Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
08.06.2024
18132 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1201)
· A à Z : Sommaire (349)
· Mannequin de charme (955)
· Musique (413)
· Calendrier : Événements (332)
· Monde : France (2668)
· Département : Meuse (285)
· Cinéma : Films à classer (155)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (211)
afrique air amour annonce art article background base belle blogs bonne center
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
i love songs from this artist
Par Anonyme, le 31.05.2024
tu étais tellement bonne avec ta poitrine
Par Richard , le 27.05.2024
quelle belle femme!une vraie japonaise
elle est trop belle!beau visage
elle serai encore plus belle avec le
Par Anonyme, le 21.05.2024
ce qui a définitivemen t condamné le bismark c'est le fait que son gouvernail endommagé a l'a empêché de manoe
Par Anonyme, le 13.05.2024
moteur de recherche noormale
Par allan &rareu, le 02.05.2024
La famille des cuivres regroupe des instruments à vent (également appelés aérophones) où le son est produit par vibration des lèvres dans une embouchure.
Contrairement à ce que leur nom laisse penser, ce n'est pas la matière qui est déterminante dans cette classification, mais la similarité de technique utilisée par le sonneur pour produire le son : faire vibrer la colonne d'air expirée par la vibration des lèvres, et transmettre cette vibration — la plupart du temps au moyen d'une embouchure — à un corps sonore présentant l'aspect d'un tube qui peut être de longueur variable, .
Ainsi, même si la majorité des cuivres modernes sont en laiton — un alliage à base de cuivre et de zinc — certains « cuivres » ne sont pas en métal, mais en bois (comme le cor des Alpes ou le Didgeridoo), en bois recouvert de cuir (cornets à bouquin et serpents), en fibre de verre (certains soubassophones). Les « cuivres » rudimentaires pouvaient être en os, corne ou ivoire (oliphant), terre cuite, coquillage (pù polynésien), roseau, ou toute matière pouvant présenter l'aspect d'un tube. Inversement, certains instruments de musique à vent, fabriqués en métal, voire en alliage de cuivre, ne font pas partie des « cuivres » au sens défini précédemment, car le principe d'émission diffère. C'est le cas du saxophone, qui appartient à la famille des bois bien qu'il soit majoritairement composé de laiton.
Cette confusion provient sans doute de l'habitude argotique de désigner l'ensemble des instruments à vent d'un même orchestre de variétés (rock, typique...), sous l'appellation section cuivres. On retrouve ce phénomène en langue anglaise avec le mot horns (cors, au sens littéral). Il est également possible qu'elle provienne de la différenciation existante au sein de l'orchestre classique, où tous les "bois" étaient effectivement en bois (flûte traversière en bois, pas de saxophone...) et tous les "cuivres" en cuivre (ou un alliage constitué de cuivre).
Pour bien comprendre le principe de fonctionnement des cuivres, il convient de se référer à la théorie acoustique des harmoniques. En simplifiant à l'extrême, cela revient à dire qu'un tube d'une longueur donnée, peut générer un son fondamental (le plus grave possible sur ce tube), et une série de sons plus aigus, aux intervalles toujours identiques. Dans le cas des cuivres, sur une longueur donnée, on peut faire entendre tel ou tel son de la série en faisant varier les paramètres suivants : tonicité des muscles de la face sur le pourtour de la bouche, volume d'air expulsé, vitesse de l'air expulsé
Principe du piston des cuivresLa hauteur du son fondamental (et de sa série d'harmoniques corollaires) est directement liée à la longueur du tube. Un tube long donne un son grave (tuba), un tube court donne un son aigu (trompette). Pour faire varier cette hauteur, la longueur du tube doit être modifiée au moyen de divers mécanismes. La coulisse du trombone, est le mécanisme le plus ancien (Moyen Âge). Certains cuivres ont utilisé des clefs, comme la trompette conçue à la fin du XVIIIe siècle à Vienne pour Anton Weidinger. Le cylindre rotatif des cors d'harmonie et des trompettes à palettes a vraisemblablement été inventé en 1824. Le piston Périnet, ou piston parisien, abouti à sa forme définitive en France en 1839. Ces deux derniers dispositifs permettent de changer le trajet de l'air en vibration dans l'instrument.
Harmoniques du claironLes cuivres naturels sont de simples tuyaux, dont la longueur ne peut être variée dans l'instant de jeu. Ne pouvant donc produire que peu de notes (sauf cas particulier du cor naturel et des bugles à clefs), ils ont longtemps été utilisés essentiellement comme moyen de communication, appelés alors instruments d'ordonnance.
Les cuivres
Cuivres clairs(à perce cylindrique)
Trompettes
Trompette de cavalerie (trompette naturelle)
Trompette piccolo
Trompettes en si, ut, sol, ré, mi, fa
Trompette de cavalerie basse
Trompette-cor ou cor de cavalerie
Trompette basse
Trombones
Trombone soprano (trompette à coulisse)
Trombone alto
Trombone ténor (à coulisse ou à pistons)
Trombone basse
Trombone contrebasse
Tubas
Euphonium (tuba ténor)
Hélicon
Sousaphone
Tuba en fa
Tuba en ut
Cuivres doux (à perce conique)
Clairon
Cornet à pistons
Cors :
Cor d'harmonie
Cor naturel
Trompe de chasse
Mellophone
Tuba wagnérien, Saxotromba
Saxhorns
Bugle en mi (saxhorn sopranino)
Bugle en si (saxhorn soprano)
Saxhorn alto (ou pichotte)
Saxhorn baryton
Saxhorn basse
Saxhorn contrebasse en mi (Bombardon)
Saxhorn contrebasse en si (Contrebasse à vent)
instruments traditionnels
Didgeridoo
Qarnay ouzbek
Cor des Alpes
instruments anciens
Cornet à bouquin
Ophicléide
Sacqueboute
Serpent
instruments rares
Jazzophone
Bugle
Euphonium
Cornet à pistons
Trombone à coulisse
Qarnays lors d'un mariage ouzbek
Naviguez RAPIDEMENT sur dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S) EXTERNE(S) X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Naviguez RAPIDEMENT sur dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | |||||||||||||||||||||||||||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S) EXTERNE(S) X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
L'accordéon musette
Instrument symbole du musette, célébré dans quantité de chansons, l'accordéon utilisé dans ce style se caractérise par des registres spécialement adaptés, dans lesquels les deux ou trois anches métalliques mises en vibration pour chaque note sont légèrement désaccordées. Cela permet d'émettre des harmoniques aigües donnant à l'instrument une sonorité perçante voire un peu criarde (le même principe est appliqué pour accorder un piano bastringue), qui imite approximativement le son des cornemuses et cabrettes d'autrefois, et qui a surtout l'avantage d'assurer une présence sonore bien supérieure, ce qui était essentiel pour se faire entendre dans le brouhaha des salles de bal au temps où il n'y avait pas de sonorisation.
L'introduction de l'accordéon dans les bals musette est en grande partie le fait de la diaspora italienne. Dès la fin du xixe siècle, la fabrication d'accordéons est devenue en Italie une grosse industrie fortement exportatrice, et les émigrants italiens contribuent à populariser l'instrument dans les grandes villes de France. L'adoption de l'accordéon dans le style musette fait fleurir dans les premières décennies du xxe siècle tout un secteur d'activité essentiellement tenu par des Italiens : revendeurs, réparateurs, accordeurs, et même fabricants, comme la famille Cavagnolo. Les grandes marques consacrées dans le musette, outre Cavagnolo, sont toutes italiennes : Fratelli Crosio, Piermaria, Crucianelli. La communauté italienne a également donné à la cette musique un grand nombre d'instrumentistes
Naviguez RAPIDEMENT sur dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | |||||||||||||||||||||||||||
MUSIQUE (S) | |||||||||||||||||||||||||||
ADRESSE(S) EXTERNE(S) X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
NAISSANCE | |||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Un hydroptère (du préfixe hydro- (du grec ὓδωρ, eau), et du suffixe -ptère (du grec πτερόν, aile)) ou hydrofoil (reprise du mot anglais), est un type de bateau dont la coque s’élève et se maintient en équilibre hors de l’eau à partir d'une certaine vitesse grâce à la portance de plans porteurs immergés ou foils, qui fonctionnent selon le même principe qu’une aile d'avion. En supprimant la traînée de frottement et de vague de la coque, cette technique permet soit d’augmenter la vitesse des bateaux soit de réduire leur consommation.
Terminologie
Le Larousse définit :
un hydroptère, et son homonyme hydrofoil, comme un « navire rapide muni d'ailes portantes reliées à la coque par des bras et capable, à partir d'une certaine vitesse, de naviguer en position déjaugée » ;
un foil, de l'anglais éponyme, comme un « plan porteur inclinable destiné aux embarcations susceptibles de déjauger ».
Un plan porteur désigne une surface portante, profilée ou non, qui avance dans l'air, dans l'eau ou sur l'eau. Une aile d'avion, un ski sont des plans porteurs.
Histoire
En 1861, l'anglais Thomas Moy teste sur un canal un modèle équipé de 3 surfaces portantes, note le déjaugeage dynamique et la réduction de la traînée.
En 1869 le français Emmanuel Farcot, ingénieur mécanicien titulaire de nombreux brevets, dépose un brevet décrivant une embarcation munie de plans porteurs latéraux, horizontaux au départ, puis inclinés quand la coque commence à monter.
À partir de 1894, l'américain William E. Meacham explore le concept d'hydrofoil. Il teste à Chicago en 1897 un modèle remorqué équipé de 5 surfaces portantes. Il publie en 1906 dans Scientific American un article de référence où il expose les principes de base d'un hydroptère.
En 1897, le Comte de Lambert expérimente un catamaran équipé de quatre plans transversaux. Avec la vitesse, les coques sortent de l'eau et l'engin est porté par ses surfaces planantes (ou plans porteurs) à la surface. Il s'agit donc d'un hydroplane, fonctionnant en hydroptère seulement pendant la phase d'accélération ; « À une vitesse de 16 km/h, les flotteurs étaient entièrement sortis de l'eau et la machine glissait à la surface sur ses quatre surfaces portantes. »
En 1898, le professeur italien Enrico Forlanini, connu pour ses conceptions de dirigeables, invente ce qui sera appelé l'hydroptère. À l'origine, il voulait tester des foils en vue d'une application sur les avions. Il dépose des brevets en Grande-Bretagne et aux États-Unis pour ses idées et ses conceptions. En 1905, il conçoit et construit le premier véritable hydroptère et le teste en 1906 sur le lac Majeur, atteignant 38 nœuds (70 km/h) avec un moteur de 75 ch. Les foils sont du type à échelle, à 4 étages ; la configuration est complexe, avec des plans porteurs fixes et d'autres rétractables à grande vitesse. La propulsion est aérienne.
En 1907, A. Crocco et O. Ricaldoni testent un hydroptère de 8 m de long, propulsé par deux hélices aériennes à pas variable disposées sur des bras en V. La configuration est de type trois points (un avant, deux arrières), les foils en acier sont du type en V (perçant la surface). Avec 100 ch, l'engin aurait atteint 43 nœuds (80 km/h).
En 1907 également, l'américain Peter Cooper Hewitt construit et teste un hydroptère à propulsion par hélice immergée, présentant toute une série de foils décalés en hauteur et en longueur. La configuration montre des foils latéraux avant et des foils axiaux arrières. L'hélice est sur un pied, en attaque frontale (comme sur un avion). Vitesse 26 nœuds (48 km/h).
Fin 1907, le brésilien Alberto Santos-Dumont teste sur la Seine un engin réalisé dans le but d'atteindre 100 km/h pour remporter un pari de 50 000 francs. Présenté parfois comme une hydroplane devant recevoir des ailes par la suite, il s'agirait en fait d'un véritable hydroptère, de configuration trimaran, car il présente un grand foil avant de 4 m d'envergure et un foil arrière (directionnel) d'un mètre. Les essais ne sont pas satisfaisants (problèmes de moteur). Les photos publiées montrent l'engin avec une hélice mais sans moteur.
En 1910, Enrico Forlanini teste un autre modèle équipé de plans porteurs en acier, capable de porter 2 à 4 personnes avec un moteur de 100 ch.
En 1919, Alexandre Graham Bell fait l’essai de son hydroptère sur le lac Bras d’Or sur l’Île du Cap-Breton dans le golfe du Saint-Laurent.
Dans les années 1950, Gordon Baker tente de concevoir un modèle commercialisable. Son prototype atteint les 35 nœuds, mais ne trouve pas de débouchés commerciaux.
En 2008, Alain Thébault atteint les 50 nœuds, soit plus de 90 km/h avec un hydroptère prototype à voile.
Types de foils
Plusieurs types de foils sont utilisés sur les hydroptères :
Les foils à échelle (superposés) ; ils ne sont plus utilisés de nos jours ;
Les foils en V, traversant la surface ;
les foils obliques (à environ 45°), traversants ou immergés ;
Les foils en T, en Y inversé, en U, en J, en L.
|
Dans le langage courant et en cuisine, un fruit est un aliment végétal, à la saveur sucrée, généralement consommé cru.
Terminologie
Le terme « fruit » provient du latin fructus qui a, dès l'époque latine, les différents sens qu'on lui connaît aujourd’hui. C'était le participe passé de fruor.
Alors que « fruit » possède une double acception (selon qu'on se place dans le cadre de la cuisine ou de la botanique), « légume » est un terme strictement culinaire.
Au plan botanique, un fruit, de type charnu ou non, est la structure issue de l'évolution arrivée à maturité de l'ovaire, dont le rôle est de protéger et d'assurer la diffusion des graines. De nombreux fruits botaniques ne sont pas comestibles et peuvent même être toxiques.
Au sens culinaire, le terme « fruit » désigne des fruits charnus, mais parfois aussi d'autres parties de plantes, qui sont à la fois comestibles, de goût agréable, que l'on peut généralement consommer crus et qui conviennent à la préparation de plats sucrés et de desserts comme les fraises et les ananas ou encore la rhubarbe.
A contrario, nombre de fruits botaniques comestibles, tels que la tomate, l'aubergine ou le poivron, se préparent sans sucre et entrent habituellement dans la confection de recettes salées. Ils sont donc considérés comme des légumes, ou plus précisément comme des légumes-fruits. Ainsi, une partie de plante peut tout à fait être désignée comme fruit dans un contexte scientifique, même si elle se prépare en cuisine comme un légume.
Dans certains cas, la distinction entre fruit et légume devient délicate, certains fruits pouvant être consommés comme légumes, le melon par exemple, fruit couramment consommé en entrée, ou certains fruits cuisinés en accompagnement de plats de viande, comme l'orange pour le canard à l'orange, et inversement certains légumes, parfois naturellement sucrés, peuvent s'accommoder en dessert, comme la patate douce par exemple.
La question de savoir si la tomate est un fruit ou un légume a été portée en 1893 devant la Cour suprême des États-Unis avec l'affaire Nix v. Hedden. La Cour décida à l'unanimité que, dans le cadre de la loi de 1883 sur les droits de douane applicables aux produits importés, la tomate devait être assimilée à un légume et taxée comme tel. La Cour reconnut toutefois le caractère de fruit botanique de la tomate.
Par ailleurs, la Commission européenne a décidé de considérer certains légumes comme des fruits, la tomate, la carotte et la patate douce notamment, lorsqu'ils entrent dans la composition de confitures, carotte et patate douce n'étant en rien des fruits botaniques. Il s'agit en réalité de se conformer à la Directive 2001/113/CE du 20 décembre 2001, qui définit la confiture comme un mélange à base de sucre et de fruit, mais qui se veut de préserver certaines traditions locales de production de confitures à base de légumes. C'est notamment le cas de la doce de cenoura, confiture de carottes produite au Portugal.
En France, le décret n° 85-872 du 14 août 1985, portant application de la loi du 1er août 1905 sur les fraudes et falsifications en matière de produits ou de services, assimile aux fruits botaniques, autorisés pour la fabrication de confitures, les tomates, les parties comestibles des bâtons de rhubarbe, les carottes, les citrouilles, les concombres, les melons, les pastèques et les patates douces
|
Conservation
Les fruits frais étaient autrefois usuellement conservés plusieurs mois dans un cellier, une cave ou un grenier (parfois sur un lit de mousse végétale).
Les fruits (dénoyautés ou non) pouvaient aussi être séchés (abricots, pruneaux, etc.), transformés en confiture, fruit confit, ou en pâte de fruits, ou encore conservés dans du vinaigre (olives, poires au vinaigre…), une huile végétale ou une saumure (olives).
De nos jours des cires et pesticides sont aussi abondamment utilisés pour augmenter la conservation des fruits. Ces derniers sont aussi conservés en chambre froide ou sous atmosphère contrôlée et parfois congelés ou déshydratés (pour être par exemple intégrés dans le Muesli ou des aliments préparés de type barres de céréales et fruits).
Cuisine
Dans la cuisine occidentale, un fruit, au sens large, est un aliment végétal sucré et est considéré essentiel à l'alimentation en apportant certaines vitamines et des fibres. On y distingue généralement:
les agrumes : citron, orange, pamplemousse, lime
les baies : fraise, groseille, raisin
les fruits à pépins : pomme, poire
les fruits à noyau : abricot, cerise, pêche
les fruits à coque : noisette, noix
En Europe ou en Amérique du Nord, on appelle également fruits exotiques les fruits de certaines des plantes qui ont été apportées ou acclimatées à la suite des Grandes découvertes : ananas, banane, kiwi, mangue, etc.
Le concept culinaire de fruit recouvre en grande partie le concept botanique, mais de nombreux fruits botaniques sont considérés en cuisine comme des légumes (aubergine, concombre, haricot, maïs, tomate, olive, avocat…), d'autres encore comme des épices (noix de muscade, poivre, vanille, piment…). Avec les grains des graminées (blé, riz), qui sont d'ailleurs un type de fruit particulier, le caryopse, ils forment une partie essentielle de l'alimentation.
A contrario, certains fruits au sens culinaire sont en botanique des faux-fruits, qui résultent de l'évolution non de l'ovaire mais d'autres organes, notamment du réceptacle floral : fraise, figue, ananas, pomme, etc.
La salade de fruits (de l'italien insalata di frutta ou macedonia) est appréciée par sa haute teneur en vitamine C.
Goût Nutrition
Au même titre que les légumes, les fruits sont bénéfiques pour la santé. La consommation d'« au moins cinq fruits et légumes par jour » est recommandée par le Programme national nutrition santé.
Les fruits évitent le surpoids. Avec une moyenne de 50 kcal pour 100 g, les fruits sont peu caloriques tout en étant rassasiants, grâce aux fibres alimentaires qu'ils contiennent, par exemple les pommes. Ils constituent aussi une mine de vitamines et de sels minéraux. Ils tiennent une place de choix dans tous les menus équilibrés afin de lutter contre la surcharge pondérale et l'obésité.
Les fruits, comme les légumes, protègent contre de nombreuses maladies, notamment diabète, maladies cardiovasculaires et cancers. En particulier, les apports en antioxydants des fruits renforcent les défenses immunitaires.
Les fruits protègent le cœur et les vaisseaux sanguins. Grâce à leur richesse en antioxydants et en fibres alimentaires, les fruits, comme les légumes, préviennent l'oxydation du cholestérol afin d'empêcher l'apparition de maladies cardio-vasculaires, premières causes de mortalité dans de nombreux pays développés. Selon l'étude scientifique internationale Interheart publiée le 20 octobre 2008, les personnes ayant une alimentation riche en fruits (et en légumes) « ont 30 % de risque en moins de subir une crise cardiaque que celles en consommant pas ou peu. ».
Les fruits, comme les légumes, entrent dans les régimes des diabétiques pour leurs glucides lents et leurs fibres qui favorisent le contrôle de la glycémie. Le diabète de type gras est l'une des complications de l'obésité, et le nombre de cas a été multiplié par six en quinze ans dans les pays développés. Tous les fruits ne sont cependant pas équivalents : les myrtilles, le raisin, les prunes seraient protecteurs mais pas le melon, les fraises ou les jus de fruit.
Les fruits ont un effet protecteur contre le cancer en général, mais surtout contre les cancers des voies aérodigestives supérieures, de l'estomac, du poumon, du côlon et du rectum. Depuis trente ans, 350 études menées dans le monde ont porté sur la relation entre la consommation de fruits et de légumes et le risque de cancer. Manger au moins cinq fruits ou légumes différents par jour permet de diminuer de 50 % les risques de cancer, ceci grâce à l'ensemble des composants protecteurs qu'ils contiennent et qui agissent en synergie : fibres alimentaires, vitamines, sels minéraux, polyphénols et autres micro-nutriments.
Les fruits fortifient les os, car ils constituent une source non négligeable de calcium, inférieure cependant aux produits laitiers, mais leurs antioxydants (phytoœstrogènes et potassium) permettent à l'organisme de lutter contre la déminéralisation osseuse et donc contre l'ostéoporose.
Mâcher des aliments croquants et difficile à mâcher, comme des fruits crus, dans la jeunesse, lorsque les os se développent encore, est nécessaire pour le développement des os de la mâchoire car il stimule le croissance de la machoire et donc pour éviter les dents de travers et des dents enclavées, qui sont les résultats d'une manque de l'espace pour l'éruption juste dans la bouche des dents
|
Économie
Selon un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la production mondiale de fruits est de 465 millions de tonnes en 2003 soit une augmentation d'environ 30 % en 10 ans.
Chiffres de l'année 2000
Fruit | en millions de tonnes | Pourcentage | Principaux pays producteurs |
---|---|---|---|
Agrumes | 100 | 21,5 % (dont 58 % d'oranges principalement utilisés pour faire du jus d'orange). | Brésil - États-Unis - Maroc |
Raisin | 68 | 14,6 % | Italie - France - Espagne |
Banane | 64 | 13,8 % | Inde - Brésil - Chine. |
Pomme | 59 | 12,7 % | Canada - Chine - États-Unis - Turquie |
Mangue | 25 | 5,4 % | Inde - Chine - Mexique |
Ananas | 17 | 3,7 % | Thaïlande - Philippines - Chine |
Pêche et nectarine | 13 | 2,8 % | Chine - Italie - États-Unis |
Poire | 13 | 2,8 % | Chine - Italie - États-Unis |
Prune | 9 | 1,9 % | Chine - États-Unis - Serbie |
Datte | 5 | 1,1 % | Égypte - Iran - Arabie saoudite - Tunisie - Maroc - Algérie |
Papaye | 5 | 1,1 % | Brésil - Nigéria - Inde |
Abricot | 3 | 0,6 % | Turquie - Iran - Italie - Canada |
Fraise | 3 | 0,6 % | États-Unis - Espagne - Japon |
Avocat | 2 | 0,4 % | Mexique - Indonésie - États-Unis |
Autres fruits | 79 | 17 % (dont une part croissante de fruits tropicaux tels que noix de coco, goyave...) | |
Total | 465 | 100 % |
À titre de comparaison, 692 millions de tonnes de légumes ont été produites la même année.
par continent :
42 % de la production mondiale de fruits provient d'Asie contre 14 % d'Europe, 13 % d'Amérique du Sud, 12,5 % d'Amérique du Nord, 12,5 % d'Afrique et 6 % d'Océanie.
par pays, en 2004 :
Chine - 19 % (avec une production augmentant d'environ 6 % chaque année entre 1996 et 2003)
Inde - 12 % (2,7 % d'augmentation annuelle)
Brésil
Mexique – 4e exportateur
Chili – 3e exportateur
Afrique du Sud – 5e exportateur
Canada – 6e exportateur
Ouzbékistan – 7e exportateur
Continent - Consommation annuelle par habitant en kg
Amérique du Sud - 120,2
Amérique du Nord - 118,6
Océanie - 109,1
Europe - 82,8
Afrique - 53,9
Asie - 45,6
Moyenne mondiale - 61,6
Parmi les fruits à croquer, les agrumes sont les plus consommés au monde devant les bananes et les pommes.
Fruits | Superficie (ha) | Production (tonnes) |
---|---|---|
Pommes | 40 921 | 1 378 741 |
Pêches-nectarines | 12 328 | 280 317 |
Poires de table | 5 968 | 124 778 |
Abricots | 13 931 | 186 158 |
Prunes (pruneau) | 12 739 | 152 542 |
Autres prunes | 5 899 | 57 713 |
Kiwis | 3 952 | 67 563 |
Raisin de table | 5 453 | 52 098 |
Fraises | 3 257 | 55 195 |
Cerises de table et d'industrie | 9 534 | 30 310 |
(d'après les données SCEES 2012)
Un système d’identification des fruits et légumes a été défini pour faciliter la vente au détail : le PLU ou Price-Look Up (code d’appel prix).
En France, les trois-quarts des fruits consommés contiennent des pesticides.
|
Un ksar, ou ighrem (en arabe : قصر [qasr], berbère : ⵉⵖⵔⵎ [iɣrem]), au pluriel respectivement kosour (قصور [qoṣūr]), et igherman (ⵉⵖⵔⵎⴰⵏ [iɣerman]), est un village fortifié d'architecture berbère que l'on trouve en Afrique du Nord
.
Au pluriel, on trouve aussi les formes « ksars », "ksours" ou « kosours »
.
Description
Forteresse, elle est toujours située dans un emplacement spectaculaire, soit perchée sur un promontoire escarpé accroché à une paroi rocheuse soit dressée au-dessus d'une oasis.
Combinant généralement des greniers et des habitations, les ksour se rencontrent communément sur des contreforts proches d'oasis afin de se protéger d'attaques venant de tribus nomades.
Un ksar est composé de cellules, appelées ghorfas (« chambres » en arabe), qui servent à entreposer les denrées en prévision de plusieurs années successives de sécheresse.
Certains ksours comme le ksar de Tissergate (Zagora, Maroc) n'ont qu'une seule porte d'entrée permettant ainsi de surveiller les entrées - sorties et de fermer le ksar la nuit.
Étymologie
Le mot ksar est emprunté à l'arabe qasr (« château », « village fortifié »), qui vient lui-même du latin castrum (« fort » ou « place forte »). Il a donné le mot alcázar en espagnol. Le mot d'origine désignant ce type d'architecture, qui est utilisé en berbère, est ighrem
|
Le badminton est un sport de raquette nommé d'après le château anglais de Badminton House où il a été codifié à la fin du xixe siècle, sur la base de pratiques plus anciennes en Europe et en Asie.
Il oppose soit deux joueurs en simple, soit deux paires, en double et en mixte, placés de part et d'autre d'un filet. Les joueurs frappent un volant avec une raquette, le contact du volant avec le corps d'un joueur étant une faute. Le point peut se terminer par une faute, si le volant touche autre chose que le filet ou la raquette d'un joueur, ou s'il touche le filet mais qu'il ne passe pas du côté adverse. Il peut aussi se terminer par sortie (ou "out", qui veut dire "dehors" en anglais), quand le volant touche le sol en dehors du terrain correspondant à la discipline (simple hommes, simple dames, double hommes, double dames, ou double mixte). Le badminton se joue en intérieur : le volant pesant entre 4,74 et 5,5 grammes, sa trajectoire est déviée au moindre vent.
Le volant est un projectile aux propriétés aérodynamiques uniques qui lui donnent une trajectoire très différente de celle des balles utilisées dans la plupart des sports de raquette. En particulier, les plumes créent une traînée bien plus importante, causant une décélération plus rapide.
Depuis 1992, le badminton est un sport olympique qui se décline en 5 disciplines : simple hommes, simple dames, double hommes, double dames et double mixte.
La popularité de ce sport a fortement augmenté au xxie siècle, notamment en Asie, avec 339 millions de pratiquants actifs (jouant au moins une fois par semaine) dans le monde en 2019 selon une étude menée par Nielsen Sports, qui a estimé que ce sport était populaire auprès de plus d'un demi-milliard de personnes dans une autre étude le classant en 2021 au 9e rang des sports les plus populaires au monde.
À haut niveau, il nécessite une excellente condition physique ainsi que de très bonnes qualités techniques et tactiques.
C'est le sport de raquette le plus rapide du monde, il est fréquent de voir une douzaine d'échanges en double en moins de 10 secondes, même si, à haut niveau, l'échange est très court et les frappes très rapides. Le record de vitesse pour un volant en compétition est détenu depuis le 11 janvier 2017 par Mads Pieler Kolding, joueur danois de double hommes, qui a frappé le volant à la vitesse de 426 km/h. Le Malaisien Tan Boon Heong, également joueur de double hommes, a, pour sa part, propulsé un volant à 493 km/h en sortie de raquette en conditions optimales, établissant ainsi le record Guinness actuel, battant ainsi l'ancien record de 421 km/h qu'il avait également établi. Ces records de vitesse ne sont pas établis en match mais lors d'événements organisés dans cet objectif.
Histoire du badminton
Les ancêtres du badminton sont multiples. L'échange de volants frappés avec une partie du corps ou un instrument remonte à plus de deux millénaires en Chine. Au Japon, on pratiquait le hanetsuki vers la fin de l'époque médiévale. En Europe, l’un des ancêtres du badminton est le battledore and shuttlecock pratiqué en Angleterre dès le Moyen Âge, l’objectif du jeu étant de maintenir en l’air un shuttlecock (volant) à l’aide d’une battledore (raquette ou palette). On trouve des images du jeu de volant dans les peintures d'artistes du xviie siècle (voir par exemple La Fillette au Volant de Chardin).
La pratique féminine du jeu de volant, ancêtre du badminton, remonte au moins au xviiie siècle, où des peintres comme Fragonard et Chardin ont témoigné de cette activité chez les jeunes filles de bonnes familles.
Quant aux règles du badminton actuel, elles furent élaborées en 1873 : des officiers anglais revenus des Indes, se trouvant réunis dans le château du Duc de Beaufort à Badminton (ville anglaise du Gloucestershire), en vinrent à évoquer le jeu indien du « poona », qui se pratiquait avec une raquette et une balle légère. Ils se mirent alors en tête d’y jouer. Mais n’ayant pas de balle sous la main, ils décidèrent d’utiliser un bouchon de champagne, auquel ils attachèrent quelques plumes. Amusés et séduits par leur trouvaille, ils décidèrent de faire connaître ce jeu, sous le nom du château où il était né : Badminton. Le nom commun badminton est donc un onomastisme. Quatre ans plus tard, les premières règles du jeu étaient publiées.
Les premiers championnats s'organisent en France le 27 novembre 1908 à Dieppe (Seine-Maritime), plus vieille cité balnéaire de France et où beaucoup d'Anglais résident en villégiature.
La première championne du monde officieuse est Elisabeth Thomson en 1900 lors du All England Championship. Les Internationaux de France sont marqués par C. Radeglia qui remporte l'épreuve à cinq reprises.
En 1934, la fédération internationale de badminton (BWF) est créée.
À partir de 1957, la meilleure équipe féminine est désignée par l'Uber Cup.
Le comité olympique a décidé d’inscrire cette discipline aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992, à la suite d’une démonstration à Séoul, quatre années auparavant. Le simple et double hommes, le simple et double dames ainsi que le double mixte sont les 5 épreuves présentées aux JO. Sa pratique en mixte est particulièrement reconnue au niveau Olympique.
Avant 2006 et le passage aux sets de 21 points, les sets étaient en 11 points pour les femmes alors qu'ils étaient de 15 points pour les hommes.
Actuellement, les meilleurs joueurs mondiaux sont originaires d'Asie (Chine, Indonésie, Corée, Japon, Malaisie). En Europe, seuls rivalisent avec les Asiatiques quelques joueurs du Danemark principalement, et dans une moindre mesure de la France et de l’Allemagne. Depuis 2015, certains joueurs français (Brice Leverdez, Christo Popov) parviennent à réaliser des bonnes performances en simple, mais ne parviennent toujours pas à remporter de tournois majeurs.
|
Le basket-ball ou basketball, fréquemment désigné par son abréviation basket, est un sport collectif de balle opposant deux équipes de cinq joueurs sur un terrain de forme rectangulaire. L'objectif de chaque équipe est de faire passer un ballon au sein d'un arceau de 45 cm de diamètre, fixé à un panneau et placé à 3,05 m du sol : le panier. Chaque panier inscrit rapporte deux points à son équipe, à l'exception des tirs effectués au-delà de la ligne des trois points (qui rapportent trois points) et des lancers francs accordés à la suite d'une faute (qui rapportent un point). L'équipe avec le nombre de points le plus important remporte la partie.
Le basket-ball se pratique exclusivement à la main, et les joueurs peuvent se déplacer balle en main en dribblant sur le sol ou en effectuant deux pas maximum sans dribbler. L'équipe en possession du ballon (l’équipe qui attaque) tente d'inscrire des points en réalisant des tirs, des double-pas ou des dunks, tandis que l'équipe en défense essaie de les en empêcher en réalisant des interceptions de balle ou des contres. Si le tir échoue, les joueurs des deux équipes tentent d'attraper la balle au rebond.
James Naismith, un professeur d'éducation sportive originaire du Canada, invente le basket-ball en 1891 dans l'État du Massachusetts (États-Unis) pour maintenir la condition physique de ses élèves durant l'hiver. Le sport devient rapidement populaire et se développe dans les universités et écoles secondaires en Amérique du Nord au début du siècle. La Fédération internationale de basket-ball (FIBA) est créée en 1932 et le sport est inscrit au programme des Jeux olympiques en 1936. La principale ligue professionnelle masculine des États-Unis, la National Basketball Association (NBA), est fondée en 1946 et voit émerger de grands joueurs qui contribuent à l'accroissement de la popularité du basket-ball : Wilt Chamberlain et Bill Russell dans les années 1960, puis Kareem Abdul-Jabbar, Moses Malone, Larry Bird, Magic Johnson, et surtout Michael Jordan, fréquemment considéré comme le plus grand basketteur de l'histoire, puis Kobe Bryant et LeBron James.
Le basket-ball est aujourd'hui l'un des sports les plus pratiqués au monde, avec plus de 450 millions de pratiquants en 2013. De nombreux championnats ont été créés sur les cinq continents, notamment en Europe et en Asie, où le sport est en plein essor depuis les années 2000. Les femmes représentent une bonne partie des pratiquants, malgré une plus faible exposition médiatique du basket-ball féminin. De nombreuses variantes du basket-ball se sont développées, comme le basket-ball en fauteuil roulant (aussi appelé « handibasket »), le streetball (« basket-ball de rue ») ou le basket-ball à trois contre trois. Enfin, une culture s’est peu à peu développée autour du sport et a pris forme dans la musique, la littérature, le cinéma et le jeu vidéo.
Nom
En français, ce sport est appelé « basket-ball » (orthographe traditionnelle) ou « basketball » (orthographe de 1990), prononcé [baskɛtbol], ou encore sous la forme abrégée « basket ». Ce nom est un emprunt à l'anglais américain basket-ball, constitué de basket, « panier », et ball, « balle, ballon ». Les termes « ballon-panier » (Canada) et « balle au panier » (Afrique) ont été proposés comme équivalents français de « basketball », mais ils ne se sont jamais implantés dans l'usage.
Un joueur de basket est un basketteur au masculin et une joueuse une basketteuse au féminin.
Histoire
« Le basket-ball n'a pas été inventé par accident. Il s'est développé pour répondre au besoin. »
— James Naismith
Un jeu similaire au basket-ball est décrit dans un livre de 1591 publié à Francfort-sur-le-Main qui rend compte des modes de vie et des coutumes des résidents côtiers d'Amérique du Nord, Wahrhafftige Abconterfaytung der Wilden. Un jeu d'adresse est décrit dans lequel des balles doivent être lancées contre une cible tissée à partir de brindilles, montée en hauteur sur un poteau. Il y a une petite récompense si la cible est atteinte.
Le basket-ball est inventé en décembre 1891 par James Naismith, professeur d'éducation physique canado-américain au Springfield College, dans l'État du Massachusetts (États-Unis). Lors d'une journée de pluie, Naismith tente d'assurer malgré tout son cours de sport, et essaie de développer un sport d'intérieur pour maintenir la condition physique de ses élèves entre les saisons de football américain et de baseball, pendant les longs hivers de la Nouvelle-Angleterre. Il souhaite leur trouver une activité où les contacts physiques sont restreints, afin d'éviter les risques de blessure.
Après avoir écarté certains jeux trop violents ou peu appropriés à une pratique en salle, il reprend l'idée d'un ancien jeu de balle maya (le Pok-ta-pok) et place deux caisses de pêches sur les rampes du gymnase, à 3,05 mètres de hauteur (dix pieds). Le but du jeu est de faire pénétrer un ballon dans ces caisses en bois pour marquer un « panier ». Contrairement aux paniers actuels, la caisse de pêches dispose d'un fond : la balle devait donc être récupérée manuellement après chaque « panier » inscrit. Afin d'éviter d'avoir à rechercher systématiquement la balle, le fond du panier est évidé pour pouvoir l'extraire avec une longue perche. Naismith établit rapidement treize règles principales (les Treize règles originelles) pour rendre le jeu praticable ; la majorité sont encore en vigueur. Ces règles comportent notamment l'interdiction de courir en tenant la balle (marcher) et de « donner des coups d'épaule, de tenir, de pousser ou de faire tomber de quelconque manière » l'adversaire. Elles définissent en outre la durée d'une partie : deux mi-temps de quinze minutes, avec une pause de cinq minutes entre elles.
Ce sport est baptisé basket-ball, ce qui signifie littéralement en anglais « ballon panier ». Il est d'abord pratiqué avec un ballon de football, puis avec des balles de couleur brune. Le tout premier match public de basket-ball est joué le 11 mars 1892 entre des élèves d'une classe d'étudiants de la Springfield Christian Training Association et leurs enseignants. Les étudiants gagnent 5-1 ; le seul panier marqué par les enseignants est celui du célèbre entraîneur de football américain Amos Alonzo Stagg. La même année, le jeu est adapté pour être joué par des femmes. Le premier match féminin se déroule en 1893 au Smith College de Northampton, dans le Massachusetts. Dès 1897-1898, le nombre de joueurs par équipe est fixé à cinq. À l'occasion d'une démonstration au Y.M.C.A. de New York en avril 1892, la discipline gagne une première mention dans The New York Times. Il est présenté comme « un nouveau sport de balle, un substitut du football sans ses aspects brutaux ». Les premiers articles sur ce sport en France datent de 1897. Dans ce dernier pays, il est d'abord plutôt considéré comme un sport féminin et se fait encore appeler « balle au panier ».
En 1906, les caisses en bois sont finalement remplacées par des anneaux en métal fixés à des panneaux. La balle passe ainsi à travers un arceau et retombe au sol lorsqu'un panier est inscrit. Le panneau sert quant à lui à éviter que la balle n'atterrisse dans les tribunes, et permet d'effectuer des tirs avec rebond. Dans son journal, découvert en 2006 par sa petite-fille, James Naismith fait part de ses appréhensions quant au jeu qu'il a inventé, et indique qu'il y a introduit certaines règles d'un jeu enfantin médiéval, le Duck on a Rock.
Au début de son histoire, le basket-ball est surtout porté sur le jeu offensif et la défense est reléguée au second plan. La défense est alors la phase passive du basket-ball, où les joueurs attendent l'échec de l'adversaire ; elle a depuis acquis un rôle comparable à celui de l'attaque. Par ailleurs, la passe et le tir étaient les seules manières de déplacer la balle vers le panier. En effet, le dribble n'existait pas dans le basket-ball originel, hormis lors d'une éventuelle passe à un coéquipier avec rebond au sol : il était rendu difficile par la forme asymétrique des premiers ballons. Il est devenu essentiel dans le jeu à partir des années 1950, lorsque les ballons manufacturés eurent une forme régulière et les qualités de rebond nécessaires.
Le sport prend diverses appellations en fonction des pays. En espagnol, il est nommé baloncesto (Espagne) ou básquetbol (Argentine) ; en italien pallacanestro ; et en tchèque košíková.
|