus d'une boîte compacte renfermant les trois parties du moulin à café. Sur une planchette en bois s'appuie une longue trémie rectangulaire, à arêtes arrondies, au-dessus d'un carter en aluminium, contenant le mécanisme broyeur, et sur lequel s'enclenche la manivelle. La mouture tombe dans un récipient en verre gradué dont les bords supérieurs glissent sous un support à rigoles. Le mécanisme, dit aussi mouvement, est en acier forgé. Le couvercle se fait en laiton ouvragé terminé par un gland, ou en laiton plat. Produite entre 1936 et 1961, la « gamme des provinces françaises », a particulièrement attiré l'attention, elle est composée de dix exemplaires en chromolithographies chaudement colorées.

 

La manivelle se modifie avec le temps. D'abord à une seule courbe, elle prend, après 1932, une forme en S ronde ou plate ajourée. À partir de 1955, elle est droite et cadmiée. À partir de 1932, le carter est en fonte. Les mouvements ont une telle réputation que de nombreux carters Peugeot KM9 équipent des modèles de différentes marques, avec des trémies de fabrication particulière. « Tous nos moulins sont silencieux », affirment alors les annonces publicitaires. Des trémies profilées, trapézoïdales, englobant le mécanisme, donnent une ligne moderne aux derniers moulins muraux, en faïence blanche en 1937-1938, en acier laqué de ton crème de 1948 à 1951, de ton blanc entre 1952 et 1955.

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Moulin_à_café

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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