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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Les BB 9200 forment une série de locomotives électriques françaises fonctionnant sous courant continu 1 500 V construites en 92 exemplaires par les sociétés Creusot-Loire, Jeumont-Schneider et CEM et livrées à la SNCF du 24 mai 1957 au 1er juin 1964.
Elles résultent de la volonté de la SNCF de disposer de locomotives de type « BB » (soit quatre essieux moteurs répartis en deux bogies), plus légères que les « 2D2 » et « CC », tout en gardant une puissance assez élevée (3 850 kW). Les BB 9200 sont l'aboutissement des études menées avec les BB 9001-9002 et BB 9003-9004.
Elles reprennent notamment les bogies de la BB 9004 conçus par André Jacquemin, d'où le surnom de la série BB Jacquemin ou BB MTE (et des cousines BB 9300, BB 16000, BB 25100, BB 25150 et BB 25200).
Cette série de locomotives a commencé sa prestigieuse carrière à la traction des grands trains de voyageurs des régions Sud-Ouest au départ de la gare de Paris-Austerlitz vers Toulouse et Bordeaux, et Sud-Est au départ de la gare de Paris-Lyon vers Lyon puis Marseille. Elles ont ainsi remorqué des trains prestigieux tels que le Mistral, le Train Bleu, le Simplon-Orient- Express, le Rome-Express. La plus grande réussite restera la mise en service du premier train roulant à 200 km/h en service commercial à partir de 1967, Le Capitole, entre Paris et Toulouse.
Les BB 9200 ont rapidement essaimé dans le sud-est et le sud-ouest jusqu'au pied des Pyrénées, aux Alpes et de la Méditerranée à l'Atlantique.
Dans les années 1968/70, un complément de commande sous la forme des BB 9301 à 40, version mise à jour des 9200, est venu apporter un renfort en attendant l’arrivée de machines plus modernes
L'arrivée des CC 6500, plus puissantes, leur a volé la vedette sur le Capitole et divers grands trains. Les services marchandises et les dessertes plus fines du sud-ouest et du sud-est leur ont permis de maintenir une activité soutenue.
C'est l'arrivée des BB 7200 puis surtout du TGV Atlantique qui leur cause le plus de tort, avec repli sur les marchandises et les TER.
À la suite du retrait des machines de l'activité Fret (à cause de leur âge et de la contraction du trafic) en 2003/2004, 48 de ces machines sont toujours en service début 2006, et seulement 29 un an plus tard, à savoir celles affectées à l'activité TER (Bourgogne et Centre). Quinze machines seulement restent alors en circulation entre la Région Île-de-France et la Région Centre, elles finissent leur carrière voyageurs en décembre 2010. plusieurs machines ont été transformées en 1992/93 pour la traction de rames réversibles entre Paris et Dijon et renumérotées dans la série BB 9701 à 9704. elles ont été réformées en 2006/7.
Trois machines sont toujours conservées aux inventaires, mais ne sont plus en état de fonctionnement autonome. Elles sont occasionnellement utilisées durant les périodes hivernales pour racler les accumulations de givre néfastes sur les caténaires 1 500 V, équipées pour ce faire d'archets de pantographes spécifiques en acier, et remorquées par des engins thermiques.
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Le Belem (1896) est le dernier trois-mâts barque français à coque acier, un des plus anciens trois-mâts en Europe en état de navigation et le second plus grand voilier restant en France
.
Construit à Nantes, utilisé notamment dans les Antilles, puis tour à tour anglais, italien puis à nouveau français, cet ancien voilier de charge, plusieurs fois transformé, motorisé et rebaptisé, pour divers usages (croisière de luxe et navire-école), fut finalement déniché par hasard à Venise dans un piteux état à la fin des années 1970, par un amateur nostalgique. Racheté grâce à l'appui de la Caisse d'Epargne, mécène de la Fondation Belem qui entreprend sa restauration, il est aujourd'hui reconverti dans le cabotage, offre des stages d'initiation et de découverte aux passionnés, sert entre autres et accessoirement à la Marine nationale pour l'entraînement de ses mousses et apparaît dans les grands rassemblements de vieux gréements traditionnels.
Le Belem fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 27 février 1984
|
En 2012, le général Bertrand Ract-Madoux, Chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT), annonce que l'armée française lance un appel d'offres pour 2013 — suivi d'un choix en 2015 — pour son « Arme individuelle du futur » (AIF), visant à remplacer le FAMAS au sein des unités de l'armée de terre française.
L'avis d'appel d'offres prévoit à l'origine 90 000 fusils à acquérir au profit de l'armée de terre, la Marine nationale et l'armée de l'air ; la moitié avec un canon long pour les unités standard et l'autre moitié avec un canon court pour les Forces spéciales (le HK 416 calibre 5,56 × 45 mm Otan étant choisi déjà par le GIGN pour devenir la nouvelle arme longue standard). Trois à cinq candidats seront sélectionnés pour la compétition.
Les fusils candidats sont le HK416A5 de Heckler & Koch ; le SCAR-L de FN Herstal ; le VHS et VHS K-2 de HS Produkt ; le SIG-516 MCX (en)de Sig Sauer et le ARX 160A1 de Beretta.
Le fabricant d'armes français Verney-Carron souhaite participer à l’appel d’offres mais n'est pas retenu car, pour garantir la pérennité de ce nouvel équipement, le ministère de la Défense demande notamment aux candidats d’avoir un chiffre d’affaires d’au moins 80 millions d’euros, alors que Verney-Carron tourne autour de 12 millions d’euros. Thales, qui avait développé le fusil F90, ne souhaita pas participer à cet appel d'offres, en raison des contraintes techniques exigées par la Direction générale de l'Armement (DGA).
Le successeur du FAMAS est dévoilé en septembre 2016 : il s'agit du HK416 qui équipe déjà plusieurs corps de Police, Gendarmerie (GIGN) et certaines unités d’élites de l'Armée française (Commandos marine et Forces spéciales terrestres notamment).
La DGA indique par la suite que « les livraisons sont prévues dès 2017 et s'échelonneront sur une dizaine d'années ». Le coût du programme de remplacement est estimé à quelque 300 millions d'euros, pour une livraison de plus de 100 000 armes, accessoires et munitions.
Le 19 octobre 2016, lors de son audition par la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, le général Jean-Pierre Bosser, Chef d'état-major de l'armée de terre, estime que « les obsolescences du FAMAS nous coûtent cher, même s'il reste un très bon fusil, probablement un des meilleurs au monde en termes de précision » et qu'« il ne faut pas accorder trop d'importance au fusil en tant que marque de souveraineté ».
Description
1 : Partie plate = talon de crosse / Partie anguleuse = bec de crosse | 10 : Bague d'enfoncement de grenade |
Le FAMAS coûte environ 1 500 € en version F1 et 3 000 € en version G2.
Son architecture bullpup explique sa compacité malgré une longueur de canon (488 mm) lui assurant puissance et précision. La position très reculée de la culasse d'un fusil bullpup place l'éjection des étuis à la hauteur de la joue du tireur, ce qui impose de l'épauler toujours du même côté. Le FAMAS peut être utilisé aussi bien par les gauchers que par les droitiers en changeant le sens d'éjection des étuis vides; cela implique un démontage de l'arme afin d'inverser l'extracteur et l’éjecteur se situant de part et d'autre de la tête amovible dans la culasse, puis une inversion de l'appui-joue/obturateur pour ouvrir la fenêtre d'éjection se trouvant du côté de l'extracteur.
Dans le jargon militaire, l'ensemble « tête amovible + éjecteur + extracteur » est surnommé la « tête de Mickey » car, vu de face, il évoque les trois cercles (tête et oreilles) permettant de dessiner la tête de Mickey Mouse. Le sélecteur de tir rafale/coup par coup est situé dans l'arcade de pontet, devant la queue de détente, donc accessible par les droitiers comme par les gauchers et le limiteur de rafale se situe sous la crosse sur le boîtier de mécanisme. La sécurité de l'arme est assurée par le boîtier de mécanisme sur le F1.
En raison de son aspect (faible longueur et poignée garde-main), il fut surnommé « le clairon » par certains militaires français, bien que cette appellation non réglementaire soit tombée en désuétude.
L'instruction technique du tir au FAMAS est effectuée avec le Simulateur d'Instruction Technique du Tir aux Armes Légères d'infanterie (SITTAL ; SITTAL NG depuis 2004 et SITTAL NG2 depuis 2014).
Le mécanisme du FAMAS assure deux modes de tir : semi-automatique et rafale. Le limiteur de rafale, situé derrière le puits de chargeur, permet d'opter entre des rafales libres ou limitées à trois coups. La cadence de tir théorique, élevée pour un fusil d'assaut, est d'environ 1 000 coups par minute en mode rafale illimitée.
L'alidade de tir courbe du FAMAS est conçue pour employer les grenades à fusil à une portée de 120 à 340 m (par incréments de 20 m) en tir courbe à 45° (tir antipersonnel) ou 60 à 170 m (par incréments de 10 m) à 74°. Le tir avec une alidade de 74° n'est théoriquement pas utilisé en entraînement. Malgré la suppression de l'alidade de tir tendu, ce dernier reste possible grâce à un dispositif amovible livré avec les grenades. La poignée garde-main du FAMAS F1 est échangée sur le G2 contre une version équipée d'un rail dit OTAN pour recevoir de nombreux types de lunettes de visée de tir (avec ou sans amplification de lumière). La lunette OB 50 A ou B (terre, air) est directement montée sur la poignée garde-main renforcée.
Concernant la visée pour le tir de nuit, le fusil était doté à l'origine d'un coulisseau, avec une pastille fluorescente monté sur le support guidon et de deux autres pastilles sur le support de l'alidade de tir tendu, lui-même installé sur la poignée garde-main. De nuit, aligner correctement ces trois pastilles permettait de prendre une visée approximative, à corriger grâce aux cartouches à balle traçante. Ces pastilles fluorescentes ont été jugées dangereuses pour la santé de l'utilisateur et retirées avant le début de l'année 2010, d'où notamment la suppression de l'alidade de tir tendu qui comportait sur son support deux des trois pastilles
Utilisateurs
Soldats de la Légion étrangère française armés de FAMAS (1992). Soldats djiboutiens armés de FAMAS (2009). Soldat du 2e régiment étranger d'infanterie épaulant un FAMAS F1 (2012). Soldats camerounais à l'entraînement avec un FAMAS F1 (2014).
Argentine : utilisé par quelques unités de plongeurs amphibies et tactiques de la marine argentine.
Cameroun : Forces armées camerounaises.
République centrafricaine : Forces armées centrafricaines.
Djibouti : Forces armées djiboutiennes.
Émirats arabes unis : Forces armées émiriennes.
France : principal utilisateur du FAMAS. Utilisé dans les Forces armées françaises depuis 1979, avec plus de 700 000 fusils achetés et livrés. En 2016, l'armée choisit le fusil d'assaut allemand HK416 comme remplaçant du FAMAS, qu'elle perçoit à partir de 2017.
Également utilisé par plusieurs organismes de maintien de l'ordre français, notamment des unités de la gendarmerie nationale (GIGN)26.
Gabon27 : Armée de terre gabonaise
Indonésie : utilisé par le groupe de plongeurs tactiques Komando Pasukan Katak (en) (KOPASKA) et le groupe de forces spéciales Komando Pasukan Khusus (Kopassus).
Liban : Forces armées libanaises.
Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Philippines : utilisé par la police nationale des Philippines et la Special Action Force (en).
Sénégal : utilisé par l'armée de terre, mais moins répandu que le M16.
Serbie : utilisé par les unités de forces spéciales de la police Protiv Teroristička Jedinica (PTJ), et anciennement par le Jedinica za specijalne operacije (en) (JSO).
Tchad : 1er régiment de garde du palais présidentiel (1er RIGPP)
Tunisie : utilisé par le Groupe d'intervention et de protection (GIP) de la garde présidentielle.
Vanuatu : Vanuatu Mobile Forces (en).
Venezuela : présent en très petite quantité, le FAMAS F1 est l'un des fusils d'assauts en dotation dans l'infanterie vénézuélienne.
Autres
Des FAMAS ont été utilisés par des groupes armés à travers le monde. Lors de la prise d'otages d'Ouvéa, des FAMAS ont été volés par des membres du Front de libération nationale kanak et socialiste.
Selon le Small Arms Survey (en), un petit nombre de FAMAS étaient aux mains d'insurgés irakiens pendant la guerre d'Irak en 2004.
Des FAMAS auraient été fournis aux Forces républicaines de Côte d'Ivoire en 2011, mais cette affirmation a été remise en cause.
D'autres FAMAS ont été repérés en petits nombres durant la guerre civile syrienne (depuis 2011), aux mains de différents groupes armés (milices loyalistes, rebelles islamistes, État islamique, Kurdes, etc.). Ces faits ont donné lieu en France à des thèses complotistes quant à leurs provenances. Pour des motifs idéologiques, les réseaux nationalistes pro-russes et pro-Damas (Égalité et Réconciliation, Thierry Meyssan, Novorossia, et d'autres activistes sur Twitter) ont été particulièrement actifs dans la désinformation relative aux FAMAS.
En 2015, un palestinien a été filmé avec un FAMAS lors d'affrontements avec l'armée israélienne.
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Le FAMAS (ou FA-MAS), désigné comme « fusil d'assaut de 5,56 mm modèle F1 MAS » au sein de l’armée française, est un fusil d'assaut français de calibre 5,56 × 45 mm Otan de type bullpup, initialement fabriqué par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne.
Commandé et mis en service dans les années 1970 par l'armée française, le FAMAS répondait au désir d'une arme tactique puissante, d'encombrement réduit et qui soit également facile à utiliser et à entretenir. Remplaçant le fusil FSA MAS 1949-56 en calibre 7,5 mm et le pistolet mitrailleur MAT 49 en calibre 9 × 19 mm Parabellum, le FAMAS supprimait ainsi l'ancienne organisation binôme.
En 2012, une étude préparatoire est lancée visant au remplacement de cette arme au sein de l'armée française à l'horizon 2017 ; en septembre 2016, le fusil d'assaut allemand HK416 est finalement retenu
Dans les années 1960 et 1970, la présence croissante du célèbre Kalachnikov AK-47 sur les théâtres d'opérations (Liban, Zaïre, etc.) tend à rendre obsolètes les armes françaises en service à l'époque, issues des guerres de décolonisation des années 1950 : le fusil MAS Mle. 49/56, le pistolet mitrailleur MAT 49 et le fusil mitrailleur MAC Mle. 29. En 1978 au Liban, pour se tenir à armes égales avec les forces ennemies, la France a recours aux fusils d’assaut SIG 540 suisses.
En vue de mettre un terme à ce retard technologique qui devenait de plus en plus inquiétant, le gouvernement français réunit une équipe d'experts et d'ingénieurs pour élaborer en laboratoire une arme moderne. Sa fabrication est laissée aux soins de la Manufacture d'armes de Saint-Étienne. Le projet du FAMAS débute en 1967, sous la direction du général Paul Tellié. Quatre ans plus tard, le premier prototype est prêt.
Conçu afin d'équiper l'armée française, le FAMAS est présenté pour la première fois en 1973 par le général Lucien Davoult, dernier directeur du projet. Il est commandé en 1978, et commence à être perçu par les forces françaises à partir de 1979.
La version initiale du FAMAS, nommée F1, est vendue à plus de 400 000 exemplaires en France et dans quelques pays étrangers (Djibouti, Gabon, Sénégal et aux Émirats arabes unis) et est parfois donnée comme cadeau à des pays alliés. Giat Industries produit ensuite une variante G1 qui sert de transition vers le G2. Cette dernière est conforme à la norme de standardisation STANAG 4719 de l'OTAN. En France, le G2 est en service dans la Marine nationale.
Conçue pour être la plus moderne de son temps, mais d'entretien complexe, cette arme ne fut jamais achetée massivement par aucun autre pays, du fait de son coût élevé (près du double d'un fusil d'assaut américain M16). De plus, l’état-major français avait rejeté au début les demandes d'exportation de cette arme, au profit de la satisfaction rapide des besoins de l'armée de terre française, les armées occidentales lui préférant à l'époque bien souvent des armes plus courantes d'origine Américaine, Belge (FN) ou Autrichiennes (Steyr AUG).
La production du FAMAS cesse en 1992. Sa maintenance est aujourd'hui assurée par l'usine Nexter Mechanics de Tulle, anciennement Manufacture d'Armes de Tulle, où fut produit le pistolet-mitrailleur MAT 49
Entre 1980 et 2015, le FAMAS a été utilisé par les militaires français engagés dans divers théâtres d'opération.
1982 : Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB) au Liban puis Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).
1983-1984 : opération Manta au Tchad.
1986-2014 : opération Épervier (remplacée en 2014 par l'opération Barkhane) au Tchad.
1992-1999 : opération Iskoutir à Djibouti.
1990 et 1992 : opération Noroît au Rwanda.
1992 : Force ONU Sarajevo en Bosnie.
1995-1996 : Force de stabilisation (SFOR) et Implementation Force (IFOR) en Bosnie-Herzégovine.
1996 : opération Almandin en République centrafricaine.
1997 : opération Pélican en République du Congo.
2000 : Kosovo Force (KFOR) au Kosovo.
de 2003 à 2014 : guerre d'Afghanistan.
2002, 2004, 2006 et 2010 : opération Licorne en République de Côte d'Ivoire.
depuis 2013 : opération Serval (puis Barkhane) au Mali.
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Le Charles de Gaulle (indicatif visuel R91) est un porte-avions de la Marine nationale française, dont il est le bâtiment majeur et la pièce maîtresse. Il est le premier et unique bâtiment de combat de surface à propulsion nucléaire construit en Europe occidentale. En 2019, la France est le seul pays, en dehors des États-Unis, à avoir terminé la construction d'un porte-avions à propulsion nucléaire
Il a remplacé le porte-avions Clemenceau. Un second porte-avions devait être construit, le PA 2 pour remplacer le Foch, conformément aux promesses du président Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007, mais le projet a finalement été repoussé, des études d'évaluation ont été menées en 2009, puis il a été abandonné en 2013.
Paris est la ville marraine du Charles de Gaulle depuis le 9 octobre 2001. Il est entré en cale sèche aux bassins Vauban de Toulon en février 2017 pour y subir un chantier d'entretien et de mise à niveau de dix-huit mois ; il a retrouvé son quai habituel, aux appontements Milhaud, le 16 mai 2018 après 15 mois en cale sèche. Un nouveau déploiement a été réalisé au début de 2019 après les essais à la mer commencés le 14 septembre 2018, puis le retour à bord du groupe aérien embarqué (GAE) et la qualification de l’ensemble du groupe aéronaval de la Marine nationale.
Le 23 octobre 2018, Florence Parly, ministre des Armées, annonce le début de la phase d'étude du programme de remplacement du Charles de Gaulle. L'évaluation du coût de la conception et de la construction d'un premier porte-avions de nouvelle génération dans sa version nucléaire, équipements inclus, est de 225 millions d’euros par an pendant vingt ans
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle_(porte-avions)#:~:text=Le%20Charles%20de%20Gaulle%20(indicatif,nucl%C3%A9aire%20construit%20en%20Europe%20occidentale. | |||||||||||||||||||||||||||
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Caractéristiques
Dans la force d'action navale de la Marine nationale, le Dixmude (avec ses deux navires-jumeaux) sera le plus important bâtiment en tonnage après le porte-avions nucléaire (PAN, CVN selon l’OTAN) Charles de Gaulle, qu’il dépasse d’ailleurs en hauteur d’un mètre au niveau du pont d’envol. Déplaçant 21 300 tonnes à pleine charge, il a une longueur de 199 mètres, une largeur de 32 m et un tirant d’eau de 6,2 m.
Le Dixmude intègre les retours d'expérience des Mistral. Il dispose notamment de deux propulseurs d'étrave, le propulseur unique du Mistral s'avérant insuffisant par grand vent. Cette amélioration est ensuite généralisée aux autres bâtiments de la classe
Le Dixmude est équipé de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 conçues par Sagem. Grâce à leur technologie RLG (Ring Laser Gyro), ces centrales inertielles offrent un très haut degré de précision et démultiplient l'efficacité des capteurs, des armements comme des moyens d'autodéfense du bâtiment.
L'armement propre du Dixmude est composé à l'origine de deux systèmes de missiles surface-air SIMBAD et de quatre mitrailleuses Browning M2-HB de 12,7 mm. Lors des travaux de modernisation du bâtiment réalisé en 2016, deux canons téléopérés de 20 mm Narwhal (conçus par Nexter) ont été ajoutés à la proue et à la poupe auxquels ont été adjoints deux tourelleaux optroniques EOMS (conçus par Safran) à des fins de détection et de désignation des cibles jour/nuit
Dans le cadre de la construction de l'interopérabilité des flottes française et américaine, un appareil de transport hybride américain MV-22B de type Boeing-Bell V-22 Osprey (destiné aux opérations de soutien dans le cadre des débarquements amphibies) a apponté sur le Dixmude, au cours du mois de janvier 2014, au large des côtes de l'Afrique de l'Ouest, puis un autre MV-22B le 2 mai 2016 entre Cadix et Gibraltar, lors de l'exercice naval international Griffin Strike
Le Dixmude participe à l'opération européenne anti-piraterie dans l'Océan indien. Ses hélicoptères participent notamment à l'interception d'un dhow yeménite capturé par les pirates en mer d’Arabie
Lors de l'intervention au Mali, le 21 janvier 2013, le Dixmude a emporté du matériel pour soutenir l'armée française. Il emporte des P4, des VABSAN, des VBCI, des GBC 180 et des AMX-10 RC.
Lors de l'intervention en Centrafrique, le 5 décembre 2013, le Dixmude a emporté du matériel pour soutenir l'armée française. Il emporte, en plus de deux hélicoptères Gazelle, des P4, des VABSAN, des VBL, des GBC 180.
Pour répondre à la vague pandémique de la Covid-19 et dans le cadre de l'opération Résilience, le Dixmude est envoyé en soutien dans la zone Antilles-Guyane. Une fois sa mission accomplie, il retrouve sa base de Toulon le 26 mai 2020.
Le Dixmude participe à la Mission Corymbe, un dispositif naval visant à assurer la présence permanente d'un bâtiment dans le Golfe de Guinée et au large des côtes d'Afrique de l'Ouest.
Le 4 avril 2015, il évacue 44 personnes du Yémen et effectue leur transfert à Djibouti, à la suite du conflit au Yémen. Le lendemain, il récupère également 63 personnes dont 23 Français transférés à partir du patrouilleur L'Adroit et de la frégate Aconit.
En mai 2015, il part pour la mission Jeanne d'Arc 2015.
En avril 2017, exercice de débarquement sur la plage des mouettes à Frontignan (34)
En octobre 2018, il a participé à l'exercice OTAN interarmées et interallié Trident Juncture 18. Avant de se rendre sur la zone d'entraînement, un hélicoptère Caïman de l'Armée de terre embarqué à bord a eu un accident lors du décollage à 70 Nq au large de Dunkerque. L’hélicoptère effectuait un vol d’entraînement.
En octobre 2019, il participe à l'exercice interarmées Skrenvil 2019 au large de Fréjus.
En mars 2020, il est déployé dans le cadre de l'opération Résilience (lutte contre la Covid-19), dans la zone Antilles-Guyane
Le BPC Dixmude est jumelé avec le centre de préparation militaire marine de Marseille « Chevalier Paul », le lycée Bonaparte de Toulon et le lycée Amiral-de-Grasse à Grasse. Le 13 janvier 2017, une charte de parrainage du BPC Dixmude est signée avec la ville de Marseille.
Dans la nuit du mercredi 18 octobre 2018 à 22h30 un hélicoptère NH90 Caïman de l'Armée de Terre (ALAT) s’écrase sur le pont d'envol pendant le décollage. L'éclatement des pales sur le pont fait 4 blessés graves, évacués au Centre Hospitalier des Armées à Paris
En novembre 2019, la DGA valide l'intégration du Camcopter S-100 sur le Dixmude. Ainsi le PHA français est le premier navire européen à intégrer un drone à voilure tournante dans sa flotte.
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Le Dixmude (L9015) est un porte-hélicoptères amphibie (PHA, anciennement bâtiment de projection et de commandement) de la marine nationale française de la classe Mistral.
Son appellation OTAN est Landing Helicopter Dock (LHD).
Sa devise est « Sacrifiez-vous, Tenez ! », en hommage à la phrase de l'amiral Ronarc'h dont la brigade de fusiliers marins s'est sacrifiée à la bataille de Dixmude en 1914.
La ville de Marseille est marraine de ce bâtiment depuis janvier 2017
Après la mise en service des deux premiers BPC en 2006 et 2007, le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2009-2014 (enregistré en octobre 2008 à l'Assemblée nationale)) prévoyait que deux nouveaux bâtiments de projection et de commandements de nouvelle génération viendraient remplacer les deux transports de chaland de débarquement entrés en service dans les années 1990 « à l’horizon 2020 ».
Néanmoins, à la suite de la présentation du plan de relance de l'économie par le Président de la République en décembre 2008, un projet de loi de finances rectificative pour 2009 est présenté en janvier 2009, qui contient les éléments du plan de relance. Un volet défense y est intégré et en particulier la décision d'avancer la construction du 3e BPC.
Le contrat est notifié le 10 avril 2009 aux Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire (STX France), responsable de la plate-forme et DCNS, responsable du système d'arme
Les Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire (STX France) découpent la première tôle du Dixmude le 16 avril 2009. La mise sur cale intervient le 20 janvier 2010. Contrairement à ses deux navires-jumeaux Mistral et Tonnerre, la plate-forme du Dixmude est entièrement réalisée à Saint-Nazaire. Le bâtiment est mis à flot le 17 septembre 2010 avec quelques mois d'avance sur le calendrier initialement prévu.
À l'issue des essais en mer, au printemps 2011, le Dixmude quitte Saint-Nazaire en mai à destination de Toulon, son port-base où il arrive le 13 juillet 2011. La livraison du BPC Dixmude à la DGA intervient le 14 janvier 2012, avec trois mois d’avance sur le planning initial l'admission au service actif par la Marine nationale a eu lieu le 27 juillet 2012.
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La BB 25100 est une série de locomotives électriques de la SNCF. Elle fut imaginée et mise sur pied par le constructeur MTE entre 1964 et 1965.
Elle est de par sa disposition des essieux une B'oB'o, d'où son appellation de BB. Elle est à l'écartement standard français de 1 435 mm. D'un point de vue technique, cette machine possède une alimentation bi-courant 1,5 kV continu et 25 kV alternatif, ce qui fait son utilité, notamment dans les parcours de montagne où le courant change fréquemment en fonction des différentes lignes. Sa puissance n'est cependant pas des plus perfectionnées (elles ne servent qu'au transport de courts convois de voyageurs), avec 3 400 kW sous 1,5 kV et 4 130 kW sous 25 kV, mais tout de même produite par 4 moteurs TO 136-8 1050 V à ventilation forcée.
Sa longueur totale est de 16,20 m et sa masse à vide de 84 tonnes. Les deux dernières BB 25100 (25109 et 25124) ont été radiées en 2007 au dépôt de Rennes, puis revendues en Roumanie.
Services effectués
Epinal - Chalindrey - Dijon - Avignon
Metz - Toul - Dijon
Bellegarde - Annemasse - Évian
Au cinéma
En 1998, dans le film Ceux qui m'aiment prendront le train, le train passant à toute vitesse en gare de La Souterraine, à la 39e minute, est tracté par une BB 25100 ou une BB 25200
Parc
Motrices | Mise en service | Radiation | Livrée | Dépôts | Baptême (date) |
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BB 25101 | 30 juillet 1964 | 6 août 2005 | Béton | Thionville | |
BB 25102 | 26 juin 1964 | 29 août 2003 | Béton | Thionville | |
BB 25103 | 27 juillet 1964 | 29 novembre 2006 | Béton | Thionville | |
BB 25104 | 27 juillet 1964 | 31 octobre 2003 | Béton | Thionville | |
BB 25105 | 3 août 1964 | 31 décembre 2002 | Béton | Thionville | |
BB 25106 | 10 août 1964 | 20 décembre 2005 | Béton | Thionville | |
BB 25107 | 24 septembre 1964 | 24 novembre 2005 | Béton | Thionville | |
BB 25108 | 2 octobre 1964 | 1er octobre 2005 | Béton | Thionville | |
BB 25109 | 23 octobre 1964 | 12 juin 2007 | Fret | Rennes | |
BB 25110 | 4 décembre 1964 | 30 décembre 2005 | Béton | Thionville | |
BB 25111 | 13 décembre 1964 | 20 septembre 2004 | Béton | Thionville | |
BB 25112 | 31 décembre 1964 | 22 décembre 2004 | Béton | Thionville | |
BB 25113 | 12 janvier 1965 | 14 février 2005 | Béton | Thionville | |
BB 25114 | 23 janvier 1965 | 30 octobre 2006 | Fret | Thionville | |
BB 25115 | 31 janvier 1965 | 25 décembre 2005 | Béton | Thionville | |
BB 25116 | 19 février 1965 | 25 décembre 2005 | Béton | Thionville | |
BB 25117 | 26 février 1965 | 25 décembre 2005 | Béton | Thionville | |
BB 25118 | 10 mars 1965 | 28 août 2006 | Béton | Thionville | |
BB 25119 | 24 mars 1965 | 6 août 2005 | Béton | Thionville | |
BB 25120 | 30 mars 1965 | 8 décembre 2005 | Multiservice | Thionville | |
BB 25121 | 13 avril 1965 | 8 février 2006 | Fret | Thionville | |
BB 25122 | 15 avril 1965 | 30 octobre 2006 | Fret | Thionville | |
BB 25123 | 30 avril 1965 | 21 septembre 2006 | Béton | Thionville | |
BB 25124 | 4 mai 1965 | 23 mars 2007 | Béton | Rennes | |
BB 25125 | 24 juin 1965 | 29 novembre 2006 | Béton | Thionville |
Modélisme
Cette locomotive a été reproduite en HO par la firme Jouef (en 1973) sous le numéro 25110.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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DESCRIPTION | |||||||||||||||||||||||||||
Ferroviaire (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
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DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
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Édouard Manet, né le 23 janvier 1832 à Paris et mort le 30 avril 1883 dans la même ville, est un peintre et graveur français majeur de la fin du XIXe siècle. Précurseur de la peinture moderne qu'il affranchit de l'académisme, Édouard Manet est à tort considéré comme l'un des pères de l'impressionnisme : il s'en distingue en effet par une facture soucieuse du réel qui n'utilise pas (ou peu) les nouvelles techniques de la couleur et le traitement particulier de la lumière. Il s'en rapproche cependant par certains thèmes récurrents comme les portraits, les paysages marins, la vie parisienne ou encore les natures mortes, tout en peignant de façon personnelle, dans une première période, des scènes de genre : sujets espagnols notamment d'après Vélasquez et odalisques d'après Le Titien.
Il refuse de suivre des études de droit et il échoue à la carrière d'officier de marine militaire. Le jeune Manet entre en 1850 à l'atelier du peintre Thomas Couture où il effectue sa formation de peintre, le quittant en 1856. En 1860, il présente ses premières toiles, parmi lesquelles le Portrait de M. et Mme Auguste Manet.
Ses tableaux suivants, Lola de Valence, La Femme veuve, Combat de taureau, Le Déjeuner sur l'herbe ou Olympia, font scandale. Manet est rejeté des expositions officielles, et joue un rôle de premier plan dans la « bohème élégante ». Il y fréquente des artistes qui l'admirent comme Henri Fantin-Latour ou Edgar Degas et des hommes de lettres comme le poète Charles Baudelaire ou le romancier Émile Zola dont il peint un portrait : Portrait d'Émile Zola. Zola a pris activement la défense du peintre au moment où la presse et les critiques s'acharnaient sur Olympia. À cette époque, il peint Le Joueur de fifre (1866), le sujet historique de L'Exécution de Maximilien (1867) inspiré de la gravure de Francisco de Goya.
Son œuvre comprend des marines comme Clair de lune sur le port de Boulogne (1869) ou des courses : Les Courses à Longchamp en 1864 qui valent au peintre un début de reconnaissance.
Après la guerre franco-allemande de 1870 à laquelle il participe, Manet soutient les impressionnistes parmi lesquels il a des amis proches comme Claude Monet, Auguste Renoir ou Berthe Morisot qui devient sa belle-sœur et dont sera remarqué le célèbre portrait, parmi ceux qu'il fera d'elle, Berthe Morisot au bouquet de violettes (1872). À leur contact, il délaisse en partie la peinture d'atelier pour la peinture en plein air à Argenteuil et Gennevilliers, où il possède une maison. Sa palette s'éclaircit comme en témoigne Argenteuil de 1874. Il conserve cependant son approche personnelle faite de composition soignée et soucieuse du réel, et continue à peindre de nombreux sujets, en particulier des lieux de loisirs comme Au Café (1878), La Serveuse de Bocks (1879) et sa dernière grande toile, Un bar aux Folies Bergère (1881-1882), mais aussi le monde des humbles avec Paveurs de la Rue Mosnier ou des autoportraits (Autoportrait à la palette, 1879).
Manet parvient à donner des lettres de noblesse aux natures mortes, genre qui occupait jusque-là dans la peinture une place décorative, secondaire. Vers la fin de sa vie (1880-1883) il s'attache à représenter fleurs, fruits et légumes en leur appliquant des accords de couleur dissonants, à l'époque où la couleur pure mourait, ce qu'André Malraux est un des premiers à souligner dans Les Voix du silence. Le plus représentatif de cette évolution est L'Asperge qui témoigne de sa faculté à dépasser toutes les conventions. Manet multiplie aussi les portraits de femmes (Nana, La Blonde aux seins nus, Berthe Morisot) ou d'hommes qui sont font partie de son entourage (Stéphane Mallarmé, Théodore Duret, Georges Clemenceau, Marcellin Desboutin, Émile Zola, Henri Rochefort). À partir des années 1880, il est de plus en plus reconnu. Il reçoit la Légion d'honneur le 1er janvier 1882. Cependant, victime de syphilis et de rhumatismes, il souffre, depuis 1876, de sa jambe gauche, qu'il faudra finalement amputer.
En 1883, Édouard Manet meurt à 51 ans de la syphilis et d'une gangrène qu'il à contractée à Rio de Janeiro et laisse plus de quatre cents toiles, des pastels, des esquisses et des aquarelles. Ses plus grandes œuvres sont visibles dans la plupart des musées du monde, particulièrement au musée d'Orsay à Paris.
Ni impressionniste, ni réaliste, Manet adresse aux critiques d'art des questions restant sans réponse :
« S'agit-il du dernier des grands peintres classiques ou du premier des révolutionnaires ? Fut-il l'enfant terrible du grand art persistant, l'élève un peu espiègle des maîtres, le restaurateur de la vraie tradition au-delà de celle qu'on enseignait à l'école des Beaux-Arts ? — ou bien le grand précurseur, l'initiateur de la peinture pure ? Bien évidemment, tout cela à la fois, (répond Françoise Cachin), et dans des proportions dont seules les alternances du goût sont juges. »
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Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgar Degas, né le 19 juillet 1834 à Paris et mort le 27 septembre 1917 dans la même ville, est un artiste peintre, graveur, sculpteur et photographe, naturaliste et impressionniste français.
Si Degas est un membre fondateur du groupe des impressionnistes, son œuvre est si variée par ses thèmes et sa pratique qu'il ne les rejoint pas dans leurs traits les plus connus. Sa situation d’exception n’échappe pas aux critiques d’alors, souvent déstabilisés par son avant-gardisme, qui fait, encore aujourd’hui, l’objet de nombreux débats auprès des historiens d’art.
Edgar Degas était un aristocrate, fils d'Auguste de Gas, banquier, et de Célestine Musson, une créole américaine de La Nouvelle-Orléans. Son grand-père maternel, Germain Musson, d'origine française, est né à Port-au-Prince (Haïti) et s'est installé à La Nouvelle-Orléans en 1810
Si le peintre est né sous le patronyme de De Gas, il n’a en réalité fait que reprendre le nom d’origine de sa famille en se faisant appeler Degas. En effet, son grand-père paternel, le banquier Hilaire de Gas, a séparé son nom en deux après avoir quitté la France pour le royaume de Naples au moment de la Révolution. Ce dernier demeure à Naples où il épouse une jeune femme de la noblesse napolitaine et achète en outre une maison de campagne à Capodimonte, la villa Paternò, qui accueille plusieurs fois le jeune Edgar Degas en vacances. Le père d'Edgar, Pierre-Auguste, s'était installé à Paris pour ouvrir une filiale de la banque paternelle.
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