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Monde : France

Musée Grévin : Statues supprimées

Publié à 16:23 par dessinsagogo55 Tags : roman mort centerblog sur merci homme
Musée Grévin : Statues supprimées

 

Statues supprimées

 

(entre parenthèses, date d'entrée)

L'actualité et les changements de notoriété des diverses personnalités conduisent le musée à régulièrement renouveler ses statues. Celles qui ont été retirées (environ un millier) sont stockées dans un entrepôt de la région parisienne, les corps disposés pêle-mêle mais les têtes étant soigneusement conservées dans des cartons

À noter que la statue de cire de Georges Marchais avait été volée et jetée au zoo de Vincennes alors que celle de Valéry Giscard d'Estaing avait été enlevée par des motards en colère. Celle d'Édouard Herriot avait été fondue dans l'urgence pour façonner la tête du président du Conseil qui lui succéda. De plus, certaines statues supprimées restent visibles au public mais déclassées, telles que Michel Courtemanche, reconnaissable à la sortie du musée, ainsi que plusieurs bustes exposés dans les vitrines de l'atelier ; d'autres sont exposées dans le café Grévin.

 

Personnages réels :

 

2Be3 (28 mars 1998) François, duc de Guise Marcel Desailly
Aimé Jacquet (19 juin 2001) François Hollande Marie-Claude Pietragalla
Alain Decaux François Mitterrand Marie-Christine Barrault
Ambroise Paré Franklin D. Roosevelt Marguerite Yourcenar
Amélie Mauresmo George H. W. Bush Mathilda May
Anémone (1994) George W. Bush Mao Zedong
Anne d'Autriche Georges Marchais Mère Teresa
Arnold Schwarzenegger (19 juin 2001) Gérard Jugnot (2005) Michael Schumacher
Auguste Lumière Guy Montagné Michaël Youn (16 avril 2007)
Auguste Renoir Harrison Ford Michel Courtemanche
Auguste Rodin Harry S. Truman Michel Sardou
Bernard Kouchner Hélène Ségara Michel Serrault
Berthe Morisot Henri Beaufort, cardinal de Winchester Mohammed VI
Bertrand Delanoë (5 janvier 2002) Henri VIII Le mime Marceau
Bill Clinton Henriette d'Angleterre Mireille Mathieu
Bourvil Jack Lang Mstislav Rostropovitch
Calvin Coolidge Jacques Chirac Nicolas Le Riche
Charles Bronson James A. Garfield Nikita Khrouchtchev
Charles Le Brun Jean-Jacques Rousseau Olivier Le Daim
Charles-Maurice de Talleyrand Jean Le Rond d'Alembert Oliver Hardy
Christian Clavier (1996) Jean-Pierre Elkabbach Orson Welles
Choiseul Jimmy Carter Patrick Bruel
Christine Ockrent John F. Kennedy Philippe Candeloro
Clark Gable Josiane Balasko (1994). Philippe Bouvard
Clint Eastwood (1986) Juan Carlos Ier Philippe Le Bel
Coluche Julio Iglesias Rachida Dati (13 octobre 2009)
David Douillet Lady Gaga (2 juillet 2013) Raimu
Diam's (25 juin 2007) Lara Fabian Romy Schneider
Donald Trump (19 janvier 2017 - 19 janvier 2021 Laurent Fabius Ronald Reagan
Dorothée (mars 1985) Lionel Jospin Sébastien Loeb (13 octobre 2011)
Dwight D. Eisenhower Lorie Pester (9 octobre 2003) Stan Laurel
Edgar Degas Louis Blériot Thierry Henry
Édouard Herriot Louis Pasteur Thierry Lhermitte (1994)
Élisa Bonaparte Louis XI (1960) Tony Blair
Elvis Presley Louis XV Valéry Giscard d'Estaing
Emma Stone (2017) Madame Campan Les Vamps
Ernest Hemingway Madame Louise d'Épinay Warren G. Harding
Fabien Barthez Luc Besson (2017) Woodrow Wilson
Fanny Ardant Lyndon B. Johnson Woody Allen
Faudel La marquise de Pompadour Yves Montand
Fernandel   Zinédine Zidane

 

 

Personnages fictifs :

 

Capitaine Haddock (21 décembre 1961)

Dupond et Dupont (21 décembre 1961)

Esmeralda

Étienne Lantier, Catherine Maheu et Antoine Chaval à la mine d'Anzin (personnages de Germinal) (1886)

L'Homme invisible

La Liberté guidant le peuple

La Mort noire (un cavalier squelette figurant la peste noire)

Lara Croft

Le Radeau de La Méduse

Lucky Luke

Le Marsupilami

Obélix

Professeur Tournesol (21 décembre 1961)

Quasimodo

Spider-Man

Tintin (21 décembre 1961)

Titeuf

Tristan et Iseut

 

 

Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_Gr%C3%A9vin
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Musée Grévin : Fabrication des personnages

Publié à 15:38 par dessinsagogo55 Tags : center 2010 centerblog sur merci france saint photos mort histoire création nature
Musée Grévin : Fabrication des personnages

Fabrication des personnages

 

Plusieurs sculpteurs travaillent en permanence pour le musée. Les visages sont modelés en terre glaise ou plastiline à la suite d'un premier rendez-vous avec la personnalité lors duquel de nombreuses mesures, photos, vidéos et images en 3D sont prises. Les corps sont également modelés en terre, les mains sont moulées sur nature. Plus de 15 artistes travaillent à la création d’un personnage : sculpteur, mouleur, peintres, implanteuse, costumière, prothésiste dentaire, prothésiste oculaire, accessoiristes, peintre décorateur…

Léopold Bernstamm, Alexandre Barbiéri, élève du sculpteur Albert Chartier, ont été parmi les premiers sculpteurs attitrés du musée

 

Personnages

 

 
Auguste Rodin et Pablo Picasso.
 

Depuis 1882 le musée Grévin a fabriqué et exposé plus de 2 000 personnages de cire. Des personnages de cire et des décors sont régulièrement retirés et remplacés en fonction de l'actualité. Les plus anciens sont exposés depuis 1889 (figures de cire des « Tableaux de la Révolution française », en particulier le fameux tableau La Mort de Marat, qui a marqué plusieurs générations de visiteurs) ou, depuis 1900, (personnages créés pour un décor détruit en 2001 qui représentait avec 50 personnages « une soirée à la Malmaison » alors reconstituée minutieusement sous la direction de l'historien de Napoléon, Frédéric Masson). Certaines des figures de cire des tableaux sur le thème de l'histoire de France, intitulés « De Roland à Roncevaux à Napoléon III », commencés en 1939 et terminés en 1960, comme certains rois de France (les autres datent de la rénovation de 2001), puis un parcours sur le cinéma en 1987 comme Boris Karloff, Charlie Chaplin et Alfred Hitchcock subsistent encore. Aujourd'hui le musée compte environ 300 figures de cire. Le parcours historique, comme tout le musée Grévin fut entièrement transformé et restauré en 2001. De nouvelles statues de cire sont régulièrement inaugurées, comme Zlatan Ibrahimović en 2014.

 

Les personnalités

 

Les personnalités exposées à l'heure actuelle au musée Grévin sont énumérées ci-dessous, classées selon l'ordre alphabétique du prénom.

(entre parenthèses, date d'entrée)

 

 

Al Pacino (2019) Henri IV de France Michel Drucker
Alain Ducasse Henri Salvador (12 décembre 2002) Mick Jagger (2017)
Albert Einstein Martial Joseph Armand Herman Mika (6 décembre 2010)
Alexandra Lamy (9 mars 2018) Hugues Capet (1960) Miloš Forman (2019)
Alfred Hitchcock Inès de La Fressange (15 décembre 2014) Mimie Mathy (16 décembre 2003)
Amélie Nothomb (4 octobre 2005) Jackie Chan Mohammed VI (2019)
Angela Lindvall (5 juillet 2018) Jacques-René Hébert (2018) Molière
Angela Merkel (29 avril 2009) Jean d'Ormesson (17 octobre 1989) Monica Bellucci (25 avril 2005)
Angelina Jolie (3 juillet 2014) Jean de La Fontaine Naomi Campbell (19 juin 2001)
Anne Roumanoff (10 juin 2013) Jean Gabin (16 juin 2000) Napoléon Ier
Anne-Sophie Pic (8 octobre 2015) Jean Reno (19 juin 2001) Nelson Mandela (2019)
Arielle Dombasle (15 octobre 2010) Jean-Paul Gaultier (19 juin 2001) Nicolas Cage (29 janvier 2012)
Arturo Brachetti (3 décembre 2013) Jean-Paul II (1983) Nicolas Sarkozy (12 juillet 2006)
Barack Obama (29 juin 2009) Jean-Paul Marat Nikos Aliagas (7 décembre 2016)
Benoît Poelvoorde (13 octobre 2007) Jean-Paul Sartre (2000) Nolwenn Leroy (8 octobre 2012)
Bernard Pivot (17 octobre 1989) Jeanne d'Arc (1960) Nostradamus
Bernard-Henri Lévy (25 février 2003) Jeff Panacloc (2017) Omar Sy (17 décembre 2012)
Brad Pitt (27 juillet 2011) Jenifer Pablo Picasso
Brigitte Bardot Jimi Hendrix Paul Bocuse (2 décembre 1991)
Bruce Willis (2001) Johnny Hallyday Patrick Sébastien (30 janvier 2014)
Camille Claudel Jules Verne (2019) Pelé
Camille Lacourt (30 novembre 2015) Julien Clerc (14 décembre 2009) Penélope Cruz (26 juillet 2012)
Cara Delevingne (15 décembre 2014) Kad Merad (21 mars 2016) Pierre Hermé (8 octobre 2015)
Carla Bruni (17 décembre 2018) Katy Perry (2 juin 2017) Pierre Richard (22 novembre 2018)
Carole Bouquet (2010) Kendji Girac (8 mars 2017) Phil Collins (2001)
Catherine de Médicis Kev Adams (5 octobre 2016) Philippe Jaroussky
Catherine Frot (2018) Kylian Mbappé (2018) Philippe d'Orléans[Lequel ?]
Cecilia Bartoli (26 juin 2011) Laetitia Casta (1er avril 2014) Philippe Starck (15 juin 2010)
Céline Dion (22 mai 2008) Lambert Wilson (10 mai 2012) Racine
Chantal Thomass (15 décembre 2014) Lang Lang (5 mai 2017) Ranveer Singh (6 juin 2017)
Charlemagne (2001) Laurent Gerra (12 décembre 2015) Ray Charles (19 juin 2001)
Charles Aznavour (15 mars 2004) Léa Salamé (14 février 2019) Renaud Capuçon
Charles de Gaulle Léonard de Vinci Renaud Lavillenie (24 mai 2016)
Charlie Chaplin Leonardo DiCaprio (15 septembre 2016) René Angélil (22 mai 2008)
Charlotte Corday Line Renaud (13 octobre 2014) Roberto Alagna (9 décembre 2008)
Christian Dior Lionel Messi (10 juin 2016) Roberto Benigni (2001)
Claude François Louis Armstrong (2001) Ryan Gosling (janvier 2017)
Clovis Ier (1960) Louis de Funès (2006) Saint Louis
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Denis Diderot Louis XVI Serge Gainsbourg (1981)
Édith Piaf (25 juin 2015) Louise de La Vallière Shahrukh Khan (28 avril 2008)
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Elton John Lully Soprano
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Franck Dubosc (20 septembre 2010) Marc Lavoine (2 février 2016) Thomas Pesquet (2019)
Le pape François (2 avril 2015) Marcel Proust Tony Parker (7 octobre 2006)
François Ier Maria Callas (2001) Vercingétorix
François Ravaillac (2001) Marie-Antoinette Victor Hugo
Gandhi Marilyn Monroe (15 août 2016) Vincent van Gogh
Geneviève de Fontenay (26 novembre 2004) Martin Fourcade (2019) Vladimir Poutine (2001)
George Clooney (12 juillet 2010) Matt Pokora (8 octobre 2013) Voltaire
Gérard Depardieu Mehmet Rıza Beğ, ambassadeur du Chah de Perse Hossein Ier Wolfgang Amadeus Mozart
Gérard Holtz Meryl Streep (2019) Xi Jinping
Guillaume Apollinaire Michael Jackson Zlatan Ibrahimović (9 février 2015)
Henri II de France    

 

La statue de cire de Vladimir Poutine a été vandalisée par des Femen en 2014

 

Les personnages fictifs

Connor (Detroit: Become Human)

Gaston Lagaffe

Gavroche

Idéfix

Kara (Detroit: Become Human)

Père Fouras

Le Petit Prince(14 décembre 2011)

Les Lapins crétins (2019)

Le Maître du Temps (Fort Boyard)

Ladybug et Chat Noir

Monstre de Frankenstein

Oggy et les Cafards

Scrat (20 juin 2012)

 

 

Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_Gr%C3%A9vin
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Louis III de Mantoue

Publié à 14:45 par dessinsagogo55 Tags : center pouvoir centerblog sur merci saint enfants mort histoire fille
Louis III de Mantoue

La Cour de Mantoue, détail de la fresque :
Louis III Gonzague, marquis de Mantoue

 

Louis III Gonzague, en italien Ludovico III Gonzaga, est un noble et condottiere italien né le 5 juin 1414 à Mantoue et mort le 12 juin 1478 à Goito. Il est le deuxième marquis de Mantoue (région de Lombardie en Italie).

 

Biographie

 

Louis, fils aîné de Jean-François de Mantoue et de Paola Malatesta, reçoit une éducation soignée auprès de Vittorino da Feltre. Dans son école, la Ca' Zoiosa, située entre la cathédrale et le palais du Capitaine, les élèves étudient les auteurs classiques et font des exercices physiques afin de devenir des hommes accomplis, à l'esprit sain dans un corps sain. Federico da Montefeltro, futur duc d'Urbino, est un de ses camarades de classe. Il a 30 ans lorsque son père meurt en 1444.

À l'instar de son père, Louis tergiverse longtemps quant aux alliances qu'il doit préserver. Avant d'être marquis de Mantoue, assurément sous l'influence de sa mère, une famille d'obédience guelfe, Louis se range aux côtés de Venise. Puis, en 1437, il se fait gibelin en entrant au service du duc de Milan, Philippe Marie Visconti. C'est la source d'une mésentente avec son père qui va jusqu'à le déshériter, jusqu'en 1440, année où son père se range également du côté milanais.

Une fois marquis de Mantoue, Louis maintient un savant équilibre de relations entre Milan et Venise, le duché de Mantoue étant situé entre le duché de Milan à l'ouest et la République de Venise à l'est. En 1445, il participe à la ligue contre Milan et pendant l'été 1446, devient capitaine général des troupes florentines avec 400 lances et 300 fantassins en temps de guerre, 300 lances et 200 fantassins en temps de paix. Les effectifs de ses condotte augmentent jusqu'en 1449, année où il est privé de sa principale ressource suite à la trêve signée entre Milan et Venise

À partir de 1447, année de la mort de Philippe Marie Visconti, s'ouvre une période de controverses et de guerres au sujet de la succession du duché de Milan entre Sforza, Orléans et Naples, tandis que les Milanais eux-mêmes fondent la République ambrosienne qui voit Venise partir en guerre contre elle. Milan engage le condottiere Francesco Sforza (l'un des prétendants) pour la défendre.

Louis III reste relativement en dehors de ces conflits, à l'opposé de son frère Charles : celui-ci s'engage d'abord aux côtés de François Sforza dans la défense de Milan contre Venise, puis le quitte en restant « milanais » et en devenant « capitaine général du peuple » en octobre 1448, lorsque Sforza se rallie à Venise, et enfin le rejoint à nouveau, en septembre 1449, lorsque le gouvernement guelfe de Milan passe les gibelins par les armes.

En novembre 1449, il conclut une condotta avec le roi de Naples Alphonse d'Aragon et devient lieutenant général des troupes napolitaines en Lombardie pour la somme de 45 000 florins d'or. Il est alors un véritable prince-condottiere qui donne de sa personne

Une ultime révolte populaire milanaise due à la famine et l'entrée triomphale (avec des vivres) du condottiere Sforza, en mars 1450, amènent l'avènement de François Ier Sforza, nouveau duc de Milan, et une paix précaire revient. Les Vénitiens cherchent cependant à détrôner Sforza parce qu'il n'a pas respecté le pacte de partage du duché de Milan d'octobre 1448, et se liguent avec le duc de Savoie Louis Ier, le marquis de Montferrat Jean IV et le roi des Deux-Siciles Alphonse V. Devant cette attitude menaçante, une coalition est créée entre Florence avec Cosme de Médicis, Milan avec le duc François Ier Sforza, Gênes avec le doge Pierre II de Campo Fregoso, et Mantoue avec le marquis Louis III. Dans une condotta signée en novembre 1450, ce dernier s'engage à intervenir personnellement en cas de guerre contre Venise. Respectant ce contrat, il participe à chaque campagne de Milan contre Venise de 1452 à 1454

En 1453, survient un évènement majeur dans l'histoire de la Chrétienté qui fait l'effet d'une bombe au moins sur la péninsule italienne : la chute de Constantinople. Les États chrétiens doivent resserrer les rangs face aux Turcs qui ont désormais les mains libres en Méditerranée. La plus grande inquiétude est pour les Vénitiens dont la flotte de commerce se trouve confrontée aux vaisseaux turcs. Pour pouvoir faire front à cet ennemi commun, il va falloir que les États de l'Italie septentrionale mettent un terme aux querelles intestines et le pape en appelle à la paix. C'est l'objet de la paix de Lodi en 1454 mise en œuvre par le Pape Nicolas V. Louis, qui est un des signataires, en sort déçu car il en espérait quelque agrandissement territorial ; en fait, cette paix consacre la prééminence des trois grands États du nord, Venise, Milan et Florence. Son grand bienfait est d'amener le calme dans toute la région.

De 1454 à 1478,, Louis III conclut des pactes avec Milan qui portent sa provision à 36 000 ducats en temps de paix. Il doit se tenir avec ses hommes quatre mois par an au nord de Pesaro. En temps de guerre, il touche 82 000 ducats et doit combattre comme lieutenant général du duché de Milan. Après la mort de Francesco Sforza en 1466, il évite soigneusement tout service militaire actif en dehors de la Lombardie car il craint une attaque de Venise en son absence. La condotta n'est alors plus qu'un traité d'alliance qui souligne l'alignement diplomatique du marquisat de Mantoue sur Milan

De mai 1459 à janvier 1460, le pape Pie II organise un Concile dans la ville de Mantoue, dans le but d'organiser une croisade contre les Turcs et reprendre Constantinople. Il échoue, mais Mantoue en sort grandie grâce à l'hospitalité que les Mantouans ont fait montre à l'égard des participants et le fils de Louis, Francesco, a droit à la pourpre cardinalice.

Il bénéficie d'une excellente réputation de condottiere et d'habile polititien. Si Mantoue demeure une petite ville, elle n'en est pas moins, sous son règne, prospère

Des trois frères de Louis qui ont hérité des fiefs paternels, le benjamin, Gianlucido, est décédé sans descendance en 1448 et ses biens sont revenus à Louis ; le cadet, Charles de Sabbioneta, est décédé en 1456 et a légué ses biens à son fils Ugolotto ; le puîné, Alexandre de Castiglione, est décédé sans descendance mâle en 1466 et ses biens sont revenus à Louis. Le fils de Charles, Ugolotto, est décédé également et ses biens sont revenus à Louis qui se retrouve ainsi en possession de tout l'héritage de son père qu'il répartit entre trois de ses fils.

 

Mécénat et urbanisme

 

Louis a marqué son époque, le Quattrocento comme un très important mécène : pendant son gouvernement, Mantoue devient un de plus importants centres artistiques de la Renaissance en Italie. Andrea Mantegna célèbre les fastes de la cour de Louis dans les fresques de La Chambre des Époux au Palais ducal et quantité d'autres œuvres qui le tiennent attaché à Mantoue pendant presque cinquante ans. Le mécénat et la commande artistiques sont des moyens d'affirmer sa réussite et de légitimer ses ambitions. Son activité de soldat lui est nécessaire tout au long de son règne pour financer ses dépenses fastueuses

Il lance un ambitieux programme d'urbanisme destiné à moderniser sa ville. Les rues sont pavées, la loggia des marchands restaurée ainsi que la palais de Podestat. Leone Battista Alberti, venu à Mantoue dans la suite du pape, construit les églises Saint-André et Saint-Sébastien. Il reste peu à Mantoue et les chantiers sont placés sous la responsabilité du tailleur de pierre florentin Luca Fancelli

Il veut aussi marquer les esprits hors de Mantoue et participe, avec d'autres mécènes, à la reconstruction de la prestigieuse basilique de la Santissima Annunziata de Florence en offrant 2 000 ducats.

 

Descendance

 

 
Médaille représentant Cecilia Gonzague, fille de Louis III, datée de 1447.

Comme prévu entre son père et l'empereur Sigismond IerLouis III se marie, en 1433, avec Barbara de Brandebourg, fille de Jean IV de Brandebourg-Külmbach dit l'Alchimiste (fils de Frédéric Ier de Brandebourg, prince-électeur de Brandebourg) et de Barbara de Saxe-Wittenberg. Ils ont onze enfants :

 

Frédéric qui est le 3e marquis de Mantoue, titré Frédéric Ier ;

Francesco (1444-1483) qui devient évêque de Bressanone et de Mantoue puis cardinal ;

Jean-François qui hérite des seigneuries de Sabbioneta et de Bozzolo ;

Cecilia (NC-1474) qui est nonne à Mantoue ;

Susanna (1447-1481) qui est également nonne à Mantoue ;

Dorothée (1449-1467) qui épouse en 1466 Galéas Marie Sforza, fils de François Ier Sforza et futur duc de Milan ;

Rodolphe qui est seigneur des fiefs de Castiglione delle Stiviere, de Solférino, de Luzzara,Poviglio et Castel Goffredo ;

Barbara (1455-1503) qui épouse Eberhard V, duc de Wurtemberg ;

Lodovico (1458-1511) qui est évêque de Mantoue ;

Paolina (1464-ca 1495) qui épouse, en 1476, Léonard Gustave Ier de Görz ;

Gabriella qui épouse Corrado Fogliano.

Louis III est décédé en 1478, à l'âge de 64 ans, à la suite d'une épidémie de peste qui décima plus de la moitié de la population mantouane.

 

 


Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_III_de_Mantoue  
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Chant du départ

Chant du départ

Paroles de l'hymne de guerre Le chant du départ 

imprimées sans date, c. 1794.

 

 

Le Chant du départ est un chant révolutionnaire, écrit en 1794 par Étienne Nicolas Méhul pour la musique et Marie-Joseph Chénier pour les paroles. Cet hymne est exécuté pour la première fois le 26 juin 1794 après la bataille de Fleurus afin de célébrer la victoire des armées de la République. Le Comité de salut public demande son exécution le 14 juillet 1794 pour l'anniversaire de la prise de la Bastille. Il est ensuite utilisé pendant la Première Guerre mondiale pour exalter les soldats partant au front

 

Histoire

 

 
Titre de l'œuvre (La Victoire en chantant) en bas relief sur le socle du monument de bronze et pierre.
 

Origine

 

Ce chant dont le titre original était « Hymne de la liberté » fut appelé le « frère de La Marseillaise » par les soldats républicains. Il est composé par Marie-Joseph Chénier (pour le texte) et Méhul (pour la musique) pour la fête du 14 juillet 1794, il est ensuite présenté par Méhul à Robespierre, sans mentionner Chénier, dont le frère André était déjà dans les prisons révolutionnaires. Robespierre le qualifie alors de « poésie grandiose et républicaine qui dépasse tout ce qu'a fait ce girondin de Chénier » et en fit changer le titre. Le chant est tout d'abord exécuté par l'orchestre et les chœurs de l'Institut national de musique le 14 juillet 1794. Il est immédiatement imprimé à près de 18 000 exemplaires et distribué aux 14 armées de la République.

 

Après la Révolution

 

Le chant a survécu à la Révolution : Napoléon, qui le préférait à La Marseillaise l'érige en hymne national en 1804.

Symbole de la volonté de défendre la patrie durant les deux guerres mondiales, il est toujours chanté par l'armée française.

En 1974, Valéry Giscard d'Estaing en fait son chant de campagne pour l'élection présidentielle ; élu président de la République, il l'a souvent fait jouer au cours de cérémonies officielles, avec La Marseillaise.

 

Utilisation populaire

 

Le carillon de la place Ducale de Charleville-Mézières sonne les heures, quarts d'heures et demi-heures sur les mesures du refrain du Chant du départ de façon que l'intégralité d'un couplet + refrain soit jouée en 60 minutes. De même pour le carillon de la mairie de Givet, ville natale du compositeur située à une cinquantaine de kilomètres de Charleville.

Ce chant est utilisée dans le roman La Guerre des boutons, ainsi que dans le film d'Yves Robert qu'il a inspiré, lors des victoires remportées par les troupes de Lebrac.

Ce chant est utilisé pendant les meetings de la campagne électorale de  Valéry Giscard d'Estaing en 1974. On peut l'entendre dans le documentaire de Raymond Depardon sur cette campagne électorale : 1974, une partie de campagne.

Ce chant est repris dans le générique du film La Victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud (1976), renommé Noirs et blancs en couleur.

L'air du refrain est aussi utilisé comme sample au début de la chanson I'm Not Scared des Pet Shop Boys (album Introspective).

 

Paroles

 

L'hymne est un tableau musical composé de sept strophes entrecoupées d'un refrain. Chacune de ces strophes est chantée par une personne (ou un groupe de personnes) à laquelle répond au refrain un groupe de soldats (« Chant des guerriers »).

Par exemple, dans le premier couplet, qui est le plus connu, il s'agit d'un député qui s'adresse à des soldats pour les encourager à se battre pour la République.

Dans le second couplet, il s'agit d'une mère de famille qui donne son fils à la patrie.

Dans le quatrième couplet, il s'agit d'un enfant qui évoque Joseph Bara et Joseph Agricol Viala, deux jeunes Français (14 ans et 12 ans) morts pour la République. Alors qu'il était entouré de Vendéens qui lui demandaient de crier « Vive le Roi », Joseph Bara aurait alors refusé et lancé : « Vive la République ! », cri pour lequel il fut exécuté sur-le-champ. Quant à Joseph Viala il mourut frappé par une balle en essayant de couper les cordes d'un ponton de l'ennemi. Ses derniers mots furent : « Je meurs, mais c'est pour la Liberté ! ».

 

 

Le Chant du départ


Premier couplet (Un député du Peuple)

La victoire en chantant nous ouvre la barrière ;
La Liberté guide nos pas.
Et du Nord au Midi la trompette guerrière
A sonné l'heure des combats.
Tremblez ennemis de la France,
Rois ivres de sang et d'orgueil ;
Le Peuple souverain s'avance :
Tyrans descendez au cercueil !

 

Refrain (Chant des guerriers) :


La République nous appelle,
Sachons vaincre ou sachons périr ;
Un Français doit vivre pour elle,
Pour elle un Français doit mourir.

 

Couplet 2 (Une mère de famille)


De nos yeux maternels ne craignez pas les larmes :
Loin de nous de lâches douleurs !
Nous devons triompher quand vous prenez les armes :
C'est aux rois à verser des pleurs.
Nous vous avons donné la vie,
Guerriers, elle n'est plus à vous ;
Tous vos jours sont à la patrie :
Elle est votre mère avant nous.

 

Refrain
Couplet 3 (Deux vieillards)


Que le fer paternel arme la main des braves ;
Songez à nous au champ de Mars :
Consacrez dans le sang des rois et des esclaves
Le fer béni par vos vieillards ;
Et, rapportant sous la chaumière
Des blessures et des vertus,
Venez fermer notre paupière
Quand les tyrans ne seront plus.

 

Refrain
Couplet 4 (Un enfant)


De Barra, de Viala le sort nous fait envie ;
Ils sont morts, mais ils ont vaincu.
Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie !
Qui meurt pour le peuple a vécu.
Vous êtes vaillants, nous le sommes :
Guidez-nous contre les tyrans ;
Les républicains sont des hommes,
Les esclaves sont des enfants.

 

Refrain
Couplet 5 (Une épouse)


Partez, vaillants époux ; les combats sont vos fêtes ;
Partez, modèles des guerriers.
Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos têtes,
Nos mains tresserons vos lauriers ;
Et, si le temple de mémoire
S'ouvrait à vos mânes vainqueurs,
Nos voix chanteront votre gloire,
Nos flancs porteront vos vengeurs.

 

Refrain
Couplet 6 (Une jeune fille)


Et nous sœurs des héros, nous qui de l'hyménée
Ignorons les aimables nœuds ;
Si pour s'unir un jour à notre destinée
Les citoyens forment des vœux,
Qu'ils reviennent dans nos murailles,
Beaux de gloire et de liberté,
Et que leur sang dans les batailles
Ait coulé pour l'égalité.

 

Refrain
Couplet 7 (Trois guerriers)


Sur le fer devant Dieu, nous jurons à nos pères,
À nos épouses, à nos sœurs,
À nos représentants, à nos fils, à nos mères
D'anéantir les oppresseurs.
En tous lieux, dans la nuit profonde
Plongeant l'infâme royauté,
Les Français donneront au monde
Et la paix et la liberté.

 

Refrain

 

 


Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Chant_du_d%C3%A9part  
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Le Casse

Le Casse

 

 

Le Casse est un film franco-italo-américain réalisé par Henri Verneuil, sorti en France en 1971. Il s'agit d'un remake du Cambrioleur (1957), réalisé par Paul Wendkos.

  Synopsis

 

Un soi-disant représentant de commerce prénommé Azad (Jean-Paul Belmondo), décide d'organiser un cambriolage, avec l'aide de ses amis Ralph (Robert Hossein), Renzi (Renato Salvatori) et Hélène (Nicole Calfan), au domicile du richissime Monsieur Tasco (José Luis de Vilallonga), à Athènes. Ils neutralisent le gardien de la villa puis, grâce à leur matériel électronique ultra sophistiqué et de précieuses informations obtenues par Hélène, qui auparavant avait été employée comme décoratrice, parviennent à ouvrir le coffre-fort et à dérober une somptueuse collection d'émeraudes. Abel Zacharia (Omar Sharif), un policier qui passe par hasard devant la villa, en l'absence de Monsieur Tasco, repère la voiture des malfrats garée à proximité puis est alerté par un bruit. Azad sort de la villa et feint une panne de voiture. Le policier ne croit guère à cette version des faits mais laisse partir le cambrioleur. En fait, en partie dégoûté par l'attitude méprisante des époux Tasco à son égard et vis-à-vis de l'argent, Zacharia va vouloir récupérer pour son propre compte la collection d'émeraudes. S'ensuit alors un formidable jeu du chat et de la souris entre le cambrioleur et le policier...

 

 

Fiche technique

 

Titre original : Le Casse

Titre américain : The Burglar

Réalisation : Henri Verneuil

Producteur : Henri Verneuil

Script girl : Lucile Costa

Scénario : Henri Verneuil et Vahé Katcha, d'après le roman The Burglars de David Goodis

Décors : Jacques Saulnier

Dialogues : Henri Verneuil

Superviseur des dialogues (version américaine) : Steve Eckhardt

Musique : Ennio Morricone, dirigé par Bruno Nicolai (éditions musicales Igloo et Marouani)

Chorégraphie : Victor Upshaw

Son : Jean Rieul et Jacques Carrère

Publicité : René Chateau

Coiffure : Alex Archambault

Maquillage : Monique Archambault et Charly Koubesserian

Assistants réalisateur : Marc Grunebaum et Bernard Stora

Directeur de la photographie : Claude Renoir

Directeur de la photographie 2ème équipe : Wladimir Iwanov

Caméraman : Charles-Henri Montel

Photographe de plateau : Vincent Rossell

Montage : Pierre Gillette (pour la version Française); Pierre Gillette et Andrée Werlin (pour la version Américaine)

Régleur de cascades : Rémy Julienne et son équipe

Régleur de bagarres : Claude Carliez

Générique : Les films Michel François

Genre : Film d'action, Film policier

Budget : 15 millions de francs

Directeur de production : Jacques Juranville et Claude Ganz

Société de production : Columbia Films SA (Paris), Vides Cinematografica (Rome) et Les Productions Henri Verneuil

Société de distribution : Columbia Pictures

Pays d'origine : Drapeau de la France France | Drapeau de l'Italie Italie | Drapeau des États-Unis États-Unis

Format : Couleur (Eastmancolor) — 35 mm — 2.35.1 Panavision — son monophonique

Durée montage Français : 120 minutes

Durée montage Américain : 110 minutes

Date de sortie :

Drapeau de la France France : 27 octobre 1971

Drapeau des États-Unis États-Unis : 14 juin 1972

 

Distribution

Jean Paul Belmondo : Azad

 

Omar Sharif : Abel Zacharia

 

Robert Hossein: Ralph

 

Nicole Calfan : Hélène

Dyan Cannon : Lena

Renato Salvatori : Renzi

José Luis de Vilallonga : M. Tasco

Raoul Delfosse : le gardien de la villa Tasco

Myriam Colombi : Isabelle Tasco

Steve Eckhardt : Malloch

Marc Arian : le propriétaire du restaurant

Daniel Vérité : le play-boy

Pamela Stanford : la strip-teaseuse

Alice Arno : la vestiaire de la boîte de nuit

Robert Duranton : le culturiste de la boîte de nuit (scène coupée au montage)

Roger Lumont

 

Box-office

 

Le Casse obtient un important succès commercial, totalisant 4 410 120 entrées en France, dont 1 202 011 entrées à Paris, où il est resté quatre semaines en tête du box-office.

 

À noter

 

La course-poursuite à travers la ville s'est faite avec une Fiat 124 Special T rouge conduite par Jean-Paul Belmondo (doublé en partie par Rémy Julienne) et Omar Sharif (doublé par Rémo Mosconi), qui lui conduisait une Opel Rekord A de couleur noire. On voit à la position du rétroviseur (tantôt en haut, tantôt en bas) et aux dommages tant de la Fiat que de l'Opel, que plusieurs voitures ont été utilisées.

Le film a été tourné en deux versions, française et américaine, avec un montage et une fin légèrement différents ; comme Jean-Paul Belmondo ne maîtrisait pas très bien l'anglais, il a été doublé par un acteur américain. A contrario, les acteurs Nicole Calfan et Omar Sharif ont conservé leurs voix pour la version américaine.

Ce film a longtemps été inédit en vidéo. Seules deux éditions étaient disponibles : une version VHS sortie chez RCA et Columbia et une version DVD sortie dans la collection Belmondo. Le film est depuis disponible en édition collector combo Blu-Ray/DVD.

Belmondo porte le nom de Azad, signifiant "libre" en arménien. Ce nom se retrouvera ultérieurement dans Mayrig et 588 rue Paradis, porté par ....Henri Verneuil dans sa "biographie" romancée...

 
   
   
   
   
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Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Casse_(film,_1971)

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
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Mille milliards de dollars

Mille milliards de dollars

Mille milliards de dollars est un film d'Henri Verneuil sorti en 1982.

Il emprunte son titre, ainsi que quelques répliques, à un livre d'économie du même nom, Mille milliards de dollars

 

Résumé détaillé

 

Grand reporter au journal La Tribune, Paul Kerjean reçoit un appel téléphonique d'un informateur anonyme, qui lui donne rendez-vous dans un parking désert. Son interlocuteur l'informe que l'industriel et politicien Jacques Benoît-Lambert aurait reçu des pots-de-vin pour céder une entreprise Electronic de France, à la tête de laquelle il vient d'être nommé, à la multinationale américaine GTI. Après avoir eu confirmation des accusations en approfondissant son enquête, en interrogeant l'épouse trompée de JBL et le détective privé engagé par cette dernière pour suivre ce dernier et sa maîtresse, Laura Weber, Kerjean fait publier son article qui connaît un énorme retentissement et provoque un scandale.

Le lendemain de la publication, Benoît-Lambert est retrouvé mort dans sa voiture, une balle dans la tête. La police conclut au suicide. De retour d'un week-end dans la ville où il a fait ses débuts et s'est marié avec Hélène, dont il vit séparé et avec lequel elle a eu un fils, Kerjean découvre que l'industriel a en fait été assassiné et commence à comprendre qu'il a été manipulé pour détruire la réputation de Benoît-Lambert et faire croire qu'il a mis fin à ses jours.

Déterminé à découvrir la vérité, Kerjean continue son enquête, demandant entre autres l'aide de Laura Weber. Il apprend que JBL n'avait aucune intention de vendre l'entreprise Electronic de France à GTI et constituait un dossier prouvant le passé de la multinationale américaine, qui a vendu des armes à l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais une organisation secrète en cheville avec GTI, ayant eu vent du plan de Benoît-Lambert, a décidé de régler le problème. Alors qu'il s'enfonce de plus en plus dans son enquête, le journaliste voit sa vie et celle de ses proches menacées. Après que son fils a échappé à une chute mortelle, Kerjean demande à Hélène de partir avec l'enfant en province pour leur protection.

De retour chez lui, Kerjean retrouve l'informateur, Hankins, qui travaille pour l'organisation, qui le braque avec une arme. Venu récupérer le dossier incriminant que le journaliste a obtenu auprès d'Holstein, un ancien cadre de la branche autrichienne de GTI, il s'apprête à l'éliminer en faisant passer sa mort pour un suicide. Kerjean, qui avait caché un pistolet, s'en empare et abat Hankins de plusieurs balles, le tuant sur le coup. Le journaliste décide de se planquer dans un hôtel près de la ville de ses débuts pour y écrire son article intitulé « Mille milliards de dollars ». Hélène le retrouve et décide de l'aider à l'écriture.

Kerjean appelle la rédaction de la Tribune pour lui proposer de le publier. Mais comprenant que l'organisation a fait disparaître le corps d'Holstein et veut le faire discréditer en laissant la fausse lettre de suicide chez lui, le reporter se voit opposer un refus et commence à douter quand Hélène trouve la solution en le faisant publier dans le quotidien local où il travaillait et avec le directeur duquel il est resté en contact, le bienveillant Guérande. Le journal est alors tiré à plusieurs milliers d'exemplaires et uniquement consacré au sujet de Kerjean, grâce au soutien de Guérande mais aussi d'Hélène, avec laquelle il renoue.

 

 

Fiche technique

 

Titre français : Mille milliards de dollars

Réalisation : Henri Verneuil

Scénario : Henri Verneuil, d'après Gare à l'intoxe ! de Lawrence Meyer

Musique : Philippe Sarde

Décors : Jacques Saulnier

Costumes : Jacqueline Moreau

Photographie : Jean-Louis Picavet

Son : Serge Deraison

Montage : Pierre Gillette

Production : Henri Verneuil

Direction de production : Jacques Juranville

Sociétés de production : Films A2, SFP Cinéma et V. Films

Société de distribution : AMLF

Pays d’origine : Drapeau de la France France

Langue originale : français

Format : couleur — 35 mm — 1,66:1 — son monophonique

Genre : drame, thriller

Durée : 130 minutes

Dates de sortie : France : 10 février 1982

Classification CNC : tous publics (visa d'exploitation no 53218 délivré le 27 janvier 1982)

 

Distribution

 

Patrick Dewaere: Paul Kerjean

Caroline Cellier : Hélène Kerjean

Charles Denner : Walter, le détective privé

Robert Party : Jacques Benoît-Lambert, dit "JBL"

 Jeanne MoreauMme Benoît-Lambert

Anny Duperey : Laura Weber, la maîtresse de JBL

Mel Ferrer : Cornelius "Nell" Abel Woeagen, président de GTI

Jacques François : Fred Great

Michel Auclair : Michel Saint-Claude, directeur de GTI-Europe

Jean-Laurent Cochet : Serge Hartmann, directeur de "La Tribune"

André Falcon : Pierre Bayen, rédacteur en chef

Edith Scob : Mme Bronsky

Jean-Pierre Kalfon : Stan Hankins, l'informateur

Fernand Ledoux : M. Guérande

Marc Eyraud : Sylvestre

Rachid Ferrache : Éric Bronsky

Jean Mercure : Joachim Holstein, directeur de GTI-Autriche

Jacques Maury : Jack Sleiter, un directeur de GTI

Jean Claudio : Vittorio Orta, directeur de GTI-Italie

Claude Vernier : Dr Gerhart Kramer

Hans Verner : Kurt Van Schroeder

Edmond Bernard : Ralph Van Lubeck

Jacqueline Doyen : Arlène Robert

Claude Marcault : la secrétaire de Kerjean

François Viaur : l'employé de l'hôtel

Jacques David : le commissaire de police

Pierre Londiche

Roger Comte

Marie-Pierre Casey

Yvonne Dany

 

Commentaires

 

Comme dans son précédent film I... comme Icare, Henri Verneuil raconte l'histoire d'un homme que son métier met aux prises avec une affaire qui le dépasse. Ici, le ressort n'est pas politique, mais économique : le journaliste Paul Kerjean, travaillant pour le quotidien La Tribune, démêle les mailles d'un imbroglio dans lequel GTI, une multinationale américaine, cherche à prendre le contrôle d'une société d'électronique française pour distribuer ses produits à un pays tiers (on ne saura jamais lequel) avec lequel les firmes américaines n'ont pas le droit de traiter. L'enquête de Kerjean l'amènera jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et des révélations peu flatteuses sur le passé de GTI.

Henri Verneuil dénonce avant tout les dangers de la mondialisation, propice à l'apparition de sociétés aussi tentaculaires qu'inhumaines, dans lesquelles chacun n'est qu'un pion jetable à volonté, obligé de faire sans cesse du profit pour espérer survivre, au gré — et malgré — des gouvernements qui se succèdent ici et là.

À ce titre, les paroles du président de GTI, qui désire voir graver sur sa tombe le cours de l'action GTI le jour de sa mort, trouvent leur écho dans l'inquiétude du journaliste qui constate avec fascination que les 30 premières entreprises mondiales font, à elles seules, le chiffre d'affaires annuel colossal de mille milliards de dollars...

 

Sortie et accueil

 

Le film est parvenu à totaliser près de 1,2 million d'entrées à sa sortie. Bien que le film soit parvenu à faire un score honorable, le score du film en salles est ressenti comme un semi-échec par rapport aux attentes de l'acteur, dont c'est le dernier film à sortir de son vivant.

 

  Autour du film

 

Long métrage succédant à Un mauvais fils de Claude Sautet pour Patrick Dewaere, ce film marque le retour de l'acteur en vedette après un événement ayant bouleversé sa carrière professionnelle : pour s'être violemment emporté contre Patrice de Nussac, journaliste au Journal du dimanche, qui lui avait promis de ne pas dévoiler son prochain mariage avec Élisabeth Chalier, la mère de sa seconde fille, Dewaere subit durant de longs mois un véritable boycott de la part de la presse et des médias. Même les producteurs hésitent désormais à l'employer. Il n'est plus interviewé et, fait sans précédent en France, son nom est supprimé du générique de ses films dans plusieurs journaux, voire remplacé par des initiales employées dans une ambiguïté à connotation péjorative : « P.D. ». Henri Verneuil parvient à l'imposer mais on sent toujours quelques réticences des médias lors de la promotion du film. Ainsi, le 21 août 1981 dans le Journal de 13 heures de TF1, Yves Mourousi ne le laisse s'exprimer que quelques secondes sur une interview de plus de neuf minutes avec une partie de l'équipe du film, bien qu'il ait le premier rôle. Il parvient toutefois à préciser avec ironie, au sujet du personnage qu'il interprète et qui est lui-même un journaliste : « Je suis accusé, à tort, d'un très grand scandale », référence au boycott médiatique dont l'acteur a fait l'objet

 

La dernière partie du film évoque l'histoire d'une multinationale américaine durant la Seconde Guerre mondiale.

On pense notamment à la firme ITT, très critiquée par l'extrême gauche au milieu des années 1970 pour sa contribution au renversement du gouvernement chilien Allende et à l'effort d'armement américain dans la guerre du Viêt Nam.

La visite à "GTI" au début du film décrit assez bien l'ambiance dans les filiales européennes.

Certains ont aussi songé à la firme IBM, mais celle-ci avait perdu tout contrôle sur sa filiale allemande Dehomag dès le milieu des années 1930, étant donné la politique de nationalisation hitlérienne.

Cependant Edwin Black dans son livre IBM et l'Holocauste indique que les liens entre IBM et Dehomag restaient étroits et se faisaient sous le radar des Alliés, mais en partenariat fort avec le régime nazi.

Il se peut également que derrière l’acronyme GTI se cache la société texane GSI (Geophysical Service, Inc.), active pendant la guerre dans le secteur des détecteurs de sous-marins et dont au moins un employé a espionné pour le compte de l’Allemagne nazie. GSi deviendra Texas Instruments en 1951.

 

Citation

 

De Kerjean à Holstein : « Voyez-vous, de très grandes choses ont souvent été réalisées parce que deux hommes, face à face, se sont regardés et ont su saisir cette seconde indéfinissable qui est la confiance, sans raison et sans logique.

 

 

 

 
   
   
   
   

 

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Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mille_milliards_de_dollars

 
  https://youtu.be/eSaPrEx63ks  
     
     
     
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Charles Humbert (homme politique)

Publié à 16:30 par dessinsagogo55 Tags : fille mort homme argent france merci sur centerblog annonce sport livre
Charles Humbert (homme politique)

 

 

Charles Humbert, né le 28 mai 1866 à Loison (Meuse) et mort le 1er novembre 1927 à Paris, est un homme politique français.

 

Fils naturel d'une domestique, Marie Clémentine Duchet née à Loison (55) en 1846, il est déclaré à l'état-civil sous le nom de sa mère : Duchet. Puis celle-ci épouse le 13 octobre 1868 Casimir Humbert, né à Fresnes-au-Mont (55), gendarme, (1843-1869) qui meurt l'année suivante à Paris. Son acte de naissance comporte, en marge, la mention (rédigée en 1884) de sa reconnaissance et légitimation par le mariage survenu en 1868.

 

Militaire de carrière, percepteur, journaliste, il est titulaire de la Légion d'honneur et député de la Meuse du 6 mai 1906 au 30 janvier 1908. Sénateur de la IIIe République de 19 janvier 1908 au 10 janvier 1920, il est vice-président de la commission sénatoriale des armées très actif pendant la Première Guerre mondiale. Il a écrit plusieurs ouvrages traitant de thèmes militaires y dénonçant le manque de moyens ainsi qu'un ouvrage sur les colonies françaises. Un hymne de guerre "des canons, des munitions" lui est dédié

 

Après avoir quitté l'armée en 1902, Charles Humbert est entré au Matin comme journaliste en 1904. Le Matin est la propriété de M. Buneau-Varilla, homme influent et ami de Raymond Poincaré. Humbert rompt avec Buneau-Varilla en 1906. Il collabore au Journal en 1907 et en devient le directeur politique en 1911. En 1913 Charles Humbert sert d'intermédiaire auprès de la famille Letellier pour l'achat du Journal pour 2 millions de francs. L'opération est reportée et le Journal périclite. En mai 1915, l'annonce de la mise en vente du Journal est faite et Humbert y mène sa campagne "des canons, des munitions". Les difficultés du Journal contraignent Humbert à chercher des investisseurs; il trouve Guillaume Desouches et Pierre Lenoir. L'achat du quotidien se fait et Charles Humbert garde la direction politique du Journal. Malheureusement il s'avère que Lenoir est un prête-nom masquant des investissements allemands. Humbert doit rembourser leurs avances et cherche un nouvel investisseur. Il prévient Poincaré de ses problèmes. C'est à ce moment qu'intervient Bolo Pacha qui verse les fonds nécessaires, qui s'avèreront d'origine douteuse également.

 

Son testament politique est Chacun son tour (1925), livre relatant ses déboires avec Raymond Poincaré notamment et racontant sa version de l'affaire Le Journal (Bolo Pacha et Pierre Lenoir). En effet, le 18 février 1918, Charles Humbert est arrêté dans son château de Mesnil-Guillaume, près de Lisieux pour intelligence avec l'ennemi. Il aurait racheté Le Journal avec de l'argent allemand. Il sera acquitté, les coaccusés seront condamnés à mort et exécutés.

 

En garnison à Dieppe, comme sous-lieutenant au 119e régiment d'infanterie, il épousa en 1892 l'écrivaine anglaise Mabel Wells Annie Rooke (petite-fille de l'éditeur de journaux anglais Joseph Drew). Il eut un garçon, Charles William et une fille Agnès Humbert qui épouse en 1916 le peintre Georges Sabbagh et qui est la mère du journaliste Pierre Sabbagh. Elle s'illustrera pendant la seconde guerre mondiale dans la Résistance en créant le premier réseau de résistant dans la France occupée, le réseau du Musée de l'Homme. Divorcé, il épouse en secondes noces en 1908 Marie Levylier (née Nathan, 1872-1920), d'une famille juive de Nancy; la fille de cette dernière, Jeanne épousera Léon Blum.

 

Les précieuses découvertes archéologiques faites à Senon par les Allemands en 1914-1918 emportées en Allemagne seront rapatriées en France grâce à son intervention

 

Charles Humbert est inhumé à Paris dans le cimetière des Batignolles (24e division).

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Humbert_(homme_politique)

 

 
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Le Journal

Publié à 16:12 par dessinsagogo55 Tags : homme merci sur prix mort centerblog paris presse center france sport
Le Journal

 

Le Journal était un quotidien français qui parut entre 1892 et 1944 dont le siège se trouvait au 100 rue de Richelieu dans le 2e arrondissement de Paris. Dans ses premières années (jusqu'en 1911), c'est un journal littéraire de tendance républicaine. C'est l'un des quatre plus grands quotidiens français d’avant-guerre, avec Le Petit ParisienLe Matin, et Le Petit Journal. Son orientation nationaliste se renforce ensuite au fil des années, amenant à sa disparition avec la fin du régime de Vichy en 1944.

 

Historique

Journal littéraire (1892-1911)

 

Le Journal est lancé le 18 septembre 1892 par le journaliste Fernand Xau, ancien imprésario de Buffalo Bill lors de la tournée française du Buffalo Bill's Wild West Show. Son projet est de créer un « journal littéraire d’un sou » (5 centimes) destiné aux petits commerçants, aux instituteurs, aux ouvriers et aux employés.

 

 
Affiche par E. Charle Lucas
 

Rapidement, Xau s'entoure de grandes signatures comme Octave Mirbeau, Maurice Barrès, Émile Zola, Léon Daudet, Jules Renard, Raoul Ponchon, Alphonse Allais et Georges Courteline ; le radical Clemenceau y écrit également de 1895 à 1897. Il installe la rédaction au 100, rue de Richelieu, dans le IIe arrondissement de Paris, puis lance en 1893 un supplément hebdomadaire illustré, Le Journal pour tous. De sensibilité républicaine, Le Journal connaît un bon succès, avec un tirage de 450 000 exemplaires à la fin du xixe siècle. Fernand Xau rachète alors la revue littéraire Gil Blas qui a notamment publié Maupassant, Musset et George Sand.

 

Le chroniqueur sportif à partir de 1892 est Rodolphe Darzens.

 

En 1893, Xau lance un supplément illustré, Le Journal pour tous, qui est suspendu en 1906

 

Eugène Letellier, entrepreneur en travaux publics d’origine belge, devient commanditaire, dès 1900, avec son frère Léon, administrateur, du Journal. Après la mort de Xau en 1899, Le Journal est dirigé par Henri Letellier, avec José-Maria de Heredia au poste de directeur littéraire.

 

Ligne politique conservatrice (1911-1925)

 

Son contenu éditorial change en 1911, date à laquelle le sénateur de la Meuse Charles Humbert est nommé directeur politique du quotidien. Il lui imprime alors une ligne politique conservatrice et nationaliste. Le public suit : le tirage du Journal atteint le million d’exemplaires, ce qui lui permet de contrebalancer le poids de son grand rival, Le Matin. À la veille de la guerre de 1914-1918, c'est l'un des quatre plus grands quotidiens français, avec Le Petit ParisienLe Matin, et Le Petit Journal.

 

Après la Première Guerre mondiale, ils sont rejoints par L'Écho de Paris pour former le Consortium des cinq grands quotidiens nationaux organisé par l'Agence Havas afin d'éviter l'irruption de concurrents qui seraient tentés de diffuser à un prix plus bas. L'Agence Havas veille à répartir entre eux l'essentiel de la publicité.

 

L'orientation conservatrice du Journal a été renforcée par l'arrivée à la direction politique de François-Ignace Mouthon, journaliste catholique et antisémite. Puis un scandale ébranle la réputation du quotidien : l'un de ses actionnaires, Pierre Lenoir, est convaincu d'espionnage et fusillé le 24 octobre 1919. Son tirage diminue alors de moitié.

 

En dépit d'une nouvelle formule, qui privilégie les grands reportages et les enquêtes, Le Journal ne parvient pas à renouer avec le succès. Le titre sera finalement vendu en janvier 1925 à un groupe d'investisseurs formé par le directeur du casino de Deauville, l’agence Havas et la Banque de Paris et des Pays-Bas.

 

Vers le fascisme (1925-1944)

 

Une nouvelle équipe prend progressivement la direction de la rédaction et, en 1929, Le Journal rachète le quotidien L’Écho des sports. En complément des feuilletons, comme ceux de Maurice Leblanc et de Gaston Leroux, ses pages publient des textes d'écrivains célèbres, comme Blaise Cendrars ou Colette, qui y tient une rubrique hebdomadaire jusqu’en 1938. Géo London, grand reporter, est, durant cette période, le chroniqueur judiciaire.

 

La ligne politique du journal reste ancrée à droite. Dans les années 1930, il s'affirme anticommuniste et préconise une alliance avec l’Italie fasciste. En mai 1937, il publie une interview d'Adolf Hitler, réalisée par Abel Bonnard, et s’enthousiasme pour le régime nazi. Quand éclate la Seconde guerre mondialeLe Journal s'exile d'abord à Limoges, puis à Marseille, et enfin à Lyon. Il est suspendu en 1944 avant de cesser définitivement sa parution la même année. Il est supprimé, ainsi que tous les autres journaux ayant légalement continué à paraître sous l'Occupation, excepté Le Figaro. Une partie de ses archives sont alors attribuées au quotidien L’Aurore.

 

 
 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Journal

 
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Eurovision 2021 : B. Pravi se dit "émue, fière et ravie"

Publié à 16:33 par dessinsagogo55 Tags : nuit amour place france moi merci sur musique article center image centerblog favoris
Eurovision 2021 : B. Pravi se dit "émue, fière et ravie"
 
Eurovision 2021 : Barbara Pravi se dit "émue, fière et ravie" après sa 2e placeCrédit Image : Sander Koning / ANP / AFP | Crédit Média : Laurent Marsick / RTL | Durée : 01:05 | Date : 23/05/2021
Laurent Marsick 

L'Italie et la France, qui n'a plus gagné depuis 1977, étaient les deux grands favoris des bookmakers, suivies par Malte. Mais ce sont les Italiens qui l'ont emporté au final à l'issue d'un suspense terrible. Souvent comparée à Edith Piaf, Barbara Pravi, 28 ans était l'espoir de la France. Elle termine deuxième avec son titre Voilà qui a conquis les différents pays. L'artiste s'est confiée à RTL sur son émotion cette nuit après les résultats. 

 

"Je suis hyper fière, je suis hyper émue. J'ai été portée par le public, par le jury. Je suis ravie", clame la chanteuse au micro de RTL ce 23 mai. Avant de monter sur scène, "je pensais à faire la meilleure prestation possible, à être la plus juste, à donner le plus d'amour. Je me suis dit 'ça y est cette fois c'est la dernière donc vas-y'. Il y avait un public qui hurlait donc c'était extrêmement galvanisant", poursuit-elle. 

 

"Ca va être un peu confus ce que je vais dire parce qu'il y a évidemment des milliards de milliards d'émotions qui traversent à la seconde après avoir passé 10 jours ici à répéter. Moi ça fait depuis septembre que je suis sur cette chanson avec tout ce que ça signifie. C'est un mix entre le lâcher prise, la sur-connection et l'amour, c'est très étrange", confie Barbara Pravi. 

 

 

 

Notes et références
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MVBP   Barbara Pravi : Voilà

 

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Liste des actrices pornographiques françaises

Publié à 16:43 par dessinsagogo55 Tags : sur centerblog merci saint
Liste des actrices pornographiques françaises

 

 

A Eliska Cross Martine Grimaud
Alice Arno Élodie Chérie Maryline Guillaume
Ana Martin Emmanuelle Parèze Maud Kennedy
Angélique Morgan Estelle Desanges Mélanie Coste
Angell Summers F Mélissa Lauren
Anissa Kate Fovéa Michèle Perello
Anksa Kara Francesca Petitjean N
Anna Polina G Natasha Nice
Ava Addams Gilda Arancio Nicole Segaud
Axelle Mugler H Nikita Bellucci
Axelle Parker J Nina Roberts
B Jacqueline Lorians Nomi
Bamboo Jade O
Barbara Doll Jade Laroche Océane
Béatrice Harnois Jasmine Arabia Oksana
Brigitte Lahaie Jessie Volt Olinka Hardiman
C Judy Minx Ovidie
Carole Tredille Julia Channel P
Catherine Castel Julia Perrin R
Catherine Ringer K Raffaëla Anderson
Cathy Ménard Karen Lancaume Rebecca Lord
Cathy Stewart Karine Gambier S
Cecilia Vega Ksandra Stella Delcroix
Céline Bara L Sylvia Bourdon
Céline Tran Laetitia T
Chloë des Lysses Laly Tabatha Cash
Claire Castel Laure Sainclair Tiffany Doll
Clara Morgane Liza Del Sierra Tiffany Hopkins
Claudine Beccarie Liza Harper V
Cléa Gaultier Loan Laure Valy Verdi
Coralie Trinh Thi Lolo Ferrari Véronique Lefay
Cynthia Lavigne Loona Luxx Virginie Caprice
D Lou Charmelle Wendy Delorme
Dany Verissimo-Petit Luna Rival Y
Delfynn Delage Lydia Saint Martin Yasmine Lafitte
Diane Dubois M Z
Dolly Golden Marie-Pierre Castel Zabou
Draghixa Marilyn Jess  

 

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Actrice_pornographique_fran%C3%A7aise
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
     
     
     
     
     
     
   
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