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Monde : France

Louis XVIII

Publié à 16:45 par dessinsagogo55 Tags : histoire center paris pouvoir centerblog sur merci france saint mort
Louis XVIII

Louis XVIII en costume de sacre,
huile sur toile de
François Gérard, 1815.

 

 

Louis XVIII — né à Versailles le 17 novembre 1755 sous le nom de Louis Stanislas Xavier de France, et par ailleurs comte de Provence (1755-1795) — est roi de France et de Navarre du 6 avril 1814 au 20 mars 1815 puis du 8 juillet 1815 à sa mort, le 16 septembre 1824, à Paris.

 

Quatrième fils du dauphin Louis et frère cadet de Louis XVI, il est appelé « Monsieur » quand ce dernier devient roi. Exilé sous la Révolution française et le Premier Empire, il adopte de jure en tant que prétendant au trône le nom de Louis XVIII, l'ordre dynastique incluant son neveu Louis XVII mort en prison en 1795 (à l'âge de 10 ans) sans avoir jamais régné. Surnommé « le Désiré » par les royalistes, il revient en France lors de la Restauration qui suit la chute de l'empereur Napoléon Ier. Il est renversé durant les Cent-Jours, puis revient à nouveau au pouvoir après la bataille de Waterloo.

 

Durant son règne, considérant l'évolution de la France entre 1789 et 1814, Louis XVIII s'attelle à composer avec les acquis de la Révolution et de l'Empire. Ayant quitté la France, le même jour que son frère (qui fut reconnu et arrêté à Varennes), à 35 ans, il en a 58 quand son règne commence effectivement, après avoir passé 23 ans en exil. Il « octroie » au peuple une constitution utilisant un terme d'Ancien Régime, la Charte constitutionnelle de 1814, mène une politique de réconciliation et d'oubli concernant les violences révolutionnaires en tentant de calmer la Terreur Blanche. Il a dans un premier temps composé avec une chambre parlementaire « plus royaliste que le roi », la Chambre introuvable. Mais en 1820, après l'assassinat de son neveu le duc de Berry, troisième dans l'ordre de succession au trône, la Restauration prend un tournant plus dur, voire réactionnaire, que le roi laisse mener par le président du conseil Villèle. Son règne est aussi marqué par l'expédition d'Espagne (1823).

 

Il meurt sans descendance et est inhumé à la basilique Saint-Denis. Il est le dernier monarque français à recevoir ce privilège, et également le dernier mort sur le trône, les deux suivants ayant été renversés. Son frère puîné, le comte d’Artois, lui succède sous le nom de Charles X. La Restauration prend fin avec la révolution de 1830, qui met sur le trône Louis-Philippe, roi des Français.

 

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XVIII  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Catherine-Joséphine Duchesnois

Publié à 16:28 par dessinsagogo55 Tags : paris center centerblog sur merci france saint mort fille
Catherine-Joséphine Duchesnois

Catherine-Joséphine Duchesnois, née Catherine-Joséphine Rafin dite Mademoiselle Duchesnois (5 juin 1777 à Saint-Saulve-8 février 1835 à Paris) est une tragédienne française.

 

À ses débuts, la grande rivale de la « protégée » de Bonaparte, Mademoiselle George, elle-même a été la protégée de Joséphine de Beauharnais. Elle débuta en 1802 dans le rôle de Phèdre et obtint sur-le-champ un succès prodigieux. Elle fut reçue sociétaire du Théâtre-Français en 1804 et quitta la scène en 1833.

Sa figure était réputée peu avantageuse, mais sa taille, sa voix et le jeu de sa physionomie faisaient oublier ce détail. Elle est connue surtout pour les rôles qu'elle à tenus dans les tragédies de Racine et pour ceux qu'elle a créés : Jeanne d'Arc de Charles-Joseph Loeillard d'Avrigny et Marie Stuart de Pierre-Antoine Lebrun.

Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise

 

Jugements

 

Étienne-Léon de Lamothe-Langon (1830)

« La tragédie a pour remplir ses principaux rôles l'éternelle demoiselle Duchesnois, qui débuta à vingt-cinq ans en 1800 : c'était alors et c'est encore une grande fille fort bien faite, à la voix sonore et douce, et à quelques inspirations de sensibilité que lui fournit son cœur ; mais dans trente ans d'exercice de son emploi, elle aussi est restée stationnaire ; une singulière difficulté à comprendre l'a arrêtée dans sa carrière. Maintenant ses qualités disparaissent et ses défauts augmentent. Ce n'est pas que parfois elle ne retrouve des éclairs de son talent, elle enlève alors les applaudissements. Elle joue dans la perfection le rôle de Phèdre et celui d'Ariane ; elle a des moments superbes dans Marie Stuart, et elle est admirable dans la Jeanne d'Arc de M. d'Avrigny. Elle pourrait être utile à la Comédie-Française, mais la persuasion qu'elle a de sa supériorité sur ses rivales, ses forces qui s'épuisent, sa déclamation toute de l'ancienne école, sa haine pour la tragédie romantique qui a son beau côté, nuisent à ses qualités. On peut la conseiller, elle n'entend pas les observations qu'on lui adresse. »

Théâtre

 

Entrée en 1802

Nommée 216e sociétaire en 1804

Départ en 1829

1802 : Andromaque de Jean Racine, Comédie-Française : Hermione

1802 : Bajazet de Jean Racine, Comédie-Française : Roxane

1802 : Phèdre de Jean Racine, Comédie-Française : Phèdre

1803 : Iphigénie de Jean Racine, Comédie-Française : Eriphile, puis Clytemnestre

1804 : Polyxène d'Étienne Aignan, Comédie-Française : Hécube

1804 : Cyrus de Marie-Joseph Chénier, Comédie-Française : Mandane

1805 : Mithridate de Jean Racine, Comédie-Française : Monime

1805 : Esther de Jean Racine : Esther

1805 : Astyanax de Halma : Andromaque

1805 : Nicomède de Pierre Corneille : Arsinoé

1806 : Athalie de Jean Racine : Josabet puis Athalie

1806 : Antiochus Epiphanes d'Auguste Le Chevalier : Athénaïs

1806 : La Mort de Henri IV, roi de France de Gabriel-Marie Legouvé : Marie de Médicis

1806 : Octavie de Jean-Marie Siouriguères de Saint-Marc : Octavie

1807 : Andromaque de Jean Racine : Andromaque

1807 : Abdélazis et Zuleima de Pierre-Nicolas André de Murville : Zuleima

1807 : Rodogune de Pierre Corneille : Rodogune

1807 : Hamlet de Jean-François Ducis d'après William Shakespeare : Gertrude

1809 : Hector de Jean-Charles-Julien Luce de Lancival : Andromaque

1811 : Mahomet II de Pierre Baour-Lormian : Zulime

1813 : Ninus II de Charles Briffaut : Uzire

1814 : Ulysse de Pierre-Antoine Lebrun : Télémaque

1815 : Jeanne Gray de Charles Brifaut : Jeanne Gray

1815 : Démétrius d'Étienne-Joseph-Bernard Delrieu : Stratonice

1816 : Arthur de Bretagne d'Étienne Aignan : Constance

1817 : Germanicus d'Antoine-Vincent Arnault : Agrippine

1817 : Phocion de Jacques-Corentin Royou : Olympe

1818 : Britannicus de Jean Racine : Agrippine

1819 : Hécube et Polyxène de Pierre-François-Xavier Bourguignon d'Herbigny : Hécube

1819 : Jeanne d'Arc à Rouen de Charles-Joseph Loeillard d'Avrigny : Jeanne d'Arc

1820 : Marie Stuart d'après Friedrich von Schiller : Marie Stuart

1820 : Jean de Bourgogne de Guilleau de Formont : Valentine

1821 : Sylla d'Étienne de Jouy : Valérie

1822 : Regulus de Lucien Arnault : Attilie

1822 : Clytemnestre d'Alexandre Soumet : Clytemnestre

1823 : Le Maire du palais de Jacques-François Ancelot : Bathilde

1823 : Pierre de Portugal de Lucien Arnault : Inès

1824 : Richard III et Jeanne Shore de Népomucène Lemercier : Jeanne Shore

1825 : Judith de Hyacinthe Decomberousse : Judith

1825 : La Clémence de David de Drap-Arnaud : Jeshrael

1825 : Léonidas de Michel Pichat : Archidamie

1826 : Le Siège de Paris de Charles-Victor Prévost d'Arlincourt : Berthe

1827 : Virginie d'Alexandre Guiraud : Valérie

1827 : Le Proscrit ou les Guelfes et les Gibelinsd'Antoine-Vincent Arnault : Dianore

1827 : Blanche d'Aquitaine de Hippolyte Bis : Blanche

1828 : Élisabeth de France d'Alexandre Soumet : Élisabeth

1829 : Isabelle de Bavière d'Étienne-Léon de Lamothe-Langon : Marcelle

1829 : Pertinax ou les Prétoriens d'Antoine-Vincent Arnault : Helvidie

 

 

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine-Jos%C3%A9phine_Duchesnois

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Hortense de Beauharnais

Hortense de Beauharnais

Hortense de Beauharnais par Anne-Louis Girodet-Trioson

 

 

Hortense Eugénie Cécile de Beauharnais, reine consort de Hollande (1806-1810), duchesse de Saint-Leu (Saint-Leu-la-Forêt) (1814), née le 10 avril 1783 à Paris et morte le 5 octobre 1837 au château d'Arenenberg dans le canton de Thurgovie en Suisse, était un membre de la famille impériale française, fille de Joséphine de Beauharnais et mère de l'empereur Napoléon III. Elle fut aussi compositrice.

 

Fille de Marie-Josèphe Tascher de La Pagerie (future Joséphine, impératrice de Napoléon) et de son premier mari le vicomte Alexandre de Beauharnais, elle a pour beau-père l'empereur Napoléon Ier, qui épouse sa mère en 1796, après la mort sur l'échafaud du vicomte en 1794.

Ses parents vivent séparément lorsqu'éclate la Révolution française. En 1789, son père est élu député de la noblesse aux États généraux et préside l'Assemblée Constituante durant les journées de la fuite à Varennes de la famille royale. Durant la Terreur, le vicomte est arrêté puis guillotiné et son épouse est emprisonnée ; mais libérée après la chute de Robespierre, elle reprend sa vie mondaine et devient la maîtresse de Barras, l'homme le plus influent du Directoire.

En 1795, Hortense entre à douze ans dans la pension de Mme Campan à Saint-Germain-en-Laye puis fréquente à sa majorité la haute société consulaire. La même année, le général Bonaparte se fait remarquer en réprimant au canon une insurrection royaliste sur les marches de l'église Saint-Roch à Paris.

Après son mariage avec leur mère, Napoléon décide d'adopter Hortense et son frère aîné, Eugène, le 8 mars 1796.

En 1799, Bonaparte prend le pouvoir et donne à la France un nouveau type de gouvernement : le Consulat. À 16 ans, Hortense est la fille de l'homme le plus puissant de France.

 

 

Mariage et descendance

 

Joséphine, qui tient à se concilier la famille Bonaparte qui la jalouse, voire la hait, souhaite une nouvelle union pour sceller l'alliance des familles Bonaparte et Beauharnais.

 

 

Elle fait marier sa fille, Hortense, le 4 janvier 1802 à Louis Bonaparte (1778-1846), l'un des frères cadets du Premier Consul. La cérémonie au palais des Tuileries est célébrée le 6 janvier par le cardinal Caprara. Hortense devient ainsi la belle-sœur de son beau-père. Le couple a trois fils :

Napoléon-Charles Bonaparte (10 octobre 1802 – 5 mai 1807) ;

Napoléon-Louis (11 octobre 1804 – 17 mars 1831) ;

Charles Louis Napoléon (20 avril 1808 – 9 janvier 1873), futur Napoléon III, Empereur des Français. Son père, doutant de sa paternité, ne reconnut Charles Louis Napoléon que sous la pression de son frère.

En 1804, Louis et Hortense font l'acquisition du château de Saint-Leu, qu'elle conserve jusqu'en 1815 et où elle donne des fêtes brillantes.

Le mariage se révèle désastreux : Hortense est follement éprise du général Duroc, aide de camp de l'empereur (certains prétendent qu'ils ont même été amants), tandis que Louis, hypocondriaque, souffre d'une obsession de la persécution, d'une paralysie du bras droit et d'une maladie vénérienne jamais soignée. Il tourmente sa femme de sa jalousie morbide.

Belle, séduisante et intelligente, Hortense tombe amoureuse de Charles de Flahaut, aide de camp de Murat et fils naturel de Talleyrand, dont elle eut un fils naturel, Charles (1811-1865), futur duc de Morny.

 

Napoléon disait à son propos :

« Hortense, si bonne, si généreuse, si dévouée, n’est pas sans avoir quelques torts avec son mari ; j’en dois convenir, en dehors de toute l’affection que je lui porte et du véritable attachement que je sais qu’elle a pour moi. »

 

Elle avait pour devises « Fortuna infortuna forti, una » (la fortune et l'infortune ne font qu'une pour le fort) et « Moins connue, moins troublée. Mieux connue, mieux aimée »

 

Reine de Hollande

 

Louis devenant roi de Hollande en 1806, elle-même devient reine consort de Hollande (d'où son surnom de reine Hortense). Elle règne jusqu'en 1810, date à laquelle le royaume de Hollande est annexé par Napoléon Ier. Malgré le divorce de l'empereur, son tact lui permet de devenir une des rares intimes de la nouvelle impératrice Marie-Louise d'Autriche de 8 ans sa cadette.

La reine Hortense, férue de musique, compose la mélodie de Le Beau Dunois plus connue sous le titre de Partant pour la Syrie Cette romance composée à Malmaison en 1807, dont les paroles furent écrites par le comte Alexandre de Laborde, eut rapidement un grand succès. Son origine comme sa popularité en feront sous la Restauration un chant de ralliement pour les bonapartistes.

 

La chute de l'Empire

 

Pendant la Première Restauration, elle flirte quelque temps avec le tsar Alexandre Ier de Russie qui lui accorde sa protection. À la demande de celui-ci, Louis XVIII la fait en 1814 duchesse de Saint-Leu pourvue d'une rente et de terres, ce qui lui permet d'assurer une bonne éducation à ses enfants. Sa mère meurt pendant cette période.

 

Fidèle à l'Empereur pendant les Cent-Jours, elle est contrainte de gagner la Suisse en 1817 et se réfugie à Arenenberg où elle élève seule ses fils dans le château médiéval délabré qu'elle achète en février 1817 pour 30 000 florins et qu'elle fait restaurer complètement pour le transformer en une résidence d'été.

Ses seuls soutiens sont son frère, réfugié auprès de son beau-père, le roi Maximilien Ier de Bavière (qui l'a créé duc de Leuchtenberg) et leur cousine la grande-duchesse douairière de Bade, Stéphanie. Grâce à la succession de sa mère et à l'intercession de son frère, Eugène, elle dispose d'une fortune de 3 millions qui lui assure un revenu confortable de 120 000 francs

 

Exils et deuils

 

À partir de 1810, elle se rendit chaque année à Aix-les-Bains (dans le giron du Royaume de Sardaigne à l'époque), en cure, elle y revient par la suite avec son fils, le futur Napoléon III. En 1813 elle fait une donation à la ville d'Aix-les-bains pour fonder un hôpital, le futur hôpital de la Reine Hortense.

En 1821 Napoléon meurt en exil, puis en 1824 son frère Eugène et en 1825 le tsar de Russie. Elle s'exile à Rome en 1826, s'installant dans le palais Ruspoli en 1830. Elle perd son fils Napoléon-Louis pendant la révolte italienne en mars 1831.

Cependant, peu après, à la fin d'avril 1831, elle se rend à Paris et, par l'entremise du général d'Houdetot, aide de camp du nouveau roi des Français Louis-Philippe Ier et ancien ami d'Eugène de Beauharnais, elle obtient une entrevue secrète avec le souverain, qui n'oublie pas son intervention en faveur de sa mère, la duchesse d'Orléans, et de sa tante, la princesse de Condé, durant les Cent-Jours.

Il est probable qu'elle voulait discuter des conditions d'un établissement durable en France pour elle et pour son fils ; on a évoqué une possible élévation de Louis-Napoléon à la pairie avec le titre de duc de Saint-Leu La Forêt.

Quoi qu'il en soit, après avoir assisté avec son fils le 5 mai 1831, jour du dixième anniversaire de la mort de l'Empereur, au défilé des bonapartistes venus en pèlerinage à la colonne Vendôme depuis les fenêtres de l'hôtel où elle est descendue rue de la Paix, elle repart rapidement pour l'Angleterre.

Elle ne revient plus en France puisque la première loi d'exil du 10 avril 1832 frappe également, comme famille ayant régné sur la France, les membres de la famille Bonaparte.

La même année, la mort du duc de Reichstadt fait de son fils l'héritier des prétentions bonapartistes.

Gravement souffrante d'un cancer de l'utérus, Hortense lui fait part, par le docteur Henri Conneau, de sa maladie. Il rentre aussitôt, juste à temps pour assister sa mère dans ses derniers instants ; elle meurt le 5 octobre 1837. Le docteur Henri Conneau pratiqua l'autopsie et l'embaumement du corps de la reine Hortense Un Requiem est célébré dans l'église d'Ermatingen le 11 octobre, le corps est ensuite ramené dans la chapelle d'Arenenberg, en attendant l'autorisation du gouvernement français de la ramener à Rueil-Malmaison où elle souhaitait être enterrée près de sa mère dans l'église Saint-Pierre-Saint-Paul. Elle est déposée dans l'église de Rueil le 19 novembre.

Le 9 janvier, son corps est enfermé dans 3 cercueils de plomb, d'acajou et de chêne. Un service funèbre officiel a lieu le 11 janvier 1838, en présence de la famille Tascher de la Pagerie et d'un seul membre de la famille Bonaparte, Caroline. Le 16 décembre 1856, elle est transférée dans la crypte

Des projets de mausolée sont proposés par David d'Angers, puis un monument est réalisé par Bartolini, mais il ne donne pas satisfaction. Le monument définitif, en marbre blanc, est finalement réalisé par Jean-Auguste Barre et inauguré le 27 juin 1858, en présence de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie.

Toute sa vie, Louis-Napoléon, devenu empereur, garda dans son portefeuille la dernière lettre de sa mère.

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Hortense_de_Beauharnais  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Thermidor

Publié à 14:10 par dessinsagogo55 Tags : air pouvoir center chez
Thermidor

 
Allégorie pour le mois de Thermidor par Louis Lafitte (1770-1828).
 
 
 

Le mois de thermidor était le onzième mois du calendrier républicain français

Il correspondait, à quelques jours près (selon l'année), à la période allant du 19 juillet au 17 août du calendrier grégorien.

Il tirait son nom « de la chaleur tout à la fois solaire et terrestre qui embrase l'air de juillet en août », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ».

L'ère républicaine s'étant achevée le 1er janvier 1806, il n'a jamais existé, dans l'usage légal, de mois de thermidor an XIV.

 

Événements et notoriété

 

Le nom de ce mois est à l'origine du terme thermidorien à la suite de la journée du 9 thermidor an II (27 juillet 1794), au cours de laquelle les robespierristes furent renversés. Cette journée a donné deux noms propres, « 9 Thermidor » et « Thermidor », couramment employés pour désigner la seule journée du 9 thermidor an II.

 

Par analogie avec cet événement, le mot « Thermidor » est parfois employé hors du contexte de la Révolution française pour désigner une autre contre-révolution. L'analogie connut notamment un succès certain chez les observateurs de la révolution russe. Trotsky utilisa le mot Thermidor pour désigner la prise de pouvoir progressive par la bureaucratie stalinienne en Russie dans les années 1920, qu'il assimilait à une contre-révolution, et ce mot est parfois utilisé par les trotskystes pour désigner ce moment historique selon l'analyse qu'en faisait Trotsky. De même, les émigrés russes et opposants libéraux à la révolution utilisent ce terme dès le début des années 1920. En mars 1921, écrivant sous pseudonyme, M. V. Mirkin-Getseich estimait que la révolution russe approchait de son Thermidor après la révolte de Kronstadt. L'analogie conservera une puissance symbolique importante en URSS, puisqu'elle sera réutilisée au moment de la déstalinisation, considérée par certains observateurs russes comme un Thermidor soviétique

 

Le mois de thermidor an VII a vu le début de l'insurrection royaliste de 1799 dans le Toulousain.

 

Concordance des calendriers

 

Tables de concordance des calendriers républicain et grégorien pour le mois de thermidor
An I An II An III An IV An V An VI An VII
1er 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1er 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
Juillet 1793 1794 1795 1796 1797

1798

 

 

1799 Août
An VIII An IX An X An XI An XII An XIII
1er 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
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Caroline Bonaparte

Publié à 16:32 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur merci art
Caroline Bonaparte

 

 

Un portrait de la reine Caroline Bonaparte vers 1810, la montre assise, la couronne royale posée à ses côtés sur un coussin de velours. À l’arrière-plan, la baie de Naples et le Vésuve avec son panache volcanique. Cette peinture est considérée par les descendants de Lucien Murat comme une œuvre exécutée par François Gérard , ce qui est réfuté par l'historien d'art Alain Latreille, expert des œuvres du peintre, qui écarte cette toile de l'attribution à Gérard et à son atelier. Un autre portrait identique à celui-ci et conservé dans une collection privée, est répertorié comme étant un tableau de Jean-Baptiste Regnault

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Caroline_Bonaparte  
     
     
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Joseph Bonaparte

Publié à 16:03 par dessinsagogo55 Tags : paris histoire maison centerblog sur merci france place homme mort fille
Joseph Bonaparte

Portrait de Joseph Bonaparte, roi d'Espagne, par François Gérard

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Joseph Bonaparte, né le 7 janvier 1768 à Corte, pendant la période d'indépendance de la République corse, et mort le 28 juillet 1844 à Florence, dans le grand-duché de Toscane, est un homme d'État français et le frère aîné de l'empereur Napoléon Ier. Sa carrière politique, diplomatique et militaire est intimement liée à celle de son frère Napoléon.

 

Après une enfance passée dans la maison familiale des Bonaparte à Ajaccio, il est élève au collège d'Autun pendant cinq années. À l'issue de brillantes études au sein de cet établissement, Joseph Bonaparte refuse d'embrasser la carrière ecclésiastique, contre l'avis de sa famille. Diplômé en droit à l'université de Pise en 1788, il s'installe comme avocat à Ajaccio peu avant le début de la Révolution française. C'est à partir de cette période qu'il occupe des fonctions de plus en plus importantes. Président du district d'Ajaccio puis membre du directoire du Conseil général de la Corse, il est nommé commissaire des guerres en 1793. La promotion de son frère comme général de division en 1795 accélère son ascension à l'instar de celle de sa famille. Élu député du Liamone au Conseil des Cinq-Cents en 1797, Joseph Bonaparte est nommé ambassadeur auprès du duc de Parme, puis à Rome auprès du pape Pie VI la même année.

 

Sous le Consulat, il est d'abord nommé membre du Conseil d'État et du Corps législatif en tant que député du Golo, puis chargé de plusieurs missions diplomatiques d'importance majeure : c'est notamment lui qui négocie le traité de Mortefontaine avec les États-Unis, celui de Lunéville avec l'Autriche et la paix d'Amiens avec le Royaume-Uni, tout en prenant part aux discussions qui aboutissent à la signature du concordat.

 

Grand électeur et prince français après l'avènement de l'Empire le 18 mai 1804, Joseph Bonaparte assure la responsabilité du gouvernement pendant les campagnes militaires de son frère. Roi de Naples de 1806 à 1808, puis d'Espagne de 1808-1813, il est un personnage important du dispositif que met en place Napoléon pour asseoir la souveraineté de la France sur l'Europe continentale. Son second règne, qui s'achève par une défaite cinglante des armées napoléoniennes qu'il dirige à la bataille de Vitoria, est marqué par une guerre incessante qui fait de lui « el rey intruso », un roi intrus incapable de gouverner en raison de l'éclatement de son pays et de la mainmise de Napoléon sur sa politique.

 

Nommé lieutenant général de l'empereur lors de la campagne de France en 1814, il ne peut empêcher la capitulation de Paris devant les troupes coalisées. Exilé en Suisse, au château de Prangins, il est rétabli dans toutes ses fonctions impériales pendant la période des Cent-Jours, mais finalement contraint à un nouvel exil après l'abdication de son frère, cette fois aux États-Unis. Écarté de la politique, il fait prospérer ses affaires en Amérique, mais cherche de nouveau à jouer un rôle important en faveur de son pays. En 1832, après la mort de son neveu Napoléon II, il devient le premier héritier du trône impérial et retourne en Europe. Établi à Londres, il tente de faire valoir les intérêts de sa famille et de convaincre, en vain, les responsables politiques et le peuple français de rétablir l'Empire. Après un autre séjour aux États-Unis entre 1835 et 1839, il revient une nouvelle fois en Europe à la mort de sa troisième fille, Charlotte et s'installe à Florence où il meurt quelques années plus tard en 1844.

 

Homme cultivé, littéraire, séducteur et raffiné, Joseph Bonaparte souffre de la comparaison avec son frère sur le plan politique. Les historiens, comme la plupart de ses contemporains, ne lui attribuent que peu de qualités, tout en soulignant son incompétence militaire. Révolutionnaire libéral, partisan des gouvernements équilibrés, il apparaît comme un modéré face à la fougue et à l'autoritarisme de Napoléon. S'il combat souvent les projets de l'empereur, Joseph Bonaparte se résout toujours à soutenir celui dont il a probablement été « le plus proche et peut-être l'unique ami ».

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Bonaparte  
     
     
     
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Achille Murat

Publié à 15:47 par dessinsagogo55 Tags : maison center saint centerblog sur merci france mort
Achille Murat

 

Achille Murat en uniforme avec son frère, ses sœurs et sa mère Caroline Bonaparte, vers 1808. Tableau de François Gérard

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Achille Charles Louis Napoléon Murat (en italien : Achille Carlo Luigi Napoleone Murat), prince héritier de Berg et de Clèves (1806-1808) puis prince royal de Naples (1808-1815) et enfin 2e prince Murat (1815-1847), est né à l’Hôtel de Brienne, à Paris, le 21 janvier 1801, et est décédé dans sa résidence "Lipona", une plantation près de Waukeenah, aujourd'hui située dans le comté de Jefferson, en Floride, le 15 avril 1847. C’est une personnalité du Premier Empire.

 

 

Le prince Achille est le fils aîné du maréchal Joachim Murat (1767-1815), grand-duc de Berg et de Clèves (1806-1808) puis roi de Naples (1808-1815), et de son épouse la princesse française Caroline Bonaparte (1782-1839).

 

Par sa mère, le prince Achille est donc le neveu de l’empereur des Français Napoléon Ier (1769-1821) et le cousin germain de l’empereur Napoléon III (1808-1873). Enfin, par son père, il est le cousin de Marie-Antoinette Murat (1793-1847), princesse de Sigmaringen par son mariage avec le prince Charles de Hohenzollern (1785-1853).

 

Le 12 juillet 1826, le prince Achille épouse, à Tallahassee, en Floride, Catherine Willis Gray (1803-1867), arrière-petite-nièce du président américain George Washington (1732-1799). Mais le mariage reste sans postérité et les titres du prince Achille sont transmis à son frère cadet, Lucien Murat (1803-1878).

 

 

Biographie

 

Fils aîné du maréchal-roi Joachim Murat et de son épouse Caroline Bonaparte, il est éduqué par le précepteur peintre et graveur Claude-François Fortier. Il est emprisonné pendant plusieurs années en Autriche, d'abord près de Trieste puis au château de Frohsdorf, après la chute et l’exécution de son père, en 1815. En 1821, il quitte l’Europe pour les États-Unis et s’établit en Floride, comme propriétaire d'une plantation dans le comté de Tallahassee qu'il baptisa Lipona Plantation (en), anagramme de « Napoli » (en français, Naples)2. Devenu citoyen américain et demeurant à Tallahassee, il intègre la milice locale puis s’engage dans l’armée lorsque éclatent les guerres séminoles, ce qui lui vaut d’être nommé colonel.

 

Dans les mêmes moments, il rencontre une arrière-petite-nièce du président George Washington, Catherine Willis Gray (17 août 1803 - 6 août 1867) qu’il épouse le 12 juillet 1826. Le couple part alors pour La Nouvelle-Orléans, où le prince travaille comme avocat.

 

Après la Révolution de juillet 1830, le prince Achille revient en Europe dans l’espoir de retrouver une partie de la fortune de ses parents. Il participe alors à la guerre d’indépendance belge et sert comme colonel aux côtés des insurgés. Mais, incapable de faire valoir ses droits sur l’héritage des Murat, il rentre aux États-Unis et revient vivre sur ses terres de Floride.

 

Le prince Murat trouve la mort en 1847, un an avant l’élection de son cousin Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République française. Il est enterré dans le cimetière de l’église épiscopalienne St. Johns de Tallahassee. N’ayant jamais eu d’enfant, le prince transmet ses titres à son frère cadet, le prince Lucien Murat.

 

Quelques années plus tard, la France étant redevenue un Empire, la veuve du prince Achille reçoit de Napoléon III une somme de 40 000 dollars ainsi qu’une confortable pension annuelle jusqu’à sa mort, en 1867.

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Achille_Murat  
     
     
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Juliette Récamier

Juliette Récamier

Juliette Récamier par François Gérard 

 

 

Jeanne Françoise Julie Adélaïde Bernard, à la ville Madame Jacques Récamier dite Juliette ou Julie Récamier, née le 3 décembre 1777 à Lyon et morte le 11 mai 1849 à Paris, est une femme de lettres française dont le salon parisien réunit, à partir du Directoire et jusqu'à la monarchie de Juillet, les plus grandes célébrités du monde politique, littéraire et artistique.

 

Julie Bernard est née le 3 décembre 1777 à Lyon, précisément rue de la Cage où elle grandit, dans une famille de la bourgeoisie. Le père, Jean Bernard, est notaire royal. Nommé receveur des Finances par Calonne, il s'installe à Paris en 1786 puis devient administrateur des Postes. Il est arrêté et emprisonné sous le Consulat comme suspect de connivence avec les royalistes. Sur l'intervention de Julie, le général Bernadotte obtient sa libération mais Jean Bernard est destitué de son emploi. Sa mère, Marie-Julie Matton, issue d'un milieu aisé, également originaire de Lyon, est une femme coquette et intelligente.

Julie, mise en pension à Lyon au Couvent de la Déserte, ne rejoint ses parents à Paris qu'en 1787. Le 24 avril 1793 (5 floréal an I), à 15 ans et en pleine Terreur, elle est mariée dans la capitale à un ami de ses parents, Jacques-Rose Récamier, riche banquier d'origine lyonnaise et venu lui aussi à Paris peu avant la Révolution. Le contrat de mariage est signé chez Me Jean-François Cabal-Castel, notaire à Paris, le 11 avril précédent. Elle noue avec Jacques Récamier une relation affectueuse et platonique : elle en est vraisemblablement la fille naturelle

 

Vie mondaine et célébrité européenne

 

À partir de 1797, Juliette Récamier, 19 ans, commence sa vie mondaine, tenant un salon qui devient bientôt le rendez-vous d'une société choisie. La beauté et le charme de l'hôtesse, l'une des « Trois Grâces » du Directoire, avec Joséphine de Beauharnais et Madame Tallien, lui suscitent une foule d'admirateurs. Le cadre de l'hôtel particulier de la rue du Mont-Blanc (hôtel de Jacques Necker ancienne rue de la Chaussée-d'Antin), acquis en octobre 1798 et richement décoré par l'architecte Louis-Martin Berthault, ajoute à la réputation de ses réceptions. Elle est l'une des premières à se meubler en style « étrusque » et à s'habiller « à la grecque ». L'influence de Madame Récamier est notable dans la diffusion du goût pour l'Antique qui allait prévaloir sous l'Empire. L'hôtel Récamier acquiert une renommée telle qu'il devient rapidement une curiosité parisienne que tous les provinciaux et étrangers de marque se doivent de visiter. L'année 1800 marque l'apogée de la puissance financière de Jacques Récamier : il devient alors régent de la Banque de France.

Mais le pouvoir ne tarde pas à prendre ombrage de la position mondaine et sociale de Mme Récamier. Amie de Madame de Staël, Mme Récamier devient une figure clé de l'opposition au régime de Napoléon. Les réceptions de son salon, qui joue un rôle non négligeable dans la vie politique et intellectuelle de l'époque, sont interdites par un ordre officieux de Bonaparte. Madame de Staël, les deux cousins Adrien de Montmorency et Mathieu de Montmorency, tous trois proches de Juliette et assidus de son salon, sont exilés de Paris ; quand Napoléon devient empereur, Juliette refuse à quatre reprises une place de dame d'honneur à la cour. Les difficultés de la Banque Récamier, à partir de 1805, obligent le couple d'abord à réduire son train de vie puis à vendre l'hôtel particulier de la rue du Mont-Blanc. À ces revers de fortune s'ajoutent pour Juliette des chagrins personnels : le décès de sa mère en 1807, une histoire d'amour puis une rupture avec le prince Auguste de Prusse rencontré lors d'un séjour au château de Coppet près de Genève chez Madame de Staël. Défavorable à Napoléon, Madame Récamier ne tarde pas à subir le même sort que Germaine de Staël, et elle a l'obligation de s'éloigner de Paris par ordre de la police impériale.

 

Le temps de l'exil et le retour à Paris

 

Après avoir séjourné quelque temps de septembre 1811 à juin 1812 à Châlons-sur-Marne avec Marie Joséphine Cyvoct, petite-nièce de son mari récemment orpheline et devenue sa fille adoptive, Juliette séjourne à Lyon, où elle retrouve Camille Jordan, son vieil ami qu'elle connaît depuis 1797 et qui lui fait alors connaître Ballanche. Elle part en mars 1813 pour l'Italie. À Rome, elle reconstitue peu à peu sa « vie de société » ; c'est à ce moment-là que le sculpteur Canova fait deux bustes d'elle. Invitée à Naples en décembre 1813 par le roi Murat et la reine Caroline, elle apprend en avril 1814, l'abdication de Napoléon.

De retour à Paris le 1er juin 1814 après un exil de près de trois années, elle retrouve tous ses anciens amis, bannis comme elle, ainsi que Benjamin Constant, ex-amant de Madame de Staël. Juliette reprend ses réunions mondaines, reçoit des personnalités françaises ou étrangères de toutes opinions mais exige que ses invités observent chez elle, une stricte neutralité politique. Son salon prend de plus en plus une orientation littéraire. Sa rencontre avec Chateaubriand se fait en 1817. L'écrivain est l'un des hôtes les plus assidus de son domicile situé au no 31 rue d'Anjou-Saint-Honoré, revendu dès 1819 à la suite de nouveaux revers de fortune de son mari.

 

Le refuge de l'Abbaye-aux-Bois

 

Juliette s'installe alors à l'Abbaye-aux-Bois à Paris, couvent dont les religieuses louent des appartements à des dames de la haute société. Elle occupe d'abord un petit appartement au troisième étage, composé de deux pièces séparées par un couloir, avant d'en louer vers 1825, un plus vaste au premier étage.

Pendant plus de vingt années, ses réceptions rassemblent autour d'elle, accompagnée de Chateaubriand qui les préside souvent, les esprits les plus brillants de l'époque : Victor Cousin, Saint-Marc Girardin, Edgar Quinet, Tocqueville, de jeunes écrivains comme Lamartine, Sainte-Beuve, Balzac, des artistes comme François Gérard, Joseph Chinard, Antonio Canova, des acteurs, Talma et Rachel, etc.

De 1823 à 1824, un séjour en Italie, en compagnie de sa nièce Amélie Cyvoct, de Ballanche et de Jean-Jacques Ampère, lui permet de recréer à Rome un cercle regroupant artistes et hommes de lettres. Des évènements dans son entourage familial marquent cette période : l'éloignement de sa fille adoptive Amélie Cyvoct, devenue madame Charles Lenormant en 1826, la disparition de son père en 1829 puis celle de son mari Jacques Récamier en 1830.

 

Dernières années


 

À partir de 1840, la santé de Juliette Récamier décline et sa vue baisse notablement. Elle mène alors une vie de plus en plus retirée mais reçoit cependant, les fréquentes visites de Chateaubriand. Une des dernières grandes soirées qu'elle organise à l'Abbaye-aux-Bois avec l'aide de l'actrice Rachel est guidée par sa charité. Il s'agit de collecter des fonds pour aider les victimes des graves inondations de Lyon. Atteinte de cataracte, elle subit sans succès deux opérations et devient quasiment aveugle. Juliette a le chagrin d'apprendre les décès de ses plus chers amis : le prince Auguste de Prusse en 1843, Pierre-Simon Ballanche en 1847 et elle assiste le 4 juillet 1848 à la mort de Chateaubriand.

Quand l'épidémie de choléra sévit en 1849, le quartier de la rue de Sèvres est particulièrement touché. Madame Récamier quitte l'Abbaye-aux-Bois pour aller chez sa petite-nièce, Amélie Lenormant, qui habite avec son mari Charles Lenormant, à la Bibliothèque nationale, rue des Petits-Champs près du Palais-Royal. Frappée par la maladie, c'est en ce lieu qu'elle rend son dernier soupir le 11 mai 1849, à l'âge de 71 ans. Elle est inhumée au cimetière Montmartre à Paris dans la sépulture où sont ensevelis ses parents, son mari et son vieil ami, Pierre-Simon Ballanche.

Sa nièce et fille adoptive, Amélie Lenormant, est l'auteur d'une biographie parue en 1859 qui publie une partie des nombreuses lettres reçues de ses illustres correspondants. Celles-ci sont aujourd'hui conservées en partie au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France.

 

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Juliette_R%C3%A9camier  
     
     
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Napoléon Ier

Napoléon Ier

 

Napoléon Ier, empereur 1805 par  François Gérard


 

Napoléon Bonaparte, né le 15 août 1769 à Ajaccio et mort le 5 mai 1821 sur l'île Sainte-Hélène, est un militaire et homme d'État français, premier empereur des Français, du 18 mai 1804 au 6 avril 1814 et du 20 mars au 22 juin 1815, sous le nom de Napoléon Ier.

 

Second enfant de Charles Bonaparte et Letizia Ramolino, Napoléon Bonaparte devient en 1793 général dans les armées de la Première République française, née de la Révolution, où il est notamment commandant en chef de l'armée d'Italie puis de l'armée d'Orient. Arrivé au pouvoir en 1799 par le coup d'État du 18 Brumaire, il est Premier consul — consul à vie à partir du 2 août 1802 — jusqu'au 18 mai 1804, date à laquelle l'Empire est proclamé par un sénatus-consulte suivi d'un plébiscite. Il est sacré empereur, en la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804, par le pape Pie VII. Son épouse, l'impératrice Joséphine de Beauharnais, est également sacrée.

 

En tant que général en chef et chef d'État, Napoléon tente de briser les coalitions montées et financées par le royaume de Grande-Bretagne et qui rassemblent, à partir de 1792, les monarchies européennes contre la France et son régime né de la Révolution. Il conduit les armées françaises d'Italie au Nil et d'Autriche à la Prusse et à la Pologne : les nombreuses et brillantes victoires de Bonaparte (Arcole, Rivoli, Pyramides, Marengo, Austerlitz, Iéna, Friedland), dans des campagnes militaires rapides, disloquent les quatre premières coalitions. Les paix successives, qui mettent un terme à chacune de ces coalitions, renforcent la France et donnent à Napoléon un degré de puissance jusqu'alors rarement égalé en Europe, lors de la paix de Tilsit (1807).

 

Napoléon réforme durablement l'État, en restaurant son autorité et sa primauté. La France connaît d'importances réformes, qui font de Napoléon l'un des pères fondateurs des institutions contemporaines françaises. En ce sens, les codifications napoléoniennes, dont le Code civil de 1804, permettent de renforcer les libertés individuelles ou l'égalité des citoyens devant la loi, en opérant une synthèse par la garantie de certains acquis révolutionnaires et la reprise de principes traditionnels issus de l'Ancien Régime. L'administration française est réorganisée, avec la création des préfets dans les départements. De même, une nouvelle monnaie émerge, le franc, tandis qu'est instaurée la Banque de France. Le Conseil d'État est également créé, tout comme les lycées. Napoléon tente également de renforcer le régime colonial français de l'Ancien Régime en outre-mer, en particulier avec le rétablissement de l'esclavage en 1802, ce qui provoque la guerre de Saint-Domingue (1802-1803) et la perte définitive de cette colonie.

 

Napoléon porte le territoire français à son extension maximale avec 134 départements en 1812, transformant Rome, Hambourg, Barcelone ou Amsterdam en chefs-lieux de départements français. Il est aussi président de la République italienne de 1802 à 1805, puis roi d'Italie de 1805 à 1814, et également médiateur de la Confédération suisse de 1803 à 1813 et protecteur de la Confédération du Rhin de 1806 à 1813. Ses victoires lui permettent d'annexer à la France de vastes territoires et de gouverner la majeure partie de l'Europe continentale en plaçant les membres de sa famille sur les trônes de plusieurs royaumes : Joseph sur celui de Naples puis d'Espagne, Louis sur celui de Hollande, Jérôme sur celui de Westphalie et son beau-frère Joachim Murat à Naples. Il crée également un duché de Varsovie, sans oser restaurer formellement l'indépendance polonaise, et soumet temporairement à son influence des puissances vaincues telles que le royaume de Prusse et l'empire d'Autriche.

 

Objet dès son vivant d'une légende dorée comme d'une légende noire, il doit sa très grande notoriété à son habileté militaire, récompensée par de nombreuses victoires, et à sa trajectoire politique étonnante, mais aussi à son régime despotique et très centralisé ainsi qu'à son ambition, qui se traduit par des guerres d'agression très meurtrières (au Portugal, en Espagne et en Russie) avec des centaines de milliers de morts et blessés, militaires et civils pour l'ensemble de l'Europe. Il est considéré comme l'un des plus grands commandants de l'histoire, et ses guerres et campagnes sont étudiées dans les écoles militaires du monde entier.

 

Alors qu'il finance des coalitions de plus en plus générales, les Alliés finissent par remporter des succès décisifs en Espagne (bataille de Vitoria) et en Allemagne (bataille de Leipzig) en 1813. L'intransigeance de Napoléon devant ces revers lui fait perdre le soutien de pans entiers de la nation française, tandis que ses anciens alliés ou vassaux se retournent contre lui. Amené à abdiquer en 1814 après la prise de Paris, capitale de l'Empire français, et à se retirer à l'île d'Elbe, il tente de reprendre le pouvoir en France, lors de l'épisode des Cent-Jours en 1815. Capable de reconquérir la France et d'y rétablir le régime impérial sans coup férir, il amène pourtant, du fait de sa mise au ban de l'Europe, le pays dans une impasse avec la lourde défaite de Waterloo, qui met fin à l'Empire napoléonien et assure la restauration de la dynastie des Bourbons. Sa mort en exil, à Sainte-Hélène, sous la garde des Anglais, fait l'objet de nombreuses controverses.

 

Une tradition romantique fait de Napoléon l'archétype du « grand homme » appelé à bouleverser le monde. C'est ainsi que le comte de Las Cases, auteur du Mémorial de Sainte-Hélène, tente de présenter Napoléon au Parlement britannique dans une pétition rédigée en 1818. Élie Faure, dans son ouvrage Napoléon, qui a inspiré Abel Gance, le compare à un « prophète des temps modernes ». D'autres auteurs, tel Victor Hugo, font du vaincu de Sainte-Hélène le « Prométhée moderne ». L'ombre de « Napoléon le Grand » plane sur de nombreux ouvrages de Balzac, Stendhal, Musset, mais aussi de Dostoïevski, de Tolstoï et de bien d'autres encore. Par ailleurs, un courant politique français émerge au XIXe siècle, le bonapartisme, se réclamant de l'action et du mode de gouvernement de Napoléon.

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_Ier  
     
     
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Symbolisme du coq

Publié à 13:42 par dessinsagogo55 Tags : center sport nuit centerblog sur afrique merci france animal chez histoire
Symbolisme du coq

Les deux coqs apportant la prospérité de Neapolis (Afrique romaine)

 

 

Le symbolisme du coq est lié au comportement habituel des coqs, à leur panache et à leur caractère. Il remonte à l'Antiquité. Le coq gaulois est un des symboles allégoriques et un des emblèmes de la France. Le coq gaulois combattant (coq hardi) est également le symbole du Mouvement wallon, de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne.

Symbole chrétien, il surmonte beaucoup de clochers d'église et, du fait de sa vaillance, bon nombre de monuments aux morts érigés aux citoyens morts pour la France lors des guerres mondiales

 

 

Selon les auteurs, le coq a différents traits de caractère qui sont déduits de son comportement, mais il en ressort les éléments suivants : annonceur du jour et de la fin de la nuit par son chant, batailleur, orgueilleux, conquérant et agressif, toujours en noise et turbulent. La loi du 9 avril 1791, sous la Révolution, le qualifie de « symbole de vigilance ».

 

Symbolique du coq gaulois

 

À la suite de nombreux raids gaulois en Italie et sur la Rome antique depuis le VIe siècle av. J.-C., une légende gallo-romaine / auvergnate liée à l'histoire du coq au vin de chanturgue raconte que le chef de la tribu des Arvernes Vercingétorix fait envoyer pour le narguer un coq gaulois, en symbole de la combativité, agressivité, hargne, vaillance et orgueil... de ses guerriers gaulois à son assiégeant, le général romain Jules César, lors du siège de Gergovie en 52 av. J.-C., durant la guerre des Gaules. Jules César le nargue à son tour en l'invitant à une cena (dîner du soir romain / dernier repas) où tout en lui proposant une alliance militaire, il lui fait servir son coq mijoté au vin. Galvanisés par le son de leurs carnyx, Vercingétorix et ses 30 000 guerriers arvernes infligent alors une défaite militaire historique écrasante, cuisante et humiliante à Jules César et aux 30 000 hommes de ses légions romaines, avant le siège d'Alésia de l'été suivant… Le coq au vin est à ce jour un des emblèmes de la France et de la cuisine française.

 

L'utilisation politique faisant du coq gaulois un emblème ethnique ou géographique est une invention tardive d'érudits de la Renaissance (Paul Émile, Jean Lemaire) qui diffusent cette expression, pensant à tort que cet animal était l'emblème de la Gaule indépendante, avant la conquête romaine et, par là, le plus ancien emblème français7. En réalité, cette expression apparaît chez les poètes romains qui créent un jeu de mot basé sur l'homophonie gallus, « le coq » et Gallus, « le Gaulois » habitant la Gallia, la Gaule. Le coq est à cette époque un attribut de plusieurs dieux romains (Jupiter, Mars, Apollon et surtout Mercure, la plupart des images de coq ou des objets en forme de coq que les archéologues ont mis au jour étant des coqs votifs, offerts dans toute la Gaule romaine) dont les qualités de bravoure, de vigueur sexuelle et de vigilance sont louées. Suétone ou Jules César reprennent ce calembour, créant une association flatteuse des Gaulois avec l'animal.

 

Ce jeu de mots de lettrés disparaît dans les textes du haut Moyen Âge. Le coq est devenu à cette époque un animal dévalorisé associé à la luxure, la colère, la bêtise ou son côté belliqueux. Isidore de Séville, père de l'étymologie médiévale, n'établit aucune relation entre le coq et la Gaule. Pour lui, le terme gallus dérive du latin castratio, le coq étant le seul oiseau que l'on castre. Ce n'est qu'au début du Bas Moyen Âge (xiie siècle) que des auteurs au service du roi d'Angleterre ou de l'empereur germanique réutilisent le calembour dans une littérature de type pamphlétaire et satirique, faisant remarquer que les Français (tout particulièrement les chevaliers ou leur roi Louis VII et Philippe Auguste) sont tout aussi orgueilleux que l'animal de basse-cour. Au xiiie siècle, l'Italie gibeline recourt également à cette comparaison péjorative pour discréditer la politique expansionniste de Charles d'Anjou dans le sud de la péninsule. Les textes polémiques opposent alors souvent le coq gaulois et l'aigle de ses ennemis, roi des airs, cette opposition restant une des constantes de l'emblématique européenne jusqu'à la Première Guerre mondiale

 

 
Liens externes                                                  
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
DEFINITION   Symbolisme du coq
    Coq
   
   
   
CRATION   Coq
    Coq
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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