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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Georges Moustaki, né Giuseppe Mustacchi ou Yussef Mustacchi le 3 mai 1934 à Alexandrie (Égypte) et mort le 23 mai 2013 à Nice, est un auteur-compositeur-interprète d'origine italo-grecque naturalisé français en 1985. Il est aussi artiste-peintre, écrivain et acteur.
Né en Égypte, de parents grecs de religion juive romaniote et de langue italienne, originaires de l'île de Corfou, il grandit dans un environnement multiculturel (juif, grec, turc, italien, arabe, français) et se passionne vite pour la littérature et la chanson française ; pour le linguiste Louis-Jean Calvet, « né à Alexandrie d’une famille juive grecque mais de langue italienne, baptisé Giuseppe par ses parents, inscrit à l’état civil égyptien sous le nom de Youssef, appelé à l’école française Joseph, puis Jo, un diminutif qui a fait croire, lorsqu’il est arrivé en France, qu’il s’appelait Georges, ce qu’il a laissé faire par admiration pour Brassens, il symbolise par cette simple succession de prénoms l’univers méditerranéen ».
Il y avait à Alexandrie une très grande famille Mustacchi. Son père, libraire francophone, l'inscrit ainsi que ses deux sœurs au lycée français d'Alexandrie.
Georges vient en 1951 à Paris où il s'installe chez une de ses sœurs et son beau-frère, le poète Jean-Pierre Rosnay, lui aussi libraire et pour qui il fait du porte-à-porte en vendant des livres de poésie.
Il exerce par la suite la profession de journaliste, puis de barman dans un piano-bar, ce qui l'amène à fréquenter des personnalités du monde musical de l'époque, notamment dans le haut lieu de la vie intellectuelle et culturelle parisienne, le quartier Saint-Germain-des-Prés.
Il entend ainsi Georges Brassens se produire un soir ; c'est pour lui une révélation : il n'aura de cesse par la suite de faire référence à ce maître, allant jusqu'à adopter son prénom en guise de pseudonyme. Ils s'entendent très bien, et Brassens lui prodigue des conseils.
En 1958, le guitariste Henri Crolla lui présente Édith Piaf, pour laquelle il écrira quelque temps plus tard une de ses chansons les plus connues, Milord, et avec qui il connaîtra une courte et fougueuse liaison d'un an ; c'est lui qui présentera Georges Brassens à Édith Piaf, quelque peu hermétique aux chanteurs solistes, qui s'accompagnent à la guitare, dits « rive gauche ». Elle incite Moustaki à sortir de ce mouvement.
Tout au long des années 1960, Moustaki se positionne comme un compositeur et parolier pour les grands noms de la chanson française comme Yves Montand, Barbara et Serge Reggiani, avec qui il se lie d'amitié. Sa différence d'âge avec Piaf lui inspire Sarah, qui sera tout d'abord interprétée par Reggiani, avant que lui-même ne l'enregistre à son tour avec son aval.
Il crée alors des chansons qui resteront parmi ses plus grands succès : Ma solitude, Joseph et Ma Liberté ou encore La Longue Dame brune, qu'il interprète alors en duo avec Barbara. Sa devise, tirée d'un écrit d'Antoine Blondin est « l'homme descend du songe ».
En 1968, artiste engagé au moment des événements de mai 68, il écrit, compose et interprète Le Métèque, ballade romantique qui parle d'un étranger un peu éthéré, doux rêveur, sans attache. C'est un grand succès international, qui marque un nouveau début de sa carrière d'artiste. En janvier 1970, il fait son premier grand concert en vedette à Bobino. On découvre alors un artiste qui privilégie une ambiance chaleureuse, de proximité avec son public.
En 1973, son album Déclaration, prend ses racines dans la musique populaire brésilienne (MPB). On y trouve la chanson Les Eaux de Mars, traduite de la chanson Águas de Março paroles de Vinícius de Moraes sur une musique du fameux compositeur, Antônio Carlos Jobim. Il est aussi proche des mouvements trotskistes comme le montre sa chanson Sans la nommer où il personnifie la révolution permanente, une des théories principales de Trotski. Pendant les trois décennies suivantes, il parcourt le monde pour se produire, mais surtout trouver de nouvelles inspirations ; il écrit entre autres La Vieillesse à 50 ans.
Le 8 janvier 2009, Georges Moustaki monte sur scène, à Barcelone, et explique au public que ses problèmes respiratoires ne lui permettent pas d'assurer le concert. Le 14 octobre 2011, le chanteur annonce à la presse qu'il est définitivement incapable de chanter.
Grand amateur de la guitare, son instrument de prédilection, auquel il rend hommage dans plusieurs de ses chansons, il avait noué des liens d'amitié avec le guitariste virtuose Alexandre Lagoya, comme lui né à Alexandrie, et d'origine familiale gréco-italienne.
Lors de l'élection présidentielle française de 2012, il donne son soutien au candidat du NPA Philippe Poutou.
Georges Moustaki meurt le 23 mai 2013 à Nice des suites d'une maladie pulmonaire, un emphysème. Il était hospitalisé à la clinique Maison du Mineur à Vence (Alpes-Maritimes).
Il est inhumé dans l'après-midi du lundi 27 mai 2013 dans un caveau provisoire au cimetière parisien du Père-Lachaise avant d'y être transféré dans sa sépulture définitive (95e division).
Georges Moustaki a une fille, Pia, née en 1954 de son union avec Annick Cozannec, surnommée « Yannick », femme de cinq ans son aînée, la seule qu'il ait épousée, lorsqu'il avait vingt ans. Il mentionne brièvement l'existence de son enfant dans sa chanson Il est trop tard.
Il a eu une liaison avec l'actrice Jeanne Moreau.
Dans les années 1970, il a eu pour compagne Catherine Le Forestier, la sœur de Maxime, avec qui il a chanté en duo.
Il a également eu une liaison avec la journaliste Sophie Delassein, qui le raconte dans son livre La Vie avec Moustaki (Éditions du Moment)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Moustaki
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Première version connue
Une version manuscrite du poème existe, plus ancienne que la version finale imprimée en 1887. Elle a été publiée en 1990 par Robert Brécy:
Couplet 1 : |
Version finale
Couplet 1 : |
|
L'acteur Yves Rénier, qui a incarné entre 1976 et 2006 le commissaire Moulin sur TF1, est mort, a annoncé sa famille ce samedi. Âgé de 78 ans, le comédien a succombé dans la nuit à un malaise cardiaque à son domicile de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a confirmé son épouse à l'AFP.
Toujours prolifique malgré son âge avancé, Yves Rénier continuait à jouer à la télévision. Les téléspectateurs avaient pu le voir jeudi dernier une ultime fois dans un épisode de Léo Mattei, la série de TF1 avec Jean-Luc Reichmann.
Fils de l'acteur Max Régnier, Yves Rénier avait commencé sa carrière dans les années 1960, en jouant dans une adaptation cinématographique du Comte de Monte-Cristo. Après cette première expérience, il avait enchaîné péniblement plusieurs films sans connaître de véritable succès.
Yves Rénier était depuis apparu au cinéma dans Diabolo menthe (1977) de Diane Kurys, Frantic (1988) de Roman Polanski, Merci la vie (1990) de Bertrand Blier ou encore Les Anges gardiens (1995) de Jean-Marie Poiré. Toujours des petits rôles.
Réalisateur ces dernières années
A la télévision, Yves Rénier avait joué dans Belphégor ou le Fantôme du Louvre, le feuilleton de 1965 avec Juliette Gréco. Son premier succès. Il avait ensuite obtenu le rôle principal de la série d'aventures Les Globe-trotters (1966), avant de décrocher dix ans plus tard le rôle de sa vie, celui du commissaire Jean-Paul Moulin.
Créée en 1976 par Paul Andréota et Claude Boissol, la série télévisée avait été interrompue en 1982 avant d'être reprise en 1989 par Yves Rénier et Georges Moréas, auteur de romans policiers et ex-commissaire à la retraite. "Il fallait que le personnage sonne juste", confiait-t-il au journal Le Monde en 1994.
Le comédien était passé à la réalisation ces dernières années avec un certain succès, avec une série de fictions inspirées d'affaires policières récentes. On lui doit notamment plusieurs épisodes de Commissaire Moulin, mais aussi Flic tout simplement (2016, 6,1 millions de téléspectateurs), sur l'affaire Guy Georges, Je voulais juste rentrer chez moi (2017, 3,9 millions), sur l'affaire Patrick Dils, et Jacqueline Sauvage: C'était lui ou moi (2018, 7,91 millions), avec Muriel Robin.
Yves Rénier venait de réaliser son dernier téléfilm, La Traque (2021), avec Philippe Torreton dans le rôle du tueur en série Michel Fourniret. La diffusion, le 15 mars, avait suscité l'indignation des familles des victimes, qui avaient dénoncé "une utilisation commerciale" de cette histoire.
Anne-Henriette de France ou Henriette Anne, née le 14 août 1727 à Versailles et morte le 10 février 1752 à Versailles, est une des nombreuses filles du roi Louis XV de France et de la reine née Marie Leszczynska. Elle est la sœur jumelle d'Élisabeth (1727-1759), qui, étant considérée comme l'aînée, épousa l'infant Philippe d'Espagne, futur duc de Parme. Elle se signala par sa douceur et ses qualités de cœur.
Succédant à son arrière-grand-père Louis XIV dont le règne brillant fut un des plus longs que l'histoire ait connus, le roi Louis XV, orphelin de bonne heure, était âgé de 5 ans et six mois lors de son avènement. Son oncle et plus proche parent mâle étant le roi d'Espagne, Philippe V qui avait renoncé à contre-cœur pour lui et ses descendants à la couronne de France, la régence fut assumée par le prince du sang Français le plus proche de la couronne, Philippe, duc d'Orléans, neveu et gendre du défunt roi.
Sacré en octobre 1722 à Reims, le jeune roi Louis XV fut déclaré majeur en février 1723. Il confia le pouvoir à l'ex-régent qui mourut en décembre de la même année. A peine âgé de 13 ans, le roi orphelin confia le pouvoir à un autre membre de sa famille, Louis-Henri, duc de Bourbon. Celui-ci, gouverné par sa mère et surtout sa maîtresse, se posait en rival des Orléans et chaque maladie du jeune roi - qui risquait de mettre un Orléans sur le trône - le mettait en transe. En 1724, la duchesse douairière d'Orléans, dans l'expectative de la mort du roi adolescent et convoitant le trône pour son propre fils maria ce dernier prestement. En février 1725, le roi qui venait de fêter son quinzième anniversaire, se trouva une fois encore malade. La puberté le tourmentait. Le duc de Bourbon n'hésita plus.
Il voulut marier le roi afin de contrecarrer les partisans du jeune duc d'Orléans qui avait trouvé en son épouse l'amour de sa vie. Le but était de donner au plus vite une descendance à la branche aînée de la maison de Bourbon décimée par les maladies et les accidents entre 1711 et 1715.
Cependant, le duc de Bourbon n'élit pas une princesse issue des grandes dynasties catholiques européennes régnantes. Sa maîtresse, craignant l'influence que pourrait prendre sur le jeune souverain une épouse digne de son rang, choisit une princesse en exil, fille d'un roi de Pologne fantoche imposé par la Suède puis chassé par les Russes et les Autrichiens quinze ans plus tôt et vivant au fin fond de l'Alsace des quelques subsides que lui octroyait la monarchie française : Marie Leszczyńska, qui avait sept ans de plus que son futur époux, pouvait être considérée comme une vieille fille de province, princesse inoffensive, ne connaissant rien à la vie de cour. La maîtresse du duc calculait que, par reconnaissance, la nouvelle reine lui serait totalement soumise. Cependant, dès l'année suivante, le duc, particulièrement impopulaire, perdait la confiance du roi, se trouvait disgracié, séparé de sa maîtresse - exilée par ailleurs - et reclus dans un de ses châteaux tandis que sa maîtresse trouvait une mort prématurée. La jeune reine, qui avait voulu s'entremettre, s'y prit si mal qu'elle perdit à jamais l'influence politique qu'elle aurait pu avoir sur son mari. Néanmoins, le roi gardait son affection à son épouse qui conservait sa mission de devenir la mère du futur héritier.
Le premier accouchement de la reine était donc très attendu. Mais à la place du dauphin espéré, ce furent deux princesses qui virent le jour. La surprise et la déception furent grandes et les ragots commençaient à fuser quand le roi, heureux père de 17 ans, s'exclama joyeusement « on me disait impuissant et j'ai fait coup double » et il demanda à haute voix à la reine de donner rendez-vous à son accoucheur pour l'année suivante.
Venue au jour après sa sœur, Madame Henriette fut considérée comme fille puinée nommée Madame Seconde avant son baptême à Versailles le 27 avril 1737 puis Madame Henriette puis uniquement Madame pour souligner le fait qu'après le mariage de sa sœur jumelle, elle était l'aînée des filles du roi (1739) encore célibataire. Son parrain fut le prince de Condé et sa marraine Mademoiselle de Charolais.
D'un caractère réservé et doux, elle fut la fille préférée du couple royal.
L'année suivante, une autre fille vint au monde (qui ne vécut que 5 ans) mais en 1729 naquit enfin le dauphin tant espéré. Cela faisait 68 ans qu'un Dauphin n'était pas né en France et la naissance de l'héritier du trône fut célébrée avec faste. En 1730, un petit duc d'Anjou prit le second rang dans la succession royale mais le rendit après trois ans d'existence. De 1732 à 1737 cinq filles se succédèrent.
En 1738, une fausse-couche obligea les médecins à déclarer à la reine qu'une onzième grossesse lui serait fatale. Sans rien oser dire et encore moins prévenir son mari, la reine, qui s'était parfois plainte de ses nombreuses grossesses, ferma sa porte au roi qui, toujours jeune homme tandis que la reine devenait une vieille femme, commença la carrière d'adultère qui le rendit si impopulaire.
Peut-être pour des raisons d'économie, le cardinal de Fleury qui tenait les fonctions de premier ministre convainquit alors le roi qui l'aimait comme un père de confier l'éducation de ses filles au plus prestigieux couvent de France, l'abbaye de Fontevrault dont l'abbesse était toujours une dame de la plus haute noblesse : si les jumelles étaient dispensées du voyage (on songeait déjà à marier l'aînée), la pétillante Madame Adélaïde, du haut de ses six ans, sut au dernier moment attendrir son père et resta à Versailles avec ses aînées et son frère tandis que les cadettes, Victoire, 5 ans, Sophie-Philippine, 4 ans, Thérèse, 2 ans et Louise, 1 ans, quittèrent la cour pour un lieu moins corrompu.
Madame Henriette passa les dernières années de son enfance à la cour de Versailles avec sa sœur jumelle Élisabeth, leur cadette Adélaïde et leur unique frère, le dauphin Louis.
L'année suivante, Élisabeth, "Madame", fut mariée à l'infant Philippe d'Espagne, troisième fils du roi Philippe V d'Espagne. Il s'agissait de consolider l'union entre les branches française et espagnole de la maison de Bourbon. Les souverains Espagnols avaient été humiliés par la rupture des fiançailles de Louis XV avec l'infante Marie-Anne en 1725. En signe de réconciliation, le dauphin était promis à l'infante Marie-Thérèse et "Madame" devait épouser l'infant Philippe, troisième fils du roi. Le mariage n'était guère brillant pour la fille aînée du plus puissant roi d'Europe l'infant, troisième dans l'ordre de succession n'était pas appelé à ceindre la couronne. La princesse devrait laisser la pas à ses belle-sœurs, une infante de Portugal et une duchesse de Saxe, princesses issues de dynasties moins prestigieuses sans parler de sa belle-mère, née princesse de Parme. Fière de son sang, la toute jeune princesse - à peine 12 ans - vécut douloureusement cette relégation.
La séparation des trois enfants aînés du roi fut déchirante. "Hélas, c'est pour toujours !" se lamentait le Dauphin. En 1741, la jeune infante d'Espagne donna une fille à son mari qui combattait en Italie pendant la Guerre de succession d'Autriche. Louis XV devenait grand-père. Il avait 31 ans.
Histoires de famille
Devenue la fille aînée du roi résidant à la cour, Madame Henriette ne fut plus appelée désormais selon le protocole que "Madame".
À la différence de sa sœur, elle ne fut jamais mariée, ni même fiancée.
On lui prêta une idylle avec son cousin le duc de Chartres. Le roi, qui posa d'abord sur cette idylle un regard bienveillant, dut finalement, pour des raisons diplomatiques, s'opposer à ce mariage qui aurait trop élevé le futur chef de cette branche cadette de la maison de France et aurait indisposé le roi d'Espagne, plus proche successeur du roi au cas où le dauphin Louis mourût sans descendance mâle survivante (1743).
Comme son frère et ses sœurs (qui revinrent à la cour entre 1748 et 1750, une fois leur éducation terminée), Madame Henriette se passionna pour la musique. En témoigne le célèbre portrait de Jean-Marc Nattier, Madame Henriette jouant de la basse de viole, instrument qu'elle étudia avec Jean-Baptiste Forqueray
On célébra en 1745 le mariage convenu du Dauphin âgé de 15 ans avec l'infante d'Espagne qui en avait 18. Au cours des fêtes qui suivirent le rencontra la châtelaine d'Etiolles. Charmante jeune femme du monde de la finance. Le roi en fit sa maîtresse et, pour qu'elle pût être présentée à la cour et y tenir une charge la titra marquise de Pompadour. La reine se résigna à la présence de cette quatrième favorite royale qui, à la différence des trois premières issues de la Haute Noblesse, la traitait avec respect et ménagement.
Madame, son frère le dauphin Louis, sa belle-sœur la Dauphine et leur sœur cadette Madame Adélaïde, dans la fougue de leur jeunesse, formait un groupe uni qui, par amour pour leur mère, s'opposa à Madame de Pompadour qu'ils appelaient en privé « Maman Putain ».
Marié à 16 ans, père et veuf à 17, le dauphin, inconsolable de la mort de sa première épouse morte en couches à l'âge de 20 ans en 1746, fut pourtant remarié au plus tôt.
Après une Espagnole, on choisit pour des raisons toutes diplomatiques une princesse de la lointaine Allemagne orientale dont le père régnait sur la Pologne, Marie-Josèphe de Saxe. Le dauphin fut si contristé de cette union qui lui était imposée que l'on compara la nuit de noces à un sacrifice. Il battit froid à sa jeune épouse qui faisait tout son possible pour lui plaire et se morfondait dans son impuissance. Quant à la reine, elle ne considérait pas d'un œil favorable, cette jeune princesse issue de la Maison qui avait chassé son père de son trône et de son pays.
Jeune et intelligente, pieuse et généreuse, la nouvelle Dauphine sut rapidement conquérir les cœurs de cette famille royale meurtrie et divisée par l'adultère de son chef.
En 1748 mourut la petite princesse que le dauphin avait eue de sa première épouse et Marie-Josèphe pleura sincèrement la fille de sa rivale d'outre-tombe.
Madame, qui ne se consolait pas de son histoire d'amour avortée, se prit d'affection pour cette jeune belle-sœur intelligente et pleine de tact et, avec succès, s'employa à faire changer les sentiments de son frère. Le couple delphinal fut un des couples princiers les plus unis de l'histoire de France et eut une nombreuse descendance et après la naissance d'une fille en 1750, la dauphine conforta la continuité de la dynastie en mettant au monde un petit duc de Bourgogne en 1751.
1748 vit aussi la fin de la Guerre de succession d'Autriche, le roi de France, dont les armées avaient conquis les Pays-Bas autrichiens, préféra "traiter en prince plutôt qu'en marchand" et rendit les conquêtes ce qui ne fit qu'augmenter son impopularité. En revanche, la diplomatie Française s'était alliée avec celle du roi d'Espagne pour obtenir les duchés de Parme, Plaisance et Guastalla qui furent donnés à l'infant Philippe, gendre du roi de France. La nouvelle duchesse de Parme, qui s'ennuyant fort en Espagne ne voulut pas rejoindre ses états sans remercier d'abord son père. C'était un prétexte salutaire pour passer par Versailles, où la princesse, que les Français surnommèrent "Madame Infante" et sa fille, demeurèrent près d'une année à la grande joie de la famille royale, notamment du Dauphin et de "Madame" qui retrouvait leur sœur. Cependant, la duchesse de Parme n'était plus tout à fait l'enfant qui avait quitté la France en larmes. Devenu épouse, mère et souveraine, elle se garda bien de s'opposer aux puissants du jour et entretint des liens cordiaux avec la favorite royale.
De santé délicate, Madame décéda prématurément le 10 février 1752, à seulement 24 ans, suite à une course en traîneau avec son père sur un canal gelé. La fièvre emporta la fille favorite de Louis XV, après une existence solitaire et effacée.
La famille royale fut très affectée par la mort de la princesse. Madame Adélaïde, la sœur suivante, fut à son tour appelée Madame par le protocole.
Le roi commençait à être impopulaire et le peuple prétendit que la mort de sa fille préférée était un châtiment que le Ciel envoyait au roi adultère.
La chambre de Madame
La chambre de Madame Henriette était un peu inspirée comme celle de sa grande sœur Elisabeth mais le rouge est plus clair et il n'y a pas de cercle en or sur le haut. Il y avait aussi un grand tapis coloré.
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L'hôpital Cochin est un hôpital de l'Assistance publique - hôpitaux de Paris (AP-HP) dans le 14e arrondissement de Paris. Il dépend de la faculté de médecine de l'Université de Paris. Il est situé 27 rue du Faubourg-Saint-Jacques (RER B, Station Port Royal ; Bus : 83, 71, 38).
Créé en 1780 par Jean-Denis Cochin, curé de la paroisse Saint-Jacques-du-Haut-Pas, l’hospice Jacques est à l’origine destiné aux pauvres et aux ouvriers du quartier. Le curé Cochin fait alors construire un petit établissement d’une quarantaine de lits, grâce à sa fortune personnelle et à la charité de ses paroissiens. Il ne cessera de s’agrandir au cours du xixe siècle. En 1784, après la fermeture du noviciat de Capucins, la partie de l'établissement située à l'angle de la rue des Capucins (devenue boulevard de Port-Royal) et de la rue du Faubourg-Saint-Jacques est utilisé comme hôpital pour les adultes atteints de maladies vénériennes sous le nom d'hôpital des Capucins puis d'hôpital du Midi en raison de sa situation dans le sud de Paris.
Les deux établissements fusionnent en 1902 avec leur voisin, l'hôpital Ricord, établissement pour vénériens créé en 1792, puis annexent successivement la maternité Port-Royal créée en 1795, la clinique Baudelocque créée en 1890 et l'hôpital Tarnier inauguré en 1881. Les bâtiments sont reconstruits entre 1908 et 1926 pour donner naissance à l’hôpital actuel, caractérisé par son modèle pavillonnaire en briques
Le groupe hospitalier Cochin comporte à ce jour 1 483 lits ; il emploie 6 700 professionnels de santé dont plus de 1 000 médecins.
Associé à l'hôpital depuis les années 1980, il existe un institut de recherches biomédicales, l'Institut Cochin réorganisé en 2002 en une structure mixte de recherche en génétique, biologie moléculaire, et biologie cellulaire. Cet institut regroupe environ 600 personnes et dépend à la fois de l'INSERM et du CNRS, tout en étant intégré à l'université Paris Descartes.
Depuis les années 1990, l'hôpital Cochin est associé à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul au sein du groupe hospitalier Cochin – Saint-Vincent-de-Paul, qui fait partie du groupement hospitalier universitaire ouest. En 2011, compte tenu de la réorganisation de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) en douze groupes hospitaliers, l'hôpital Cochin s'associe à l'hôpital Broca, l'hôpital La Rochefoucauld, l'hôpital de la Collégiale et l'Hôtel-Dieu de Paris afin de constituer le Groupe hospitalier hôpitaux universitaires Paris-Centre. À partir de 2019 et la réforme des universités parisienne, l'hôpital intègre la nouvelle université de Paris.
Dans cet hôpital se trouvait le centre des Grands brûlés de Paris. En 2004, une maison des adolescents, appelée Maison de Solenn en souvenir de Solenn Poivre d'Arvor, a été ouverte au sein de l'hôpital avec le soutien actif de Bernadette Chirac.
Jacques Chirac, victime le 26 novembre 1978 d'un accident de la route en Corrèze, avait été transporté à l'hôpital Cochin pour y recevoir les soins nécessités par ses blessures. Le 6 décembre il communique un texte dénonçant l'UDF du président Valéry Giscard d'Estaing comme « parti de l'étranger », texte qui a été surnommé Appel de Cochin.
Les bâtiments de l'hôpital bénéficient de multiples protections au titre des monuments historiques : un classement le 4 février 1942 pour la porte Ricord située au 111 boulevard de Port-Royal, un classement le 8 juin 1990 pour la fontaine des capucins, une inscription le 26 janvier 1999 pour divers sous-sols et une inscription le 12 juillet 2004 pour le puits des capucins.
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4pital_Cochin
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Jeanne Julie Louise Le Brun, épouse Nigris, dite Julie Le Brun, née à Paris le 12 février 1780 et morte dans la même ville le 8 décembre 1819, est une artiste peintre française.
Biographie
Jeanne-Julie-Louise Le Brun est la fille du peintre et marchand d'art Jean-Baptiste-Pierre Le Brunet de l'artiste peintre Élisabeth Vigée Le Brun, dont elle fut le modèle de beaucoup de ses tableaux
.
Pour fuir la Révolution française, sa mère quitte Paris avec elle, sa gouvernante et 100 louis dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789 en direction de l'Italie.. Elles vivront d'abord à Turin, puis Parme, Florence et Rome. Elles restent pour une période prolongée à Vienne et Saint-Pétersbourg.
Au début de sa vie, Julie Le Brun produit un certain nombre de pastels, dont un inspiré d'une œuvre du peintre Jakob Orth. Sa mère fait référence à « ses heureuses dispositions pour la peinture » dans ses Souvenirs et y parle de sa fille comme étant « le bonheur de sa vie ».
La rupture entre la mère et le fille se fera en Russie. Ses parents souhaitaient la marier au peintre néo-classique Pierre-Narcisse Guérin. Cependant, Julie Le Brun rencontre Gaëtan-Bernard Nigris (vers 1766-vers 1831) à Saint-Pétersbourg. Il était le secrétaire du comte Grigori Ivanovitch Tchernyshev, directeur du théâtre impérial de Saint-Pétersbourg. Ils se marient dans cette ville le 31 août 1799 contre l'avis de sa mère. Elles ne se réconcilieront jamais complètement.
. Ses parents divorceront en 1794
En 1804, Julie Le Brun rentre à Paris. Le couple se séparera au bout de huit ans de mariage.
Le Brun tente de subvenir à ses besoins avec son art, apparaissant en 1811 sous le nom de « Mlle Nigris » dans une exposition de la rue Saint-Lazare.
Elle meurt le 8 décembre 1819, dans la quasi-pauvreté ayant hérité des dettes de son père.
Ces portraits reflètent la forte affection de la mèrepour sa fille et leur succès
dans les salons témoignent de l'importance de l’opinion de l'Europe à cette époque de la fin du xviiie siècle que l'enfance est un moment unique, distinct de l'âge adulte.
Julie Le Brun peinte par Élisabeth Vigée Le Brun
Élisabeth Vigée Le Brun, Madame Vigée-Le Brun et sa fille (1786), Paris, musée du Louvre.
Madame Vigée-Le Brun et sa fille (vers 1789), Paris, musée du Louvre.
Portrait de Julie Le Brun (1792), galerie nationale de Parme.
Julie Le Brun en baigneuse (1792), collection particulière.
Julie en Flore, déesse romaine des fleurs (1799), St. Petersburg, Museum of Fine Arts.
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Portrait de la baronne Pichon,
par François Gérard.
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Marie-Gabrielle Capet, née le 6 septembre 1761 à Lyon, morte le 1er novembre 1818 à Paris, est une peintre française de l’École néo-classique.
Fille d’un domestique, Marie-Gabrielle Capet monte, en 1781, âgée de vingt ans, à Paris pour apprendre la peinture sous la direction d’Adélaïde Labille-Guiard. Parmi ses camarades d'études, elle compte, entre autres, Marie-Victoire d'Avril et Marie-Marguerite Carraux de Rosemond. La jeune femme est encore une inconnue lorsque ses premiers dessins et pastels sont exposés au Salon de la Jeunesse en 1781. Deux ans plus tard, sa maîtrise de la peinture à l'huile lui permet de présenter ses premiers Autoportraits peints à l'huile (1783 et 1784). Ses grandes œuvres sont exposées au Salon de la Jeunesse à partir de 1785, année au cours de laquelle elle envoie deux portraits d'officiers au Salon de la Correspondance, avec un tel succès qu'en 1786 l'un de ses pastels y est même accepté. Les critiques encourageantes ainsi que le fait qu'elle est l’élève de Madame Labille-Guiard sont à l'origine des premières commandes qu'on lui passe.
Elle comptait entre autres clients Madame Longrois, femme de l'intendant de Fontainebleau, le Père Moisset, Général de l’Oratoire, ainsi que plusieurs membres de la famille royale parmi lesquels, en 1787, les tantes du roi, Mesdames Adélaïde et Victoire, dont Adélaïde Labille-Guiard avait également fait le portrait.
À partir de 1791, elle expose ses premières miniatures au Salon, qui lui assurèrent la célébrité jusqu'à la fin de sa carrière. Plusieurs de ses portraits au pastel, comme celui d’Étienne Elias, de l'avocat Pierre-Nicolas Berryer, de Rémy Clément Gosse, et du dramaturge et membre du Tribunat Marie-Joseph Chénier, étaient des commandes privées. Capet rencontrait fréquemment d'autres artistes, comme Joseph-Marie Vien, Joseph-Benoît Suvée, Houdon, Étienne Pallière, Charles Meynier ainsi que François-André Vincent et, bien sûr, Labille-Guiard. Lorsque sa professeur et logeuse Adélaïde Labille-Guiard tomba malade, Marie Capet prit soin d'elle jusqu'à sa mort en 1803.
En 1814 elle se tourna à son tour vers la peinture historique, avec une représentation mythologique d’Hygie, déesse de la santé, qu'elle vendit au docteur Moreau de la Sarthe. Elle peignit sa dernière composition à l'huile, Portrait de Madame Demetz, en 1815, puis abandonna la peinture et mourut en 1818 à Paris. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise à Paris (11e division, chemin Méhul)
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Guy Bonnardot (né le 2 novembre 1951 à Paris et mort le 20 mars 1990 dans la même ville) est un chanteur, producteur et peintre français.
Biographie
Guy Bonnardot passe toute son enfance dans le 16e arrondissement de Paris où il fait sa scolarité (école communale, rue des Belles-Feuilles, collège Musset puis lycée Jean-Baptiste-Say).
Il rencontre Claude François puis Claude Carrère qui lui signe un contrat pour écrire des chansons, notamment pour Ringo, le mari de Sheila. Comme il n'a aucune occasion d´enregistrer son propre disque, il quitte Carrère pour rejoindre les Disques Flèche, la nouvelle compagnie créée par Claude François.
En 1972, ce dernier lui permet d'enregistrer son premier titre Petit Papillon et Gélosia. Il l'emmène en tournée, avec Patrick Topaloff et Alain Chamfort. Il rencontre Alain-Philippe Malagnac, dont il va partager la vie, qui devient son producteur.
Guy Bonnardot écrit La Coloquinte, d'après le titre d'un roman de Roger Peyrefitte, qui sera chantée par Magali Noël. Il produit un 45 tours pour son ami le comédien Philippe Cantrel (Victoria, C'est mon Paradis). Il rachète son contrat, et enregistre, en 1973, un second 45 tours, qui sort chez RCA : J'ai envie de m'amuser et La nuit de Gérard Bourgeois.
En 1974, il signe chez EMI un troisième 45 tours, avec une chanson de Michel Jonasz Mon amoureuse qui lui permet de renouer avec la presse. En 1975, Johnny Hallyday va s'associer avec Malagnac pour produire un nouveau disque (Crazy love et Destiny) un double succès et le prend comme vedette américaine pour la tournée d'été de 1975 et durant la période 1976-1977.
Associé avec Alain-Philippe Malagnac, dans l'une de ses sociétés, il achète en 1975 « l'Auberge de la Moutière » à Montfort-l’Amaury, établissement de légende où le livre d'or comporte des mentions de Picasso, Jean Cocteau, Jean Marais, Grace Kelly et Rainier III de Monaco, Charles Aznavour et tout le gotha des lettres et des arts des années 1950-60.
Guy Bonnardot alterne ensuite enregistrements et voyages tout autour du monde. Un peu à la façon de vivre du chanteur Antoine, il gagne de l'argent et part en voyage. Il n'en a plus, il revient faire un disque et quelques galas. Cette vie se poursuivra jusqu'au milieu des années 1980.
Il est un des rares français à adapter Peter Frampton, Pilot (en), Rod Temperton, Mike Pinera, etc.
Il interprète également Didier Barbelivien, Michel Mallory et Patrick Loiseau lui crée des textes sur mesure.
Dans les années 1980, sa carrière internationale prend forme. Skyway est un disco efficace. En Espagne, en Italie, en Allemagne, au Mexique et au Japon, il fait danser pendant les fêtes de réveillon. Les disques Ramex lui signent un contrat au Mexique, Guy est le chanteur Blond. Il chante devant François Mitterrand lors de la conférence de Cancun.
Avant de revenir en France, il vit à Los Angeles, fait visiter la ville en Rolls et vend des antiquités. Dès 1985, il s'adonne à la peinture, avec succès. Il fait une exposition en 1989 appelée Les rêves de Pablo.
Depuis 1986, il connaît des problèmes d'ulcère et apprend qu'il est séropositif. Pendant l'été de 1989, alors qu'il peint sur la côte varoise, à Saint-Mandrier, il tente de se suicider et reste plus d'un mois dans le coma. Ne récupérant pas ses facultés physiques ni intellectuelles, il multiplie les séjours à l'hôpital et les retours dans l'appartement qu'il partage à Auteuil, avec Bruno Guillain.
Discographie
Petit Papillon (Dino Rosi, Jean-Pierre Bourtayre, Guy Bonnardot) Gelosia (Matonne- Migliaci/Vline Buggy), Disques Flèche, 1972
La nuit (Gérard Bourgeois, Guy Bonnardot, Dino Rosi), J'ai envie de m'amuser (Gérard Bourgeois), Disques RCA, 1973
Mon amoureuse (Alain Goldstein, Michel Jonasz), Petit nuage (Paul Simon, Vline Buggy), EMI Pathé, 1974
Crazy love (Paul Anka, Robert Bonnardot), Destiny (Paul Anka, Robert Bonnardot), EMI Pathé, 1975
Juste un signe (Paton, Lyahl, Robert Bonnardot), Coup de cœur, coup de poing (William Kennedy, Robert Bonnardot), EMI Pathé, 1975
La fin du monde (avec Yves Mourousi) (Pierre-André Dousset, Christian Gaubert), Le baiser d'un fou (François Bernheim), EMI Pathé, 1976
L'amour comme dans les chansons (Gérard Stern, Didier Barbelivien), Une nuit sans toi (Michel Mallory), EMI Pathé, 1976
Mon amour ennemi (Peter Frampton, Patrick Loiseau), Pas de mariage (Dousset, Bonnardot), EMI Pathé, 1977
La plus grande bêtise de ma vie avec Debbie Davis (Rod Temperton, Yves Dessca), Un cœur qui bat (Yves Dessca, James Bolden, Patrick Loiseau) EMI, 1983
On a tous envie d'être un héros (Mike Pinera, Yves Dessca), Sans toi (Mike Pinera, Patrick Loiseau) EMI Pathé, 1984, (sous le pseudo G.B.)
Il enregistre également en 1981 un disque au Mexique et produit en 1979 et 1980 un maxi sous le nom de Super Guy avec Sweet Claire-Alice et Skyway qui sort en Espagne, en Allemagne en Italie et au Japon.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Bonnardot | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Biographie | |||||||||||||||||||||||||||
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Gérard Fillipelli, le guitariste des Charlots, est décédé mardi à l’âge de 78 ans. Le dernier de la bande, Jean Sarrus, rend hommage à son ami.
Il ne reste qu’un Charlot historique. Gérard Filippelli, alias « Phil », le grand échalas chevelu et rigolo de la bande, est décédé mardi à l’hôpital d’Argenteuil (Val-d’Oise). Hospitalisé depuis une semaine, il a été emporté, mardi, par un cancer à l’âge de 78 ans.
Ce Parisien pur jus, né dans le 14e arrondissement, vivait dans la commune voisine, à Bezons (Val-d’Oise), et coulait une douce retraite depuis la disparition de Gérard Rinaldi, en 2012. Il ne participait pas aux reformations des Charlots, ni aux tournées Age Tendre, mais continuait à jouer de la guitare avec son pote Luis Rego. De la joyeuse équipe de musiciens et de comédiens, qui fut aussi populaire et drôle dans les années 1970 que l’est la bande à Fifi aujourd’hui, il ne reste que le moustachu Jean Sarrus, qui vit désormais en Auvergne.
«Un amoureux fou de la musique»
Son téléphone n’a cessé de sonner ce mercredi. « Par où commencer, souffle-t-il lorsqu’il décroche enfin. On a passé cinquante ans ensemble ! Phil était un amoureux fou de la musique et un excellent guitariste. C’était l’insouciance et la gentillesse. On s’est beaucoup amusé ensemble. »
Leur rencontre remonte à 1966. « On répétait sous le cinéma le Grand Rex avec Gérard Rinaldi et Luis Rego et il nous manquait un guitariste, raconte Jean Sarrus, bassiste. Dans le groupe qui répétait avant nous, on a remarqué un certain « Phil », qui coupait la lumière quand son chanteur chantait faux. On lui a proposé de nous rejoindre. Ensemble, nous sommes devenus Les Problèmes et nous avons enregistré les disques d’Antoine (NDLR : dont les célèbres « Elucubrations ») puis l’avons accompagné sur scène. »
Des comédies loufoques et gentiment «poil à gratter»
Dans les années 1970, les Problèmes deviennent les Charlots et des stars de cinéma, qui font rire la France avec des comédies loufoques et gentiment « poil à gratter ». Christian Fechner produit, Claude Zidi réalise. Leurs films « Les Bidasses en folie » (1971), « Les Fous du stade » (1972), « Le Grand Bazar » (1973) et « Les Charlots contre Dracula » (1980) font des cartons : jusqu’à 7,7 millions de spectateurs. « C’était fou, oui, sourit Jean Sarrus. Mais ce qui était le plus drôle, c’est que ça marchait dans le monde entier, car les dialogues étaient rares et simples. Du coup, faciles à traduire. On a énormément voyagé, on a fait toutes les grandes villes en Inde. C’était drôle de se voir parler en thaï, en hindi, en chinois. »
Dans une bande à géométrie variable, ils ont continué à tourner dans les années 1980, « Les Charlots en délire », « Les Charlots contre Dracula », « Le Retour des bidasses en folie », mais ont connu un lent déclin jusqu’au dernier film, « Le retour des Charlots », en 1992. Ils ont aussi tourné comme musiciens jusqu’au départ de Gérard Fillipelli, en 1996. Leur dernière apparition remonte à 2008, dans « Vivement Dimanche » de Michel Drucker.
« Mais Phil a toujours joué de la guitare, précise Jean Sarrus. Il faisait des bœufs avec Luis Rego et il s’occupait de ses chats. Il était bricoleur et avait confectionné une canne pour les nourrir à distance. » Jean Sarrus et Jean-Guy Fechner, qui a été membre intermittent du groupe, préparent un retour « dans le genre des Charlots ». Gageons qu’ils feront un clin d’œil à leur ami « Phil » dans leur album.
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